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Bataille de France, Mai 1944
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Juin 07, 2023 19:04    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, alors… Il reste 19 jours à boucler en MAI en FRANCE (pour le même mois, ailleurs, il reste 11 jours en Yougoslavie). Et, malgré les difficultés, les zigzags, les maladies (désolé), l'éloignement…
On commence à y arriver ! Grâce au Racoon, avec l'aide du Poireau (et de pas mal d'autres, Tyler notamment), sur le terrain défriché par Patzekiller…
En plus, comme on va y aller prudemment, celui qui voudra protester pourra le faire, ici ou par mail à mon intention.

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Casus Frankie

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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Juin 07, 2023 19:40    Sujet du message: Répondre en citant

13 mai
Opération Overlord
Les Allemands craquent à Caumont, s’accrochent à Villers et échouent sur l’Orne
Normandie –
Alors que le Nord-Cotentin peut être considéré comme libéré et que ce que l’on nomme maintenant le siège de Cherbourg continue sous les obus de l’artillerie navale américaine, c’est la sortie du bocage qui préoccupe désormais les décideurs alliés, en particulier pour les divisions blindées. Le terrain a été une mauvaise surprise ! En effet, bien que prévenus par des officiers d’origine normande comme par la Résistance des particularités de la zone, les blindés alliés ont constaté qu’il restait tout de même encore un pas entre la théorie et la pratique. Heureusement, il y a malgré tout une bonne surprise : l’ordre de bataille ennemi s’avère plus léger que prévu.
Aussi, alors que le gros de la 4th DI-US renforcés de paras de la 101st nettoie le terrain au nord de Périers, la 4th Armored perce carrément le long de la côte sur la route Lessay-Granville et pousse jusqu’à Coutances. Le tout malgré les nombreuses petites fortifications côtières et autres barrages improvisés qu’il faut réduire tout au long du parcours – ces obstacles sont d’ailleurs généralement pris à revers avec aisance, tant le terrain est dégagé dans la région. Au surplus, les bunkers ont été dégarnis d’une grande partie de leurs effectifs, montés en ligne dès les premiers jours. A gauche des précédents, la 2e DB française amorce quant à elle un virage par l’ouest, à ras de Saint-Lô, en direction de Condé-sur-Vire. Le but n’est pas de prendre la ville, mais bien de fixer les soutiens de la 15. Luftwaffen-Feld-Division et d’empêcher la montée en ligne de renforts vers le nord.
………
Plus au nord justement, face au secteur britannique, la ligne allemande subit au petit matin un matraquage des lourds de l’USAAF et de la RAF – engagés de jour et à contrecœur par Carl A. Spaatz et “Bomber” Harris, lesquels jugent tous deux leurs quadrimoteurs bien plus utiles sur la Ruhr qu’à jouer les supplétifs de l’infanterie. Ces avions ne subiront toutefois que fort peu de pertes – approchant depuis le nord derrière un rideau de chasseurs qui les protège durant la traversée de la Manche, B-17 comme Lancaster regagneront leurs bases bien avant midi, après avoir largué des centaines de tonnes de bombes sur l’ennemi… et quelques-unes sur plusieurs positions avancées amies ! Les Tommies perdent environ 70 hommes incinérés dans ce “tir ami”. Côté aviateurs, on ne déplore que deux Lancasters endommagés, et détruits à l’atterrissage…
N’empêche que les défenseurs ont été très sérieusement secoués. Et face à l’assaut de presque trois divisions, les trois régiments couvrant ce secteur ne font vraiment pas le poids. La percée est vite générale vers Caumont-sur-Aure. Les fantassins alliés avancent sans opposition ou presque, dans un no man’s land digne de la Champagne de l’Autre Guerre… Ils décriront plus tard des prisonniers au bord de la folie, sans parler des charniers mêlant véhicules, hommes et chevaux…
