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Les Balkans (et la Hongrie), Mars 1944
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houps



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Localisation: Dans le Sud, peuchère !

MessagePosté le: Lun Déc 13, 2021 13:47    Sujet du message: Répondre en citant

Croatie

"...Les Croates posent moins de problèmes : agacé par les irritantes piqûres d’insecte de la ZNDH et piqué au vif par les récriminations d’un certain commandant des Forces Aériennes Royales Yougoslaves, Tedder envoie les Beaumont des 235th et 237th Wing pour une attaque en rase-motte des terrains oustachis les plus connus,..."

Bon, une attaque en piqué en sus aurait été de trop. Là, pour la figure de style, rien à dire...
Ceci dit, insister sur des piqûres en ce moment, y aurait comme du mauvais esprit..

Bratislava – "Bien plus au nord et indifférents aux pertes, les VVS continuent de préparer leurs actions propres, en coordination très théorique avec Athènes. Les Petlyakov Pe-2 reviennent sur Bratislava pour les ponts sur le Danube..."

Puisque la cité est citée dans le titre, pourquoi ne pas remplacer le mot par "cité" ?
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Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Déc 13, 2021 14:01    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a peut-être matière à remanier comme suit ce passage.

Citation:
Hôtel de ville de Sarajevo – Nouveau chef du III. SS-GAK, l’Obergruppenführer Friedrich-Wilhelm Krüger n’a pas attendu que ses bagages arrivent d'Allemagne pour s’installer. L’homme, d’origine alsacienne (!) est expert en “maintien de l’ordre”. En tant que Höhere SS und Polizeiführer de Pologne, il a notamment été chargé de l’extermination des juifs de Varsovie et de l’élimination des Résistants de l’Armée Secrète de 1939 à 1943 (13). S’il n’a pas assisté à la conférence de Wansee, c’est seulement pour raison de santé. Bien sûr, c’est un nazi fanatique, qui a pourtant encouru la disgrâce du Führer, en raison des agaceries qu’il infligeait au Gouverneur général de Pologne. Le ReichsFührer SS l’a sacrifié sur l’autel de ses bonnes relations avec le Guide suprême et l’a remplacé ce nouvel an à Varsovie par Wilhelm Koppe alors qu’il était en congé ! Son affectation ultérieure à la tête du III. SS-GAK est un médiocre lot de consolation.
Malgré cette nomination, l’humeur de l’Obergruppenführer est aujourd’hui massacrante… tout comme ses méthodes. Il déteste déjà Sarajevo, la Yougoslavie et tous les Yougoslaves, Croates inclus. C’est avec un ricanement écœuré qu’il détaille les multiples revers et manquements de l’armée oustachie avant de résumer : « un échec total et lamentable ! »

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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Déc 13, 2021 14:02    Sujet du message: Répondre en citant

Ou alors c'est suite à l'insurrection qu'il est placardisé - mais ca ne colle pas, car c'est un souci de personne qui cause son éviction.
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loic
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MessagePosté le: Lun Déc 13, 2021 14:08    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
L’attaque, lancée très loin dans les terres hongroises, est interceptée à l’aller comme au retour par des éléments de la 101e Escadre de chasse “Pumas rouges”, qui exerce sur les Français une pression digne des escadrilles de défense du Reich, reproduisant dans le ciel hongrois une bataille digne de la Ruhr… en réduction bien sûr.


Citation:
Bien sûr, c’est un nazi fanatique, qui a pourtant encouru la disgrâce du Führer, en raison des agaceries qu’il infligeait au Gouverneur général de Pologne. Le ReichsFührer SS l’a sacrifié sur l’autel de ses bonnes relations avec le Guide suprême et l’a remplacé à Varsovie par Wilhelm Koppe alors qu’il était en congé ! Son affectation à la tête du III. SS-GAK est un médiocre lot de consolation.

À clarifier : si on comprend bien, Krüger a encouru la disgrâce de Hitler et donc Himmler a décidé de sacrifier ce pion pour ne pas gâcher sa relation personnelle avec le Führer ?
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...


