Fantasque Time Line Index du Forum Fantasque Time Line
1940 - La France continue la guerre
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Officiers français : recherche volontaires
Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Fantasque Time Line Index du Forum -> La France en exil
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 9041
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Dim Jan 07, 2024 16:04    Sujet du message: Officiers français : recherche volontaires Répondre en citant

J'ai trouvé ce doc très intéressant : De la belle époque au putsch d’Alger, évolution politico-militaire d’une génération d’officiers français

Thèse présentée et soutenue publiquement le 10 janvier 2018 par Vincent DUPONT

https://www.theses.fr/2018AMIE0050.pdf

À partir de la page 735, on trouve les notices individuelles de 180 généraux.

Je cherche un ou des volontaires pour voir ceux que nous avons oubliés ou pour lesquels nous avons commis potentiellement des erreurs dans leur parcours FTL.
L'idée est d'utiliser le moteur de recherche du site (ou directement dans les fichiers source .doc par mes soins) pour faire ce travail.

EDIT : je propose que chacun note ses observations (faire par tranche comme nous avons démarré me va très bien), on proposera les corrections ensuite.
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...


Dernière édition par loic le Dim Jan 07, 2024 20:39; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Finen



Inscrit le: 17 Oct 2006
Messages: 1952

MessagePosté le: Dim Jan 07, 2024 18:57    Sujet du message: Répondre en citant

ASTIER DE VILLATTE
Robert, Paul, Émile, Marc, Amédée
1895-1986 – Général de division (Infanterie coloniale) p.743

Semble apparaitre dans la FTL sous le nom de Lt-colonel
d’Astier de la Vigerie
Mars 1942 : 1 - Méditerranée (21-31)
Juin 1942 : 2 - Asie & Pacifique (1-30)
Juillet 1942 : 2 - Asie & Pacifique (1-31)
Août 1942 : 2 - Asie & Pacifique (21-31)
Septembre 1942 : 2 - Asie & Pacifique (21-30)
Octobre 1942 : 2 - Asie & Pacifique (16-31)
Novembre 1942 : 2 - Asie & Pacifique (16-30)
Décembre 1942 : 2 - Asie & Pacifique (16-31)
Annexe 1942 (C E4) : Le Corps de Bataille de l’Armée française en juillet 1942
Février 1943 : 2 - Asie & Pacifique (21-28)
Mars 1943 : 2 - Asie & Pacifique (21-31)
Avril 1943 : 2 - Asie & Pacifique (21-30)
Mai 1943 : 2 - Asie & Pacifique (21-31)
Juin 1943 : 2 - Asie & Pacifique (21-30)
Juillet 1943 : 2 - Asie & Pacifique (21-31)
Août 1943 : 2 - Asie & Pacifique (21-31)
Septembre 1943 : 2 - Asie & Pacifique (21-30)
Octobre 1943 : 2 - Asie & Pacifique (21-31)
Novembre 1943 : 2 - Asie & Pacifique (21-30)
Décembre 1943 : 2 - Asie & Pacifique (21-31)Janvier 1944 : 2 - Asie & Pacifique (21-31)
Février 1944 : 2 - Asie & Pacifique (21-29)
Avril 1944 : 2 - Asie & Pacifique (1-10)
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 9041
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Dim Jan 07, 2024 19:20    Sujet du message: Répondre en citant

Finen a écrit:
ASTIER DE VILLATTE
Robert, Paul, Émile, Marc, Amédée
1895-1986 – Général de division (Infanterie coloniale) p.743

Semble apparaitre dans la FTL sous le nom de Lt-colonel
d’Astier de la Vigerie

Ce n'est pas la même personne, Astier de la Vigerie c'est l'aviation. (ZOAN).
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Finen



Inscrit le: 17 Oct 2006
Messages: 1952

MessagePosté le: Dim Jan 07, 2024 19:29    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
Finen a écrit:
ASTIER DE VILLATTE
Robert, Paul, Émile, Marc, Amédée
1895-1986 – Général de division (Infanterie coloniale) p.743

Semble apparaitre dans la FTL sous le nom de Lt-colonel
d’Astier de la Vigerie

Ce n'est pas la même personne, Astier de la Vigerie c'est l'aviation. (ZOAN).