Plus à l’est, les combats ne sont hélas pas si faciles pour l’investissement de Villers-Bocage. C’est à la 2nd Armoured Division britannique et à la 129th Infantry Brigade qu’a été confié le soin de prendre la localité, défendue par le 29. Jäger Rgt renforcé d’une compagnie de JagdPanzer IV. Les Anglais se battent toute la journée dans un véritable combat de chiens où les blindés se tirent dessus au détour d’une rue, d’un chemin ou de derrière une ruine, souvent à moins de 100, voire 50 mètres de distance. Hélas, le village en souffre terriblement… mais le simple différentiel d’effectif ainsi que les multiples possibilités de contournement offertes aux Britanniques rendent le dénouement inévitable.
Encore un peu plus à l’est, les 13 engins restants au 653. Schwere Panzer Abt, mêlés aux fantassins de la 709. ID, tiennent de leur mieux la ligne au sud de Caen face à la 3rd Infantry Division anglaise – soutenue par le 4th AGRA et renforcée par deux brigades blindées sur ses ailes. Le reste de la division allemande se bat également comme elle peut vers l’embouchure de l’Orne – sans pouvoir empêcher le passage continu vers l’autre rive de la 4th Armoured Division canadienne, ce qui permet d’élargir la tête de pont de manière significative en tout début de journée.
Enfin, jusqu’à ce que la 26. Panzer (Generalleutnant Smilo von Lüttwitz) attaque le flanc des Canadiens. Les panzers surgissent depuis la route de Caen, après avoir roulé de nuit pour passer la Touques à hauteur de Pont-l’Evêque. En d’autres temps et sous d’autres cieux, l’assaut aurait pu être redoutable – les Canadiens sont peu expérimentés. Ici, il a été éventé de longue date par l’aviation, et les véhicules porteurs de l’insigne vert forêt à la feuille d’érable d’or sont déjà déployés en défense. Et surtout, les Typhoon, Beaumont et autres Banshee plongent sans discontinuer jusqu’à Dozulé, transformant toute la RD 675 en un long cimetière de véhicules.
Dans son QG avancé de Troane, le général George Kitching veut réagir, bien sûr… mais il n’a pas trop de moyens pour cela. Sa division ne comprend qu’une seule brigade, la 4th Armoured d’Eric Leslie Booth, qu’il a déjà rappelée pour la jeter sur la route des panzers. Son infanterie, elle, est toujours occupée à ferrailler contre la 709. ID au sud de Caen… Quant à sa consœur, la 5th Armored Division (Guy Simonds), elle n’a même pas encore débarqué ! Un court moment, on maudit (discrètement !) la propension de l’EM du Commonwealth à disperser ses moyens. Surtout que dans le même temps, la 4. Fallschirmjäger (Generalleutnant Heinrich Trettner) tente elle aussi de peser dans la bataille en esquissant un mouvement tournant depuis le pays d’Auge vers Cagny.
Toutefois, Kitching s’en fait peut-être un peu trop – de fait, en faisant faire demi-tour à Booth, il perd certes un peu de temps sur la route du sud… Mais en face, l’unique Panzer Rgt de von Lüttwitz se fait littéralement écraser quand, devant fatalement ralentir un peu le rythme pour affronter l’ennemi, il subit – en sus des foudres de l’aviation – les tirs des cuirassés de Sa Gracieuse Majesté ! Les cuirassés HMS Warspite et Ramillies sont certes de vieilles dames, qui ont connu le Jutland et n’ont plus leur place dans la ligne de bataille. Par contre, pour consteller les positions des panzers avec d’obus de 15 pouces, elles ont encore toutes leurs dents. Et ça se voit vite ! L’assaut ralentit, hésite sous un orage d’obus, cahote dans les gravats pour stopper finalement bien avant Gold Beach ou même l’Orne, quelque part sur une ligne Cabourg-Argence… Dans les rangs, un vétérans peste : il avait déjà connu un tel désagrément en 40, quand le cuirassé Courbet tirait sur les colonnes de Rommel marchant sur Cherbourg… Mais aujourd’hui, les lendemains ne chantent plus !
Dans le même temps, la 4. Fallschirmjäger voit s’envoler ses espoirs de s’infiltrer plus à l’intérieur des terres. Elle perd beaucoup de temps et d’énergie à jouer à la petite guerre du bocage face à une 6th Airborne Division (général Richard Gale), pour une fois en défense et très à l’aise dans ce rôle. On s’explique toute la journée entre parachutistes… mais en fin de journée, les Allemands n’approchent même pas Bellengreville.
En résumé, au soir, l’assaut teuton est déjà bien mal engagé. Von Lüttwitz a perdu 43 engins sur les 80 à sa disposition, Trettner a avancé très péniblement de 6 à 7 kilomètres… Et en face, l’armée de Sa Majesté n’a même pas tremblé.

