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Chat GPT défonce l'Anschluss!!
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Merlock



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MessagePosté le: Lun Oct 30, 2023 21:16    Sujet du message: Chat GPT défonce l'Anschluss!! Répondre en citant

Alors ça y est! Je me suis fait avoir par ce foutu matou, il a réussi à me séduire par ses ronronnements de sale chat de gouttière-intello-prétentieux. Et moi, bonne poire, je lui ai filé une boite de Ron-Ron et une option à vie sur mon canapé.

En échange il m'aide à brainstormer mes élucubrations les plus pathétiques.

On a discuté sur l'Anschluss et comment ça aurait pu tourner différemment, je vous soumets ici le résultat, bonne lecture:

Voici la chronologie complète, en intégrant tous les événements depuis le 27 février 1919 jusqu'au 28 mars 1938, comme demandé :

1919
Jeudi 27 février 1919 : Début des négociations secrètes pour une annexion de l'Autriche par l'Allemagne.

1931
Samedi 3 octobre 1931 : Démission du ministre des Affaires étrangères Julius Curtius après que la négociation d'une union douanière avec l'Autriche en mars est annulée en raison de l'opposition de la France.

1933
Samedi 4 mars 1933 : Le président et les deux vice-présidents du Parlement démissionnent, et l'Autriche devient un État autoritaire, corporatif et catholique.
Mardi 30 mai 1933 : Dissolution du Parti communiste d'Autriche.
Mardi 20 juin 1933 : Dissolution du Parti nazi d'Autriche.

1934
Samedi 19 août 1933 : À Riccione, le chancelier autrichien Dollfuss rencontre Mussolini et obtient des garanties contre les menaces allemandes.
Mardi 25 juillet 1934 : Échec du coup d'État nazi visant à réaliser l'Anschluss en assassinant le chancelier autrichien Engelbert Dollfuss, en grande partie en raison de l'opposition italienne.

1936
Jeudi 2 avril 1936 : L'Autriche rétablit le service militaire obligatoire.
Samedi 11 juillet 1936 : Signature d'un accord entre l'Autriche et l'Allemagne, dans lequel l'Allemagne s'engage à respecter la souveraineté autrichienne en échange de la faveur autrichienne dans sa politique.

1937
Vendredi 1 janvier 1937 : Début du secret sur tout ce qui concerne le réarmement autrichien.
Dimanche 14 février 1937 : Le chancelier autrichien Kurt Schuschnigg indique qu'un référendum sur la question du rétablissement de la monarchie des Habsbourg pourrait être organisé.
Jeudi 8 avril 1937 : Le chancelier autrichien Kurt Schuschnigg revient sur son annonce du 14 février et affirme que la monarchie des Habsbourg ne peut pas être restaurée dans un avenir prévisible en raison de la situation internationale tendue.
Jeudi 22 avril 1937 : Benito Mussolini accueille le chancelier autrichien Kurt Schuschnigg à Venise et explique que l'Italie ne peut plus soutenir militairement l'Autriche en cas d'invasion allemande.

