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"Fabrice à Waterloo", Avril 1944
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demolitiondan



Inscrit le: 19 Sep 2016
Messages: 9250
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MessagePosté le: Mer Oct 12, 2022 13:29    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai essayé de discuter avec Dieu, mais c'est pas facile. Il veut toujours avoir raison.
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Archibald



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Messages: 9242

MessagePosté le: Mer Oct 12, 2022 15:06    Sujet du message: Répondre en citant

https://www.youtube.com/watch?v=15sKmLHuMHo

"J'suis rentré dans une église j'ai appelé Dieu comme Don Camillo
"J'avais vu l'film mais rien à faire, il sortait rien d'là-haut
"J'me suis dit un tel mégalo
"Y'a qu'une solution
"Pour le sortir de la perfection
"Alors je l'ai traité de tous les noms :
"Gros con, enculé, descends si t'es un homme

_________________
Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."
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Imberator



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MessagePosté le: Mer Oct 12, 2022 15:14    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
J'ai essayé de discuter avec Dieu, mais c'est pas facile. Il veut toujours avoir raison.

Comme nous tous en somme.
_________________
Point ne feras de machine à l'esprit de l'homme semblable !
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Casus Frankie
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Localisation: Paris

MessagePosté le: Mer Oct 12, 2022 15:37    Sujet du message: Répondre en citant

@ John

Aaaalors……
Le commandant (supérieur immédiat de De Fresnay) a un tic facial qui scande ses paroles. Tic que HOUPS te décrira de façon plus précise.
Houps ?

Les points de suspension : il faut un espace en français (pas en anglais ou en allemand) avant les signes DOUBLES (points d'exclamation et d'interrogation, deux points, point-virgule) - MAIS les points de suspension ne sont PAS un signe double : la preuve, au clavier, si on tape correctement, on fait alt-point (sur Mac - je ne me souviens plus sur PC, mais c'est très proche) et non pas (cap-point) x 3. Donc pas d'espace avant les points de suspension.

qu’on lui avait infligée : désolé pour l'effort, mais le COD c'est "qu'", c'est à dire la succession, "lui" est le CO Indirect (on avait infligé à lui une longue succession).

Merci ++, comme d'habitude, pour le reste !
_________________
Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)


Dernière édition par Casus Frankie le Mer Oct 12, 2022 15:41; édité 1 fois
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Casus Frankie
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Localisation: Paris

MessagePosté le: Mer Oct 12, 2022 15:40    Sujet du message: Répondre en citant

Imberator a écrit:
demolitiondan a écrit:
J'ai essayé de discuter avec Dieu, mais c'est pas facile. Il veut toujours avoir raison.

Comme nous tous en somme.


Normal : Il nous a fait à son image (et on le lui a bien rendu, merci au Monsieur que je cite après ma signature).

Bon, des réactions sur le fond ? Ou juste l'admiration pour la qualité du travail des deux auteurs ? Cool
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)
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loic
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MessagePosté le: Mer Oct 12, 2022 15:55    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Mon grand-père maternel a collaboré à la construction du château du Kaiser Wilhelm, au Haut-Kœnigsburg


Deux choses :
1) En Français, on écrit "Haut-Kœnigsbourg"
Si Baumann veut montrer sa fière germanitude (vu qu'il dit "Wilhelm" et non pas "Guillaume"), il dira plutôt "Hohkönigsburg".
Le tout avec un accent alsacien bien sûr.

2) "Mon grand-père maternel a collaboré à la reconstruction du château" (vu qu'il date du XIIe siècle)

Ce qui est rigolo à propos de cette restauration : les notables alsaciens de Sélestat accueillant Guillaume II lui ont gentiment offert le château et ses terres. Et ce dernier a gentiment exigé qu'ils payent aussi la réparation de ce qui était alors une ruine. Les Alsaciens se souviennent encore de la facture : plus de 2 millions de marks, dont l'empereur ne paiera que 100.000. Twisted Evil

Je recommande les soirées à thème si cela existe encore : visite suivie d'un repas/théâtre en costume, ambiance sympa ! Et on peut manger les assiettes en épeautre.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Oct 12, 2022 19:02    Sujet du message: Répondre en citant

