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La Guerre en Maison (par HOUPS)
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FREGATON



Inscrit le: 06 Avr 2007
Messages: 3993
Localisation: La Baule

MessagePosté le: Dim Juin 14, 2020 10:20    Sujet du message: Répondre en citant

Mouais... Grrrr
On s'en tiendra juste à l'évocation de Madameuu.... BOU, ya z'est plus facile à prononzer.
_________________
La guerre virtuelle est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux civils.
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Archibald



Inscrit le: 04 Aoû 2007
Messages: 9239

MessagePosté le: Dim Juin 14, 2020 12:02    Sujet du message: Répondre en citant

Imberator a écrit:
Archibald a écrit:
Sans compter que Sibeth Ndiaye and Marlene Shiappa vont me poursuivre avec des torches enflammées et des fourches... (non, pas de jeu de mots pourris avec leurs noms sinon Imberator va encore râler... )

Reconnait que bien souvent sur ce point tu vas au plus facile.Smile


Ne me tente pas surtout... !!!

Fregaton: enfin un qui a eu la référence !
_________________
Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."
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Casus Frankie
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Messages: 13715
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MessagePosté le: Lun Juin 15, 2020 09:35    Sujet du message: Répondre en citant

Eh oui, tout a une fin…
Et avec une leçon de parler lyonnais en prime.



