Fantasque Time Line Index du Forum Fantasque Time Line
1940 - La France continue la guerre
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

géographie calédonienne
Aller à la page 1, 2  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Fantasque Time Line Index du Forum -> La France en exil
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
le roi louis



Inscrit le: 13 Mar 2009
Messages: 236

MessagePosté le: Mar Mar 17, 2009 10:26    Sujet du message: géographie calédonienne Répondre en citant

Je cite l'article du 2 août 1942
"Le vaste complexe d’aérodromes de la Plaine des Gaiacs (au centre de la côte sud) est déclaré opérationnel. Il possède une piste de 2 300 m, une de 1 700 m et huit petits terrains d’urgence. Le terrain de La Tontouta doit être fermé pendant deux mois pour être remis en état : il faut achever de réparer les dégâts du raid japonais et l’usure liée à une utilisation intensive depuis plusieurs mois."

L'aèrodrome de la Tontouta se trouve dans la plaine des Gaïacs c'est en fait un seul et même lieux. La rivière du même nom et sa vallée sont aujourd'hui d'important centre minier

De plus la Grande Terre, l'île principale de l'archipel, a la forme d'une baguette de pain. Elle s'étire du nord ouest vers le sud est. Elle est divisé est/ouest par une chaine de montagne. On parle de côte ouest/côte est. La Tontouta se trouve sur la côte ouest à environ le tiers/la moitier de sa longueur sud, à environ 80/90km de nouméa par la route.
Le gros des déplacements se font soit à cheval, soit en bateau par cabotage.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
le roi louis



Inscrit le: 13 Mar 2009
Messages: 236

MessagePosté le: Mar Mar 17, 2009 13:45    Sujet du message: Répondre en citant

Population

Recensement de la population en 1936 :

La colonie compte 57 165 personnes dont :
28 502 indigènes répartis comme suit 16 821 sur la grande terre dont 6040 homme et 5 147 femme, 651 à l’île des Pins, 11030 aux îles Loyautés dont 5859 à Lifou, 3234 à Maré, 1937 à Ouvéa.
17384 « européens » dont 1430 japonais et 12 600 européen nés dans la colonie.
Il faut y rajouter les travailleurs coloniaux. Soit (chiffre de 1938). 8 279 Javanais et 3 471 tonkinois. En 1940 (je n’ai pas la date exacte) le gouvernement néerlandais suspend les autorisation d’importation de main d’œuvre javanaise.

Il faut savoir que pour l’administration le décompte exact de la population surtout indigène est primordial. En effet les mélanésiens sont soumis au code de l’indigénat et à se titre doivent payer un impôt par capitation et sont soumis à un service de travaux type corvées.

Un petit mot sur les japonais. Les premiers arrivent de Nagasaki en 1891 pour le compte de la société le nickel (SLN). Il est difficile de les comptabiliser. Les contrats les liant aux compagnie minières les déclaraient comme « européen et autre étranger ». De plus contrairement aux autres populations sous contrat un part importante de japonais restera sur le territoire son contrat fini. On estime qu’en 1930 cette population détenait 4 500 hectares de terre agricole et en louait pour 2000 de plus. Installée comme petit commerçant et agriculteur cette population sera expulsée vers l’Australie, leurs biens mis sous séquestre et saisi et redistribués à la fin de la guerre.


Administration

La colonie est dirigée par un gouverneur. Celui-ci est nommé par le ministère des colonies. Hors depuis une vingtaine d’année ce poste est sujet à une véritable valse, le titulaire n’y restant que fort peu de temps. Souvent il s’agit de personne proche de la retraite pour qui ce poste sera le dernier de leur carrière.

Le gouverneur doit composer avec le Conseil Général, chambre représentative de la colonie. Cet organe est élut par un corps électoral très restreint composé des hommes adultes européens. Elle comprend quinze membres, pour la plus part des notables locaux au premier rang desquels ont trouve les grands propriétaires terrains. C’est cette assemblée qui vote entre autre le budget, cependant elle garde un avis principalement consultatif, le gouverneur gardant en définitive la décision. Le débat politique des années 1920-1930 est très animé, la colonie connaissant sur cette période un déficit chronique.

Je schématise quelque peu mais pour faire simple les gouverneurs successifs vont tenter de procéder à des investissements structuraux dans la colonie. La volonté de procéder à la levée de nouveau impôt pour financer ces travaux rencontrant la désapprobation pour ne pas dire l’hostilité de ces élus, premiers concernés par de nouvelles taxes.



Economie

La Nouvelle Calédonie n’est pas surnommer le Cailloux pour rien. C’est une véritable mine à ciel ouvert. On y exploite du nickel bien sûr mais aussi du chrome et depuis peu du fer.

Le nickel reste la ressource principale de l’île. On y exploite des dépôts de latérites, le minerai de nickel étant souvent associer à du minerai de fer oxydé. C’est ce qui donne cette couleur rouge si caractéristique des terres minières. Le minerai est transporté directement à un port minier construit en association avec la mine. Ainsi des installations spécialisées existent-elles à Thio, Poro et Népoui. Une partie de ce minerai est directement exportés, cependant une autre partie est convoyée sur Nouméa pour être transformé à l’usine de Doniambo. En effet la Calédonie peut s’enorgueillir de posséder le seul haut fourneau des colonies. Les installations sont d’ailleurs dotées d’un quai moderne et d’un deuxième four à coke n 1939.

L’exploitation de cette ressource est aux mains de la société le nickel (SLN) depuis le rachat de calédonickel en1937. La SLN société signa un accord de fourniture avec le groupe Krupp, contribuant ainsi indirectement au réarmement allemand. (Je n’ai pas la date de cet accord, 1935 me parait le plus probable)

Les navires minéraliers sont de grands voiliers à cinq mats capables de rallier l’Europe sans escale en passant par les rugissants. Le France II fit le trajet Londres Yaté en 105jours en moyenne dans les années 20. Cependant ces grands voiliers, si ils sont rapides en plein océan sont peu manoeuvrable près des côtes. Le récif se montrera cruel avec ces fiers navires. Le France II lancer en 1913 à Bordeaux s’échoue su le récif en 1928 au large de Moindou. Ce navire de 126m de long pour un tonnage de plus de 10 000 tonneaux et 8 000 tonnes de port en lourd avait 63 hommes d’équipage, 32 voiles, 200 000 kilos de gréement. Cze fut le plus grand voilier jamais construit, il illustre la perfection mais aussi la fin d’un type de navire. Durant les années 1930 ce mode de transport est progressivement abandonné.