Dernière édition par loic le Lun Déc 13, 2021 15:10; édité 1 fois
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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Déc 13, 2021 14:21    Sujet du message: Répondre en citant

Krüger embetait Hans Frank qui est allé chouiner auprès d'Hitler. Ca redescend à Himmler qui décide bien sûr de ne pas soutenir son subordonné et de le virer en laissant son carton sur le pas de la porte alors qu'il était en congé. Classe n'est-ce-pas?
C'est donc parfaitement clair. Mais ne plaignez pas Krüger, c'est une en...re de la pire espèce. Un de ces nazis de la première vague, du niveau des Einsatztruppen. On aura l'occasion de revenir sur lui ...
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Finen



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MessagePosté le: Lun Déc 13, 2021 14:42    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
... On aura l'occasion de revenir sur lui ...


Avec des chenilles polonaises? Twisted Evil Arrow
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loic
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MessagePosté le: Lun Déc 13, 2021 15:16    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Krüger embetait Hans Frank qui est allé chouiner auprès d'Hitler. Ca redescend à Himmler qui décide bien sûr de ne pas soutenir son subordonné et de le virer en laissant son carton sur le pas de la porte alors qu'il était en congé. Classe n'est-ce-pas?
C'est donc parfaitement clair. Mais ne plaignez pas Krüger, c'est une en...re de la pire espèce. Un de ces nazis de la première vague, du niveau des Einsatztruppen. On aura l'occasion de revenir sur lui ...

En tout cas, comme cela c'est plus clair.
@demodan, tu te noteras d'aller voir le psy après avoir fini (si cela finit un jour) d'écrire pour la FTL. Rasta
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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Déc 13, 2021 15:48    Sujet du message: Répondre en citant

@ Finen : aucune idée de comment il finira FTL. OTL, il s'est courageusement suicidé avant que les polonais puissent discuter avec lui.
@ Loic : mais oui ca finira un jour. Pour trois bonnes raisons :
1 - Je/Nous/nous le voulons,
2 - Ca avance quand même pas mal non ? On en est à mars 44 !
3 - J'ai encore plein de belles choses à raconter. Enfin belles ... je me comprends ...

Au surplus, de toute facon, Casus m'a attaché au siège pour finir mars là ...

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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Déc 13, 2021 16:00    Sujet du message: Répondre en citant

Et puis d'ailleurs, j'ai un beau projet de diorama "photo compromettante" avec le major, un M40/75 tout gris et quelques sympathiques figurines SS/oustachis encore en collecte.

Le Kiosque où Krüger fait son discours :



Le quartier avec la mosquée de Baščaršija - amusant d'imaginer des SS là-dedans.



Les circonstances de la mort de Cvitan Galic sont presque OTL. Quand à Sulejman Hafiz Pačariz , j'ai déjà largement détaillé son parcours dans le sujet mars 1944 initial, avec quelques photos.
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Archibald



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MessagePosté le: Lun Déc 13, 2021 17:56    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
@ Finen : aucune idée de comment il finira FTL. OTL, il s'est courageusement suicidé avant que les polonais puissent discuter avec lui.
@ Loic : mais oui ca finira un jour. Pour trois bonnes raisons :
1 - Je/Nous/nous le voulons,
2 - Ca avance quand même pas mal non ? On en est à mars 44 !
3 - J'ai encore plein de belles choses à raconter. Enfin belles ... je me comprends ...

Au surplus, de toute facon, Casus m'a attaché au siège pour finir mars là ...


Ptdrrrr. "Je s'appelle Groot !" NON ! ça c'est le bouton qui va tous nous tuer...
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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Archibald



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MessagePosté le: Lun Déc 13, 2021 17:58    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Krüger embetait Hans Frank qui est allé chouiner auprès d'Hitler. Ca redescend à Himmler qui décide bien sûr de ne pas soutenir son subordonné et de le virer en laissant son carton sur le pas de la porte alors qu'il était en congé. Classe n'est-ce-pas?
C'est donc parfaitement clair. Mais ne plaignez pas Krüger, c'est une en...re de la pire espèce. Un de ces nazis de la première vague, du niveau des Einsatztruppen. On aura l'occasion de revenir sur lui ...