Trois bières et une blonde

Cimetière de la Croix-Rousse (Lyon) – Novembre 2003

Appareils photo en bandoulière, l’homme cheminait entre les tombes sans prêter la moindre attention à la débauche de splendeurs architecturales qui l’entouraient, présentant un échantillonnage non exhaustif du génie humain en matière de monuments funéraires. Au détour d’un mausolée dont la splendeur ostentatoire sombrait sous les lichens et la crasse, il manifesta une certaine surprise…
– Manquait plus que ça ! T’es là aussi ? Décidément… Quoique… Je ne devrais peut-être pas m’en étonner… Planqué comme ça, me dis pas que t’as vu de la lumière et que t’es entré ! T’es pas de la famille, quand même ? Ça serait un sacré coup de bol, je manque de matière. Remarque, de la famille ou pas, tu tombes bien, tu vas pouvoir me rencarder…
‒ Te rencarder ? Toi ? Le roi des fouille-merde ? Tu serais venu comme ça, sans biscuit ? En touriste ?
‒ Ecoute, il y a trois jours, j’étais encore en Australie. Fais pas cette tête, j’ai bien le droit de voyager ! Je rentre, un peu fatigué, tu vois, et là : bam ! On m’envoie faire un papier sur cette bonne femme… Paraît qu’ils n’avaient personne d’autre sous la main, à cause de la grippe. Décalage horaire ? Connaît pas ! C’est pas eux qu’ont la tronche prête à exploser ! Moi, les nécros, c’est pas mon truc, que je leur ai dit. Il n’y a pas d’âge pour apprendre, qu’ils m’ont dit ! Ce serait l’enterrement de Spagiarri, encore, je comprendrais, ça serait plus dans mes cordes…
‒ Et tu te pointes comme ça ?
‒ Qu’est-ce tu crois ? J’ai filé fissa aux archives. Macache ! Tout ce que j’ai trouvé remonte juste à l’après-guerre ! Deux histoires de proxénétisme qui ont fait pschitt. Ça ou rien… Plus une histoire fumeuse de trafic qui a fini en eau de boudin. Naphtaline et poussière, va-t’en faire un papier avec ça, tiens ! Et voilà que je tombe sur mon vieux copain, planqué au fond du cimetière. Là, je me dis : qu’est-ce qu’un flic des mœurs vient faire dans un cimetière, hein ? Tu peux me tuyauter un peu ? C’est quoi, ça ? Une soirée sado-maso qu’a mal tourné ? Une partouze de nécrophiles ? Et surtout, qui c’est cette bonne femme ? J’ai croisé rien de moins qu’une Testa Rossa et deux Rolls avec des plaques de Monaco en venant, et j’ai pas fait les parkings !
‒ Bon. Je sens bien que tu vas pas me lâcher comme ça. J’ai bientôt fini. Si tu me payes un verre…
‒ Même deux, vu qu’on s’y caille. Une bière, pour rester dans le ton ? Vu l’heure… Ou bien un café-bière. Le café, pour te réchauffer, la bière, parce que bavarder donne soif. Tu pourras même mélanger, j’en ai vu d’autres. En attendant, tu pourrais pas me faire un topo vite fait, là ? A la louche, je vois qu’il y a le patron du Bellecour, là-bas, si je ne me trompe pas. Mais y’a pas beaucoup d’autres têtes qui me disent quelque chose. Et y’en a qui sont bizarres. Et j’en jurerais pas, mais y’aurait pas… Ah, zut, l’ancien ministre, là…
‒ M’étonne pas que t’aies du mal. Il a quand même été ministre quand t’étais le tombeur du bac à sable. Tu veux mes jumelles ?
‒ Arrête de me charrier ! J’ai pas la tête à ça !
‒ Ben dis donc, les vacances te profitent ! Les antipodes t’ont mis le caractère à l’envers ? C’est sûr que tu pourrais reconnaître quelques types. Pour d’autres, t’as dit bizarre ? On peut y voir comme ça. Tu parles de ceux qu’ont un manche à balai dans le cul ? Ceux-là, ils sont « en représentation ».
« En représentation » ?
‒ Mmouais. En service commandé, si tu veux. Comme toi et moi. Sauf qu’eux représentent leur patron, tu vois, pas le même genre de boulot. Le boss a pas pu se déplacer, l’a envoyé un sous-fifre à la place, pour porter la couronne et marquer le coup. Encore que pour toi…
‒ Dis donc, parle pour toi ! Je mange mon chapeau si je me trompe…
‒ T’as pas de chapeau !
– Je pourrais… Enfin, y’a mon boss, là, je veux dire, pas mon boss direct, mais le grand Manitou de mon canard et même du groupe de presse, il est là !
– C’est vrai ? Fais voir, j’y avais pas repéré… Ah oui… Vient d’arriver, sans doute…
‒ Manque plus que le tien, ça complèterait le tableau. J’ai beau regarder… L’est peut-être resté à la porte ? Porte-gerbe, ça lui irait bien ! Ou alors, le larbin porte-deuil, c’est toi. Faut pas te cacher, mon pote !
‒ Si tu savais… Allez, c’est bon, on va soigner ton décalage horaire. Va pour le café et le demi. Par quoi veux-tu commencer ?
‒ Ben, si tu commençais par le début, hein ? La famille ?
‒ Ici ?
‒ Vite fait, en direct, après, je vais oublier.
‒ Vite fait, alors. Ça risque pas de te filer une grosse migraine ! La bonne femme, là-bas, c’est sa fille. Le moustachu à sa droite, le gendre. La jeune, à côté, la petite-fille. L’en manque un : le petit-fils. Travaille à l’étranger.
‒ C’est tout ? Pas de frangin ? De frangine ? De neveu ? Un fils caché ? Une belle-doche dans un placard ? Un gigolo ?
