Fantasque Time Line

[Archibald]

[John92]

Je vais faire mon ch...r
mais:
...
Sur ce, il a l’audace (ALERTE HUMOUR RUGBY : l’audace est un mot français inconnu des Anglais. Je verrai plutôt outrecuidance si on veut être gentils avec nos alliés britanniques ou arrogance si on veut être réaliste ^^) de prendre congé de lui-même…
...
Vraiment un anglais ayant l'audace ... Non, non, un corsaire français fait preuve d'audace pas un marin se gracieuse majesté, lui il fait son devoir (on se bat toujours pour ce que l'on a pas)
donc je propose, humblement,:
impudence/outrecuidance?
ca colle a peut prêt à la situation
(il y avait aussi discourtoisie mais là c'est un terme trop fort pour un diplomate )
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Ne pas confondre facilité et simplicité

[Le Chat]

[Les archives parleront notamment d’un nez cassé suivi d’un flegmatique « Sorry, Sir. Emergency mesures. »]
Un petit souvenir du Survivaure, non ?
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"Tout fout le camp, je vous dis : la preuve : Shakespeare a réussi à écrire Henri VIII. Stallone, lui, n'est pas allé au delà de Rocky VI". (Le Chat, P. Geluck)

[demolitiondan]

Le chat, à quoi ça sert que je planque mes références. Félicitations tu gagne un point Racoon.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[John92]

[FREGATON]

[demolitiondan]

Oui ne tombons pas dans le neurchi HDF facile. Je ne suis pas le dernier pour critiquer - mais à dessein et sur faits. Pas par principe.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[John92]

[quote="FREGATON"]

[Casus Frankie]

10 mai
Yougoslavie déchirée
Echec et mat ?
Palais blanc (Domaine royal de Dedinje) – Constatant que le conflit avec les autorités britanniques est bel et bien ouvert et que ses moyens sont d’une faiblesse insigne, le roi Pierre II se cherche des alliés.
Les Américains ? Trop loin, et ils ne semblent pas vouloir s’impliquer de façon visible dans l’immédiat.
Les Français ? On ne peut pas leur faire confiance. Certes, leur général De Gaulle était – autrefois, paraît-il – antirépublicain et monarchiste, mais il a des Rouges dans son gouvernement. Quoiqu’il ait aussi combattu les communistes en Pologne en 1921, ça compte ! Oui… Idéalement, il faudrait relancer les relations avec les Français, mais à leur initiative. Ce n’est pas à Belgrade de les supplier – ce serait une preuve de faiblesse et on sombrerait ainsi de Charybde en Scylla.
Les Grecs ? Ce sont certes des amis, mais que peuvent-ils au juste, alignés comme ils le sont sur les Britanniques ? Comme dit le proverbe, en cas d’ennuis, on peut toujours compter sur sa famille…
Les Soviétiques ? Non, tout de même – Pierre a des principes, il ne va pas s’humilier devant les bolcheviques.
Alors ? Les militaires alliés ? Avant les… incompréhensions nées du 7 mai, Pierre II a discuté avec le général Montgomery. C’est un soldat buté, têtu et désagréable, mais il connait la réalité du terrain. N’est-il pas possible de se le mettre un peu dans la poche, par une… gratification pour services rendus ? Par exemple, l’Ordre de Saint-Sava ?
Des sollicitations sont envoyées en ce sens, tous azimuts et en passant largement par-dessus le ministre des Affaires étrangères Milan Grol, qui n’en sera que plus agacé. Ces démarches aussi brouillonnes qu’hasardeuses prouvent assez que le souverain agit seul – de fait, il ne se trouve à cette heure personne dans son entourage pour le détromper ou retenir sa main.
………
Belgrade – La fronde menée par Borivoje Mirković continue de s’étendre. Pour tenter de la contrer, le gouvernement royal annonce, sans même prendre la peine d’un décret, que les fonctions des généraux Mirković, Simović et Ilić sont « supprimées » et les intéressés mis « en disponibilité ». Une manœuvre sans base légale, qui ne change absolument rien au fond du problème et ne fait pas trembler les intéressés. Surtout que, devant leurs bureaux, on trouve désormais à égalité des factionnaires yougoslaves et des policiers militaires britanniques.

