Fantasque Time Line

[Casus Frankie]

S & G = Serge Gainsbourg ??? Et le & au milieu, alors ?? !!!!

Soyons sérieux : toute la musique du Lauréat (comme les autres musiques de Simon & Garfunkel) est géniale.
People talking without speaking… People hearing without listening…
Et comme scène… entra autres…
Vers la fin, celle où il barricade la porte de l'église derrière eux avec un crucifix géant !
Et surtout, surtout, surtout, bien sûr, la dernière image… Dans l'autobus, ils se tiennent la main par-dessus l'allée centrale, elle en robe de mariée, lui en combinaison de mécano tachée…
Et tous les autres passagers les regardent, médusés (et envieux, j'en suis sûr !).
- oui, je sais, je radote.
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[patzekiller]

[Casus Frankie]

En Angleterre, 9th et 12th Air Forces.

Par ailleurs, quand tu dis "il manque "argument" (ou je l'ai loupé?) et le changement de doctrine avec l'arrivée de doolittle", parles-tu d'un texte en particulier ?
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[Casus Frankie]

Ordre de bataille des forces terrestres allemandes
en France au 20 avril 1944

HeeresGruppe G [sud de la France] (Generalfeldmarschall Gerd von Rundstedt, OberBefehlshaber West (1) ) [situation d’est en ouest]

Rattaché au front italien (HeeresGruppe F)
LI. Gebirgs ArmeeKorps (Alpes et frontière italienne) : General der Gebirgstruppen Valentin Feuerstein
– 148. Infanterie Division : Generalleutnant Otto Fretter-Pico
– 715. Infanterie Division : Generalleutnant Hans-Georg Hildebrandt
– 188. Gebirgs Division : Generalleutnant Hans von Hößlin
– 2a Divisione Alpina Monterosa (2) : Generale Mario Carloni


19. Armee (Generaloberst Eberhard von Mackensen)

LXXXV. ArmeeKorps (Drôme-Hautes Alpes) : General der Infanterie Erich Straube
– 77. Infanterie Division (3) : Generalleutnant Walter Poppe
– 157. Gebirgs Division : Generalleutnant Karl Pflaum
– 2. Fallschirmjäger Division : Generalmajor Hans Kroh (4)

LVIII. PanzerKorps (Drôme-Isère) : General der Panzertruppen Leo Geyr von Schweppenburg
– 39. Infanterie Division (5) : Generalleutnant Franz Krech
– 21. Panzer Division : Generalmajor Edgar Feuchtinger
– 2. Panzer Division : Generalleutnant Heinrich von Lüttwitz
– 504. schw Pz Abt (bataillon de chars lourds)
– 14. SS-Panzergrenadier Division Götz von Berlichingen : SS Brigadeführer Werner Ostendorff

LXXXVI. ArmeeKorps (Ardèche) : General der Infanterie Hans von Obstfelder
– 255. Infanterie Division : Generalleutnant Theo-Helmut Lieb
– 243. Infanterie Division : Generalleutnant Heinz Hellmich
– 165. Infanterie Division : Generalleutnant Wilhelm Daser
– 200. StuG Abt (bataillon de canons d’assaut)


1. Armee (General der Panzertruppen Joachim Lemelsen)

Réserve d’armée
– 9. Panzer Division : Generalmajor Erwin Jolasse

XC. ArmeeKorps (6) (Massif Central) : General der Infanterie Wilhelm Wetzel
– 334. Infanterie Division : Generalleutnant Friedrich Weber
– 355. Infanterie Division : Generalleutnant Dietrich Kraiß
– 266. Infanterie Division : Generalleutnant Karl Spang
– 708. Infanterie Division : Generalmajor Edgar Arndt
– 341. StuG Abt (bataillon de canons d’assaut)

LXVI. PanzerKorps (Aude) : General der Panzertruppen Walther Nehring
– 15. Panzer Division : Generalmajor Ernst-Günther Baade
– 503. schw Pz Abt (bataillon de chars lourds)
– 327. Infanterie Division : Generalleutnant Rudolf Friedrich
– 158. Infanterie Division (7) : Generalleutnant Ernst Häckel
– 615. Flak Rgt

