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1940 - La France continue la guerre
 
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Politique économique française en Afrique du Nord
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Fantasque



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MessagePosté le: Sam Juin 19, 2010 11:54    Sujet du message: Répondre en citant

Oopps

Les besoins russes sont très importants et ne permettent pas d'approvisionner quiconque en produits raffinés. En brut c'est un peu différent, mais cela repose la question de la raffineries.

Après vérification, il a fallu aux soviétiques 16 mois pour reconstruire une raffinerie avec du matériel US.
Les livraisons de matériel industriel par les USA ont été très importantes et, à partir de décembre 41 on peut penser que les USA seront moins réticents à livrer aux français.

Il faut aussi savoir que la "côte" de de Gaulle aux USA a été très élevée de fin 43 à la fin de la guerre et qu'elle a contraint Roosevelt à modérer son hostilité.
Lors du voyage de 44 aux USA le General a fait des meetings "pleins" en particulier à New York (avec le maire de l'époque La Guardia).

L'attitude de Roosevelt a toujours étéfonction de cette image que DG a su créer aux USA (avec l'aide de personnalités comme Steinbeck, auteur d'un scenario inédit sur le Général...).

F
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Fantasque
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carthage



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MessagePosté le: Sam Juin 19, 2010 13:25    Sujet du message: Répondre en citant

Pourquoi la Russie FTL aurait elle besoin des USA FTL? barbarossa n'est pas la même, Carthage.
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cedant arma togae
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sns



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MessagePosté le: Sam Juin 19, 2010 13:43    Sujet du message: Répondre en citant

Il me semble que l'hostilité de roosevelt à de gaulle n'a pas lieu d'être en FTL puisque le gouvernement légal existe toujours.

En revanche, sachant que l'AOF/AEF est la base pour la reconquête, peut on envisager que l'aide américaine améliore l'exploitation des matières premières dans les colonies? voire la mise en place d'un embryon d'industrie de transformation des matières premières?
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galileo



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MessagePosté le: Sam Juin 19, 2010 14:14    Sujet du message: Répondre en citant

Les Américains pourraient être tentés d' investir pour avoir leur part du pétrole algérien, au détriment des Britanniques si besoin est.
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Fantasque



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MessagePosté le: Sam Juin 19, 2010 14:45    Sujet du message: Répondre en citant

L'Union soviétique va demander une aide essentiellement industrielle. Certes, les besoins ne sont pas les mêmes car l'industrie de l'Ukraine et de la Russie occidentale n'a pas été perdue. Idem pour les ressources agricoles.

Mais, les capacités de mobilisation dépendent aussi de l'activité industrielle. Le "prêt-bail" devrait donc compter moins d'armes et proportionnellement plus d'outillages.
à signaler aussi que les "transferts" vers l'est seront beaucoup plus limités. On ne connaitra pas le "passage à vide" de l'industrie d'octobre 41 à novembre 42.

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Palantir



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MessagePosté le: Dim Juin 20, 2010 11:10    Sujet du message: Répondre en citant

Pour le Levant, les mandats français s'achèvent en 1945 (si je ne m'abuse). De plus, ces mandats sont les territoires les plus soumis au risque d'insurrection (cf affaire d'Irak).

Bref le Levant est peu sûr, politiquement parlant : les français ne vont pas construire une raffinerie, qui risque de mobiliser tant de moyens techniques et financiers, pour risquer de la voir entre les mains des syriens 1 an après sa construction.
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Dim Juin 20, 2010 11:18    Sujet du message: Répondre en citant

Un mandat SDN peut-il être étendu, renouvelé, prolongé, modifié, bidouillé,...? Celui sur le levant peut-il faire l'objet d'une modification (légale bien sur) pour éviter un retrait du mandataire trop brutal qui rendrait le pays instable?
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"La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce.
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patrikev



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MessagePosté le: Dim Juin 20, 2010 12:46    Sujet du message: Répondre en citant

sns a écrit:
Il me semble que l'hostilité de roosevelt à de gaulle n'a pas lieu d'être en FTL puisque le gouvernement légal existe toujours.

