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1940 - La France continue la guerre
 
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Le Général De Gaulle, président du conseil
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Capitaine caverne



Inscrit le: 11 Avr 2009
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Localisation: Tours

MessagePosté le: Ven Mar 11, 2011 09:49    Sujet du message: Répondre en citant

La seule vraie chance qui permettrait à CDG de devenir président du conseil en remplacement de Reynaud, c'est le fait que les tenors politiques soient incapables de créer un vrai sentiment d'unité autour d'eux. Si Reynaud est considéré comme en bout de course début 43 et démissionne, il n'y a pas 50 sucesseurs potentiels. Il y Mandel, Blum, et quelques autres. Hors, entre les positions politiques de chacun et les vieilles haines recuites, les rancoeurs issues des précédentes luttes des deux ou trois dernieres décennies il est peu probable que l'un deux puisse scuciter l'unanimité autour de sa personne. De Gaulle a pour lui de ne pas être melé à toutes ces histoires, et le fait qu'il n'ait aucun parti politique pour le soutenir fait qu'il peut apparaitre comme candidat de compromis puisque (à ce moment du moins) il ne peut pas devenir un rival génant pour l'après-guerre. Comme Churchill ou Clémenceau il deviendrait un chef de gouvernment "de combat" avec pour seule politique de gagner la guerre et d'assurer la place de la france dans le monde pour après celle-ci.
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"La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce.
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Joukov6



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Localisation: Lyon

MessagePosté le: Ven Mar 11, 2011 11:17    Sujet du message: Répondre en citant

Capitaine caverne a écrit:
Comme Churchill ou Clémenceau il deviendrait un chef de gouvernment "de combat" avec pour seule politique de gagner la guerre et d'assurer la place de la france dans le monde pour après celle-ci.

Oui enfin Clemenceau et Churchill étaient très loin de faire l'unanimité autour d'eux, surtout parmis la classe politique. Les deux ont un caractère "entier" dirons-nous, et il ne manque pas d'ennemis avec lesquels échanger des phrases assassines.
Le président de la République de l'époque ne cachait pas qu'il détestait Clémenceau et qu'il n'avait aucune envie de lui demander de former un gouvernement, en plus à l'époque c'est la fin de l'Union Sacrée.
Si je ne crois pas que Churchill avait contre lui l'hostilité du roi il n'en avait pas moins un grand nombre d'ennemis au Parlement, et lors de sa nomination je doute que sa position jusqu'au boutiste était partagé par la majorité. Sans compter qu'il devait faire avec le boulet des Dardanelles.

Donc à mes yeux on ne peut pas rejeter les possibilités Blum ou Mandel sous prétexte qu'ils ne feraient pas l'unanimité, surtout en prenant pour exemple des hommes qui étaient loin de la faire.
D'après ce que j'ai lu ici où là j'ai l'impression que les socialistes sont en forces au sein de la nouvelle assemblée, avec le soutient des communistes (qui vont tout faire pour qu'on oublie leur attitude durant le pacte germano-soviétique) je pense que Blum ne devrait pas avoir de difficulté insurmontable à créer son gouvernement. Avec un Mandel et un de Gaulle qui devrait garder leurs postes. Je pense que d'une certaine façon on aurait la revanche du Front Populaire avec une grande alliance PCF + SFIO + Radicaux.
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Le Lion de l'Orgueil ne connait ni rivaux ni égaux. Il trône seul au sommet de l'Univers.
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le roi louis



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Messages: 236

MessagePosté le: Sam Mar 12, 2011 10:49    Sujet du message: Répondre en citant

Un homme comme P-M France aurait il une carte à jouer dans cette configuration ou est il encore trop jeune?
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Anaxagore



Inscrit le: 02 Aoû 2010
Messages: 9993

MessagePosté le: Sam Mar 12, 2011 12:49    Sujet du message: Répondre en citant

Tout dépends de ce que votre majesté entends par "une carte à jouer". Il y a déjà eu des secrétaires d'état et même des ministres assez jeunes en France. "Jeune" pour un ministre c'est moins de 50 ans, un ministre de moins de trente ans c'est inimaginable, surtout sous la IIIème république.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.
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sting01



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MessagePosté le: Sam Mar 12, 2011 14:35    Sujet du message: Répondre en citant

le roi louis a écrit:
Un homme comme P-M France aurait il une carte à jouer dans cette configuration ou est il encore trop jeune?


Mendes, comme Rocart plus tard, n'a jamais eu d'importance politique 'per se'; je prefererais penser a une importance 'morale' : un homme parlant vrai, et agissant en accord avec ces paroles. Mais helas ayant un soutient tres limite dans l'appareil politique.

Mendes peut etre ministre, mais cela sera le maximum.
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La can can-can, cancouillote,
c'est pas fait pour les francois.