LXXVI. ArmeeKorps (8 ) (Pyrénées) : General der Panzertruppen Otto von Knobelsdorff (9)
– 3. Panzergrenadier Division : Generalleutnant Fritz-Hubert Gräser
– 344. Infanterie Division : Generalleutnant Felix Schwalbe
– 3. Fallschirmjäger Division : Generalmajor Walter Barenthin

LXXX. ArmeeKorps (vallée de la Garonne et littoral atlantique) : General der Artillerie Curt Gallenkamp
– 245. Infanterie Division : Generalleutnant Erwin Sander
– 265. Infanterie Division : Generalleutnant Walter Düvert
– 159. Reserve Division : Generalleutnant Hermann Meyer-Rabingen



HeeresGruppe D [nord de la France] (Generalfeldmarschall Gerd von Rundstedt, OberBefehlshaber West) [situation d’est en ouest]

PanzerGruppe West (10) (General der Panzertruppen Heinrich Eberbach (11) )
– 16. SS Panzer Division Hitlerjugend (12) : SS Brigadeführer Fritz Witt (Sarrebruck)
– Panzer Lehr Division (13) : Generalleutnant Fritz Bayerlein (Nancy – Verdun)
– 16. Panzer Division (14) : Generalmajor Hans-Ulrich Back (Mourmelon)
– 26. Panzer Division : Generalleutnant Smilo von Lüttwitz (Amiens)
– 36. Panzergrenadier Division : Generalleutnant Egon von Neindorff (Bruxelles)
– 4. Fallschirmjäger Division : Generalleutnant Heinrich Trettner (Abbeville)


7. Armee (Generaloberst Friedrich Dollmann)

LXXXIV. ArmeeKorps (Normandie, au sud de la Seine) : General der Infanterie Gustav-Adolf von Zangen
– 319. Infanterie Division : Generalleutnant Rudolf von Schmettow (îles anglo-normandes)
– 352. Infanterie Division : Generalleutnant Karl-Wilhelm von Schlieben (Cotentin, jusqu’à Carentan)
– 711. Infanterie Division : Generalleutnant Josef Reichert (de Carentan à Bayeux)
– 716. Infanterie Division : Generalleutnant Wilhelm Richter (de Bayeux à l’estuaire de l‘Orne)
– 394. StuG Abt (Caen)

LXXIV. ArmeeKorps (Bretagne) : General der Infanterie Carl Püchler
– 343. Infanterie Division : Generalleutnant Erwin Rauch (Brest)
– 348. Infanterie Division : Generalleutnant Paul Seyffardt (Saint-Malo)
– 353. Infanterie Division : Generalleutnant Paul Mahlmann (Lorient)

LXXXII. ArmeeKorps (Mayenne-Loire) : General der Artillerie Johann Sinnhuber
– 84. Infanterie Division : Generalleutnant Erwin Menny
– 275. Infanterie Division : Generalleutnant Hans Schmidt (Nantes – Saint-Nazaire)
– 16. Luftwaffen Feld Division : Generalmajor Karl Sievers

LXIV. ArmeeKorps (Poitou-Limousin) : General der Pioniere Karl Sachs
– 85. Infanterie Division : Generalleutnant Kurt Chill
– 349. Infanterie Division : Generalleutnant Otto Lasch (Limoges – Poitiers – La Rochelle)
– 362. Infanterie Division : Generalleutnant Heinz Greiner



15. Armee (Generaloberst Hans von Salmuth)

Réserve d’armée
– 91. Luftlande Infanterie Division (15) : Generalleutnant Wilhelm Falley (Dijon)
– 182. Reserve Division : Generalleutnant Richard Baltzer (Nancy)
– 5. Fallschirmjäger Division : Generalleutnant Gustav Wilke (en formation à Reims, pas intégralement opérationnelle mais des éléments peuvent être engagés)