Oui, bien sur mais c'est un Lt colonel puis Colonel Astier de la Vigerie qui est cité dans la chrono alors que le Lt Colonel Robert Astier de Villatte se morfond à Alger à la fin de la première campagne de France.
D'où mon interrogation.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Finen



Inscrit le: 17 Oct 2006
Messages: 1952

MessagePosté le: Dim Jan 07, 2024 19:30    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai fini les A Wink
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
DMZ



Inscrit le: 03 Nov 2015
Messages: 2790
Localisation: France

MessagePosté le: Dim Jan 07, 2024 20:15    Sujet du message: S à Z Répondre en citant

N'apparaissent pas dans la chrono (S à Z) :

SABATTIER, Camille, Ange, Gabriel
1892-1966 – Général de division (Infanterie coloniale)

muté à l’état-major de la 2e armée en janvier 1940 puis à celui du 23e CA en février 1940 et y restera durant toute la campagne de 1940. L’armistice signé il est mis à la disposition de l’état-major de la 13e région militaire puis envoyé au camp de Fréjus en septembre 1940 en vue d’être embarqué pour l’Indochine. Il demande en octobre un congé d’armistice qui lui est refusé et il part en novembre 1940.
Nommé commandant des forces en opérations contre les Thaïlandais à Battambang en février 1941, soit l’équivalent de 14 bataillons et de 4 groupes d’artillerie. En mai 1941 il est nommé commandant du groupe de Cochinchine Sud-Annam à Saigon et se voit promu général de brigade en février 1942.
Nommé commandant de la division du Tonkin en juillet 1944, c’est à ce poste qu’il subit le coup de force japonais de mars 1945 et organise la résistance des troupes françaises d’Indochine avant de se replier en Chine. Promu général de division en avril 1945, il est nommé CSTI, délégué général du gouvernement de la République en Indochine et dépositaire de tous les pouvoirs de la République en Indochine en tant que chef de l’administration civile et commandant militaire.

Proposition : déménagé, envoyé en Indochine comme OTL.

SERRES, Maurice, Jean, Marie
1896-1991 – Général de division (Artillerie coloniale)
à vérifier plus précisément car "dents serrés" (sic août 1941, Orient), "poings serrés", "rangs serrés"...

Ayant pris le commandement de la 32e DI à la mi-juin 1940, il est fait prisonnier et envoyé en captivité à l’Oflag X C (Lübeck) le 18 juin 1940. Rapatrié sanitaire en octobre 1941, il est placé en congé d’armistice et rattaché au centre d’administration territorial 14 à Lyon. Réintégré dans l’armée de l’armistice, il est placé en mission hors cadres auprès de l’amiral-ministre François Darlan en décembre 1941. En juillet 1942 il est nommé chef d’état-major du général Juin, commandant en chef des forces en Afrique du Nord. Promu général de brigade en août 1942, il reçoit en septembre 1943 le commandement de la 4e DMM qu’il conduit au combat en Italie.
Promu général de division en juin 1944, il devient adjoint au général Juin devenu chef d’état-major général de la défense nationale en décembre 1944. À ce titre il est amené à signer au nom de la France (en tant qu’observateur) l’acte de capitulation des armées allemandes à Reims le 7 mai 1945.

Proposition : pas facile de savoir s'il va être rapatrié sanitaire dans le contexte FTL, le mémoire ne mentionne pas son état de santé ni le contexte de son rapatriement.

VALLUY, Jean, Etienne
1899-1970 – Général d’armée (Infanterie coloniale)

il est affecté en novembre à l’état-major du 21e CA comme chef du 3e bureau. Il y sera fait prisonnier en juin 1940. Promu lieutenant-colonel en mars 1941, il est rapatrié d’Allemagne en juillet 1941 pour servir dans les colonies. En novembre il est donc nommé sous-chef d’état-major du CSTAOF. Un an plus tard il prend le commandement du 7e RTA puis est promu colonel en décembre 1942. Chef d’état-major du groupe de camps coloniaux de l’AOF en mars 1943, il commande le 18e RTS en juin 1943. Appelé à Alger, il y devient directeur des troupes coloniales en août 1943. En juin 1944, il devient sous-chef d’état-major de l’armée B puis chef d’état-major de la 1ère armée en septembre 1944.