1938
Samedi 12 février 1938 : Hitler convoque le chancelier autrichien Schuschnigg au Berghof et exige que ce dernier cesse toute poursuite contre les militants nazis.
Mardi 15 février 1938 : Le chancelier Schuschnigg et le président Milkas ne parviennent pas à s'accorder sur la nomination de Seyss-Inquart en tant que Ministre de la police et de la Sécurité publique. Le remaniement ministériel est reporté sine die.
Mardi 7 mars 1938 : Seyss-Inquart mobilise les nazis autrichiens pour manifester à Vienne en réclamant l’Anschluss.
Mercredi 9 mars 1938 : Après une série de manœuvres dilatoires, un remaniement ministériel forme un gouvernement d'union nationale en Autriche qui intègre des ministres de gauche. À 19h, dans un discours radiodiffusé, le Chancelier autrichien Kurt Schuschnigg dénonce les prétentions d'Hitler sur l'Autriche, rejette en bloc ses revendications et annonce la formation d'un gouvernement d'union nationale et la mobilisation générale.
Mercredi 9 mars 1938 (fin d'après-midi) : Seyss-Inquart est mis en état d'arrestation.
Jeudi 10 mars 1938 : Les forces de police autrichiennes, sous les ordres du gouvernement, commencent à désarmer les groupes pro-allemands et à fermer leurs quartiers généraux.
Vendredi 11 mars 1938 : Les organisations pro-allemandes, y compris la milice nazie locale, tentent de s'opposer aux actions du gouvernement autrichien. Des heurts éclatent dans plusieurs villes autrichiennes.
Samedi 12 mars 1938 : À 8 heures du matin, la Wehrmacht entre en Autriche. Les troupes allemandes franchissent la frontière autrichienne.
Dimanche 13 mars 1938 : Les forces allemandes entrent dans Vienne. La résistance autrichienne, malgré ses efforts, est submergée par la supériorité numérique et l'armement allemand.
Lundi 14 mars 1938 : Le gouvernement autrichien en exil, dirigé par Kurt Schuschnigg, s'enfuit en Tchécoslovaquie, où il reçoit un accueil temporaire. Les forces de gauche en Autriche, soutenues par l'Union soviétique, organisent des actions de guérilla et de sabotage contre les occupants allemands.
Mardi 15 mars 1938 : Les combats entre les forces de résistance autrichiennes et les troupes allemandes se poursuivent, principalement sous forme de guérilla. Les communistes autrichiens, encouragés par l'Union soviétique, jouent un rôle majeur dans cette résistance.
Samedi 19 mars 1938 : Les combats en Autriche se poursuivent, mais la résistance autrichienne est confrontée à une disproportion des forces de l'Allemagne nazie. Malgré les actions de sabotage et de guérilla, les Allemands continuent leur avancée.
Lundi 21 mars 1938 : Les troupes allemandes consolident leur contrôle sur la majorité du territoire autrichien. La résistance autrichienne est largement brisée, bien que des poches de résistance subsistent dans certaines régions reculées.
Lundi 22 mars 1938 : Les troupes allemandes ont consolidé leur contrôle sur la majeure partie de l'Autriche.
Lundi 28 mars 1938 : Les dernières poches de résistance en Autriche sont écrasées par les forces allemandes. La plupart des dirigeants autrichiens en exil ont fui le pays, cherchant refuge en Tchécoslovaquie, en Suisse et dans d'autres pays voisins.

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Archibald



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MessagePosté le: Lun Oct 30, 2023 21:41    Sujet du message: Répondre en citant

Intéressant. Dit moi, je viens de penser a plusieurs scénarios - et vu que tu sais parler au félidé pétomane...

- Septembre 1938: les tchèques, polonais, français et britanniques vs les nazis, pas de Munich évidemment (les fortifs' Tchèques)

- les scénarios de 1940 - les combinaisons de Escaut - Dyle - Breda vs - Shlieffen 2.0 - Sickle cut

Escaut vs Schlieffen 2.0
Dyle vs Schlieffen 2.0
Breda vs Schlieffen 2.0

Escaut vs sickle cut
Dyle sans Breda vs Sickle cut (avec la 7ème armée en réserve a Reims)

Aussi: OTL, tenter un arrêt des panzers entre leur sortie de Sedan le 13 mai et leur arrivée a Abbeville le 19 mai.

Débat du jour: l'AI peut elle trouver une faille dans la connerie épaisse de Gamelin, et le faire gagner ?

(et là tu vois l'AI qui te sort, première réponse "I'm sorry, master. I'm affraid I can't do this." Deuxième essai, seconde réponse: "Insufficient brain cells for meaningful answer" )
- puis l'AI coupe le courant - elle se suicide.

Gamelin 1, A.I: 0.

Ce serait marrant de voir ce qu'il en pense, le matou flatulent...
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Dernière édition par Archibald le Lun Oct 30, 2023 21:50; édité 1 fois
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Merlock



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MessagePosté le: Lun Oct 30, 2023 21:49    Sujet du message: Répondre en citant

C'est tentant, je pourrais essayer...

Mais tu sais il ne fait pas de la prospective rétroactive, le Matou, il a aussi du chien, dans son style.

Je lui demande:

Voici le texte historique (OTL) du discours de démission, que le chancelier Schuschnigg a adressé par la radio le mercredi 9 mars 1938 à 19 heures.

