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France et Europe Occupées - Février 1944
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Etienne



Inscrit le: 18 Juil 2016
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MessagePosté le: Lun Oct 25, 2021 07:33    Sujet du message: Répondre en citant

A la première citation de Loïc, j'ajouterais "exposés" après le mot encore...
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"Arrêtez-les: Ils sont devenus fous!"
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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Oct 25, 2021 08:42    Sujet du message: Répondre en citant

Churchill fait évidemment allusion aux élections générales menées en temps de guerre et ayant porté DG au pouvoir.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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loic
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MessagePosté le: Lun Oct 25, 2021 09:06    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Churchill fait évidemment allusion aux élections générales menées en temps de guerre et ayant porté DG au pouvoir.

Pas dans le bon sujet cher ami...
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Oct 26, 2021 18:42    Sujet du message: Répondre en citant

L'apex de la campagne arrive demain. Vous avez aimé Salonique ? Belgrade ? Bucarest ? Alors préparez vous à Varsovie.
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Kotka



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MessagePosté le: Mar Oct 26, 2021 19:22    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
L'apex de la campagne arrive demain. Vous avez aimé Salonique ? Belgrade ? Bucarest ? Alors préparez vous à Varsovie.


Belgrade était très intense. Varsovie... ça va faire mal.
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Hendryk



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MessagePosté le: Mar Oct 26, 2021 19:27    Sujet du message: Répondre en citant

Kotka a écrit:
Belgrade était très intense. Varsovie... ça va faire mal.

C'est une vieille tradition.


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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Oct 26, 2021 19:38    Sujet du message: Répondre en citant

Belle référence Hendryk ! Enfin ... je me comprends ... 1848 quoi !
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Oct 27, 2021 23:14    Sujet du message: Répondre en citant