En revanche, sachant que l'AOF/AEF est la base pour la reconquête, peut on envisager que l'aide américaine améliore l'exploitation des matières premières dans les colonies? voire la mise en place d'un embryon d'industrie de transformation des matières premières?


De Gaulle avait un comportement très personnel, voire exaspérant, parfois à la limite du dictatorial. Même un démocrate grand teint comme Jean Monnet écrivait début 43 "Il faut l'éliminer". D'autre part, son attachement à l'intégrité de l'Empire français (voir le discours de Brazzaville non expurgé) déplaisait franchement à Roosevelt, favorable au démantèlement des Empires coloniaux. Pour la même raison, Roosevelt n'encouragera pas trop l'industrialisation de l'AFN.

Maintenant, les Etats-Unis ne sont pas un régime totalitaire, et si les grandes entreprises américaines voient du profit à faire en AFN ou en Syrie, elles n'y manqueront pas.

Fantasque a écrit:
L'Union soviétique va demander une aide essentiellement industrielle. Certes, les besoins ne sont pas les mêmes car l'industrie de l'Ukraine et de la Russie occidentale n'a pas été perdue. Idem pour les ressources agricoles.

F


Lapsus pour "Russie méridionale"? Il me semblait que le front atteignait Kiev et Dniepropetrovsk au sud, Smolensk et Pskov au nord.
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gaullien



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MessagePosté le: Dim Juin 20, 2010 13:50    Sujet du message: Répondre en citant

Discours de Brazzaville
30 janvier 1944
[Le 30 janvier 1944, le général de Gaulle, président du Comité français de la Libération nationale, ouvre à Brazzaville une conférence consacrée à l'avenir des colonies africaines de la France. Conscient qu'un combat pour la liberté doit apporter plus de liberté à ceux qui l'ont mené, il peut désigner l'objectif : les Africains devront « participer chez eux à la gestion de leurs propres affaires». Il n'est certes pas encore question d'indépendance, mais la voie de l'émancipation est ouverte, et « il ne faut pas tarder ».»]

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Si l'on voulait juger des entreprises de notre temps suivant les errements anciens, on pourrait s'étonner que le Gouvernement français ait décidé de réunir cette Conférence africaine.

« Attendez ! » nous conseillerait, sans doute, la fausse prudence d'autrefois. « La guerre n'est pas à son terme. Encore moins peut-on savoir ce que sera demain la paix. La France, d'ailleurs, n'a-t-elle pas, hélas ! des soucis plus immédiats que l'avenir de ses territoires d'outre-mer ? »

Mais il a paru au gouvernement que rien ne serait, en réalité, moins justifié que cet effacement, ni plus imprudent que cette prudence. C'est qu'en effet, loin que la situation présente, pour cruelle et compliquée qu'elle soit, doive nous conseiller l'abstention, c'est, au contraire, l'esprit d'entreprise qu'elle nous commande. Cela est vrai dans tous les domaines, en particulier dans celui que va parcourir la Conférence de Brazzaville. Car, sans vouloir exagérer l'urgence des raisons qui nous pressent d'aborder l'étude d'ensemble des problèmes africains français, nous croyons que les immenses événements qui bouleversent le monde nous engagent à ne pas tarder ; que la terrible épreuve que constitue l'occupation provisoire de la Métropole par l'ennemi ne retire rien à la France en guerre de ses devoirs et de ses droits enfin, que le rassemblement, maintenant accompli, de toutes nos possessions d'Afrique nous offre une occasion excellente de réunir, à l'initiative et sous la direction de M. le Commissaire aux Colonies, pour travailler ensemble, confronter leurs idées et leur expérience, les hommes qui ont l'honneur et la charge de gouverner, au nom de la France, ses territoires africains. Où donc une telle réunion devait-elle se tenir, sinon à Brazzaville, qui, pendant de terribles années, fut le refuge de notre honneur et de notre indépendance et qui restera l'exemple du plus méritoire effort français ?