Proposition : reste en captivité.

VAUTRIN, Jean, Émile, Alexis
1897-1943 – Général de brigade (Infanterie)

3e bureau de l’état-major de la 1ère armée.
L’armistice signé, il rejoint l’état-major de la 17e région militaire en juillet 1940 puis le 1er bureau de l’EMA peu après. Promu lieutenant-colonel en décembre 1941, il commandera le district militaire de Grasse de 1941 à 1942. L’armée d’armistice dissoute, il quitte la métropole pour la Grande-Bretagne sans attendre son congé d’armistice en janvier 1943 et est incorporé dans les FFL. Promu colonel, il est affecté aux forces terrestres de Grande-Bretagne. Désigné comme chef d’état-major du général de Larminat, il est dirigé sur le Levant en février 1943 et rejoint la 1ère DFL en mars 1943. Il sera toutefois tué par accident d’avion, déclaré mort pour la France le 28 avril 1943 à Monastir (Tunisie) et promu général de brigade à titre posthume.

Proposition : déménagé, officier d'état major.

Pour mémoire, en captivité :

TARDU, Louis, Félicien, Marcel
1891-1981 – Général de brigade (Infanterie)

TASSIN, Charles, Marie, Jules
1892-1967 – Général de brigade (Infanterie)
_________________
« Vi offro fame, sete, marce forzate, battaglia e morte. » « Je vous offre la faim, la soif, la marche forcée, la bataille et la mort. » Giuseppe Garibaldi


Dernière édition par DMZ le Mar Jan 09, 2024 16:45; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 9041
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Dim Jan 07, 2024 20:17    Sujet du message: Re: S à Z Répondre en citant

DMZ a écrit:
à vérifier plus précisément car "dents serrés" (sic août 1941, Orient), "poings serrés", "rangs serrés"...

Tu peux cocher (ou pas) la case "Respect des accents/majuscules".
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 9041
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Dim Jan 07, 2024 20:22    Sujet du message: Répondre en citant

CALDAIROU, Camille, Hippolyte 1889-1959 – Général de brigade (Cavalerie)

On voit le nom de Camille Caldairou dans une liste de généraux donnée en janvier 44 et dans la chrono Balkans ensuite.

Camille Caldairou, alors colonel à la tête du 8e RCCh, a été fait prisonnier en 1940 et détenu à l'Oflag VI-A de Soest. Rapatrié en octobre 1940 pour raisons sanitaires, il devient un homme important dans l'armée de Vichy (il côtoie Pétain). Il sera d'ailleurs saqué (puis partiellement réhabilité) à la Libération.
FTL, il peut sans doute être libéré pour les mêmes raisons, sauf si nous estimons que l'Allemagne sera plus stricte sur les conditions de libération du fait que la France se bat encore. Pour autant, sera-t-il récupéré par Vichy ou déménagé vers l'AfN ? Quel sera son parcours ensuite ?

CALDAIROU, Jean, Charles, Louis 1892-1981 – Général de brigade (Infanterie)
Son frère cadet Jean est lieutenant-colonel, chef d’état-major du front Sud-Tunisien en mars 1940. Il retrouve ensuite l’état-major du 19e CA en juillet 1940 où il sera promu colonel en juin 1941. Placé à la tête du 6e RTA en juillet 1941 (campagne de Tunisie), il commande provisoirement la 8e DIA en formation en août 1943 avant de prendre la tête du CCI-2 de la 1ère DB en février 1944, puis de la 1ère demi-brigade des zouaves en mars. Débarquement de Provence, il reçoit ses étoiles de général de brigade des mains De LATTRE De TASSIGNY le 25/12/44 avant de commander le CC3 de la 1ère DB.
FTL, il a largement le temps de devenir général d'ici 1944, mais nous n'avons pas pour le moment de commandement pour lui. Donc pas évident qu'il ait été promo général de CA sans avoir commandé de DI ou équivalent auparavant.

On pourrait donc remplacer Camille par Jean partout où nous l'avons cité ou encore trouver quelqu'un d'autre. À valider avec Casus, mais je veux bien l'avis général.