23 février
Pologne
Opération Tempête – La levée
Pologne occupée
– Partout sur le territoire de la République, les infrastructures ferroviaires utilisées par l’Occupant sont gravement perturbées. Répondant à l’appel du gouvernement en exil, les cheminots multiplient les sabotages, noyant les locomotives, cassant le matériel, envoyant les convois sur des voies de garage avant de prendre la poudre d’escampette ! Et s’il n’y avait que cela… Sur la ligne Przeworsk – Rozwadów, le pont sur la Wisłok saute, entrainant une interruption de trafic d’au moins 48 heures. Les ponts sautent aussi sur les lignes Przeworsk – Rzeszów (près de Rogóżno) et Jasło – Sanok (près de Nowosielec). La Heer va perdre énormément de temps, au pire moment.
Toutes ces actions font partie de l’opération Jula, préparée depuis longtemps par l’Armia Krajowa dans le but de faciliter une intervention… occidentale. Evidemment, ce sont les Soviétiques qu’elle va soutenir. Mais hélas, le principe de réalité s’impose !
L’opération Tempête, dont le déclenchement a été ordonné par radio la veille, inclut évidemment ces actions de sabotage. Mais au-delà de celles-ci – et en plus des opérations déjà en cours dans les districts Est – ce sont tous les commandants de district de l’Armée Secrète qui entreprennent d’activer leurs unités et de passer à l’attaque. Avec une vigueur, des moyens et des résultats… divers, car dépendant à la fois de leurs moyens (voir appendice 1) et de leur caractère.
………
District de Rovne – La 27e Division “de Volhynie” continue de lutter dans les ruines pour la libération de Kovel. Une ville que les hommes du colonel Bąbiński – qui payent ici une fois encore le prix de leur courage – appellent bien plus volontiers Kowel…
Cependant, par-delà les pertes et la violence des combats, le début du repli allemand n’a échappé à personne – ni aux Soviétiques, ni aux Polonais. Et vu qu’avec l’intensification des combats et des bombardements, leurs services de tirailleurs sont de moins en moins utiles à l’Armée Rouge, les membres de l’Armia Krajowa envisagent désormais une libération imminente de leurs personnes, suivant immédiatement celle de leur cité.
………
District de Lvov – Pour le colonel Ludwik Czyżewski “Julian”, c’est aussi le succès. La 454. SicherungDivision, qui ne sera tout compte fait pas renforcée par les panzers de Weiß, plie bagages, en emmenant à sa suite des légions de rats – colons et autres collaborateurs très compromis.
Le Reich n’abandonne toutefois pas Lvov sans combat ni dégâts. Et de son côté, l’Armia Krajowa n’envisage pas de laisser s’échapper comme ça des individus qui ont trop longtemps écrasé sous leur botte leurs frères, leurs femmes et leurs parents.
Dans le quartier de Śródmieście, l’Armée Secrète relance donc l’offensive, mettant en déroute les éléments retardateurs du Reich. Un groupe s’infiltre dans le théâtre par les égouts, grimpe sur le toit du bâtiment et entreprend d’informer les Soviétiques des mouvements ennemis depuis ce point d’observation privilégié. La première réponse de l’Armée Rouge à ce début de collaboration sera… de demander que l’on retire les drapeaux alliés de la tour de la mairie, au motif qu’ils « inciteraient les Allemands à la résistance » ! Evidemment, les intéressés ne tiendront pas vraiment compte de cette cordiale suggestion…
Faute d’action dans les secteurs Sud et Est – où la situation reste tendue mais calme – Czyżewski reporte la majorité de ses efforts (et de ses troupes) ailleurs. Par exemple, dans le secteur Ouest, où les Polonais repartent à l’assaut de la gare, après avoir rétabli l’ordre sur leurs arrières. L’édifice, en ruines, ne sera toutefois effectivement sécurisé qu’après le départ des Allemands, par un détachement commandé par le capitaine Jan Karol Osiowski – lequel prendra ensuite sur lui de pousser jusqu’à l’aérodrome voisin de Skniłów, où il ne trouvera évidemment rien.
Plus audacieux, dans le secteur Nord, le lieutenant Zbigniew Borzysławski et ses hommes parviennent finalement à s’infiltrer dans l’usine à gaz avant que celle-ci ne saute, désamorçant les charges, faisant prisonnier les pionniers allemands et sécurisant le complexe. Les quelques contre-attaques lancées dans sa direction échoueront toutes – l’Armia Krajowa reste maîtresse des lieux. Cette magnifique action fait beaucoup pour crédibiliser la 5e Division d’Infanterie de l’Armée de l’Intérieur Enfants de Lvov aux yeux de ses partenaires, qui n’ont pas manqué d’être très vite mis au courant.
………
District de Lublin – Situation calme dans la cité, tout comme dans le camp avoisinant. Les Occupants – et notamment les SS – étant présent en masse dans la région, le colonel Kazimierz Tumidajski “Marcin“ reste discret, et ses hommes avec lui. Mais tout vient à point…
………
District de Białystok – Dans ce secteur situé sur les arrières du HG Mitte – donc étroitement contrôlé par la garnison allemande, dont (par exemple) les auxiliaires baltes et les prisonniers soviétiques retournés de la SS-Osttürkisher-Freiwilligen Kavalerie-Brigade – l’Armia Krajowa ne dispose que de peu de moyens d’agir… Et elle ne désire pas non plus vraiment perdre du temps et des hommes pour contester ce secteur peu stratégique, eu égard à ce qui se passe ailleurs comme à l’attitude des Soviétiques !
De toute façon, le lieutenant-colonel Franciszek Slęczka “Krak”, commandant du district en titre, ne dispose pour ses actions que d’unités disparates. Il s’agit des noyaux théoriques des 33e, 41e et 42e Régiments d’Infanterie ainsi que du 9e Régiment de Chasseurs à cheval, censés forme une fois rassemblés, et tout aussi théoriquement, la future 29e DI, sous les ordres du Lt-colonel Władysław Liniarski “Mścisław”. L’ensemble ne pèse cependant qu’un peu moins de 6 000 hommes.
