Fantasque Time Line

[Casus Frankie]

1er mai
Cobra, fin
Harcèlements
Secteur belge – Fête du travail, mais pas de jour férié pour les logisticiens belges. Entre les véhicules à remettre en état, les stocks à compléter, les vivres à distribuer, il y a du travail.
De son côté, Lambert fait le tour des positions : « Mon cher Merckx, Clermont est à notre portée, il n’y a qu’une trentaine de km entre nos positions et la ville, mais nous devrons attendre. Je comprends les ordres, bien sûr, nos lignes de ravitaillement s’étirent de plus en plus… »
– En effet mon général, et les hommes et les machines ont besoin de repos… De plus, ce terrain compartimenté et vallonné est propice à la défense.
– Humpf, en effet, c’est pour cela que les bataillons ont ordre de lancer régulièrement des patrouilles pour ne pas laisser les Allemands tranquilles.
– Et notre artillerie ne manque pas de les harceler.
Sur ces entrefaites, quatre P-47 aux cocardes noir-jaune-rouge survolent les positions belges, se dirigeant vers le nord.
– Eux aussi sont de la partie ! observe Lambert. Ah, si nous avions eu autant d'avions en 40 !
………
A la 1ère Brigade de la 4e Division, Herbiet fait le point avec le général Gérard.
– J’ai de nouveau des remerciements des autorités françaises au sujet du comportement de tes hommes lors des libérations.
– Ce n’est pas toujours simple, quand nous arrivons sur place… Qui dit vrai, celui face au fusil ou celui qui tient le fusil ? Et que se passera-t-il au pays ? J’espère que nos autorités politiques lisent nos rapports !
– Je pense que oui… Bien. Et tes hommes ? Comment est leur état d’esprit ?
– Bon, très bon : plus nous remontons vers le nord, plus nous rapprochons de la Belgique ! Ils ont hâte de retrouver leurs proches…
– Ce ne sera pas évident pour tout le monde. Quatre ans c’est long… Certains ne seront peut-être plus là.
– Oui en effet, c’est le plus inquiétant. Si une femme ou un enfant d’un de mes hommes a été abattu par l’ennemi, ou envoyé on ne sait où en Allemagne… quelles pourraient être les réactions par la suite ?
– D’ici là, il faut les occuper. Tu vas me dire, les combats les occupent bien… Bon, tes ordres sont les suivants : tenir les Boches sous pressions, si possible faire des prisonniers. Et compléter tes stocks !
– Mon second, Jorg Felies, s’en occupe.
– Au fait, voici les propositions d’avancement validées pour quatre de tes officiers. Et les grades qui vont avec.
– Merci, ils les méritent amplement.
………
Le major Felies discute avec le chef du III/2Gr, le major Bert Huysmans.
– Tu as bien reçu ton complément de munitions ?
– Oui, les camions de la compagnie de transport ont déchargé les caisses il y a une heure.
– Bien, dans la journée tu recevras…
Un sifflement de mauvais augure se fait entendre.
– Artillerie ! hurle un grenadier. A couvert !
Les deux majors, surpris, tentent de se mettre à l’abri. Le tir ne dure que 5 minutes, mais que cela peut paraitre long… Et lorsque le tir cesse, on vérifie les dégâts.
– Merde, les majors ont été touchés ! s’exclame le capitaine Franssen (de la 2e Compagnie). Infirmiers, vite !… Radio, préviens le Bataillon et le Régiment.
Les infirmiers se précipitent, mais pour le major Huysmans, il est trop tard. Cependant, pour Felies, il y a de l’espoir, même si sa jambe gauche est salement amochée.