Depuis un demi-siècle, à l'appel d'une vocation civilisatrice vieille de beaucoup de centaines d'années, sous l'impulsion des gouvernements de la République et sous la conduite d'hommes tels que : Gallieni, Brazza, Dodds, Joffre, Binger, Marchand, Gentil, Foureau, Lamy, Borgnis-Desbordes, Archinard, Lyautey, Gouraud, Mangin, Largeau, les Français ont pénétré, pacifié, ouvert au monde, une grande partie de cette Afrique noire, que son étendue, les rigueurs du climat, la puissance des obstacles naturels, la misère et la diversité de ses populations avaient maintenue, depuis l'aurore de l'Histoire, douloureuse et imperméable.

Ce qui a été fait par nous pour le développement des richesses et pour le bien des hommes, à mesure de cette marche en avant, il n'est, pour le discerner, que de parcourir nos territoires et, pour le reconnaître, que d'avoir du coeur. Mais, de même qu'un rocher lancé sur la pente roule plus vite à chaque instant, ainsi l'oeuvre que nous avons entreprise ici nous impose sans cesse de plus larges tâches. Au moment où commençait la présente guerre mondiale, apparaissait déjà la nécessité d'établir sur des bases nouvelles les conditions de la mise en valeur de notre Afrique, du progrès humain de ses habitants et de l'exercice de la souveraineté française.

Comme toujours, la guerre elle-même précipite l'évolution. D'abord, par le fait qu'elle fut, jusqu'à ce jour, pour une bonne part, une guerre africaine et que, du même coup, l'importance absolue et relative des ressources, des communications, des contingents d'Afrique, est apparue dans la lumière crue des théâtres d'opérations. Mais ensuite et surtout parce que cette guerre a pour enjeu ni plus ni moins que la condition de l'homme et que, sous l'action des forces psychiques qu'elle a partout déclenchées, chaque individu lève la tête, regarde au-delà du jour et s'interroge sur son destin.

S'il est une puissance impériale que les événements conduisent à s'inspirer de leurs leçons et à choisir noblement, libéralement, la route des temps nouveaux où elle entend diriger les soixante millions d'hommes qui se trouvent associés au sort de ses quarante-deux millions d'enfants, cette puissance c'est la France.

En premier lieu et tout simplement parce qu'elle est la France, c'est-à-dire la nation dont l'immortel génie est désigné pour les initiatives qui, par degrés, élèvent les hommes vers les sommets de dignité et de fraternité où, quelque jour, tous pourront s'unir. Ensuite parce que, dans l'extrémité où une défaite provisoire l'avait refoulée, c'est dans ses terres d'outre-mer, dont toutes les populations, dans toutes les parties du monde, n'ont pas, une seule minute, altéré leur fidélité, qu'elle a trouvé son recours et la base de départ pour sa libération et qu'il y a désormais, de ce fait, entre la Métropole et l'Empire, un lien définitif. Enfin, pour cette raison que, tirant à mesure du drame les conclusions qu'il comporte, la France est aujourd'hui animée, pour ce qui la concerne elle-même et pour ce qui concerne tous ceux qui dépendent d'elle, d'une volonté ardente et pratique de renouveau.

Est-ce à dire que la France veuille poursuivre sa tâche d'outremer en enfermant ses territoires dans des barrières qui les isoleraient du monde et, d'abord, de l'ensemble des contrées africaine ? Non, certes ! et, pour le prouver, il n'est que d'évoquer comment, dans cette guerre, l'Afrique Équatoriale et le Cameroun français n'ont cessé de collaborer de la façon la plus étroite avec les territoires voisins, Congo belge, Nigeria britannique, Soudan anglo-égyptien, et comment, à l'heure qu'il est, l'Empire français tout entier, à l'exception momentanée de l'Indochine, contribue dans d'importantes proportions, par ses positions stratégiques, ses voies de communications, sa production, ses bases aériennes, sans préjudice de ses effectifs militaires, à l'effort commun des Alliés.