‒ Pas que je sache ni que je voie.
‒ Le couple avec le gosse ?
‒ La femme de ménage, son mari, le gone. Portugais. Lui né ici, elle arrivée il y a dix ou quinze ans.
‒ Fem… me… de … ménage. Bien. Et alors, tout le reste, c’est quoi ? Des voisins ? Le club de scrabble ? La dream-team du tricot ? Toutes ces bonnes femmes…
‒ Ah ! Ça, c’est le clan des “cousines”.
‒ Des cousines ? Ben dis donc ! Tu viens de me dire que c’était la famille peau-de-chagrin !
‒ C’est des “cousines” un peu spéciales…
‒ Dis donc, dans tes cousines, là, j’en connaîtrais pas une, un peu ? Il me semble…
‒ Laquelle ?
‒ La petite, en bleu, devant. Si y’avait pas la voilette… Repasse-moi voir tes lorgnons…
‒ Tiens… Mais c’est sûr que tu y connais… C’est la petite Chapuis… Une consœur à toi…
‒ La petite Chapuis ? ! Léa Chapuis ? Celle qui a tarté Leroux dans le couloir en sortant de la salle de rédaction, devant tout le monde ?
‒ Vi. T’étais là ?
‒ Non, mais j’aurais bien aimé ! Natacha m’a raconté. Tu sais, la petite Natacha ? L’hôtesse ! A l’accueil ! Joli petit lot, aussi. Leroux est un vrai salaud. Il est sorti de la salle derrière Léa, ça discutait ferme, d’après Natacha. Et là, il lui aurait mis la main au panier en lui disant je sais pas quoi. Toujours d’après Natacha, une grosse saloperie. D’après Natacha, hein ! J’y étais pas. Paraît que c’est parti aussi sec. Carrément une droite ! Je dis pas que j’aurais pas aimé y mettre la main au cul, à la Léa, mais pas comme ça. A la petite hôtesse aussi, hein. Mais vu comment elle me racontait la chose, je me suis dit qu’il faudrait que je change de tactique… Le bruit court que c’était pas la seule, Léa. Stagiaires, secrétaires… La Natacha, si ça se trouve. A voir comment elle m’a rencardé ! J’étais bien content de pas avoir ma femme qui travaille au canard, tiens !
‒ T’es pas marié !
‒ Façon de parler !
‒ C’était pas la seule, c’est vrai. Mais les autres fermaient leur gueule…
‒ J’ai pas trop suivi l’affaire. Les ragots de cul, c’est pas mon truc. Oui, on a sa fierté, c’est comme ça. J’ai appris que cet idiot de Leroux avait fait virer Léa et qu’il lui avait fait un procès pour coups et blessures, le c… ! Mais je suis incapable de te dire quand il a eu lieu. Y’a un an ou deux, non ? Mais je crois qu’elle s’en est tirée avec un franc symbolique de dommages-intérêts et même pas les dépens ! Pratiquement rien, quoi. Mais c’était bien fait pour Leroux, c’est un vrai salaud !
‒ Tu y’as déjà dit. Mais vu les avocats de la donzelle, elle pouvait pas s’en tirer trop mal. Il a gagné en théorie, mais il s’en est pas vanté !
‒ Oui, si tout le monde en a parlé, c’était pas en sa faveur… Ho, dis, ça doit lui coûter un max, ce qu’elle a sur le dos, la gamine ! Je suis pas spécialiste de mode, mais… Elle a fait un héritage ? Vu son dossier, elle a été recasée vite fait chez les concurrents de Leroux, c’est sûr ! Mais c’est pas avec ce qu’elle gagne en faisant des piges chez eux qu’elle doit rouler sur l’or !
‒ Un héritage ? Bah… Enfin, pour en revenir à ton Leroux, il a d’autres raisons de pas rouler des mécaniques.
‒ Tiens donc… et pourquoi ?
‒ Je te fais une fleur, à condition que tu sois réglo : Madame la Procureur a sur son bureau un dossier bien épais. Leroux a gagné sur la baffe, mais avec ce qui va sortir, il aura tellement de casseroles au cul qu’il est foutu.
‒ Il a tué quelqu’un ?
‒ Non, mais il y a suffisamment de témoignages solides qui se sont subitement révélés qu’il ne pourra pas faire l’impasse sur un second procès. Et un gros. Et après ça, personne – tu vois ce que je veux dire ? – personne n’y aura à la bonne. Il a foutu la p’tite à la porte ? Elle s’en remet déjà ! Lui, il s’en relèvera pas, je t’y dis !
‒ Des témoignages subits ? Et spontanés ? A d’autres ! Vous aviez… “travaillé” sur lui ? Tu peux m’en dire plus ? Là, comme ça, entre potes…
‒ Les langues se délient… C’est bien connu : suffit d’un ou d’une qui cause, et les autres déballent derrière.
‒ Mouais, d’accord. Mais c’est des ragots ! En quoi ça regarde les Mœurs ? Un pétard mouillé, ton truc !
‒ Nan. Ton Leroux, il aimait pas que les stagiaires. Il aimait les jeunettes. Et même les très jeunettes. Tu comprends ?
‒ Tu veux dire… très très jeunes ?
‒ C’est ça…
‒ Le salaud ! Et pourquoi vous y’avez pas coincé avant ?
‒ Parce que tu crois qu’on sait tout ? Qu’on n’a que ça à faire ? Qu’on est des mille et des cents ? Que c’est le seul tordu du coin ? On avait bien des présomptions, mais… Merde ! Tu sais comment ça se passe !
‒ Hum… Un indic ?
‒ Si on veut. Mais le truc ne vient pas de chez nous.
‒ Pas de chez vous ?
‒ J’ai pas vu passer le “pétard mouillé”, comme tu dis, mais je sais qu’il y en a épais. Leroux va avoir plus que des casseroles au cul… Dès que ça sort, il est mort. Il aura personne pour y couvrir.
‒ Et d’où ça vient ?