La piste de la 16. Panzer
En route pour la Normandie
Jouey et Arnay le Duc (Bourgogne)
– Après une journée de transport, la colonne du général Hans-Ulrich Back s’arrête pour la nuit dans ces deux localités mitoyennes se situant à l'entrée du redouté Morvan – lequel s’était déjà embrasé au moment du soulèvement des FST à la fin de l’année dernière. Back en a profité pour faire une halte à la Kommandantur de Chalon-sur-Saône, histoire de s’entretenir avec Hans Krüger, le chef du Sipo-SD. Ce dernier a tenu à le rassurer : l’affaire de l’an dernier a été « vite matée ». D’ailleurs, la Freiwilligen Stamm-Division du général Wilhelm von Henning s’en est chargée de façon « très professionnelle », a-t-il tenu à préciser.
Certes… mais pour tranquilliser plus encore l’ancien policier, l’actuel lui a assuré qu'une opération d’envergure se déroulerait de toute façon très prochainement dans cette région. Par… politesse et parce qu'il n’a qu’une hâte, combattre de façon conventionnelle en Normandie, le général Back s'est abstenu de faire remarquer qu’il eût été préférable que cette pacification fût déjà de l’histoire ancienne au moment du passage de ses troupes, lesquelles ont déjà fait l’objet dans la journée de quelques attaques sporadiques, quoique sans pertes importantes. Mais ce n’est pas grave – chacun se doute que ses troupes sauront rattraper le temps perdu.

Après Lüttich
Décombres…
Autour de l’axe Saône-Rhône
– A l’est, les débris de la HitlerJugend (sans commandant !) se regroupent au sud de Bourg-en-Bresse. Plus au nord, en fin de journée, le général Bayerlein se délivre un satisfecit : il a réussi à remonter jusqu’à Dôle avec sa division Panzer Lehr. Demain, il va tâcher de passer la Saône et de parvenir à Dijon…
A l’ouest, la 14. SS-Panzergrenadier Götz von Berlichingen – ou ce qu’il en reste après la calamiteuse opération Lüttich – a réussi à s’extraire du piège de la plaine de Quincieux, sous le commandement transitoire de l’Obersturmbannführer Otto Binge, l’un des chefs adjoints de la division, pour tenter de se regrouper vers Limas. Son état-major s’est retiré un peu plus loin, dans le centre de Villefranche-sur-Saône, à côté de celui du LVIII. PanzerKorps (General der Panzertruppen Walther Nehring). Un corps blindé qui n’est décidément plus en très bon état : ses deux meilleures unités sont déjà en route vers la Normandie, quant aux deux autres, elles sont exsangues.
En face, toutefois, les divisions blindées françaises ne tentent pas de poursuivre : la rude bagarre de ces derniers jours a littéralement constellé d’épaves la plaine de Limonest à l’ouest (on trouve des carcasses jusqu’à la Duchère (1) !) comme le secteur entre Meyzieu et Villette d’Anthon à l’est. La 3e DB (Jean Rabanit) à l’ouest et les 1ère et 5e DB (Aimé Sudre et Henri de Vernejoul) à l’est ont laissé sur le terrain au total un peu plus de 200 engins. Elles se reforment à présent sous une légère pluie, blessées certes, mais toujours en bien meilleur état que leurs adversaires et d’autant plus vaillantes d’avoir contré l’Allemand dans son domaine de prédilection. Et n’oublions pas les héros de la “contre-attaque belge”, la Brigade blindée Tancrémont, la Brigade Massada-Valmy et le 1er Rgt Ardennais, qui ont bien gagné le droit de souffler… Devant, la 3e DIM à l’ouest, la 1ère DIM et la 83e DIA à l’est ratissent le terrain et évacuent les prisonniers.
On le comprend cependant, Walther Nehring n’est pas des plus sereins… Il est censé redéployer au plus vite ses unités vers le nord, mais n’a plus aucune couverture pour se dégager à l’est de la Saône, sinon le LXXXV. ArmeeKorps (General der Infanterie Erich Straube). Ce dernier tente toujours de créer une ligne d’arrêt ou de recueil avec notamment, sur sa gauche, la 2. Fallschirmjäger (Generalmajor Hans Kroh) – laquelle est pourtant déjà très occupée, étirée qu’elle est depuis la frontière suisse et Ambérieu-en-Bugey, à tenir presque seule le flanc est – et sur sa droite, la 39. ID (Generalleutnant Franz Krech) – une unité de forteresse pour tenir le front du Rhône, à l’est de la Saône… C’est peu ! Straube a donc tenté de dégager la 91. Luftlande (Generalleutnant Wilhelm Falley) du saillant qu’elle occupait dans les marais de la Dombe pour la glisser entre ses deux autres divisions. Hélas, celle-ci se retrouve lâchement harcelée par les trois groupements formés par les trois régiments de la 10e DI du général Jean-Marie Etcheberrigaray et trois unités mécanisées de la Légion Etrangère ! Ces groupements, plus mobiles mais qui n’ont pas ordre d’avancer plus que de nécessaire, se contentent d’étrangler à moitié la pauvre 91. Luftlande. Mais ils avancent tout de même par-delà le Rhône vers la D1083, à l’ouest de Villars-les-Dombes. Ce qui semble, à terme, menacer le LXXXV. AK d’un scindement – quoiqu’une telle percée reste pour l’instant bien improbable, faute de moyens d’exploitation. Et les cigognes venues d’Afrique qui font leur nid dans ce coin bien connu des ornithologues de continuer à voler bien au-dessus des tirs.
Finalement, Walter Nehring est soulagé dans la soirée par une décision de Rundstedt. Vu l’état dans lequel se trouvent les deux divisions qui lui restent sous la main, mieux vaut les laisser respectivement à disposition du LXXXVI. AK (14. SS-PzGr) et du LXXXV. AK (16. SS-Panzer). Nehring reste sur place, à des fins de coordination uniquement.

