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La production d'armes clandestines en Pologne (1939-1944)

 
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Anaxagore



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MessagePosté le: Sam Mar 05, 2022 12:29    Sujet du message: La production d'armes clandestines en Pologne (1939-1944) Répondre en citant

La production d'armes clandestines en Pologne (1939-1944)

La résistance armée en Pologne (Armia Krajowa) apparaît dès 1940, avant même l'invasion de la France par l'Allemagne. En fait, les Polonais fondent la résistance armée au régime nazi. Au départ, les Polonais ne peuvent compter que sur quelques armes de l'armée comme des fusils Kbk wz. 1929 et Kb wz. 98a, ou des pistolets vis Vz-35.
Les Alliés (essentiellement anglais) soutinrent la résistance intérieure via des parachutages d'armes. Les principales armes parachutées furent la mitraillette Sten dans sa version MKII et la grenade No. 82 Gammon Bomb.
Les résistants polonais reçurent aussi des armes des Soviétiques lorsque le front se rapprocha de la Pologne.
Bien évidemment, les Polonais ajoutèrent à cette collection d'armes hétéroclites d'autres armes prises à l'Occupant.
Malgré tout, l'armement resta un problème préoccupant pour la résistance polonaise tout au long du conflit. Il n'y avait tout simplement pas assez d'armes pour les résistants. Dès 1940, les Polonais se tournèrent donc vers des armes de production locales, des créations clandestines élaborées dans le plus grand secret et souvent dans des circonstances rocambolesques. Il n'y eut jamais de production en série, et souvent chaque arme d'un "modèle" se différencie d'une autre arme de même "type" par une apparence légèrement différente ou d'autres détails secondaires.

L'origine de la production clandestine

La Pologne bénéficiait d'une population éduquée ayant des ingénieurs, des chimistes, des armuriers, des pyrotechniciens. Nombre d'entre eux avaient travaillés dans l'industrie d'armement au cours de l'entre-deux guerres. Dès 1940, l'apparition d'organisations clandestines de luttes contre le nazisme coïncida avec celle d'ateliers où la création d'armes s'organisa progressivement.
Après un début relevant plus du bricolage, une fabrication en série commença. Des "bleux de fabrication" furent dessinés, des ateliers fabriquaient des pièces en série, et des chaînes de fabrication assuraient le montage final.
Au moment de l'insurrection de Varsovie, il existait en Pologne plusieurs types de cellules d'armements clandestins:
- Un centre d'armement
- Plusieurs centres de production (souvent spécialisés)
- Plusieurs ateliers qui élaboraient les armes, mais éditaient aussi les livrets d'instruction pour la fabrication des armes et formaient les spécialistes.

L'essentiel de la production d'armes polonaises consistait en grenades, particulièrement en grenades à main qui devinrent l'armement principal des résistants.

Les grenades

ET wz-40 filipinka
La première arme fabriquée par les ateliers clandestins fut la grenade "filipinka" (philipine). Il s'agit d'une grenade offensive percutante inventée par le polytechnicien Edward Tymoszak. Elle se distingue par un bouchon-allumeur de conception originale.
A partir de l'invasion de l'URSS, en 1942, les grenades filipinka seront estampillés D.U.G. en lettres cyrilliques, initiales des mots: "desantowy-granat-underzeniowy" ou "grenade percutante de débarquement". Ce faux marquage avait pour but de faire croire à une origine soviétique des grenades. La pire hantise des résistants étant que les Allemands se mettent à rechercher leurs centres de production clandestins. L'explosif utilisé était 250 g de cheddite ou d'amonal.

R wz-42 sidolówka
Une autre grenade connut une production en grande série, étant fabriquée aux ateliers de Varsovie, Cracovie, Kielce (entre autres). Son nom "sidolówka" peut être traduit par "boite à sidol" (le sidol est un nettoyant pour métaux). L'arme a été inventée par le polytechnicien W. Pankowski. Son retard était de quatre à cinq secondes. L'explosif utilisé était 250 g de cheddite ou d'amonal. Le musée de l'armée polonaise montre quelques exemplaire de ces armes, mais aussi les moules de fabrication et les outils pour la fabrication des bouchons allumeurs, un chaudron à alliage et différents accessoires.