Mesures d’urgence françaises
Marseille - Tirana – A présent que la situation parait (paraît !) stabilisée, au moins dans l’immédiat, et que les FARY se sont plus un problème – les Britanniques s’occupent des forces terrestres royales, grand bien leur fasse ! – la 2e Armée française relance ses parachutages à destination de l’AVNOJ et des populations civiles, par l’intermédiaire d’un DESTROMO agissant dorénavant au grand jour et sous bonne escorte, attendu qu’il n’a plus aucune raison de se cacher. Les terrains des Partisans ne sont pas forcément prévenus, ni même vérifiés, certes – mais de toute façon, ils n’ont sûrement pas bougé ces derniers jours, et les titistes n’ont pas de DCA, si ? Nul doute donc, que les colis seront in fine reçus par qui il convient, et que l’information remontera où il convient, comme un rappel à toutes fins utiles.
Pour ce qui est des liaisons maritimes… c’est plus complexe, et ne saurait bien sûr être mis en œuvre sans une planification rigoureuse. Personne dans les marines alliées ne tient à perdre un bâtiment pour rien, en sautant sur une mine quelconque sous prétexte de faire du cabotage sur la côte yougoslave. Il faudrait faire venir une paire de dragueurs et quelques escorteurs, plus encadrer plusieurs transports légers. Tout cela est disponible, mais il faut un peu de temps pour organiser l’opération, et le concours des Grecs serait bien utile.
Enfin – avec la suspension de Plunder d’une part et l’arrêt de Veritable décidé par l’AVNOJ d’autre part, ce n’est pas comme si les Franco-Grecs avaient grand-chose d’autre à faire… Ils se concentrent donc sur cette opération ainsi que sur la gestion des vastes territoires libérés et (surtout !) de leurs populations : abandonnées c’est vrai, mais (pour l’heure) encore globalement heureuses de la venue des Alliés.
………
Tirana – Boris Furlan, théoriquement toujours ministre des Finances, du Commerce et de l’Industrie d’un gouvernement royal en perdition, se présente dans les bureaux de la Délégation générale à l’Administration des Territoires yougoslaves libérés pour demander à être reçu par Ivan Šubašić. Le chapeau sur le genou, face à son hôte un peu étonné, il lui tient le discours suivant : « Durant toutes ces années, mon cher Šubašić, j’ai été loyal, non pas à une personne, mais à la Nation. Aujourd’hui, je constate que la Nation n’est plus à Belgrade. Elle est ici, chez ceux qui tentent de reconstruire et de rallier. Je viens donc vous proposer mes services et ceux de tous ceux qui voudront bien me suivre. Ne vous méprenez pas sur le sens de ma démarche ! Hier, la Yougoslavie, c’était Pierre. Aujourd’hui, c’est vous. Je saurai servir votre administration aussi fidèlement que j’ai servi la sienne, n’en doutez pas. »
Un ralliement digne du roi Hérode après Actium – il en a d’ailleurs presque les termes. Le Croate est un peu gêné aux entournures, bien sûr. Mais en même temps, il est flatté, et entrevoit déjà tout le crédit politique et l’influence qu’il peut gagner dans l’affaire. Il demandera néanmoins l’accord de Marseille… pour la forme.