Opération Dixmude
Massif central
– Mais ce n’est pas le plus inquiétant pour les Allemands. En effet, au même moment, le IIe Corps d’Armée belge (lieutenant-général Jules Bastin) attaque ! C’est l’opération Dixmude, ainsi nommée en raison de l’engagement binational (comme à Dixmude) de deux DI françaises d’une part, d’une DI belge et du 7e Ardennais d’autre part. Elle est destinée à fixer le front allemand du Massif Central à l’axe Saône-Rhône et, dans l’idéal, à avancer vers le cœur de l’Auvergne.
A gauche, à l’est du puy de Sancy, la 19e DI et la 14e DI appuient vers le nord, face à la 84. ID (Erwin Menny) du LXXVI. AK (Otto von Knobelsdorff), dans la Comté à l’est de Clermont et de l’Allier, et face à la 243. ID (Heinz Hellmich) du LXXXVI. AK (Felix Schwalbe), qui tient les monts noirs du côté de Thiers. Clermont-Ferrand n’est pas loin, mais les Français sont prudents et l’adversaire est bien retranché. On n’anticipe pas de progression avant plusieurs jours.
Ça chauffe par contre bien davantage à droite, sur la rive gauche du cours supérieur de la Loire. La 4e DI belge (Roger Libbrecht) entreprend de remonter en direction de Roanne. Le terrain est difficile, la route étroite, la pente forte… A la 1ère Armée française, on n’attend pas des Belges qu’ils percent. Qu’ils se contentent de maintenir la pression, ce sera déjà bien.
C’est un fait, le terrain n’est pas le plus favorable à l’offensive. Mais en face de Libbrecht, il n’y a que la 255. ID (Theo-Helmut Lieb), très étirée. En effet, sa voisine la 182. ID (Richard Baltzer) a dû se décaler sur la rive est de la Loire pour toucher la vallée du Rhône et couvrir le repli des blindés… Autant dire que l’adversaire n’est ni flamboyant ni très concentré. Il a donc du mal à faire face à cette action, d’autant plus qu’en pointe, Bastin a lancé le 7e Rgt de Chasseurs Ardennais d’Arthur Lambert, dont l’agressivité n’est pas une légende !
Les Allemands font néanmoins front, s’accrochant aux reliefs avec la certitude que si l’ennemi passe, ce sera pire demain… Mais même vaillants, les Landsers de la 255. ID ne peuvent pas être partout ! Ils ne peuvent donc pas empêcher des Ardennais déchaînés de s’infiltrer au travers des monts. C’est que, voyez-vous, les Ardennais sont un peu dans leur élément, au milieu de ces reliefs boisés. A croire que leur unité a été conçue pour ça.

