Fantasque Time Line

[Casus Frankie]

[demolitiondan]

Noté !
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[John92]

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[En passant devant la caserne de ce qui fut sa toute première affectation (le 10e Régiment prussien d’Artillerie de campagne), trente ans auparavant, Walter Warlimont est enchanté. Enfin ! Enfin, il a accompli de (en trop ?) sa tache (tâche) de messager du Führer, il a fait la tournée des maréchaux (et de pas mal de généraux) pour s’assurer de leur loyauté et de la stabilité du Front Ouest. Rommel. Von Kluge. Von Rundstedt, etc (10).
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Expert en logistique, Warlimont compte bien mettre à profit ses compétences développées lors de son séjour aux Etats-Unis et lors de sa mission de conseil auprès de Franco durant la guerre d’Espagne pour accroître l’effort de guerre allemand. Il compte d’ailleurs rencontrer très prochainement Speer, ainsi que Guderian.
Réussir à convaincre “Heinz la Foudre”, plus tacticien que logisticien, ne semble pas si difficile à Warlimont. En conjuguant leurs talents, tout n’est pas perdu : l’effort de guerre allemandtiendra le temps que l’alliance ennemie se désagrège d’elle-même.
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Le général est si euphorique qu’il se rend à peine compte du brutal coup de frein donné par son chauffeur pour éviter d’écraser un piéton imprudent : M. Goya ?^^ – Warlimont a pourtant été durement secoué. Soudain, la tête lui tourne, comme souvent depuis l’attentat… Mais là, c’est différent et…
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L’artillerie de la 4. PanzerArmee et du Kampfgruppe Warschau ne tarde donc pas à matraquer les dernières positions de l’insurrection – après avoir mis ses propres batteries hors de portée des tubes soviétiques, au cas où les artilleurs rouges voudraient aider les Polonais.
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Le plan, accepté sans enthousiasme excessif, est néanmoins préparé en hâte – pour tous, il n’est (n’y a ??) vraiment plus de temps à perdre.
A midi, le bataillon “Strzały” attaque avec succès Budy Zosiny. La compagnie “Olsza” (lieutenant Henryk Dobak) culbute les défenses allemandes et repousse la garnison au-delà du remblai. Le bataillon commence immédiatement à traverser les voies et à sécuriser un point de passage…
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Finalement, cette attaque ne partira jamais… Les (Le ?) Panzerzug n° 30 apparait à l’horizon et joint ses tirs à ceux de son congénère, étranglant les velléités polonaises.
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Durant la nuit, de multiples groupes vont nénamoins (néanmoins) tenter de percer les lignes allemandes pour s’échapper.
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Ils y retrouveront leurs camarades du 4e Escadron du lieutenant Aleksander Pietrucki “Jawor”, oublié semble-t-il de tous près de Żyrardów, et qui a pu galoper à bride abattue pour gagner la forêt de Kampinos en passant par un secteur tenu par personne !
Finalement, le secteur ne sera jugé sécurisé par l’Axe qu’au petit matin du 26.
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La nouvelle du repli des insurgés de Varsovie à l’est de la Vistule entraîne fort logiquement pour le commandement allié la déprogrammation des missions de parachutage envisagées au-dessus de Varsovie. En effet, à présent qu’il est clair que toute résistance organisée a cessé sur la rive ouest – hormis quelques éléments appelant à l’aide à la radio, mais dont la survie se compte hélas en jours, voire en heures – il ne sert plus de (à ???) rien de risquer les précieux appareils britanniques ou sud-africains.
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Ne pas confondre facilité et simplicité

[John92]

Petit hommage, car il le vaut bien, au colonel Goya et au piéton imprudent peut être?
https://lavoiedelepee.blogspot.com/2015/10/septembre-rouge.html
https://lavoiedelepee.blogspot.com/2022/02/invasion.html
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Ne pas confondre facilité et simplicité

[demolitiondan]

Mauvais sujet, John ?
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[JPBWEB]

Une fracture du crane peut donc passer inaperçue. Ca doit pourtant faire un mal de chien... Pauvre Warlimont, ce n'etait pas le pire de la bande.
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"L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer

[John92]

[demolitiondan]

Ah ok ! Ca je laisse Tyler décider, c'est lui l'auteur.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[Casus Frankie]

