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1940 - La France continue la guerre
 
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Les désarrois de la SDN, par TYLER
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lbouveron44



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MessagePosté le: Lun Aoû 03, 2020 21:14    Sujet du message: Répondre en citant

Tyler a écrit:
Les destinations dès institutions ayant quitté Paris sont celles ayant été choisies OTL


Effectivement https://books.google.fr/books?id=dsadCgAAQBAJ&pg=PA64&lpg=PA64&dq=institut+international
+coopération+intellectuelle+Guerande&source=bl&ots=WqLzeRm48S&sig=ACfU3U1MdkBUqzK8tpGMTQ-GRCvIgpN35g&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiVxYPm6__
qAhXLyYUKHfgbARQQ6AEwEXoECAUQAQ#v=onepage&q=institut%20international%20coop%C3%A9ration%20intellectuelle%20Guerande&f=false

Cela dit on apprend page 267 que l'IICI a ensuite été évacué en zone libre et n'a presque pas eu d'activité avant de cesser d'exister en novembre 1945
https://books.google.fr/books?id=L6NyDAAAQBAJ&pg=PA267&lpg=PA267&dq=institut+international+coopération+intellectuelle+Guerande&source=bl&ots=xkVUxpfseb&sig=ACfU3U1b3HkkbCbv3ohBveaNB-llTLx8UQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiVxYPm6__qAhXLyYUKHfgbARQQ6AEwEnoECAkQAQ#v=onepage&q=
institut%20international%20coop%C3%A9ration%20intellectuelle%20Guerande&f=false

Il aurait effectivement été installé au petit séminaire avant d'être deplacé à Bordeaux et on apprend ici (pp 151 s.) que le Reich a tenté de le redémarrer
https://books.google.fr/books?id=nTXO5Vh4ghsC&pg=PA151&lpg=PA151&dq=institut+international+coopération+intellectuelle+Guerande&source
=bl&ots=K8R5wyyQ80&sig=ACfU3U1avFpCRxqQIGqSjTpA37M18eaJjw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj4gL3l7P_qAhVmyoUKHc4FARE4ChDoATAIegQIBBAB#v
=onepage&q=institut%20international%20coop%C3%A9ration%20intellectuelle%20Guerande&f=false
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Sep 12, 2020 18:01    Sujet du message: Répondre en citant

Cette suite et fin s'est fait un peu attendre… mais bon, l'été s'achève…


25 juin 1940
[b]Les désarrois de la SDN
La Suisse quitte le navire
Biarritz
– Édouard de Haller, directeur en charge de la question des Mandats à la Société des Nations présente sa démission à Joseph Avenol. Officiellement, un poste l’attend à la Croix Rouge Internationale. . Officieusement, il se murmure avec insistance que, la Suisse cherchant autant que faire se peut à ne pas porter ombrage à ce qui risque d’être pour quelque temps un voisin… encombrant sinon envahissant, le gouvernement de la Confédération a recommandé à de Haller, fonctionnaire international mais citoyen suisse, de quitter ses fonctions… Que se serait-il passé si le siège de guerre de la SDN avait quitté l’Europe ? La Suisse aurait-elle montré plus de sympathie pour de la Société des Nations ?…
Les fonctions d’Edouard de Haller seront partagées entre les deux derniers fonctionnaires affectés à la question des Mandats : le Norvégien Peter Martin Anker et le Portugais Fernando Correia Perreira da Silva.