Attente
Dordogne Linie –
Du puy de Sancy à la mer, le canon ne tonne que par moments, lorsque les Américains dépensent quelques obus pour régler le tir de leur artillerie. Le commandement de la 1. Armee allemande n’en tire aucun soulagement : il a parfaitement compris que les Cow-Boys peaufinent leur préparation. Les coups de sonde se multiplient à travers le fleuve, les avions de reconnaissance à l’étoile blanche se sentent chez eux au-dessus des lignes allemandes : Marauder et Thunderbolt veillent, prêts à punir tout tir de Flak, tandis que, plus haut, les Mustang se lamentent de la discrétion de la Luftwaffe…
Bref, les Allemands savent déjà ce qui va leur tomber dessus, seule la date exacte reste incertaine !


Note
1- La Duchère, quartier dense aujourd’hui “sensible” est devenu l’un des principaux enjeux de la rénovation urbaine de Lyon – ville dont la reconstruction, menée tambour battant après la guerre dans un contexte de pénurie de logements, n’a peut-être pas été aussi maîtrisée que ses promoteurs l’espéraient. Ainsi, plusieurs barres d’habitations dignes des pays de l’Est – 16 étages, 342 logements, 140 mètres de long – ont récemment fait l’objet de foudroyages en règle – lesquels ont réveillé les souvenirs de certains habitants… et révélé quelques vestiges, par exemple quand la démolition de fondations à cinq mètres de profondeurs fit apparaitre une cache d’obus de 155 mm, oubliée de tous.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Juin 07, 2023 19:50    Sujet du message: Répondre en citant

13 mai
Pour Paris
Insurrection ?
Marseille
– Sur ordre de Jean Zay lui-même, les services du ministère de l’Information font diffuser par Radio Marseille et la BBC un texte donnant des consignes à la population parisienne.
« – Ne pas accomplir de travaux matériels pour l’ennemi. Si l’ennemi veut les imposer, faire grève.
– Si l’ennemi fléchit, se saisir du personnel qu’il emploie à n’importe quel titre dans l’usine. En faire des otages.
– Surveiller les préparatifs de destruction de l’ennemi ; préparer les équipes de protection ; faire agir ces équipes à temps.
– De toute façon, empêcher l’ennemi en retraite de retirer son personnel et son matériel.
– Reprendre le travail immédiatement et en ordre dès que les troupes régulières nationales ou celles de nos Alliés arriveront. »

Le texte a longtemps été pesé lors d’échanges prolongés entre le colonel Delmas, délégué militaire national des Forces Françaises de l’Intérieur, le général Magrin-Vernerey, chef d’état-major des FFI, et les membres du Conseil de Défense Nationale. Les craintes du Conseil sont finalement peu éloignées de ce qu’elles pouvaient être un peu moins de quatre ans plus tôt. Une France laissée dans l’incertitude, sans pouvoir régalien affirmé, ne risque-t-elle pas de sombrer dans le chaos ?
[/i]– Il faut aller vite, mais sans la moindre erreur. Dites à Leclerc d’accélérer, Doumenc, c’est pour Paris qu’il a été envoyé en Angleterre. Mais tenez vos hommes, Delmas. Nous ne pouvons pas nous payer le luxe d’une nouvelle Commune… et moins encore d’une autre Varsovie, [/i]insiste solennellement De Gaulle en cherchant à dissimuler son inquiétude. Nous sommes bien d’accord ? ajoute-t-il avec un coup d’œil appuyé en direction des ministres communistes et notamment de Marty. Celui-ci, après un temps, finit par hocher la tête en signe d’acquiescement.
– Hélas, commente Mandel comme s’il se parlait à lui-même, [/i]les rats de Doriot ne tarderont pas à quitter le navire (1). Et la nature a horreur du vide…[/i]
Les craintes d’un soulèvement incontrôlé, fondées ou non, sont très présentes au sein du Conseil de Défense. Ce sont elles qui motivent l’appel à la population parisienne diffusé par les radios alliées. De nombreux historiens n’hésiteront pas à spéculer sur le caractère jugé timoré par les uns, inconscient par les autres, de cet appel à la désobéissance civile. Beaucoup se demanderont – avec regret ou avec soulagement – l’impact qu’un tel appel, étendu à toutes les villes de France, aurait pu avoir sur l’efficacité du repli général allemand après l’ordre qui sera donné par von Runstedt le 14 mai.
Le colonel Jacques Delmas, connu dans la clandestinité sous le pseudonyme de “Chaban”, va être parachuté le soir même en Île-de-France pour contrôler autant que faire se peut l’insurrection qui couve à Paris.
Par ailleurs, mais pour de tout autres raisons, Georges Mandel, accompagné de toute une délégation, se hâte de s’envoler pour l’Angleterre…