LXXXI. ArmeeKorps (nord de la Seine) : General der Panzertruppen Adolf Kuntzen
– 325. Infanterie Division (16) : Generalleutnant Heinrich Kittel (Groß Paris)
– 709. Infanterie Division : Generalleutnant Curt Jahn (de l’estuaire de l’Orne au Havre)
– 333. Infanterie Division : Generalmajor Wilhelm Crisolli (du Havre à Dieppe)
– 15. Luftwaffen-Feld-Division : Generalleutnant Hanskurt Höcker (Rouen)
– 1. Luftwaffen StuG Abt

LXVII. ArmeeKorps (Pas-de-Calais) : General der Infanterie Walther Fischer von Weikersthal
– 48. Infanterie Division : Generalleutnant Karl Casper
– 49. Infanterie Division : Generalleutnant Sigfrid Macholz
– 346. Infanterie Division : Generalleutnant Erich Diestel
– 47. Infanterie Division : Generalleutnant Otto Elfeldt (Arras)
– 902. StuG Abt

LXXXIX. ArmeeKorps (Belgique) : General der Infanterie Werner von Gilsa
– 216. Infanterie Division : Generalleutnant Friedrich-August Schack
– 712. Infanterie Division : Generalleutnant Friedrich-Wilhelm Neumann
– 719. Infanterie Division : Generalmajor Carl Wahle

LXXXVIII. ArmeeKorps (Pays-Bas) : General der Infanterie Hans-Wolfgang Reinhard
– 89. Infanterie Division : Generalleutnant Konrad-Oskar Heinrichs
– 347. Infanterie Division : Generalleutnant Wolf Trierenberg
– 17. Luftwaffen Feld Division : Generalleutnant Herbert Olbrich


Notes
1- Le maréchal von Rundstedt cumule, en sa qualité d’OB West, les fonctions de commandant du HeeresGruppe G (1. Armee et 19. Armee, sud de la France) et du HeeresGruppe D (7. Armee et 15. Armee, nord de la France). Les états-majors des deux groupes d’armées restent cependant distincts.
2- La Monterosa est une unité d’Alpini de la République Sociale Italienne.
3- La 77. ID a été formée à partir des débris des divisions du Südwall détruites lors de l’opération Dragon (notamment les 189e, 242e, 244e et 338e ID).
4- Le général Gustav Wilke, précédent commandant de cette division, a été chargé de former la nouvelle 5. Fallschirmjäger Division dans le nord de la France.
5- La 39. ID a été formée à partir des troupes de forteresse de la 41. Festung Division (unité originellement prévue pour être déployée sur les fortifications du Südwall fin 1943).
6- Le XC. AK a été formé à partir de l’état-major du IV. Luftwaffen Feldkorps, dissous.
7- La 158. Infanterie Division a été formée à partir de la 158. Reserve Division et des vestiges de la 326. ID, dissoute.
8- Formé au début de 1944.
9- Issu de l’OstHeer, le général von Knobelsdorff est à la fois un tankiste expérimenté (il a commandé la 19. Panzer), et un connaisseur du combat en montagne (il a commandé le XLVIII.AK dans les Carpates, en Roumanie).
10- Le PanzerGruppe West, formé début 1944, est une réserve blindée destinée à contrer le prévisible débarquement allié dans le nord de la France.
11- Ancien commandant de la 4. Panzer, Eberbach a commandé le XLVII. PanzerKorps sur le front russe à partir de la fin 1942, notamment lors des opérations Mars, Galop et Citadelle.
12- La Hitlerjugend a été formée fin 1943 à partir du régiment de panzergrenadiers du même nom, détaché de la 1. SS-Panzer Division Leibstandarte Adolf Hitler. Son encadrement provient aussi en bonne partie de la LSSAH, ainsi que de la Das Reich. Comme son nom l’indique, elle recrute largement parmi les Jeunesses Hitlériennes.
13- La Panzer Lehr a été constituée début 1944 à partir des personnels des écoles de la Panzerwaffe.
14- La nouvelle 16. Panzer (à ne pas confondre avec la 16. SS-Panzer Hitlerjugend) a été formée en France au printemps 1943 à partir des vestiges de la 16. Panzer et de la 16. ID (mot), détruites en décembre 1942 sur le front russe. En avril 1944, elle est en reconstitution suite aux pertes subies depuis l’automne 1943.
15- La 91. Luftlande Infanterie Division a été formée début 1944. Originellement prévue comme division aéroportée (d’où son nom), elle s’apparente en fait à une division d’infanterie conventionnelle.
16- Division formée à partir de la 325. Sicherung Division, la force d’occupation du Gross Paris.