Outre ces deux modèles fabriquées en grandes séries, de petits nombres de grenades ont été fabriquées individuellement et de manière très rudimentaires. Généralement le corps était une section de tuyaux ou de lampes à carbure. D'autres étaient de simples sachets d'explosifs.

Les Polonais fabriquèrent également des mines qui servirent à la bataille du rail. Le détachement de "Nurt", dont nous reparlerons dans la partie consacré aux P.M. KIS, fabriqua également des mines en forme de disques.

La matière la plus fréquemment utilisée pour servir d'explosif pour les grenades et les mines était la cheddite, un corps à base de chlorate de potassium. Cette substance vendue en pharmacie pour les gargarismes fut bientôt interdite à la vente par les Allemands.
En 1943, alors que la pénurie était devenue alarmante, l'ingénieur "Rafat" (Franciszek Przezdziecki) réussit l'exploit de dérober vingt tonnes de chlorate de potassium à la fabrique d'allumette de Czestochova.
Néanmoins, à la fin de la guerre, l'explosif le plus couramment utilisé pour les grenades et les mines était l'amatol, un mélange de TNT et de nitrate d'ammonium. L'amatol était extrait des engrais de fabrication allemande qui en contenait, mélangé à des dérivés du phosphate.
Durant l'insurrection de Varsovie les bombes ainsi que les obus non explosés furent la principale source d'explosif.
En tout plus de 30 000 grenades furent utilisées par les résistants. Ces armes constituent plus de 90% des grenades utilisées par l'Armia Krajowa.

Les pistolets-mitrailleurs

Bien que produits en quantités nettement plus limitées que les grenades, les P.M. figurent cependant parmi les armes plus courantes aux mains des Polonais.
La réalisation de ces armes ne commença qu'en 1943 car il fallut d'abord produire des instruments à rayer et à aléser. Ce qui n'était possible que par des ouvriers spécialisés et dans des usines... sous contrôle allemand. L'opération fut conduite dans le plus grand secret et fut longue.
La création des armes eut lieu à la campagne, loin des villes. Un premier lot de 12 P.M. fut fabriqué ainsi, mais la production s'accéléra lorsqu'un tour à commande manuelle fut fabriqué dans un atelier souterrain du maquis.

Mais le véritable acte de naissance des P.M. clandestins c'est l'entrée dans la résistance d'une famille de serruriers, les Choroszam. Ils fabriquèrent trois variantes de P.M. copies simplifiées du P.P.D. soviétique. Leur production fut de... 27 exemplaires. Comparés aux productions en quantités industrielles des états participants à la guerre cela paraît ridicule, mais dans les conditions d'une production clandestine dans un pays occupé ce n'est pas si mal.

Mais le meilleur P.M. des résistants polonais furent les copies polonaises du Sten MKII... pratiquement impossible à différencier de l'original et d'ailleurs pourvus de marquages anglais! Comme toujours, pour induire l'ennemi en erreur et lui faire penser qu'il s'agissait d'armes parachutées par les Anglais.

Polski Sten
La première et la plus connue des copies polonaises du Sten est le Polski Sten. Fabriqué à Suchediow par l'équipe de l'ingénieur K. Czerniewski, ces armes avaient la particularité d'utiliser des canons de fusils raccourcis. En effet, l'équipe de Cuchediow ne disposait pas de machines pour rayer des tubes. Malheureusement, les Allemands localisèrent l'atelier. Au moment de sa destruction, la cellule de Cuchediow avait produit 50 Polski Sten.
L'arme connue une nouvelle production à Cracovie dans une usine clandestine dont l'activité apparente était la réparation de véhicules pour la Wehrmacht. L'unité ne travaillait que de nuit (le jour elle faisait son travail officiel). Le nombre d'armes fabriquéee par cette seconde usine est mal connu, sans doute une dizaine d'exemplaires.

