Fantasque Time Line Index du Forum Fantasque Time Line
1940 - La France continue la guerre
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Avril 1944 - Balkans et Hongrie
Aller à la page Précédente  1, 2, 3 ... 35, 36, 37 ... 43, 44, 45  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Fantasque Time Line Index du Forum -> 1944 - Europe du Sud
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
demolitiondan



Inscrit le: 19 Sep 2016
Messages: 9376
Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris

MessagePosté le: Mar Sep 20, 2022 20:47    Sujet du message: Répondre en citant

Oui mais les relations canado-britanniques sont bonnes.
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 9033
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Mar Sep 20, 2022 20:54    Sujet du message: Répondre en citant

Ben justement, refiler une DI anglaise pour permettre la formation d'une armée polonaise permet à Londres de calmer le jeu à peu de frais Twisted Evil
Ça me semble très churchillien comme décision...
Idem pour la France.
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
GUY2LUZ



Inscrit le: 16 Avr 2012
Messages: 465
Localisation: Poitou

MessagePosté le: Mar Sep 20, 2022 21:11    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
La 2ème armée française compte bien 1 CA polonais et 2 CA grecs, une DI tchécoslovaque et des unités françaises, alors pourquoi ne pas rendre la pareille ? La France aura bien une DI à "prêter", peut-être les Anglais aussi.
La symbolique serait forte et illustrerait bien le rééquilibrage FTL de l'équilibre mondial entre les 3 grands alliés (SU, USA, GB) et les "petits", emmenés par la France.


Cela serait l'Armée d'Orient (Français, Grecs, Serbes, Albanais, Italiens et même Anglais...). Après tout l'ANZAC est bien aussi une résurgence de la 1re Guerre Mondiale. Et nous ne sommes pas loin de la Macédoine Laughing

1 CA Polonais
1 CA Polono-Tchèques
1 CA Yougoslaves
2 CA Grecs
Soit 10 divisions au moins et plusieurs Brigades de Montagne ou Blindées
Le tout avec des unités de soutiens et 1 DIA en réserve Française et surtout surtout beaucoup de Spahis et de chasseurs d'Afrique, hein! Embarassed
https://www.youtube.com/watch?v=hG3pc5cgRNs

En terme d'Aviation les Polonais, Yougoslaves et Tchèques réunies ont déjà de quoi bonne figure depuis fin 1942.
_________________
Pour Loyauté Maintenir


Dernière édition par GUY2LUZ le Mar Sep 20, 2022 21:14; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
demolitiondan



Inscrit le: 19 Sep 2016
Messages: 9376
Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris

MessagePosté le: Mar Sep 20, 2022 21:13    Sujet du message: Répondre en citant

Bon on y est pas encore ! Et oui GUY2LUZ, je te raconte pas la gueule des conférences ...
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
GUY2LUZ



Inscrit le: 16 Avr 2012
Messages: 465
Localisation: Poitou

MessagePosté le: Mar Sep 20, 2022 21:17    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Bon on y est pas encore ! Et oui GUY2LUZ, je te raconte pas la gueule des conférences ...


Il manque 1 CA Belges et 1 CA Be-Ne-Lux et cela serait la ligue des pays occupés (ou presque).

Autant de divisions et de troupes que l'Armée Française seule.
_________________
Pour Loyauté Maintenir
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
demolitiondan



Inscrit le: 19 Sep 2016
Messages: 9376
Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris

MessagePosté le: Mar Sep 20, 2022 21:52    Sujet du message: Répondre en citant

Ce qui est en soi une très belle performance FTL.
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Casus Frankie
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 13821
Localisation: Paris