Anscarides je suis ne,
heritier de la Comte je serai.
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gaullien



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MessagePosté le: Sam Mar 12, 2011 15:54    Sujet du message: Répondre en citant

il est fait Ministre des Finances le 23 juin 42
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foulque



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Messages: 4
Localisation: Bretagne

MessagePosté le: Mar Mar 15, 2011 18:11    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
D'après ce que j'ai lu ici où là j'ai l'impression que les socialistes sont en forces au sein de la nouvelle assemblée, avec le soutient des communistes (qui vont tout faire pour qu'on oublie leur attitude durant le pacte germano-soviétique) je pense que Blum ne devrait pas avoir de difficulté insurmontable à créer son gouvernement. Avec un Mandel et un de Gaulle qui devrait garder leurs postes. Je pense que d'une certaine façon on aurait la revanche du Front Populaire avec une grande alliance PCF + SFIO + Radicaux.


Quelqu'un a sous la main les chiffres de la répartition des sièges du parlement.
J'ai tout de même un doute sur la possibilité de former un front populaire bis => trop partisant , trop restrictif et les communistes devront se faire petit encore un moment pour se faire pardonner.
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gaullien



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MessagePosté le: Mar Mar 15, 2011 18:55    Sujet du message: La Vie Politique d'Alger en 1941 Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Texte de Tyler, revu et applaudi par Fantasque (et moi-même Wink

Désolé, c'est moins amusant que des batailles navales, mais pour la cohérence de notre 1941, c'est IMPORTANT.
Casus Frankie