‒ Tu y’as dit : un indic…
‒ Tu te fous de ma gueule !
‒ …
‒ D’accord ! Je mets ça sous le coude, pour plus tard. On en reparlera. Mais, au fait, dis-moi, pourquoi qu’elle est là, Léa?
‒ Tu sais rien, ma parole ! “Raisons professionnelles”.
‒ “Raisons professionnelles” ? Tu me charries encore ? “Raisons professionnelles” ! C’est moi qui suis là pour “Raisons professionnelles” ! Autant que je sache, elle fait pas les nécro !
‒ Toi non plus !
‒ Si ! Ça m’arrive ! C’est rare, mais ça m’arrive ! La preuve ! Elle…
‒ C’est bon, c’est bon ! Calme ! Il se dit juste qu’elle préparait un truc sur la morte depuis un moment. Une espèce de biographie, en perruque.
‒ Et alors ? Elle fait du rab ? Bon. Remarque, si elle a du temps. Je tâcherai d’y rencontrer pour en savoir plus. Elle ne devrait pas me faire la gueule, elle, on s’est toujours bien entendus, dans le temps. Et les autres ?
‒ Les autres ?
‒ Fais pas l’andouille ! Les autres, là, les “cousines”, comme tu dis…
‒ Ben… Comment te dire… La plupart sont mariées avec des huiles. Tu vois la black en fauteuil roulant ?
‒ …
‒ Claudia, qu’elle s’est appelée un temps. Avant d’épouser un ambassadeur. L’autre, avec le chapeau violet, directrice d’un des plus grands hôtels de la Riviera, et participations dans deux ou trois autres. Le type en gris, avec elle : son mari. Dans l’hôtellerie aussi. Et pas portier, tu vois.
‒ D’accord. A sa tronche, j’aurais plutôt parié casinos…
‒ Casinos ? Casinos… Tiens : sa voisine. Deauville, Nice, la Bourboule… L’autre avec qui elle discute : deux châteaux du côté de Bordeaux. Et pas du gros rouge. Les affaires sont aux noms des maris. C’est plus simple…
‒ Je commence à piger. Et la voisine de ma chère consœur ? Elle a une chaîne de charcuteries ?
‒ Elle ? Nan… Un magasin de fringues. Le genre à te flamber le carnet de chèques si jamais ta femme ou ta copine y fait un tour. Bon. On y va ? J’ai fini…
‒ T’as fini ?
‒ Tu veux vraiment rester jusqu’au bout ? Tu sais pas comment ça se termine ? Tu vas aller leur serrer la pince et y interviewer à la sortie ? Ça risque de pas être triste ! T’as pas parlé d’un café ? Tu veux que je te fasse porter un thermos ?
‒ Arrête de te foutre de ma gueule ! A part tes délégués face de carême, là, le reste, c’est quoi ? Le fan-club des croque-morts ? Des voisins ?
‒ Oh, des voisins, doit sûrement y’en avoir. Mais pas que… Tiens, le vieux, tu y vois, derrière sa fille à elle ?
‒ Hmmm…
‒ “Le Colonel” qu’on y appelle encore. Colonel comme moi. A la retraite depuis une dizaine d’années. Ou censé y’être.
‒ Ah ! Quelle arme ? Gendarmerie ? Il a la tête à ça…
‒ Cherche plutôt du côté SDECE, DST, tu vois…
‒ Oh oh… services secrets ? On enterre Mata-Hari ? Ne me dis pas qu’elle travaillait pour lui ?!
‒ Te monte pas le bourrichon ! On discute tous les deux, là. Ça veut pas dire que tu manges à la même gamelle que bibi, non ?
‒ D’accord, d’accord. Mais tu fais plus que m’intéresser. Et qui c’est, les autres, derrière ? Z’ont pas avalé de parapluie, eux ! Des barbouzes porte-flingue ? Vu leurs gueules…
‒ Presque. Faut regarder à côté. T’as croisé des plaques de Monaco, tu disais ? Tu vois un moustachu bien portant, là-bas, sur la gauche ? C’est un des secrétaires particuliers du Prince…
‒ Le Prince ? J’ai bien entendu la majuscule ? Déconne ?! Le Prince ? De Monaco ? Çui-là ? Tu te fiches de moi ?
‒ Tu voulais du biscuit ? C’est pas fini : le gros, là, tu vois ? Derrière le Colonel ? L’est arrivé tout droit du Golfe avant-hier par jet privé…
‒ Le golf ? Pourquoi tu me parles de golf ?
‒ Le Golfe ! Ben merde, t’es à la ramasse ! Le Golfeu ! Les émirats, les Mille et une Nuits, tout ça…
‒ Ah ! Le Golfe !… Attends… attends… J’ai encore un peu la tête dans le…. Alors, je sais que la vieille a trempé dans des histoires de cul, et y’a pas de fumée sans feu… là, tu me parles d’émirs et du Prince… Y’a des grosses légumes, mais qui se montrent pas, on se demande pourquoi… Donc, détrompe-moi : la vieille était une mère maquerelle qui filait des poules à des grossiums ? C’est ça ? Ce qui expliquerait que j’aie rien trouvé. On aurait étouffé certaines histoires ? Ça devient bigrement intéressant, ton truc ! J’aurais jamais cru ! Va falloir que tu m’en lâches un peu plus ! T’es là pour vérifier qu’elle est bien clamsée ? Tu complètes ton carnet mondain, ou c’est la nostalgie qui te travaille ? Ou qui travaille ses clients ? Et pourquoi vous n’y’avez jamais fait plonger ? Elle était “protégée” ?
‒ Pour les clients, y’a peut-être un peu de ça… C’est sûr que c’est pas du petit gibier, et qu’elle connaissait du monde. Après, “mère maquerelle”, c’est facile à dire. On est pas dans la traite des blanches, des jaunes ou des noires, ni dans l’abattage dans les fourgons sur les quais, là. C’est autre chose.
‒ Explique.
‒ Pas ici. T’as pas parlé d’un café ?
(…)

