Fantasque Time Line

[sting01]

[loic]

Ouarf, la scène à Monterey devait valoir le coup d'oeil !
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...

[Finen]

J'aurais vraiment beaucoup aimé avoir un strapontin lors de l'épisode de Monterey

Pour ce qui est de l'histoire militaire écrite par les militaire, j'ai remarqué à plusieurs reprises que l'auto censure est une seconde nature. Je ne sais pas comment l'épisode a (ou n'a pas) filtré au sein de la légion mais peu de gens pouvait en avoir connaissance sans avoir eu le privilège de visiter la salle de tradition à Dieuze, salle qui ne pouvait livrer tout ses secrets sans une explication de la part d'un des anciens du régiment.

[Capitaine caverne]

Einstein disait toujours: <<Il n'y a que deux vraies constantes universelles, la betise humaine et la vitesse de la lumière. Et encore, pour la seconde, je n'en suis pas tout à fait certain!"
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"La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce.

[LaMineur]

[Fantasque]

Pour Sting:

Suivant l'expression consacrée, mon accréditation etait tellement secrète que je n'avais pas accès aux documents que je produisais...ce qui s'est avéré au début de mon (deuxième) travail une réalité. Terminant un rapport pour la DEG (Délégation aux Etudes Générales) début 1991, je me rends compte qu'il y a une référence importante dans la première partie du rapport.
J'appelle le responsable de la documentation de la DEG et je lui demande si je peux consulter la première partie du rapport. Il me répond que c'est impossible car le niveau de classification dépasse celui de mon accréditation. Je lui signale que c'est moi l'auteur de ce dit rapport, et il me répond qu'il n'y pet rien mais que je ne peux pas le consulter...
Un petit détour par le bureau du général commandant la DEG (qui m'avait à la bonne, étant soviétologue comme moi) n'arrangea rien, le documentaliste ne voulait rien savoir. Le général en fut quitte pour me donner son propre exemplaire, et me faire "upgrader" mon accréditation....

Pour LOÏC

Oui, ce fut assez folklo. Les plus hilares étant les Russes qui avaient assisté à cet incident et qui, bières et alcools aidant, nous ont compté - pour notre plus grande joie - des incidents analogues dans l'armée russe (qui a aussi ses "casques à boulons...).

F
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Fantasque

[sting01]

[sting01]

[JPBWEB]

Je viens de découvrir '7 jours en mer', du regretté Pierre Schoendoerffer. C'est en effet très beau. J'ai toujours été attiré par les grands bateaux gris, et si j'étais né dans un pays doté d'une vraie marine (pas comme en Belgique donc), j'aurais certainement été tenté par une carrière navale. Au lieu de ça, j'ai fait un service militaire classique dans un bataillon d'infanterie blindée en Allemagne, où j'ai passé une partie importante de mon temps avec le chef de corps et les officiers S2, ravis de l'aubaine de trouver un 'amateur' avec au moins un vernis en connaissance du matériel soviétique etc.

J'en ai tiré un enseignement qui corrobore ce qui était dit précédemment, à savoir que si à l'évidence c'est une lourde erreur de prendre les militaires pour des imbéciles, il ne faut pas non plus tomber dans l'excès inverse. Il y a sous l'uniforme des gens intelligents et des crétins, et des gens intègres et des fripouilles, comme partout. S'agissant en particulier du corps des officiers, il en va de cette corporation comme de toutes les autres, et on y trouve le plus souvent des professionnels compétents mais pas forcément très ouverts d'esprit ni très curieux.

Le milieu militaire est assez paradoxal en ce qu'en général il n'encourage pas, c'est peu de le dire, la culture de l'originalité et de la créativité, sauf pour une petite élite dont il attend tout le contraire. Il s'ensuit une espèce de schizophrénie douce dans le chef des officiers, qui doivent faire montre d'une docilité rassurante et de bon aloi afin de convaincre leurs supérieurs de les élever jusqu'à niveau où au contraire ces qualités d'agilité mentale et d'ouverture d'esprit deviennent de première importance. Cette observation me fut faite par mon chef de corps, lieutenant-colonel de son état et un homme remarquable à bien des égards, qui disait plaisamment que sa carrière 'éclairée' avait vraiment commencé le jour où il a été admis à préparer le brevet d'état-major.