Evacuation
Gare de l’Est (Paris)
– Étrange attroupement ce matin dans la gare. En effet, ce ne sont pas les voyageurs habituels (qui sont de moins en moins nombreux, grèves, sabotages et bombardement des voies obligent) qui se trouvent là, mais l’ensemble des civils de nationalité allemande domiciliés dans la capitale française. Ils sont organisés en plusieurs convois prioritaires qui se mettent en route séance tenante – il semble que, pour une fois, les cheminots français fassent de leur mieux pour accélérer le mouvement !
En fait, il s’agit du début du transfert à Reims du GQG de la Westheer et des QG des HeeresGruppen D et G.
Lien de cause à effet ? Les patrouilles allemandes commencent à rafler dans Paris, pour des motifs divers et variés, toutes les bicyclettes qu’elles peuvent trouver !

L’agonie du NEF
En territoire ennemi
Département de la Seine et Petite Couronne
– Au petit matin, dans les commissariats centraux d’Asnières sur Seine, Saint-Denis, Ivry et Bourg la Reine, les troupes du 392. Grenadier-Regiment (colonel Friemel), le meilleur des trois régiments de la 325. ID chargée de veiller sur le Gross Paris (et le seule qui ne soit pas en route pour la Normandie), procèdent au désarmement des policiers et condamnent les locaux. Servilement (ou prudemment), la Préfecture de Police ordonne à ses hommes de rentrer chez eux pour ne pas se faire arrêter par les autorités allemandes.
Dans un contexte déjà électrique, les principaux mouvements de Résistance actifs dans la police appellent à une grève générale prenant effet le 15 mai à 7h00 du matin, sans même commencer par en référer au ministère de l’Intérieur à Marseille.
Le nouveau Préfet de Police, Bonny, va passer la journée à s’échiner pour éteindre le début d’incendie déclenché par l’intervention allemande (sans avoir le moins du monde prévenu les autorités du NEF – mais depuis le départ de Doriot, les Allemands ont de moins en moins d’interlocuteur du NEF à Paris). Las, les services du général-gouverneur Heinrich Kittel lui opposent une fin de non-recevoir et ne daignent même pas apporter une réponse un tantinet apaisante voire seulement diplomatique. Pour eux, les commissariats sont des endroits où il y a des armes, il y a un risque qu’elles soient utilisées contre les forces du Reich, aucun risque ne sera pris. Kittel applique des méthodes éprouvées sur le front de l’Est. Pas de romantisme déplacé, il est en territoire ennemi et va continuer de se comporter en conséquence.
Les notes signées Bonny, émises à destination des policiers parisiens le soir même et le lendemain, affirment pourtant : « Aucune défaillance ne sera tolérée. Je compte sur vous. » Elles ne trouveront pas beaucoup d’écho chez les principaux intéressés…

Note
1- Il ne semble pas qu’au moment de cette réunion du Conseil de Défense Nationale, les services du ministère de l’Intérieur soient déjà au courant que Jacques Doriot a reçu la veille l’ordre des autorités allemandes (en la personne d’Otto Abetz) de quitter la capitale, et qu’il l’exécute ce même jour.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Juin 07, 2023 20:14    Sujet du message: Répondre en citant

Par-delà l'amour ornithologique qui transparait chez l'un des auteurs du texte ... Un petit souvenir personnel de la Duchère ?

https://www.youtube.com/watch?v=y2fx7OiZg-E
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MessagePosté le: Mer Juin 07, 2023 21:21    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Le nouveau Préfet de Police, Bonny, va passer la journée à s’échiner pour éteindre le début d’incendie déclenché par l’intervention allemande (sans avoir le moins du monde prévenu les autorités du NEF – mais depuis le départ de Doriot, les Allemands ont de moins en moins d’interlocuteur du NEF à Paris).