Punaise, dit comme ça, on dirait une chamaillerie de gosses dans une école maternelle. Ce serait presque risible si ce n'étaient pas les nazis...
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JPBWEB



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MessagePosté le: Lun Déc 13, 2021 18:04    Sujet du message: Répondre en citant

Archibald a écrit:
demolitiondan a écrit:
Krüger embetait Hans Frank qui est allé chouiner auprès d'Hitler. Ca redescend à Himmler qui décide bien sûr de ne pas soutenir son subordonné et de le virer en laissant son carton sur le pas de la porte alors qu'il était en congé. Classe n'est-ce-pas?
C'est donc parfaitement clair. Mais ne plaignez pas Krüger, c'est une en...re de la pire espèce. Un de ces nazis de la première vague, du niveau des Einsatztruppen. On aura l'occasion de revenir sur lui ...


Punaise, dit comme ça, on dirait une chamaillerie de gosses dans une école maternelle. Ce serait presque risible si ce n'étaient pas les nazis...


Ca evoque aussi le genre de basse querelle qui a lieu dans les grandes entreprises. J'ai souvent été témoin (et meme victime collatérale) de ce genre de règlement de compte.
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"L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer
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Archibald



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MessagePosté le: Lun Déc 13, 2021 18:08    Sujet du message: Répondre en citant

JPBWEB a écrit:
Archibald a écrit:
demolitiondan a écrit:
Krüger embetait Hans Frank qui est allé chouiner auprès d'Hitler. Ca redescend à Himmler qui décide bien sûr de ne pas soutenir son subordonné et de le virer en laissant son carton sur le pas de la porte alors qu'il était en congé. Classe n'est-ce-pas?
C'est donc parfaitement clair. Mais ne plaignez pas Krüger, c'est une en...re de la pire espèce. Un de ces nazis de la première vague, du niveau des Einsatztruppen. On aura l'occasion de revenir sur lui ...


Punaise, dit comme ça, on dirait une chamaillerie de gosses dans une école maternelle. Ce serait presque risible si ce n'étaient pas les nazis...


Ca evoque aussi le genre de basse querelle qui a lieu dans les grandes entreprises. J'ai souvent été témoin (et meme victime collatérale) de ce genre de règlement de compte.


Je plussoie, j'ai vu ça dans un service public, boulot passionnant, gens passionnés, cultivés, et faisant très bien ce boulot... mais alors, absolument odieux entre eux: vieille haines recuites, et ça se criait dessus dans les couloirs comme des chiffonnières... un contraste assez sidérant et vraiment triste à voir et à entendre. Un nid de frelons !
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Déc 14, 2021 21:12    Sujet du message: Répondre en citant

Cette "rallonge" est destinée à la rubrique "Fabrice à Waterloo", mais elle tombe trop bien ici pour que je la poste ailleurs.


