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loic
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MessagePosté le: Mer Aoû 05, 2020 17:41    Sujet du message: Répondre en citant

Sans parler du fait que les marchés d'achats sont truqués. Souvent, les matériels américains moins bons et/ou plus chers ont été choisis au détriment de matériels européens.
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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solarien



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MessagePosté le: Mer Aoû 05, 2020 18:27    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis d'accord avec Loic, les USA demande a l'Europe de se réarmer mais qu'au profit de matériel US, juste histoire que l'OTAN deviennent rentable pour les USA.
A l'inverse, les européens ne seraient pas contre se réarmer, justement parce que de nouvelle menace arrive et que les pays ont compris qu'ils n'avaient plus les forces pour se défendre, mais avec l'ingérence et les magouilles US, seul quelque pays peuvent se permettre d'avoir une industrie militaire importante mais dans l'incapacité à pouvoir exporter donc du matériel cher et long à produire donc on en produit peu.

On est dans un cycle infernal en très grande partie du au américains.

-> besoin d'augmenter son budget militaire.
-> achat de matériel mais "incitation/obligation" d'acheter du US.
-> les pays européen voient leur revenus diminuer car plus d'industrie.
->ou achat équipement UE mais très cher et en faible quantité.
-> moins d'argent pour l'état donc diminution budget et dépense militaire.
-> USA veulent que l'Europe assure sa part à l'UE.
-> besoin d'augmenter son budget militaire.

COOL, on est pas sortie de l'auberge.

2 solutions pour sortir de cela, enfin 3, mais elle est quasi impossible.

- Sortir de l'OTAN et donc de son carcan pour pouvoir mener une politique de défense cohérente et stable sans obligation, ni menace.
- Inciter/Imposer au pays de l'UE d'investir dans du matériel Européen plutôt qu'Américain pour maintenir une industrie militaire européenne indépendante et garder l'argent investie au sein de l'UE.
- Retrouver une forte croissance économique avec une importante diminution du chômage qui permet au état d'investir de nouveau fortement dans les dépenses militaires.
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Archibald



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MessagePosté le: Mer Aoû 05, 2020 18:33    Sujet du message: Répondre en citant

Le pire, c'est le F-35. J'ai fait les comptes l'autre jours... 2500 avions pour les stasounis (USAF USN USMC) et 600 de plus - pour le moment - pour des "clients" engagés depuis parfois le début des années 2000.
(aux Pays Bas, le F-35 a battu le Rafale... en 2002 !)

Et le-dit F-35 ne marche pas (ou est nul ou très diminué) sans le réseau derrière avec des plateformes type AWACS, JSTAR, F-22 et autres. Propriétés d'Oncle Sam.

En fait le F-104G (premier "deal of the century" en 1961) et le F-16 (deuxième round, 1974) ne sont rien a côté du F-35.
Celui là, c'est l'étape suivante: un aspirateur a budgets militaires, particulièrement en Europe, histoire d'assécher les budgets des Gripen / Typhoon / Rafale et surtout leur successeurs, Tempest et SCAF.

Un vrai schéma de Ponzi a lui tout seul, ce truc. Une OPA sur les budgets des armées de l'air européennes, dans la plus pure tradition "Cdt Beuhaaaarh Sylvestre".
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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Deltafan



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MessagePosté le: Mer Aoû 05, 2020 21:51    Sujet du message: Répondre en citant

Archibald a écrit:

Et le-dit F-35 ne marche pas (ou est nul ou très diminué) sans le réseau derrière avec des plateformes type AWACS, JSTAR, F-22 et autres. Propriétés d'Oncle Sam.

Pourtant, les acheteurs export se bousculent au portillon pour l'acquérir... Et c'est parti pour continuer.

Il semblerait que ni les politiques ni les militaires des pays acheteurs ne voient les rapports provenant des Etats-Unis eux-mêmes sur la continuité des problèmes (sans parler des nouveaux qui sont découverts) et l'accroissement des coûts (alors que, bizarrement, le coût à l'unité est sensé diminuer aux USA et qu'il est offert très bas à l'export, comme il l'a été en Belgique)...