Et notons aussi qu'un autre membre de cette nombreuse fratrie, Pierre-Gabriel, est mort pour la France le 19/10/1917 à Brusnick en Serbie. Il était alors sous-lieutenant au 19ème régiment d'artillerie. Demodan, de quoi inspirer quelques réflexions dans le récit des Balkans !
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...


Dernière édition par loic le Dim Jan 07, 2024 20:44; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
demolitiondan



Inscrit le: 19 Sep 2016
Messages: 9386
Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris

MessagePosté le: Dim Jan 07, 2024 20:25    Sujet du message: Répondre en citant

Pour info, c'est un nom qu'on m'a donné ! Cool
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
DMZ



Inscrit le: 03 Nov 2015
Messages: 2790
Localisation: France

MessagePosté le: Dim Jan 07, 2024 20:35    Sujet du message: Répondre en citant

Je confirme l'absence de :

SERRES, Maurice, Jean, Marie
1896-1991 – Général de division (Artillerie coloniale)
_________________
« Vi offro fame, sete, marce forzate, battaglia e morte. » « Je vous offre la faim, la soif, la marche forcée, la bataille et la mort. » Giuseppe Garibaldi
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 9041
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Dim Jan 07, 2024 20:43    Sujet du message: Répondre en citant

@Finen : donc ASTIER DE VILLATTE manquant

@DMZ : merci !

@demodan : oui, je sais Smile Je suis pénible de la même façon au boulot, mes collègues pourraient en témoigner. Dès que je vois un truc qui ne va pas, je tire la pelote et me crée (ou aux autres) des heures de travail pour rectifier.
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
DMZ



Inscrit le: 03 Nov 2015
Messages: 2790
Localisation: France

MessagePosté le: Dim Jan 07, 2024 21:38    Sujet du message: Répondre en citant

Une belle moisson en "P" et "R" :

PETIBON, Jean, Louis, Paul, Marie
1892-1973 – Général de brigade (Infanterie)
n'apparait qu'une fois le 11 juin 1940

fait prisonnier le 29 juin 1940. Rapatrié sanitaire en octobre 1940, il sera mis en congé d’armistice sur sa demande en décembre 1940. Réintégré dans les cadres de l’armée d’armistice, il est affecté au 151e RI en septembre 1942 avant d’être à nouveau placé en congé d’armistice en mars 1943 suite à la dissolution de l’armée. C’est dans cette position qu’il est promu général de brigade en février 1944 et admis sur sa demande dans le cadre de réserve en mars 1944.

Proposition : rapatrié sanitaire, ne prend aucune part dans l'histoire.

PFISTER, Georges, Jean, Eugène
1893-1964 – Général de division (Infanterie)

rejoindra l’état-major de l’armée en novembre 1938. C’est à ce poste qu’il servira durant toute la campagne de 1940 et sous l’armée d’armistice. Promu lieutenant-colonel en juin 1941, il est à partir d’avril 1942 sous-chef du 1er bureau de l’EMA et le restera jusqu’à la dissolution de l’armée. Démobilisé et envoyé en congé d’armistice, il est de ceux qui fondent l’organisation de la résistance de l’armée et devient chef de l’ORA pour la zone sud.
Promu colonel en mars 1943, il est placé en non disponibilité en novembre 1943 puis nommé délégué ORA pour la zone sud-ouest en juin 1944. Par ailleurs commandant des FFI de la zone sud-ouest et centre à compter de septembre 1944, il est nommé peu après commandant de la 19e région militaire à Poitiers.

Proposition : déménagé, gardera son poste à l'état-major.

POYDENOT, Marie, Antoine, Arthur, Olivier
1895-1990 – Général de corps d’armée (Artillerie)

cabinet du général Gamelin, chef d’état-major général. Il y sera promu lieutenant-colonel en janvier 1939 et restera à ses côtés jusqu’en juin 1940, étant rattaché durant la débâcle des armées françaises au cabinet du ministre de la défense nationale.
L’armistice signé il a la charge de rapporter la convention au gouvernement. En septembre 1940 il reçoit le commandement du 24e RA à Tarbes et se voit promu au grade de colonel en mars 1941. Passé au 63e RA de Fez en mai 1941 il commande la subdivision de Fez à partir de septembre 1942. En novembre il est nommé commandant du détachement de liaison franco-américain à Casablanca puis est nommé commandant de l’artillerie de la 2e DIM en juin 1943. Promu général de brigade en août 1943 il participe aux combats d’Italie avant de devenir inspecteur de l’artillerie en mai 1944.