MessagePosté le: Mer Sep 21, 2022 14:13    Sujet du message: Répondre en citant

23 avril
La campagne des Balkans
Opération Plunder – La Heer s’est rebiffée
Vallées du Danube et de la Save
– Passée la très grande bagarre de la veille, l’intensité des combats diminue un peu dans la région de Pécs – sans pour autant parler d’apaisement. Après sa défaite de la veille face à la 6th Armoured, la Heer en est revenue à une stricte défensive, et pare de son mieux les coups venant de sa gauche comme de sa droite tout en reculant vers le nord. La 199. ID de Walter Wißmath doit néanmoins finir par concéder les rives de la Drina et continue de reculer face à la 1st Australian Armoured d’Horace Robertson – ce faisant, elle perd en une journée Novi Bezdan, Beremend, Harkány et se trouve également contrainte d’abandonner le secteur de Darda (la confluence au sud de Beli Manastir), désormais intenable. Le faible barrage contre l’armée du Pacifique prend l’eau de toute part…
Cette défaite n’est certes pas une déroute mais n’en est pas moins inquiétante. A tel point qu’elle contraint la 1. Panzer de Walter Krüger à dégarnir sans cesse davantage le Danube face à une 6th Armoured qui reprend déjà des couleurs ! Presque étranglée la veille, la division de Vyvyan Evelegh sonde déjà le secteur de Mohács et surtout celui de Dunaszekcső (où les sapeurs britanniques tentent de jeter un pont provisoire). Certes, cette attitude ne parait pas vouée à un succès immédiat : il faut reconnaître que la grande unité a subi de lourdes pertes la veille. La Nickforce de Cameron Nicholson déplore plus de 900 morts en 24 heures, et au moins autant de blessés ! La division au Mailed Fist est un peu fatiguée… mais en face, les Allemands n’ont plus grand-chose à lui opposer.
C’est en vain que Lothar Rendulic jette ses dernières forces dans la bataille. Pour tenter d’inquiéter les Alliés et de détourner d’éventuels renforts, il lance à nouveau son infanterie à l’assaut (277. ID, 114. Jäger et même, avec l’accord de Löhr, 42. Jäger devant Vbras). Cette tentative échoue : pour une fois, ce sont les Kiwis et les guerriers de la 6th Indian qui sont installés confortablement en défense, et peuvent profiter à nouveau d’une confortable supériorité en artillerie comme en aviation. Et si d’aventure ils en avaient vraiment besoin, il leur serait toujours possible d’abandonner un village pour se repositionner un peu plus loin. Il y a 40 kilomètres au moins jusqu’au Danube – la Heer n’a aucun moyen de les franchir avec aussi peu de moyens. Par suite, poursuivre ces opérations n’ouvre aucune perspective.
Pécs désormais clairement menacée, von Weichs ne voit plus d’autre solution sinon celle de s’accrocher en attendant la Brandenburg et la remontée du LXVIII. Armee-Korps. C’est l’affaire de deux ou trois jours… pénible mais pas mortel, car sa contre-offensive de la veille a tout de même dû faire mal aux Britanniques. Dans ce contexte, le Saxon a donc préféré refuser le déploiement de la SS-Freiwilligen Gebirgs-Brigade Kama, qui lui avait pourtant été proposé la veille. La qualité de ce renfort lui apparaissait pour le moins incertaine, sans parler du désordre qu’aurait généré l’arrivée des SS dans le commandement de la 20. GebirgsArmee. Qu’elle aille au sud, contribuer à libérer l’aile droite de Rendulic – voilà qui serait utile ! Il faut sortir la Heer de Bosnie, le plus vite possible !
Face à cette rebuffade, la Schutzstaffel, offensée, ne manquera pas de faire connaitre cet orgueilleux refus à qui de droit, et notamment aux plus hautes personnalités. Le HG E refuse des renforts ! Quelle arrogance ! Toutefois, on n’insistera pas trop quand même… Vu que les opérations sur le Danube deviennent un dangereux guêpier ainsi que la qualité objective de la Kama, mieux vaut en rester à la posture de la vierge outragée.
Pendant ce temps, à l’entrée de la vallée de la Save, la 6th Australian ne bouge toujours pas. Jack Stevens a bien reçu les émissaires de l’AVNOJ, après quelques petits incidents sans gravité (plusieurs tirs dans leur direction – il est vrai qu’ils ne s’étaient pas annoncés…). Néanmoins, en dehors du fait qu’il n’apprécie guère les communistes, l’Australien estime surtout ne pas avoir l’autorité pour donner suite. Le général fait donc remonter vers Lavarack, lequel renvoie vers O’Connor, qui consulte Montgomery tout en informant Horrocks… Finalement, on convient que tout ceci sera l’affaire du XIIIth Corps (Horrocks est ravi du cadeau…), qui doit prendre le relais dans ce secteur d’ici un ou deux jours à peine ! Dans l’attente, les partisans n’ont qu’à continuer à se tenir tranquille. L’armée du Commonwealth n’est pas là pour aider à leurs plans d’opération, mais pour réaliser les siens. Evidemment, ce n’était pas exactement la réponse espérée… Mais les titistes n’ont aucun autre argument, hormis celui de dire que les Alliés pourraient avancer sans opposition au moins jusqu’à Slavonski Brod, à 30 kilomètres d’ici, et que ça ne durera pas toujours.
Pendant ce temps, les trois divisions du LXVIII. Armee-Korps (Hellmuth Felmy) ont atteint Samac, où elles entreprennent de passer la Save. Les forces allemandes se heurtent alors à… l’aile droite de la 6th Australian, pas très forte mais très vite renforcée, qui les contraint à se décaler vers l’ouest, afin de franchir la rivière Bosnie à Modriča, le tout sous les bombes et les mitraillages alliés. De fait, l’armée allemande n’a pas le temps ni l’énergie pour un assaut à travers le fleuve, surtout sur le chemin de la retraite…
Derrière, le XVIII. Gebirgs-Armee-Korps (Julius Ringel) tente toujours de faire illusion. Sa 264. ID (Albin Nake) se positionne vers Dubrave, avec les restes de la 162. ID (Johann Fortner) sur sa gauche et en attendant la remontée de la 164. ID (Karl-Heinz Lungerhausen) vers Tuzla. Une position d’évidence provisoire, puisque les Australiens se trouvent vers Dakovo.
En face, le XIIIth Corps avance, la 10th Armoured d’Horace Birks contournant la 264. ID par le nord pour franchir la Tinja à Lončari avant d’arriver finalement à Obudovac dans la nuit. En seconde ligne, couverte par la 32nd Army Tank Brigade (A.C. William) dans le secteur d’Ulovic, la 4th Indian (Arthur Holworthy) achève de sécuriser Brčko. Le port à l’extrême nord de la Bosnie, cité cosmopolite contestée par à peu près toutes les ethnies de la région, tombe ainsi sans davantage de combats (1)… Enfin, tout au sud, la 51st Highlands Infantry de Charles Bullen-Smith a atteint Karakaj en passant par les gorges de la Drina. Sans rencontrer trop d’opposition, et désormais couverte par le 1er Corps grec de Giorgios Kosmas, elle avance désormais par des routes infâmes vers Caparde et – à terme – Tuzla.