« Je suis placé devant une grave situation. Le gouvernement allemand a remis au gouvernement autrichien un ultimatum exigeant ta désignation d'un chancelier qu'il proposera et la constitution d'un gouvernement autrichien selon les propositions du Reich, faute de quoi les troupes allemandes pénétreront en Autriche. Toutes les nouvelles d'après lesquelles des troubles auraient éclaté en Autriche et que le sang des ouvriers coulerait à flots sont inventées de toutes pièces. Le gouvernement autrichien aurait été en mesure de maintenir lui-même l'ordre et la tranquillité dans le pays. Le président de la Confédération me charge d'annoncer au peuple autrichien que nous cédons devant la force. Nous avons donné l'ordre à l'armée de se retirer sans opposer de résistance parce que nous ne voulons pas répandre du sang allemand. En cas d'invasion, le général Achilhawsky est chargé du commandement des troupes autrichiennes. Je prends congé à cette heure du peuple autrichien en exprimant l'espoir que Dieu protège l'Autriche. »

En analysant le style, crée une version alternative où le chancelier Schuschnigg dénonce les prétentions d'Hitler sur l'Autriche, rejette en bloc ses revendications et annonce la formation d'un gouvernement d'union nationale et la mobilisation générale.

Et voici sa prose féline:

Chers compatriotes autrichiens,

Je me tiens devant vous dans un moment crucial de notre histoire. Le gouvernement allemand a présenté des exigences inacceptables à notre nation. Il demande la désignation d'un chancelier imposé par lui, ainsi que la formation d'un gouvernement autrichien selon ses propres termes. Il menace d'envoyer ses troupes en Autriche si nous n'acquiesçons pas à ces demandes.

Permettez-moi de vous assurer que les informations faisant état de troubles en Autriche et de violences à grande échelle sont des mensonges. Notre gouvernement avait la situation sous contrôle, et il n'y avait aucune raison pour que le sang de nos concitoyens soit versé inutilement. Cependant, confrontés à la menace de l'invasion, nous avons pris une décision difficile.

Le président de la Confédération a demandé au gouvernement autrichien de céder devant la force. Nous avons ordonné à nos forces armées de se retirer sans résister, car nous ne voulons pas de conflit fratricide avec le peuple allemand. Si une invasion devait se produire, le général Achilhawsky a été nommé pour superviser nos troupes autrichiennes.

Mais je veux que vous sachiez que nous n'acceptons pas ces exigences injustes. Nous refusons de voir notre nation soumise à la volonté d'un autre pays. Au lieu de céder, nous choisissons l'unité et la résistance.

Nous rejetons catégoriquement les prétentions d'Hitler sur l'Autriche. Nous n'accepterons pas que notre pays perde son indépendance et son identité. En réponse à cette menace, nous annonçons la formation immédiate d'un gouvernement d'union nationale, où les forces de gauche et de droite travailleront ensemble pour défendre notre souveraineté.

Nous décrétons la mobilisation générale de notre nation, car c'est en unissant nos forces que nous pourrons résister à l'expansionnisme hitlérien. Nous demandons à chaque citoyen autrichien de se tenir prêt à défendre notre patrie.

Nous savons que les jours à venir seront difficiles, mais nous ne fléchirons pas devant l'adversité. Nous croyons en l'avenir de notre pays, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour le protéger. Que Dieu bénisse l'Autriche et son peuple.

Kurt Schuschnigg


Je jure de ne pas y avoir touché une virgule
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Merlock



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MessagePosté le: Lun Oct 30, 2023 21:53    Sujet du message: Répondre en citant

Sinon, voici la suite, ça commence à sentir la pâté pour les Croix damnées...

Parfait. Voici la suite de la chronologie alternative à partir du 28 mars 1938, en tenant compte de l'évacuation réussie de la totalité des réserves d'or autrichiennes :

28 mars 1938 (AA1 - lundi) : Les dernières poches de résistance en Autriche sont écrasées par les forces allemandes. La plupart des dirigeants autrichiens en exil ont fui le pays, cherchant refuge en Tchécoslovaquie, en Suisse et dans d'autres pays voisins. Les autorités autrichiennes réussissent à évacuer la totalité des réserves d'or autrichiennes vers un endroit sûr en Tchécoslovaquie.

29 mars 1938 (AA1 - mardi) : Les forces allemandes consolident leur contrôle sur l'ensemble du territoire autrichien. La population autrichienne, bien que sous occupation, maintient sa résistance morale et continue de soutenir le gouvernement autrichien en exil.

30 mars 1938 (AA1 - mercredi) : Le chancelier autrichien Kurt Schuschnigg, toujours en exil, émet un appel à la communauté internationale, demandant une condamnation unanime de l'invasion allemande en Autriche. Les Nations Unies (Société des Nations) tiennent une réunion d'urgence pour discuter de la situation en Autriche.

31 mars 1938 (AA1 - jeudi) : Les Nations Unies (Société des Nations) adoptent une résolution condamnant l'invasion de l'Autriche par l'Allemagne et appelant à des sanctions économiques et diplomatiques contre l'Allemagne nazie. Les principales puissances occidentales, notamment la France et le Royaume-Uni, expriment leur soutien à cette résolution.

