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DMZ



Inscrit le: 03 Nov 2015
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MessagePosté le: Mar Jan 09, 2024 23:24    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, c'est complètement HS mais, en cherchant tous ces gradés, je suis tombé sur ce passage qui m'a fait tiquer lors du voyage de Lagadec sur le MB.160 vers Alger-Oran avec Guillaumet et Marianne Sullivan :
Citation:
Lagadec : « Nous embarquons vers 21h45. Auparavant, je suis allé à la météo prendre les dernières infos. TVB, RAS, rien de changé, et on devrait avoir un quart de lune bien suffisant pour y voir clair vers le bas pour les pilotes, j’espère ne pas être gêné quand je ferais le point au sextant.

Alors et d'une, où a-t-il trouvé un sextant ? Pas dans les équipements du bord, un sextant, c'est personnel, et je doute qu'il ait emmené le sien dans ses pérégrinations.
Et de deux, avec quelles tables ? Idem.
Et de trois, comment compte-t-il faire une visée d'un astre et de l'horizon, sans astro-dome, à partir d'un hublot ? Bonjour l'erreur de visée avec la diffraction si tant est qu'il puisse avoir ensemble les deux éléments nécessaires à son point.
Et de quatre, quel horizon, d'ailleurs, puisque le décollage est à 22 heures ? Alors oui, on peut faire le point avec l'horizon éclairé par la lune mais c'est coton, sans lune c'est juste impossible passé le crépuscule.
Et de cinq, l'altimètre est-il étalonné ? Parce que s'il ne connait pas précisément son altitude...
Et de six, pour quoi faire ? Toulouse - Alger c'est direction la mer au 120 puis contourner le cap Creus, ensuite plein sud (au 170) jusqu'à reconnaître les Baléares qu'on laissera à droite (l'idéal étant de passer entre Majorque et Minorque) et ensuite tout droit jusqu'au matin (comme dirait Peter), plein sud (cap 185) jusqu'à Alger en se tirant sur le radiophare si besoin.
En plus, ils cherchent la côte algérienne pour ensuite filer sur Oran, ils peuvent atterrir (au sens marin du terme) n'importe où.
Huit cent cinquante kilomètres, deux heures et demie de vol dont moins de deux au dessus de la Grande bleue... Pas besoin de sextant. Yvon Lagadec est un marin et un aviateur, il sait tout cela.
_________________
« Vi offro fame, sete, marce forzate, battaglia e morte. » « Je vous offre la faim, la soif, la marche forcée, la bataille et la mort. » Giuseppe Garibaldi
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DMZ



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MessagePosté le: Mer Jan 10, 2024 08:14    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, plus sérieusement, quelles lettres sont déjà faites ou en cours que je ne fasse pas de doublon ?
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le poireau



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MessagePosté le: Mer Jan 10, 2024 09:46    Sujet du message: Répondre en citant

Heorl a écrit:
Archibald a écrit:
Vu que baka en japonais veut dire connard, j'aurais bien quelques noms en tête... Rolling Eyes Arrow Arrow Arrow Arrow


D'accord, je propose donc des noms qui vont te plaire j'imagine :
11e BACA : Georges
12e BACA : Gamelin
13e BACA : Weygand

J'ai bon ? Laughing


Je ne confierai même pas une unique pièce de 75 à ces gars-là, alors pour ce qui est d'une BACA entière !
C'est que l'artillerie c'est technique, c'est pointu... avec des officiers d'artillerie on fait quant même des Napoléon !
D'ailleurs BACA, tout est dans le nom : on recherche avant tout des généraux de brigade.

Plus sérieusement, un profil qui serait intéressant à trouver (car on en parle très peu) ce serait celui de "penseurs" : de stratèges et d'organisateurs.
Des officiers qui auront contribué à la refondation de l'armée et au renouvellement de ses doctrines, qui auront conçu et planifié les opérations, ceux qui chuchotent aux oreilles de DG, du ministre, des chefs d'état-major ou de Ike au SHAFE.
Ce serait je pense l'occasion de mettre en avant un élément important de la FTL : celui de la contribution "intellectuelle" des Français à la cause alliée ; l'influence des stratégies, doctrines et modèles français (notamment sur l'US Army) dans la manière dont est conçue et conduite la guerre.
C'est aussi un point important sur la perception de la France dans l'après-guerre : oui les USA avaient les gros bataillons, oui les Anglais en ont fait plus, mais ce sont les idées françaises qui ont mené à la victoire !
_________________
“Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit : à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit” (Napoléon)
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Finen