Opération Veritable – Celle dont personne ne voulait
Bosnie orientale et Monténégro
– Cheminant sur des routes désertées par l’ennemi, la 1ère DI (Vasileios Vrachnos) et la 6e Brigade de Montagne (colonel Pafsanias Katsotas) ont atteint Vlasenica. Comme prévu, ces deux formations se séparent alors : la première descend le Tišča vers le nord-ouest, en direction de Kladanj. La seconde oblique vers le sud, afin de remonter la rivière Povlenska, vers Sokolac, au nord-est de Sarajevo.
Pendant ce temps, la 164. ID hâte le pas pour atteindre Živinice (au sud de Tuzla) durant la soirée. Le lac Modrac est donc désormais défendu… tant que c’est utile !
Dans le secteur de Goražde, la 7. SS-Gebirgs-Division Prinz-Eugen continue de faire front, mais de plus en plus difficilement, face aux bombardements de l’aviation et de l’artillerie, aux infiltrations et (c’est nouveau) aux coups de rabot infligés par les Alliés à son dispositif. Un ensemble qui, d’ailleurs, n’est pas forcément bien coordonné ! De fait, la collaboration entre les différentes formations alliées et celles de l’AVNOJ reste pour le moins perfectible, tant du fait des différences de culture militaire que de la barrière de la langue – sans même évoquer des sujets plus politiques. Les officiers grecs n’apprécient guère, visiblement, la présence des titistes dans les conférences d’état-major communes. Néanmoins, ils s’en arrangent, car leur simple présence leur permet d’économiser du sang. Ça et l’appui offert par l’aviation royale hellène !
Toute la journée, les Sqn 335 et 336 envoient leurs Bucéphale charger les lignes nazies, afin de réduire les uns après les autres les points d’appui SS. Cela ne va pas sans pertes – ainsi, le squadron leader Epaminondas Kottas, du 335, est tué en mitraillant une trentaine de véhicules sur la route d’Hrenovica, après un second passage pour le moins hardi. La Flak a pu ajuster son tir et abattre son appareil, qui s’est écrasé à flanc de montagne, emportant son valeureux pilote au royaume d’Hadès (2).
Mais les SS souffrent… les SS reculent. Et si, sur la gauche, le 14. SS-Freiwilligen Gebirgsjäger Rgt Reinhard-Heydrich tient encore à peu près sur la route de Sarajevo, la situation du 13. SS-Freiwilligen Gebirgsjäger Rgt Artur-Phleps – confronté à deux divisions alliées et deux corps communistes ! – devient par contre franchement inquiétante. Finalement, dans la soirée, Oberkamp obtient de Friedrich-Wilhelm Krüger l’autorisation d’évacuer toute la Prinz-Eugen vers Podgrab et Foča. Ses deux régiments doivent faire respectivement jonction avec la Polizei et la Handschar, toujours dans l’objectif de défendre Sarajevo. Vite, avant qu’il ne soit trop tard – il faut espérer qu’Alliés et Bolcheviques auront payé fort cher leur médiocre succès commun. Lequel pourrait néanmoins être le premier d’une série !
Evidemment, la première préoccupation des Franco-Grecs sera d’évaluer le repli allemand… à l’inverse de l’AVNOJ, qui elle ne pense qu’à exploiter, tête baissée ! De grandes discussions sont donc à prévoir avec les responsables titistes, notamment Koča Popović, du fameux 1er Corps “Prolétarien” !
Pendant ce temps, au Monténégro, le Ier Corps oustachi a atteint Kolašin. Il doit y soutenir, avant de peut-être relever, la 373e DI Tigar divizija de Nikolaus Boicetta, toujours confrontée aux frappes de la 1ère DI tchécoslovaque (Alois Liška) et du 4e RST (colonel Roux). Ces derniers continuent de ronger son périmètre comme ses munitions – jusque dans le faubourg de Selišta pour ce qui est des Tunisiens ! Quant aux Tchèques, ils font sauter les bouchons jusqu’à hauteur de Bijeli Potok. Pas glorieux… Mais Alois Liška n’est pas pressé. Sur sa droite, la 5e DI de Georgios Stanotas et la 1ère Brigade Blindée de Socrates Demaratos sont déjà à Mojkovac – elles seront donc sans doute au nord de Kolašin demain soir.
Naturellement, la concentration d’importantes forces oustachies dans une aussi petite ville génère quelques difficultés de ravitaillement. Surtout avec des arrières aussi agités. Certes, la ZNDH tente de les limiter, à hauteur de ses faibles moyens, en organisant des parachutages ou le dépôt de conteneurs par une foule de petits avions. Une tâche assez vaine, et qui n’est pas sans risque… Pour tout le monde ! C’est ainsi qu’un “torpilleur” Fi 167 parti de la base de Banja Luka est rattrapé au-dessus de Sisak par des NA-93 du GC II/39, qui croient voir en lui une proie facile. Las, le biplan est piloté par le narednik Bozidar Bartulovic, un as à 8 victoires revenu du Front de l’Est, qui assurait cette mission faute d’autres pilotes (3). Manœuvrant avec adresse son biplan lent et vulnérable, l’aviateur croate réussit à permettre à son mitrailleur d’endommager sévèrement un NA-93 trop pressé d’une rafale bien ajustée, avant d’être abattu par les autres avions tricolores. Les deux Croates se parachutent, mais Bartulovic, touché à la nuque, perd l’usage de son œil droit. Il ne revolera plus jamais (4). Quant au Mustang atteint, il s’écrasera à l’atterrissage – pilote indemne, mais avion détruit.
Heureusement pour la logistique oustachie, le médiocre IIIe Corps d’Ivan Markuli (2e DIM et 5e DI), enfin rassemblé, lève le camp en direction de Šavnik. Il devrait y parvenir sous deux ou trois jours. Ce qui libère de la place, c’est déjà ça ! Mais en face, le 2e Corps “de Choc” de Peko Dapcevic a décidé d’envoyer à Šavnik sa 2e Division ‘Prolétarienne”, commandée par le chef en personne – elle passera par Žabljak et le mont Bobotov, dans une zone isolée où on n’a plus vu un uniforme fasciste depuis longtemps.