Noté. Rodolphe n est pas un mauvais bougre - mais n anticipons pas trop ...
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loic
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MessagePosté le: Mer Oct 12, 2022 20:22    Sujet du message: Répondre en citant

La phrase "La France nous a apporté la ruine, le Reich la richesse." pourrait être suivie par une répartie de Percay, du style "Mmh, j'ai pourtant cru comprendre que ce cher Kaiser avait forcé les Alsaciens à débourser un paquet d'argent pour restaurer ce fameux château."
Je vous laisse broder, mais vous voyez l'idée Laughing

Très bien, sinon.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Oct 12, 2022 20:43    Sujet du message: Répondre en citant

Pierre essaye de se le mettre dans la poche, pas de le braquer ! Au surplus, c'est un fils de petite bourgeoisie de l'Oise élevé chez les religieux, il n'est même pas certain qu'il sache de quel château Baumann parle ! Pour lui, c'est un peu 'L'''EEEEEEEEEEEEEEEST !' là-bas (prononcez comme dans un certain mauvais film), une terre mythique française, fantasmée ... mais où on ne va pas parce qu'ils sont tout de même un peu sauvage là bas ...
Mais je tiens à te dire que j'apprécie beaucoup ton attentive lecture. Et j'annonce solennellement à ceux que ca intéresse qu'il y a un secret bien caché dans les mémoires du capitaine français. Cherchez si vous voulez ...

Sinon les photos !

Le 109 de Georg Pavenzinger capturé et aux couleurs françaises.





Philippe Ritter a sa remise de décoration, un peu penaud.



Dragutin Gavrilović, le colosse qui a survécu à tout ...



Un Schützenschnur, comme celui de Dennis.



Et pis les danses slaves de Dvorak (cet été, au château de l'Emperi, chez moi ...)

https://www.youtube.com/watch?v=T33cRR2Nhgo

Moins fin, mais passe surement le soir avec du schnaps. D'ailleurs la chanson a des paroles assez tristes au final..

https://www.youtube.com/watch?v=e4kaGPwNdDc
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houps



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MessagePosté le: Mer Oct 12, 2022 21:15    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
@ John

Aaaalors……
Le commandant (supérieur immédiat de De Fresnay) a un tic facial qui scande ses paroles. Tic que HOUPS te décrira de façon plus précise.
Houps ?



Oui, chef ? Je viens à peine de récupérer Internet. Sans commentaire. Pour le tic de Serviac, John, voici :

"27 décembre
Escarmouche
Sur le front de la Drôme – Serviac avait un tic : caresser les cicatrices de sa mâchoire de sa main atrophiée. Tic qui devenait proprement agaçant pour ses interlocuteurs, une fois que ceux-ci avaient digéré le spectacle."

Serviac a perdu ses doigts en septembre 43 peu de temps après "le Grand Retour."
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Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.
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loic
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MessagePosté le: Mer Oct 12, 2022 21:19    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Pierre essaye de se le mettre dans la poche, pas de le braquer ! Au surplus, c'est un fils de petite bourgeoisie de l'Oise élevé chez les religieux, il n'est même pas certain qu'il sache de quel château Baumann parle ! Pour lui, c'est un peu 'L'''EEEEEEEEEEEEEEEST !' là-bas (prononcez comme dans un certain mauvais film), une terre mythique française, fantasmée ... mais où on ne va pas parce qu'ils sont tout de même un peu sauvage là bas ...

Bah, si dans certains récits on évoque une grande figure avec une faux qui a une voix caverneuse, on peut bien imaginer un officier un peu cultivé, non ?
Et des scènes du film La Grande Illusion de Jean Renoir (1937) y ont été tournées.

EDIT : je viens de voir ceci sur la page Wiki en anglais :
Citation:
A copy of the castle has been built in the Berjaya Hills, 60 km north-east of Kuala Lumpur 3.404167°N 101.839155°E.[5] A copy of the historic Alsatian city of Colmar is located next to it.
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Wings



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MessagePosté le: Mer Oct 12, 2022 22:08    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
demolitiondan a écrit:
Pierre essaye de se le mettre dans la poche, pas de le braquer ! Au surplus, c'est un fils de petite bourgeoisie de l'Oise élevé chez les religieux, il n'est même pas certain qu'il sache de quel château Baumann parle ! Pour lui, c'est un peu 'L'''EEEEEEEEEEEEEEEST !' là-bas (prononcez comme dans un certain mauvais film), une terre mythique française, fantasmée ... mais où on ne va pas parce qu'ils sont tout de même un peu sauvage là bas ...