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Messages: 2060

MessagePosté le: Mer Jan 10, 2024 10:18    Sujet du message: Répondre en citant

Pour une BACA, c'est la chasse gardée des polytechniciens. Le profil devrait coller à la demande.
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Etienne



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Localisation: Faches Thumesnil (59)

MessagePosté le: Mer Jan 10, 2024 11:39    Sujet du message: Répondre en citant

Alors...
DMZ a écrit:
Bon, c'est complètement HS mais, en cherchant tous ces gradés, je suis tombé sur ce passage qui m'a fait tiquer lors du voyage de Lagadec sur le MB.160 vers Alger-Oran avec Guillaumet et Marianne Sullivan :
Citation:
Lagadec : « Nous embarquons vers 21h45. Auparavant, je suis allé à la météo prendre les dernières infos. TVB, RAS, rien de changé, et on devrait avoir un quart de lune bien suffisant pour y voir clair vers le bas pour les pilotes, j’espère ne pas être gêné quand je ferais le point au sextant.

Alors et d'une, où a-t-il trouvé un sextant ? Pas dans les équipements du bord, un sextant, c'est personnel, et je doute qu'il ait emmené le sien dans ses pérégrinations.

Bin si, dans les équipements du bord. Un navigateur pointilleux préfèrera en avoir un personnel, mais il y en a un, dans une armoire spécifique

DMZ a écrit:
Et de deux, avec quelles tables ? Idem.

Idem, dans la même armoire.
DMZ a écrit:

Et de trois, comment compte-t-il faire une visée d'un astre et de l'horizon, sans astro-dome, à partir d'un hublot ? Bonjour l'erreur de visée avec la diffraction si tant est qu'il puisse avoir ensemble les deux éléments nécessaires à son point.

Tous les avions de ligne de l'époque sont dotés d'un astrodôme
DMZ a écrit:

Et de quatre, quel horizon, d'ailleurs, puisque le décollage est à 22 heures ? Alors oui, on peut faire le point avec l'horizon éclairé par la lune mais c'est coton, sans lune c'est juste impossible passé le crépuscule.

Un quart de lune, c'est écrit.
DMZ a écrit:

Et de cinq, l'altimètre est-il étalonné ? Parce que s'il ne connait pas précisément son altitude...

Un pilote étalonne toujours son altimètre avant de décoller, c'est même dans la check-list
DMZ a écrit:

Et de six, pour quoi faire ? Toulouse - Alger c'est direction la mer au 120 puis contourner le cap Creus, ensuite plein sud (au 170) jusqu'à reconnaître les Baléares qu'on laissera à droite (l'idéal étant de passer entre Majorque et Minorque) et ensuite tout droit jusqu'au matin (comme dirait Peter), plein sud (cap 185) jusqu'à Alger en se tirant sur le radiophare si besoin.
En plus, ils cherchent la côte algérienne pour ensuite filer sur Oran, ils peuvent atterrir (au sens marin du terme) n'importe où.
Huit cent cinquante kilomètres, deux heures et demie de vol dont moins de deux au dessus de la Grande bleue... Pas besoin de sextant. Yvon Lagadec est un marin et un aviateur, il sait tout cela.

Par sécurité. 850km au-dessus de la Méditerranée, les conditions météo peuvent changer, surtout les vents. Et justement, en bon marin et aviateur, Lagadec sait tout cela. Wink
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Archibald



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MessagePosté le: Mer Jan 10, 2024 11:42    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Plus sérieusement, un profil qui serait intéressant à trouver (car on en parle très peu) ce serait celui de "penseurs" : de stratèges et d'organisateurs.
Des officiers qui auront contribué à la refondation de l'armée et au renouvellement de ses doctrines, qui auront conçu et planifié les opérations, ceux qui chuchotent aux oreilles de DG, du ministre, des chefs d'état-major ou de Ike au SHAFE.
Ce serait je pense l'occasion de mettre en avant un élément important de la FTL : celui de la contribution "intellectuelle" des Français à la cause alliée ; l'influence des stratégies, doctrines et modèles français (notamment sur l'US Army) dans la manière dont est conçue et conduite la guerre.
C'est aussi un point important sur la perception de la France dans l'après-guerre : oui les USA avaient les gros bataillons, oui les Anglais en ont fait plus, mais ce sont les idées françaises qui ont mené à la victoire !