(fin de l'épisode et fin tout court demain)
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Pendjari



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MessagePosté le: Lun Juin 15, 2020 11:28    Sujet du message: Répondre en citant

Natacha ? L'hôtesse ? Je sais ce que tu lisais étant petit mon ami Razz

Sinon, l'argomuche Lyonnais ressemble fort à ceux des Titis Parisiens.
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"J'ai glissé Chef !"
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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Juin 15, 2020 14:29    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
qu’est-ce qu’un flic des mœurs vient faire dans un cimetière, hein ?


Corrige moi si je me trompe, mais on dit maintenant BRP.

Citation:
Le café, pour te réchauffer, la bière, parce que bavarder donne soif.


Excellent ! Avec des huitres aux halles Bocuses ?

Citation:
Tu sais, la petite Natacha ? L’hôtesse !


Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing

Citation:
‒ Tu y’as dit : un indic…
‒ Tu te fous de ma gueule !


C'est ca le cadeau d'Erika ? Une bonne grosse révélation ?
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Lun Juin 15, 2020 15:17    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Citation:
qu’est-ce qu’un flic des mœurs vient faire dans un cimetière, hein ?


Corrige moi si je me trompe, mais on dit maintenant BRP.


Il y a 17 ans on disait encore "les Mœurs".
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Casus Frankie

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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Juin 16, 2020 09:56    Sujet du message: Répondre en citant