Pas complétement improbable mais à compléter. On pourrait évoquer le fait que Bonny, à cette date, compte surement lui même ses billets de banque en distribuant à tous ceux de la Carlingue qui sont encore là.
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MessagePosté le: Jeu Juin 08, 2023 07:15    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
une unité de forteresse pour tenir le front du Rhône

Pourquoi s'obstiner à défendre le Rhône avec la 2. FJ et la 39. ID alors que le fleuve est déjà franchi ? Le LXXXV. AK n'est pas menacé d'un scindement, mais d'un internement en Suisse !

Doublon :
Citation:
il subit – en sus des foudres de l’aviation – les tirs des cuirassés de Sa Gracieuse Majesté ! Les cuirassés HMS Warspite et Ramillies sont certes de vieilles dames


Citation:
Dans les rangs, un vétéran peste


Majuscules ? Et d'ailleurs, cette région ne s'appelle-t-elle pas plutôt les Bois Noirs ?
Citation:
les Monts Noirs du côté de Thiers


Citation:
Du Puy de Sancy à la mer


Peut-être éviter de donner une date et plutôt formuler comme suit ?
Citation:
Beaucoup se demanderont – avec regret ou avec soulagement – l’impact qu’un tel appel, étendu à toutes les villes de France, aurait pu avoir sur l’efficacité du repli général allemand qui ne serait tôt ou tard ordonné par von Runstedt.


Citation:
les Allemands ont de moins en moins d’interlocuteurs du NEF à Paris

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En principe (moi) ...
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MessagePosté le: Jeu Juin 08, 2023 07:34    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Plus au nord, en fin de journée, le général Bayerlein se délivre un satisfecit : il a réussi à remonter jusqu’à Dôle avec sa division Panzer Lehr.

Plutôt Dole
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John92



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MessagePosté le: Jeu Juin 08, 2023 07:56    Sujet du message: Répondre en citant

...
Au surplus, les bunkers ont été dégarnis d’une grande partie de leurs effectifs, montés en ligne dès les premiers jours. A gauche des précédents, la 2e DB française amorce quant à elle un virage par l’ouest, à ras de Saint-Lô, en direction de Condé-sur-Vire. Le but n’est pas de prendre la ville, mais bien de fixer les soutiens de la 15. Luftwaffen-Feld-Division et d’empêcher la montée en ligne de renforts vers le nord.
………
Plus au nord justement, face au secteur britannique, la ligne allemande subit au petit matin un matraquage des lourds de l’USAAF et de la RAF
...
Ici, il a été éventé de longue date par l’aviation, et les véhicules porteurs de l’insigne vert forêt à la feuille d’érable d’or sont déjà déployés en défense. Et surtout, les Typhoon, Beaumont et autres Banshee plongent sans discontinuer jusqu’à Dozulé, transformant toute la RD 675 en un long cimetière de véhicules (d’engins ??).
...
Par contre, pour consteller les positions des panzers avec d’obus (des obus ?? ) de 15 pouces, elles ont encore toutes leurs dents. Et ça se voit vite ! L’assaut ralentit, hésite sous un orage d’obus (d’acier ?), cahote dans les gravats pour stopper ...
...
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ChtiJef



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MessagePosté le: Jeu Juin 08, 2023 07:56    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
B-17 comme Lancaster regagneront leurs bases bien avant midi, après avoir largué des centaines de tonnes de bombes sur l’ennemi… et quelques-unes sur plusieurs positions avancées amies ! Les Tommies perdent environ 70 hommes incinérés dans ce “tir ami”.
C'étaient des bombes incendiaires ?

Citation:
pour consteller les positions des panzers avec d’obus de 15 pouces
"d'obus" est suffisant...
Phrase suivante : "un orage d'obus"... "Un déluge de feu et d'acier" ?