Opération Veritable – Allégeance incertaine
Région de Kolašin (Monténégro)
– Alors que, du côté allié, on n’a toujours pas décidé quoi faire au juste de l’offre de service de Krsto Popović, la situation sur les arrières des troupes oustachies se tend notablement, à mesure que le risque d’un véritable bain de sang augmente. En d’aussi dramatiques circonstance, la main monténégrine – quelque peu tachée de sang, mais cordialement tendue – n’a pas été saisie par les Alliés. C’est un affront ! Dont on peut certes se remettre, mais quand même…
Tous sont mis au courant : Tirana, Marseille et bientôt Athènes (Antoine Béthouart et Panagiotis Spiliotopoulos, du moins, car nul n’ira embêter Monty avec ça !). Mais tous se renvoient la balle : personne ne sait au juste que faire de ce dossier bien gênant. Sur place, les Alliés jouent donc la montre : Kolašin tombera, c’est une simple question de temps. Le reste est politique, à régler entre politiques…
Déjà très irrités de perdre ainsi du temps, les Verts ne sont pas davantage soulagés d’apprendre que le général Borisav Ristic – de l’équipe Šubašić – est censé venir les rencontrer demain. C’est que les combattants locaux ne voient pas très bien ce que ce Serbe pourrait bien faire pour eux au juste !
Et pendant ce temps, les accrochages se poursuivent entre Croates – légionnaires ou non – et membres de l’Armée nationale monténégrine de Sekula Drljević. La tension monte à mesure que Kolašin semble devenir le centre de rassemblement d’une bonne partie des forces de l’Axe dans le secteur. Or, si la population augmente, les réserves de vivres restent les mêmes – et ce sont les civils locaux qui en font une fois encore les frais.

Opération Veritable – L’aigle et le damier
Monténégro et nord de l’Albanie
– A cinq heures du matin, sous la pluie venue de l’Adriatique, un très violent bombardement d’artillerie brise le calme de l’aube. Il vise les positions de la 392e DI Plava divizija (Artur Gustovic), sous le mont Rumija. Le 2e Corps polonais attaque, et il attaque très fort en envoyant au charbon presque toute la 5e DI du général Bolesław Bronisław-Duch, appuyée par de nombreux engins de la 1ère Brigade blindée polonaise (Stanisław Maczek)
Les Anglais laissés en arrière par la mission Bucknall, passée la surprise initiale, n’iront pas s’y opposer. Après tout, Veritable n’a pas été formellement arrêté dans ce secteur et puis, après tout, si les Polacks veulent enfin faire un effort… les monitors sont toujours là pour les aider ! Pour les Croates, par contre, c’est une surprise catastrophique après des jours de fausse sérénité, en dépit des inquiétudes du conseiller allemand Johann Mickl, lequel n’a eu de cesse d’alerter Ivo Herenčić sur l’absence de réserves du KLAK. De fait, en plaçant sa division la plus faible à l’emplacement le plus facile à défendre, le Croate avait sans aucun doute pris initialement la décision la plus logique… Le problème est que, à présent que la 373. ID est à Kolašin, il n’a plus personne pour soutenir la 392. ID face à un effort déterminé qu’on n’attendait plus.
Les conséquences de cette négligence ne se font pas attendre. Depuis le canyon de Medjurec, les Polonais déferlent vers le nord en direction sanctuaire de Serge de Radonège, presque atteint dans la soirée après une succession de combats particulièrement hargneux. Le lieutenant-colonel Aleksander Stefanowicz, adjoint de Maczek à la brigade blindée, racontera : « J’ai vu une infanterie véritablement enragée par les insultes britanniques, la passivité des derniers jours et – surtout – les nouvelles des événements qui se déroulaient sur le sol de la Mère-Patrie. Les Croates nous barraient la route et prétendaient nous avoir fait fuir ? Ils allaient voir – ils portaient l’uniforme allemand et, tout catholiques qu’ils se prétendissent, ils paieraient pour les autres vert-de-gris (5). »
L’assaut donné, l’action dégénère assez vite en une succession de petits engagements tactiques – la faute à un terrain resté difficile, qui ne facilite pas non plus le ravitaillement. Les munitions commençant à manquer, un officier de chasseurs va jusqu'à ordonner à ses hommes de ne tirer qu’à bout portant. Et, sitôt leurs cartouches effectivement épuisées, les Polonais se battent au couteau, à la baïonnette, au casque, à mains nues voire à la bouteille. Dans les sous-bois, on voit des duels à la grenade d’arbre en arbre ! Un grand, coûteux et magnifique moment de fierté, ridiculisant tout à la fois la propagande allemande et le mépris des Britanniques, qui prétendaient ensemble que l’armée des exilés ne voulait plus se battre. Un geste sublimement inutile, comme toute l’opération Tempête et l’insurrection de Varsovie… en beaucoup moins sanglant toutefois – au moins pour les Polonais.
De fait, concentré de cette façon, leur effort a toutes les chances de réussir s’ils insistent. Certes, en fin de journée, l’assaut se fait plus poussif, la faute aux retranchements et aux positions camouflées oustachies. Mais les légionnaires croates ne sont pas des parachutistes allemands, tout juste l’élite de l’armée du NDH. A Zagreb, d’ailleurs, on en est parfaitement conscient. Et c’est pourquoi on improvise, en réponse aux suppliques d’un Ivo Herenčić bien revenu de ses illusions, une frappe aérienne de la ZNDH pour demain matin, première heure…

