Fantasque Time Line

[Archibald]

[borghese]

[Imberator]

Reste un dernier élément à prendre en compte.


Un couple de mes amis vit dans la proche campagne d'une grande métropole régionale à tout juste une heure de voiture du centre ville. Comme ils ont deux heures d'écart dans leurs horaires de travail (bureau 8h/17h pour lui, commerce 10h/19h pour elle) ils prennent chacun leur propre tire pour se rendre à leur boulot au centre de la grande ville et en revenir.

Et eux sont pourtant bien placés sur l'axe principal du réseau de transport en commun rayonnant depuis le dit centre ville qui, s'ils l'empruntaient, leur ferait peut-être même gagner quelques minutes par jour et assurément pas mal de tune.


Sauf que, entre un centre ville, bourgeois, moraliste si bien desservi dans tous les domaines, notamment en forces de l'ordre et caméras de surveillances, mais totalement inconscient des réalités sociales, et leur petit village de campagne, tranquille mais dénué de tout service public, de cinéma ou de tout autre raffinement, il y a LA BANLIEUE et ses quartiers... disons sensibles.


Alors monsieur, quand sa voiture ne démarre pas (vous savez les occases des gens modestes...) il se risque à prendre le bus et à traverser la Zone. Mais c'est à ses risques et périls. Et, comme il est très costaud, il n'a eu droit (jusqu'ici) qu'à quelques menaces, incivilités et autres injures anti-françaises de rigueur.

Par contre madame il y a quelques et après quelques péripéties bien désagréables survenues auparavant et qui auraient déjà sans nul doute exigé des réponses correctionnelles, un soir au retour a subi, disons le clairement, une agression sexuelle caractérisée en réunion telle que la définit la loi des nos jours (réflexions salaces insistantes puis insultes, pelotages, bousculades, et enfin levés de robe et tentative de la déchirer). Tout cela bien sûr sous l’œil absolument indifférent des autres passagers comme du conducteurs.

Elle ne s'en est pas sortie "plus mal" seulement parce que ses agresseurs arrivaient à leur arrêt et ont dû en rester là. Ils Ont d'abord tenter de l'entrainer avec eux, puis, renonçant, ils sont toutefois descendus du bus à reculons en lui promettant mieux pour la prochaine fois et en la prenant en photo avec leur téléphone portable en lui précisant qu'il s'agissait à la fois d'un trophée et d'un moyen de la retrouver...


Par sécurité le couple a depuis délibérément décidé que madame, au moins, ne mettrait plus jamais un pieds dans un bus, quitte à louer une voiture quand la sienne est en panne ou a défaut à perdre sa journée.

Alors oui madame "n'"a sans doute été victime "que" d'une minorité active et répréhensible issue de ces quartiers (Je le sais d'autant mieux que j'ai vécu un temps dans ce genre d'endroits et que j'ai pu constater que la grande majorité des gens n'aspirait qu'à y vivre paisiblement.).

Reste que mes amis, qui avaient cependant un temps songé à se défaire de l'un de leurs deux véhicules, ont préféré néanmoins continuer définitivement à prendre chacun leur voiture plutôt que de prendre le risque de laisser madame subir un viol collectif de la part d'une minorité, même réduite, ce uniquement afin de satisfaire les canons comportementaux préconisés par les bobos du centre ville quant aux impératifs écologiques, bobos, eux, beaucoup moins assujettis à ce genre de mésaventures.


Bon. Je dis ça, je dis rien...

Ou plutôt si : Comme je me plais à le répéter, il n'y a pas de solutions simples aux problèmes complexes.
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Point ne feras de machine à l'esprit de l'homme semblable !

[demolitiondan]

Youuuhoou le sujet !!! Les quartiers de Nîmes tout ca
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[JPBWEB]

Quand j’adolescais (dans les années 80 donc), notre professeur d’anglais nous avait fait souscrire un abonnement a Newsweek, l’hebdomadaire d’information bien connu. Un des articles faisant la couverture, dont je me souviens particulièrement parce que j’ai du en tirer une presentation devant toute la classe, un débat contradictoire etc. (notre professeur était excellent, je ne le remercierai jamais assez pour sa pédagogie active) avait pour titre “Hell Is An American City”.

Les auteurs y décrivaient exactement ce phénomène: un centre-vile historique (du moins ce qui en tient lieu aux Etats-Unis), des zones résidentielles de standing variable genre Wisteria Lane/Desperate Housewives en périphérie, et entre les deux: le tiers-monde. On ne pouvait passer du centre a la périphérie qu’en voiture via ces autoroutes a 12 bandes qui passent en hauteur au dessus des ghettos, ou règnent le crime et l’insécurité. Dans la plupart des grandes villes américaines, il n’y a [lus (ou il n’y a jamais eu) de transports publics comme on les connait en Europe. Le centre est desservi, jusqu’a un ou deux anneaux périphériques, puis c’est la zone interdite. La série d’articles décrivait le meme mal qui affligeait toutes les grandes villes américaines, d’une côté a l’autre, avec des causes semblables et l’absence de toute solution en vue.

A l’époque, j’avais été épouvanté, d’autant plus que je n’avais pour ma part jamais vu par moi-meme ce phénomène, car évidemment mes quelques experiences états-etatsuniennes avaient été celles d’un touriste de passage. Et j’avais tiré réconfort d’une remarque faite par les auteurs, que la plupart des villes européennes ont 1.000 ou 2.000 ans, alors que la ville Americaine typique n’existe parfois que depuis moins longtemps que le pays lui-même, et que pourtant les villes d’Europe échappent a cette apocalypse programmée.

Il semble que 40 ans plus tard, le mal ait traversée l’Atlantique et affecte désormais les villes européennes, alors que la situation aux Etats-unis n’a guère change, si ce n’est en pire.
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"L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer

[JPBWEB]

[Hendryk]

[borghese]

[borghese]

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[Archibald]

[borghese]

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Attention, comme on le dit souvent, et un peu a tort et a travers, pas d’amalgame ! Il y a certes, et c’est heureux, des jeunes issus de l’immigration, comme on dit, qui ont le bon sens et l’encadrement familial qui leur permet de bénéficier des opportunités que l’écosystème fournit encore vaille que vaille. C’est tout a leur honneur, et c’est aussi tout benefice pour la communauté nationale. Et bien sur, a l’inverse, nul ne le contestera, nombre d'enfants du cru (de souche, dit-on) se crétinisent allègrement avec la bénédiction de leurs parents, eux-memes déjà passablement bas de plafond. Mais il ne faudrait pas pour autant occulter la pléthore de contre-exemples (ou d’exemples, dont ce petit Rayan est plutôt un contre-exemple, en fait). Ceux-la n’en ont rien a cirer, et ils se comportent comme un corps étranger en milieu hostile.

Encore une fois, ne nous voilons pas la face, c’est une simple application de la statistique. Dans une population donnée, issue de l’immigration, dont la ligne de depart accuse déjà un certain nombre de handicaps (au sens golfique du terme), il reste certes possible, tres souhaitable et hautement méritoire, que quelques-uns parviennent quand même a tirer leur épingle du jeu. Ce fut toujours le cas, lors des précédentes vagues migratoires, et nos académiques en comptent plus d'un. Mais le poids accablant des handicaps socio-economico-culturo-religieux qui pèsent sur celle-ci, conjuguée a l’affaissement de l’écosystème éducatif et économique, place très haut la probabilité que ca se passe plutôt mal, voire très, très mal, pour un tres grand nombre de l’échantillon.

C’est un jeu idiot, ou il n’y a quasiment que des perdants.
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Konrad Adenauer

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