Citation:
es marais de la Dombes

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John92



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MessagePosté le: Jeu Juin 08, 2023 08:10    Sujet du message: Répondre en citant

13 mai
Pour Paris
Insurrection ?
Marseille

...
En effet, ce ne sont pas les voyageurs habituels (qui sont de moins en moins nombreux, grèves, sabotages et bombardement (bombardements ??) des voies obligent) qui se trouvent là, ...
...
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Archibald



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MessagePosté le: Jeu Juin 08, 2023 08:10    Sujet du message: Répondre en citant

Bombardiers stratégiques ET cuirassés, doivent être un peu blasé les fantassins allemands. M'enfin, comme dirait Vlad l'empaleur "on en fait jamais trop contre les nazis".
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Juin 08, 2023 10:04    Sujet du message: Répondre en citant

[quote="loic"]
Citation:
une unité de forteresse pour tenir le front du Rhône

Pourquoi s'obstiner à défendre le Rhône avec la 2. FJ et la 39. ID alors que le fleuve est déjà franchi ? Le LXXXV. AK n'est pas menacé d'un scindement, mais d'un internement en Suisse !

Majuscules ? Et d'ailleurs, cette région ne s'appelle-t-elle pas plutôt les Bois Noirs ?
Citation:
les Monts Noirs du côté de Thiers


Citation:
Du Puy de Sancy à la mer


Peut-être éviter de donner une date et plutôt formuler comme suit ?
Citation:
Beaucoup se demanderont – avec regret ou avec soulagement – l’impact qu’un tel appel, étendu à toutes les villes de France, aurait pu avoir sur l’efficacité du repli général allemand qui ne serait tôt ou tard ordonné par von Runstedt.


1) Front du Rhône : il s'agit bien ici du Rhône ouest-est. Evidemment, les Allemands ne vont pas "s'obstiner" à le défendre mais ils ne vont pas juste s'en aller sans même être attaqués. Enfin, pas encore ! Et en attendant, il faut bien qu'ils tâchent de récupérer leur division en mauvaise posture…

2) Alors - Les Monts Noirs ou Bois Noirs ? Les deux mon général. Les Monts Noirs quand il s'agit du relief, les Bois Noirs de la végétation. Les BN couvrent les MN, quoi Wink Cela dit, majuscules, oui, c'est un toponyme et un nom propre.

3) En revanche - le puy de Sancy. Pas de majuscule à puy, nom commun, sauf dans les brochures et sites publicitaires.
De même, puy de Dôme. Mais s'il s'agit du département, ce sera le Puy-de-Dôme.

4) Tu as raison, cette phrase avait été écrite il y a déjà pas mal de temps (d'où l'intérêt de mon effort pour tout remettre sur la même ligne temporelle ! Remise sur la même ligne qui, j'en suis assez fier, touche à sa fin.).
Je corrige :
l’efficacité du repli général allemand, qui apparaît déjà comme inéluctable.
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Wings



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MessagePosté le: Jeu Juin 08, 2023 10:10    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
L’assaut ralentit, hésite sous un orage d’obus, cahote dans les gravats pour stopper finalement bien avant Gold Beach ou même l’Orne, quelque part sur une ligne Cabourg-Argence…


Il faut un "s" a ArgenceS.
Quant a Gold Beach...Sword, plutot? Gold est a Port-en-Bessin, ca parait ambitieux.
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loic
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MessagePosté le: Jeu Juin 08, 2023 12:02    Sujet du message: Répondre en citant

Pour puy de Sancy, puy de Dôme, etc, il faudra vérifier l'existant.

Citation:
Evidemment, les Allemands ne vont pas "s'obstiner" à le défendre mais ils ne vont pas juste s'en aller sans même être attaqués

Bah si, sinon ces troupes seront perdues sans avoir titré un coup de feu.
Au minimum, on comprend que la 10e DI et la Légion sont déjà au nord du fleuve (Villars-les-Dombes).
Y a-t-il d'autres unités au nord du Rhône
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Juin 08, 2023 12:18    Sujet du message: Répondre en citant

Toutes les unités sont au Nord du Rhône. On parle bien de la Vallée du rhône- du couloir rhodanien même, celui qui monte jusqu'à Dijon. Enfin ... internement en Suisse ? Soyons sérieux ! A 350 km et deux massifs majeurs près.
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