Overlord
Préparatifs
Base de Tarrant Rushton – Les officiers du 1er Paras et du 2e Commandos ont reçu ordre de se rendre dans un des hangars de la base. Pendant ce temps-là, les hommes voient arriver de nouveaux avions de transport. Les vétérans de Saint-Maximin savent qu’ils vont bientôt « y retourner ». Les nouvelles recrues sont ébahies.
Devant le hangar, toute une section de MP monte la garde. Leur mine ne prête guère à sourire. Tous les officiers doivent présenter leur carte d’identification pour être autorisés à entrer. Les lieutenants-colonels Danloy et Blondeel les attendent, avec plusieurs officiers britanniques, devant des panneaux masqués et une maquette également cachée.
– Messieurs, commence Danloy, veuillez-vous asseoir. Comme vous vous en doutez, tout ce que vous verrez ici est “Très secret”. Pour le moment, vous seuls serez au courant. Nous préviendrons les hommes la veille du déclenchement des joyeusetés. Notre mission sera à peu près la même que l’an dernier en Provence. Nous saisir d’un secteur, le tenir et empêcher les Allemands de passer.
– A la différence de l’année dernière, commente Blondeel, il se peut… hum, non, il est certain que les Allemands seront plus mordants ! Mais nous aurons un appui d’artillerie lourde.
– Très lourde même, reprend Danloy. De l’artillerie navale ! Et nous aurons rien que pour nous les Typhoon des squadrons 347 et 348. Comme vous le savez, avec ces unités, nous serons en famille. Trêve de bavardage, voici notre objectif.
Les Britanniques enlèvent les draps recouvrant cartes et maquettes.
– Messieurs, la côte normande. Et notre objectif : Bayeux ! Nous serons à la limite des secteurs américain et britannique. Attention, la Flak sera dense : avant même d’arriver, ça ne sera pas une partie de plaisir. Les parachutistes seront largués un peu au sud de la gare que vous voyez ici, et à l’ouest de la ville. Les planeurs du 2e Commandos se poseront au nord et à l’est. Nous encerclerons donc la ville. Les jeeps, regroupées sous le commandement du capitaine Meny, devront entrer en ville et se saisir de la poste, de la mairie et de la gendarmerie. Il y aura des Boches et il faudra foncer dans le tas sans hésiter !
– Des blindés ? interroge un commandant de compagnie para.
– Pas si près des côtes, mais peut-être des half-tracks. Après avoir pris le contrôle de la ville, les jeeps devront se charger de… foutre le bordel sur les arrières allemands le reste de la nuit, et revenir s’abriter au lever du jour.
– C’est un boulot dans mes cordes, sourit Mény.
– Vous avez tous compris, je pense. Des questions ? Non ? Prenez connaissances des cartes et de la maquette.
– Dernier point, ajoute Danloy. Notre mission est de tenir jusqu’à ce qu’on nous relève. Mais vous commencez à connaître la chanson, non ?

[demolitiondan]

Ah ! Hâte de lire un truc sur Bayeux ... La tapisserie aussi
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[loic]

[John92]

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Fête du travail , mais pas de jour férié pour les logisticiens belges. Entre les véhicules à remettre en état, les stocks à compléter, les vivres à distribuer, il y a du travail (pain sur la planche - à moins qu'un "belgicisme" correspondant existe ).
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– Bon, très bon : plus nous remontons vers le nord, plus nous nous (à ajouter? )rapprochons de la Belgique !
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Le tir ne dure que 5 minutes, mais que cela peut paraitre long… Et lorsque le tir (lorsqu'il? ) cesse, on vérifie les dégâts.
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Ne pas confondre facilité et simplicité

[Bob Zoran]

[Casus Frankie]

La très grande majorité des forces engagées étant anglophones, le nom Overlord reste.
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[Anaxagore]

J'espère surtout que Caen va être épargnée.
Il y a une magnifique maison de la fin du moyen-âge à caen, avec des statues... il manque des mains, les visages sont mutillés. Les siècles d'intenpéries? Non les obus anglais en 1944.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[Archibald]

Et Royan aussi, cette foutue erreur de bombardement en Janvier 1945 la ville meurt une première fois, et Le Corbusier l'assassine une deuxième fois...
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."

[loic]

Pour Royan, peu de chances que ça soit différent...
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...

[FREGATON]

[demolitiondan]

Y a un bon restau à viandes à proximité. Et puis dans la rue du Vaugueux y a un bon restau.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[Anaxagore]

[Bob Zoran]

Ce ne serait pas l'hôtel ou maison des Quatrans?
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Maison_des_Quatrans

[Anaxagore]

Non ce n'est pas ça. C'est un hôtel particulier de la fi ndu moyen-âge, on entre dans une cour rectangulaire, l en face il y a a un escalier extérieur et deux balcons , sur la droite il y a un mur avec des alcôves et des statues.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[Bob Zoran]

Sinon peut-être l'hôtel d'Escoville qui accueille désormais l'office de tourisme de la ville

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_d%27Escoville