Les principales mines sont cellesde Thio, Poro, Kouaoua et Népoui.

La main d’ouvre minière fut d’abord d’origine pénal, le bagne fournissant une main d’œuvre quasi gratuite et corvéable. La fermeture du bagne poussa les compagnies minières à rechercher autre part leur main d’œuvre. Le recourt à des population sous contrats fut organiser. On eut recourt à des japonais, des javanais, des tonkinois, et de façon plus anecdotique à des loyotiens et des néo-hébridais.

Le Chrome constitue le deuxième minerai exploité dans l’archipel. La mine principale restant la Tiébaghi sur la côte ouest au nord de l’île. L’exploitation devient souterraine à partir de 1929.

Enfin depuis 1937 une mine de fer est exploitée à Goro par des japonais. Celle ci fourni son premier chargement début 1939.

En 1940 la colonie produit (environ) 180 000 tonne de minerai de fer, 53 000 de chrome, 370 000 de nickel, dont la moitié est traité à l’usine de Doniambo.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
le roi louis



Inscrit le: 13 Mar 2009
Messages: 236

MessagePosté le: Mer Mar 18, 2009 15:39    Sujet du message: Répondre en citant

Economie (complément)

Si la mine occupe l’essentiel de la vie économique de l’île. Cependant il existe d’autres activités mais celles-ci restent marginales.

On trouve la culture du café introduite par le gouverneur Feuillet. C’est un échec et l’activité ne décollera jamais vraiment. Cependant elle persiste encore de nos jours.

On peut y ajouter l’élevage bovin extensif. Cet élevage se fait dans de grande exploitation de plusieurs dizaines de millier d’hectares, les stations. Elles sont dirigés par de véritable cow-boy de la brousse les stockman

Le bagne ou ce qu’il en reste.

Si les premiers déportés arrivent en 1864 ce n’est qu’à partir des années 1870 qu’il prend de l’importance. Dans les plus « beau jours » du bagne, on comptera jusqu’à 12 500 détenus. On est encore à plus de 10 000 bagnards en 1904 quand on « ferme le robinet d’eau sale ». Il n’y aura plus de nouveaux arrivages. Par le jeu des libération la population de força diminue, les irrécupérables sont expédiés en Guyane, les installations progressivement fermées. En 1911 on compte encore 5670 détenus, ils ne sont plus que 2310 en 1921 et l’on trouve encore 330 vieillards en 1936 dans les installations de l’île Nou. (Future cartier de Nouville une fois l’île devenu presqu’île par son ratachemet à Nouméa par une jetée.)

L’institution pénitentiaire a laissé une trace indélébile sur la colonie. Cette administration, véritable état dans l’état est à l’origine de la plus part des bâtiments en dur de l’île. Les ouvrages d’art et routes les plus anciens sont le produit du travail des forças. L’administration n’a pas hésité à louer ses bagnards au secteur minier. Pour une bouchée de pain les compagnies ont là une main d’ouvre corvéable à mercis, dont le statut se rapproche plus de celui de l’esclave qu’autre chose.

L’autre héritage est dans les mentalités cette fois. Le libéré sera toujours mépriser par le colon libre. Dans certaine famille avoir un ancêtre bagnard est vécu comme une véritable tare qu’il faut cacher et dont on ne parle pas.

Le statu des mélanésiens.

On estime la population mélanésienne lors de la prise de possession entre 42 000 et 50 000 individus sur tout l’archipel, Loyauté comprises. Cette population ne va cesser de décroître pour atteindre 27 000 personnes en 1921.

En dehors de la répression de la révolte de 1878 il n’y a pas eut de massacre systématique de population. Si il y eut des répressions elles n’atteignirent jamais le massacre quasi systémique que l’on a put voir en Tasmanie par exemple.

Les profondes modifications de leur société traditionnel imposées par l’administration coloniale (le cantonnement imposé à partir du gouverneur Feillet par exemple) ont entraîner un mal vivre certain, une forte réduction volontaire de la natalité est indéniable. Ce sont les épidémies qui furent les principales causes de ce déclin: oreillons, variole, syphilis, et dans une moindre mesure tuberculose, lèpre et même peste ! Ces maladies bénignes pour les européens se révèlent mortel pour ces populations ou elles étaient inconnues jusqu’alors. Le manque d’hygiène et l’alcoolisme favorisent encore plus ces épidémies.

A partir de 1921 la population mélanésienne se stabilise. Elle commence même à croître timidement, puis franchement à partir de 1936 pour exploser après guerre.

L’indigène (le mélanésien) est soumis à un impôt de capitation. Celui-ci égale à un mois de salaire.

S’y ajoute les « prestations » des journées de travail que tout individu adulte se doit d’exécuter. Ces prestations ne ont pas payées. Certaine catégorie de la population en sont exemptés : les chef, les engagés volontaire de 14-18 et les décorés. Les chefs de famille nombreuse sont astreints à moins de journées de travail. En 1936 l’impôt par capitation a rapporté 234 000 francs (de l’époque) et le rachat des journées 50 000 francs. La signature de l’accord de Genève en 1938 qui interdit le travail forcé doit mettre fin aux prestations. Elles seront maintenues durant la guerre à titre « d’effort de guerre »

A partir de 1932 le gouverneur Guyon aider du capitaine Meunier directeur du service des affaires indigènes encourage les mélanésiens à « la plantation de culture d’exportation », au premier rang desquels on trouve le café. Cette meusure est appliquée avec un certain entrain puisqu’elle trouve l’appui des missions. Cela entraîne la colère des colons ! En effet avec la diminution des arrivés de main d’œuvre asiatique (javanais, tonkinois et japonais) ils craignent de ne plus pouvoir se servir dans les réserves… Cela illustre les mentalités d’alors. Cette polémique traversera la vie politique de l’île durant toute les années 30.

Le 1er janvier 1935 les individus sont (enfin) discernables par un nom et un prénom et tous les actes civils enregistrés par les syndics. La mise au point d’un véritable état civil indigène s’est mit en place depuis juin 1934.