Poirier ? Beaufre ? Gallois ?
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MessagePosté le: Mer Jan 10, 2024 11:45    Sujet du message: Répondre en citant

DMZ a écrit:
Bon, c'est complètement HS

Ce sera déplacé dans un nouveau sujet (si encore utile).
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MessagePosté le: Mer Jan 10, 2024 12:01    Sujet du message: Répondre en citant

Par ailleurs, ce serait bien de bâtir une liste selon les critères que j'ai indiqués avant de partir dans tous les sens.
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DMZ



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MessagePosté le: Jeu Jan 11, 2024 14:31    Sujet du message: "G" comme Golfe Répondre en citant

GANEVAL, Jean, Joseph, Xavier, Émile
1894-1981 – Général de corps d’armée (Infanterie)

Nommé instructeur au centre d’instruction des chefs de bataillon du camp de Mourmelon en novembre 1939 il est finalement nommé chef de la MMF en Finlande en décembre 1939 alors que le pays est attaqué par l’URSS. Promu lieutenant-colonel en juin 1940 il ne rentre en France qu’en août 1940, non sans un sentiment profondément anticommuniste.
Affecté au 23e RI en septembre il est maintenu dans l’encadrement de son régiment et dans l’armée d’armistice jusqu’à la dissolution de celle-ci. Placé en congé d’armistice en mars 1943 il devient actif dans la résistance. Membre des groupes Combat puis Mithridate depuis 1941 il est arrêté une première fois en septembre 1943 par la police française et libéré au bout de quelques jours avec interdiction s’éloigner de plus de 10 km de son domicile. Risquant de ne plus rendre de grands services, il décide de rejoindre Londres et Alger. Arrêté sur dénonciation à Lyon le 18 octobre 1943 il est emprisonné au fort de Montluc puis est déporté au camp de concentration de Buchenwald en octobre 1943.

Proposition : rentre en GB puis à Alger en août, dans la MMF aux USA ou liaison avec la GB.

GARNIER, Henri
1888-1959 – Général de brigade (Infanterie coloniale)

Renvoyé en Indochine il devient chef d’état-major de la division de Cochinchine-Cambodge en juillet 1933. Affecté au ministère des colonies en mai 1936 il est promu colonel en janvier 1938 et devient commandant militaire du Tchad en février 1938.
En juin 1940 il devient commandant de l’infanterie divisionnaire n°47 et une fois l’armistice signé il est nommé adjoint au commandant des camps du Sud-Ouest à Rivesaltes en juillet 1940. Placé au commandement de l’infanterie divisionnaire n°4 en août 1940 il est ensuite affecté au Niger en novembre 1940 et promu général de brigade en décembre 1942. Nommé commandant du groupement des forces terrestres du secteur de défense du littoral de Dakar en mars 1943 puis commandant de la 1ère brigade de la division de Sénégal-Mauritanie il est placé en congé d’activité en octobre 1943.

On trouve dans la chrono :
GARNIER, Paul (1888) : commandant les troupes de Bizerte.
Janvier 1944 : 9 - Avenir (appendice) : 1
or il n'y a aucun Garnier Paul dans la liste des officiers généraux :
https://francearchives.gouv.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf

Proposition : si ce n'est pas le même, parcours comme OTL.

GAUDUCHON, Louis, Jules, François
1895-1976 – Général de division (Gendarmerie)

Chef d’escadron à la 4e légion de GRM de Strasbourg en mars 1937 il intègre ensuite la garde républicaine de Paris en avril 1939.
Promu lieutenant-colonel en septembre 1942 il passe en octobre à la 10e légion de gendarmerie où il occupe les fonctions d’adjoint au commandant de la légion. En parallèle il maintient le contact avec les FFI du Morbihan à partir d’octobre 1942 et les renseigne sur des opérations de police ce qui lui vaudra la qualité d’agent occasionnel des forces françaises combattantes. Affecté provisoirement à la 11e légion de gendarmerie en septembre 1944 il se voit envoyé en avril 1945 au détachement d’armée de l’Atlantique et en commande la prévôté.

Proposition : gendarme, comme OTL.

GENTIL, Louis
1896-1945 – Général de brigade (Artillerie)

Dirigé vers le 2e bureau de la section technique de la direction de l’artillerie en juin 1936 il est placé au commandement du 68e RA au moment de la mobilisation de 1939. Promu lieutenant-colonel en novembre il est dirigé sur Paris en mai 1940 et se voit nommé chef du 2e bureau de la direction de l’artillerie en mai 1940. L’armistice signé il est chargé de la réorganisation de la sous-direction du service de l’artillerie avant d’être placé en congé d’armistice en novembre 1940.
Passé à la direction de l’artillerie en juin 1941 il reste dans l’armée avec le titre précaire d’ingénieur en chef de 2e classe du service du matériel et signe même son serment de prestation de fidélité au maréchal Pétain en octobre 1941. Promu colonel en mars 1942 il est affecté à l’EPSM de Clermont-Ferrand en octobre 1942 et définitivement placé en congé d’armistice à compter du mois d’août 1943. Retiré à Riom (Puy-de-Dôme) il rejoint la résistance dès le mois de juillet 1943 en qualité d’adjoint principal du chef du réseau Gallia de la France combattante.