1er au 16 mars

17 mars

L’Esprit de la Guerre (Dennis Kolte)
Saine camaraderie
Au nord de Jarkovac (Voïvodine)
« Cris, moteurs et aboiements. La colonne de notre régiment stoppe dans la boue, au milieu de ce qui me semble être un marécage. Et en queue de colonne, lépreux parmi les lépreux, notre équipage à bord de Doris, qui manque emboutir l’arrière d’un StuG tant nous dérapons dans la boue.
La fatigue de Wilfried y est peut-être aussi pour quelque chose. Conduire en convoi, c’est infernal. Des heures à circuler phares contre pare-chocs, sur des routes défoncées et en ne voyons guère que le cul de l’engin devant soi ! Bref… Je descends comme tout le monde du camion, pour me dégourdir les jambes en méprisant un instant la pluie qui dégouline de ma casquette.
Devant nous, on ne peut pas parler d’un véritable comité d’accueil. A quelques dizaines de mètres sur ma droite, notre Hauptmann est en grande conversation avec ce qui ressemble à un officier hongrois se voulant amical. Ouais… Ces Magyars – comme ils se désignent – ne me paraissent pas être de grands soldats ! En prenant nos quartiers dans cette plaine, j’avais eu tout le temps de les juger.
Déjà, ils sont jeunes, très jeunes même. Ce sont pour la plupart, paraît-il, des recrues remplaçant les hommes tombés l’année dernière.
Ensuite, ils sont mal équipés. Par curiosité, je suis allé examiner l’arme d’une sentinelle (que j’intimidai facilement) : c’était un Mannlicher M1895 (l’année de conception) qui tire des balles de 8 mm par chargeur de cinq… Comme le Garand américain, mais en encore moins bien. Déjà, il faut réarmer entre chaque coup et ramener la culasse vers soi – j’aime assez peu : ça déséquilibre la position et ce n’est vraiment pas pratique quand on est allongé. Ensuite, ce fusil est résistant, certes – mais je n’osais pas pour autant me prononcer sur son état. Comme toute arme, il nécessite un entretien minutieux, surtout avec cette boue qui colle partout et s’incruste dans les moindres interstices.
Pas sûr que son nettoyage soit la priorité des jeunes Hongrois qui se tiennent désormais à nos côtés – si d’aventure le mécanisme n’est pas encore dégradé, ce sera sans doute le cas sous peu. Enfin, est-ce si grave ? La structure même du Mannlicher favorise la cadence de tir sur la précision… En résumé, une arme de conscrit, qui a sûrement servi dans les tranchées et pourra toujours être utile à la pétarade, mais n’aura guère ma faveur. Pourtant, il semblerait que mes collègues tireurs d’élite hongrois en utilisent une version modifiée, avec un canon long et une lunette !
Pour finir, je sentais ces “Magyars” inquiets de nous voir, avec même – pour certains – une certaine tension sous-jacente. Sans doute avaient-ils quelques griefs envers nos compatriotes de l’Ostheer.
Bah, inutile de perdre mon temps. Je laissai mon nouveau camarade en uniforme brun s’expliquer avec Kurt pour la suite des opérations et partis recueillir mes ordres auprès du sergent. Sans surprise, l’intéressé se dépêcha de se débarrasser de moi et de mon équipage en nous envoyant patrouiller… vers le nord, à l’opposé de l’ennemi. Apparemment, on craignait des infiltrations de terroristes ou des sabotages dans cette morne plaine. Je devais donc signaler « avec la plus grande célérité » tout ce qui paraîtrait inhabituel. »



18 au 21 mars


22 mars

De Sparte à Teutoburg (capitaine Pierre Percay)
Interposition
Belgrade
– « Pluie, boue et sang. Augagneur vient d’infliger, à mes côtés, une solide correction à deux gaillards que nous avons trouvé occupé à piller une boutique que l’on dit « tenue par une famille croate ». Comme par hasard, c’est une des rares épiceries qui a encore du stock…
L’un de ces courageux est désormais à quatre pattes et se tient le nez, qui saigne abondamment. Il insulte, invective et hurle, sans que ni lui, ni les éléments ne nous fassent bouger : « Mais qui vous êtes pour nous dire quoi faire ? Ordures, complices de traîtres ! Vous n’avez aucun droit ici ! » Son acolyte, le regard haineux, approuve évidemment.
On ne peut pas dire que ses insultes m’aient beaucoup touché – en tout cas, moins qu’il ne l’a été par le violent coup de pied dans les côtes que mon fidèle sergent finit par lui asséner pour le faire taire. Par contre, sa réflexion n’est pas nouvelle pour moi. Quel mandat ai-je pour agir ainsi, hormis l’Humanité la plus élémentaire ? Que faisons-nous ici au juste ? S’agit-il encore uniquement de combattre le nazisme ?
Le blessé roule par terre, se tordant de douleur sous cette pluie qui n’en finit pas. Un attroupement s’est formé – grondant, hostile… menaçant presque. J’hésite à sortir mon arme, quand j’entends un bruit de moteur qui grossit : des policiers militaires britanniques, accompagnés de trois gendarmes royaux à l’allure étudiée. Filons – il ne sert plus à rien que nous restions ici.
Un dernier regard au propriétaire, avant de partir. Au travers de sa devanture, il parait avoir au moins aussi peur de moi que de nos adversaires. Avons-nous bien agi ? Notre action énergique ne risque-t-elle pas, finalement, d’avoir aggravé son sort ? Impossible à dire, et dans la jeep qui me ramène au camp, je pense à Madame Horvat. »