Tito au Pays des Soviets
Moscou – Après ses tournées et visites, et entre deux inspections ou rencontres avec les Yougoslaves présents dans la capitale, le maréchal Tito donne une interview à la Pravda. La presse d’état communiste se montre évidemment très conciliante envers lui. On parle des exploits de son mouvement, de la longue lutte pour reformer le Parti, de l’évident support populaire dont bénéficie le Docteur Ribar (en ce qui le concerne personnellement, Tito affecte de rester modeste, au moins pour la galerie)… Surtout, on escamote le puissant soutien franco-britannique dont a bénéficié l’AVNOJ depuis plus d’un an. A ce sujet, le maréchal est d’ailleurs pour le moins bravache, quand on l’interroge sur l’éventuel « soutien apporté par les forces capitalistes à des mouvements réactionnaires complices des fascistes. »
– Nous avons opposé pendant trois ans une résistance déterminée aux fascistes, sans le soutien de l’URSS. Si demain les armées capitalistes devaient soutenir les réactionnaires yougoslaves, nous ne doutons pas de vaincre, avec l’aide de la Patrie des Travailleurs, dont nous ne doutons pas davantage.
Impossible de savoir si à cette date, Tito croit à ce qu’il affirme, où s’il s’agit simplement d’une flatterie. Quoi qu’il en soit, cette saillie passera la censure pour aboutir sur les bureaux de bien des chancelleries… Josip Broz “Tito”, saoulé de victoires et de considérations, a décidément la tête dans les étoiles rouges ! Et ça ne risque pas s’arranger : on vient de lui confirmer que Joseph Staline le recevrait ce soir dans sa datcha, pour un dîner et un entretien privé, s’il vous plaît ! Connaissant les habitudes de Staline, la soirée s’achèvera sûrement fort tard dans la nuit.