29 juin 1940
Les désarrois de la SDN
La SDN est morte…
Sur les ondes
– Le texte qui suit est un éditorial de Radio Stuttgart prononcé par Jacques de Saint-Germain (pseudonyme d’André Obrecht, sous-officier français chassé de l’armée avant la guerre et recyclé dans les rôles d’officier français forcément antipathique pour le cinéma de Goebbels).
« Les pathétiques tractations de ces derniers jours pour déplacer en France le Secrétariat général de la Société des Nations ont achevé de rendre le verdict concernant cette organisation, qui a comme d’habitude décidé de ne rien décider, après un premier déménagement tragi-comique il y a moins de quinze jours, mobilisant nos forces qui avaient d’autres chats à fouetter.
N’allons pas rendre Joseph Avenol, petit fonctionnaire international originaire des Deux-Sèvres, responsable de la défaite patente de notre Armée. Défaite que la clique de Paul Reynaud refuse criminellement de reconnaître et qu’illustre bien son généralissime Huntziger, humilié en mai, rentré en grâce en juin, mais dont l’avenir proche ressemble à un chemin de croix.
Pour ajouter le pathétique à la déchéance de notre pays, le voilà qui accueille comme sur une scène de théâtre la comédie d’un système en train de vivre ses soubresauts. Jugez donc ! Autorisant l’Office International du Travail et les principaux services de la Société des Nations à exercer depuis les Amériques, Monsieur Avenol, ne souhaitant vexer personne – donc agaçant tout le monde – voudrait maintenant rentrer en Suisse cloîtrer son pathétique Secrétariat dans la bibliothèque du Palais des Nations, palais qu’il compte probablement laisser à l’abandon jusqu’à la fin de la guerre !
Il a encore avec lui une poignée de fonctionnaires internationaux, venus des quatre coins du monde et dont beaucoup n’ont rien à voir avec la stupide guerre actuellement menée pour les beaux yeux de la Perfide Albion, tranquillement réfugiée dans son île et se délectant des malheurs du Vieux Continent. Mais ces braves gens n’y peuvent rien : Joseph Avenol ne sait pas comment regagner Genève ! Il est vrai que les Allemands et les Italiens, continuant leur irrésistible avancée, ont maintenant isolé la paisible Confédération Helvétique de ce qui reste des soi-disant Alliés.
C’est ainsi qu’on apprend qu’un méli-mélo de diplomates impliquant rien de moins que les légations d’Irlande, d’Espagne, de Suisse et du Portugal s’efforce de mettre à la disposition de Monsieur le Secrétaire général un ou deux avions de transport qui l’achemineraient d’Espagne en Suisse avec son train. Notre aviation, dépassée en nombre et en qualité et incapable de soutenir nos pauvres fantassins, serait bien inspirée de commettre une salutaire bévue en décapitant une bonne fois pour toutes la SDN. Ce serait une action bien plus bénéfique que cette folie de continuer la guerre depuis l’Afrique pour honorer la bonne amitié des banquiers de la City et des manufacturiers d’Amérique…
Louis-Ferdinand Céline a naguère écrit une pièce de théâtre – quelconque au demeurant – sur la Société des Nations, qu’il avait intitulée
L’Église. Eh bien, force est de constater qu’après des années d’inefficacité, la défaite de notre société opposée au renouveau européen désormais inéluctable permet d’arriver à une conclusion sans équivoque : pour la Société des Nations, la messe est dite. »


… Mais elle ne le sait pas encore !
Aérodrome de Sabadell (Espagne)
– Le Secrétaire général de la SDN et les quelques fonctionnaires qu’il n’avait pas licenciés (ses bonnes résolutions des accords de Biarritz n’avaient pas duré une semaine) ont été convoyés de France en Espagne, via Andorre, sous escorte de gendarmes français puis de Gardes Civils espagnols. Là, le décollage pour Genève d’un avion de transport arborant des insignes irlandais passera inaperçu dans le tourbillon des événements en cours.
Le Secrétaire général a fini par réduire de moitié le nombre de fonctionnaires devant l’accompagner à Genève. Bien entendu, ressortissants du Commonwealth et antimunichois francophones ont été abandonnés dans un Sud-Ouest condamné à tomber entre les mains de la Wehrmacht. Pour Joseph Avenol, bénéficier d’une équipe resserrée à l’abri dans son refuge suisse est le meilleur moyen de continuer à avoir la main sur “sa” Société des Nations et de travailler à la présenter sous l’aspect le plus favorable aux futurs vainqueurs du conflit européen.
Winant, son OIT et les services techniques de la SDN sont partis pour l’Amérique, grand pays neutre. Si les Alliés devaient l’emporter (ce qu’il estime bien peu probable), l’organisation internationale passerait pour ayant toujours été du bon côté. Si les Allemands devaient dicter la loi dans une Nouvelle Europe, Avenol pourrait aisément passer, grâce à ses amitiés italiennes haut placées, pour quelqu’un ayant conservé une grande hauteur de vues et pouvant tout naturellement présider une “Nouvelle Société des Nations”.
Bref, du côté d’Avenol, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. La SDN demeure dans un flou constitutionnel : ne pouvant plus siéger, elle ne peut qu’exercer des fonctions techniques et rien d’autre. Du point de vue de l’ancien inspecteur des finances, il n’y a pas plus neutre que la technique. La preuve, avant la guerre, l’Allemagne hitlérienne elle-même a parfois participé aux rapports des commissions d’Hygiène et de Santé. Il lui suffit d’attendre et de continuer à travailler, son heure arrivera. Forcément !