Dans la forêt de Knyszyn, Slęczka décide donc sagement qu’il en restera pour le moment à ce qu’il sait faire de mieux : attaques des voies de chemin de fer et de bâtiments isolés, surtout des postes de police collaborateurs. Cela fera du bien au moral des troupes et ça gênera les Allemands, tout en obéissant aux ordres venus d’en haut.
………
District de Radom-Kielce– Conformément aux instructions données par Londres, les forces de l’Armia Krajowa sortent elles aussi de la clandestinité afin de se concentrer pour former des unités de combat. Ces troupes, placées sous le commandement du colonel Stanisław Dworzak “Daniel”, sont relativement faibles à l’échelle de leur district (7 800 hommes à peine). Signe de l’importance de l’axe Varsovie-Cracovie-Budapest pour le Reich, la répression y a été féroce…
Les Polonais n’ambitionnent donc absolument pas, du moins pour le moment, d’attaquer une localité quelconque. Cela n’aurait d’ailleurs aucun intérêt, faute de perspectives. La 2e DI “Pogoń” (lieutenant-colonel Antoni Żółkiewski “Lin”), la 7e DI “Orzel” (colonel Gwido Kawiński “Czeslaw”) et la 28e DI “Stefan Okrzei” (colonel Franciszek Pfeiffer “Radwan”) se contentent ainsi, pour l’heure, de se rallier dans la forêt de Przysucha, à l’affût d’un coup à faire, pourquoi pas au côté des Soviétiques.
………
District de Cracovie – De son côté, le colonel Dipl. Julian Filipowicz “Cor” n’envisage pas davantage que son collègue de Radom de lancer une insurrection dans l’ancienne capitale de Pologne – qui est aussi, malheureusement, celle du gouvernement général.
D’abord, parce que celle-ci est plutôt bien défendue (l’équivalent d’au moins deux divisions de garnison). Face à cette masse, “Cor” ne dispose que de 10 000 hommes – formant les 6e DI, 24e DI, 106e DI, 1er RI ainsi que la Brigade de Cavalerie de Cracovie. Ensuite, Filipowicz n’oublie pas que la population de Cracovie a terriblement souffert depuis 1939. Après la liquidation des Juifs (dès 1942), est venu le travail obligatoire dans le camp de Płaszów (tout proche), où des milliers de malheureux de toutes origines s’épuisent jusqu’à la mort dans des carrières ou sur des chaînes de montage. Et dans la ville même, les sicaires du trop fameux Hans Frank assurent l’ordre par une terreur de chaque instant, en organisant des rafles de rue massives, dont la dernière, surnommée depuis « le Dimanche noir », s’est traduite par la déportation de 15 000 personnes (3).
Aussi, “Cor” juge préférable d’adopter la stratégie de l’empereur romain Julien, qui luttait déjà contre les Germains : une succession d’attaques coordonnées, mettant à profit le grand nombre d’unités sous son commandement pour disperser la riposte ennemie. Filipowicz frappe les convois autour de Tarnów et de Miechów, tout en concentrant le gros ses troupes autour de Cracovie… Pendant ce temps, il laisse les troupes de la région de Rzeszów harceler de façon plus agressive les garnisons allemandes.
En effet, dans ce secteur – qui n’est autre qu’une dépendance du District de Cracovie – l’Armée Secrète n’a pas les mêmes préventions : le front se rapproche rapidement et les hommes sont galvanisés par les événements de Lvov. Les Polonais attaquent donc franchement à Przemyśl et Rzeszów, et font mordre la poussière à de nombreux détachements allemands.
Devant ce tableau des plus irritants, le QG allemand de Cracovie demande donc l’envoi en urgence de la terrible 8. SS-Kavalerie-Division Florian Geyer d’Hermann Fegelein – le beau-frère du Führer ! – pour rétablir l’ordre. Surtout qu’on va bientôt avoir besoin des infrastructures de cette zone !
………
District de Polésie – Ici, par contre, dans cette vaste région ingrate à la jonction de la Pologne, de la Biélorussie et de l’Ukraine, l’Armée Secrète ne dispose que de moyens infimes : un millier d’hommes à peine, formant (théoriquement) la 30e DI, sous le commandement du colonel Henryk Krajewski “Leśny”. En effet, à l’occasion des multiples opérations de ratissage déclenchées cet hiver, la Gestapo a arrêté le précédent chef de district, le lieutenant-colonel Stanisław Dobrski “Żuk”. Hélas ! Ce dernier a parlé sous la torture, ce qui a provoqué une purge massive dont les mouvements de Résistance peinent encore à se remettre. Peu de choses à attendre ici, donc – quelques embuscades, du sabotage… Il faudra attendre l’arrivée des Russes.
………
District de Łódź – Dans cette zone, en revanche, regrette son chef, le colonel Michał Stempkowski “Barbara”, ce ne sont pas tant les moyens qui manquent, mais le temps. Tempête arrive bien trop tôt : sur les trois divisions théoriquement formées dans le district, une seule (la 10e DI Maciej Rataj du Lt-Col. Józef Rokicki “Charles”) est opérationnelle, les deux autres (25e et 26e DI) étant encore en voie de constitution !
Au surplus, il n’échappe pas à Stempkowski que son district est le plus proche de la Silésie, donc du Reich allemand. S’il y a bien quelqu’un qui risque de prendre des coups en premier, c’est lui… Aussi, le responsable se contente pour l’heure d’organiser une forte insécurité tout autour des localités tenues par les Allemands (dans la forêt de Przysucha notamment). Selon la qualité de la réaction ennemie, il avisera ensuite quant à ses autres projets : expéditions punitives, attaques de gares, assauts de commissariats…
………
District de Varsovie, 17h00 – Au deuxième étage du Prudential House (4), le Landser Wilheim Meyer s’ennuie. Modeste réserviste de 40 ans, mobilisé dans une SicherungDivision en garnison dans l’ancienne capitale polonaise, il attend la relève en tuant le temps. En l’espèce, il erre dans les chambres désertées de l’édifice incendié en 1939 et jamais vraiment réparé depuis. Ses collègues ont grimpé un peu plus haut, profiter de la vue. Lui est resté au second – pourquoi se fatiguer à monter, quand on sait ce qu’on va y trouver : rien ?