Bah, si dans certains récits on évoque une grande figure avec une faux qui a une voix caverneuse, on peut bien imaginer un officier un peu cultivé, non ?
Et des scènes du film La Grande Illusion de Jean Renoir (1937) y ont été tournées.

EDIT : je viens de voir ceci sur la page Wiki en anglais :
Citation:
A copy of the castle has been built in the Berjaya Hills, 60 km north-east of Kuala Lumpur 3.404167°N 101.839155°E.[5] A copy of the historic Alsatian city of Colmar is located next to it.
Shocked

Tu conaissais pas?
J'y suis allé une fois, ce qui fait qu'il y a des photos de moi dans un village alsatien...alors que je n'ai jamais mis les pieds en Alsace...
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"It takes the Navy three years to build a ship. It will take three hundred years to build a new tradition. The evacuation will continue." Sir Andrew Cunningham, Mai 1941
"Let me soar! [...] I need no great host, just [Tyene]" - Nymeria Sand, AFFC II
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Oct 12, 2022 22:11    Sujet du message: Répondre en citant

1) Merci Houps !

2) C'est vrai que je ne vois pas Percay savoir ça. Mais je vais le mettre en note.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Oct 13, 2022 15:58    Sujet du message: Répondre en citant

23 avril
Mariages de guerre
Ça pourrait commencer comme ça… – La 3e DIM sur le terrain
A l'arrière
– Une pièce intacte – y’en a – dans une ferme ruinée.
Une table, pas du tout bancale – y’en a aussi. Un “tripate” alimenté au bois d’œuvre. Une pile de chevrons, planches et poutres aux dimensions ad hoc.
Des stalagmites de papiers. Une lampe-tempête, son rond de lumière jaunâtre laissant dans l’ombre les murs lézardés à la peinture écaillée. Un quart de café froid (odeur dézinguée par celle de la lampe). Encore des formulaires. Un truc informe sous des pièces d’uniforme. Et un rectangle de carton que l’occupant des lieux tapote machinalement sur un bordereau évidemment importantissime.
La porte ne jointe guère, aussi est-elle doublée, vers l’extérieur, d’une toile de tente que le vent fait claquer régulièrement contre les planches. A force, ça tape aussi sur le système.
………
Martinez ne décolérait pas. Le temps s’était mis à la pluie – d’où la porte fermée et la toile – et sa cheville ne voulait rien savoir.
« Jolie petite entorse, avait dit Dermeyer (toujours se méfier de tout diagnostic que le spécialiste accompagne de “joli”, “beau” ou autre appréciation valorisante). Evitez de forcer dessus… » Profitant de l’aubaine, Tisane lui avait refilé tous ces papelards, vu qu’il ne pouvait plus que béquiller lamentablement et qu’il n’était bon à rien d’autre. Le café était froid, la lampe puait, et il chopait mal à la tête…
« Salut la classe !
Dis voir, je suis un peu dans la merde.
T’aurais pas une perm’, qu’on se voye tranquille ?
Maurice.
PS – On m’a muté. Voilà ma nouvelle crèche : (…) »

Et m… ! Pourquoi pas ?
………
– Une permission, lieutenant ? En ce moment ?
– Oui, mon capitaine.
– Ce n’est pas pour aller voir votre vieille mère, au moins ?
– Euh, non, mon capitaine. Un pote. Et puis, avec ça, à quoi j’suis bon ?