Proposition : déménagé, même parcours qu'OTL.

PRATX, Jean, Pierre
1890-1978 – Général de brigade (Gendarmerie)

rejoint le 1er groupe de la 17e GRM en février 1940. En septembre 1940 il intègre le 2e groupe de la légion de GRM du sud, toujours à Montauban, puis en novembre la 6e légion de GRM à Toulouse. Promu lieutenant-colonel en mars 1941 il commande par intérim la 6e légion de GRM en janvier 1942.
Promu colonel (choix) en novembre 1942, il commande le 6e régiment de la garde et appartient au réseau de résistance « Maurice » même si, de l’avis du ministère de la guerre, il « n’a rien fait pour la Résistance et n’a pas pris une position nette contre l’ennemi à la libération ». Par ailleurs, selon son dossier, il prend « une part active dans le commandement des opérations contre le plateau des Glières, suggérant le concours de l’artillerie et de l’aviation allemande », mais se voit néanmoins « rappelé de Haute Savoie parce que s’abstenant pratiquement dans des circonstances souvent difficiles de menacer les patriotes. A échappé de justesse à l’internement ».
Relevé de son commandement par les chefs de la résistance de Toulouse, il est mis en disponibilité en novembre 1944

Proposition : gendarme, reste sur place, appartient au réseau « Maurice » mais reste plus circonspect du fait de la continuation de la lutte, ne laisse pas de marque dans l'histoire.

PUCCINELLI, Pierre, Raymond
1891-1991 – Général de division (Infanterie)

Blessé le 23 mai 1940 en Belgique, il est fait prisonnier et est envoyé à l’Oflag VI A en septembre 1940. Désigné pour être rapatrié comme grand blessé, il est envoyé en janvier 1941 à Offenbourg où il est le chef français du camp. S’opposant à la propagande italo-allemande, il est envoyé 9 mois en représailles par la commission italienne à l’Oflag V A. Rapatrié sanitaire en janvier 1942, il est soigné au Val-de-Grâce puis placé au commandement du centre de libération des prisonniers de guerre de la Seine en juin 1942. Il commence alors à établir des faux papiers aux évadés et en faire passer un grand nombre en zone sud. En septembre 1942 il est promu colonel et se voit nommé commissaire régional à la libération des prisonniers de guerre de Châlons-sur-Marne où il poursuit ses activités.
Passé dans la clandestinité suite à la dissolution de l’armée d’armistice, il rejoint Paris et l’organisation de résistance « les Ardents ». La Gestapo entreprenant des rafles parmi les officiers français en mai 1944, il y échappe. Il se cache alors dans Paris et fera partie de l’état-major des FFI de la région de Paris à la Libération. Nommé général de brigade en septembre 1944 il est désigné pour exercer les fonctions de commandant de la 6e région militaire à Châlons-sur-Marne, ce qu’il fera jusqu’octobre 1945.

Proposition : comme OTL mais passe vite dans la résistance en utilisant sa fonction officielle comme couverture.

PUIG, Edmond
1890-1964 – Général de division (Artillerie)

en août 1939 il est muté comme chef d’état-major des forces terrestres antiaériennes (FTA) de la 5e armée. Promu colonel en novembre 1939, c’est à ce poste qu’il servira durant la campagne de 1940. L’armistice signé, il est nommé en juillet 1940 au commandement de l’arrondissement militaire de Saint-Flour (Cantal) puis en septembre il devient commandant provisoire de la subdivision du Cantal à Aurillac.
Passé peu après en Afrique du nord, il y commande les FTA du secteur de défense aérienne de l’Afrique du Nord et rejoint l’état-major du commandant en chef des forces en Afrique du Nord en juillet 1942. Promu général de brigade en juin 1943, il commande les FTA du CEF à compter d’août 1943 puis celles d’Afrique du Nord en octobre 1943. En juillet 1944 c’est enfin les FTA de l’armée B (puis 1ère armée française) qui lui sont confiées et ce durant tous les combats de la Libération, jusqu’à l’occupation de l’Allemagne.