30 juin 1940
Le président de la Confédération vous parle
Berne
– La voix est claire et déterminée, d’autant plus peut-être qu’elle n’était plus vraiment attendue par ses concitoyens. Sur les ondes suisses (mais à destination de toute l’Europe), Marcel Pilet-Golaz, président de la Confédération helvétique pour l’année 1940 et en charge du Département Politique (le ministère des Affaires étrangères) depuis la mort de Giuseppe Motta, fin février, prononce un discours censé fixer la position suisse vis-à-vis du conflit en cours, alors que le continent européen semble voué à vivre au rythme des bruits de bottes fascistes.
« Confédérés,
Vous vous êtes demandé, sans doute, pourquoi pendant des semaines – sept bientôt – j’avais gardé le silence. (…) Le Conseil fédéral devait penser, prévoir, décider, agir, non pas discourir – on n’a que trop tendance à parler chez nous, ce qui ne fait pas dévier d’une ligne le cours des choses. (…) Si, de nouveau, il s’adresse au peuple suisse, aujourd’hui, c’est qu’un événement considérable, gros de conséquences en partie imprévisibles, s’est produit : la France vient de décider de continuer la guerre contre l’Allemagne et l’Italie depuis ses possessions coloniales.
Quelle que soit la tristesse qu’éprouve tout chrétien devant les ruines et les deuils accumulés, c’est pour nous, Suisses, une profonde inquiétude de voir nos trois voisins continuer à se faire la guerre ; ces voisins avec lesquels nous entretenons des relations intellectuelles et économiques si étroites, ces voisins qui se rejoignent en esprit au sommet des Alpes – près du ciel – et dont les civilisations nous ont séculairement enrichis, comme les fleuves descendus du Gothard ont fécondé nos plaines.
(…) Certes, puisque la guerre ne sévira bientôt plus à nos frontières, au moins pendant un certain temps, pourrons-nous envisager d’ici peu une démobilisation partielle et graduelle de notre armée. Mais cette démobilisation, elle-même, va poser des problèmes délicats à notre économie nationale profondément modifiée. La collaboration internationale, si nécessaire à la prospérité des peuples, est loin de se rétablir. Les Empires britanniques et français proclament leur résolution de poursuivre la lutte sur terre, sur mer et dans les airs.
Malgré tout, l’Europe doit trouver, avant de reprendre essor, son nouvel équilibre, très différent de l’ancien à n’en pas douter. Il se fondera sur d’autres bases que celles que, malgré ses vaines tentatives, la Ligue des Nations n'a pas réussi pas à jeter. (…)
Le temps est venu de la résistance intérieure. Chacun de nous doit dépouiller le vieil homme. Cela signifie : ne pas palabrer, concevoir ; ne pas disserter, œuvrer ; ne pas jouir, produire ; ne pas demander, donner. Certes, tout cela n’ira pas sans déchirements, psychologiques autant que matériels. (…)
Courage et résolution, esprit de sacrifice, don de soi, voilà les vertus salvatrices. Par elles, notre Patrie libre, humaine, compréhensive, accueillante, poursuivra sa mission fraternelle, qu’inspirent les grandes civilisations européennes.
Suisses, mes frères, dignes du passé, en avant hardiment vers l’avenir !
Que Dieu veille sur nous. »