KIS
Le KIS est une autre création des résistants polonais. L'arme est basée sur la Sten mais diverge par sa poignée-pistolet, son canon plus étroit au niveau de la bouche et sa forme générale, plus régulière. Cette arme a été crée par Jan Piwnik dit "Ponury".
Néanmoins, l'arme développée à partir de décembre 43 ne fut produite qu'à quatorze ou quinze d'exemplaires jusqu'en mars 1944.
Il faut dire que le détachement de partisans "Nurt" auquel appartenait "Ponury" opérait dans les montagnes de la Sainte Croix et que l'atelier était installé... dans deux voitures hippomobiles!

Błyskawica
Blyskawica (le mot veut dire "foudre") est un P.M. dérivé du Sten. L'arme fut élaborée par l'ingénieur Waclaw Zawrotny. Son point fort est d'être assemblé uniquement à l'aide de vis ou de boulons, ne nécessitant aucune soudure. Elle utilise des chargeurs de MP-40 allemands, ce qui permet d'utiliser les munitions de l'ennemi.
La production commença en novembre 1943. Le Kedym (Kierownictwo Dywersji ou "centre de diversion" commandement central de l'armée intérieure polonaise) commanda 1000 de ces armes, ce qui était très optimiste! Et, plus tard, rallongea même la commande initiale de 300 modèles supplémentaires. Dans les faits, seuls 350 furent produits. Ce qui en fait tout de même l'arme nationale la plus commune au sein de l'Armia Krajowa.
La conception de l'arme demanda la construction d'une machine à brocher (qui est toujours exposée au musée de l'armée polonaise). Les Blyskawica sont les seules armes de la résistance fièrement estampillées de l'aigle polonais, et de deux éclairs croisés qui sont à l'origine de son nom.
L'atelier qui le fabriquait était l'usine de grillage de Czajkowski, rue Lezno, à Varsovie. Cet atelier bénéficiait d'une issue de secours qui conduisaient à une enfilade de caves qui débouchaient dans les rues voisines. Notons que l'atelier Czajkowski était spécialisé dans la fabrication de canons d'armes et fournit aussi pour les autres modèles. Sa production totale fut de 4250 canons dont 2000 pour le seul Blyskawica. Ce qui excède - de très loin- la production de PM complets. Et des milliers de canons excédentaires restèrent entreposés jusqu'au jour de l'insurrection de Varsovie.
En dépit de l'importante production du Blyskawica, le musée de l'armée polonaise n'en possède que quatre exemplaires. Deux furent retrouvés dans des tombes de résistant en 1948 et 1950, le troisième fut retrouvé dans un tas d'ordure en 1973. Quand au dernier, il fut gardé illégalement par un ancien résistant attendant de s'en servir au cours de l'insurrection "inévitable" contre les Soviétiques. Cette quatrième arme ne fut donnée au musée qu'à sa mort, naturelle, survenue en 1975.

Bechowiec-1
Pour terminer avec les PM de fabrication polonaise, notons qu'un armurier amateur appelé Henryk Strapoc fabriqua une arme de conception originale pour le Battlliony Chlopskiec (le bataillon paysan) une organisation de résistance opérant autour d'Ostrowiec Świętokrzyski. L'arme utilisa des canons de vieux fusils et tirait des balles de calibre 7,62 Tokarev. ce qui était logique, ce bataillon d'obédience communiste étant ravitaillé par les Soviétiques.
L'arme fut distibuée aux hommes du Battlliony Chlopskiec mais se rencontra aussi chez un autre mouvement de résistance prosoviétique la Ludowa Straz Bezpieczenstwa (la Garde de Sécurité du Peuple). Moins d'une dizaine de modèles furent fabriqués.

Il existe aussi d'autres armes souvent uniques, tel le PM fabriqué par le forgeron E. Sitek. Inspiré du PPSz soviétique, il tirait des balles de 9mm. Ou le pistolet à un coup de provenance non-établie qui se trouve au musée de l'armée polonaise.