[JPBWEB]

[Casus Frankie]

26 mars
France occupée
Un nouveau patron pour Paris
Hôtel Meurice, QG de l’administration militaire du Gross Paris – Le général Heinrich Kittel vient d’arriver de Cracovie après un détour par la Tanière du Loup pour recevoir sa feuille de route de vive voix d’un Führer se remettant à grand-peine de l’odieux attentat perpétré contre le chef vénéré du Vaterland. Le nouveau gouverneur du Gross Paris prend aussitôt une décision radicale, afin de trancher avec la « mollesse » de son prédécesseur, von Boineburg-Lengsfeld, et d’asseoir son autorité. C’en est fini de la relative tranquillité de la garnison du Gross Paris, où les guerriers du Reich s’embourgeoisent et perdent de vue les exigences de la lutte pour l’avenir radieux du national-socialisme. La 325. SD, regroupant les régiments de sécurité chargés du contrôle de l’agglomération parisienne, sera-t-elle transformée, officiellement au 1er avril (sic), en 325. InfanterieDivision ! Les 1er, 5e, 6e et 190e Régiments de Sécurité doivent commencer leur transformation pour devenir le plus rapidement possible les 590., 591. et 592. Grenadier-Rgt. L’un des quatre régiments disparaîtra ainsi, administrativement parlant, pour renforcer les trois autres.
Cette transformation est aussi l’occasion pour Kittel d’une purge qui ne dit pas son nom. Le commandant du Sicherung Rgt 1, l’Oberst Kurt von Krawel, est ainsi prié d’aller montrer son courage sur le front de l’Est. En effet, son unité est celle qui a joué le plus grand rôle dans les actions contre la SS durant l’opération Walkyrie. Les trois autres colonels des régiments de sécurité (Werner Friemel, Wilhelm Stier et Walter Garbsch) prendront la tête des nouveaux Grenadier-Rgt. Les officiers de leurs régiments jugés les moins sûrs, les moins compétents ou les moins combatifs devront être expédiés dans d’autres unités de sécurité opérant à un niveau ne dépassant pas le bataillon ailleurs en France ou dans d’autres territoires occupés en Europe.
Kittel est un officier très discipliné, convaincu du bien-fondé de la guerre menée par le Reich. Il ne s’est jamais particulièrement ému des exactions auxquelles il a pu assister quand il était colonel en Pologne ou en France ou général à l’Est. Cependant, il a bien compris que les faveurs du régime pouvaient être fluctuantes ! Aussi fait-il demander à Guderian des renforts humains et matériels afin que sa future 325. ID soit le plus rapidement possible pleinement opérationnelle. Il explique que, de la sorte, les troupes actuellement en poste dans le Gross Paris pourraient voir stimulé leur « esprit combatif ».

Pologne
Jusqu’à la lie
Varsovie, rive ouest – Rien à signaler de plus que la veille : il pleut fort sur la cité martyre, le Kampfgruppe Warschau se prépare à un éventuel futur assaut, que certains de ses officiers jugent inéluctable mais que d’autres espèrent encore éviter, la Heer tient la Vistule face à des Soviétiques ostensiblement impuissants… et les Polonais attendent la mort en silence, dans des caves ou des égouts, sous les tirs de Ziu et de tout son orchestre macabre.

[John92]

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La (Ainsi, la –ainsi à ajouter car, à mon avis, « sera-t-elle » fera moins « bizarre »-juste une suggestion) 325. SD, regroupant les régiments de sécurité chargés du contrôle de l’agglomération parisienne, sera-t-elle transformée, officiellement au 1er avril (sic), en 325. InfanterieDivision !
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[Casus Frankie]

27 mars
Pologne
Jusqu’à la lie
Varsovie-Ouest – Les bombardements se poursuivent dans une cité à l’agonie, sans nourriture, sans eau (celle qui tombe du ciel peine à être recueillie, celle au sol porte des maladies !), sans soins et surtout sans aucun espoir de secours. La SS prépare calmement l’assaut final sur Żoliborz, afin d’en finir avec le dernier QG de l’insurrection, qui multiplie encore de pathétiques appels par radio. Mais l’Ordre Noir ne se presse pas pour autant – Erich von dem Bach-Zelewski tient à prendre son temps afin d’éviter tout impair.
Au même moment, au sud de la capitale, Kurt von der Chevallerie n’est pas aussi circonspect. A présent qu’il dispose enfin de toutes ses forces et de la place pour les déployer, le Berlinois aimerait beaucoup éliminer au plus vite la poche sud de l’AK, qui gêne la liaison entre son LXII. ArmeeKorps (Carl Rodenburg) et son XL. PanzerKorps (Eberhard Rodt) – quitte à agir seul. Il ordonne donc à Rodt et Rodenburg de préparer un premier coup de sonde vers Sadyba, comme ça, pour voir…