23 mars


24 mars

L’Esprit de la Guerre (Dennis Kolte)
Pressentiment
Au nord de Jarkovac (Voïvodine)
« Le régiment a reçu du courrier ! L’Intendance a fait la distribution ce matin – depuis notre cavalcade de Bulgarie, nous n’avons pas eu beaucoup de nouvelles de nos proches. Et quand je dis pas beaucoup – il faut bien sûr comprendre aucune. Chacun s’est rué sur le sac tenu ouvert par l’Oberfeldwebel pour récupérer son bien avant de disparaitre derrière un camion, entre deux caisses ou au fond d’une tente, pour un peu d’intimité. Il y aura sans doute des sourires, des rires – des larmes aussi. Pas la peine que les camarades voient ça.
Oskar est le premier à s’enfuir, un sourire gourmand sur le visage, en bousculant tout le monde. Kurt le charrie évidemment : « Ça pue le parfum français, ton colis, jeunot ! » Tout le monde sait que notre bouillant approvisionneur a longtemps été affecté vers Bordeaux, pour s’occuper de tâches obscures… Le loup et la dague (1) ! Il aura sûrement eu le temps de faire une ou deux rencontres.
Je n’aime pas jouer des coudes dans ce qui devrait rester un moment de bonne humeur – je préfère donc attendre sagement mon tour. Devant moi, c’est Olaf. Dans sa joie, il a oublié la hiérarchie et le respect dû aux supérieurs – « Je suis sûr qu’il y a une foule de filles pour vous écrire, Obergefreiter ! » Je ne relève pas – c’est faux mais je tiens à ma réputation. Alors, il insiste et montre du doigt ma cicatrice à la joue (celle que m’avait infligé la Dame un jour de mauvaise humeur) : « Ah, ah ! Ça, c’est un mari jaloux ! »
« Non, une jeune fille russe. »
Il prend finalement son courrier et disparait sans demander son reste. Pour moi… Hé bien, depuis ma rupture avec Julie, pas grand-chose. Nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour la bagatelle, et je ne tiens pas à me faire égorger dans mon sommeil par une Yougoslave désireuse de venger son peuple. Une lettre de l’oncle Friedrich : la famille va bien, réfugiée dans sa ferme en Poméranie. Ils ont tous préféré quitter Berlin ou Francfort, où il pleut trop de bombes. L’écrire serait défaitiste, bien sûr. Mais je l’ai constaté moi-même au printemps 43, et ça n’a pas dû s’arranger depuis. Mère est trop malade pour prendre la plume – une mauvaise grippe apparemment. Quant à Père, on l’a maintenu à son poste, aux usines Farben de Dwory. Qui sait quand il reviendra…
Bref, tout ça n’est pas très gai – ni chaussettes, ni victuailles et encore moins d’élégantes arabesques parfumées ou de jolies courbes féminines sur le papier glacé d’une photo. Solitude, angoisse, déprime. Je préfère m’éclipser vers les marais qui nous environnent. Je marche seul pendant longtemps, dans la grisaille et sous les averses, sans trop savoir où je vais, croisant de temps à autre un civil craintif ou une patrouille de Hongrois inamicaux. Puis plus personne. La pluie s’est calmée et la brume monte à présent des lagunes silencieuses. Je commence à reconnaître ces instants particuliers, je n’ai même plus besoin d’être plus ou moins endormi pour La rencontrer…
– Madame ?
Pas de réponse, mais soudain une glorieuse colonne de soldats apparaît à l’horizon, marchant vers l’est, étendards au vent. Ils défilent devant moi, masse confuse d’hommes de toutes les époques et sous tous les uniformes, indifférents à ma présence. Légionnaires romains des guerres de Dacie, cavaliers mongols de Gengis Khan, lanciers ailés polonais sur leurs grands destriers, soldats ottomans le cimeterre à la taille, hussards royaux hongrois, fantassins roumains et serbes de la guerre précédente, marchant en paix au milieu d’une foule d’Autrichiens. Une main familière se pose sur mon épaule, délicate pour une fois.
– C’est la troupe d’Erlik Khan. Les soldats perdus de cette région – il les emmène avec lui pour former une armée commandée par ses neufs fils et destinée à régner sur son monde. Regarde et écoute-les chanter…
Par-delà le tumulte des pas et le fracas métallique des armes, il plane sur cette foule une atmosphère douce et mélancolique à la fois. Fredonné en milles langues différentes, un air qu’il me semble avoir toujours connu emplit l’atmosphère. Celui que toutes les jeunes recrues improvisent un soir dans leurs chambrées.