Dix-sept heures, plus que trois heures à s’ennuyer. Soudain, alors que Meyer contemple en baillant les murs défraîchis et les compteurs bloqués de l’ascenseur, une clameur monte de la rue. Les cloches sonnent. Plus de fois qu’il ne le faudrait. Curieux… Il entend des pas dans l’escalier, on monte en courant. La porte de service s’offre d’un grand coup, alors qu’il allait voir ce qui se passait. Face à lui, une ombre porteuse d’un brassard, un grognement… une arme. Meyer s’effondre sous la rafale alors que le Polonais continue à monter en courant, avec à sa suite une cohorte qui déferle dans les étages.
La vague d’assaut se répand dans le bâtiment. Cris, fusillades. L’insurrection a commencé ! Et tandis que rafales et explosions se multiplient, tandis que dans tout l’hôtel les Occupants tombent sous les coups, la fragile silhouette d’une jeune femme apparaît sur le toit de l’édifice, où elle hisse le drapeau rouge et blanc ! C’est l’heure W. Varsovie se soulève.
L’opération de l’Armia Krajowa, on s’en doute, n’a rien de facile. Ses troupes, quoique nombreuses (50 000 hommes et femmes tout de même (5) !) partent de positions dispersées pour frapper une multitude d’objectifs. De plus, leur chef, le colonel Antoni Chruściel “Monter” – de toutes les guerres depuis 1914 – a introduit au dernier moment un grand nombre de modifications dans le plan initial… Un plan dont le délai de mise en œuvre a d’ailleurs été réduit selon les souhaits de Londres, alors qu’il fallait déjà tenir compte du couvre-feu ! La préparation de Tempête a donc été fébrile, voire chaotique. A peine 40 % des armes ont été délivrées à l’heure et à l’endroit prévu. Recevant des instructions variables voire contradictoires, confrontées à des pénuries d’armes ou de munitions, plusieurs unités ont rechigné – on rapporte même des désertions : certains Résistants sont tout simplement rentrés chez eux en lançant qu’ils n’iraient pas « courir vers les mitrailleuses armés de [leurs] poings nus ». Circonstance aggravante : le commandement a décidé, trois heures avant l’attaque, de déplacer son QG de Mokotów à Wola, provoquant ainsi la scission de son groupe le plus puissant !
Malgré tout, les résultats de l’assaut initial dans les 9 districts autonomes de la ville paraissent favorables. C’est déjà un exploit, attendu que la première vague ne comporte en tout et pour tout que 3 500 combattants armés (sur les 7 000 prévus…) ! Plusieurs édifices importants tombent : le Prudential House, bien sûr, mais aussi la centrale électrique de Powiśle, la direction des Chemins de Fer (à Praga), le bâtiment de l’Institut géographique militaire (Aleje Jerozolimskie), les entrepôts de Stawki, le palais de justice de Leszno et le centre de détention de la rue Daniłowiczowska (qui livreront tout à la fois nourriture et prisonniers). Ainsi, bien sûr, que plusieurs mairies et écoles transformées en places fortes et casernes. Par contre, la liste des échecs est encore plus longue : le siège de la Gestapo (Aleje Szucha), le palais Brühl (siège du gouvernement militaire), le palais saxon (QG de la garnison) et l’aéroport d'Okęcie restent entre les mains ennemies, ainsi que la prison de Mokotów, l’Institut chimique de Żoliborz, le bâtiment CIWF, le central téléphonique, la caserne SS de la rue Rakowiecka et surtout la totalité des ponts, des forts et des gares.
C’est qu’en face, l’occupant n’est pas aussi surpris qu’on aurait pu l’espérer. Depuis des mois qu’il subit défaite sur défaite en URSS, le Reich a compris que Varsovie risquait de se trouver un jour sur la ligne de front – et que la population locale serait bien sûr tentée d’en profiter ! Il a donc pris ses précautions. Les bâtiments officiels et casernes ont été fortifiés, les principales voies de communications fermées au public, les arsenaux mis sous clé ou déplacés. A 16h30, le commandement était déjà prévenu de l’imminence de la révolte par ses informateurs – et le plus gros des dégâts a été évité.
Cependant, en dépit de tous les efforts du général Reiner Stahel, les troupes du Reich en ville ne dépassent pas les 9 000 hommes, bien loin des 36 000 soldats théoriquement affectés à la garnison de Varsovie. Pire encore : ce chiffre comprend les 4 000 hommes des formations de la Schutzstaffel, sous les ordres du SS-Oberführer, SS- und Polizeiführer Paul Otto Geibel – lequel doit théoriquement obéir à la Heer en cas de soulèvement, mais risque fort de se faire prier ! De toute façon, la majorité de ses troupes sont constituées de forces de police, impropres aux batailles rangées… Ajoutons à ce médiocre total les 3 000 hommes de la Luftwaffe – pour l’essentiel des servants d’unités de Flak – et le Reich se retrouve donc, contre toute attente, en grande infériorité numérique !
Stahel, qui n’est d’ailleurs à Varsovie que depuis 4 jours (il a été nommé commandant de la place le 19 février !) ne peut qu’appeler des renforts. Ceux-ci ne sont pas trop loin – et d’autres viendront encore, sur la route du champ de bataille… Mais en tout premier lieu, le Reich prévoit de mettre en œuvre sa “force de secours”, prévue tout spécialement pour ce genre de problème.
On le comprend, les insurgés auront du mal à conserver l’initiative. Surtout que l’Armée Secrète déplore déjà 2 000 morts et blessés en une seule journée de combat, contre seulement 500 pertes allemandes. Il faudra relancer dès demain… En réalité, quelles que soient les apparences, les premières opérations de de l’Armia Krajowa ont donc été – diront bien plus tard les historiens – « visiblement infructueuses ». Mais aujourd’hui, pour la Pologne, le plus important n’est pas là. Aujourd’hui, la “Tempête” s’est bel et bien levée. Et l’embrasement se répand partout dans la capitale, avec les symboles qui l’accompagnent (voir appendice 2)