Nous croyons que, pour ce qui concerne la vie du monde de demain, l'autarcie ne serait, pour personne, ni souhaitable, ni même possible. Nous croyons, en particulier, qu'au point de vue du développement des ressources et des grandes communications, le continent africain doit constituer, dans une large mesure, un tout. Mais, en Afrique française, comme dans tous les autres territoires où des hommes vivent sous notre drapeau, il n'y aurait aucun progrès qui soit un progrès, si les hommes, sur leur terre natale, n'en profitaient pas moralement et matériellement, s'ils ne pouvaient s'élever peu a peu jusqu'au niveau où ils seront capables de participer chez eux à la gestion de leurs propres affaires. C'est le devoir de la France de faire en sorte qu'il en soit ainsi.

Tel est le but vers lequel nous avons à nous diriger. Nous ne nous dissimulons pas la longueur des étapes. Vous avez, Messieurs les Gouverneurs généraux et Gouverneurs, les pieds assez bien enfoncés dans la terre d'Afrique pour ne jamais perdre le sens de ce qui y est réalisable et, par conséquent, pratique. Au demeurant, il appartient à la nation française et il n'appartient qu'à elle, de procéder, le moment venu, aux réformes impériales de structure qu'elle décidera dans sa souveraineté. Mais, en attendant, il faut vivre, et vivre chaque jour c'est entamer l'avenir.

Vous étudierez ici, pour les soumettre au gouvernement, quelles conditions morales, sociales, politiques, économiques et autres vous paraissent pouvoir être progressivement appliquées dans chacun de nos territoires, afin que, par leur développement même et le progrès de leur population, ils s'intègrent dans la communauté française avec leur personnalité, leurs intérêts, leurs aspirations, leur avenir.

Messieurs, la Conférence Africaine Française de Brazzaville est ouverte.
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sns



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MessagePosté le: Dim Juin 20, 2010 14:15    Sujet du message: Répondre en citant

Je souscris à l'analyse sur l'orientation de l'effort de guerre par Roosevelt.

Mais il me semble qu'avec le maintien d'un gouvernement français en AFN et la disponibilité des ressources naturelles, le gouvernement US aura du mal à empêcher l'acquisition de machines par des entreprises françaises.

Les livraisons de matériel peuvent être payées en nature.
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Ne me dites pas qu’un probleme est difficile ; s’il n’etait pas difficile, ce ne serait pas un probleme.
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patrikev



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MessagePosté le: Dim Juin 20, 2010 14:57    Sujet du message: Répondre en citant

gaullien a écrit:
Discours de Brazzaville, 30 janvier 1944.

S'il est une puissance impériale que les événements conduisent à s'inspirer de leurs leçons et à choisir noblement, libéralement, la route des temps nouveaux où elle entend diriger les soixante millions d'hommes qui se trouvent associés au sort de ses quarante-deux millions d'enfants, cette puissance c'est la France. (...)

(...) s'élever peu a peu jusqu'au niveau où ils seront capables de participer chez eux à la gestion de leurs propres affaires. C'est le devoir de la France de faire en sorte qu'il en soit ainsi.

(...) il appartient à la nation française et il n'appartient qu'à elle, de procéder, le moment venu, aux réformes impériales de structure qu'elle décidera dans sa souveraineté.


Nous sommes d'accord: c'est à la France qu'il revient de "diriger" ses 62 millions de sujets coloniaux. Les colonisés attendront au moins un certain temps pour "participer à la gestion de leurs propres affaires", aux côtés des Français, s'entend. Et c'est à la France seule de décider du destin de ses colonies, à l'exclusion de tout "machin" comme ces Nations unies dont parle Roosevelt.