Opération Veritable – Licenciement sec (mais pas trop)
Tirana
– Au moment précis où le général Anders décide de relever le gant qu’on lui a jeté au visage, la 2e Armée française acte le retrait de Yougoslavie du 2e CA polonais. La décision n’a pas été facile à prendre… En réalité, on peut dire que l’état-major français – sinon carrément le gouvernement, à Marseille – a bûché dur pour obtenir une solution acceptable, qui permettra à tout le monde de sauver la face. Montgomery a indiqué que le 2e CA était « devenu sans valeur et se comportant mal sur le front » – mais cette affirmation sera passée sous silence. Sans qu’il soit question d’aucune sanction, le corps Anders sera simplement enlevé à la 2e Armée et envoyé en France pour « recomplément » avant un nouveau déploiement « pour une opération à déterminer » que nul ne connaît – mais chacun se doute que les idées ne manqueront pas à l’état-major de la 1ère Armée française.
La fin de cette section est encore en discussion, la version finalisée ne saurait tarder.

Après Perun – Détente
Balkans
– Pas grand-chose à signaler ce jour, dans les cieux de Yougoslavie. Après la grande empoignade d’hier, la Balkans Air Force reste modeste et se contente d’envoyer les Banshee du Sqn 213 frapper le port de Split pour détruire ce qu’il reste de bâtiments allemands en Adriatique. Ils n’y trouveront rien, sinon quelques barcasses sans valeur et une Flak qui coute un moteur à l’un des Banshee.
Dans la nuit, prenant le relais des Américains venus la veille frapper la perle du Danube, les Wellington du 202nd Wing se joignent à un raid du Bomber Command visant le port de Budapest. Ciel nuageux sans pluie – un Wellington est descendu, victime de la DCA de l’île Csepel. Deux autres bimoteurs sont endommagés.

AVNOJ – La lutte finale
Slovénie
– Après plusieurs jours à crapahuter en vain et sans objectif clair dans les monts Bočko, la Domobranci slovène redescend en plaine, dans le secteur de Celje et toujours afin de sécuriser les routes vers Maribor, Ptuj et Lubjana. Le gouverneur Léon Rupnik a fait son choix, en plein accord avec l’Obergruppenführer Rösener : il ne sert à rien de faire ainsi la chasse aux bolcheviques en terrain difficile. Si l’adversaire n’a pas les moyens de venir chercher leurs hommes en terrain utile, qu’il reste sur ses hauteurs et y pourrisse ! Ce faisant, le chef local de l’administration nazie n’oublie pas de sauvegarder son bras armé, qui pourrait bien lui être utile demain, dans des circonstances peut-être plus difficiles… Il en a la possibilité – tout comme il a la possibilité de juger, en observant simplement ses voisins croates, de l’infortune d’une stratégie moins prudente. Alors, pourquoi se gêner ?
Ce faisant, pourtant, les Slovènes offrent aussi au 9e Corps de Lado Ambrožič une pause bienvenue. Absolument pas neutralisé et relativement à l’abri dans ses redoutes, il peut donc tranquillement rallier ses forces avant de repartir sans nul doute à l’attaque, demain ou après-demain. La routine, dans les Balkans…
Routine aussi, hélas, à Brod Na Kupi et Petrina, dont la SS-Freiwilligen Gebirgs-Brigade Karstjäger s’empare finalement après presque cinq jours de combats. Furieux de ce long et sanglant accrochage – et on n’a même pas encore dégagé la route vers Karlovac ! – les SS prennent en otage 40 femmes parmi les habitants réputés “non-Slovènes”. Puis ils entrent dans d’autres maisons un peu au hasard pour mitrailler tous ceux qu’ils y trouvent.
Il est vrai que le Standartenführer-SS Hans Brandt, tout scientifique qu’il soit, n’est pas réputé pour sa grandeur d’âme. En 1937, il fut l’un des responsables (sinon le principal moteur…) de la déchéance de son confrère spéléologue « d’origine juive » Benno Wolf et de sa déportation au camp de Theresienstadt, où il devait trouver la mort (6)…
Quoiqu’il en soit, à Brod Na Kupi et Petrina, on dénombrera 51 morts, dont cinq enfants âgés de 2 à 5 ans. Quant aux otages, elles auront bien sûr été violées collectivement avant d’être exécutées d’une balle dans la nuque. Aucun des participants à ce massacre ne sera jamais inquiété (7).
Sinon, sur la route de Delnice, la guerre continue…