2 janvier 1941

Alger, bureau du ministre de la Guerre, 21h00 – Le ministre observe d’un œil impénétrable le jeune homme intimidé qui se tient devant lui, raide comme un piquet et d’autant plus gêné qu’il essaie de dissimuler les séquelles d’une blessure au bras reçue l’été précédent sur le front alpin. Il ignore que c’est précisément cette blessure (et la combativité qu’elle suppose) qui l’a fait choisir pour sa mission par le ministre (ou plutôt par le Général) parmi d’autres jeunes inconnus licenciés en droit et diplômés de l’Ecole des Sciences Politiques sélectionnés par Geoffroy de Courcel. Cette blessure – et le fait non négligeable qu’il soit sorti major de sa promotion d’EOR à Saint-Cyr.
Sur un geste du Général, le jeune homme se pose au bord d’un fauteuil qui lui est désigné. C’est bien sûr De Gaulle qui commence : « J’ai lu votre rapport. Intéressant. J’ai quelques questions, mais j’aimerais que vous commenciez par en retracer les grandes lignes. »
Le jeune homme s’éclaircit la voix, qu’il a nasillarde, ce qui le gênera durant toute sa carrière politique : « Eh bien mon Général (le diplômé de Sciences-Po a su s’informer, il sait que De Gaulle préfère de beaucoup ce vocatif au réglementaire Monsieur le Ministre), l’enquête que vous m’avez demandée il y a deux mois visait à analyser le mieux possible les forces politiques en présence au sein de notre Parlement. Avec quelques collaborateurs, nous avons recensé ceux qui sont aujourd’hui les 510 élus nationaux de la République. La plupart ont d’ailleurs accepté de répondre directement à quelques questions. Ainsi, le Parlement comporte :
– 97 élus de la SFIO
– 76 élus du Parti Radical
– 14 élus de l’Union socialiste républicaine (USR), l’ex-aile droite de la SFIO
– 6 élus de l’Union Populaire Française … »
« Ha, grogne De Gaulle, les communistes opposés au Pacte germano-soviétique, ils avaient des yeux et soudain ils ont vu ! »
Le jeune homme reprend son souffle et repart :
« – 15 élus de la Gauche Indépendante
– 24 élus de la Gauche Démocratique et Radicale Indépendante… »
Nouvelle interruption du Général, cette fois sur un ton féroce : « Ha, l’arbitre des majorités ! »
« – 10 élus du Parti Démocrate Populaire (PDP)
– 11 élus Indépendants d’Action Populaire (IAP)
– 15 élus Indépendants Républicains… »
Cette fois, De Gaulle a un soupir : « Quel mélange, ceux-ci ! Le meilleur et, je le crains, le pire ! » De fait, le groupe des Indépendants républicains a été constitué en 1928, en marge de la Fédération républicaine, par des députés conservateurs et ses principales figures ont été Georges Mandel et Henry de Kérilis (aujourd’hui au gouvernement légal), mais aussi Jean Ybarnegaray, que Laval a recruté dans son équipe ! Plusieurs de ses membres l’ont d’ailleurs quitté en 1938 pour constituer le groupe du Parti social français, dont le chef, le colonel de la Roque, a refusé de quitter la Métropole, sans pour autant rejoindre Laval.
« – 4 élus des Agraires Indépendants
– 10 élus Républicains Indépendants et d’Action Sociale
– 34 élus de l’Alliance des Républicains de Gauche et des Radicaux Indépendants… »
L’ARGRI ne plaît guère à De Gaulle, qui a une exclamation mécontente. Son patron, Flandin, a en effet été un des premiers soutiens de Laval, mais le groupe a éclaté, ce qui n’était pas difficile pour un rassemblement d’élus issus de nombreuses mouvances du centre-droit qui n’ont jamais su se fédérer véritablement.
« – 41 élus de la Fédération Républicaine, dont 3 Indépendants de l’Union républicaine et nationale… »
Nouvelle interruption de De Gaulle : « Quarante et un, tant que ça ? »
Il est vrai que le grand parti de la droite républicaine libérale et conservatrice sous la Troisième était devenu un lieu de rencontre entre droite parlementaire et droites nationalistes et anti-républicaines par ses liens avec l’Action française et les ligues nationalistes, liens incarnés par des hommes tels que Philippe Henriot, Xavier Vallat, Joseph Massé ou Louis Biétrix (proche du Rassemblement antijuif de Darquier de Pellepoix). En 1937, la Fédération Républicaine avait même constitué un Front de la liberté avec le Parti populaire français de Jacques Doriot.
« Nous avons aussi 5 élus du Parti Social Français » ajoute le jeune homme en guise de réponse.
« Peut-on encore parler du PSF ! » s’exclame le Général. « Un chef de parti politique qui refuse à plusieurs reprises de participer à la lutte pour la survie du pays ne devrait pas être considéré comme autre chose qu’un traître. Et son parti interdit ! »
Le jeune homme ne se démonte pas (tout en sachant que De Gaulle l’interpelle sur une situation dont il est déjà en partie informé) : « Il y a une dizaine de jours, le bras droit du colonel de La Roque, un certain Vallin, est arrivé à rejoindre Alger. J’ai pu le rencontrer, en excipant de la mission que vous m’aviez confié. Il m’a assuré du caractère résistant et absolument pas collaborateur de son parti, au moins de ses têtes dirigeantes. J’ai alors été voir un certain Polignac, député PSF qui avait embarqué sur le Massilia. Il m’a indiqué qu’à son avis, Vallin dit la vérité. Il semblerait que De la Roque ait décidé de rester à Paris non par conviction antirépublicaine, mais pour des raisons morales, considérant, je cite, « qu’on n’emmène pas la Patrie à la semelle de ses souliers ». Vallin m’a d’ailleurs affirmé que le PSF et son journal ont été interdits par le gouv… par l’autorité de fait parce que De la Roque a refusé un poste au sein de… l’équipe Laval. »
De Gaulle grimace. Il sait sans doute déjà que Reynaud a décidé que le PSF ne serait pas interdit mais « momentanément suspendu ».
« Il faut à présent citer trois autres groupes parlementaires, d’origine sénatoriale ceux-là, dont l’orientation politique est assez floue… » reprend le jeune homme.
« Encore plus floue que les autres, vous voulez dire ! » ricane le Général. « Ah, c’était bien la République des Partis ! »
« Il s’agit :
– des 68 élus de la Gauche Démocratique, plus ou moins proches des radicaux,
– des 24 élus de l’Union Républicaine, libérale et centriste,
– et des 22 élus de l’Union Démocratique et Républicaine, issus de la mouvance radicale indépendante.
Je conclurai en précisant qu’il y a six Non-inscrits traditionnels et surtout 28 parlementaires qui ont refusé de reconnaître une appartenance politique pour la durée de la guerre, se déclarant « patriotes » ou « Français » avant d’être hommes politiques. »
De Gaulle se redresse et, l’air agacé : « Savez-vous que c’est par eux que vous auriez dû commencer ! Enfin… Poursuivez. »
Son interlocuteur a presque terminé. Il insiste sur la diversité de la composition de ce Parlement. Le membre le plus âgé en est Alphonse Chautemps, oncle de Camille et parlementaire depuis 1902, sénateur de 80 ans ; le plus jeune est Jean Crouan, député de 34 ans. Politiquement, un Paul Antier, député Agriculteur Indépendant un temps sympathisant du PPF, côtoie un Marcel Capron, député ex-communiste opposé au Pacte.
« Bien, conclut De Gaulle après quelques question techniques. Merci de ce travail très complet. » Il se lève, l’entretien est terminé. Son interlocuteur, qui a sauté sur ses pieds, ose alors : « Merci, mon Général. J’aimerais vous demander une faveur ! » Puis très vite, avant d’être foudroyé : « Je voudrais retourner en France, pour y participer à l’organisation de la lutte clandestine. Je pense que ma double formation politique et militaire me permettrait de bien réussir. »
Cette fois, une lueur amusée filtre des paupières du Général : « Intéressant. Nous verrons cela. Parlez-en à Courcel, il vous rappellera. »
En sortant du bureau ministériel, Jacques Delmas, 25 ans, arbore un grand sourire. Il est persuadé d’avoir fait le premier pas d’une grande carrière politique… à la seule condition qu’une balle allemande n’y mette pas un terme prématuré. Cela le console de penser qu’avec sa vilaine blessure au bras gauche, il est perdu pour le rugby. Tant pis, il se consolera avec le tennis !
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Anaxagore