Sa main est restée près de mon galon, dans un geste presque tendre. Je risque : « Ils n’ont pas l’air attristés d’aller servir ce… Khan ? »
– Erlik Khan. Le Dieu de la Mort et de l’Enfer. Ta culture le connait mieux sous une forme très amoindrie : Arlequin, au costume rapiécé de mille couleurs – en fait, de mille uniformes. Il se moque de la puissance des vivants car lui règne sur les défunts. Mais pour répondre à ta question – pourquoi seraient-ils tristes ? Erlik punit les pécheurs, mais son frère Ülgen le force à être juste. Ceux qui échappent au Tamag – l’Enfer, selon les adeptes du Poisson – peuvent servir les divinités dans leurs combats, comme ils l’ont fait de leur vivant, tout en étant délivrés des contingences de ce monde. Une vie de guerre, mais sans peur.
– Je ne suis pas sûr pour autant d’envier leur sort – même si je doute que ma propre vie ait beaucoup plus de valeur. Partir serait peut-être mieux, qui sait ? Je vais donc les rejoindre un jour ?
– Pas forcément. Tu es avec moi, donc ton avenir peut aussi bien être dans un monde brûlant où l’on survit dans des temples en ruines au milieu de créatures à tête d’animal. Tu pourras choisir, si tu continues à me servir aussi bien.
– Vous l’avez dit vous-même, Madame. A part vous, je n’ai… presque plus rien.

La silhouette de la Dame s’estompe. La colonne est désormais loin et ses armes scintillent un instant au soleil d’une éclaircie tandis qu’un ordre étrange retentit. Un roulement de tambour, la lumière m’éblouit… Lorsque je rouvre les yeux, le ciel est de nouveau gris et il n’y a plus rien que les marais. »