Croatie (nord-ouest) – La Hrvatsko domobranstvo n’en finit décidément pas de pousser douloureusement sur la route de Donji Žirovac… Confrontée à un 10e Corps AVNOJ qui n’évite plus du tout le combat en bataille – d’autant qu’il est, c’est nouveau, renforcé par un certain nombre de volontaires venus des localités voisines comme de déserteurs, la force oustachie va d’obstacle en difficulté. Certes, rien n’est insurmontable ! On arrive à tout avec du temps, du sang et des munitions (enfin, surtout les deux premiers ingrédients, on manque du troisième). Mais n’empêche, les Oustachis n’iront pas plus loin qu’à hauteur d’un petit village perdu dans les bois et dénommé Brubno.
………
Croatie (nord), vallée de la Save – Dans ce secteur du front, les Oustachis tentent de se renforcer, mais avec des moyens mesurés.
De son côté, s’estimant à présent couverte sur sa gauche par la présence des capitalistes australiens, la 12e Division “Slavone” (6e Corps “Slavon”) relance de violentes actions d’infiltration en direction de Lužani et Batrina (donc de la route de Zagreb !) en profitant du fait que le gros de la brigade de cavalerie du colonel Aurel Schlacher est parti renforcer la Légion Noire vers Slavonski Brod. Ces attaques connaissent un franc succès : entre mobilisés, volontaires et… ralliés (il en est de plus en plus dans cette région), les titistes ne sont pas loin de bénéficier d’une franche supériorité numérique locale. Et au soir, la route de l’est est à nouveau coupée – la Légion Noire comme la cavalerie croate sont donc carrément isolées dans leur position fortifiée sur les bords de la Save. Un beau succès ! Même si demain, la 6e DI du colonel Ivan Sarnbek viendra assurément tenter de dégager la zone depuis Nova Gradiška…
On ne peut donc pas parler de manœuvre pérenne – encore moins d’encerclement. La finalité de l’opération de l’AVNOJ peut donc sembler obscure à un observateur non avisé. Mais en réalité, en agissant de la sorte, Petar Drapšin espère avant tout inciter son voisin, Slavko Rodić, et ses nouveaux amis à agir au plus vite pour défaire un adversaire qu’il ne peut combattre seul. Le chef partisan n’est sans doute pas au courant des “complications” relatives à la coopération avec les troupes du Commonwealth… A moins qu’il n’en ait cure – ce qui revient au même. Car pour l’AVNOJ, une seule chose importe dans cette région : vaincre, libérer, rallier et (aussi) tailler en pièces un Ve Corps oustachi plus très loin du précipice à force de défaites et d’absence de soutien comme de perspective.
………
Croatie (ouest), entre Gospić et Knin – En fin de journée, après une nouvelle offensive ayant repoussé la 8e Division Kordun jusqu’à menacer le carrefour de Gračac, le 28. Waffen-Gebirgsjäger Rgt suspend ses actions. Le Sturmbannführer Hans Hanke a atteint son objectif : refouler les collectivistes loin de Knin, tout en leur infligeant assez de pertes pour qu’ils retiennent la leçon : ne pas se frotter aux SS. Bientôt, sa troupe repartira vers l’est, afin de se préparer à un redéploiement global de la Handschar en soutien de la Prinz-Eugen, qui semble, elle, en difficulté vers Sarajevo. Risqué, c’est vrai… mais la tournure que prend la bataille ne leur laisse pas le choix. Bah ! Sitôt arrivés, leurs nouveaux camarades néerlandais et cosaques compenseront leur départ !
Plus au nord, la 173. ID n’a pas bougé depuis la veille, n’approchant même pas Gospic. N’en déplaise aux craintes de certains, l’Axe n’a vraiment plus les moyens ni le loisir de faire même semblant de menacer les Partisans sur ce plateau perdu…

AVNOJ – Assistance discrète (mais autorisée)
Au-dessus de la Bosnie
– Poursuite des opérations du DESTROMO à destination des forces titistes. Les LeO 451-T se faufilent entre nuages et montagnes pour aller soutenir au plus près les Partisans de l’AVNOJ luttant au côté de l’armée “Fabvier”. Après tout, ce sont eux, de plus en plus souvent, qui ouvrent la voie ! Autant leur donner les outils pour ce faire – même si cela implique de livrer une part du royaume à un pouvoir concurrent de Belgrade… En coordination, il est vrai, avec l’Administration des territoires yougoslaves libérés d’Ivan Šubašić.

Yougoslavie déchirée
Royale impatience
Domaine royale de Dedinje (Belgrade)
– Le roi Pierre II Karađorđević n’est pas content. On pourrait même dire qu’il est fou de rage. D’abord parce que ses forces régulières, désormais inutiles car coincées en Voïvodine, n’ont pas eu l’occasion de briller comme il conviendrait. Elles doivent donc tâcher de se rattraper,au plus vite, par des moyens prévus de longue date.
Ensuite, le roi de Yougoslavie n’est pas content de la progression trop forte des troupes de la 2e Armée française, « coalisées avec la racaille titiste » (surtout, ne pas parler d’AVNOJ !) car cette progression met à mal certains plans patiemment échafaudés. Le soi-disant “Etat Indépendant de Croatie” doit assurément s’effondrer. Mais il convient que cela ne soit pas des mains d’un soi-disant maréchal, lequel serait tout heureux de rafler la mise d’une trahison croate avec une autre trahison croate.
Enfin et surtout, le souverain est furieux car il a appris par les services secrets de son palais – lesquels ont encore quelques bonnes antennes, surtout dans les cercles les plus nationalistes – que certains gradés très haut placés de sa propre armée conspiraient pour le mettre sur la touche ! Certes, on n’a pas encore les noms, mais on y travaille… Et ça, c’est vraiment la goutte qui fait déborder la Rakija, sans parler bien sûr des multiples découvertes macabres dont on l’informe régulièrement, au fil des jours et de la libération des territoires occupés.
Toute cette colère, cette frustration, cette angoisse (aussi), il la fait bien sentir à ses deux plus proches ministres, au-delà de son cercle le plus étroit : les éternels Petar Živković et Momčilo Ninčić. « En résumé, nous perdons peu à peu et notre armée, et notre territoire, et enfin la loyauté du tout ! Nos propres alliés complotent pour nous renverser, avec l’aide de nouveaux traitres ! Cette duplicité, cette petitesse, cette… atmosphère permanente de conspiration doivent cesser ! »
Devant cette presque crise de nerfs, Ninčić – pas moins tendre que son souverain envers les Anglo-Saxons mais un peu plus expérimenté – tente de calmer le jeu. « Votre Majesté reste le seul et unique détenteur de la souveraineté yougoslave. Nul ne peut contredire cette évidence légale qui… »
Mais cette tentative est battue en brèche par les plus récents événements. « Evidence légale ? Légalité ? Vous me parlez légalité avec des communistes ? »
– Ils sont seuls, Moscou est loin.
– Non ils ne sont pas seuls. Les Anglais – ils vendraient ma terre contre une paire de provinces. Ils ne s’intéressent qu’à la Hongrie et à l’Allemagne et n’auront aucun scrupule à nous monnayer. Voyez comment ils ont livré la Pologne aux Rouges !

Le général Živković intervient. « Nous aussi, nous avons des alliés. Les Français… un peu. Disons qu’ils sont encore récupérables. Et surtout, les Américains. Vos troupes commencent à voir les effets de leur soutien sans cesse accru ! »
Vos troupes : les forces serbes irrégulières, Tchetniks, patriotes, corps-francs du Roi. Les seuls sujets de satisfaction du souverain en ce moment – de fait, ses seuls soldats qui (de son point de vue) fassent quelque chose d’utile.
– C’est vrai. Et puisque nous en parlons, je vous informe que la tenue de l’événement que vous savez est confirmée. Cet imbécile veut remplir un stade – et bien, nous allons assurer le spectacle. Et nous n’oublierons pas le Glaive de la Justice. Général, vous voudrez bien ordonner aux forces du général Brasic d’engager dès à présent les opérations en Voïvodine. Inutile d’attendre – ça en fera réfléchir certains, et le temps que nos prétendus amis réagissent, tout sera terminé. Pour le reste… J’irai voir bientôt le général Dušan Simović, pour évoquer avec lui le rétablissement du Royaume. Mais après en avoir conféré avec mon cabinet militaire…
Toujours cette influence des frères Knežević, véritables œillères enfermant peu à peu le souverain dans une vision totalement biaisée du monde ! Živković se note qu’il faudra décidément songer à s’en débarrasser, quand tout sera réglé. Avec Simović, pourquoi pas ? S’il a un peu la confiance de Pierre. Ce faisant, et sans le savoir, le ministre de la Défense n’est pas loin de franchir le Rubicon après un simple détour : si lui aussi pense « aménagement », Simović est pour sa part déjà passé à l’action, en rejoignant le groupe de Londres.
Tout ceci est décidément bien inquiétant. Il y a urgence à résoudre des problèmes, en vérité. Et en sortant, le général Petar Živković ne peut s’empêcher de glisser à son complice : « Deux semaines comme ça, ça va être long ! »


Notes
1- OTL, Brčko sera un point d’achoppement majeur des accords de Dayton. Attribué à la Fédération de Bosnie-Herzégovine après une première période sous les couleurs de la République Serbe de Bosnie, son avenir reste à ce jour l’objet de très vives polémiques.
2- Véritable légende des forces d’appui grecques, Epaminondas Kottas avait commencé sur Blenheim en 1936, avant de faire la campagne de 41 sur Battle ! Croix de guerre de 1ère classe et DFC, il cumulait plus de 1 300 heures de vol en combat.
3- Ceux-ci étaient encore en formation par des instructeurs allemands, lesquels étaient d’autant moins pressés qu’un Fi 167 piloté par le commandant Romeo Adum avait déserté la veille vers l’île de Vis, sous contrôle allié !
4- Bozidar Bartulovic survivra au conflit. Capturé sur son lit d’hôpital à Zagreb, il sera condamné à 15 ans de prison par un tribunal yougoslave. Libéré en 1953, il finira par émigrer en Allemagne où il travaillera comme ingénieur. Il est décédé en 1985.
5- Peut-être un peu déprimé par le récent ralliement du gouvernement polonais à l’URSS, Stefanowicz aurait aussi dit à son entourage : « Messieurs, c'est la fin. Il est inutile de se rendre aux Rouges. Vainquons ou mourons pour la mémoire de la Pologne et la Civilisation. »
6- Les archives de Wolf devaient ensuite servir à Brandt dans ses propres travaux pour la SS-Ahnenerbe, dans un registre très proche du plagiat. Benno Wolf est aujourd’hui considéré comme l’un des plus importants spéléologues de l’entre-deux-guerres, scientifique brillant dont, paradoxalement, les travaux jouèrent un rôle essentiel dans la rédaction de la Reichsnaturschutzgesetz (loi sur la conservation de la nature du Reich), dont certains volets sont toujours en vigueur aujourd’hui !
7- Les poursuites furent abandonnées en 2007, à la mort du dernier membre de la Karstjäger – pourtant identifié de longue date. De nos jours, chaque 23 avril, une marche commémore le souvenir de l’événement…
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 9033
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Mer Sep 21, 2022 14:41    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
1- OTL, Brčko sera un point d’achoppement majeur des accords de Dayton. Attribué à la Fédération de Bosnie-Herzégovine après une première période sous les couleurs de la République Serbe de Bosnie, son avenir reste à ce jour l’objet de très vives polémiques.