Proposition : déménagé, parcours sans événement notable à la direction de l'artillerie.

GILSON, Paul, Camille, Lucien
1891-1977 – Général de division (Génie)

La mobilisation de 1939 le place au commandement des transmissions de la 4e armée où il sera promu colonel en novembre 1939. L’armistice signé il est nommé commandant des transmissions de la 13e région militaire puis en novembre 1940 commandant des transmissions du 2e groupe de divisions militaires. En janvier 1942 il passe à la direction du matériel du secrétariat d’État à la guerre où il reçoit les étoiles de général de brigade en août 1942. L’armée d’armistice dissoute il est placé en congé d’armistice en mars 1943 mais se voit finalement admis dans le service des matériels avec le grade d’ingénieur général de 2e classe en mai 1943. Il développe en parallèle ses activités au sein de l’ORA, organisant entre autres les transmissions entre la France et les Alliés et les parachutages.

Proposition : déménagé, continue dans les transmissions à la direction du matériel.

GONZALEZ DE LINARES, François, Jean, Antonin
1897-1955 – Général de Corps d’Armée (Infanterie)

La mobilisation le place au 3e bureau de la 9e armée puis en octobre 1939 au commandement du 15e BCA. En mai 1940 il rejoint le 3e bureau de l’état-major du groupe d’armées n°2 où il combattra durant toute la campagne de 1940. Mis à la disposition du commandant de la 14e région militaire en juillet 1940 il rejoint l’état-major de la 14e division militaire en novembre 1940. Nommé chef du 2e bureau puis de la 2e section chargée des questions clandestines et de la surveillance commissions d’armistice, il met sur pied un organisme clandestin d’évasion de prisonniers de guerre dont profite le général Giraud.
Promu lieutenant-colonel en septembre 1942 il s’évade de France le 24 novembre 1942 et part pour l’Afrique du Nord à ses côtés. Nommé chef du cabinet militaire à l’état-major du CEF en janvier 1943 il rejoint ensuite la MMF à Londres en juillet 1943. Nommé commandant du 3e RTA en septembre 1943 il le conduit dans les combats en Italie où il sera promu colonel en mars 1944. Devenu sous-chef d’état-major de l’armée « B » devenue 1ère armée française en septembre 1944, il obtient les étoiles de général de brigade en novembre 1944 puis en devient le chef d’état-major en février 1945.
Nommé en avril 1945 au commandement de la 2e DIM, il devient en août 1945 président de la commission de révision des règlements d’infanterie.

Proposition : déménagé, aura un parcours similaire mais côté Alger.

GRANCEY (DE), Jacques, Pierre, Louis
1894-1973 – Général de brigade (Infanterie)

Promu lieutenant-colonel en juin 1938 il rejoint l’état-major de la 4e DI à Amiens au moment de la mobilisation de 1939. En décembre 1939 c’est l’état-major de l’armée des Alpes qui l’attend dont il devient le sous-chef. Après l’armistice de juin 1940 il reste dans l’armée d’armistice où il est promu colonel en mars 1941. Nommé commandant du 26e RI en juillet 1941 la dissolution de l’armée le place en congé d’armistice en mars 1943 et il en profite pour entrer en résistance, organisant le camouflage d’armes et la mobilisation clandestine.
Il maintient ensuite le contact avec les cadres de son régiment et les oriente vers la résistance, hébergeant lui-même des émissaires venus de Londres. Il participe ainsi à la création des maquis du Limousin et du Périgord au sein de l’ORA. De janvier à avril 1943 il tente de rejoindre l’Angleterre en liaison avec l’Organisation Civile et Militaire (OCM), sans succès. Arrêté le 3 mars 1944 par le chef de la Gestapo d’Alençon il est interné au camp de Royallieu puis ensuite déporté à Neuengamme où il sera libéré par la croix rouge suédoise le 2 mai 1945.

Proposition : déménagé, n'a pas un parcours notable.