‒ Allez ! Me fais pas attendre ! J’ai un papier à rendre, moi !
‒ Et moi, à ton avis ? Tu sais à quelle heure je vais rentrer me pieuter ? Evelyne va encore me faire la gueule. Bon. T’y’auras voulu. C’est bien parce que c’est toi, mais ce que je vais te dire, on n’en a jamais parlé. Range ton carnet, là. D’accord ? Ça fait deux fois aujourd’hui. Tu me renverras bien l’ascenseur un jour ou l’autre…
‒ Merde ! Et comment je vais faire, alors, si je ne peux rien écrire ?
‒ Bah, t’es pisse-copie, tu sais y faire ! Tu broderas ! Allez… Santé…
‒ Santé…
‒ Bon… “Protégée ” que tu as dit. Ça, c’est plus que certain. Mais protégée ou pas, c’est toujours intéressant d’avoir quelque chose sous le coude. On sait jamais.
‒ C’est ça. Des fois que le vent tourne…
‒ Voilà. Mais déjà, il aurait fallu avoir à y coincer, et là, c’est mariole. Elle faisait pas que “proposer des poules de luxe à des richards”, comme tu y as si bien dit…
‒ Y’avait autre chose ? De la drogue ?
‒ Si tu me coupes tout le temps… Non, autre chose, mais pas la came. Sur ça, elle était nickel. Sa morale personnelle, y paraît ! Bon, on va prendre un exemple, pour que tu comprennes. Imagine, t’es friqué, très friqué. Genre émir, au hasard. T’as une nana, ta femme, ou pas, ou ta gosse, ou ta frangine, on s’en fout, et tu veux lui faire plaisir. Un petit truc qui brille venant de Paris, tu vois ? Mais t’es loin de la France et t’as pas envie d’y aller. Alors, un beau jour débarque dans un magasin de la place Vendôme une jolie jeune femme, qu’on attend, parce que tu as téléphoné avant. Elle choisit deux ou trois trucs, pas n’importe quoi, on lui a aussi téléphoné. Tout se passe par téléphone. Le gars de la boutique se plie en deux, elle ressort avec ses bricoles…
‒ Comme ça ? Sans payer ?
‒ Merde ! C’est moi qui raconte, ou pas ?
‒ D’accord, d’accord…
‒ Elle ressort. Doit y’avoir une voiture qui y’attend, et sans doute un ou deux malabars. Là, direction Orly – à l’époque, hein, c’était Orly – et hop, direction on va dire quelque part entre le Caire et Djibouti…
‒ Merci pour la précision !
‒ …
‒ Oh, ça va ! Ça va ! J’y ferme !
‒ Donc arrivée là-bas, petite réception, même plusieurs, on est pas du genre à chipoter. Mademoiselle se montre avec ses décorations, on admire, on choisit… La gosse rentre à Paris, la joncaille aussi, sauf une babiole qui reste et que t’offres à qui tu voulais faire plaisir, et tout le monde est content.
‒ Excuse-moi, mais… c’est tout ? Ça se passe comme ça ? Entre “amis” ? Je veux dire… à la bonne franquette ? Gratos ? J’y crois pas !
‒ On est entre gens du monde, très cher. Le bijoutier est payé, évidemment. Sinon, ça se saurait. En plus, sa pub est faite. Il a pas eu besoin de mannequin et le client a fait tout le boulot. Et puis, un mannequin, c’est connu. Y’a toujours des mecs comme toi, ou pire, qui tournent dans les environs. Or, tu veux de la discrétion. Et si ça tombe, le vendeur va avoir d’autres commandes dans la foulée. Au moins dans ce milieu. Ta nana a son cadeau. Et toi, t’es content. Tout le monde y trouve son compte, qui se plaindrait ?
‒ Et… la gosse ? Et la mamy, là-dedans ?
‒ Nickel. Un versement sur un compte en Suisse pour la mamy. Un deuxième virement de ce compte sur un autre compte, moins un pourcentage bien sûr, et puisque tu as été satisfait, un petit supplément, genre bagouze ou boucles d’oreilles, tu vois. Pas du même tabac, mais pas du toc, hein, on sait vivre. Ou peut-être des pompes. Les nanas raffolent de pompes, jamais compris pourquoi. Sans compter l’hôtel, le voyage, le séjour… Tout le monde y trouve son compte, je te dis ! Va-t’en y trouver du louche, tiens… Evidemment, les Finances font la gueule, mais va faire les gros yeux aux Suisses… Et puis, tout compte fait, ça fait marcher le commerce… Le bijoutier paiera la TVA !
‒ C’est pas vrai ? Tu me sers un conte de bonnes sœurs, là ! Y’a même pas de parties de jambes en l’air ?
‒ T’es déçu ? Tant pis. Dans ce cas-là, c’est presque sûr que non.
‒ Dans ce cas ? Hum… Tu reprendrais pas quelque chose ? Ça te ferait repenser à d’autres trucs. Hep ! Ho ! Jeune ! La même !
‒ Ah… Alors, oui, bon, il y a d’autres histoires… Mais va pas te faire de cinéma…T’as du feu ?… Hmmm… Ah ! Merci… Santé !… Alors… Bon. Encore une, et pas plus. Imagine. T’es le boss d’une grosse boîte, et on va dire que t’as une réunion importante aux States. Même si tu débarques de ton jet privé, faut quand même assurer le coup. Alors tu te pointes avec ton assistante personnelle. Tu sais comment sont les Ricains ? Pointilleux sur certains détails. Rien à redire : la môme est très classe, très professionnelle, sait prendre des notes, parle ricain mieux que toi le français, très “pioublic rilashonnes” comme on dit. Très bonne impression sur les partenaires d’outre-Atlantique…
‒ Une perle !
‒ Te moque pas. Les perles, si on en cherche, on en trouve.
‒ Bon, une secrétaire haut de gamme. Et alors ? C’est tout ? Sûr ?
‒ Alors ? Ben, ce qui se passe après, à l’hôtel, hein… Va savoir… Des chambres mitoyennes, ça existe…
‒ Ah, d’accord…Là, ça me va mieux…
‒ Mais là, pareil, tu vois. Pas de biffeton sur la table de nuit, pas de “chéri” au mauvais moment, pas de chèque dans un décolleté à tomber par terre, ni de baigneuse qui sort de la mauvaise salle de bain…