Grande lessive… et basse vengeance en Croatie
Territoire du NDH – Après plusieurs jours de purges, d’arrestations et – pour le dire franchement – d’hystérie conspirationniste, le Poglavnik Ante Pavelic se préoccupe enfin de réorganiser son lambeau d’état. Pour cela, il nomme des remplaçants aux principaux postes rendus vacants.
Le colonel Adalbert Rogulja (chef de l’aviation d’entraînement et ancien commandant de la base aérienne de Rajlovac à Sarajevo), promu général, prend la tête de la Zrakoplovstvo Nezavisne Države Hrvatske. A lui de redonner un semblant d’efficacité à cette arme ravagée par l’indiscipline et les désertions. Le premier souci du nouveau général sera évidemment de quémander à Berlin des appareils de remplacement pour compenser les pertes…
En parlant de problème de fiabilité, la Garde nationale croate dans son ancien format est définitivement dissoute et absorbée par les nouvelles Hrvatske Oruzane Snage [Pavelic semble avoir finalement été informé que sa Garde nationale n’était pas très fiable… De fait, dans certains secteurs, ses patrouilles se faisaient désarmer sans violence par les Partisans. En cas de refus de rallier l’AVNOJ, leurs hommes étaient ensuite renvoyés vers leurs casernes avec une simple réprimande !]. Le Parti oustachi assumera désormais l’intégralité du commandement des seize nouvelles divisions en cours de création (160 000 hommes théoriquement, 259 000 avec la Police – dans les faits ils ne seront jamais plus de 70 000), avec Ante Moškov comme chef suprême. Cependant, au vu de la multitude de commandements qui lui échoient, l’intéressé va sans doute devoir déléguer… notamment à ses généraux Rafael Boban, Ivo Herenčić et aussi (mais oui !) Vjekoslav Luburić.
Le Poglavnik attend un fanatisme sans faille et une loyauté totale de la part de tous les membres de cette nouvelle armée politique axée vers la Victoire. Les autres organisations politiques deviennent inutiles. Le Parti paysan est donc interdit et la totalité de ses membres chassés de l’administration. Tout de même – cela désorganise un peu le NDH et provoque les protestations de plusieurs membres du gouvernement, depuis le vice-président Džafer Kulenović jusqu’à… Vokić et Lorković, qui appellent respectivement à leur « responsabilité de chef, qui décharge les subordonnés » et encore à « la parole donnée en échange de leur collaboration ». Mais rien n’y fait, et les intéressés sont envoyés à la prison de Lepoglav avec leurs complices. Derrière eux, on bouche les trous, on répare, on calfeutre… on colmate.
………
Zagreb – Après le bombardement du 7 mai, un tribunal spécial a été mandaté afin de juger les treize aviateurs serbes capturés. Andrija Artuković – le ministre de l’Intérieur, à l’origine de cette démarche – le préside en personne. Il collabore avec Eugen “Dido” Kvaternik – fils de Slavko Kvaternik et chef du Directoire de l’Ordre public et de la Sécurité – qui joue ici les procureurs.
Cette instance d’exception, aussi inique qu’improvisée, a œuvré rapidement. Elle rend aujourd’hui sa sentence, dans une atmosphère de haine et sous les cris d’une foule enragée. Evidemment, avec des individus comme Artuković ou Kvaternik – pour qui les Serbes sont soit « des prédateurs venimeux et insatiables », soit « des ennemis de l’état, tels les Juifs et les Gitans » – ce verdict était écrit d’avance. De fait, la totalité des prisonniers sont condamnés à mort pour « terrorisme » – peine exécutée par pendaison, afin de conserver au spectacle un caractère “tout public” sans doute, alors qu’Artuković se serait prononcé en faveur du garrottage.
L’exécution, filmée pour la postérité, sera abondamment diffusée dans les actualités oustachies de l’époque (du moins, autant que le permettront les derniers organes de propagande du NDH). Mais elle migrera ensuite assez rapidement vers les actualités yougoslaves et alliées, dans des versions bien sûr épurées – quoique mettant en évidence la pendaison depuis sa chaise roulante d’un prisonnier blessé et incapable de se déplacer ! Car, pour Belgrade en particulier comme pour le monde en général, il est toujours bon, face au risque de relativisme, de rappeler la réalité profonde du NDH : celle d’un état barbare, sanguinaire et indéfectiblement allié à l’un des plus infâmes régimes de l’Histoire.
………
« Le gouvernement serbe a dévoilé hier une stèle rendant hommage aux aviateurs yougoslaves exécutés il y a 70 ans en Croatie, durant la Seconde Guerre mondiale. Bien que théoriquement dédiée à « toutes les victimes de la barbarie des Nazis et de leurs affidés », l’événement a déclenché la très vive réprobation de Zagreb. La Croatie prétend ne pas avoir été prévenue et considère d’ores et déjà qu’il s’agit ici d’un « hommage avéré aux criminels de guerre du massacre du Stadion Maksimir, dans un nouvel et évident effort de récupération nationaliste doublé d’un crachat au visage des milliers de victimes ». La République de Croatie a rappelé son ambassadeur « pour consultation » et menace à mots à peine couverts de rompre les relations avec la Serbie. Elle aurait demandé à l’Union européenne de reconsidérer le processus d’adhésion théoriquement toujours en cours de son voisin, « évidemment en pleine dérive révisionniste nationaliste ».
Confrontée à ces critiques, Belgrade s’est bornée à répondre que le souvenir des « héros du 10 mai » correspondait au rappel d’un fait historique – l’exécution bien documentée de 13 prisonniers de guerre – et rappelle que, de son point de vue, la Croatie « ne se gêne pas pour pleurer tous les ans les suppôts d’un régime responsable du massacre de centaines de milliers de Serbes ». Il est donc à prévoir une nouvelle période de forte tension entre les deux voisins des Balkans, jamais réconciliés de leurs conflits passés et dont les relations sur à peu près tous les sujets sont si sensibles qu’il suffit d’une simple statue en bronze (représentant, de façon stylisée et allusive, une potence et un parachute au-dessus d’un cimeterre) pour déclencher un incident international.
Pour l’heure, Bruxelles se borne à appeler à l’apaisement. »
(Le Monde – édition du 11 mai 2014, rubrique “International”)

Plus ultra !
La difficile résurrection des Cortès
“Club français”, Mexico – Dans la plus tradition parlementaire de la plupart des pays plus ou moins démocratiques, il ne s’agissait que d’une réunion destinée à préparer une véritable assemblée. Mais c’était la première réunion des Cortès espagnols depuis cinq ans ! Martinez-Barrio avait tenu à ce qu’elle soit organisée avant l’assemblée prévue pour l’été suivant, pour le symbole et pour sonder “ses” députés. Mais le président du Parlement vient de subir une déconvenue vexante : arguant que le quorum de 100 députés n’était pas atteint, Prieto et ses partisans ont nié la constitutionnalité de cette réunion, qui ne pouvait être qualifié de “parlementaire”.
Les 72 députés présents sont donc rassemblés dans une ambiance solennelle mais pour une réunion vide de sens. Le Secrétaire à la Chambre, Eduardo Frapolli, lit néanmoins avec émotion les noms des 127 députés des Cortès qui sont morts depuis juillet 1939. Et Martinez-Barrio conclut par un discours teinté d’inquiétude sur ce que pourrait apporter l’assemblée “véritablement” parlementaire de l’été.
Hélas, quelques heures plus tard, Prieto se répand dans la presse pour affirmer que si les communistes ou leurs alliés (comprendre Negrin et ses socialistes, du point de vue de Prieto) participaient à la réunion des Cortès en exil, celle-ci n’aurait plus rien de légal ni de légitime !