En 1937 le gouverneur Marchessou prend un décret qui assouplit le code de l’indigénat. Cela s’applique « au indigènes non citoyen français » Sont passible de sanction :
- le défaut de se présenter au service des affaires indigènes dans les 24H après l’arrivé au chef lieux (Nouméa)
- L’absence de sa circonscription sans engagement de travail ou sans autorisation.
- L’entrée dans un débit de boisson
- La nudité hors de tribus
- La circulation après le coucher de soleil (!)
- Le refus de donner des renseignements aux agents de la force publique
- L’inexécution des réquisitions administratives.
- L’asile ou l’aide accordé à des congénères pour se soustraire à des recherches administratives
- …
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
patzekiller



Inscrit le: 17 Oct 2006
Messages: 3940
Localisation: I'am back

MessagePosté le: Mer Mar 18, 2009 20:43    Sujet du message: Répondre en citant

comment dans ce contexte est ce que les loi FTL de DG accordant la pleiine nationalité par familles entieres aux indigenes s'engageant vont elles passer sur l'ile (impact, mentalités, economie etc...?
_________________
www.strategikon.info
www.frogofwar.org
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Casus Frankie
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 13715
Localisation: Paris

MessagePosté le: Lun Mar 23, 2009 23:49    Sujet du message: Répondre en citant

Elles vont mal passer auprès des colons...
Mais leur poids sera trop faible comparé à la nécessité d'obtenir la participation enthousiaste des indigènes d'AFN/AEF/AOF. Quant à la suppression des capitations, le Trésor français pourra la compenser un an sans mal... et l'année suivante, les Américains vont arriver et il faudra bien qu'ils payent un loyer...
Je gage que les "Caldoches" (on disait déjà comme ça à l'époque ?) vont vite comprendre ce que les Békés ont compris aux Antilles (comme vous l'avez peut-être entendu dire ces derniers temps) : tenir les rênes de l'import-export, dans une île, ça peut rapporter très gros. Ce qui calmera les récriminations.
Tout ça n'empêche pas le patriotisme, ne me faites pas dire ce que je ne dis pas !

(à propos, les rectifications géographiques indiquées par Le roi louis sont en voie d'intégration dans la Chrono)
_________________
Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
le roi louis



Inscrit le: 13 Mar 2009
Messages: 236

MessagePosté le: Mar Mar 24, 2009 02:18    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Je gage que les "Caldoches" (on disait déjà comme ça à l'époque ?)

J'ai sous les yeux des articles de presse de l'époque ou les gens se donnent eux même le nom de "broussard". Il me semble par contre que le mot de "caldoche" apparait en politique et dans les journaux dans les années 70/80. Au départ ce mot avait une connotation très négative. Tout comme pour le mot canaque était synonime de canibal/primitif. Pour preuve le capitaine Hadock utilise cette exprétion dans Tintin au Tibet. L'utilisé était la preuve d'un grand mépris. De même j'ai pu discuter avec des personnes très âgées, aujourd'huit décédées, elles utilisaient pour désigner les mélanésiens le mot d'"indigène". Pour finir cette petite digrétion léxicale le mot canaque réapparut dans les années 70/80 avec la création d'un mouvement indépendentiste, le mot change progressivement pour s'orthographier canake puis kanak.


Je pense aussi que l'avis des colons parait négligable aux yeux d'Algers. Je ne peux dire quel était l'état d'esprit à l'époque mais de nos jours cette population insulaire (pour certain) se voit comme le centre du monde.
Pour la comparaison avec les békés est en grande partie vrais. Il faut cependant rajouté les familles d'origine asiatiques, notament vietnamien.

En OTL les américains se sont engagés à construir un ensemble d'infrastructures et de les laisser en place après leur départ en guise de loyer (à vérifier)

Je rajoute sur la comparaison avec les békés, voici une estimation (à la louche) des répartitions ethnique: les "européens" et leur déscendants instalés sur l'île constituent (au minimum) 30 à 35% de la population aujourd'hui, les mélanésiens représentant 40 à 45%, le reste est constituer de toute les autres communautés de l'île Javanais, vietnamiens, tahitiens, wallisiens... Et il faut compter avec les très nombreux métissages. L'appartenance à une ethnie relevant plus de sentiment individuel et d'éducation que de lien du sang.
On est bien loin de la situation antillaise.
Comme la France ne reconnait aucune différence ethnique, aucun recencement de la population sur ce critère ne peut être fait actuellement.

Dites le si je suis lourd sur ce sujet j'ai l'imprétion d'être hors sujet là
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
le roi louis



Inscrit le: 13 Mar 2009
Messages: 236

MessagePosté le: Dim Avr 12, 2009 15:43    Sujet du message: Répondre en citant

Voici les événement concernat la Nouvelle Calédonie (N.C.) en OTL du début de la guerre à son ralliment à de Gaulle. ralliment rocambolesque ou l'attentisme du conseil, la conviction de la victoire de l'axe à Saîgon et la population calédonienne au sang chaud furent à deux doigts de créer une catastrophe.

7 aout 1939 le gouverneur Barthes arrive en misson dans la collonie. L'encre des accords de Munich est encore humide mais tous savent la guerre proche. Barthes reçoit le conseil en scéance à huit clos Le procet verbal de cette scéance fut "perdu". Dans tout les cas le conseil accepte une augmentation concidérable de la prétion fiscale alors que jusqu'à présent il rechignait à tout augmentation même minime. 30 millons de plus pour les taxes minières, 5 sur les taxes à l'import et 2 millions de taxe nouvelles.
Un pla de defance est prévut. Il comprend: l'intalation d'une hydrobse, l'instalation d'une deffance anti aérienne, l'instalation de baterrie cotière pour bloquer l'entrée de la rade de Nouméa.
Seule la baterie cotière est instalé sur l'île Nou prés du vieux bagne. Il s'agit de vielle pièce de 95 provenant de Dakar, incapable d'attiendre les passes sur le récif.

les premières affiches de mobilisation sont imprimée le 3 septembre.
le gouverneur quitte la colonie au bout de 43 jours soit le 18 septembre