L'insurrection de Varsovie

Telle était donc la situation au moment de l'insurrection de Varsovie.
Lorsque l'heure du soulèvement sonna, l'armement des résistants était largement insuffisant. D'autant plus que de nombreux PM fabriqués à Varsovie avait été envoyé dans d'autres régions où ces armes étaient encore plus rares.
Pour s'opposer aux unités de "police" allemande, aux S.S. et à la Wehrmacht armés d'armes automatiques, de tanks et d'artillerie, les résistants ne pouvaient recourir qu'à quelques grenades artisanales, des bouteilles incendiaires ainsi que quelques fusils et pistolets. Le gros du combat ne pouvait pas être laissé à l'artillerie soviétique, ou aux parachutistes polonais en uniforme anglais qui s'étaient joints aux combats. C'était la capitale de la Pologne et c'était aux Polonais de l'intérieur de délivrer leur ville.
Et la résistance polonaise fit montre d'une ingéniosité extrême, fabriquant une grande quantité d'armes en un temps très court.

Les bouteilles incendiaires
Les cocktails Molotov furent l'arme d'urgence fabriquée en plus grand nombre. Il s'agissait de bouteilles à inflammation spontanées utilisées par les insurgées. En fait, une simple bouteille de verre, remplie d'un liquide incendiaire - le plus souvent de l'essence- auquel on avait rajouté un sachet contenant un mélange de chlorate de potassium pulvérulent et de sucre. Lorsque la bouteille se brisait, ce mélange réagissait avec les quelques gouttes d'acide sulfurique concentré qui était rajouté à l'essence et enflammait le tout.

Lance-bouteille
Évidemment, un cocktail Molotov lancé à la main n'était guère dangereux, car il était difficile d'arriver à portée de tir... du moins vivant. Les résistants fabriquèrent deux modèles de lance-bouteille qui doublèrent la portée utile. Le premier était une arbalète sur bipied (ce que l'on appelle une arbalète de siège) et fut fabriqué par l'atelier clandestin du 16 rue Miodowa. Le second était une catapulte utilisant des ressorts de camion. Le bras était tendu grâce à un treuil à main. Elle fut créée par l'atelier rue Chmielna.

Lance-flamme
L'atelier A. Wieckowski au 33 rue Senatorska, fabriqua aussi plusieurs lance-flammes à deux bouteilles. Près de 700 de ces armes furent utilisés pendant l'insurrection.

Lance-grenades/ mortiers
L'atelier de la rue Horza fabriqua 25 exemplaires d'un lance-grenade aux allures de mortier qui lançait une version modifiée d'une grenade à main. Le tube était formé d'un segment d'une conduite d'eau. La charge propulsive était constituée d'un mélange de chlorate de potassium et de sucre. D'un petit flacon s'écoulait des gouttes d'acide sulfurique qui empruntant une 'lumière' pratiquée dans la chambre de de la charge provoquaient la mise à feu. L'arme se chargeait en dévissant le bas.
Lors de la conception de l'arme, un grave incident poussa l'ingénieur électricien E. Zochowski à perfectionner l'arme en la dotant d'un système d'allumage à pile, bien plus sûr.
Le second lance grenade fabriqué par l'atelier de la rue Horza était une arme anti-char d'une portée de 400 mètres. Il ressemblait à un canon sans-recul. Il projetait des grenades incendiaires similaires aux cocktails Molotov vus plus haut.

Fusil antichar de 20mm
Au cours d'une embuscade lors de la "bataille du rail", les résistants polonais capturèrent deux caisses de munition pour les canons antichars de 20mm utilisés par les parachutistes allemands. La résistance fabriqua un "fusil" antichar à un coup pour utiliser ces munitions. L'arme était basée sur le système de tir du fusil Lebel. Canons et culasses furent fabriqués par un serrurier, le tube avait une âme lisse.

Engins blindés
Pendant l'insurrection de Varsovie, les résistants fabriquèrent le célèbre "Kubus". Ce véhicule était un camion chevrolet qui avait reçu des plaques de blindage.
Pour mention, les résistants capturèrent aussi un semi-chenillé allemand qui participa aux combats.

