Fantasque Time Line

[Archibald]

Et je te parles pas de Jack Bauer qui en une seule journée se retrouve avec environ 20 morts sur la conscience. d'ailleurs après la saison 1 et la mort de sa femme, l'en a plus, de conscience. Et ça ne s'arrange pas dans les saisons suivantes vu que tous ces amis se font dézinguer, surtout ce tocard de Tony Almeida qui se fait tuer plusieurs fois...
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."

[Chevalier Dupin]

Ce qui m'a toujours remplis d'admiration c'est sa capacité à ne pas se disperser (WC, manger, une petite douche)

[Imberator]

[Archibald]

plie de rire... !
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."

[Colonel Gaunt]

Oui m'enfin, je ne connais pas les statistiques, mais sans me tromper le flic américain a plus de chance de se faire tirer dessus que que notre poulet national.
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Les guerres de religion consistent à se battre pour savoir qui a le meilleur ami imaginaire
Citation vue sur le net

[Imberator]

[Casus Frankie]

[Imberator]

[DMZ]

Je suis en train de regarder la série "Designated Survivor".

L'argument en est la promotion d'un obscur secrétaire d'état au poste de Président des États-Unis après la disparition dans un attentat de tous les membres du gouvernement.

Il y a quelques similitudes avec "XIII", complot compris sauf que l'histoire est inversée puisque l'attentat débute la série.

Il y a nombre de situations invraisemblables ou outrancières, les mécanismes de prise de décision simpliste, les personnages un peu nunuches et le Président super héro mais ça se laisse voir. Ce qui est très intéressant, en revanche, est l'éclairage constitutionnel des différents épisodes, en particulier de la saison une, dont nombre s'appliquent aux interrogations du moment sur l'élection américaine.

Dans l'ordre (ou à peu près) :
- le survivant désigné qui ne doit pas participer à une manifestation dans laquelle tout le gouvernement est réuni pour être à même de prendre le pouvoir en cas de catastrophe (c'est le seul point qui ne concerne pas la situation actuelle) ;
- les pouvoirs respectifs des gouverneurs et du Président ;
- la fédéralisation de la Grade nationale ;
- la désignation des sénateurs par les gouverneurs ;
- la nomination du vice-président en cas d'empêchement temporaire ;
- la désignation des juges de la Cour suprême, le nombre de ces juges ;
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« Vi offro fame, sete, marce forzate, battaglia e morte. » « Je vous offre la faim, la soif, la marche forcée, la bataille et la mort. » Giuseppe Garibaldi

[Merlock]

Après la série "À vous de jouer Milord" dont on a parlé plus haut, je reste résolument dans les années 70 avec une magnifique (re)découverte, rien de moins que "Aux Frontières du possible", une série en 2 mini-saisons totalisant treize épisodes de cinquante-cinq minutes, réparties entre 1971 et 1974…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Aux_fronti%C3%A8res_du_possible

Alors de quoi s’agit-il ? Eh bien imaginez le fruit des relations coupables entre "Les brigades du Tigre" et une émission de vulgarisation scientifique et ça donne : des agents plus ou moins secrets d’un "Bureau International de Prévention Scientifique (BIPS)" sont chargés de protéger le monde de l'utilisation de découvertes scientifiques à des fins criminelles…

Le réalisateur est Victor Vicas, à qui l’ont doit, précisément, les Brigades du tigre susmentionnées. En soi, c’est un gage de qualité mais si l’on ajoute que le scénariste n’est nul autre que Jacques Bergier, lui-même et en personne en chair et en os incarnée, on touche au sublime !

Voyons ! Jacques Bergier, enfin ! Né le 8 août 1912 à Odessa (Ukraine), ingénieur chimiste, espion, ancien déporté, journaliste, écrivain, l’un des premiers traducteurs français de Lovecraft, co-auteur de ce monument de la renaissance de l’occultisme "New Age" qu’est " Le matin des magiciens", initiateur du "réalisme fantastique" relayé par la revue Planète, dont la série dont il est question ici est la plus parfaite émanation et immortalisé par Hergé dans "Vol 714 pour Sydney", sous le nom de Mik Ezdanitoff, un "initié" télépathe en relation avec des extraterrestres ! (1)

Jacques Bergier, quoi…

Avec ce Monsieur aux commandes on se retrouve avec une sorte de "X-Files", avec 20 ans d’avance, le côté sombre et la conspiration extra-terrestre en moins, mais l’esprit est le même avec des tas d’explications toutes empreintes d’un baratin pseudo-scientifique que le bon docteur Scully n’aurait pas renié ; ce n’est sans doute pas un hasard si cette série états-unienne fut initialement baptisée en France "Aux frontières du réel".

Pêle-mêle on y trouve des éléments absolument incroyables : plantes capables de générer des diamants, des ondes à hyperfréquences aux propriétés phénoménales (au sens propre du terme), drogues hallucinogènes, prototypes à moteur à champs de force électromagnétiques, expériences de télépathie et des méchants (et même des gens ordinaires) qui disent "bonjour", "excusez-moi", "merci" et "au-revoir" !! De la pure science-fiction, on vous dit !!