‒ Pas vraiment de traces, si j’ose dire. Juste un virement et un petit cadeau ?
‒ Voilà. T’as pigé ?
‒ Je crois. Ça s’appellerait pas de la prostitution de haut vol, ça ?
‒ Si tu veux. Mais, à bien y réfléchir, à partir de combien de zéros… Non, je m’exprime mal… On va dire : jusqu’à combien de zéros peut-on encore parler de prostitution ?…
‒ Ouais, ça, c’est de la philosophie à deux balles, et tes histoires… Une entreprise de services ! Fais-moi rire, tiens !
‒ C’est pourtant ça.
‒ Et les mauvais payeurs ? C’est pas possible qu’il n’y en ait pas, dans ton système, là. Ils finissent dans la Saône avec des grolles en béton ?
‒ Même pas. C’est pas la mafia des quais.
‒ Même pas ? Zut ! C’est pas vrai !
‒ Même pas. Y’a pas besoin, tu vois. Tu y’as dit, c’est une entreprise de services. Imagine, t’as besoin d’un… d’un plombier, tiens. La première fois, tu n’y payes pas. Devine ce qui se passe ensuite…
‒ Facile ! La seconde fois, tu risques d’y attendre un moment !
‒ Il ne vient pas, oui. Mais en plus, tout le monde sait … – Non : tout le monde apprend, et trrrès vite – que tu es un mauvais payeur. Tout … Le … Monde… Et dans ce milieu…
‒ Ah !
‒ Gênant, non ?
‒ Gênant, oui. Admettons. Et alors, dis-moi, la mamy, là, elle était aux manettes ?
‒ Oui.
‒ Mais… Encore maintenant ? A son âge ?
‒ On pense que oui.
‒ On pense ?
‒ Tu crois qu’elle avait un bureau avec une salle d’attente, et Le Printemps de Vivaldi qui tourne en boucle ?
‒ Toute seule ?
‒ Plus de quarante ans que ça a duré…
‒ C’est pas vrai ! Ben dis donc… Et tu veux pas que j’en parle ?
‒ N’y pense même pas !
‒ Merde ! C’est bien ma veine ! Au départ, j’en savais pas assez, maintenant, j’en sais trop ! C’est pas dangereux, au moins ?
‒ Je ne pense pas.
‒ Tu ne “penses” pas ?
‒ Tu vois bien que je suis toujours là.
‒ Amusant. Je me tords de rire. Et toujours inspecteur.
– Inspecteur-chef !
– Chef, OK. Bon. Donc la Mamy des escort-girls a cassé sa pipe. D’accord. T’as encore des pensées ? La bonne question qui suit est : où est le fric ?
‒ Demande au fisc. Elle avait un appart’ ici, à la Croix-Rousse. Ses gosses en hériteront, et ils travaillent. Z’ont leur p’tite maison, et de quoi passer des vacances peinards, mais ça va pas chercher plus loin. Reste les comptes en Suisse, ou ailleurs. Mais c’est pas à moi qu’il faut que tu poses la question.
‒ Mouais. Je fouillerai aussi de ce côté. Et ma question a une petite sœur, et la petite sœur, c’est : qui prend la suite ?
‒ Qui prend la suite ?
‒ Ben oui. Tu me prends pour un con ? Plus de mamy, plus d’entreprise de services ? A d’autres ! Et toi, t’étais là pour tuer le temps ? Fais-moi rire ! Allez ! Qui est-ce qui prend le relais ? Les héritiers, non ? Les gosses ? A qui tu “penses” ?
‒ La fille ? Les petits-enfants ? Non. C’est même pas sûr que les petits-enfants aient la moindre idée de ce qu’elle faisait…
‒ D’accord. Admettons ça aussi. Alors, comme ça, y’aurait pas de successeur ? Tu ne me feras pas avaler ça, puisque t’es là, et surtout après ce que tu viens de me dire !
‒ Je n’ai pas dit ça.
‒ Ben oui ! Alors ? Un ou une ? Une, hein, à voir ta tête. On avance, c’est dingue ! Attends… Laisse-moi gamberger… C’est bien mon tour. Toutes les “cousines” là-bas, c’étaient des anciennes, hein ? Rassure-moi !
‒ Oui. Et toutes recasées, je t’assure. Retraite dorée, si tu veux. Plus respectables, même dans un couvent, tu trouverais pas.
‒ D’accord. Mais tu sais mieux que moi que les couvents… Bon, donc, c’est quand même l’une d’entre elles ?
‒ Non.
‒ Non ? Sûr ? Ou tu “penses” ?
‒ Certain.
‒ Pourquoi ? Sont trop vieilles ?
‒ …
‒ Trop rangées ? C’est ça ?… C’est ça… Bien. Reste… Attends voir… Pas la femme de ménage, quand même !?
‒ !!!
‒ D’accord… d’accord… Aussi, je me disais… Bref, c’est l’une des quatre ou cinq mignonnes qu’étaient derrière dans le fond ?… Eh oui, j’y ai remarquées ! Jolis petits lots ! Je comprends que t’aies pris tes lorgnons ! Même que je me disais… Au fait, une idée comme ça : elles, elles sont “en activité”, celles-là, non ?
‒ C’est plus que probable.
« Plus que probable ! » Je note… Donc… c’est l’une d’elles. Ça restreint les possibilités. Va y avoir une guerre de succession ?
‒ Non.
‒ Non ?
‒ Non.
‒ Si tu y dis… Donc, laquelle ?
‒ …
‒ Mouais. Sympa, merci !… Dis, tu crois que je peux tenter ma chance ? Ou mes notes de frais vont exploser ?
‒ Tu peux, mon neveu ! Tu peux. Pour ce qu’on en sait, elles font comme tout le monde : d’un côté, le boulot, de l’autre, la vie : sorties, petits copains…
‒ Non ?!
‒ Puisque je t’y dis ! Vas-y, tente le coup. Fonce ! Après tout… On sait jamais… Si ça marche, pense à moi. Tu me dois bien ça. Mais pour l’héritière, tu te goures.
‒ Je me goure ?
‒ C’est ça. Bon, sur ce, faut que je file. Mais persiste ! Si t’as un rencard, sois sympa, tiens-moi au courant… Rappelle-toi que tu me dois bien ça…
‒ J’me goure ? Merde, René ! Aide-moi ! Sois pas chien !
‒ T’es un grand garçon, mon salaud, et t’as toutes les cartes en main. Je vais quand même pas te mâcher le travail ! Allez, va cuver ton Australie, moi, je rentre. Ciao, à la prochaine ! Et merci pour le café !