1er avril 1938 (AA1 - vendredi) : Des manifestations anti-allemandes éclatent dans plusieurs grandes villes européennes en signe de protestation contre l'invasion de l'Autriche. Les gouvernements occidentaux, bien que réticents à s'engager dans un conflit ouvert, intensifient leurs préparatifs militaires.

2 avril 1938 (AA1 - samedi) : Les forces de résistance autrichiennes, appuyées par des groupes communistes et des partisans de gauche, intensifient leurs opérations de guérilla et de sabotage contre les occupants allemands. Les Allemands réagissent avec une répression sévère.

3 avril 1938 (AA1 - dimanche) : L'Union soviétique, constatant la détermination de l'Occident à résister à l'expansionnisme allemand, exprime son soutien aux forces de résistance en Autriche. Les communistes autrichiens reçoivent un soutien plus important de l'extérieur.

4 avril 1938 (AA1 - lundi) : Le gouvernement en exil autrichien, basé en Tchécoslovaquie, émet un appel aux Autrichiens restés à l'intérieur du pays pour maintenir leur résistance et déstabiliser l'occupation allemande.

La situation en Autriche reste tendue, mais les forces de résistance autrichiennes, soutenues par l'opinion publique internationale, continuent de lutter contre l'occupation allemande.

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ChtiJef



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MessagePosté le: Lun Oct 30, 2023 22:13    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
il a réussi à me séduire par ses ronronnements de sale chat de gouttière-intello-prétentieux.
J'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien ne pas insulter l'européen, ci-devant "chat de gouttière".. Pour avoir été le compagnon de l'un d'eux pendant un très long temps, je puis garantir qu'il n'avait rien de prétentieux, et qu'il faisait même preuve de beaucoup d'humilité (surtout quand il avait fait quelques conneries et s'inquiétait de savoir comment j'allais réagir... Rolling Eyes)
Pour le côté "intello", je ne peux rien dire. Contrairement à moi, il était rarement perdu dans les bouquins...
De surcroît, ils sont d'une propreté méticuleuse...
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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Oct 30, 2023 22:45    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis très septique d'une véritable volonté autrichienne de faire quoique ce soit.
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Merlock



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MessagePosté le: Mar Oct 31, 2023 17:57    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Je suis très septique d'une véritable volonté autrichienne de faire quoique ce soit.


Quelle volonté autrichienne de faire quoique ce soit ? Où vois-tu une quelconque volonté autrichienne de faire quoique ce soit ?
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Oct 31, 2023 17:58    Sujet du message: Répondre en citant

Ben de résister.
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Merlock



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MessagePosté le: Mar Oct 31, 2023 18:00    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Ben de résister.


C'est plus de la résignation façon tortue (même pas ninja) que de la résistance.
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Merlock



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MessagePosté le: Mer Nov 01, 2023 12:11    Sujet du message: Répondre en citant

Je vais essayer de développer un peu le propos. Là, dans ce POD. Aucune prise de conscience phénoménale, aucun sursaut moral de la part du gouvernement autrichien. POD a lieu en réalité en plusieurs étapes. Et aucune ne me paraît improbable.

1- La première étape a lieu le 15 février 1938. OTL, le Président Miklas et le chancelier Schuschnigg nomment Arthur Seyss-Inquart, ministre de la police. Ceci après de longues délibérations. Dans mon POD, ces deux hommes ne parviennent MÊME PAS à arriver à une décision à ce sujet et la nomination de Seyss-Inquart est reportée Sine die. Cela n'a strictement rien d'improbable compte tenu de la longue période d'indécision et l'incapacité du président Miklas et du chancelier Schuschnigg adopter des positions fermes.

2- La 2e étape vient de Arthur, Seyss-Inquart lui-même. N'ayant pas obtenu le poste ministériel exigé, Seyss-Inquart aurait probablement continué à coordonner ses actions avec les nazis allemands et à solliciter leur soutien pour l'Anschluss. Seyss-Inquart aurait pu continuer à travailler en coulisses pour fomenter le mécontentement et la désobéissance civile parmi les partisans nazis en Autriche. Il aurait probablement cherché à maintenir la pression sur le gouvernement autrichien en organisant des manifestations, des protestations et des activités subversives visant à affaiblir sa position. Tout ceci me paraît tout à fait probable dans le cadre de l'Anschluss à l'époque.