[Casus Frankie]

Je m'aperçois que je n'ai pas encore assez remercié LE POIREAU pour son aide, capitale dans la rédaction de ces OdB - en fait, tout cela ne pourrait exister sans lui.
Et s'il n'y avait que ça… nous y reviendrons.
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[le poireau]

[patzekiller]

[Casus Frankie]

Oups, oui - Comme disait Le Poireau, voir l'Annexe E B2.
Argument, Big week etc. y sont - évidemment, c'est court, mais celui qui veut développer pour raconter ces opérations est le bienvenu !
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[patzekiller]

je vais déjà essayer de pondre qq trucs sur la suite en papouasie nouvelle guinée, avec peut etre des considérations sur le siège de rabaul, et éventuellement les prémisses des philippines...c'est un autre gap à combler
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www.strategikon.info
www.frogofwar.org

[Casus Frankie]

Reprise de la Chrono, par tranches de 10 jours.

1er avril
Kriegsspiele
Paris – Une réunion rassemble autour de von Rundstedt les différents responsables de la Wehrmacht en France jusqu’au niveau du corps d’armée, avec leurs adjoints. Il est fait état des derniers développements sur le front sud (appellation que la propagande allemande préfère à celle de front français), mais également des perspectives en relation avec la situation locale des corps et des derniers renseignements sur l’ennemi.
Tout le monde s’accorde pour dire que le grignotage par les reliefs mené durant l’hiver par les Franco-Américains ne saurait durer et que les grandes offensives blindées en plaine vont reprendre avec le retour de la belle saison. Mais si ces grignotages hivernaux ont étiré le front, ils ont aussi placé un certain nombre d’unités adverses en position favorable pour une manœuvre de flanquement de la plaine.
Nombre de responsables sont également d’accord pour dire que les Français, qui tiennent la partie est du front, restent leurs adversaires les plus dangereux. En effet, d’après les conclusions tirées des rares reconnaissances aériennes réussies sur l’Angleterre et des rapports des agents de renseignement [Les Allemands ignorent que ces agents ont pour la plupart été retournés par le contre-espionnage anglais.], des forces nombreuses sont accumulées dans le sud du pays et notamment au sud-est de Londres, avec au moins quatre armées et plusieurs divisions aéroportées, qui seront en pointe dans l’invasion à venir. Or, les derniers Kriegsspiele joués à l’état-major montrent bien qu’une percée en vallée du Rhône, associée à un débarquement dans le Pas-de-Calais, conduirait à un encerclement de la majorité des troupes stationnées en France.
Pour une fois, l’OKW a validé ces analyses et le Führer lui-même a promis de maintenir l’équivalent d’un Panzerkorps dans l’ouest de l’Allemagne, prêt à franchir la frontière à la moindre velléité des Français et de leurs supplétifs. Pour s’opposer à l’éventuel débarquement sur les côtes de la Manche, la 26. Panzer et la 36. Panzergrenadier sont maintenues dans le Pas-de-Calais et en Belgique, avec cette mission exclusive.
Certains résultats extrêmes des simulations de “l’hypothèse Rhône-Calais” sont tels qu’ils font quelque peu négliger tout autre cas de figure, comme une offensive américaine vers Toulouse, qui serait sans doute destinée à attirer des forces allemandes dans ce secteur, ou un débarquement dans un autre secteur, comme la Bretagne ou la Normandie, qui ne conduirait pas aux situations d’encerclement extrêmes appréhendées. Bref, il ne s’agirait sans doute que de diversions mais, pour parer à l’imprévu, il est malgré tout décidé de ne pas démunir la 1. Armee d’une seule de ses unités.


2 avril
Guerre aérienne
Marseille – Pour tenter de garder une certaine initiative et d’entraver la logistique alliée, un raid nocturne de He 177 du KG 100 s’en prend au port de la cité phocéenne. Les dégâts infligés sont modérés, mais l’un des Grief ne rentre pas à sa base. Il a été abattu par un Beaufighter du GC II/8 et s’est écrasé dans les collines de l’Arbois – sa carcasse restaurée peut toujours être admirée au Musée de l’Aviation de Marignane.