FIN…
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Juin 16, 2020 10:27    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Ils finissent dans la Saône avec des grolles en béton ?


Là-haut, c'est plus le genre à disparaître dans les abattoirs de Corbas. J'ai une anecdote à ce sujet ...

Ben voilà, l'oie est devenue poule à poussin !
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Archibald



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MessagePosté le: Mar Juin 16, 2020 12:21    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Citation:
Ils finissent dans la Saône avec des grolles en béton ?


Là-haut, c'est plus le genre à disparaître dans les abattoirs de Corbas. J'ai une anecdote à ce sujet ...

Ben voilà, l'oie est devenue poule à poussin !


Bigre. Vous êtes passé au Solyent Green, du côté de Marseille, ou quoi ?
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Juin 16, 2020 17:01    Sujet du message: Répondre en citant

Non mais à Grenoble, quand on a voulu cloturer les abattoirs, tous les soirs on avait un camion non immatriculé qui venait démonter la porte et il y avait carrément des chambres froides dont personne n'avait les clés !
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Juin 16, 2020 17:16    Sujet du message: Répondre en citant

Par ailleurs, je vais être embêtant mais la création de la BRP date des années 90 quand les Stups sont devenues une branche à part.
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houps



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MessagePosté le: Mar Juin 16, 2020 18:06    Sujet du message: Répondre en citant

Certes, mon cher Dan, mais on est là entre potes, et utiliser une dénomination sinon désuète du moins passée de mode (administrative), c'est en même temps charrier l'autre et faire preuve d'un mélange d'estime et d'affection.
C'est comme moi, qui suis passé d'instit' à "professeur des écoles". Comme j'aimais à le rappeler, c'était comme prendre un bocal de cornichons et coller dessus l'étiquette "tomates en morceaux" : à l'intérieur, ça reste toujours des cornichons.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Juin 16, 2020 18:26    Sujet du message: Répondre en citant

Comme d'habitude, nos chers lecteurs cherchent une toute petite bête au lieu de parler du fond… L'histoire contée par Houps est-elle bien morale ?… Wink
Je la trouve, moi, plutôt réaliste et pas faux-… jeton. Pas Marthe Richard, si vous préférez ! 8)

Bon - plus important.

Je mets officiellement au concours le titre de l'ensemble de la biographie d'Erika !
Houps dit n'être pas très doué pour les titres (on ne saurait être doué pour tout), donc je fais appel à l'imagination et au talent des lecteurs !
Le vainqueur sera désigné par Houps (je n'interviendrai qu'en cas de match nul !). Il gagnera la reconnaissance de l'auteur (et la mienne).

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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)
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FREGATON



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MessagePosté le: Mar Juin 16, 2020 18:33    Sujet du message: Répondre en citant

houps a écrit:

C'est comme moi, qui suis passé d'instit' à "professeur des écoles". Comme j'aimais à le rappeler, c'était comme prendre un bocal de cornichons et coller dessus l'étiquette "tomates en morceaux" : à l'intérieur, ça reste toujours des cornichons.

Ma moitié ayant suivi cette même "transformation" je me garderai bien de lui faire part de cette intéressante comparaison, fort juste au demeurant, mais elle pourrait mal la prendre... D'autant qu'elle a récemment pris sa retraite et que, donc, les cornichons ont dépassé leur date limite de consommation!! Laughing Laughing Arrow Arrow Arrow Arrow
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Juin 16, 2020 19:53    Sujet du message: Répondre en citant

Arf ! Pour un texte aussi riche, difficile de trouver un titre qui claque ...
- Oie blanche chez les verts de gris,
- maison close à coeur ouvert (ou coeur ouvert tout court, d'ailleurs),
- l'effort de guerre,
- Le ciel ou la cuisse,
- Les dessous de l'occupation,
- Histoires de 'la' maison,
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Dernière édition par demolitiondan le Mar Juin 16, 2020 19:54; édité 1 fois
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