On s'"étonne" ou s'"interroge" de temps en temps (Grande-Bretagne, Norvège) sur les coûts d'utilisation onéreux, on entend parler de préférence israélienne (qui dans le contexte où ils sont utilisent souvent leurs avions plus qu'aucun autre pays de façon opérationnelle) pour de nouveaux F-15 plutôt que de nouveaux F-35, mais le monde entier (du moins chez les acheteurs du F-35) s'en fiche... Et le F-35 continue à engranger les ventes...

Ca me laisse songeur, depuis des années... Shocked
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solarien



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MessagePosté le: Jeu Aoû 06, 2020 01:13    Sujet du message: Répondre en citant

Facile a comprendre entre magouille politique, magouille économique, connivence entre pays ou homme politique, intéret économique ("fausse mais vrai pour le gouvernement qui veux y croire"), intéret politique, etc etc

Si on prend les exemples des pays européens.

Pologne : Veux des F-35 car produits US donc meilleurs garantie des USA et de l'Otan face à la menace russe.

Pays-Bas : Intéret économique avec Lockheed et fictive promesse de production d'appareil sur place.

Belgique : Haine du partie indépendantiste flamand pour les wallons et les français, alliance économique et militaire avec les hollandais, sans oublier le désirs d'un ministre belge de devenir le consul de l'Otan.

RU : Vassalisation du RU vis à vis des USA ,espoir d'avoir une production locale, possibilité d'utilisation de l'appareil au sein de la RN, rejet d'une idée de défense européenne cohérente.

Danemark et Norvège, pas eu d'écho mais surement pour renforcer leur "alliance" avec les USA, surement accord d'achat commun.

Italie : Surement magouille économique et pression diplomatique et économique américaine, avion pour la RM (un porte aéronef) et l'armée de l'air.

Bref pour résumé rapidement, entre magouille politique, économique et pression américaine, plusieurs pays ont "flinguer" leur budget et détruit leur marine pour au mieux du vent, au pire, l'une des plus grosse arnaque de l'histoire de l'humanité.

Conséquence:
Deux pays en ruine, un autre qui est dans la merde, 2 pays qui sont obligé de serrer la ceinture pour éviter de payer leur connerie, 1 pays qui est au bord de l'implosion et un autre qui ne sais pas ou il veux aller, ni ce qu'il veux faire.

A vous de trouver les pays correspondant au description si dessus.
Bon jeux.
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Jeu Aoû 06, 2020 06:51    Sujet du message: Répondre en citant

le roi louis a écrit:
Je pense qu'il manque deux mots ici

la CED en charge de la défense des intérêts européens n'avait pas fait parler la poudre que sur le continent africain.


Ca y est, c'est corrigé!
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Deltafan



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MessagePosté le: Jeu Aoû 06, 2020 09:11    Sujet du message: Répondre en citant

solarien a écrit:

Bref pour résumé rapidement, entre magouille politique, économique et pression américaine, plusieurs pays ont "flingué" leur budget et détruit leur marine pour au mieux du vent, au pire, l'une des plus grosse arnaque de l'histoire de l'humanité.

C'est aussi le sentiment que j'ai. Mais ça va faire 20 ans que ça dure et ça va faire 20 ans que je me dis que ça va finir par apparaître au grand jour. Mais rien, à part quelques interrogations vaguement évoquées de ci, de là sans que cela ne change quoi que ce soit au rouleau compresseur.

Je me dis parfois que LM/US pousse le bouchon au maximum histoire que le jour où le pot aux roses sera découvert, il sera trop tard : un max d'avions sera déjà vendu et les acheteurs ne pourront, de toute façon, plus revenir en arrière et seront obligés de payer le maintien en condition opérationnel du gouffre à pognon.

A ce moment là, comme ils en ont les moyens, les USA pourront limiter le nombre de F-35 achetés, parce qu'ils auront continué à acheter des versions évoluées d'avions de génération antérieure (F-18, F-15) et parce qu'ils pourront passer à la génération suivante. Entre temps, comme le dit Archie, si l'industrie européenne de défense est sinistrée par le siphonnage des crédits dédiés au F-35, il n'y aura de toute façon plus de rivaux européens pour la nouvelle génération d'avions de combat américains...
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Archibald



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MessagePosté le: Jeu Aoû 06, 2020 09:56    Sujet du message: Répondre en citant

Lockheed est vraiment une entreprise schizophrène. Et ce, depuis les années 50.