Il pointa sa cheville du bout de sa béquille : « J’ai jamais réclamé de faveur, mon capitaine… »
– Mouais. C’est surtout que vous êtes à cran. Bon. Tant pis pour moi. D’accord. Allez faire ribote dans les bars de Marseille ! Mais ne faites pas de conneries, hein ? Enfin, pas trop. Et n’espérez pas que votre complice Jacob vous accompagne !
– Marseille ? Oh, non, mon capitaine, pas Marseille…


Ou bien comme ça… – Souvenirs du (alors) capitaine Georges Valentin (GC I/6)
Au-dessus de la Durance
– « Ce matin-là, j’avais choisi comme numéro deux un nouveau, le sergent François Pignon. Il était avec nous depuis peu, et n’avait effectué que quelques vols d’accoutumance entre le continent et la Corse. Il “en voulait” et, pour montrer qu’il savait piloter, n’avait pas hésité à survoler le terrain au ras des toits des hangars, sur le dos. Un sacré ramdam ! Pas seulement motorisé. Bref, un chien fou, que personne ne désirait avoir avec lui. C’est pour ça que je l’avais pris sous mon aile.
La météo n’était pas terrible et, du côté du Jura, nous nous sommes heurtés à une formation mixte de Gustav et de 190. Le sergent François Pignon s’est remarquablement bien comporté, et m’a suivi au mieux tout au long de cette empoignade, qui s’est soldée, si je me souviens bien, par un match nul : des deux côtés on a bien fait voler du plomb, mais chacun craignait plus la collision dans la purée de pois que de se faire tirer dessus. C’est le niveau des jauges qui a sifflé la fin de la récréation.
Tout le monde a répondu présent à mes appels, mais en sortant de mon cumulus, je n’ai plus vu personne : il fallait leur laisser le temps de rallier. J’ai entamé un 360, histoire de tenter de me repérer, de les repérer ou de repérer un de nos “amis”.
C’est ainsi que j’ai vu arriver dans mes deux heures un des nôtres, à peu près à mon altitude, puis, en bas, dans une trouée, j’en ai aperçu un autre, qui suivait une route perpendiculaire à la mienne. A ce moment-là, j’ai entendu sur notre fréquence : « 190 en bas ! J’attaque ! »
Malgré les parasites, j’ai reconnu la voix de Pignon, et surtout, j’ai vu le second Mustang plonger. C’était celui de Pignon, évidemment ! J’ai immédiatement basculé sur l’aile, sûr et certain que notre bleu tout feu tout flamme allait tomber dans l’un des pièges favoris de nos adversaires. J’ai vu que le premier Mustang – j’ai reconnu celui de Félix Brunet, du II/6 – se plaçait pour me couvrir.
J’ai traversé une autre petite formation nuageuse, pour apercevoir devant moi l’appareil de Pignon, qui gagnait sur trois 190 filant sud-est. Le premier était noir, alors que les deux autres portaient le camouflage standard de la Luftwaffe. Je n’en croyais pas mes yeux : c’était la chance du débutant ! Et une faute impardonnable de la part du leader des Focke-Wulf ! Les ayant rattrapés, Pignon avait réduit sa vitesse et se mettait dans leur queue. Il pouvait en descendre deux avant qu’ils aient le temps de réagir !
Hélas, Pignon était un bleu. Il a tiré de trop loin ! Il a mouché le dernier, mais les deux autres ont dégagé chacun d’un côté. Heureusement, avec la vitesse acquise, j’étais arrivé à portée. J’ai tiré le second, avec une déflexion maximum, et j’ai eu le bonheur de le toucher. Il a filé sans demander son reste.
Pour le leader, ça a été plus coton : tandis que Pignon cherchait où il était passé, l’autre a surgi de nulle part pour le poivrer en beauté. Heureusement, Brunet s’est pointé au bon moment !
Et d’un seul coup, il n’y a plus eu que nous. Un rapide échange radio m’apprit que le reste du groupe rentrait au bercail. Pour Brunet et moi, tout était OK, mais pour Pignon, il en était autrement. Son moteur donnait des signes de faiblesse, et il a fini par m’avouer qu’il avait pris un coup dans l’épaule droite. Volant à sa hauteur, je voyais distinctement les dégâts. Il y avait peu de chance pour qu’il revienne entier à bon port.
J’ai reconnu que nous survolions Grenoble – un coin un poil trop encaissé à mon goût. Le contrôleur m’a donné les coordonnées d’un terrain de secours, pas trop loin, si on pouvait éviter les sommets, plutôt nombreux dans le secteur. Les nuages ont eu le bon goût de ne pas descendre trop bas et le moteur de Pignon a bien voulu tenir le coup.
C’est en survolant Gap qu’on s’est fait tirer dessus. Et par les nôtres ! Soit les artilleurs étaient bigleux, soit ils avaient eu de la visite – peut-être le trio de tout à l’heure – et ça les avait rendus nerveux, mais je me suis promis qu’ils allaient entendre parler de moi !
Pas de quoi rassurer Pignon, qui était en train de perdre les pédales, jauge quasiment à zéro. Heureusement, la Durance était bien reconnaissable, ça m’a été d’une sacrée aide pour le récupérer.
Voir le terrain lui a redonné un peu de cœur. Mais il n’aurait pas fallu aller plus loin : il a manqué d’un cheveu une petite colline en bord de piste, avant de tracer un joli sillon dans la pierraille du coin.
J’ai refait un passage pour constater qu’on s’occupait de lui : il y avait du monde, et deux véhicules qui arrivaient. Et l’oiseau n’a pas pris feu ! La chance du débutant, finalement. »