Le 20 juin 1940 le Gouverneur Peélicier arrivé en poste le 20 octobre 1939 réunit le conseil de la colonie pour affirme sa volonté de rallié les b ritaniques , chose raffirmé en conseil privé devant ses subordonnés en conseil privé le lendemain.
24 juin le conseil aprés délibération publique présidé par le gouverneur s'en va trouver le consul britanique pour l'informé de son choix. 3000personnes accompagnent le conseil de sur son trajet du siège du conseil au consulat britanique.
27 juin le gouverneur annonce par radio à la population qu'il a cablé au président de la république pour "l'informer du choix de la population de continuer la lutte au côté des britaniques."
Maitre Vergès notaire à Nouméa remet au secrétaria généralun manifeste en faveur d'une réorganisation politique de la colonie
28 juin Le manifeste de M. Vergès est rejeté par le gouverneur, des poursuites judiciares sont engagés contre M. Vergès, vite abandonné suite à une prétion populaire.
14 juilliet importante mobilisation de la population pour la fête nationale. Dépots de gerbe suivit de nombreux discours devant le monument au mort de 14-18; Les orateurs ne font pas partie de la classe politique locale mais sont de nouveau venuts dans l'arène, des jeunes.
21 juilliet par radio le gouverneur Pélicier est rappeller à l'ordre par son ministre de tutel situé à Vichy. On le somne d'appilquer les actes constitutionnels du 10 juilliet créant l'Etat Français.
Le gouverneur tegiverse.
22 juilliet session extraordinaire du conseil général; le gouverneur y prenonce un discour inaugurale. Là encore il ménage la chêvre et le choux. Le conseil reste dominé par les indécis.
un radio télégrame venant de Vichy met Pélicier au pied du mur; Celui ci répond par deux cables ou il réafirme sa fidélité au gouvernement légal et tente d'expiquer sa situation particulière.
24 juilliet M Vergès suivit MM. Primet et Moudédous présente au conseil un projet d'un organisme repésentatif de l'île ayant pouvoir de délibération en matière de politique locale (comprendre autonomie très large). ce projet est accompagné de plus de 1000 signatures.
26 juilliet le conseil adopte un voeu reprenant en partie le projet de M. Vergès. Ceci est cablé à Vichy qui refuse tout net
27 juilliet réunin du conseil, le gouverneur, présent n'évoque pas le voeu exprémé la veille par le conseil.
29 juilliet Pélicier fait éditer au journal officiel les actes constitutionnels du 10 juilliet. la république a vécu, Pélicier signifie ainsi son raliment à Vichy malgrés ses déclaration du 20 juin.
2 août radio Port villa annoce que M. Sautot Résidant français aux Nouvelles Hébrides a choisi de rallier De Gaulle. (rapelle le Résidant français aux Nouvelles Hébrides est théoriquement sous les ordre hiérachique du gouverneur en place à Noméa dont le titre complet est de lgouverneur de la Nouvelle Calédonie et dépandance)
Le conseil se réunit et vote un motion désaprovant le gouverneur Pélicier et réafirme son désir de continuer la lutte
5 août on apprend que le texte de motion contre le gouverneur n'a pas été transmit à l'exterieur... Par manque de fond pour payer le cable. En fait les indécits domminent encore largement le conseil.
16 aout le cargo minéralier le Notou propriété de la SLN est coulé par un corsaire allemand (hélas je n'ai pas de précision sur le nom celui ci) Parmi les passagé se trouvait le directeur locale de la SLN M. Vois. Rappel la SLN a le quasi monopole sur les mines de nickel de l'île et reste propriétaire de l'usine Doniambo et son haut fourneau. Le siége sociale de cette société a été déplacé à Vichy depuis peu...
18 août une expolsion secoue le parc du gouverneur, de la dynamite est retrouvé sosu la véranda du conseil général. (rapel a Nouméa les batiments de style coloniale sont en bois et sont sur pilotis. je suposse que le conseil général était un batiment de ce style). L'embiance dans l'île est explosive.
19 août conseil restraint et du gouverneur visant à ramener l'ordre dans l'île. demande de troupes suplémentaires sont faites à Vichy.
23 août arrivé de l'aviso le Dumont d'Urville commander par Quièvrecourt depuis Tahiti. A son bord 300 hommes. son commandant refuse d'exécuté le reste des ordres reçut de Vichy qui l'enjoignait à rallier Port Villa pour remettre M. Sautot au pas.
De Gaulle transmet secrètement des instructions à M. Sautot pour rallier la Nouvelle Calédonie.
25 août Par radio, le sécrétaire d'état de ttel au colonie précit au gouvernement de Nouvelle Calédonie de donner la priorité au japon dans la livraison de Nickel et annonce l'arrivé de travaillieur nipon spétialisé dans la mine.
28 août le conseil après l'avoir adopter à l'unanimité lance par cable à Vichy un ultimatum sa démission complete ou le rapelle de M. Pélicier
M. pélicier demande et obtient son rapelle par Vichy. Le lieutenant colonel Denis est nomé gouverneur par le secrétaire d'état en place à Vichy.
31 août M. Henri Lafleur, une des conseillé, pére de celui qui signera en 1985 les accords de Matignon, fait publier dans le journal le Bulletin du Commerce une lettre ouvertement pro-vichyste. Il sera interner avec d'autre par le lieutenant colonel Denis maintenant gouverneur. Il sera (ré)interné par M. Sautot celui ci devenu gouverneur.
Je note à titre personelle qu'il existe aujourd'hui à Nouméa une avenu qui porte le double nom d'Avenue de La Victoire et Avenue Henri Lafleur...
4 septembre le commité locale de gaulle n'a cesser de se renforcer depuis ces dernières semaines, envoit au bateau à Port Villa chercher M. Sautot
12 septembre De Gaulle nome depuis Londres M. Sautot Gouverneur de la Nouvelle Calédonie pour la France Libre.
M. Sautot quite Prt Villa à bord du cargo le Norden, escorté du croiseur australien l'Adélaïde
17 septembre G Dubois et G Pètre entamenent une tournée de la côte est en remetant de nombreux broussards, ceux ci décendent sur Nouméa armés
18 septembre le gouverneur Denis déclare l'état de siège sur Nouméa. Il organise un barge avec des marins du Dumont d'Urville et des gendarme à l'approche de Nouméa pour stoper les broussards. Ceux ci après nombreuse discution peuvent entrer en ville à l'expetion de M. Vergès et quelques autres meneurs mais doivent laisser leur armes dans le village de Païta.
19 septembre Le Norden et l'Adélaïde entre dans la rade de Nouméa. Une partie des marins encore présent au barage routier regagne précipitament leur bord.
Les deux navires de guerre se regardent en chein de faillance.
Les gendarmes et marins restés au barrage fraternisent avec les broussards. Leur commandnat, le lieutenant Perrau s'illustrera d'ailliuer dans le bataillon du Pacifique.
A onze heure Denis accepte le débarquement de Sautot, a 13h40 les deux hommes se rencontrent, à 14h à lieux une passassion officielle de pouvoir;