Rapatriement
Marseille – Une cérémonie émouvante, car enfin tenue sur le sol de la Métropole, marque le déploiement officiel du IVe CA en France. Toujours commandé par le général Kœltz, ce corps doit comprendre la 10e DI, la 36e DI, la 83e DIA et une réserve constituée de la 3e BMLE, la 13e DBLE, le 2e RSA et le 108e RALCA.


3 avril
Accalmie
Sud de la France – Le calme règne sur le front. Le redoux amène une recrudescence des patrouilles et des accrochages ; il n’y a cependant aucun fait notable à signaler.
………
Toulouse – Peu après Dragon, une partie de la jeunesse de la ville a rejoint les maquis de la région, notamment ceux de Saint-Lys, Fonsorbes, Nailloux et Rieumes. Au printemps 1944, la Résistance dans la région toulousaine est bien organisée et ses actions sont efficaces, plongeant l’Occupant dans un climat d’insécurité. L’objectif est de retarder l’acheminement des renforts et du ravitaillement vers le front du Languedoc.
Néanmoins, en ce qui concerne Toulouse, les ordres d’Alger sont clairs : il faut éviter que les Allemands ne commettent un massacre ou ne se livrent à des destructions massives dans la ville. Le précédent du Vercors étant dans toutes les mémoires, l’insurrection ne doit être déclenchée qu’au dernier moment, en liaison avec les troupes américaines.


4 avril
Guerre aérienne
Massif Central – Si, au sol, on continue à s’observer en chiens de faïence, il n’en est pas de même dans les airs, où les raids quotidiens de la 15th AF donnent souvent lieu à de furieux combats, parfois observables depuis le sol. En fin d’après-midi, les troupes américaines positionnées sur les collines autour de Florac, au sud de Mende, sont témoins des sarabandes de nombreux chasseurs, dont certains vont percuter la planète dans leur secteur.
Une des victimes n’est autre que le Hauptmann Lemke, du II/JG 2, qui est abattu peu après sa 53e victoire par un P-38 du 1st FG. Trop bas pour abandonner l’appareil, il n’a d’autre solution que de vautrer son avion dans un pré dans le secteur de la 88th DI. Très rapidement, alors qu’il reprend ses esprits et essaye de détacher son harnais, il entend des cris en anglais. Ne voyant personne, il se dit que la réciproque est sans doute vraie et décide de faire le mort dans son cockpit. Cela fait à peine une poignée de secondes qu’il a fermé les yeux et s’est immobilisé qu’il sent que des mains débloquent la verrière et commencent à le fouiller, s’emparant de son Lüger, de sa dague et de divers autres petits objets. Quelques minutes plus tard, le bruit diminue progressivement, la patrouille semble s’éloigner. Cependant, un rapide coup d’œil lui montre deux sentinelles à une vingtaine de mètres de là en train de bavarder en fumant une cigarette, ne portant semble-t-il aucune attention à la carcasse de l’appareil et au prétendu cadavre qui l’occupe. Le temps passe, le soir va tomber et la patrouille ne semble pas pressée de revenir, alors que les deux factionnaires se sont éloignés un peu plus pour profiter du point de vue. La limite du sous-bois n’est qu’à une dizaine de mètres, le coup est faisable.
Lentement et précautionneusement, il se désangle et s’extrait de la carlingue. Il arrive ainsi à fausser compagnie à ses gardiens (qui, il est vrai, croyaient ne surveiller qu’un mort). Il rejoindra les lignes de la 334. ID deux jours plus tard.