De Gaulle pouvait difficilement dire plus, compte tenu du poids du lobby colonial et de l'idée que le poids international de la France, pendant longtemps, dépendrait de celui de son Empire. Mais il faut vraiment beaucoup d'imagination pour voir dans le discours de Brazzaville une annonce des indépendances.
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gaullien



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MessagePosté le: Dim Juin 20, 2010 15:40    Sujet du message: Répondre en citant

c'est l'annonce l'asociation entre la france et ses colonies, dernière étape avant l'indépendance!


en ce qui concerne le liban voici un citation de De Gaulle au liban en juillet1930 a l'université SAINT-joseph " Oui la jeunesse libanaise qui demain sortira d'ici, sera bien préparée à sa tache nationale... Liée à la France par tout les voies de l'esprit et du coeur, cette élite, sera le fermement d'un peuple chargé, dorénavant, des lourds devoirs de la liberté."
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patrikev



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MessagePosté le: Dim Juin 20, 2010 20:38    Sujet du message: Répondre en citant

Le discours de Brazzaville est aussi compatible avec un système de confédération ou de dominions. Parce que nous connaissons la suite, nous avons du mal à comprendre combien l'Empire colonial était ancré dans les esprits avant 1945.

Le Liban et la Syrie, c'est spécial: il leur avait déjà promis l'indépendance en 1941 (voir "Mandats français au Levant") et il ne s'agissait que de négocier les délais et les conditions. Mais en 1944, il n'a encore rien promis de tel à l'Afrique ou à l'Indochine.
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Dim Juin 20, 2010 21:22    Sujet du message: Répondre en citant

Et encore, il faut tenir compte des différences de statuts entres les territoires. La Syrie et le Liban sont des mandats, légalement la france n'est pas propriétaire des lieux, elle ne fait (théoriquement) qu'administrer les lieux jusqu'a ce que la région soit suffisamment développé pour pouvoir devenir indépendante. La Tunisie, le Maroc et l'Indochine sont des protectorats, ou nominalement des états indigènes subsistent sous la "protection" d'une puissance tutélaire. L'Algérie est un territoire national, au même titre que la métropole. L'AEF et l'AOF sont des colonies dans le sens le plus strict.
Ce qui veut dire que pour les mandats, il suffit de déclarer que les pays sont assez évolués, et pour les protectorats, il faut décreter que la "protection" n'est plus utile. Dans les deux cas, légalement, il est assez simple de trouver un bon pretexte pour pouvoir se retirer. Pour l'Algérie et le cas AEF/AOF, c'est nettement plus difficile.
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patrikev



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MessagePosté le: Ven Juin 25, 2010 23:25    Sujet du message: Répondre en citant

Annexe 44.3: "Enfin, une industrie textile et de l’habillement fut également mise en place, essentiellement pour les besoins des militaires. Elle commença à donner de bons résultats à partir de 1943."

Exclamation Une industrie textile suppose des matières premières. Comme la production de laine n'est guère extensible, c'est sans doute le coton qui s'imposera. Il faudra prévoir une extension des cultures de coton en AOF et AEF. Dans les années 40, le seul grand centre de production est le Soudan français (Mali) avec 6 000 t/an (0,1% de la production mondiale). Il y a des petites productions en Guinée, Niger, Tchad (depuis 1931), etc, qu'on peut développer. Mais cela suppose la construction de réseaux d'irrigation et d'usines d'égrenage.

Dans l'immédiat, c'est vraisemblablement le coton égyptien qui alimentera l'AFN. Le coton matelassé peut faire des vêtements d'hiver acceptables.

L'avantage de l'industrie textile est d'être assez favorable au travail féminin, ce qui pourrait avoir quelques conséquences sur la condition des femmes musulmanes. En répandant l'usage des moulins et pompes mécaniques, on peut libérer les femmes des campagnes d'une bonne partie de leurs corvées traditionnelles. Attention tout de même aux bouleversements socio-familiaux, que ni les Européens ni les Arabes ne sont préparés à gérer.
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