Le gouveneur Pélicier aura ces mots dans le rapport qu'il remettra à son auorité de tutelle daté du 14 octobre "Là (à Port Villa) comme en Calédonie, les questions économiques ont primé sur toutes les autres et de loin. Qu'on imagine l'état d'esprit des colons devant l'offre des anglais: "ralliez vous à de Gaulle et vous achète votre coprah, votre café et votre cacao, sinon acceotez votre ruine!""

Toute ces infos proviennent de l'encyclopédie de la Nouvelle Calédonie réalisé par D Marion Tome5 1884-1984.

je proposerais plus tard les évenements jusqu'à le venu de Patch et des américains en 42.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 8936
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Dim Avr 12, 2009 17:21    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour ces infos qui peuvent éclairer la FTL. Pour info, le corsaire allemand est l'Orion.
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Capitaine caverne



Inscrit le: 11 Avr 2009
Messages: 4119
Localisation: Tours

MessagePosté le: Lun Avr 13, 2009 08:23    Sujet du message: Répondre en citant

le roi louis a écrit:
Voici les événement concernat la Nouvelle Calédonie (N.C.) en OTL du début de la guerre à son ralliment à de Gaulle. ralliment rocambolesque ou l'attentisme du conseil, la conviction de la victoire de l'axe à Saîgon et la population calédonienne au sang chaud furent à deux doigts de créer une catastrophe.

7 aout 1939 le gouverneur Barthes arrive en misson dans la collonie. L'encre des accords de Munich est encore humide mais tous savent la guerre proche. Barthes reçoit le conseil en scéance à huit clos Le procet verbal de cette scéance fut "perdu". Dans tout les cas le conseil accepte une augmentation concidérable de la prétion fiscale alors que jusqu'à présent il rechignait à tout augmentation même minime. 30 millons de plus pour les taxes minières, 5 sur les taxes à l'import et 2 millions de taxe nouvelles.
Un pla de defance est prévut. Il comprend: l'intalation d'une hydrobse, l'instalation d'une deffance anti aérienne, l'instalation de baterrie cotière pour bloquer l'entrée de la rade de Nouméa.
Seule la baterie cotière est instalé sur l'île Nou prés du vieux bagne. Il s'agit de vielle pièce de 95 provenant de Dakar, incapable d'attiendre les passes sur le récif.

les premières affiches de mobilisation sont imprimée le 3 septembre.
le gouverneur quitte la colonie au bout de 43 jours soit le 18 septembre