Le ciel n’a plus d’importance
Panatella Air Base – Ce soir, le 1586th (Polish) Special Duty Flight réussit enfin à prendre l’air entre deux ondées pour envoyer ses six Halifax livrer leurs pauvres cargaisons. Faute de contact radio, de marquage clair et même de périmètre véritablement tenu par l’insurrection, les lourds quadrimoteurs en sont réduits à larguer leurs conteneurs totalement au hasard, en sachant parfaitement que cela ne sert plus de rien. Pire encore ! Touché par la Flak, l’un des gros oiseaux noirs doit s’éloigner vers l’est – son équipage ira sauter en parachute sur le secteur soviétique ! Nul ne peut dire si et quand on le reverra…
Au retour, les aviateurs polonais n’ont pas besoin de faire de débriefing pour comprendre qu’il s’agissait probablement de leur toute dernière mission… D’ailleurs, on annonce que, quelle que soit la météo, les chasseurs polonais de la Balkans Air Force n’auront même plus le droit de s’approcher de leur pays – on craint en effet des tirs “fratricides” !

[John92]

Rien à signaler
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[Casus Frankie]

28 mars
France occupée
Droit commun
Paris – Leur gaieté semble s’accorder au retour du printemps. En ce début de soirée, ils arpentent les rues en chantant à tue-tête ou en plaisantant bruyamment, avec l’insouciance de ceux qui savent qu’ils peuvent tout se permettre. Qui pourrait s’opposer à eux ? Leurs chemises bleues sont leur passe-droit, les armes qu’ils exhibent complaisamment sont leurs arguments et à leur tête, nul autre qu’un ministre : Marcel Bucard, titulaire du glorieux portefeuille des Anciens Combattants ! Sur les murs de la capitale fleurissent depuis quelques jours des affiches à la gloire du Francisme affirmant : « Suivez le chef qui ne s’est jamais trompé ! » Alors…
C’est tout tranquillement que les gaillards entrent dans une joaillerie de la rue de la Paix – l’un d’entre eux se permet même de lancer un aimable « Bonjour ! » au propriétaire. Et c’est avec le sourire qu’ils expliquent la raison de leur visite : rafler tout le stock de quincaillerie… Pardon… Emporter la marchandise du magasin pour examen (et contre reçu, bien sûr voyons !) afin de vérifier que tout est en règle d’après les lois du Nouvel Etat Franciste… Pardon, Français – ce lapsus plus ou moins volontaire est salué par de gros rires de la part des autres Chemises bleues.
Quand le joaillier se met à faire le difficile et refuse de coopérer, on fait la grosse voix et on sort même les gros mots : « Juif ! » – c’est autant une menace qu’une insulte. Et puis on malmène un peu le commerçant, qui se débat en expliquant qu’il n’est pas juif, si le précédent propriétaire l’était… Le sourcil froncé, le ton autoritaire, le chef met fin à ces amusettes. Il congédie le joaillier, qui se retrouve à la porte de son magasin et se rend compte qu’il a de la chance d’être toujours entier. Pendant ce temps, en prenant leur temps, les bons patriotes en chemise bleue transfèrent la quincaillerie dans de grands sacs, puis ils sortent sans se cacher et remontent tranquillement en voiture, une superbe Delage, quand survient – surprise ! – un car de Police Secours ! Quoi, la police a écouté les plaintes du joaillier ? D’un mauvais Français minable et sûrement crypto-juif, ou au moins franc-maçon ? Incroyable !
Sommations. Invectives de part et d’autre. La Delage démarre malgré les ordres des policiers et voici que ces derniers tirent dans les pneus ! Les vaillants Francistes ripostent à la mitraillette, deux policiers sont à terre, vaille que vaille la Delage repart et s’enfuit.
Une à deux heures plus tard, on saura à Matignon, à la Préfecture de Police et à l’hôtel Majestic (entre autres) que Marcel Bucard, Chevalier de la Légion d’Honneur, ministre des Anciens Combattants du NEF et principal dirigeant du Francisme, est impliqué dans le meurtre de deux policiers après un cambriolage des plus crapuleux. Dans la nuit, à Marseille, le secrétaire du ministre de l’Intérieur osera troubler le sommeil de son patron pour lui annoncer la nouvelle – « Si c’est pour ce genre d’histoires, vous pouvez me réveiller toutes les nuits ! » s’exclamera Georges Mandel, hilare.
A Paris, Doriot, Chiappe et Touvier n’ont pas ri, mais cela ne les a pas empêchés de se dire que la nouvelle n’était pas si mauvaise. Et qu’il y avait là quelque chose à exploiter…