3- La 3e étape vient des forces de la gauche politique autrichienne. On ignore souvent que, OTL, après avoir réprimé les mouvements de gauche en Autriche, Schuschnigg a tenté un rapprochement de dernière minute avec elles. Après Berchtesgaden, Schuschnigg avait du renvoyer le général Jansa, chef d'État-major mal vu par les nazis pour son patriotisme. Dans le même temps, Schuschnigg essaya toujours avec beaucoup d'hésitation de rétablir les ponts en direction du mouvement ouvrier et en direction de la gauche en général. OTL, toujours, lors du remaniement ministériel du 15 février 1938, il nomma effectivement Seyss-Inquart ministre de la police. Mais à côté des ministres nazis imposés par Hitler, il nomma deux syndicalistes Hans Rott, syndicaliste chrétien et Adolf Watzek, ancien social-démocrate. Probablement suivit-il le conseil de Otto von Habsbourg qui dans une lettre lui avait recommandé de tenter une action de pacification vers la gauche et lui demandait en le cas d'extrême nécessité, de lui confier à lui Habsbourg, le poste de Chancelier. Alors que filtraient des informations sur les exigences de Hitler à Berchtesgaden, un mouvement patriotique de masse, se développait en Autriche contre l'annexion. Passant outre à leurs oppositions anciennes, les anciens membres des Heimwehren et du Schutsbund, des socialistes révolutionnaires et des membres d'associations catholiques, des groupes de jeunesse patriotique et des opposants de gauche clandestins se retrouvèrent sous les plis du drapeau rouge-blanc-rouge et se montrèrent disposés à accepter la direction Schuschnigg dans le combat qui se dessinait. Mais le chancelier Schuschnigg continuait d'hésiter. Le 6 mars, le chancelier Schuschnigg Informa le président Miklas de sa décision d'appeler le peuple autrichien à exprimer sa volonté et à indiquer clairement s'il était ou non pour le maintien de l'Autriche en tant qu'État indépendant. Le 7 mars se réunit à Florisdorf, une conférence de délégués d'entreprise. Pour la première fois depuis 1934, les représentants ouvriers purent s'assembler sans avoir à redouter leur arrestation par la police. L'Assemblée ratifia la résolution du comité de négociation pour se rallier inconditionnellement à Schuschnigg dans la résistance à l'Anschluss. 9 mars Schuschnigg prononça à Innsbruck Le discours par lequel il annonça le référendum pour le 13 mars.

4- La 4e étape vient de l'activisme de l'Allemagne nazie elle-même. Jusqu'à l'Anschluss, la pression n'a pas faibli un instant pour contraindre le chancelier Schuschnigg à accepter l'annexion par le Reich, sous couvert d'une légalité de façade. Goering, en relation avec Seyss-Inquart particulièrement insistant et actif. Face à cette pression continue, on comprend que le chancelier Schuschnigg et le président Miklas se soient retrouvés au bord de la rupture nerveuse. OTL. Schuschnigg et le président Miklas se sont soumis à l'Anschluss parce qu’ils avaient mis le doigts dans l’engrenage en nommant Seyss-Inquart et d’autres nazis au gouvernement, le 15 février. Mais dans le cas où ce remaniement ministériel n’a pas eu lieu, les représentants de la gauche peuvent offrir leur soutien entier et inconditionnel au gouvernement autrichien pour l'indépendance. Sans la présence de Seyss-Inquart pour faire barrage entre cette résolution et le gouvernement autrichien, on peut admettre comme plausible que Schuschnigg se jette sur cette ultime bouée de sauvetage et bascule en faveur de la gauche.


En conclusion, ce POD repose sur les points suivants :
1- L’incapacité du Président Miklas est du chancelier Schuschnigg à prendre une décision (point historiquement fondé) ;
2- L’activisme agressif de Arthur Seyss-Inquart (point historiquement fondé) qui finit par devenir contre-productif alors qu’il est à deux doigts du pouvoir ;
3- Le harcèlement continue des autorités nazies, et de Goering en particulier, et la pression permanente aux frontières (point historiquement fondé) qui finit par pousser Miklas et Schuschnigg à chercher une alliance avec la gauche (point historiquement fondé) ;
4- La résolution nouvelle des forces de gauche en Autriche à résister à l’annexion nazie y compris sous la direction de Schuschnigg (point historiquement fondé) ;
5- La seule différence, mais de taille, avec OTL est que Seyss-Inquart et les nazis autrichiens ne sont pas au gouvernement (par pur accident, notons-le) et ne peuvent pas faire barrage à ce rapprochement…