Le 20 juin 1940 le Gouverneur Peélicier arrivé en poste le 20 octobre 1939 réunit le conseil de la colonie pour affirme sa volonté de rallié les b ritaniques , chose raffirmé en conseil privé devant ses subordonnés en conseil privé le lendemain.
24 juin le conseil aprés délibération publique présidé par le gouverneur s'en va trouver le consul britanique pour l'informé de son choix. 3000personnes accompagnent le conseil de sur son trajet du siège du conseil au consulat britanique.
27 juin le gouverneur annonce par radio à la population qu'il a cablé au président de la république pour "l'informer du choix de la population de continuer la lutte au côté des britaniques."
Maitre Vergès notaire à Nouméa remet au secrétaria généralun manifeste en faveur d'une réorganisation politique de la colonie
28 juin Le manifeste de M. Vergès est rejeté par le gouverneur, des poursuites judiciares sont engagés contre M. Vergès, vite abandonné suite à une prétion populaire.
14 juilliet importante mobilisation de la population pour la fête nationale. Dépots de gerbe suivit de nombreux discours devant le monument au mort de 14-18; Les orateurs ne font pas partie de la classe politique locale mais sont de nouveau venuts dans l'arène, des jeunes.
21 juilliet par radio le gouverneur Pélicier est rappeller à l'ordre par son ministre de tutel situé à Vichy. On le somne d'appilquer les actes constitutionnels du 10 juilliet créant l'Etat Français.
Le gouverneur tegiverse.
22 juilliet session extraordinaire du conseil général; le gouverneur y prenonce un discour inaugurale. Là encore il ménage la chêvre et le choux. Le conseil reste dominé par les indécis.
un radio télégrame venant de Vichy met Pélicier au pied du mur; Celui ci répond par deux cables ou il réafirme sa fidélité au gouvernement légal et tente d'expiquer sa situation particulière.
24 juilliet M Vergès suivit MM. Primet et Moudédous présente au conseil un projet d'un organisme repésentatif de l'île ayant pouvoir de délibération en matière de politique locale (comprendre autonomie très large). ce projet est accompagné de plus de 1000 signatures.
26 juilliet le conseil adopte un voeu reprenant en partie le projet de M. Vergès. Ceci est cablé à Vichy qui refuse tout net
27 juilliet réunin du conseil, le gouverneur, présent n'évoque pas le voeu exprémé la veille par le conseil.
29 juilliet Pélicier fait éditer au journal officiel les actes constitutionnels du 10 juilliet. la république a vécu, Pélicier signifie ainsi son raliment à Vichy malgrés ses déclaration du 20 juin.
2 août radio Port villa annoce que M. Sautot Résidant français aux Nouvelles Hébrides a choisi de rallier De Gaulle. (rapelle le Résidant français aux Nouvelles Hébrides est théoriquement sous les ordre hiérachique du gouverneur en place à Noméa dont le titre complet est de lgouverneur de la Nouvelle Calédonie et dépandance)
Le conseil se réunit et vote un motion désaprovant le gouverneur Pélicier et réafirme son désir de continuer la lutte
5 août on apprend que le texte de motion contre le gouverneur n'a pas été transmit à l'exterieur... Par manque de fond pour payer le cable. En fait les indécits domminent encore largement le conseil.
16 aout le cargo minéralier le Notou propriété de la SLN est coulé par un corsaire allemand (hélas je n'ai pas de précision sur le nom celui ci) Parmi les passagé se trouvait le directeur locale de la SLN M. Vois. Rappel la SLN a le quasi monopole sur les mines de nickel de l'île et reste propriétaire de l'usine Doniambo et son haut fourneau. Le siége sociale de cette société a été déplacé à Vichy depuis peu...
18 août une expolsion secoue le parc du gouverneur, de la dynamite est retrouvé sosu la véranda du conseil général. (rapel a Nouméa les batiments de style coloniale sont en bois et sont sur pilotis. je suposse que le conseil général était un batiment de ce style). L'embiance dans l'île est explosive.
19 août conseil restraint et du gouverneur visant à ramener l'ordre dans l'île. demande de troupes suplémentaires sont faites à Vichy.
23 août arrivé de l'aviso le Dumont d'Urville commander par Quièvrecourt depuis Tahiti. A son bord 300 hommes. son commandant refuse d'exécuté le reste des ordres reçut de Vichy qui l'enjoignait à rallier Port Villa pour remettre M. Sautot au pas.
De Gaulle transmet secrètement des instructions à M. Sautot pour rallier la Nouvelle Calédonie.
25 août Par radio, le sécrétaire d'état de ttel au colonie précit au gouvernement de Nouvelle Calédonie de donner la priorité au japon dans la livraison de Nickel et annonce l'arrivé de travaillieur nipon spétialisé dans la mine.
28 août le conseil après l'avoir adopter à l'unanimité lance par cable à Vichy un ultimatum sa démission complete ou le rapelle de M. Pélicier
M. pélicier demande et obtient son rapelle par Vichy. Le lieutenant colonel Denis est nomé gouverneur par le secrétaire d'état en place à Vichy.
31 août M. Henri Lafleur, une des conseillé, pére de celui qui signera en 1985 les accords de Matignon, fait publier dans le journal le Bulletin du Commerce une lettre ouvertement pro-vichyste. Il sera interner avec d'autre par le lieutenant colonel Denis maintenant gouverneur. Il sera (ré)interné par M. Sautot celui ci devenu gouverneur.
Je note à titre personelle qu'il existe aujourd'hui à Nouméa une avenu qui porte le double nom d'Avenue de La Victoire et Avenue Henri Lafleur...
4 septembre le commité locale de gaulle n'a cesser de se renforcer depuis ces dernières semaines, envoit au bateau à Port Villa chercher M. Sautot
12 septembre De Gaulle nome depuis Londres M. Sautot Gouverneur de la Nouvelle Calédonie pour la France Libre.
M. Sautot quite Prt Villa à bord du cargo le Norden, escorté du croiseur australien l'Adélaïde
17 septembre G Dubois et G Pètre entamenent une tournée de la côte est en remetant de nombreux broussards, ceux ci décendent sur Nouméa armés
18 septembre le gouverneur Denis déclare l'état de siège sur Nouméa. Il organise un barge avec des marins du Dumont d'Urville et des gendarme à l'approche de Nouméa pour stoper les broussards. Ceux ci après nombreuse discution peuvent entrer en ville à l'expetion de M. Vergès et quelques autres meneurs mais doivent laisser leur armes dans le village de Païta.
19 septembre Le Norden et l'Adélaïde entre dans la rade de Nouméa. Une partie des marins encore présent au barage routier regagne précipitament leur bord.
Les deux navires de guerre se regardent en chein de faillance.
Les gendarmes et marins restés au barrage fraternisent avec les broussards. Leur commandnat, le lieutenant Perrau s'illustrera d'ailliuer dans le bataillon du Pacifique.
A onze heure Denis accepte le débarquement de Sautot, a 13h40 les deux hommes se rencontrent, à 14h à lieux une passassion officielle de pouvoir;

Le gouveneur Pélicier aura ces mots dans le rapport qu'il remettra à son auorité de tutelle daté du 14 octobre "Là (à Port Villa) comme en Calédonie, les questions économiques ont primé sur toutes les autres et de loin. Qu'on imagine l'état d'esprit des colons devant l'offre des anglais: "ralliez vous à de Gaulle et vous achète votre coprah, votre café et votre cacao, sinon acceotez votre ruine!""

Toute ces infos proviennent de l'encyclopédie de la Nouvelle Calédonie réalisé par D Marion Tome5 1884-1984.

je proposerais plus tard les évenements jusqu'à le venu de Patch et des américains en 42.


Eh bien, j'étais loin de me douter que l'histoire OTL des territoires ultra-marins avait être si animé. On dirait le scénario d'un film à grand succès de l'age d'or d'Hollywood comme "les 55 jours de Pékin", avec de l'action, du suspense et des rebondissements jusqu'au final Applause . La version FTL risque d'être sensiblement plus calme avec un gouvernement Reynaud qui tient solidement les rênes du pouvoir en main.
Par contre, il me semble assez juste de penser que certains vont grincer des dents lorsqu' Alger entamera sa politique en faveur des populations indigènes de l'empire et que certaines mesures (octroi de la citoyennetté, abolition du code de l'indigénat, enrolement d'indigènes, autonomie politique future) Grrrr risquent d'êtres mal recues par les milieux coloniaux.
Le gouverneur en place devra avoir de la poigne et se montrer ferme pour que les mesures decidés à la capitale s'appliquent réellement sur le terrain en dépit de l'opposition des élites coloniales. Je vois bien les personnes les plus hostiles à ces décisions user de tous les moyens possibles et imaginables pour en retarder ou en diminuer les effets réels, jusqu'au moment ou les autorités taperaient du poing sur la table Nunchaku .
J'avais d'ailleurs lu quelque chose sur une visite ce CDG en Indochine à l'automne 41 et sa réponse à l'attitude de certains planteurs. CDG ne pourrait-il pas pousuivre sa tournée vers Nouméa (également menacé par les japonais) et en profiter pour mettre les points sur les i des plus récalcitrants aux décisions du gouvernement!
_________________
"La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
le roi louis



Inscrit le: 13 Mar 2009
Messages: 236

MessagePosté le: Mar Avr 14, 2009 19:38    Sujet du message: Répondre en citant

Et encore ce n'est rien. Le ralliement de saint Pierre et Miquelon vaudrait à lui seul un film tout entier.