Proposition : déménagé, commandant des FTA en AFN.

RABY, Jean, Baptiste, Jacques
1889-1943 – Général de brigade (Gendarmerie)

Rappelé à Paris en juin 1934 pour devenir sous-directeur de la gendarmerie, il est fait lieutenant-colonel en mars 1939. Entré en contact avec le réseau de résistance « Saint-Jacques » en août 1940, il y est actif à partir d’octobre 1940. Promu colonel en décembre 1940, il est affecté au commandement de la 9e légion de gendarmerie à Tours en janvier 1941 et organise le réseau, participant à des transports d’armes et de courrier vers la zone sud.
Un de ses subordonnés étant arrêté en juin 1941, il n’est pas surprenant de voir dans son dossier qu’il rédige ses déclarations de non appartenance aux sociétés secrètes et de nationalité française en juillet et septembre 1941, montrant qu’il applique les circulaires. Il est toutefois arrêté par les autorités allemandes le 22 octobre 1941 avec son adjoint, transféré à Angers puis à l’hôtel Continental à Paris et enfin à la prison de Fresnes. Déporté en Allemagne, il est détenu à la prison de Derendorf à Düsseldorf. Condamné à mort le 24 août 1943 par le tribunal du peuple, il est transféré en septembre à la forteresse de Rheinbach et sera fusillé à Cologne le 9 octobre 1943 et l’avis officiel de décès ne parviendra au ministère qu’en mars 1946. Déclaré « Mort pour la France », il sera en juin 1947 classé 1ère catégorie par le jury d’honneur des déportés, et nommé général de brigade à titre posthume en novembre 1948.

Proposition : gendarme, reste sur place, parcours comme OTL.

REGNAULT, Jean, Charles, Louis
1893-1970 – Général de brigade (Infanterie)

chef d’état-major de la 59e DI en mai 1940.
L’armistice signé il est nommé en juillet 1940 commandant de l’arrondissement de Limoges puis, après un passage à l’état-major de la 12e division militaire, devient en novembre commandant du district militaire de Confolens. Nommé au commandement du 7e RTA il est promu colonel en juin 1942. En mai 1943 il devient chef du service des prisonniers de guerre de la division territoriale d’Oran puis chef de la section française des comités mixtes de réarmement à Alger en août 1943.

Proposition : FTL, la 59e DLI est encerclée et capturée donc Regnault fini en captivité.

RIME-BRUNEAU, Marcel
1893-1961 – Général de division (Infanterie - Chars de combat)

La mobilisation le place sous-chef d’état-major du groupement sud-tunisien puis il passe en métropole, affecté dans les fonctions de chef d’état-major de la 18e DI en avril 1940. Toutefois il n’y reste pas longtemps puisqu’il est appelé à devenir chef d’état-major de la 4e DCR à la fin du mois d’avril et sera ainsi au plus près des combats menés par Charles de Gaulle à Montcornet. Exténué, il est évacué et remis à la disposition du ministre pour un emploi à l’intérieur en mai 1940 et il organise ainsi la 15e région militaire durant la débâcle en rejoignant son état-major.
L’armistice signé il est mis à la disposition du général Noguès, commandant en chef du théâtre d’opération de l’Afrique du Nord en août 1940. Nommé provisoirement à la tête du 4e RZ en septembre 1940, il est relevé de son commandement car considéré comme « gaulliste », interdit de séjour et expulsé d’Afrique du Nord. Promu colonel rattaché au 43e RI, il demandera à être placé en congé d’armistice en décembre 1941 après avoir perdu sa femme en septembre. Maintenu en congé d’armistice il revient à Tunis et devient chef de l’embryon de résistance militaire. Il prépare ainsi un plan de débarquement pour les alliés en Afrique du Nord et guide les opérations de novembre 1942.
Placé à l’état-major de la MMF auprès des forces alliées en décembre 1942 et dresse les plans de la ligne Mareth qu’il a lui-même contribuée à élever jusque 1939, aidant ainsi la 8e armée britannique à la percer. Mis à la disposition du général Mast, résident général de Tunisie en juin 1943. Promu général de brigade en décembre 1942 puis général de division en novembre 1946, il est mis de côté par ses supérieurs qui lui attribuent un « caractère difficile ».