22 août 1940
Les désarrois de la SDN
Une recrue pour Reynaud
Alger
– Le trajet depuis le Canada n’a finalement pas posé autant de problèmes que pouvait le redouter Adrien Tixier, directeur-adjoint de l’Office International du Travail. Et si c’est avec une certaine perplexité qu’il s’est rendu à l’invitation, d’aucun diraient la convocation, que lui a adressée le Président du Conseil, Paul Reynaud, le courant est bien passé entre les deux hommes. Ils sont pourtant de bords politiques différents (l’Alliance Démocratique de Reynaud est plutôt de centre droit, Tixier est proche de la SFIO), mais Leca, le directeur de cabinet de Reynaud, et Margerie, le sous-secrétaire d’État aux Affaires Étrangères (avec qui Tixier échange beaucoup depuis le mois de juin), ont fait en sorte que l’entrevue se déroule sous les meilleurs auspices.
A tel point que le but réel de l’entretien est finalement atteint sans difficulté aucune : faire entrer au gouvernement Adrien Tixier, dont l’expérience sera très utile au sous-secrétariat d’État aux Affaires Sociales. Son activité va être capitale alors qu’en plus des militaires, des dizaines de milliers de civils, hommes, femmes et enfants, viennent de débarquer en Afrique du Nord et qu’il ne faut pas oublier les habitants de l’AFN ! Cette situation n’ira pas sans poser de nombreux problèmes que le directeur-adjoint de l’OIT, avec son expérience, pourra sûrement contribuer à résoudre. Véritable patriote, Tixier ne fait pas mine de prendre le temps de la réflexion et accepte bien volontiers. En ce qui concerne l’OIT, il a le sentiment du devoir accompli après le déménagement de l’institution et des différentes services techniques de la SDN en Amérique.
Une question se pose néanmoins : qui prendra sa succession en tant que numéro 2 de l’OIT, poste traditionnellement dévolu à un Français depuis la création de l’organisation ? Le nom d’Edgard Milhaud, économiste affilié à la SFIO et passé au BIT autour de 1930, est proposé par Tixier. Il est approuvé avec un certain enthousiasme, même s’il faut bien sûr y réfléchir.
Au moment de quitter la pièce, Tixier se risque à être indiscret en demandant si d’autres fonctionnaires français de l’OIT et de la SDN ont été sollicités par le cabinet Reynaud. C’est Paul Reynaud lui-même qui répond d’un ton neutre : « Quelques-uns ont pu être sollicités pour des missions bien moins importantes que la vôtre. Nous sommes dans l’attente de leurs réponses. Comme vous pouvez vous en douter, en ces temps troublés toutes les compétences sont bonnes à prendre. D’où qu’elles viennent ! C’est d’ailleurs pour cela que le ministre Blum devrait rencontrer prochainement, pour un entretien aussi discret que le nôtre, nous l’espérons, le Secrétaire général Avenol. »
L’expression déconfite que Tixier affiche durant une très longue poignée de secondes – avant de se reprendre et d’énoncer une banalité qui n’engage à rien sur la valeur du Secrétaire Général – fait office de la meilleure des réponses possibles. Il confirme certains doutes d’ores et déjà présents chez Reynaud, Margerie et Leca. Mais la France Combattante est-elle en mesure de dédaigner des compétences, « d’où qu’elles viennent », alors que sa survie est en train de se jouer en cette fin d’été mouvementée ?


(la fin demain)


Dernière édition par Casus Frankie le Dim Sep 13, 2020 00:07; édité 1 fois
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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Sep 12, 2020 18:20    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Il est approuvé avec un certain enthousiasme, même s’il faut bien sûr y réfléchir.