25 mars


26 mars

De Sparte à Teutoburg (capitaine Pierre Percay)
Faux-frères d’armes
Belgrade
– « Comme d’habitude, ce dimanche avait été détestable, entre inaction pesante et hostilité affichée de nos théoriques alliés yougoslaves. Et pour encore arranger l’ambiance, voici que certains Britanniques se mettaient désormais à être eux aussi désagréables !
C’est ainsi qu’à la cantine, je fus de façon inattendue la victime d’une attaque virulente de la part d’un capitaine de la Royal Artillery, visant les petites… appropriations auxquelles se livraient mes Lépreux. Visiblement, ce personnage venait d’arriver à Belgrade et ne connaissait pas les us et coutumes de la capitale… La mine hautaine voire méprisante, la moustache noire d’encre sous un nez en trompette, il n’hésita pas à venir gâcher mon déjeuner en se plaignant en public des méfaits de mes hommes. Certes, il y avait largement matière à redire à leur comportement, mais la méthode aurait pu être plus policée.
– Capitaine Percay ! [J’étais apparemment devenu une sorte de célébrité !] Je sais bien que le vol à l’arraché est une tradition française, tout comme les parfums entêtants, la consommation de grenouilles et le fait d’uriner dans la rue. Mais ce n’est pas une raison pour vous y livrer aux dépens de vos… partenaires ! J’exige que le matériel de Sa Majesté reste la propriété de Sa Majesté ! Dans ce but, je me vois contraint de vous signifier que l’attitude inqualifiable de vos hommes m’oblige à prendre dès à présent les mesures de surveillance les plus sévères. J’ai donc ordonné à l’adjudant Baldwin, ici présent, d’organiser une garde vigilante autour de nos dépôts – pas question de voir vos chenapans de tout poil rôder à moins de 50 pieds de nos biens, sous peine d’être tirés comme des lapins ! Vous êtes prévenu !
A sa droite, comme pour illustrer son propos, apparut un petit homme râblé, dont les lunettes rondes ne faisaient qu’accentuer l’air… ahuri – pour rester poli. Les larcins en question étaient bien réels, mais il ne s’agissait que de modestes quantités de nourriture et de diverses fournitures banales… Il n’y avait pas de quoi invoquer George VI ! Mais larcins il y avait, et chacun était à présent au courant – je dus faire amende honorable et promettre que cela ne se reproduirait plus. Le personnage sortit comme il était entré : le dos raide, le menton haut, le regard mesquin sous la casquette vissée sur le crâne. Il ne s’était même pas présenté.
– Dites-moi, Dennoyeur, vous savez qui est ce… cet individu ?
– Bien sûr, mon capitaine. C’est le capitaine Blackadder, du 5th AGRA. Achraf a dû envoyer les Tatars en goguette vers chez eux… Ils se seront fait pincer – et tout le monde sait que ces deux originaux sont avec nous. Vu leur dégaine…
– Lui non plus ne passe pas inaperçu, si j’ose dire…
– Ah ça, mon capitaine, un drôle de pistolet, pas vrai ?
« Une très grande et très vieille famille de nobles et de militaires », qu’on m’a dit ! Son père est mort sur la Somme en ’17, dans la biffe – on daube qu’il a préféré l’artillerie parce que ça cogne un peu moins.
Comme à l’accoutumée, les chiens aboient, et les hommes restent les mêmes – avec ou sans moustache. »


27 au 29 mars


30 mars

De Sparte à Teutoburg (capitaine Pierre Percay)
Recrutement hasardeux
Belgrade
– « Je cours dans les flaques d’eau au risque de souiller mon uniforme – pas besoin d’être à portée de vue pour savoir que c’est Augagneur, on l’entend de l’autre bout du camp ! Je ne suis pas le seul à venir voir d’ailleurs – une foule de soldats et miliciens de toutes sortes forment un cercle autour de ce que j’imagine déjà – et à raison, bien sûr – comme une empoignade dont seul mon sergent a le secret. Je fends la foule, grâce à mes galons, mais tout de même un peu à la force des bras, pour tomber sur une scène de théâtre.
Face à mon fier-à-bras d’Augagneur, appuyé sur une sorte de bâton, un groupe d’une douzaine de soldats yougoslaves, conduit par un lieutenant à la mine acerbe et composé d’individus de toutes sortes : quasi adolescents, quadragénaires fatigués, exaltés au regard brûlant… Assis sur le sol, un très jeune soldat, presque un gamin, le torse et le bras ensanglanté et la mine terrorisée, à côté d’un gaillard portant les galons de caporal et qui gît face contre terre, visiblement KO. Le lieutenant yougoslave monte dans les tours, dans le sabir franco-serbo-croate (parfois mêlé de mots d’anglais) couramment pratiqué ici : « Un exercice de combat réel avec des prises de risque réelles ! Ça vous dit quelque chose, sergent ? »
Mais mon compatriote a de la ressource et garde le sourire : « Gardez vos postillonnades pour vos minots, moi j’ai passé l’âge ! Je n’ai peut-être pas le grade, mais j’ai plus de bouteille que vous ! C’est de l’abattoir, pas de l’entrainement ! »
Je réussis finalement à me glisser auprès des deux hommes, qui ne semblent pas se rendre compte immédiatement de ma présence. Du coin de l’œil, je remarque Dennoyeur, venu en renfort avec deux ou trois de nos hommes, dont Rodolphe.
– Bon, qu’est-ce que c’est encore que ce numéro, sergent ?
– Ce n’est pas mon numéro, mon capitaine, mais le leur – et encore, même un cirque serbo-croate en voudrait pas. Vous voyez ce pauvre môme, là ? Et le grand escogriffe que j’ai étalé à côté ?