Notes
3- Ces exactions doivent également se comprendre dans le cadre d’une politique de peuplement, voire de remplacement de la population. Ainsi, entre 1939 et 1943, 50 000 Allemands sont venus s’installer à Cracovie, sous la protection d’une très forte garnison. A la libération de la ville, 20 % de sa population était allemande ! Tout cela mettait l’Armia Krajowa à rude épreuve…
4- Hôtel construit en 1933, c’est le bâtiment le plus haut de la ville : 66 mètres, 16 étages.
5- Dont plusieurs centaines de Szare Szeregi, les Rangs Gris formés avec d’anciens scouts, qui constituaient souvent les meilleures troupes de la Résistance.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Oct 27, 2021 23:20    Sujet du message: Répondre en citant

Deux appendices fort différents, à tous points de vue !! Wink


Appendice 1
Ordre de bataille de l’Armia Krajowa
au 6 février 1944


Commandant en chef (Londres) : général Tadeusz Bór-Komorowski
Commandant en chef (Pologne) : général Stefan Rowecki

District de Nowogródek (Cyranka - Canard, Lt-colonel Janusz Prawdzic-Szlaski “Borsuk”) – 8 000 hommes
- 77e RI (en formation),
- 78e RI (en formation – un seul bataillon opérationnel),
- 23e RL (en formation – 50 % opérationnel),
- 26e RC (en formation – 50 % opérationnel),
- 26e RC (en formation),
- Groupes de combat :
Ouest (Szczuczyn – lieutenant Jan Piwnik “Ponury”),
Nord (Lida, Lieutenant Jan Borysewicz “Krysia”),
Est (Iwie, capitaine Stanisław Dedelis “Pal”),
Stolpeck (forêt de Naliboki, lieutenant Adolf Pilch “Góra”, “Dolina”),
Sud (sud de Lida, lieutenant Józef Świda “Lech”).