Ou bien encore ainsi… – Ce fameux jour !
Hautes-Alpes
– « Ce jour-là, je m’en souviens comme si c’était hier. J’allais fêter mes dix-huit ans le dimanche suivant, mais pour l’instant, ce qui m’intéressait le plus, c’est que ma mère m’envoyait porter son déjeuner à mon grand-père. Ça peut vous paraître futile, mais pour moi, c’était un vrai cadeau : imaginez, il gardait ses brebis – le peu qui lui restait, sept ou huit bêtes, plus toutes jeunes – tout près de l’aérodrome ! Presque sur les pistes, en fait. Là où il y avait de l’herbe, quoi.
Mieux qu’un garçon, j’adorais traîner dans le coin, mais, étant une fille, il me fallait une bonne raison. Les bêtes étaient ravies d’être dehors, l’herbe était toute neuve. Autant que je me souvienne, il ne faisait pas un temps extraordinaire. On s’était mis à l’abri d’un pin, au pied d’un petit serre (6), les hangars semblaient à portée de main. Ce n’était pas un grand aérodrome, vous savez. Il n’y avait pas affluence ! Je me rappelle qu’on voyait passer plus de camions sur la route que d’avions dans le ciel.
Je crois qu’il y avait souvent – enfin, souvent… peut-être une fois par semaine, et je n’étais pas là tous les jours ! – des avions de liaison, comme ils disaient. Des petits appareils, on aurait dit des moucherons, hauts sur pattes. Pas gracieux, mais… eh bien, en les voyant, je me disais que ça devait être passionnant de faire comme ça des sauts de puce, de voir les champs d’en haut. Et le village. Et la maison. Et la Durance.
Une fois, j’ai eu de la chance : c’est un petit bimoteur qui s’est posé ! En plus, je l’ai su plus tard, c’est une femme qui pilotait. Elle venait chercher un blessé, je crois. Elle est repartie peu après. Je crois que les moteurs ont tourné tout le temps. Ça changeait des autres !
Et aussi, mais les deux fois, j’étais ailleurs, ce sont des appareils militaires qui se sont posés ! Là, j’ai eu la permission d’aller les voir, plus tard. On pouvait s’approcher, les soldats qui les gardaient n’étaient pas méchants. On pouvait même toucher. Moi, j’aurais voulu grimper sur une aile… Je me rappelle que l’un était américain. Il avait ces grosses étoiles blanches sur fond bleu foncé, vous savez. Et il n’était pas peint. Sauf sur le nez, une fille qui n’était vêtue que d’un petit bout de tissu qui flottait derrière elle. Les garçons, ça les faisait ricaner. Moi, je crois que je suis devenue toute rouge. Depuis… Mais ça, le soir, je ne l’ai pas raconté à ma mère. Et encore moins à mon père ! On m’aurait interdit d’y retourner !
L’autre appareil ? Je ne m’en souviens pas bien. Je crois qu’il est resté là un moment, puis on lui a démonté les ailes et on l’a mis sur un camion.
Ah ! Ce fameux jour…
Donc, on déjeunait au pied du serre. Enfin, Grand-père déjeunait. Il devait boire son canon de rouge. Moi, c’était déjà fait. Le déjeuner, je veux dire. Il devait encore rouspéter, en patois bien sûr, contre les camions qui faisaient tourner le lait des bêtes. Ou il soliloquait sur les soldats. Lui qui avait vécu avec le souvenir des uniformes de l’Empire, le bleu horizon, ça ne lui avait pas plu. Alors, le kaki… Remarquez, à la maison, Papa n’arrêtait pas de dire que si le Maréchal n’était pas mort, bien des choses seraient allées autrement. Bref…
Tout d’un coup, nos bêtes se sont égaillées de tous côtés, puis on a entendu le bruit, mais les avions étaient déjà au-dessus de nous, le serre avait masqué leur approche. Je me souviens très bien du premier : il est passé si bas qu’il a secoué le pin. Il était tout noir dessous. Et en voyant que l’hélice ne tournait pas, j’ai pensé « Mon Dieu… » et presque tout de suite, il a plongé vers le sol. Ça a fait un bruit effroyable. Le pire, c’est que j’ai d’abord pensé à la chienne. La pauvre, elle a eu si peur qu’elle s’est sauvée comme une folle en jappant lamentablement. Elle est rentrée droit à la maison !
En même temps, je courais vers l’avion. Le cockpit était ouvert, ça sentait l’essence, le métal craquait… Des soldats étaient en train d’en sortir le pilote. Ça criait de partout. Je ne sais plus s’il y avait de la fumée. De la poussière, peut-être. En tout cas, il ne brûlait pas, je m’en serais aperçue ! J’ai grimpé sur l’aile, de l’autre côté, pour voir. Il y avait du sang. Il y avait des manettes. Des bretelles tachées de sang. Des cadrans partout ! Et une photo, coincée au-dessus d’un cadran. Le sang, ça ne me faisait rien : chez nous, on tuait le cochon… Enfin, quand on en avait un, à cette époque. J’ai pris la photo, le portrait d’une jeune fille. Il devait y tenir, pour qu’elle soit là.
Les soldats m’ont vue. Ils m’ont crié dessus. Il y en a un qui est monté de mon côté, il m’a dit – ça, je m’en souviens très bien – « Qu’est-ce tu fous là, bon Dieu ! » et il m’a poussée, fort ! Heureusement, j’étais dégourdie, j’ai sauté.
Monter sur l’avion, je ne m’en suis pas vantée ! Grand-père n’a rien dit : il était stupéfait, et après, trop préoccupé par les bêtes. On a eu un mal fou à les récupérer, heureusement, il y en avait à peine une dizaine ! Et la chienne ! Et mes parents sont arrivés tout remués : ils avaient bien compris où l’avion était tombé ! Et comme la chienne était rentrée seule… Tombé, hein, pas posé, l’avion ! Après, j’ai appris un autre mot : vautré.
L’autre avion ? Il est repassé presque aussi bas, puis il est parti… »