Je continue ma chronique

nuit du 22 au 23 septembre un "complot" du capitaine Michel pro vichyste est déjoué. 700 broussards en arme descendent en ville pour "protéger" le gouverneur Sautot

25 septembre 1940 l'aviso le Dumont d'Urville quitte la rade de Nouméa, l'Adélaïde reste le seul navire de guerre dans le port

De fin septembre au 11 octobre les éléments militaire et de l'administration civile hostiles au nouveaux maîtres de l'île sont embarquer su le cargo Pierre Loti. Suivant celui qui relate ces événements, cet embarquement fut forcé ou volontaire... En tout 30 civiles, 30 gendarmes, 14 officiers et 26 sous officiers et leur famille embarquent.

septembre 1940/avril 1941 le nickel est vendu exclusivement aux USA. La colonie repernd une vie normale.

Premier trimestre 41 les calédoniens prennent une par active à la guerre avec l'envoie de volontaire. Les mélanésien contrairement à 14-18 encouragé par leur grand chef s'engagent en nombre

4 janvier création d'une taxe sur les indigènes (mélanésiens) de sexe masculin de moins 49 ans et valide. Cet impôt doit aller à une allocation destiné aux familles des hommes engagés volontaires. Aucune tribu ne proteste.

19 avril 1941 arrivé du Gouverneur Général Brunot mandaté par De Gaulle depuis Londres. Celui ci fait une tourné dans les territoires français du pacifique. Tous ignorent sa mission exacte. Celui ci se fâche avec Sautot; je n'ai pas comprit les motifs exacte de cette brouille.

25 avril le bataillon des volontaires reçoit son fanion après un dépôt de gerbe au monument aux mort de 14-18.

5 mai embarquement des volontaires sur le Zélandia

23 mai départ du Gouverneur Général Brunot pour Tahiti

21 juillet arriver de 26 artilleurs et 6 hommes du génie australien à Nouméa, leur tache est de mettre sur pied un semblant de défense.

26 juillet on apprend de Tahiti que le Gouverneur Général Brunot a fait arrêter le gouverneur par intérim Curton et plusieurs de ses subordonnés. Incompréhension à Nouméa. De Gaulle reconnaîtra dans ses mémoires "(...) Il (Brunot) s'était heurté avec violence, à des fonctionnaires qui lui imputaient, non sans apparente raison l'intention de s'installer lui même à leur place avec ses amis. (...) A Nouméa le gouverneur Sautot exaltait sa méfiance." (Mémoire de Guerre)

Août arrivé de 6 instructeurs australien en complément des 32 autres militaires déjà présent dans l'île
(je n'ai pas la date exacte) Sautot créer en tant que gouverneur une milice civile de 2000 hommes dont 800 mélanésiens. D'Argenlieu refuse de l'armer

15 août l'amiral Thierry d'Argenlieu est nommé haut commissaire dans le pacifique. le décret qui le nome lui donne aussi le commandement de toutes les forces militaires françaises dans la région. Sautot conserve l'administration directe des Nouvelles Hébrides et de la Nouvelle Calédonie.
Arrivé successives du Cap des Palmes un ancien cargo fruitier armé en croiseur auxiliaire qui servit dans des missions d'escorte, le Chevreuil un aviso, il participa au "ralliement" de Wallis et Futuna puis fut rebasser à Tahiti, Le Triomphant croiseur léger très rapide, utilisé pour des missions d'escorte de convois ou de sauvetage de navire torpillé. De nombreux calédonien s'engagèrent dans la marine. Ce furent des démarchent individuelles et je n'en ai pas le compte exacte.

24 septembre 5 membres du conseil démissionnent. Pour certain c'est le refus de reconnaître une décision qui "vient de la rue, pour d'autre c'est le constat que le conseil n'est plus un organisme en phase avec la situation actuelle

15 Octobre Le comminé de Gaulle présidé par M. Sautot dissous le conseil général, supprime la commission coloniale et le conseil privé. Un conseil de la colonie est mis en place "dans l'attente d'une assemblée délibérative qui ne siègera qu'après la fin des hostilités.

1 novembre Le conseil d'administration est créé par décret, il comprend 12 membres

6 novembre Thierry d'Argenlieu débarque du Cap des Palmes. L'amiral arrive avec un important cabinet civile comme militaire ainsi qu'une "importante suite". D’après mes sources il déclanche l'hostilité de la population: une de ses première décisions est définir les indemnités de tous ce monde puis en réquisitionnant les meilleurs villa locales, il envisage un moment de faire de même avec les autos... Enfin il ignore les institutions locales.

8 décembre la France Libre est en guerre contre le Japon. Les 1116 résidant nippons sont internés puis expulsés vers l'Australie Ne resteront que 105 jardiniers.

11 décembre le gouverneur ampute une partie des pouvoir normalement dévolu au conseil d'administration; de plus une partie des décisions du conseil devront être soumisses à l'approbation de celui ci.

16 décembre M. Sautot, en tant que gouverneur augmente les impositions de plus il affecte 30% de la taxe d'armement à la France libre. Il ne fait qu'exécuté les ordres donnés par de Gaulle via Thierry d'Argenlieu. Il rechigne et critique ouvertement la décision qu'il est obligé de prendre durant la séance ou elle est adoptée. L'in amitié entre le Gouverneur et le Haut commissaire n'est plus un secret pour personne.

27 décembre la piste d'aérodrome de la Tontouta qui fait 1200m est achevée. Elle reçoit des avions australiens.

Début 42. Installation de batterie anti aérienne au mont Coffyn, La batterie côtière de l'île Nou est renforcée, deux autres sont installée, une sur la colline du Ouen Toro, l'autre dans l'enceinte du collège La Pérouse. S'y rajoute trois projecteur mais je n'ai pas leur localisations.

15 janvier 1942 les japonais demande à l'amiral Béranger en poste à Saïgon des relevés topographique des côtes calédoniennes. L'amiral serait pour répondre par l'affirmative mais en réfère d'abord à ses supérieurs en métropole.