La question étant : comment le Président Miklas et le chancelier Schuschnigg pourraient-ils ne PAS décider de nommer Seyss-Inquart au gouvernement ? Franchement, est-ce si compliqué de les imaginer incapables de prendre cette décision (ou n’importe quelle autre) ? Et puis nous somme en février, il fait froid et Miklas est né en 1872, ça lui fait dans les 65-66 ans… à cet âge-là le coup de froid est vite arrivé. Il reste alité assez longtemps pour que la décision ne puisse pas être prise. Ce n'est pas plus improbable qu'un accident de voiture abrégeant prématurément les jours d'une certaine comtesse...


Toutes ces infos viennent du livre L'Autriche de 1918 à 1938, par Felix Kreissler ; PUF. 1971. 470 pages. Je le recommande plus que chaudement.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Nov 01, 2023 12:23    Sujet du message: Répondre en citant

Ce n'est pas la politique qui me pose question, mais bien l'attitude de l'armée autrichienne. Si d'aventure le gouvernement ne cède pas, on aura juste un genre de retournement raté à la Hongroise OTL.
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Merlock



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MessagePosté le: Mer Nov 01, 2023 12:36    Sujet du message: Répondre en citant

L'attitude de l'armée autrichienne ne saurait être mise en doute. Le général Alfred Jansa est nommé chef d’état-major de l’armée autrichienne en 1936. Jansa est un patriote conservateur hostile à l’Anschluss. Pendant qu'il était chef d'état-major il a préparé (dans la mesure de ses moyens) l'armée autrichienne à résister à une éventuelle attaque allemande. Cette préparation passait par l'élaboration de plans de défense et la préparation des soldats au combat (donc du sens de leur mission).
C'est bien pour ces raisons que lors de l’entretien du 12 février 1938, à Berchtesgaden, entre Schuschnigg et Hitler, ce dernier exige le départ de Jansa, qui démissionne le 17 février 1938 OTL.

demolitiondan a écrit:
un genre de retournement raté à la Hongroise OTL.


Pas compris.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Nov 01, 2023 12:44    Sujet du message: Répondre en citant

En 44, le gouvernement hongrois a voulu sortir de la guerre. La Honvèd a ouvert les portes de Budapest aux allemands. La haine du rouge. En 44 FTL, c'est un peu différent, grâce aux anglais à côté...
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MessagePosté le: Mer Nov 01, 2023 13:29    Sujet du message: Répondre en citant

C'est de l'Opération Margarethe que tu parle ? J'avais oublié cette péripétie et le parallèle est intéressant.

Toutefois, prétendre que "La Honvèd a ouvert les portes de Budapest aux allemands" est un peu lapidaire. Si j'en crois Wiki-je-sais-tout, lors de l'Opération Margarethe, Hitler invite Horthy le 15 mars 1944 au château de Klessheim, à proximité de Salzbourg en Autriche rattachée. Pendant les réunions de travail, les forces allemandes avancent sans rencontrer d'opposition en territoire hongrois. Ces réunions n'étaient autre qu'une manœuvre de diversion visant à faire quitter le pays à Horthy tout en laissant l'armée hongroise sans commandement, et donc sans ordre.

Dans le contexte Alter-Anschluss, le gouvernement autrichien est à Vienne et peut donner des ordres...

Du coup le matou flatulent me réponde ceci:

"Dans le contexte de l'Alter-Anschluss, où le gouvernement autrichien résiste à l'annexion par l'Allemagne nazie et cherche à mobiliser la population autrichienne pour s'opposer à cette annexion, il est possible que l'armée autrichienne, tout en pouvant être confrontée à des pressions et à des menaces de l'Allemagne, ait été plus encline à rester loyale envers le gouvernement autrichien. Cette loyauté dépendrait en grande partie de la cohésion de l'État autrichien et de la capacité du gouvernement à maintenir un front uni contre l'annexion allemande.

Cependant, il est important de noter que l'issue aurait été incertaine, et des facteurs comme la loyauté personnelle des officiers de l'armée et les pressions exercées par l'Allemagne auraient joué un rôle important. La réponse de l'armée autrichienne aurait pu varier en fonction des circonstances spécifiques à ce moment-là."

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MessagePosté le: Mer Nov 01, 2023 13:38    Sujet du message: Répondre en citant

C'est un peu plus fin que ça- lis le 13 avril de la chrono cher ami.
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