De Sparte à Teutoburg (capitaine Pierre Percay)
Pari
Environs de Kovačica (Voïvodine)
– « “Au nom de la République française, j’ai l’honneur de vous nommer caporal. Toutes mes félicitations.” Pas d’applaudissement, pas de clairon. Et encore moins de levé de drapeau. Nous n’étions pas assez nombreux pour cet appareil clinquant – et en des temps plus justes, une simple lettre du Souverain suffisait… Il me fallait pourtant faire avec, dans ce domaine comme dans tant d’autres.
Face à moi, avec ses nouveaux galons à la main, Baumann ne paraissait pas plus ému que ça. Il salua, claqua des talons et disparut. Promotion sans gloire, nécessité du moment. L’accord du major Dumaire n’avait pas été le plus difficile à obtenir.
Derrière moi, Augagneur commenta : « Hé bien, sérieux ! Sauf votre respect, je ne pensais pas que vous me suivriez sur ce coup ! »
– Le caporal Rodolphe Baumann est un homme en colère, sergent. Mais plus envers le Destin qu’envers son pays. En vérité, il déteste sans doute bien davantage les hommes, lui-même et les autres, que la France. C’est aussi ce qui peut faire de lui un excellent soldat, si nous arrivons à lui faire maîtriser sa rage. Il pense que nous le méprisons tous. Qu’il n’aura jamais sa place. Pas moi – donnons-lui des raisons d’avoir tort, ça lui fera les pieds.