19 Janvier les militaires Australien rembarques.

23 janvier l'ambassadeur en poste à Washington, représentant Vichy, câble après une entretient avec le directeur des affaires européennes (à la maison blanche) "(...) Une action concerté franco-japonaise exercerait une influence fâcheuse sur les dispositions du président Roosevelt..."
17 500 soldats américains formant une brigade d'infanterie et complété par des aviateurs et des troupes du génie embarque sur 8 paquebots de croisière transformés en transport de troupe. Il s'agit de L'Argzntina, le Santa Rosa, le Santa Elena, le Perida, le Cristobal, le Mac Andrew, le Pennat et le John Barry. Cette force reçoit le nom de code de Poppy Force

25 janvier le supérieur de Béranger, l'amiral Platon, câbla une réponse négative à Béranger sur les demandes japonaises

31 janvier la Poppy Force passe le canal de Panama

En Février (date exacte ?) les passes de Boulari, Dumbéa, et Ouitoé sont minées

3 Février L'amiral Decoux Haut commissaire en Indochine câble à Vichy son intention de reprendre la Nouvelle Calédonie par un coup de main "par nos seuls moyens". C'est à cette période là que l'on peut placer le témoignage d'André Surleau en poste à cette période à Saïgon et membre de la "résistance". Celons lui le capitaine Toussain de Quièvroncourt devait avec un aviso rapide rallié Nouméa avec 300 hommes de troupes et reprendre l'île par un coup de main. Toujours d’après André Surleau la résistance fut rapidement au courant de l'affaire et prévient les britanniques de Singapour par radio. L'aviso est intercepter au large du nord est de l'Australie par le croiseur l'Australia. L'aviso fait demi-tour. Je pense que le navire impliqué est le Dumont d'Urville bien que son nom ne soit pas donné. Decoux fait encore parler de lui dans la colonie puisqu'il est à l'origine de la condamnation à mort par contumas de 142 personnes dont M. Sautot et au bagne pour 13 autres. Surtout tous les biens de ces personnes sur les territoires rester aux mains de Vichy sont saisis.

17 février la Poppy Force arriva à Bora Bora

5 Mars Radio Londres annonce l'envoie de troupes américaines dans l'île.

6 mars la Poppy Force fait escale à Melbourne.

9 mars arrivé du général américain Patch à l'aérodrome de la Tontouta. Cette arrivée se fait incognito

12 mars la Poppy Force entre dans le lagon par la passa de Boulari sous la garde des destroyers Perking et Walke. Les croiseurs l'Australia, le Cambéra et le Chicago ainsi que le croiseur léger Hobart sous les ordres de l'amiral Grace restent au large. La troupe touche terre à Nouméa. Elle devient officiellement l'Unitad States Army in New Calédonia

16 mars arrivé de l'Erickson, du Westphalia et de l'Athénia qui débarquent 25 chasseurs P.400 du 67° Pursuit Squadron

2 août radio Londres annonce "(...) Le conseil national français à Londres, gouvernant les îles françaises du pacifique a été reconnu par le gouvernement américain (...) Le gouvernement des Etat Unis reconnaît les possessions françaises dans le Pacifique sous contrôle effectif du comité national français établis à Londres..." Pour Vichy l'affaire est entendue, l'île restera Française quoiqu'il arrive. On ne protestera plus que pour la forme. Chose dont les japonais ne sont pas dupe.

Le gouvernement de la colonie d'abord bicéphale entre d'Argenlieu très autoritaire et Sautot qui peut compter sur une popularité réelle devient tricéphale avec l'arrivée de Patch. Celui ci se heurtera à l'autoritarisme de d'Argenlieu fâché que le commandement de toutes les troupes présente dans l'île ne lui revient pas, au moins à titre honorifique.
Il n’y manque plus que l'étincelle pour...


Dernière édition par le roi louis le Mar Avr 21, 2009 08:39; édité 3 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Capitaine caverne



Inscrit le: 11 Avr 2009
Messages: 4119
Localisation: Tours

MessagePosté le: Mer Avr 15, 2009 07:42    Sujet du message: Répondre en citant

La vache! Je crois que même un scénariste hollywoodien surpayé, sous-amphétamines et avec un pistolet braqué sur la tête n'arriverait pas à produire un scénario aussi "mouvementé"!
_________________
"La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
patzekiller



Inscrit le: 17 Oct 2006
Messages: 3940
Localisation: I'am back

MessagePosté le: Mer Avr 15, 2009 07:44    Sujet du message: Répondre en citant

et en ftl on va avoir muselier, ce qui ne va pas calmer les choses
_________________
www.strategikon.info
www.frogofwar.org
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
le roi louis



Inscrit le: 13 Mar 2009
Messages: 236

MessagePosté le: Mer Avr 15, 2009 08:58    Sujet du message: Répondre en citant

Orthographe du dernier post corrigée.

Pour répondre au capitaine caverne, le ralliement des différentes colonies et territoires d’outre mer fut souvent le fait de quelques hommes. Ces coups de mains furent parfois des plus audacieux et montre bien le peu de moyen dont disposait les FFL jusqu’au ralliement de l’Afrique du nord.

Citation:
et en ftl on va avoir muselier, ce qui ne va pas calmer les choses


Heureusement que tout cela sera plus calme, l’inverse serai difficile.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Capitaine caverne



Inscrit le: 11 Avr 2009
Messages: 4119
Localisation: Tours

MessagePosté le: Mer Avr 15, 2009 09:16    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour l'information votre altesse, votre majesté, votre grandeur d'oh! . Au fait, Roi Louis, on a sur la FTL un Benoist XVII à qui on doit parler en disant votre sainteté, quel titre vous conviendrait le mieux Sire? Vieux Sage
_________________
"La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
le roi louis



Inscrit le: 13 Mar 2009
Messages: 236

MessagePosté le: Mer Avr 15, 2009 09:34    Sujet du message: Répondre en citant

Tien prend deux bananes peit hommes et chante avec moi... 8)

Pour la chronique OTL je ne fait que reprendre les travaux d'autres personnes.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Fantasque Time Line Index du Forum -> La France en exil Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Aller à la page 1, 2  Suivante
Page 1 sur 2

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com