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MessagePosté le: Mer Mar 16, 2011 12:44    Sujet du message: Répondre en citant

Très bien, très intéressant ! Pour ma part, je préfère ce genre de texte de fond au bruit des canons (de toute façon quand on parle d'avions et de navires de guerre, je n'y comprends rien... moi et la technique Rolling Eyes )
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Atlantic Friend



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Messages: 29

MessagePosté le: Mer Juin 29, 2011 09:47    Sujet du message: Répondre en citant

Réflexion de l'escalier sans doute, vu que le débat est assez ancien mais un Charles de Gaulle président du Conseil me laisse assez perplexe. La France FTL n'a pas connu le naufrage de la classe politique qui a laissé le Grand Charles seul dépositaire de la légitimité française, loin de là. La République, fut-elle en danger, est-elle donc prête à jeter la constitution aux orties pour se donner à une sorte de tyran (dans le sens Athénien du terme) le temps de la crise? Voilà qui ne semble pas très Républicain.

De plus, je ne suis pas du tout certain que la constitution le permette. En 1940, et sauf modification de la constitution, un militaire n'a ni le droit de vote, ni le droit de se présenter à une fonction politique élective. Ca me semblerait assez étrange que l'on confie la plus haute fonction politique à quelqu'un qui n'est même pas électeur...

En outre, le gouvernment français voudrait-il se séparer de son plus énergique chef de guerre ?
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ladc51



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MessagePosté le: Mer Juin 29, 2011 11:20    Sujet du message: Répondre en citant

Atlantic Friend a écrit:

De plus, je ne suis pas du tout certain que la constitution le permette. En 1940, et sauf modification de la constitution, un militaire n'a ni le droit de vote, ni le droit de se présenter à une fonction politique élective. Ca me semblerait assez étrange que l'on confie la plus haute fonction politique à quelqu'un qui n'est même pas électeur...


Bonjour,

voila une information qui merite qu'on la regarde de près pour comprendre ce qui est possible, impossible, vraisemblable ou pas... en fonction du statut des militaires en France en 40 !

On notera néanmoins que Charles De Gaulle devient secrétaire d'état le 6 juin en OTL ; et que le maréchal (mais aussi général) Pétain est à la même époque vice-président du conseil... après avoir été ministre de la guerre au début des années 30 ! On peut aussi citer le général (d'aviation) Denain qui a été ministre de l'air dans les années 30.

Bref, on a donc de trés nombreux exemples historiques de militaires membres du gouvernement dans les années 30 et en 1940... ce qui n'a pas semblé incompatible avec leur statut ! Mais, certes, pas d'exemple de militaire président du conseil...
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Juin 29, 2011 11:26    Sujet du message: Répondre en citant

ladc51 a écrit:
Mais, certes, pas d'exemple de militaire président du conseil...


Hé si, hélas ! Pétain. Mais cette fonction n'est pas élective, stricto sensu, il n'y a donc pas d'obstacle.
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Atlantic Friend



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MessagePosté le: Mer Juin 29, 2011 11:35    Sujet du message: Répondre en citant

Je vais examiner la constitution de 1875. Qu il soit ministre, aucun souci. Mais President du cobseil, ca me chiffonne. Pas sur qu un non electeur puisse former le gouvernement de la Republique... Je me mets en quete!
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Tyler



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Messages: 825

MessagePosté le: Mer Juin 29, 2011 11:51    Sujet du message: Répondre en citant

Pétain a été le dernier Président du Conseil de la Troisième Republique (OTL ça va de soi Smile ).
Le maréchal de Mac Mahon président de la Republique.
Le général Ernest Courtot de Cissey (1810-1882) fut président du Conseil (1874-1875)!
Donc a priori, De Gaulle président du Conseil c'est possible.
Le sera t-il ? Razz
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Atlantic Friend



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Messages: 29

MessagePosté le: Mer Juin 29, 2011 12:03    Sujet du message: Répondre en citant

Le probleme, je crois, est que de Gaulle est un officier d active et non un officier a la retraite. Je vais creuser le sujet.
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