A priori, il faudrait plutôt se contenter de quelque chose comme "Brčko reste aujourd'hui une ville très disputée". Je sais, c'est vague, mais on ne peut pas non plus dire quel pays la contrôle au 21e siècle FTL.

Citation:
Quant au Mustang atteint, il s’écrasera à l’atterrissage – pilote indemne, mais avion détruit.

On pourrait ajouter que le pilote aura droit à sa tournée générale, car se faire descendre par un Fi.167 c'est pas glorieux !
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...


Dernière édition par loic le Mer Sep 21, 2022 14:44; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Casus Frankie
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 13821
Localisation: Paris

MessagePosté le: Mer Sep 21, 2022 14:44    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
Citation:
1- OTL, Brčko sera un point d’achoppement majeur des accords de Dayton. Attribué à la Fédération de Bosnie-Herzégovine après une première période sous les couleurs de la République Serbe de Bosnie, son avenir reste à ce jour l’objet de très vives polémiques.

A priori, il faudrait plutôt se contenter de quelque chose comme "Brčko reste aujourd'hui une ville très disputée". Je sais, c'est vague, mais on ne peut pas non plus dire quel pays la contrôle au 21e siècle FTL.


C'est pour cela que j'ai commencé par indiquer "OTL".
_________________
Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 9033
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Mer Sep 21, 2022 14:46    Sujet du message: Répondre en citant

(Voir ma seconde remarque)

Oui, mais non, on n'utilise pas le mot "OTL" (seule exception, l'annexe A C2) ni même des références à une situation OTL trop loin dans le futur.

Dans le même genre, il y a une référence "FTL" dans l'annexe D A1 qu'il faudrait gommer.
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 9033
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Mer Sep 21, 2022 14:53    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
les Polonais déferlent vers le nord en direction du sanctuaire de Serge de Radonège,


Citation:
une Flak qui coûte un moteur


Deux autres cas de l'oubli du circonflexe sur "coûte" dans Décembre 1943 : 1 - Méditerranée (11-15) et Avril 1944 : 11 - Diplomatie & Economie (1-30)
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 9033
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Mer Sep 21, 2022 14:55    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
les Wellington du 202nd Wing se joignent à un raid du Bomber Command

Un peu bizarre, les Wellington font bien partie du Bomber Command, non ?
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
demolitiondan



Inscrit le: 19 Sep 2016
Messages: 9376
Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris

MessagePosté le: Mer Sep 21, 2022 15:25    Sujet du message: Répondre en citant

Disons un raid stratégique du Bomber Command.
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
John92



Inscrit le: 27 Nov 2021
Messages: 1033
Localisation: Ile de France

MessagePosté le: Mer Sep 21, 2022 16:38    Sujet du message: Répondre en citant

...
Après sa défaite de la veille face à la 6th Armoured, la Heer en est revenue à une stricte défensive, et pare de son mieux les coups venant de sa gauche comme de sa droite tout en reculant (retraitant ? ) vers le nord.
...
Cette tentative échoue : pour une fois, ce sont les Kiwis et les guerriers de la 6th Indian qui sont installés confortablement (solidement ? ) en défense, et peuvent profiter à nouveau d’une confortable supériorité en artillerie comme en aviation.
...
Dans ce contexte, le Saxon a donc préféré refuser le déploiement de la SS-Freiwilligen Gebirgs-Brigade Kama, qui lui avait pourtant été proposé (proposée ?) la veille.
...
En d’aussi dramatiques circonstance (circonstances), la main monténégrine – quelque peu tachée de sang, mais cordialement tendue – n’a pas été saisie par les Alliés.
...
C’est que les combattants locaux ne voient pas très bien ce que ce Serbe pourrait bien faire pour eux au juste !
...
Après tout, Veritable n’a pas été formellement arrêté (arrêtée ? c’est une opération) dans ce secteur et puis, après tout, si les Polacks veulent enfin faire un effort…
...
Depuis le canyon de Medjurec, les Polonais déferlent vers le nord en direction du (à ajouter ? )sanctuaire de Serge de Radonège, presque atteint dans la soirée après une succession de combats particulièrement hargneux.
...
Elles doivent donc tâcher de se rattraper, (espace à ajouter )au plus vite, par des moyens prévus de longue date.
...
Le soi-disant “Etat Indépendant de Croatie” doit assurément s’effondrer. Mais il convient que cela ne soit pas des mains d’un soi-disant (mais je soupsonne que cette répétition soit volontaire) maréchal, lequel serait tout heureux de rafler la mise d’une trahison croate avec une autre trahison croate.
...
5- Peut-être un peu déprimé par le récent ralliement du gouvernement polonais à l’URSS, Stefanowicz aurait aussi dit à son entourage : « Messieurs, c'est la fin. Il est inutile de se rendre aux Rouges. Vainquons ou mourons pour la mémoire de la Pologne et de(à ajouter ??)la Civilisation. »
...
_________________
Ne pas confondre facilité et simplicité
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Archibald



Inscrit le: 04 Aoû 2007
Messages: 9440

MessagePosté le: Mer Sep 21, 2022 16:57    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Disons un raid stratégique du Bomber Command.


Les Wellingtons bimoteurs ne sont plus considérés comme "lourds" - comparés au Halifax et Lancasters (et Sterling, enfin ce qu'il en reste).

C'est ça la subtilité ?
_________________
Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Fantasque Time Line Index du Forum -> 1944 - Europe du Sud Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Aller à la page Précédente  1, 2, 3 ... 35, 36, 37 ... 43, 44, 45  Suivante
Page 36 sur 45

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com