Pologne
Jusqu’à la lie
Varsovie-Ouest – Le LXII. ArmeeKorps lance son offensive « d’évaluation » depuis le sud en direction de Sadyba, en lien avec le XL. PanzerKorps d’Eberhard Rodt. L’action frappe la troupe du colonel Kazimierz Szternal “Zryw” – déjà à l’agonie, et qui n’a même plus de la possibilité de se retirer vers le nord et Mokotów. Dans la confusion d’un assaut féroce, objectivement inarrêtable malgré une résistance désespérée, les hommes de l’Armia Krajowa sont contraints de se diviser en deux groupes fuyant respectivement vers les quartiers de Sielce et de Stegny – lesquels sont à la fois en ruines et relativement peu denses.
Szternal a perdu le contact avec Antoni Chruściel “Monter” à Żoliborz et ne dispose d’aucune perspective sérieuse, sinon celle de tenter de percer avec au moins une partie de ses troupes vers le sud et la campagne, en passant par le village d’Ursynów [Où se trouve aujourd’hui le musée dédié à l’insurrection.]. Une gageure… mais on peut toujours essayer, en utilisant les égouts. Pour les autres, l’état-major polonais commence à discuter, non de l’opportunité, mais du moyen de capituler.

Le ciel n’a plus d’importance
Panatella Air Base – Les aviateurs du 1586th (Polish) Special Duty Flight le craignaient… c’est fait. Prenant prétexte de la perte subie la nuit dernière – bien douloureuse pour une unité qui ne dispose que de six appareils – le commandement britannique ordonne l’arrêt des opérations sur Varsovie, d’évidence aussi inutiles que risquées. Désormais, les Polonais retourneront donc à leurs tâches habituelles : le ravitaillement des maquis… italiens ou yougoslaves. A moins, bien sûr, qu’ils ne souhaitent demander leur transfert dans une autre formation, les escadrilles qui bombardent l’Allemagne ont toujours besoin de sang frais.
Bref, le soutien occidental à l’insurrection est désormais terminé. Il ne reste plus aux derniers Résistants qu’à mourir. Les survivants du 1586th le savent bien – par la suite, bien peu accepteront de parler de cet épisode. C’est notamment pour cela qu’aujourd’hui encore, ces opérations de ravitaillement de l’insurrection restent aussi mal connues. Sans parler, bien sûr, de la destruction « malheureuse et accidentelle » par les autorités britanniques des archives les concernant (y compris celles du gouvernement en exil !).

Etat-croupion
Opportunisme
Un aérodrome discret de Slovaquie – Au beau milieu de la nuit, la mission « de coordination » dépêchée par Ján Golian vers l’Armée Rouge s’envole discrètement vers l’est. Cette mission est dirigée par Karol Šmidke, l’un des dirigeants du PC slovaque – clandestin, bien sûr – et agent soviétique quasi officiel. Il part en compagnie de Mikuláš Ferjenčík (vétérinaire et homme politique pro-communiste) et de Mikuláš Lisický (représentant l’armée – slovaque, voire tchécoslovaque !). Ce petit monde a embarqué dans un bimoteur Siebel 204, don du Plus Grand Reich à la petite Slovaquie… et avion personnel du ministre de la Défense Ferdinand Čatloš. C’est dire la duplicité d’une bonne part des membres du gouvernement Tiso !