Histoire des ateliers de fabrication

Les ouvriers des fabriques clandestines furent exposés à deux dangers principaux. Le premier était les accidents, nombreux, notamment lors des expérimentations pour fabriquer de nouveaux modèles de grenades.
De plus, les Allemands recherchaient activement les ateliers. En janvier 1944, les Allemands réussirent à localiser l'un des principaux dépôts de grenades de Varsovie. pendant plusieurs jours, la ville retentit de l'explosion d'environ 50 000 grenades détruites par l'Occupant.
Inutile de dire qu'elles manquèrent lors de l'insurrection de Varsovie.
En avril 1944, les ouvriers d'un atelier périrent noyés lorsque les allemands utilisèrent les lances anti-incendie des pompiers pour submerger les caves où ils travaillaient.
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Anaxagore



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MessagePosté le: Sam Mar 05, 2022 12:34    Sujet du message: Répondre en citant

Globalement, c'est OTL
Je n'ai fait que modifier les quantités d'armes produites et changer quelques dates.
Honnêtement, le Bechowiec-1 ne devrait pas être produit en FTL... (OTL le pprotoype apparait en avril 44) mais l'histoire de cette arme est trop intéressante pour être laissée de côtés.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Mar 08, 2022 15:34    Sujet du message: Répondre en citant

Avec retard, je prends enfin le temps de lire en détail ce texte très intéressant et utile. Il ne m'est qu'un regret - ne pas l'avoir eu plus tôt. Ceci étant, quelques points de détail :

Citation:
Il n'y eut jamais de production en série, et souvent chaque arme d'un "modèle" se différencie d'une autre arme de même "type" par une apparence légèrement différente ou d'autres détails secondaires.


N'est il pas incohérent avec (même si j'en comprend le sens profond) :

Citation:
Après un début relevant plus du bricolage, une fabrication en série commença. Des "bleux de fabrication" furent dessinés, des ateliers fabriquaient des pièces en série, et des chaînes de fabrication assuraient le montage final


On peut aussi faire la liaison utilement avec mes histoires à Cracovie et l'opération de production afférente. (Et à "L'opération fut conduite dans le plus grand secret et fut longue." Aussi).

Citation:
Les Polonais fabriquèrent également des mines qui servirent à la bataille du rail


Citation:
conception originale pour le Battlliony
L'armée nationale révolutionnaire, dont on a parlé aussi .

OPération Julia donc.
Citation:

Le gros du combat ne pouvait pas être laissé à l'artillerie soviétique, ou aux parachutistes polonais en uniforme anglais qui s'étaient joints aux combats.


Pas de paras à Varsovie - à reformuler.

Citation:
En avril 1944, les ouvriers d'un atelier périrent noyés lorsque les allemands utilisèrent les lances anti-incendie des pompiers pour submerger les caves où ils travaillaient.


Date OTL à changer.

D'une manière général, les nombres font hélas grandement pitié... Et je viens de recevoir Kubus au 35 par la poste ce jour. On peut envisager de nommer le 251 qui allait avec non ?


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Pendjari



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MessagePosté le: Mar Mar 08, 2022 15:36    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai vu la bête au Musée de l'Insurrection à Varsovie, sacré bricolage.

Le 251 tu pourrais l'appeler "Rondus" ou bien "Rectanglus" non ? Very Happy
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Mar 08, 2022 15:44    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Un groupe d’assaut principal (cadet Adam Dewitz “Szary Wilk”) comptant une trentaine de soldats montés sur deux véhicules capturés - le SdKfz 251/3 Ausf. D Jaś et le véhicule blindé Chevrolet 157 Kubuś - se présentera à la porte principale, en tâchant de se faire passer pour une colonne de renforts. Il liquidera alors par surprise les deux bunkers en bois qui la gardent puis pénètrera dans le campus.


Si quelqu'un a le 251 pas trop cher ... Cool
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Anaxagore



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MessagePosté le: Mar Mar 08, 2022 15:51    Sujet du message: Répondre en citant

Je me suis basé sur un texte dont l'original est en polonais.

Alors, premièrement, pour la production en série.