GROSS, Jean, Charles, Marie, Joseph
1889-1960 – Général de division (Infanterie

rejoint l’Afrique du Nord en août 1939. Affecté comme sous-chef d’état-major du théâtre
d’opération de l’Afrique du Nord il y restera durant toute la campagne de 1940. En août 1940 il rejoint la délégation des services de l’armistice en Afrique du Nord et en devient le chef en avril 1941.
Promu colonel en mars 1941 il passe en janvier 1942 au 1er RZ puis commande par intérim la subdivision d’Alger à partir d’août 1943, recevant par la même occasion les étoiles de général de brigade. Nommé peu après commandant de la subdivision de Mostaganem il commandera ensuite en mars 1944 la base de Naples. Mis à la disposition du CSTL en février 1945 il y commande un mois plus tard la région territoriale du Liban, les troupes du Liban et la division côtière.

Proposition : parcours similaire.

GRUSS, Adrien, Pierre, Raymond
1893-1970 – Général de division (Cavalerie)

La mobilisation de 1939 le place à la tête du 6e GRDI puis au 2e bureau du GQG en janvier 1940.
L’armistice signé il rejoint le 2e bureau de l’EMA où il est promu lieutenant-colonel en décembre 1941. Affecté en janvier 1941 au commandement de l’école de cavalerie d’Alger il est promu colonel en juin 1942. Il commande alors à partir de juin 1943 le 1er RSA puis est appelé au 2e bureau de l’état-major général « Guerre » en juillet 1943. Il réussit néanmoins à participer aux combats de la Libération comme commandant du CC1 de la 1ère DB à partir d’octobre 1944.
En mars 1945 il obtient les étoiles de général de brigade et se voit nommé en juillet 1945 attaché militaire de France en Suisse.

Proposition : déménagé, n'a pas un parcours notable.

GUILLAUT, Joseph, Ulysse, Justin
1895-1944 – Général de brigade (Infanterie)

Promu lieutenant-colonel en décembre 1938 il reste auprès du général Gamelin au moment de la mobilisation et restera à ses côtés jusqu'en juin 1940. L'armistice signé il devient en septembre 1940 chef adjoint du général Weygand alors ministre de la Défense nationale et rejoint son cabinet militaire avec la responsabilité de la section du personnel des officiers généraux. Promu colonel en juin 1941 il prend la tête du 8e RI en décembre 1941. L'armée d'armistice dissoute après l'invasion de la zone sud il est placé en congé d'armistice en mars 1943 puis en non disponibilité à partir de novembre 1943.
En parallèle il décide d'organiser une formation de résistance avec les éléments de son régiment dissous et participe à la création d'un maquis au sud du mont Aigoual (Gard) en mai 1943. Il prend alors le commandement de toute la région R-3 par fusion de groupements organisés dans le Tarn et l'Aveyron également. En avril 1944 il doit quitter son domicile de Montpellier après une tentative d'arrestation mais est finalement arrêté à Toulouse par les Allemands le 11 mai 1944 alors qu'il organise une réunion de chefs de la résistance.
Incarcéré à la prison militaire allemande de Saint-Michel, il est interrogé et torturé du 23 au 25 mai. Le 27 juin 1944 il est amené sans explications avec quinze autres détenus, et assassiné par des SS dans la forêt de Castelmaurou, après avoir été contraint de creuser sa tombe. Les FFI retrouveront son corps en septembre 1944 et il sera inhumé à Toulouse. Déclaré "mort pour la France" il sera promu général de brigade à titre posthume en juin 1946.

Proposition : déménagé, participe au "Waterloo des étoiles", accède à des responsabilités.

Pour mémoire, en captivité :

GOURNAY (DE), Joseph, Marie, Louis
1894-1968 – Général de division (Artillerie)


Terminé pour les "G"
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DMZ



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MessagePosté le: Ven Jan 12, 2024 10:34    Sujet du message: Résistance et maquis Répondre en citant

Le grand nombre d'officiers de l'armée d'armistice ayant participé à la Résistance OTL me fait songer que FTL il sera beaucoup plus difficile de créer, d'organiser et de gérer des maquis puisque la majeure partie de ces officiers aura été déménagée.

Il devrait y avoir beaucoup moins de grand maquis et plus nombreux seront ceux qui se feront détruire du fait de la moindre compétence de leurs cadres (quand ils en auront...)

Les réseaux de renseignements devraient, eux-aussi, être plus anémiques.

Plus de maquis communistes car ce sont les seuls à avoir encore des cadres et une organisation en France en 1941 ?
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Hendryk



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MessagePosté le: Ven Jan 12, 2024 10:41    Sujet du message: Re: Résistance et maquis Répondre en citant

DMZ a écrit:
Le grand nombre d'officiers de l'armée d'armistice ayant participé à la Résistance OTL me fait songer que FTL il sera beaucoup plus difficile de créer, d'organiser et de gérer des maquis puisque la majeure partie de ces officiers aura été déménagée.