5 avril
Guerre aérienne
Sud de la France – L’actualité reste dans le domaine aérien avec l’entrée au club des As du lieutenant Félix Brunet, du GC II/6, qui s’offre un Fw 190 dans le secteur de Romans.
Les Allemands, se sachant en infériorité, ont adopté une tactique qui consiste à patrouiller en force une trentaine de kilomètres en arrière de la ligne de front. Ils essaient ainsi de contrer les raids de quadrimoteurs américains passant par là, mais aussi de harceler les troupes alliées. Subitement, un ou deux appareils se détachent du groupe et franchissent la ligne de front “en radada” pour un rapide raid de nuisance. Les patrouilles alliées n’ont que très peu de temps pour agir et sont parfois attirées dans des traquenards. De plus, l’effet sur le moral des troupes au sol, qui doivent subitement s’abriter des projectiles d’un avion que l’on n’a pas vu arriver, est notable. Au sein de la piétaille qui commence à subir l’inaction, certains vont jusqu’à évoquer Quarante, lorsque l’Armée de l’Air était absente au-dessus de leurs têtes. Pour contrer ce phénomène, les journaux et les radios ont pour instruction de monter en épingle les victoires comme celle du lieutenant Brunet, montrant que les aviateurs veillent malgré tout.


6 avril
En haute montagne
Alpes françaises – Le général von Hößlin n’a pas du tout apprécié le récent recul de ses troupes et en particulier celui du 904. Regiment, qui n’est plus maintenant qu’à une dizaine de kilomètres de la frontière italienne. Une nouvelle percée française ouvrirait la route de Coni, au sud de Turin, à moins de cinquante kilomètres de là. Il lui faut retrouver une certaine profondeur stratégique – de plus, il a reçu de l’OKW l’ordre de lancer une attaque dans ce secteur (à la demande, selon la rumeur, de Mussolini en personne). Aussi le chef de la 188. Gebirgs Division a-t-il décidé de contre-attaquer en pince avec une partie du 903. Rgt en appui. La victime est le 6e BCA, qui s’est avancé dans la vallée de l’Ubaye et autour de Jausiers.
Après une approche nocturne, l’attaque est déclenchée de front le long de la D900, au nord, et depuis les Grandes Côtes sur la route de Lans. Dans le même temps, une compagnie avec ses soutiens a débordé la Pointe Fine et la crête de Costebelle, à 2 500 mètres, au pied du Grand Bérard, pour s’emparer de l’avant-poste de la Maison Forestière. Tout au sud, le second bataillon du 903. GbJg Rgt mène une action de fixation en direction du Sauze, tandis qu’une compagnie a mené un débordement et débouche à l’aile sur le Villard de Faucon.
Les combats durent toute la journée. Si le BCA tient bien autour de Barcelonnette et sur son flanc sud, deux sections se sont maintenant repliées dans Jausiers, où elles sont coupées du reste du bataillon. Par chance, la radio fonctionne correctement, ce qui permet de guider quelques frappes aériennes, empêchant les Allemands de déboucher. La nuit va être longue et la division alpine rameute en urgence dans ce secteur de l’artillerie et des éléments du 4e Chasseurs.


7 avril
En haute montagne
Alpes – Les Français préparent à leur tour une contre-attaque. Pas tant pour reconquérir le terrain perdu que pour se donner de l’air, dans cette vallée qui semble de plus en plus étroite. Il faut aussi essayer de dégager les sections piégées dans Jausiers, qui est maintenant pratiquement détruit. Heureusement, les Alpins disposent à présent d’un solide appui d’artillerie, dont une section de mortiers de 160 et une batterie de 155, appui auquel s’ajoute l’intervention régulière des chasseurs-bombardiers de la 2e EC.
Les Gebirgsjägers tentent néanmoins de poursuivre leur avance, mais ils piétinent toute la journée, sous les tirs de mortiers lourds et de roquettes, dont l’efficacité augmente avec la fonte des neiges. A la nuit, les éléments avancés du 4e Chasseurs recueillent la moitié des hommes qui étaient encerclés dans Jausiers : ils ont réussi à rejoindre les lignes amies en abandonnant les blessés à la mansuétude de l’ennemi.