District de Vilnius (Miód - Miel, Lt-colonel Krzyżanowski “Wolf”) – 18 000 hommes
- Groupe de combat n°1 - Est (major A. Olechnowicz “Pohorecki” – 3e, 8e et 13e Brigades, 5e Bataillon [capitaine “Sztremer”]),
- Groupe de combat n°2 - Nord (major Potocki “Węgielny” – 1ère, 2e, 23e, 24e et 36e Brigades),
- Groupe de combat n°3 - Sud-Est (major N.S. Dębicki “Jarema” – 9e et 12e Brigades, 1er Btn (capitaine “Zycha”) et 6e Btn (capitaine “Palais”),
- Groupe de combat n° 4 - Sud (capitaine Stanislaw Sędziak “Warta” – 7e Brigade, unité indépendante de “Gozdawa”, 2e Btn [lieutenant “Krysia”], 7e Btn [lieutenant “Ostoja”]),
- Groupe de combat n° 5 – Ouest (capitaine Szendzielarz “Łupaszka” – 4e et 5e Brigades).

District de Lvov (Dukat – Duché, colonel Ludwik Czyżewski “Julian”) - 15 000 hommes
- 5e Division d’Infanterie de l’Armée de l’Intérieur Enfants de Lvov : sera formée par le 19e Régiment d’Infanterie (4 compagnies), le 26e RI (7 compagnies) et le 40e RI (5 compagnies),
- 14e Uhlans (4 escadrons),
- trois groupes forestiers Kedyw.

District de Rovne (Konopie – Chanvre, colonel Kazimierz Damian Bąbiński “Luboń”) – 6 500 hommes
- 27e Division d’Infanterie “de Volhynie”.

District de Lublin (Len – Banque commerciale, colonel Kazimierz Tumidajski “Marcin”) – 16 000 hommes
- 9e Division d’Infanterie (général Louis Bittner “Halka”) : 22e Régiment d’Infanterie, 34e RI,
35e RI,
- 3e Division d’Infanterie (colonel Adam Świtalski “Dąbrowa”) : 7e Régiment d’Infanterie,
8e RI, 9e RI.

District de Białystok (Czapla – Héron, Lt-colonel Franciszek Slęczka “Krak”) – 6 000 hommes
- 29e Division d’Infanterie (Lt-colonel Władysław Liniarski “Mścisław”) : 33e Régiment d’Infanterie, 41e RI, 42e RI, 9e Régiment de Chasseurs à cheval.

District de Cracovie (Gobelin – Tapisserie, colonel Dipl. Julian Filipowicz “Cor”) – 9 100 hommes
- 6e Division d’Infanterie Retaliation (Colonel Wojciech Wayda “Retaliation”) – 3 500 hommes,
- 106e DI (colonel Bolesław Nieczuja-Ostrowski “Tysiąc») – 2 000 hommes : 112e Régiment d’Infanterie, 116e RI, 120e RI,
- 1er Régiment d’Infanterie Podhale (base de la future 21e DI du colonel Aleksander Stawarz “Baca”, fusillé en 1943) – 850 hommes,
- Brigade de Cavalerie de Cracovie (major Edward Kleszczyński “Miechowita”) – 2 750 hommes,
- 5e Régiment d’Infanterie,
- 8e Régiment de Uhlans,
- Bataillon indépendant partisan Skała.

Sous-District de Rzeszów (relevant de Cracovie, mais agissant de manière autonome)
- 22e Division d’Infanterie “Jarosławska» (major Łukasz Świtalski “Grzywacz”) – 2 500 hommes : 38e Régiment d’Infanterie, 39e RI,
- 24e DI (Lt-colonel Kazimierz Putek “Gama”) – 3 500 hommes : 12e RI, 16e RI, 17e RI.

District de Radom-Kielce (Jodła – Sapin, colonel Stanisław Dworzak “Daniel”) – 7 800 hommes
- 2e Division d’Infanterie Pogoń (Lt-colonel Antoni Żółkiewski “Lin”) – 3 075 hommes : 2e Régiment d’Infanterie, 3e RI, 4e RI, Escadron de reconnaissance, Peloton de gendarmerie,
- 7e DI Orzel (colonel Gwido Kawiński “Czeslaw”) – 1 225 hommes : 27e Régiment d’Infanterie, 74e RI, Escadron de reconnaissance,
- 28e DI de l’Armée de l’Intérieur Stefan Okrzei (colonel Franciszek Pfeiffer “Radwan”) – 3 500 hommes : 15e Régiment d’Infanterie, 36e RI, 72e RI ; 28e Rgt d’Artillerie légère.

District de Polésie (Kwadra – Carré, colonel Henryk Krajewski “Leśny”) – 1 000 hommes
- 30e Division d’Infanterie (colonel Henryk Krajewski “Leśny”) : 82e RI, 84e RI.