Citation:
Il y a deux phases principales dans la production d'armement : le bricolage et l'apparition de véritables ateliers clandestins.

Lors du bricolage, on voit apparaître des armes uniques, improvisées et souvent aussi dangereuses à un bout qu'à l'autre.

Les ateliers de montages clandestins fabriquent "en série" à partir de pièces fabriquées dans des ateliers d'usinages. Système compliqué mais sans doute mis en place pour éviter de trop centraliser la production, au risque qu'une seule dénonciation condamne toute la filière. Mais... à cause de problèmes d'approvisionnement en pièces détachées, même deux armes produites par le même atelier de montage peuvent présenter des différences significatives.


C'est mieux ainsi?

Pour l'atelier submergé en avril 1944, j'avais déjà changé la date OTL.
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Dernière édition par Anaxagore le Mar Mar 08, 2022 16:14; édité 1 fois
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Anaxagore



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MessagePosté le: Mar Mar 08, 2022 15:53    Sujet du message: Répondre en citant

Pendjari a écrit:
J'ai vu la bête au Musée de l'Insurrection à Varsovie, sacré bricolage.

Le 251 tu pourrais l'appeler "Rondus" ou bien "Rectanglus" non ? Very Happy


Le nom "Kubus" ne semble pas venir de la forme de la voiture blindé. je crois que c'est u prénom que l'on donne en Pologne aux animaux famillier, un peu comme on appelle un perroquet "Jakot".
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MessagePosté le: Mar Mar 08, 2022 16:07    Sujet du message: Répondre en citant

Souhaite-tu une proposition globale ? Cool Par ailleurs, sur le KUBUS, il faut suivre Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil :

Citation:
Du pseudonyme de la défunte-femme de l’ingénieur Jozef Fernik ‘Globus" en charge du projet, médecin tuée lors des affrontements du début du mois. Il s’agissait du bricolage d’un atelier automobile situé à l’angle des rues Tamka et Topiel, lequel avait doté la voiture de blindages obliques soudées (récupérées sur des épaves …), d’une mitrailleuse DP soviétique de 7,62 mm et d’un lance-flamme modèle K – le tout livré en 13 jours grâce au travail des ouvriers WSOP du capitaine Stanisław Skibniewski “Cubryna”. Son mitrailleur, Krzysztof Boruń, deviendra écrivain de science-fiction.

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MessagePosté le: Mar Mar 08, 2022 21:07    Sujet du message: Répondre en citant

Le Kubus me fait un peu penser aux voitures blindées de la légion arabe de Glubb Pacha dont nous avons parlé lors de l'affaire d'Irak (cf. rubrique avril 41 Orient). Cette unité combattait du côté britannique.
Fabriquées par une société allemande (!) basée à Jaffa et nommée ... Wagner (décidément). NB : les frères Wagner faisaient partie des migrants allemands installés en Palestine entre la fin du 19e et le début du 20e siècle.



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MessagePosté le: Mar Mar 08, 2022 23:32    Sujet du message: Répondre en citant

Je te suis mieux Anaxagore Cool
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MessagePosté le: Mer Mar 09, 2022 09:38    Sujet du message: Répondre en citant

Parce que tu as une Kubus? Very Happy
C'est mieux qu'à pied, c'est sûr.
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MessagePosté le: Mer Mar 09, 2022 16:35    Sujet du message: Répondre en citant

A propos, est-ce que tu sais que les Nazis utilisèrent des Sd. Kfz. 303 Goliath. au cours de l'insurrection de Varsovie?
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MessagePosté le: Mer Mar 09, 2022 18:12    Sujet du message: Répondre en citant

Ah ben oui - c'est dans la chrono ! Wink
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MessagePosté le: Mer Mar 09, 2022 19:00    Sujet du message: Répondre en citant

désolé, j'ai lu mais je n'ai (visiblement) pas tout retenu.
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MessagePosté le: Mer Mar 09, 2022 19:00    Sujet du message: Répondre en citant

Et c'est compréhensible ! Laughing Laughing Laughing Laughing
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