Oui mais, d'un autre côté, la France combattante a un plus grand vivier d'officiers à envoyer en Métropole pour encadrer les mouvements de résistance, et plus de moyens à leur consacrer. Sans oublier que, au cours de la retraite vers le sud en 1940, diverses caches d'armes ont été constituées dans la perspective de la poursuite du combat.

Il y a aussi la dimension légaliste soulignée dans le premier tome: puisque la France combattante reste le gouvernement légal, elle peut compter sur le soutien plus ou moins dissimulé de nombreux cadres de la fonction publique restés sur place. On peut estimer qu'un certain nombre d'entre eux va finir par prendre le maquis.
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MessagePosté le: Ven Jan 12, 2024 11:33    Sujet du message: Répondre en citant

Il n'est pas dit que tous les officiers veuillent déménager, pour des raisons d'âge, de charge de famille, de doutes quant à l'aventure" africaine" (personnelle et du pays), d'inclinaison pour un remplacement du régime qui a conduit à la défaite (disent certains), etc.
L'armée pourra se saisir de certains cas pour leur proposer de rester en métropole (sans imaginer que dès juillet/août 1940, ce processus sera parfaitement rôdé).
Certains louperont le coche pour diverses raisons (blessés, injoignables...).

Merci encore DMZ pour ce travail.
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MessagePosté le: Ven Jan 12, 2024 12:13    Sujet du message: Répondre en citant

Archibald a écrit:
Citation:
Plus sérieusement, un profil qui serait intéressant à trouver (car on en parle très peu) ce serait celui de "penseurs" : de stratèges et d'organisateurs.
Des officiers qui auront contribué à la refondation de l'armée et au renouvellement de ses doctrines, qui auront conçu et planifié les opérations, ceux qui chuchotent aux oreilles de DG, du ministre, des chefs d'état-major ou de Ike au SHAFE.
Ce serait je pense l'occasion de mettre en avant un élément important de la FTL : celui de la contribution "intellectuelle" des Français à la cause alliée ; l'influence des stratégies, doctrines et modèles français (notamment sur l'US Army) dans la manière dont est conçue et conduite la guerre.
C'est aussi un point important sur la perception de la France dans l'après-guerre : oui les USA avaient les gros bataillons, oui les Anglais en ont fait plus, mais ce sont les idées françaises qui ont mené à la victoire !



Poirier ? Beaufre ? Gallois ?


L'officier qui murmurait à l'oreille des cerveaux quoi...
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MessagePosté le: Ven Jan 12, 2024 13:21    Sujet du message: Re: Résistance et maquis Répondre en citant

Hendryk a écrit:
Oui mais, d'un autre côté, la France combattante a un plus grand vivier d'officiers à envoyer en Métropole pour encadrer les mouvements de résistance, et plus de moyens à leur consacrer. Sans oublier que, au cours de la retraite vers le sud en 1940, diverses caches d'armes ont été constituées dans la perspective de la poursuite du combat.
Il y a une grande différence entre un officier isolé déposé en France métropolitaine (même s'il y en a plusieurs) et l'ensemble de ceux des officiers de l'armée d'armistice qui, même indépendamment les uns des autres, montent des réseaux, cachent des armes et préparent des maquis sous leur couverture de fonction légale. Le nombre ne sera pas le même et leur influence non plus, sans compter la durée et la continuité de l'action.

Quand aux armes cachées durant la fin de la campagne de France, il est à craindre qu'elles soient en bien moins grand nombre et activement recherchée par les Allemands qui doivent bien se douter qu'il peut y avoir quelques risques à ne pas soigneusement nettoyer.
Hendryk a écrit:
Il y a aussi la dimension légaliste soulignée dans le premier tome: puisque la France combattante reste le gouvernement légal, elle peut compter sur le soutien plus ou moins dissimulé de nombreux cadres de la fonction publique restés sur place. On peut estimer qu'un certain nombre d'entre eux va finir par prendre le maquis.
Oui mais les cadres de la fonction publique ou des grandes entreprises qui peuvent et veulent faire ce job ne sont pas forcement au fait des pratiques militaires et l'organisation va s'en ressentir, ne serait-ce qu'au niveau de la discipline qui n'était déjà pas facile à obtenir dans les maquis "militaires" ou dans les consignes de sécurité des réseaux. D'autre part, même s'ils sont patriotes et voudront faire leur possible, ils vont être plus livrés à eux-même dans un premier temps (pas facile d'identifier à qui on peut se fier...)
Loic a écrit:
Il n'est pas dit que tous les officiers veuillent déménager, pour des raisons d'âge, de charge de famille, de doutes quant à l'aventure" africaine" (personnelle et du pays), d'inclinaison pour un remplacement du régime qui a conduit à la défaite (disent certains), etc.
Heu, je n'ai pas l'impression qu'on leur demande leur avis, ils sont d'active ou mobilisés, ils obéissent aux ordres.
Loic a écrit:
L'armée pourra se saisir de certains cas pour leur proposer de rester en métropole (sans imaginer que dès juillet/août 1940, ce processus sera parfaitement rôdé).
Certains louperont le coche pour diverses raisons (blessés, injoignables...).
Tout à fait mais il manquera de temps pour organiser tout ça, c'est bien décrit dans le tome 1.