Une violente tape dans le dos m’arracha la moitié de l’épaule droite tout en fêlant une bonne partie de mes côtes. « Ça c’est envoyé ! Et bien causé en plus ! Euh… désolé mon capitaine. »
– Ça ira pour cette fois. Je le mets au compte de l’émotion.

Le temps de me redresser et de respirer un bon coup, j’observai qu’une agitation bien triviale gagnait le camp. Le camion en charge des “distractions du soldat” arrivait avec un… équipage raflé dans les villages avoisinants. Ça aussi, il fallait faire avec.
Ce qui, dans le fond, ne me dérangeait guère : créatures vulgaires, tentatrices en cheveux et cris enjoués de mauvaises actrices n’ont jamais perturbé mon caractère. Parmi ce flot vite dispersé, une silhouette assez petite restait seule, comme abandonnée, un peu perdue, un peu retenue. Curieuse vision diaphane noire et bleue, dans le médiocre kaki d’un camp militaire. Je m’enquis auprès de mieux informé que moi.
– Qui est celle-ci, sergent ?
– Euh… Connais pas son nom. Mais vous voyez bien, elle cherche… de la compagnie, comme on dit, mon capitaine.
– J’avais compris. Mais elle n’est pas avec les autres ?
– Ben, vu qu’elle est…
– Jeune ?
– Hongroise. Comme elle est Hongroise, ben personne n’en veut.
– Je vois !
»


24 avril
De Sparte à Teutoburg (capitaine Pierre Percay)
Bon anniversaire
Environs de Kovačica (Voïvodine)
– « Ce 24 avril, je fêtais (si l’on peut dire) mon anniversaire. Vingt-quatre ans. Depuis l’année dernière, j’avais l’impression que chaque mois comptait pour dix. Ma famille me manquait. La France me manquait. Gashi me manquait. Et avec eux tous ceux-là, auxquels je n’avais même pas pu dire Au revoir.
Ce même matin, j’en parlais avec l’aspirant André Bellec – un homme du train de la 2e Armée, passionné de chant choral et d’art dramatique (7). Selon lui, l’existence, c’est comme le chant choral – soit on est sur la même note, soit on doit changer de chœur. Dommage que cet homme compromette parfois son réel talent dans la grivoiserie – une chanson sur les postérieurs, et puis quoi encore…
Enfin ! Comme le notait feu Dennoyeur, dans ses carnets que je continuais d’explorer : “Les lotus naissent purs, même avec les racines dans la boue.” »

L’Esprit de la Guerre (Dennis Kolte)
Joyeux anniversaire
Environs de Subotica (Voïvodine)
– « Ce jour-là, j’avais 24 ans. Magnifique âge, que je fêtai donc à la pause déjeuner, en faisant la queue comme tout le monde devant la Gulaschkanone. La tambouille n’était pas spécialement mauvaise – elle n’était pas pire qu’auparavant. C’est cela aussi, être dans l’armée : au moins, on mange à sa faim.
Je me posai donc dans l’herbe humide. Les oiseaux revenus d’Afrique passaient au-dessus de nos têtes dans un piaillement digne de Papageno et Papagena. Je considérais d’un œil morne ma gamelle. Métallique et triste comme la pluie. Dire qu’il y a dix ans, je jouais avec mon petit char GESCHA tout neuf, fait de la même ferraille… J’avais aussi eu droit à des fleurs, ma mère aimait les fleurs. Et elle aimait chanter. J’aurais bien chanté, moi aussi, mais toutes les fleurs sont parties (8). Et j’aurais pris un risque – les NSFO rôdaient, de plus en plus nombreux, leurs cours et leurs ordres avaient force de loi et ils n’aimaient pas les chansons de ce genre…
Kurt vint s’installer pas trop loin de moi. Ces temps-ci, il était maussade, lui aussi. La perte d’Oskar, assurément. Il allait encore me parler de son passage à Canton, à l’ambassade – et de son histoire de Gang vert, avec les magouilles entre Chinois, Japonais, Français et Allemands. Olaf ne lui en laissa pas le temps – avec un enthousiasme peut-être un peu forcé, il nous lança : « Hé les gars, on se repose bien ? » Pas de réponse – il la donna donc lui-même : « Super, apparemment. » Chère tête blonde… et vide. Dans le fond, je n’avais plus rien contre lui. Mais ça ne me mettait pas de meilleure humeur pour autant – car nous marchions tous tout droit vers ce que nous ne voyions pas. »
(Dennis Kolte, op. cit.)