Proposition : un cas intéressant de par son caractère, son gaullisme et son engagement, on aurait dû le voir dans l'opération Scipion du fait de sa présence aux côtés de De Gaulle à Montcornet et de sa connaissance du sud tunisien.

ROLLOT, Jacques, Yves, François, Bernard
1895-1963 – Général de division (Artillerie)

La mobilisation le placera dans les fonctions de chef du 3e bureau de l’état-major du 18e CA où il servira durant toute la campagne de 1940.
L’armistice signé il est nommé en juillet 1940 chef d’état-major du département de Corrèze puis rejoint le Maroc comme chef d’état-major de la subdivision d’Oujda en novembre. Ayant demandé à être placé en congé d’armistice pour raisons familiales, il retourne en métropole et reçoit par la même occasion ses galons de lieutenant-colonel en septembre 1941. Ayant effectué une fausse déclaration, il est inculpé d’infraction à la loi du 13 août 1940 sur les sociétés secrètes (il est inscrit comme membre de la loge « Pro Solis » du Grand Orient de France) et est condamné en juillet 1942 à trois mille francs d’amende.
Il décide alors de rejoindre les forces françaises libres le 25 mars 1942 et créé une organisation de résistance avant de s’évader par l’Espagne en août 1943. Arrivé au Maroc il est affecté au BCRA et y sera promu colonel en décembre 1943. Maintenu au BCRA jusqu’en avril 1944, il est ensuite affecté à la MMF en Grande-Bretagne jusqu’en août 1944. De retour en métropole il y occupe les fonctions de commandant des subdivisions libérées n°2 et se voit chargé de l’organisation des régions libérées.
Nommé commandant militaire de l’Assemblée consultative (puis Assemblée Nationale Constituante) en novembre 1944, il est promu général de brigade en juillet 1945.

Proposition : déménagé, se retrouve dans l'état-major de Kœnig, comme OTL.

Pour mémoire, en captivité :

REBOUL (DE), Bertrand, Charles, Henri, René
1890-1968 – Général de brigade (Cavalerie)

Je n'ai pas cherché pour les deux suivants...

PARIS, Marcel, Etienne
1888-1962 – Général de brigade (Infanterie coloniale)
je ne l'ai pas trouvé sur les pages parlant de Madagascar

Ayant obtenu ses galons de colonel en juin 1938, il part pour Madagascar pour prendre le commandement du 1er RMM en juillet.
Bloqué sur l’île, il ne quitte son commandement qu’en octobre 1941 et rejoint le Maroc où le commandement de la subdivision de Marrakech lui est confié en juin 1942. Nommé adjoint au général commandant la division de Marrakech en juillet 1942 il obtient ses étoiles de général de brigade en mars 1943. Il se fait alors remarquer pour avoir réprimé une manifestation d’inspiration gaulliste le 28 mars 1943 à Marrakech avec un peloton spahis, en ayant reçu l’ordre. Son dossier contient il est vrai son serment de fidélité au chef de l’État et ses déclarations de non-appartenance aux sociétés secrètes et à la « race juive ». Nommé commandant de la subdivision de Batna en octobre 1943, il est placé en congé d’activité en juin 1944.

Proposition : reste à Madagascar où il se fait oublier.

PETIT, Ernest, Émile, Albert
1888-1971 – Général de corps d’armée (Infanterie)

Dirigé sur l’Amérique du Sud, il est nommé chef de la MMF au Paraguay en mars 1938. C’est à ce poste qu’il décide de rejoindre son ancien camarade de promotion à Saint-Cyr, Charles de Gaulle, en juin 1940. Nommé colonel en décembre 1940 il arrive en Grande-Bretagne en janvier 1941 et reçoit les étoiles de général de brigade par la même occasion et se voit nommé chef d’état-major du général de Gaulle. En mission au Moyen-Orient, il gagne ensuite Moscou en mars 1942 pour y diriger la MMF. Promu général de division en juin 1944, il retrouve la France en août 1945 pour y commander la 3e région militaire à Rouen.

Proposition : comme OTL sauf que promotion bien moins rapide mais il va falloir le trouver... s'il existe dans la chrono.