Effectivement, l’individu en question est plutôt grand… Et costaud aussi, un physique de bûcheron en vérité. « C’est vous qui l’avez mis à terre ? »
Le lieutenant yougoslave intervient, lassé de nous voir discuter en français devant lui : « Votre homme vient de massacrer mon caporal à coups de… de balai ! C’est inadmissible, j’exige une sanction immédiate ! Son arrestation par la Police Militaire ! »
A coups de balai ? Mais oui, c’est l’objet sur lequel s’appuie Augagneur et que j’avais pris pour un bâton. Devant mon air interloqué, il considère un bref instant son outil, puis il a un bref éclat de rire avant de s’expliquer : « J’avais que ça sous la main… Cette ordure était occupée à jouer du poignard sur le gosse. Pour lui apprendre la vie, il disait. Mon c…l ! Je sais bien où ce type a appris ça – les Oustachis en faisaient autant à Crveni Krst ! Même dans les Forces de Sécur… euh, même en France, on traitait pas les jeunes comme ça, mon capitaine. »
La foule autour de nous s’est encore accrue – pas forcément hostile ni vraiment menaçante, mais sa présence pèse néanmoins sur mes épaules.
– Caporal Dennoyeur, arrêtez cet homme. Et vous, lieutenant, envoyez vos gars à l’infirmerie.
Sitôt dit, sitôt fait – on “désarme” Augagneur, qui, le sourire aux lèvres, est envoyé vers nos quartiers encadré par mes gens. Autant pour la forme que pour le protéger – des murmures s’élèvent sur leur passage, un chien-loup au poil brun et à l’air agressif se met à aboyer. Je m’éclipse sur les talons du groupe, que je rattrape en quelques instants.
– Je vais devoir vous punir un peu pour la forme, cette fois-ci, sergent.
– Pas grave – ce serait à refaire que je le referais.

Il a déjà une cigarette aux lèvres et ne semble nullement inquiet. Sur ce, mon caporal se retourne et lance à son (théorique) supérieur : « Etienne, je te l’ai déjà dit : la parole a été donnée à l’Homme pour dissimuler sa pensée. »
– Et les poings pour les mettre dans la gueule des imbéciles !

Sentence qui clôt momentanément le débat. »


31 mars

Note
1- Insigne du z.b.V. 800 Regiment Brandenburger. En effet, de l’été 1940 jusqu’au début de la campagne de Grèce, une partie des forces spéciales allemandes a été affectée à Biarritz, pour préparer de vagues projets d’intervention militaire en Espagne et de conquête du rocher de Gibraltar. Pendant quelques mois, les Brandenburgers circuleront librement dans tout le pays, signe discret de l’amitié entre le Caudillo et Canaris – ils iront même jusqu’à Algésiras en repérage.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Déc 14, 2021 21:29    Sujet du message: Répondre en citant

Concernant l'armée hongroise, il faut bien comprendre une chose : ses divisions n'ont certes pas été aussi saignées qu'OTL, mais le sont tout de même beaucoup à l'échelle du pays. Surtout que l'Allemagne a encore moins de matériel à lui fournir. Tout ceci combiné à la faillite précoce de l'Italie entraine un état de fait que l'ami Dennis explique avec ses considérations à lui : la Honvèd n'est pas seulement numériquement inférieure à l'armée allemande ou à l'armée rouge, elle l'est aussi qualitativement. Avec des divisions à deux brigades, notamment ...
Quant à Percay ... chacun aura reconnu la référence. Ainsi que celle de Dennis aussi, tiens. J'aime ce genre de moments 'entre-deux', avec des considérations sociales sur les unités en guerre.
_________________
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