Au passage :
loic a écrit:
@demodan : oui, je sais Smile Je suis pénible de la même façon au boulot, mes collègues pourraient en témoigner. Dès que je vois un truc qui ne va pas, je tire la pelote et me crée (ou aux autres) des heures de travail pour rectifier.
Ça me rappelle vaguement quelqu'un mais qui ? Very Happy


Est-ce que quelqu'un a commencé d'autres lettres que je ne fasse pas le travail en double ? J'ai noté que les "A", "N" et "O" ont été revus, correct ?
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MessagePosté le: Ven Jan 12, 2024 13:53    Sujet du message: "H" comme Hotel Répondre en citant

HANOTEAU, Pierre, Louis, Charles, Constant
1888-1974 – Général de division (Génie)

La mobilisation de 1939 l'envoie aux armées comme directeur des subsistances et aide-major général des armées, poste qu'il occupera dans la campagne de 1940. L'armistice signé il devient à nouveau sous-chef d’état-major de l’armée en charge du renseignement (2e bureau, SR et SCR). Adjoint au commandant des troupes du général commandant la 7e division militaire en mars 1941, il se voit promu général de division en février 1942. Placé en disponibilité en décembre 1942 il est admis sur sa demande dans le cadre de réserve en mai 1943.

Proposition : déménagé, rien de notable.

HARY, Louis, Joseph, Francis, René
1894-1982 – Général de division (Artillerie coloniale)

En novembre 1938 il est nommé commandant de la défense de Diégo-Suarez et de l’artillerie de Madagascar et rejoint son poste en février 1939. Le 21 juin 1940 il rallie ouvertement le mouvement lancé par le général de Gaulle et, dénoncé par des officiers de Marine, est arrêté, interrogé et finalement rapatrié en métropole pour raisons de santé. Arrivé en France en mai 1941 il est inculpé en juillet 1941 par le juge d’instruction militaire de Tananarive pour son attitude en juin 1940, puis renvoyé devant le juge d’instruction de Clermont-Ferrand. Nommé pendant ce temps commandant militaire du département de l'Aude en septembre 1941 il est mis à la disposition du colonel commandant le groupement de camps coloniaux du Sud-est à Fréjus en février 1942 et placé en congé d'activité un mois plus tard.
Recherché par les Allemands qui pillent sa maison en Bretagne, il se cache à Paris et rejoindra le mouvement Libération Nord de décembre 1943 à août 1944. Contacté par Chaban-Delmas, délégué militaire national, le commandement des forces gouvernementales de Paris lui est confié pour l'insurrection d'août 1944 (gendarmerie, garde républicaine, sapeurs-pompiers) et il assure la mise en place du gouvernement provisoire dans la capitale. En septembre 1944 il est nommé commandant de la 4e région militaire. Sa carrière ayant subi un préjudice reconnu du fait de son positionnement en faveur de la France Libre il est nommé général de brigade en août 1945 pour prendre rang en février 1942 et par la même occasion promu général de division pour prendre rang en août 1944.

Proposition : très actif à Madagascar, il est remarqué et rapidement promu.