Chinoiseries
Gardez-moi de mes alliés…
Ulasultai (comté de Gongha, district de Yining, Xinjiang) – C’est dans cette petite ville du comté de Gongha qu’est lancée la révolte préparée depuis l’an dernier par le Comité National de Libération des Peuples Turcs du Xinjiang ! Basé à Alma Ata, la capitale de la république soviétique du Kazakhstan, frontalière du Xinjiang, ce Comité réunit des personnalités des plus diverses… Citons Ishaq Beg (ancien général de brigade de Sheng Shicai), Polinov (chef des troupes de Russes Blancs naturalisés au Xinjiang), Glimiken (président de l’équivalent de la Chambre du commerce et de l’industrie du Xinjiang), Evsimov (commandant des troupes de l’Armée Rouge ayant battu celles de Ma Zhongying pour sauver Sheng Shicai dans les années 30), Roziyov (un Ouïghour, rédacteur en chef adjoint du principal quotidien paraissant à l’époque du précédent gouverneur du Xinjiang, a fait paraître plusieurs articles très critiques du régime des Hans dans les journaux des districts frontaliers) et Fatih (un Tatar, directeur de la Compagnie des Produits locaux du comté de Gongha). Certains s’étonneront que la révolte éclate si vite après le changement de gouverneur. En fait, son déclenchement a été télécommandé, et les ordres sont arrivés de Moscou dès le départ de Sheng Shicai…
C’est Fatih qui prend la tête des forces de guérilla, préalablement entraînées et équipées au Kazakhstan. Elles comptent trois unités de 200 hommes chacune, auxquelles il faut ajouter pas moins de 1 600 rebelles, qui ont rejoint le mouvement depuis un peu plus d’un mois, au début des accrochages avec les forces de police locales du KMT.
Il ne faudra que quelques jours pour que l’intégralité du comté passe aux mains des rebelles. Le choix du Gongha s’explique par le fait qu’il est éloigné de plus de cent kilomètres de la capitale du district, ce qui oblige les forces du KMT à se disperser. Cette tactique a été mise au point par Ishaq Beg…

[John92]