Toujours, toujours. La réorganisation de l'économie en AFN reste à écrire Laughing Nous avons juste une annexe sur le vin !
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Tyler



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MessagePosté le: Sam Sep 12, 2020 19:12    Sujet du message: Répondre en citant

@Frank : Attention, il manque le discours de Pilet-Golaz au 25/06 Smile
(Edit) : Oups! Il est passé au 30/06 , au temps pour moi!
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Sep 12, 2020 19:20    Sujet du message: Répondre en citant

Tyler a écrit:
(Edit) : Oups! Il est passé au 30/06 , au temps pour moi!


Hé oui… je me suis aperçu qu'il en était déjà question en rubrique Suisse !
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Casus Frankie

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DMZ



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MessagePosté le: Sam Sep 12, 2020 19:36    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Paris – L’article qui suit est publié dans Je suis partout (qui paraît avec l’autorisation de l’Occupant).

Le 29 juin ? Alors que les combats continuent ?

Citation:
Il se fondera sur d’autres bases que celles que, malgré ses vaines tentatives, la Ligue des Nations n'a pas réussi pas à jeter.

Encore un pas de plus et on va tomber du Gothard.
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« Vi offro fame, sete, marce forzate, battaglia e morte. » « Je vous offre la faim, la soif, la marche forcée, la bataille et la mort. » Giuseppe Garibaldi
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loic
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MessagePosté le: Sam Sep 12, 2020 21:14    Sujet du message: Répondre en citant

Le discours de Pilet-Golaz a une base historique ?
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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Tyler



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MessagePosté le: Sam Sep 12, 2020 22:46    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
Le discours de Pilet-Golaz a une base historique ?


Oui. À 98% c'est de l'OTL. J'ai du modifier deux phrases en tout et pour tout.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Sep 12, 2020 23:18    Sujet du message: Répondre en citant

DMZ a écrit:
Citation:
Paris – L’article qui suit est publié dans Je suis partout (qui paraît avec l’autorisation de l’Occupant).

Le 29 juin ? Alors que les combats continuent ?



Désolé - à la suite d'un cafouillage entre Tyler et moi, l'origine du texte est erronée.

En fait, il faut lire :

La SDN est morte…
Sur les ondes
– Le texte qui suit est un éditorial de Radio Stuttgart prononcé par Jacques de Saint-Germain (pseudonyme d’André Obrecht, sous-officier français chassé de l’armée avant la guerre et recyclé dans les rôles d'officier français forcément antipathique pour le cinéma de Goebbels).
« ………
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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Sep 12, 2020 23:20    Sujet du message: Répondre en citant

André Obrecht était pas un bourreau dont le collègue Jules-Henri_Desfourneaux officia pour la milice plutôt ?
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Tyler



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MessagePosté le: Sam Sep 12, 2020 23:23    Sujet du message: Répondre en citant

En voulant faire quelques recherches, non il s'agit d'un homonyme. Rien à voir avec le bourreau.
Le Obrecht-speaker de Radio Stuttgart est mentionné dans la page wiki de Paul Ferdonnet, avec trois sources différentes.
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John



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MessagePosté le: Sam Sep 12, 2020 23:52    Sujet du message: Répondre en citant

moi ce qui m'étonne dans le texte de je suis partout c'est que l'article parle de: "Notre aviation".
Je me serais attendus à une tournure alambiquée du genre "l'aviation de notre soit disant gouvernement"
Il y aurait même moyen d'envoyer une pique au passage en modifiant un peu la phrase:

" L'aviation de notre soit disant gouvernement, dépassée en nombre et en qualité, serait bien inspirée d'être enfin employé pour quelque chose d'utile
et
de confondre ces tristes oiseaux avec un quelconque Stuka commettant ainsi une salutaire bévue en décapitant une bonne fois pour toutes la SDN."

Mais je m'avance peut être un peu
Et on est peut être trop tôt dans la chrono?
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Sep 13, 2020 00:06    Sujet du message: Répondre en citant

@ John - Je rappelle qu'il y a eu erreur sur l'origine du texte.

Je vais d'ailleurs corriger celui-ci.
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Casus Frankie

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solarien



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MessagePosté le: Dim Sep 13, 2020 02:09    Sujet du message: Répondre en citant

Si on parle de la réorganisation de l'économie en Algérie et de l'exploitation du sous sol, cela pourrait être utile de mettre en avant la prospection pétrolière et son exploitation.

Certes, on peux rétorquer que les américains produisent suffisamment de pétrole pour alimenter tout le monde mais il faut le transporter en med et en GB.
De plus cela rend la France encore plus dépendante des USA.

Or, d'un point de vue stratégique, économique et logistique, investir dans l'exploitation et la transformation du pétrole en carburant en AFN aurait plusieurs avantage.

D'une, les troupes, avions et autres en AFN n'aurait plus besoin qu'on apporte du carburant, il serai produit sur place.

De deux, les surplus peuvent être utiliser pour alimenter les fronts med, la Grèce, puis l'Italie et enfin la France, mais avec des liaisons plus rapide car plus courte, il faut qu'un bateau transporte le carburant depuis l'AFN vers les autres points, et non qu'il aille le chercher au USA.

De trois, cela permet de détourner les surplus de carburant et les navires vers le ravitaillement du RU, du pacifique, de l'Australie et de l'Indochine.

Possible, peu probable ou impossible ??
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Imberator



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Messages: 5424
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MessagePosté le: Dim Sep 13, 2020 02:37    Sujet du message: Répondre en citant

solarien a écrit:
Si on parle de la réorganisation de l'économie en Algérie et de l'exploitation du sous sol, cela pourrait être utile de mettre en avant la prospection pétrolière et son exploitation.

On en avait parlé et il me semble qu'il avait été dit que les gisements algériens n'avaient pas encore été découverts à l'époque.


solarien a écrit:
Or, d'un point de vue stratégique, économique et logistique, investir dans l'exploitation et la transformation du pétrole en carburant en AFN aurait plusieurs avantage.

À long terme l'exploitation serait bien utile en effet. Dans l'immédiat les infrastructures suffisent à peine à l'effort de guerre, la main d’œuvre manque, les finances de la France sont exsangues. Dans ces conditions se lancer dans une mise en valeur des pétroles locaux eut été difficile, surtout que l'on ne pourrait savoir à l'avance combien de temps il faudrait pour obtenir des résultats.

Et la transformation serait encore plus problématique à réaliser dans un temps utile dans l'optique de la guerre.

Et n'oublions pas qu'à l'époque l'or noir est encore plus que bon marché. Donc il faut voir si l'entreprise serait prioritaire.


solarien a écrit:
Certes, on peux rétorquer que les américains produisent suffisamment de pétrole pour alimenter tout le monde mais il faut le transporter en med et en GB.

C'est peu connu mais une large part sinon la majorité du pétrole employé en Europe par les alliés venaient du proche orient. Les Saoud notamment fournissaient en masse et, pour maintenir leur neutralité de façade, expédiaient leur brut dans des barils et navires estampillés US.

Et puis transporté du pétrole des USA n’était pas si compliqué OTL. Moins encore FTL (bataille de l'Atlantique bien moins destructrice). Le faire venir en masse du fin fond de l'Algérie depuis un désert isolé de tout et privé de toute infrastructure n'aurait rien eu de simple.


solarien a écrit:
De trois, cela permet de détourner les surplus de carburant et les navires vers le ravitaillement du RU, du pacifique, de l'Australie et de l'Indochine.

Parce que faire venir du carburant depuis les Amériques pour desservir l'Europe et l'Afrique du nord serait problématique mais en expédier depuis l'Algérie vers le Pacifique, l'Indochine et l'Australie, pourtant plus éloignés, ne serait pas plus difficile ?

Et question surplus, la production des alliés et bien suffisante à l'époque, d'autant que l'Algérie ce n'est pas l'Arabie Saoudite des années 70 et il ne faut pas espérer énormément de ses gisements.


Enfin, vue la dépendance de la France envers la finance américaines, il serait peut-être contre-productif de vouloir concurrencer les pétroles US en pleine guerre.
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