Evidemment, c’est une série Télé des années 70. Ça veut dire qu’on y voit en tout et pour tout trois décors qui se battent en duel, des films "stocks" censés nous montrer des crashs d’avions et autres catastrophes (en Noir et blanc pour certains) et une action assez "molle" pour nous qui sommes habitués aux films d’actions "caméras-sur-l’épaule-et-gerbe-ton-déjeuner" bourrés d’effets pyrotechniques et CGI divers et avariés…

Et pourtant, on veut y croire (2), on veut bien se laisser entraîner par un récit sympathique, porté par des acteurs affichant de l’enthousiasme et correctement rythmé. Il y a de l’enquête, de l’action, des thématiques, de l’humour et une certaine légèreté "d’époque" oserais-je dire, même pour traiter de sujets graves et parfois prémonitoires comme ce dialogue au sujet d’un dispositif d’ultra-ultra-sons qui permet d’espionner n’importe quoi et donc de rendre public n’importe quel secret d’état, et de se demander si, au fond, ce ne serait pas préférable… hé bien nous, en 2020, on sait…

Bref ! cette découverte a été pour moi une excellente surprise, je ne regrette pas les 35 euros pour les 2 DVD de la série, et si vous êtes intéressés on peut voir les 2 premiers épisodes sur Youtube, je vous encourage à le faire…




(1) Ironie suprême : si j’en crois l’article d’un vieux "Science et vie" hérité de feu mon grand-père, Bergier ne croyait pas aux "soucoupes volantes"…

(2) Nan mais référence, quoi !!
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"Le journalisme moderne... justifie son existence grâce au grand principe darwinien de la survivance du plus vulgaire." (Oscar Wilde).

[Archibald]

[Guimar]

Ahhh, "aux frontières du possible" !!!

J'adore particulièrement l'épisode qui commence par les actualités télévisés, montrant à quel point la terre ne tourne pas rond et, au beau milieu, un banlieusard très content de son sort... A tel point que cela alerte le BIPS qui envoie Yann Thomas (Pierre Vaneck) enqueter dans la riante ville nouvelle de Surville. Il me semble même que le génial Jess Hann y joue un rôle !

Merlock, dans un style un peu différent, moins "technique" et plus fantastique, mais toujours du début des années 70, il y a la "brigade des maléfices", avec l'inégalable Jaqcues François en commissaire principal et, dans l'un des épisodes, le très jeune Claude Brasseur qui affronte l'inquietant... Pierre Brasseur. Visiblement, le père et le fils jubilent de se donner la réplique !

[Merlock]

[Deltafan]

Arf, décidément, ce topic a le chic pour réveiller chez moi des neurones endormis

Aux frontières du possible, j'avais beaucoup aimé. La brigade des maléfices, c'est beaucoup plus nébuleux dans ma mémoire, mais je me rappelle que j'aimais bien aussi.

Ceci dit, vous avez de la chance d'apprécier toujours aujourd'hui ces séries du passé (Guimar : tu as revu ces séries récemment ou tu as gardé la mémoire depuis cette époque ? :schock: ). Perso, quand j'ai pris la retraite, il y a 5 ans, je me suis fait un petit plaisir en commandant pas mal des séries que j'avais appréciées dans mon enfance/adolescence, et le résultat a rarement été à la hauteur de mes souvenirs/espérances, surtout en ce qui concerne le jeu des acteurs et la qualité des scénarios. Notamment :

-Les compagnons de Baal : feuilleton qui me faisait peur dans mon enfance. Je me demandais comment j'allais réagir en le revoyant : ce fut une immense déception : c'était irregardable... J'ai été incapable d'aller au-delà du premier DVD...

-Maurin des Maures : ça j'ai pris parce que sa se passait dans les villages autour de chez moi. Malheureusement, c'était terriblement cul-cul la praline. Je suis très péniblement arrivé au bout des deux saisons, et encore, surtout parce que je voulais voir si je reconnaissais des villages du coin, mais on ne voit quasiment rien en ce domaine...
Du coup, je n'ai toujours pas regardé une autre série se déroulant dans le coin : Nans le berger. Faudra que je me décide un jour...

-Les compagnons de Jéhu. Je n'avais pas pu voir la fin dans ma jeunesse. Ca avait pas mal vieilli, mais, même si je n'ai pas gardé, je suis arrivé au bout sans trop de mal.

-Schulmeister, espion de l'empereur. J'adorais la musique du générique. J'ai assez aimé la première saison, que j'ai gardée, mais pas la seconde, qui s'éloignait trop de la réalité historique et était un peu n'importe nawak.

-Jean Roch-Coignet. Là aussi, ça a mal vieilli, mais j'ai quand même bien aimé et la réalité historique est assez bien respectée. J'ai gardé.

-Thibaud les croisades. Encore un générique que j'adorais. Dur le vieillissement, là-aussi (sans parler des mêmes acteurs qui jouent des rôles différents à chaque épisode...), mais c'était sympa de la revoir. J'ai gardé les deux saisons également.

[Archibald]

Ma mère me parlait souvent d'une série, l'Espagnol qui l'avait marquée.

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Espagnol_(adaptation_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)

J'ai fini par la retrouver en DVD en 2008 et lui ai offert.
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."