Je fais une pause...
_________________
« Vi offro fame, sete, marce forzate, battaglia e morte. » « Je vous offre la faim, la soif, la marche forcée, la bataille et la mort. » Giuseppe Garibaldi


Dernière édition par DMZ le Mar Jan 09, 2024 16:40; édité 3 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 9041
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Dim Jan 07, 2024 21:44    Sujet du message: Répondre en citant

@DMZ : vérifies-tu aussi ceux qui ont été libérés de captivité (voire qui se sont évadés) ?
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Heorl



Inscrit le: 19 Mar 2023
Messages: 389

MessagePosté le: Dim Jan 07, 2024 21:47    Sujet du message: Répondre en citant

Après avoir parcouru les "N" (beaucoup de lieutenant-colonels en juin 40, donc peu de candidats aux étoiles, hors ascension météoritique façon Hautecloque), j'ai trouvé celui-ci dans les "O" : FTL on tient peut-être un divisionnaire. Mentionné nulle part.

OGER, Joseph, Vital, Paul, Gervais
1889-1966 – Général de brigade (Infanterie)
Né le 26 mai 1889 à Vannes (Morbihan), il est admis à l’école spéciale militaire et effectue son année préparatoire au 71e RI à partir d’octobre 1908, et rejoint ensuite Saint-Cyr. Il en sort 64e sur 210 et promu sous-lieutenant au 35e RI en octobre 1910. En septembre 1912 il passe au 1er RT puis, promu lieutenant en octobre 1912, il rejoint en avril 1913 le 9e RT, au sein duquel il servira durant toute la guerre, obtenant ses galons de capitaine en juin 1915.
La guerre terminée il passe au 29e RTA en novembre 1920, puis au 66e RTM en novembre 1923. En mai 1926 il intègre l’état-major de la 128e DI puis celui du territoire d’Ouezzane en février 1927. Promu chef de bataillon en mars 1927, il commande ensuite différents cercles. En mai 1928 c’est ainsi le cercle d’Itzer qui l’attend, puis en mars 1930 celui de Rich, celui du Haut M’Soum en février 1931 et enfin celui de Midelt en mai 1933. Promu lieutenant-colonel en mars 1934, il rejoint le 14e RTA en juillet 1927, puis commande par intérim le 24e RTT à compter de février 1939. Promu colonel en septembre 1939 il commande par intérim l’infanterie de la 5e DINA dans les combats de mai 1940 mais est fait prisonnier en juin 1940. Envoyé en captivité à l’Oflag X B (Nienburg/Weser), il y est nommé général de brigade en janvier 1944. Il préside durant sa captivité le cercle national d’études visant à occuper les officiers avec des conférences et des causeries littéraires, historiques, scientifiques.
Blessé à la tête durant sa captivité au cours du bombardement du camp en février 1945, il est libéré par les forces alliées et rentre en France en avril 1945. Après une permission, il est maintenu en situation d’activité en attendant la décision de la commission d’épuration et de réintégration des personnels militaires. Il est finalement maintenu dans le grade de général de brigade en septembre 1945 mais sera admis en novembre 1945, sur sa demande, dans le cadre de réserve. Il décédera le 21 septembre 1966 à Trébeurden (Côtes-du-Nord).
_________________
"Un sub' qui s'ennuie, c'est un sub' qui fait des conneries"
Les douze maximes de l'adjudant-chef

"There's nothing more dangerous than a second lieutnant with a map"
US Army adage


Dernière édition par Heorl le Dim Jan 07, 2024 21:49; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
DMZ



Inscrit le: 03 Nov 2015
Messages: 2790
Localisation: France

MessagePosté le: Dim Jan 07, 2024 21:47    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
@DMZ : vérifies-tu aussi ceux qui ont été libérés de captivité (voire qui se sont évadés) ?

Oui, je ne note en captivité que ceux qui y restent toute la guerre.
_________________
« Vi offro fame, sete, marce forzate, battaglia e morte. » « Je vous offre la faim, la soif, la marche forcée, la bataille et la mort. » Giuseppe Garibaldi
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Fantasque Time Line Index du Forum -> La France en exil Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivante
Page 1 sur 6

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com