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Les Américains ? Trop loin, et ils ne semblent pas vouloir s’impliquer de façon visible dans l’immédiat.
Les Français ? On ne peut pas leur faire confiance. Certes, leur général De Gaulle était – autrefois, paraît-il – antirépublicain et monarchiste, mais il a des Rouges dans son gouvernement. Quoiqu’il ait aussi combattu les communistes en Pologne en 1921, ça compte ! Oui… Idéalement, il faudrait relancer les relations avec les Français (eux ?? ), mais à leur initiative.
...
A présent que la situation parait (paraît !) ( ?????? ) stabilisée, au moins dans l’immédiat, et que les FARY ne (à ajouter )se sont plus un problème – les Britanniques s’occupent des forces terrestres royales, grand bien leur fasse ! – la 2e Armée française relance ses parachutages à destination de l’AVNOJ et des populations civiles, par l’intermédiaire d’un DESTROMO agissant dorénavant au grand jour et sous bonne escorte, attendu qu’il n’a plus aucune raison de se cacher.
...
Il faudrait faire venir une paire de dragueurs et quelques escorteurs, plus ( pour ??? et encore ?) encadrer plusieurs transports légers. Tout cela est disponible, mais il faut un peu de temps pour organiser l’opération, et le concours des Grecs serait bien utile.
...
On parle des exploits de son mouvement, de la longue lutte pour reformer le Parti, de l’évident support populaire dont bénéficie le Docteur Ribar (en ce qui le concerne personnellement, Tito affecte de rester modeste, au moins pour la galerie)… Surtout, on escamote le puissant soutien franco-britannique dont a bénéficié l’AVNOJ depuis plus d’un an.
...
Impossible de savoir si à cette date, Tito croit à ce qu’il affirme, où (ou) s’il s’agit simplement d’une flatterie. Quoi qu’il en soit, cette saillie passera la censure pour aboutir sur les bureaux de bien des chancelleries… Josip Broz “Tito”, saoulé de victoires et de considérations, a décidément la tête dans les étoiles rouges ! Et ça ne risque pas de (à ajouter) s’arranger : on vient de lui confirmer que Joseph Staline le recevrait (recevra ?-concordance des temps- ) ce soir dans sa datcha, pour un dîner et un entretien privé, s’il vous plaît ! Connaissant les habitudes de Staline (du Vodj ?), la soirée s’achèvera sûrement fort tard dans la nuit.
...
Le Poglavnik attend un fanatisme sans faille et une loyauté totale de la part de tous les membres de cette nouvelle armée politique axée vers la Victoire. Les autres organisations politiques deviennent inutiles. Le Parti paysan est donc interdit et la totalité de ses membres chassés de l’administration. Tout de même – cela désorganise un peu le NDH et provoque les protestations de plusieurs membres du gouvernement, depuis le vice-président Džafer Kulenović jusqu’à… Vokić et Lorković, qui appellent respectivement à leur « responsabilité de chef, qui décharge les subordonnés » et encore à « la parole donnée en échange de leur collaboration ».
...
De fait, la totalité des prisonniers sont condamnés à mort pour « terrorisme » – peine exécutée par pendaison , afin de conserver au spectacle un caractère “tout public” sans doute, alors qu’Artuković se serait prononcé en faveur du garrottage.
L’exécution , filmée pour la postérité, sera abondamment diffusée dans les actualités oustachies de l’époque (du moins, autant que le permettront les derniers organes de propagande du NDH). Mais elle migrera ensuite assez rapidement vers les actualités yougoslaves et alliées, dans des versions bien sûr épurées – quoique mettant en évidence la pendaison depuis sa chaise roulante d’un prisonnier blessé et incapable de se déplacer !
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« ...
Elle aurait demandé à l’Union européenne de reconsidérer le processus d’adhésion théoriquement toujours en cours de son voisin, « évidemment (d’évidence-simple suggestion-) en pleine dérive révisionniste nationaliste ».
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Dans la plus (manque un adjectif je pense, genre pure/grande ?) tradition parlementaire de la plupart des pays plus ou moins démocratiques, il ne s’agissait que d’une réunion destinée à préparer une véritable assemblée . Mais c’était la première réunion des Cortès espagnols depuis cinq ans ! Martinez-Barrio avait tenu à ce qu’elle soit organisée avant l’assemblée prévue pour l’été suivant, pour le symbole et pour sonder “ses” députés. Mais le président du Parlement vient de subir une déconvenue vexante : arguant que le quorum de 100 députés n’était pas atteint, Prieto et ses partisans ont nié la constitutionnalité de cette réunion , qui ne pouvait être qualifié de “parlementaire”.
Les 72 députés présents sont donc rassemblés dans une ambiance solennelle mais pour une réunion vide de sens. Le Secrétaire à la Chambre, Eduardo Frapolli, lit néanmoins avec émotion les noms des 127 députés des Cortès qui sont morts depuis juillet 1939.
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Ne pas confondre facilité et simplicité

[demolitiondan]

Petite référence espagnole ici.
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C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[Wings]

Petite correction: Sur la page precedente Kren est indique comme execute en 1947 mais sa bio donne la date de la mort en 1948 en debut de paragraphe.
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"It takes the Navy three years to build a ship. It will take three hundred years to build a new tradition. The evacuation will continue." Sir Andrew Cunningham, Mai 1941
"Let me soar! [...] I need no great host, just [Tyene]" - Nymeria Sand, AFFC II

[Casus Frankie]

Déjà signalé (et corrigé sur l'original), mais mieux vaut trop que pas assez !
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[Wings]

[demolitiondan]

À mon avis tu devrais attendre la mise à jour des PDF
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C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste