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Conférence des Bermudes
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Aoû 20, 2019 22:36    Sujet du message: Conférence des Bermudes Répondre en citant

Encore un petit ajout (et encore merci à TYLER !).
Et à nouveau un sujet délicat.



30 janvier 1944
Conférence des Bermudes
Un programme chargé
Aérodrome de Morgan’s Point, Bermudes
– Reçues officiellement par Lord Burghley, gouverneur de Sa Majesté pour les Bermudes, les délégations américaine et française arrivent dans la matinée pour la conférence entre les dirigeants des trois grands alliés occidentaux : elles seront les hôtes des Britanniques, dont la délégation est arrivée la veille.
Depuis Téhéran, au printemps dernier, Roosevelt appelait de ses vœux une nouvelle réunion incluant les Soviétiques, mais Staline n’a cessé d’expliquer que les opérations sur le front russe ne lui permettaient pas de quitter son pays. Churchill, lui, toujours méfiant vis-à-vis des Soviétiques (sauf quand il s’agit de les rencontrer en particulier…), demandait au président américain d’organiser une nouvelle conférence entre les seules puissances occidentales. Entre sa santé parfois défaillante et la tournée en Alaska pour montrer qu’il ne délaissait aucun point du territoire américain, Roosevelt ne s’est finalement déclaré disponible qu’au mois de janvier 1944. Du coup, la conférence est un peu gênante pour le Premier Britannique, qui a prévu une tournée en Europe orientale qui doit l’amener à rencontrer discrètement Tito et secrètement Staline. De Gaulle, de son côté, pense d’abord à l’achèvement de la Libération de son pays et aux opérations qui doivent permettre d’y parvenir.
Il n’empêche que le programme de la conférence est chargé.
Concernant la guerre contre l’Allemagne, il faut estimer la situation de l’ennemi et ses possibilités de résister en France, en Italie et dans les Balkans. La victoire est certaine, en 1945 au plus tard – mais jusqu’où iront les armées soviétiques ? Quelles zones occuperont les armées occidentales en Allemagne et en Autriche ? Et quelles forces – terrestres, aériennes et même navales – devront être consacrées à ces tâches ? Par la suite, quel sera le sort réservé à l’Allemagne ? Français et Britanniques ont été prévenus que le secrétaire au Trésor américain, Morgenthau, avait un projet à présenter.
Concernant la guerre contre le Japon : là encore, quelles sont les possibilités de résistance de l’ennemi sur les différents fronts ? Quelle stratégie globale adopter ? Que faudra-t-il promettre aux Soviétiques en échange de leur éventuelle participation au conflit ? Et quelles seront les zones d’influence de chacun des Alliés ?
La délégation britannique, menée par le Premier ministre Winston Churchill, comprend le ministre des Affaires Étrangères Eden et son numéro deux Cadogan, le conseiller scientifique de Churchill et Paymaster General du gouvernement britannique Lord Cherwell, le ministre du Transport de Guerre Leathers, le chef d’état-major général de l’Empire Britannique, le Field Marshall Brooke, le chef d’état-major de la RAF, l’Air Marshall Portal, le Premier Lord de la Mer et chef d’état-major de la Royal Navy, l’amiral Cunningham, le délégué permanent à l’état-major combiné interallié à Washington, le Field Marshall Dill, et le conseiller militaire du Premier ministre, le général Ismay.
La délégation américaine comprend notamment, sous la direction du Président Roosevelt, le secrétaire au Trésor Morgenthau et son second White, le chef d’état-major du commandement des forces armées américaines – et conseiller militaire et politique de Roosevelt, l’amiral Leahy, le chef d’état-major de l’US Army, le général Marshall, celui de l’Army Air Force, le général Arnold, et celui de l’US Navy, l’amiral King.
Enfin, la délégation française, dirigée par le président du Conseil De Gaulle, comprend le ministre de la Guerre Paul-Boncour, le ministre des Finances Mendès-France, le chef d’état-major de la Défense Nationale, le général Doumenc, celui de la Marine Nationale, l’amiral Ollive, celui de l’Armée de l’Air, le général Bouscat, ainsi que le délégué permanent à l’état-major combiné interallié à Washington, le général Legentilhomme.


3 février 1944
Conférence des Bermudes
Confiance et discordances
State House, Saint George, Bermudes
– Il n’est si bonne compagnie qui ne se quitte. Au cinquième et dernier jour de la conférence des Bermudes, il est temps de dresser le bilan d’échanges à plusieurs niveaux qui ont été fructueux et riches en enseignements sur les dynamiques au sein de l’Alliance. Si, comme au cours des conférences précédentes, ces échanges ont été tant politiques que militaires, la conférence a commencé à prendre une tournure économique qui n’a pas été sans donner quelques sueurs froides aux délégations britanniques et françaises…
………
Concernant la guerre contre l’Allemagne, le Conseil Combiné des Chefs d’État-Major, présidé par Sir Portal, a pris acte des évolutions sur les différents fronts.
Dans les Balkans, le Groupe d’Armées de Montgomery doit tenir compte des « spécificités de la politique intérieure yougoslave » (fort belle litote délicatement ciselée par Sir Portal), ainsi que du voisinage avec les armées soviétiques. Il faut noter que, sur ce sujet, le Premier Ministre britannique s’est fait quelque peu évasif. Aux questions posées par les généraux Doumenc et Bouscat, justifiées par la présence de troupes françaises sur ce théâtre d’opérations, Portal, Churchill ou Ismay ont donné des réponses précises sur le plan militaire. Sur le plan politique, nettement moins…
En Italie, le Groupe d’Armées de Clarke, où les cobelligérants italiens tiennent une place grandissante, continue de jouer le rôle qui lui a été dévolu : fixer le plus possible de troupes allemandes. Encore que la possibilité de la jonction de l’aile britannique avec les forces de Montgomery inspire de grandes idées au Premier Britannique…
Concernant ce qu’il est convenu d’appeler la Seconde Campagne de France (le terme « invasion », souvent utilisé par les Américains, ayant été évité à la demande de la délégation tricolore), les débats ont été séparés en deux : sud et nord, Dragon/Cobra et Overlord.
L’opération Dragon a déjà permis de commencer à libérer la Métropole française, tout en constituant dans le sud de la France une base d’opérations (débarquement de troupes et de matériels, création d’une ligne logistique, mise en place d’aérodromes, de bases et de dépôts) qui servira de tremplin aux futures campagnes destinées à détruire la WestHeer et à envahir l'Allemagne en conjonction avec les forces d’Overlord. Prévue au début du printemps, l’opération Cobra doit permettre au Groupe d’Armées de Frère de libérer une nouvelle partie du territoire français et d’attirer assez de troupes allemandes pour les rendre incapables de résister au choc de l’opération Overlord.
Cette dernière est vue par les Américains et les Britanniques comme celle qui doit permettre de terminer la guerre. Le débarquement en Normandie du Groupe d’Armées Auchinleck doit en effet provoquer l’écroulement du front allemand à l’ouest. La jonction des deux Groupes d’Armées devrait avoir lieu en Bourgogne, et être suivie par l’irruption des forces alliées en Allemagne même.
Les Alliés sont confiants. Pour preuve, les discussions entre Roosevelt, Churchill et De Gaulle sur les futures zones d’occupation en Allemagne ! Si rien n’est encore déterminé de façon très ferme, l’idée d’une zone britannique dans le nord du pays (Schleswig-Holstein, Hambourg, Basse Saxe et Rhénanie du Nord), d’une zone américaine dans le sud (Bavière, Hesse) et d’une zone française contiguë à la frontière franco-allemande (Westphalie, Rhénanie, Palatinat, Sarre, Bade, Wurtemberg) se dessine nettement – sachant qu’il faut prévoir que les Soviétiques prendront leur part du gâteau à l’est, qu’on l’espère ou qu’on s’y résigne. Les Français ont aussi mentionné l’idée d’une zone de taille restreinte qui serait allouée aux Belges ! Les Anglais ne s’y sont pas opposés formellement, mais les Américains ne se sont pas montrés enthousiastes, privilégiant de minimes rectifications de frontières à la proposition des Français.
A la fin de la conférence des Bermudes, le partage des provinces occidentales allemandes est acté – à condition, bien sûr, qu’une avance plus rapide qu’escompté de l’Armée Rouge ne rende pas caducs ces beaux projets.
A ce propos d’ailleurs, Churchill relance l’idée d’un débarquement en Norvège destiné à couper l’herbe sous le pied des Soviétiques en Scandinavie. Cependant, à cette date, même son état-major considère qu’il s’agit d’une lubie du même genre que le ventre mou de l’Europe (qui se révèle être plutôt un marécage).
La principale source de dissensions entre Alliés a concerné le devenir de l’Allemagne. La question est pourtant légitime : comment éviter un nouveau conflit contre ce pays dans vingt ans ? A cela, les Américains, en la personne du secrétaire au Trésor Morgenthau ont une réponse brutale : démembrer l’Allemagne. A commencer par détruire son tissu industriel, notamment en interdisant toute activité industrielle à grande échelle dans la Ruhr. Ce à quoi Churchill et De Gaulle se sont violemment opposés, à l’étonnement des Américains ! Comme a pu le dire le Premier ministre : « Je suis pour désarmer l’Allemagne. Mais nous devons permettre aux Allemands de conserver une vie décente. Il y a des liens entre les classes ouvrières de tous les pays, et le peuple anglais ne soutiendra jamais une telle politique ! »
Mais l’idée d’en finir avec l’Allemagne fait son chemin dans beaucoup de têtes… Si De Gaulle partage avec Churchill la conviction qu’il faut préserver la souveraineté des nations européennes, y compris des nations vaincues, il ne peut s’empêcher de trouver que la possibilité d’annexer la rive gauche du Rhin est bien tentante. Et l’Allemagne n’est-elle pas l’Ennemi par excellence ? D’ailleurs, au sein même de la délégation britannique, “The Prof”, Lord Cherwell, un des conseillers les plus proches de Churchill, semble adhérer au projet américain… Ce qui a d’ailleurs agacé au plus haut point le Prime Minister, qui s’est emporté à table contre Morgenthau et Roosevelt en accusant l’administration américaine de discuter de leur plan de destruction de l’Allemagne sans prendre la peine de l’en informer ! Un plan qu’il va même qualifier de « contre nature, antichrétien et inutile ». Chez les Français, le jeune âge de Mendès-France et le caractère effacé de Paul-Boncour ne leur ont pas, semble-t-il, permis de convaincre leurs interlocuteurs américains. Néanmoins, De Gaulle va finir par se ranger du côté de Churchill – par conviction qu’il fallait préserver l’existence de toutes les nations européennes, par fidélité à l’ami des mauvais jours de 1940… et, selon certains historiens, parce qu’il avait compris que le démembrement de l’Allemagne n’impliquait nullement, pour les Américains, l’annexion par la France d’une partie du territoire allemand !
La proposition drastique de Morgenthau peut s’expliquer par deux facteurs. Tout d’abord, le fait que les Etats-Unis ne seraient pas directement concernés par les conséquences d’une transformation de l’Allemagne en une sorte de pseudo-état agricole. Ensuite, les signaux alarmistes venant de l’ambassade US à Moscou parlant d’une crainte croissante en URSS que les Britanniques voire les Français cherchent à s’entendre avec l’Allemagne pour une paix séparée permettant à la Wehrmacht de repousser l’Armée Rouge. En tant que leader des Nations-Unies, les États-Unis se devaient de ménager tout le monde et de rassurer leur partenaire soviétique. Néanmoins, le plan Morgenthau devait aussi trouver des opposants chez les Américains, tels que de l’amiral Leahy, le chef d’état-major du Président Roosevelt lui-même !
Mais en filigrane de ces discussions sur le devenir de l’Allemagne apparaissent des réflexions sur le devenir des Alliés européens… En effet, malgré les postures des uns et des autres, il y a des réalités auxquelles on ne peut échapper : les Franco-Britanniques sont débiteurs des États-Unis et ce, depuis quasiment le début du conflit en Europe. Pour les deux Européens, avides d’indépendance mais voyant la paix revenir sur un continent en ruines, la question de leur économie est primordiale. Le Prêt-Bail durera-t-il après la fin de la guerre en Europe ? Se pourrait-il que les généreux États-Unis puissent faire durer leur aide au moins jusqu’à la fin de la guerre contre le Japon ? Churchill comme De Gaulle s’inquiètent des concessions qu’ils vont devoir accepter. De Gaulle, en particulier, est conforté dans ses convictions qui émergent sur la place de la France dans le concert des nations après-guerre.
Quoi qu’il en soit, les Européens le savent bien : si les Etats-Unis veulent vraiment appliquer le plan Morgenthau, il leur faudra faire contre mauvaise fortune bon cœur…
Cependant, l’idée d’une Commission conjointe de désarmement avec un officier général de chaque arme de chaque pays a été actée. Et les Britanniques ont gentiment proposé aux Américains et aux Français de participer au désarmement des navires allemands et de participer à la récupération des matériels intéressants.
………
Enfin, la guerre contre le Japon voit les trois Alliés retrouver leur unanimité ! Les délégations française et britannique promettent d’accroître leur effort sur ce théâtre dès la défaite de l’Allemagne – et, d’ici là, d’accentuer leurs actions aéronavales, en conjonction avec les opérations américaines. Cet enthousiasme fera même lâcher au Président Roosevelt : « Ce qui vous intéresse, c’est principalement de remettre les pieds à Singapour ou Hanoi ! ». La pique ne sera pas relevée…
Côté américain, la confiance dans la victoire sur l’Allemagne est telle que, sauf catastrophe (comprendre un échec d’Overlord), on prévoit d’anticiper, en termes d’entraînement et d’équipement, l’affectation sur le théâtre Pacifique des unités qui devaient quitter les Etats-Unis pour l’Europe à compter du dernier trimestre 1944. Cependant, tant que le Rhin ne sera pas atteint, l’envoi de nouvelles divisions en Europe se fera selon le planning établi.
Concernant les théâtres d’opérations asiatiques, Sir Portal expose les conclusions des rapports des commandants en chefs présents sur place.
En Chine, la reprise de Hong-Kong peut être espérée sous quelques mois – permettant, un jour ou l’autre, aux flottes alliées de venir ravitailler les armées chinoises.
En Indochine, il est convenu de laisser pourrir les restes des forces japonaises dans la région Hanoi-Haiphong, dont la libération serait trop coûteuse.
La reconquête des derniers arpents de Birmanie occupée n’est qu’une question de temps – une offensive aéronavale contre Singapour est envisagée pour la fin de l’année.
Dans le Pacifique proprement dit, les Américains ont de grands projets, mais ils se montrent très schématiques – visiblement, ils font une affaire personnelle de l’offensive contre le Japon lui-même.
Enfin, à propos d’une participation des Soviétiques à la guerre contre le Japon, les Britanniques freinent les ardeurs américaines en suggérant d’aborder la question seulement à l’occasion de la réunion quadripartite prévue pour la fin de l’été dans un lieu restant à déterminer… et de songer à consulter les Chinois !
………
Puis tout le monde se quitte, malgré tout bons amis et alliés fidèles…
Churchill, dans le dos de ses partenaires, va négocier directement avec un Staline (bien qu’il s’en méfier fortement !). Roosevelt va faire face d’ici quelques semaines à la fuite dans les médias du plan Morgenthau et au tollé qui en découlera et imposera l’abandon du projet. De Gaulle n’a plus qu’une obsession : consolider le plus rapidement possible la situation de la France, à l’extérieur mais surtout à l’intérieur, pour qu’une après-guerre amère ne fasse pas paraître inutile les efforts consentis pour une victoire d’autant plus glorieuse qu’elle avait pu sembler chimérique.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Aoû 21, 2019 08:37    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Cependant, à cette date, même son état-major considère qu’il s’agit d’une lubie du même genre que le ventre mou de l’Europe (qui se révèle être plutôt un marécage).


Héhéhé j'aurai au moins réussi à faire de la Yougoslavie un sujet de préoccupation internationale !

Citation:
parce qu’il avait compris que le démembrement de l’Allemagne n’impliquait nullement, pour les Américains, l’annexion par la France d’une partie du territoire allemand !


Pour ma culture ... De Gaulle était pour l'annexion de la rive gauche ?

Citation:
Et les Britanniques ont gentiment proposé aux Américains et aux Français de participer au désarmement des navires allemands et de participer à la récupération des matériels intéressants.


Chic on va avoir du bâtiment allemand dans la MN ... D'ailleurs à ce propos ... et le Bismarck il devient quoi ?
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
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FREGATON



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MessagePosté le: Mer Aoû 21, 2019 08:49    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
D'ailleurs à ce propos ... et le Bismarck il devient quoi ?

Au fond du détroit du Danemark depuis le 24 mai 41, il attend la fin du siècle pour qu'une mission de recherche océanographique découvre l'épave...
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Aoû 21, 2019 08:53    Sujet du message: Répondre en citant

Le Tirpitz pardon ... Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad
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FREGATON



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MessagePosté le: Mer Aoû 21, 2019 09:20    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Le Tirpitz pardon ... Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad

J'avais compris, mais c'était trop tentant... Laughing

Aux dernières nouvelles le Tirpitz est à Kiel, en position de réserve après réparation des avaries subies lors de l'affaire du convoi PQ 17. Il se dit qu'il pourrait être réarmé si un raid de la flotte rouge venait tenter d'humilier la KM en mer Baltique, mais qu'elle sera l'issue de cet ultime sortie...Question

Personnellement, je le verrais bien finir sa carrière à Bikini en lieu et place du Prinz Eugen OTL...
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Tyler



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MessagePosté le: Mer Aoû 21, 2019 09:51    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:

Citation:
parce qu’il avait compris que le démembrement de l’Allemagne n’impliquait nullement, pour les Américains, l’annexion par la France d’une partie du territoire allemand !


Pour ma culture ... De Gaulle était pour l'annexion de la rive gauche ?

Idéalement. Au moins pour une occupation
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Paul



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MessagePosté le: Mer Aoû 21, 2019 09:55    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Pour ma culture ... De Gaulle était pour l'annexion de la rive gauche ?


Oui, il a même fait entendre que le Rhin doit être une grande avenue française, si je dis pas de bêtises.
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Wardog1



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MessagePosté le: Mer Aoû 21, 2019 11:46    Sujet du message: Répondre en citant

Annexer la rive gauche de Rhin?Ca ferait une carte de France bizarre...

Dire que si l’Allemagne avait été annexé par les alliés, on aurait une frontière commune avec les USA et la grande Bretagne...
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Larry Foulke
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Wil the Coyote



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MessagePosté le: Mer Aoû 21, 2019 11:54    Sujet du message: Répondre en citant

Un secteur Belge en Allemagne et une rectification de frontière…. Je suis curieux pour la suite…. Smile
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Anaxagore



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MessagePosté le: Mer Aoû 21, 2019 12:41    Sujet du message: Répondre en citant

Wil the Coyote a écrit:
Un secteur Belge en Allemagne et une rectification de frontière…. Je suis curieux pour la suite…. Smile


Je doute que le secteur belge soit très important, le but est essentiellement politique. Quoi que l'occupation d'un morceau du secteur français historique soit intéressant pour le contrôle du pays.
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requesens



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MessagePosté le: Mer Aoû 21, 2019 12:41    Sujet du message: Répondre en citant

Wil the Coyote a écrit:
Un secteur Belge en Allemagne et une rectification de frontière…. Je suis curieux pour la suite…. Smile


Ben, sauf erreur de ma part la Belgique occupa une partie de la Rhur apres la 1º guerre. Cela ne serait qu'un retour après une breve absence, "home sweet home".

Quant à la rive gauche du Rhin elle fut française sous l'empire.
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fhaessig



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MessagePosté le: Mer Aoû 21, 2019 12:52    Sujet du message: Répondre en citant

requesens a écrit:
Wil the Coyote a écrit:
Un secteur Belge en Allemagne et une rectification de frontière…. Je suis curieux pour la suite…. Smile


Ben, sauf erreur de ma part la Belgique occupa une partie de la Rhur apres la 1º guerre. Cela ne serait qu'un retour après une breve absence, "home sweet home".

Quant à la rive gauche du Rhin elle fut française sous l'empire.


Sous l'empire, meme Hambourg fut francaise (departement des bouches de l'Elbe)
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requesens



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MessagePosté le: Mer Aoû 21, 2019 12:53    Sujet du message: Répondre en citant

fhaessig a écrit:
requesens a écrit:
Wil the Coyote a écrit:
Un secteur Belge en Allemagne et une rectification de frontière…. Je suis curieux pour la suite…. Smile


Ben, sauf erreur de ma part la Belgique occupa une partie de la Rhur apres la 1º guerre. Cela ne serait qu'un retour après une breve absence, "home sweet home".

Quant à la rive gauche du Rhin elle fut française sous l'empire.


Sous l'empire, meme Hambourg fut francaise (departement des bouches de l'Elbe)


Et Barcelone... Laughing
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Wil the Coyote



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MessagePosté le: Mer Aoû 21, 2019 12:56    Sujet du message: Répondre en citant

https://fr.wikipedia.org/wiki/Forces_belges_en_Allemagne


voici ce que la Belgique avait OTL
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Tyler



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MessagePosté le: Mer Aoû 21, 2019 12:57    Sujet du message: Répondre en citant

Wil the Coyote a écrit:
Un secteur Belge en Allemagne et une rectification de frontière…. Je suis curieux pour la suite…. Smile


OTL la Belgique a eu en charge l'occupation d'un petit bout de la zone britannique.
On pourrait imaginer que FTL, cette zone belge soit un petit peu plus importante et autonome.

Edit : Wil the Coyote m'a devancé Very Happy


Dernière édition par Tyler le Mer Aoû 21, 2019 12:59; édité 1 fois
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