HAUTEVILLE (D’), Marie-Antoine, Benoît, Roger
1895-1970 – Général de division (Infanterie)

Nommé commandant territorial au Maroc il devient chef du cercle de
Taroudannt en septembre 1939. Nommé commandant de l’école des élèves officiers marocains de Meknès en octobre 1941 il est promu lieutenant-colonel en mars 1943 puis commandant du groupe autonome de subdivisions d’Agadir-Confins. En septembre 1945 il obtient ses galons de colonel et se voit confiée la région de Marrakech en 1946.
Un parcours un peu discret que celui du général d’Hauteville, qui sera cependant noté comme suit par le général Juin en 1947, ce qui résume assez bien sa carrière : « Officier supérieur d’une classe exceptionnelle qui, sans payer de mine, possède des qualités d’expérience et d’autorité qui en font aujourd’hui un des meilleurs commandants de région du Maroc. A parfaitement réussi dans son commandement important et délicat de Marrakech. J’ai avec lui toute sécurité dans le sud où il est un des éléments essentiels dans la politique de redressement que je poursuis. A été retardé dans son avancement en raison sans doute qu’il n’a point participé aux opérations de la Libération. C’est quelque peu injuste quand on sait que le colonel d’Hauteville a été retenu au Maroc en 43 contre son gré et parce qu’on estimait qu’il y était indispensable. Il eut tout aussi bien brillé dans un commandement de Guerre comme peuvent l’attester ses services passés. Les responsabilités de ma charge me font un devoir aujourd’hui de maintenir cet officier supérieur à la tête d’un commandement régional. C’est l’homme qu’il faut dans les circonstances que nous traversons et je ne saurais m’en passer sous le prétexte qu’il n’a pas encore ses étoiles. Le mieux serait de les lui donner tout de suite dans l’intérêt général et pour normaliser les choses. Ce ne serait au surplus qu’une juste réparation. »

Proposition : comme OTL.

HUMBERT, Jacques, Émile, Louis, Léon
1893-1993 – Général de division (Infanterie)

devient chef d'état-major du groupe
d'armées n°1 au moment de la mobilisation de 1939. Promu colonel en décembre 1939 il reste à son affectation jusqu'à la fin du mois de mai 1940.
Nommé chef de cabinet du sous-secrétaire d'État à la guerre Charles de Gaulle le 7 juin 1940 il est ensuite affecté le 18 juin 1940 à l'état-major du général Blanchard. L'armistice signé il devient chef d'état-major de la 14e région militaire puis commandant du 159e RI en août 1940. Nommé commandant militaire du département de l'Isère en avril 1942 il reçoit les étoiles de général de brigade en août 1942 et devient adjoint au général commandant la 14e division militaire en septembre 1942. Alors que l'armée allemande envahit la zone sud il est nommé commandant de la subdivision de Bastia et de la défense de la Corse en novembre 1942.
L'armée dissoute il est démobilisé et renvoyé dans ses foyers où il sera placé en congé d'armistice en mars 1943. Actif dans la résistance au sein de l'armée (la qualité de FFI lui sera reconnue, sans plus d'information dans son dossier), la Libération le place commandant de la subdivision de Grenoble en août 1944 puis il est mis à la disposition du général de Lattre de Tassigny en février 1945 qui le met lui-même à la disposition du chef de la MMF pour les affaires allemandes en avril 1945.

Proposition : avec un tel parcours, faut lui trouver quelque chose, à nouveau chef de cabinet de De Gaulle ?

HUMBERT, Jean, Louis, Auguste
1895-1975 – Général de corps d’armée (Infanterie)

La mobilisation de septembre 1939 le place sous-chef du 1er bureau du GQG où il est promu lieutenant-colonel en décembre 1939. Passé en janvier 1940 au GQG du front Nord-est comme chef du 1er bureau de l'état-major il y restera durant toute la campagne. L'armistice signé il est nommé chef du 1er bureau de l'EMA puis rejoint la commission d'armistice. En mai 1941 il rejoint l'état-major de la 15e division militaire puis en août la délégation française près de la commission d’armistice comme président de la sous-commission des forces terrestres. Promu colonel en septembre 1941 il est affecté au commandement de la 2e demi-brigade de chasseurs en janvier 1942 et multiplie les provocations antiallemandes, faisant adopter la marche « Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine » à ses bataillons ou s'opposant au recrutement de la phalange africaine et de la LVF.
En novembre 1942 il est relevé de son poste par le général Bridoux sur le conseil du préfet maritime de Toulon qui estimait ne pas avoir confiance dans sa fidélité et affecté provisoirement à l'état-major du 1er groupe de divisions militaires. L'armée d'armistice dissoute il rejoint l'ORA naissante. Placé en congé d'armistice en mars 1943 il organise l'ORA dans la zone nord au même titre que le colonel Zeller et le lieutenant-colonel Pfister pour la zone sud. Il est arrêté par les autorités allemandes et déporté le 10 août 1943. Il sera rapatrié le 9 mai 1945.

Proposition : décidemment, les frères Humber sont des casse-c***s, faut lui trouver quelque chose à lui aussi.

"H" terminé.

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