District de Łódź (Arka – Arche, colonel Michał Stempkowski “Barbara”) – 11 750 hommes
- 10e Division d’Infanterie “Maciej Rataj” (Lt-Col. Józef Rokicki “Charles”) – 5 000 hommes : 28e Régiment d’Infanterie, 30e RI, 31e RI, 10e Régiment d’Artillerie légère,
- 25e DI (Lt-Col. Wincenty Mischke “Henryk” – en cours de constitution) – 3 250 hommes : 29e RI, 56e RI, 60e RI,
- 26e DI (en cours de constitution) – 3 500 hommes : 10e RI, 18e RI, 38e RI.

District de Varsovie (Wydra – Loutre, Col. Antoni Chruściel “Monter”) – 54 680 hommes
Les forces de l’AK à Varsovie relèvent de huit districts autonomes organisés comme suit (les chiffres donnés sont approximatifs) :
- District I Śródmieście - Lt-colonel Franciszek Pfeiffer “Radwan” : 13 000 hommes,
- District II Żoliborz - Lt-colonel Mieczysław Niedzielski “Żywiciel” : 2 460 hommes,
- District III Wola - Lt-colonel Jan Tarnowski “Waligóra” : 2 500 hommes,
- District IV Ochota - Lt-colonel Mieczysław Sokołowski “Grzymała” : 2 000 hommes,
- District V Mokotów - Lt-colonel Aleksander Hrynkiewicz “Przegonia” : 2 500 hommes,
- District VI Praga - lieutenant-colonel Antoni Żurowski “Bober” : 8 820 hommes,
- District VII Obroża - major Kazimierz Krzyżak “Bronisław” : 11 000 hommes,
- District VIII indépendant Okęcie - major Stanisław Babiarz “Wysocki” : 1 200 hommes.
………
A ces districts s’ajoutent :
– Les formations sous le commandement direct du colonel Antoni Chruściel :
- Groupe Radosław (Lt-colonel Jan Mazurkiewicz “Radoslaw” – 2 300 hommes) : dans le district III, auprès du GQG,
- Régiment Baszta (Lt-colonel Stanisław Kamiński “Daniel” – 2 200 hommes) : dans le District V.

– Divers « pelotons de protection du soulèvement » (formation, police) – 4 000 hommes.

– Et des formations ralliées opérant nominalement sous le commandement de l’AK :
- unités de l’Armée Populaire (mouvement de gauche dissident de Moscou) : major Bolesław Kowalski “Ryszard” (500 hommes) et colonel Julian Skokowski “Zaborski” (350 hommes),
- unités des Forces Armées Nationales (organisation d’extrême droite ne reconnaissant pas le gouvernement de Londres ni la cobelligérance soviétique) : colonel Spirydion Koiszewski “Topor” (2 500 hommes),
- unités du Corps de Sécurité (milice du Gouvernement général retournée) : colonel Leon Korzewnikjanc “Doliva” (650 hommes).