8 avril
En haute montagne
Alpes – La solidarité des montagnards n’est pas un vain mot ! Les chefs des deux divisions de montagne françaises se sont concertés pour contre-attaquer. Ainsi, au sud, le 7e RTM monte à l’assaut des positions du 903. GbJg Rgt. Les chasseurs autrichiens, déjà fort peu à l’aise pour manœuvrer entre les deux unités françaises, cèdent du terrain devant les « tueurs en robe de chambre » et sont obligés de stopper leur action au nord, soulageant ainsi les positions du 6e BCA entre le Sauze et le Villard de Faucon. Cet allègement de la pression à l’aile des Alpins leur permet de manœuvrer pour reprendre les avant-postes de la Maison Forestière et de la Pointe Fine, ce qui permettra dès le lendemain de guider plus efficacement l’artillerie.


9 avril
En haute montagne
Alpes – Alors que les combats continuent sur le flanc sud, les Alpins du 6e BCA repassent à l’offensive. Leurs adversaires du 904. Rgt, s’ils disposent encore de la supériorité numérique, sont maintenant dans une situation de choc frontal où les appuis des Français jouent à plein, surtout dans la vallée. L’attaque, appuyée par les M-7 du 4e Chasseurs, permet de reprendre Jausiers en fin d’après-midi. On ne retrouve que quelques-uns des blessés français laissés là deux jours auparavant ; mais il y a dans l’église, transformée en hôpital de fortune, de nombreux blessés allemands, pour qui la guerre est maintenant finie.


10 avril
En haute montagne
Alpes – Les Allemands reculent sur leurs anciennes positions sur les hauteurs. Les anciens réservistes autrichiens ont subi des pertes douloureuses, pour un motif en grande partie politique. Les ordres de la division sont à présent de maintenir une posture défensive ferme. Il s’agit, tant que la frontière n’est pas atteinte, de préserver le sang allemand.

[houps]

Ah, l'Ubaye...
Tiens, si vous passez par là, tentez une boisson locale appelée "eau de l'Ubaye". Laissez le volant à quelqu'un d'autre ensuite.
Bon.

8 avril
En haute montagne
Alpes – "... Cet allègement de la pression à l’aile des Alpins leur permet de manœuvrer pour reprendre les avant-postes de la Maison Forestière et de la Pointe Fine, ce qui permettra dès le lendemain de guider plus efficacement l’artillerie..."

per me, e possibile de scrire : "ce qui conduira dès le lendemain à un guidage.."

10 avril
En haute montagne
Alpes – "Les Allemands reculent sur leurs anciennes positions sur les hauteurs. Les anciens réservistes autrichiens ont subi des pertes douloureuses, pour un motif en grande partie politique. .."

Ah, ces vieux ! "précédentes " ?
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Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.

[Hendryk]

[Archibald]

Rooh, on va encore rendre fou Imberator, le pauvre.

Good grief, comme disent les anglophones ! Coup de griffe...
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."

[John92]

…
Une des victimes n’est autre que le Hauptmann Lemke, du II/JG 2, qui est abattu peu après sa 53e (53ème ???) victoire par un P-38 du 1st FG.
…
Quelques minutes plus tard, le bruit diminue progressivement, la patrouille semble s’éloigner. Cependant, un rapide coup d’œil lui montre deux sentinelles à une vingtaine de mètres de là en train de bavarder en fumant une cigarette, ne portant semble-t-il aucune attention à la carcasse de l’appareil et au prétendu cadavre qui l’occupe. Le temps passe, le soir va tomber et la patrouille ne semble pas pressée de revenir, alors que les deux factionnaires se sont éloignés un peu plus pour profiter du point de vue.
…
Ils essaient ainsi de contrer les raids de quadrimoteurs américains passant par là, mais aussi de harceler les troupes alliées. Subitement, un ou deux appareils se détachent du groupe et franchissent la ligne de front “en radada” pour un rapide raid de nuisance.
…
Dans le même temps, une compagnie avec ses soutiens a débordé la Pointe Fine et la crête de Costebelle, à 2 500 mètres, au pied du Grand Bérard, pour s’emparer de l’avant-poste de la Maison Forestière. Tout au sud, le second bataillon du 903. GbJg Rgt mène une action de fixation en direction du Sauze, tandis qu’une compagnie a mené un débordement et débouche à l’aile sur le Villard de Faucon.
…
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Ne pas confondre facilité et simplicité

[loic]

Un doublon sur "grignotage"
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...