25 avril
De Sparte à Teutoburg (capitaine Pierre Percay)
Premier contact
Environs de Kovačica (Voïvodine)
– « La silhouette se découpait à la porte de ma tente, les deux mains crispées et nouées devant elle. Elle attendait qu’on lui demande d’entrer. « Vous avez demandé à me voir… Monsieur ? »
Mes quelques notions de hongrois ne valaient pas son serbo-croate. Mais dans les faits, ni elle ni moi ne maîtrisions vraiment la langue que nous prétendions parler. « Euh, oui. Entrez. Je vous en prie… »
Deux pas en avant. Elle hésitait. Moi aussi – nom d’un chien ! Je craignais à tout instant la maladresse ou le malentendu ! Et dire que j’avais passé une partie de la nuit à préparer soigneusement mes phrases. Comme quoi, à la guerre, la première victime c’est le plan.
– Asseyez-vous, je vous prie.
– Je veux bien. Mais où cela ?
– Disons… là.

La chaise de Baumann. Elle aurait au moins servi à une rencontre agréable. Pour peu que je la sorte de son coin.
Elle s’assit. Moi aussi. Silence gêné. Nous restâmes un long moment à nous observer dans la pénombre humide et sordide d’un camp militaire. Sans réussir à nous regarder dans les yeux pour autant.
Elle était plutôt petite, d’allure garçonne, sans beaucoup de formes et celles-ci, de toute façon, bien dissimulées sous des vêtements amples. Sa tête était coiffée d’un fichu. L’ensemble aurait pu passer pour une paysanne de l’Oise, n’eut été son visage rond si danubien, et ses cheveux bruns tirés très raides en arrière, là où certaines femmes de la région mettent, paraît-il, une couronne de tissu les jours de fête. Enfin – mettaient, avant ! Au-dessus de ses lèvres très fines, tirées comme un trait droit de crayon sans un sourire, se découpait un nez affirmé, presque à la grecque. Les yeux marrons semblaient ne pouvoir exprimer la joie.
Cette période d’observation dura un trop long moment – elle prit finalement sur elle de demander la suite du programme.
– Vous avez demandé à me voir. Je vous en remercie, mais pourquoi ?
– Eh bien, pour ne rien vous cacher, j’ai eu 24 ans hier et…
– Et ?

Un soupir. Moitié dépit, moitié appréhension.
– Je me sentais seul. J’aurais aimé trouver quelqu’un avec qui parler.
La peur devint surprise.
– C’est, comment vous dire, inattendu…
– Oui, inattendu en effet, Mademoiselle. Vous n’avez pas idée.
»


Notes
6- Nom donné dans le sud de la France à une colline étroite et allongée.
7- Déménagé en 1940 avec bien d’autres mais plus doué en chant et en chorégraphie qu’en armes – ce qui est encourageant pour l’Humanité – André Bellec créera après la guerre avec son frère Georges (réformé), Paul Tourenne (du Service Radiophonique National) et François Soubeyran (du théâtre aux Armées) un quatuor aimant à “faire le Jacques” – le pitre, en vieil argot.
8- Dennis Kolte était inspiré. Dix ans plus tard, Pete Seeger poserait la question, Where have all the flowers gone? (d’après un chant folklorique… cosaque !) avant que Marlene Dietrich, Dalida et bien d’autres artistes ne la reprennent dans toutes les langues : Que sont devenues les fleurs ?
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John92



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MessagePosté le: Jeu Oct 13, 2022 16:27    Sujet du message: Répondre en citant

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