Appendice 2
Le Soulèvement


(Dans le QG, un opérateur radio : ) – Message prioritaire pour le commandement, Monsieur !
(Général Kukia : ) – Passez la communication.
(L’opérateur : ) – Monsieur, le message a envoyé les bons codes de contact, mais il est transmis sur une fréquence ennemie, et à partir d’un émetteur qui paraît situé dans le centre de commandement de l’ennemi !
(Général Kukia : ) – Vous m’avez entendu ! (Au protagoniste principal, le chef d’une brigade spatiotransportée assistant à la scène : ) Il prend un gros risque en nous contactant ainsi, Brigadier. Un très gros risque ! L’affaire doit être très grave !
(Voix venant du récepteur vidéo, où l’image peine à apparaître : ) – Bonjour chers amis. Vous et vos hommes devez être félicités. Vos efforts pour rebâtir notre armée et découvrir la vérité sur les projets de l’Occupant ont été admirables. J’aurai seulement aimé venir à vous avec de meilleures nouvelles.
(Une pause, l’écran montre un homme vêtu d’un costume élégant, dont le visage reste dans l’ombre, dans une pièce sombre mais qui est visiblement un bureau officiel.)
(Voix de l’homme : ) – L’ennemi ne prend pas sa dernière défaite à la légère. Il a donc décidé d’accélérer la phase finale du projet AKT. Ce projet prévoit de… d’assurer la « gestion rapide » (ce sont ses termes) de la totalité de la population de notre planète inutile à son exploitation par l’ennemi. Le projet AKT entrera en application dans les jours à venir.
(Exclamations choquées dans le QG.)
(Voix de l’homme : ) – Très bientôt, les forces d’Occupation annonceront un nouveau système de ravitaillement en nourriture pour nos populations. Une augmentation spectaculaire des portions allouées. Des millions de personnes se rendront dans de vastes camps, où la nourriture et divers services dont elles manquent aujourd’hui cruellement leur seront distribués en échange d’un travail très raisonnable. Elles n’en reviendront jamais.
J’ai réussi à m’assurer des plans et des codes de transmission des armées ennemies sur notre planète. L’annonce de la générosité de l’occupant connaitra une large diffusion, par tous les moyens de communication. Toute notre population écoutera cette proclamation. C’est cet hubris que nous devons utiliser contre eux. Les informations que je viens de vous adresser en langage informatique devraient permettre au Docteur Kowalski et au Professeur Wójcik de… pirater la communication ennemie. Mon seul espoir est que cela gêne assez longtemps l’ennemi pour donner à votre assaut une chance de réussir.
(Une pause, puis : ) – Je vous demande encore une chose. Avec ce que vous savez, faites savoir à l’Univers ce qui se passe ici. Réveillez-le. Révélez la vérité. Tant qu’il se trouve encore quelque chose à sauver.
(Un choc violent sur la porte derrière l’homme laisse passer un éclair de lumière, mais la porte résiste. Après un bref coup d’œil, l’homme poursuit, se contentant de sortir une arme d’un geste calme : ) – Il semblerait que nous soyons à court de temps. Adieu, mon général. Bonne chance, Brigadier.
(Au troisième coup, la porte saute dans un grand fracas, L’homme, toujours dans son fauteuil mais qui s’est retourné, abat d’un tir bien placé la première silhouette qui apparaît. D’autres arrivent. L’image s’efface, le poste transmet encore quelques détonations avant de revenir à une simple statique…)

………
Ce qui précède est un extrait du script du film Le soulèvement (Jerzy Hoffman, 2012). Cette production polonaise à gros budget et grand spectacle transpose les événements de 1944 dans un univers de science-fiction. La race humaine entière résiste, à la fois sur Terre et d’une planète où une partie d’entre elle s’est exilée, à l’invasion d’extraterrestres d’une race prétendument supérieure qui tente de l’exterminer. Les humains seront finalement vainqueurs avec l’appui d’autres extra-terrestres. Le tout dans une optique très inspirée, voire carrément nationaliste.
Le scénario illustre toutefois bien comment, aujourd’hui encore, la mémoire collective polonaise considère l’opération Tempête et le soulèvement de Varsovie.
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Archibald



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MessagePosté le: Jeu Oct 28, 2021 06:01    Sujet du message: Répondre en citant

Et c'est parti pour le grand carnage... !
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
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houps



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Localisation: Dans le Sud, peuchère !

MessagePosté le: Jeu Oct 28, 2021 07:48    Sujet du message: Répondre en citant

Histoire de montrer que je suis :

District de Polésie – "...Peu de choses à attendre ici, donc – quelques embuscades, du sabotage… Il faudra attendre l’arrivée des Russes..."

Je pense Laughing que l'on pourrait tourner la seconde phrase autrement. par exemple :

Rien d'autre tant que les Russes ne se rapprochent pas...
Ou
Rien de plus, tant que les choses n'évoluent pas favorablement.
ou
...
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Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
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Joukov6



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MessagePosté le: Jeu Oct 28, 2021 08:46    Sujet du message: Répondre en citant

C'est moi ou "Le Soulèvement" à comme un air de X-COM 2?

Spokesman death
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Oct 28, 2021 09:19    Sujet du message: Répondre en citant

Hé bien voilà, Joukov a trouvé ! Avoue que ca m'a paru particulièrement à propos comme contexte ... Il y a aussi un autre clin d'oeil bien plus sélect, dans le corps même du texte sur Varsovie.

Et on remerciera le racoon d'avoir fourragé un ODB à peu près acceptable de l'AK.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Archibald



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Messages: 9242

MessagePosté le: Jeu Oct 28, 2021 09:33    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
District de Polésie


Un peu de Polésie, dans un monde de brutes... Arrow
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Wardog1



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MessagePosté le: Jeu Oct 28, 2021 13:19    Sujet du message: Répondre en citant

Donc les extraterrestre vont s'impliquer dans la seconde guerre mondiale maintenant, ca risque de devenir encore plus intéressant!
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"You and I are opposite sides of the same coin. When we face each other, we can finally see our true selves. There may be a resemblance, but we never face the same direction."

Larry Foulke
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