D'un côté, ils pondent des merveilles comme le SR-71 et plein d'autres trucs qui marquent l'histoire.

De l'autre, leur commerciaux sont d'abominables crapules a faire pâlir Jean Claude Convenant. Depuis la vente des F-104G a l'Allemagne, puis les scandales de corruption dans les années 70 (Japon, Italie, Pays Bas), et les problèmes et surcoûts sans fin, du C-5A Galaxy en 1970 comme du F-35 aujourd'hui.

D'une certaine manière avec le F-35 c'est une sorte de niveau supérieur. Vraiment une OPA sur le marché mondial des avions de combat. L'objectif final du F-35 (fixé dès le JAST en 1994), c'est de remplacer 4500 F-16, 1500 Hornets de première génération, et un peu moins d'un millier de Harriers, plus les 700 A-10 construits si possible.
Grosso modo: 4500 + 1500 + 1500 = 7500 appareils. Chiffre qui correspond peu ou prou a la totalité du marché des avions de combats hors Chine / Russie + alliés historiques.
Ne pas oublier que les Mirage III puis F1+2000 ont totalisé les mêmes nombres: environ 1300, dont 1/3 pour l'Armée de l'Air (450 +/-)
Le Rafale n'a toujours pas réussit a maintenir ce nombre et a peu de chance d'y arriver.
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Sam Aoû 22, 2020 07:10    Sujet du message: Répondre en citant

Voici les liens vers ce qui sera les différentes parties de mon œuvre! Comme çà, vous n'aurez pas à trop chercher si vous voulez lire quelque chose de précis.

Correspond au lien vers la page qui rassemble les différentes parties de mon travail préparatoire.
http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=805&postdays=0&postorder=asc&start=2490

Correspond au lien vers la page de couverture.
http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.phpt=2705&postdays=0&postorder=asc&start=0

Correspond au lien vers la page du sommaire et de l'avant-propos.
http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=15

Correspond au lien vers la page de l'introduction.
http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=30

Correspond au lien vers la page de la partie
http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=45
I) Des naissances difficiles dans une Europe convalescente (1946-1956), avec les sous-parties
..1) La CEE, une héritière de la CECA.

..2) De la seconde guerre mondiale à la rupture de la grande alliance.

..3) La CED, un enfant naturel de la guerre civile chinoise.


http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=60
Correspond au lien vers la sous-partie
..4) Un premier âge chaotique et mouvementé.
, et la première moitié de la
..5) La crise du canal de suez en 1956, entre fin d'une époque et renouveau (1ère partie)

http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=75
.
Correspond au lien vers la sous-partie
..5)La crise du canal de suez en 1956, entre fin d'une époque et renouveau (2ème partie)


http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=90
II). Des premiers pas compliqués sur la scène internationale (1956-1962).
..1. Une construction politico-économique qui progresse.

http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=120
Correspond au lien vers la sous partie
..2. Une CED qui se transforme et s'adapte.
..3. Dans un climat de tensions croissantes.

http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=135
Correspond au lien vers la sous partie
..4. Un activisme européen croissant dans les ex-empires coloniaux.
.5. La crise des missiles Turcs, une épreuve de vérité euro-américaine.

http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=165
Correspond au lien vers la sous partie
III) Les approfondissements institutionnels et les innovations des années 60 (1963-1969).
..1. La fusion des exécutifs européen.

http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=195
Correspond au lien vers la sous partie
..2. La crise de la Politique Agricole Commune.
..3. La question des armements de la CED.
..4. L'affaire du Biaffra et la guerre des six jours.(La guerre du Biafra)

http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=210
Correspond au lien vers la sous partie
..4. L'affaire du Biaffra et la guerre des six jours.(La guerre des six jours)

http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=225
Correspond au lien vers la partie
IV). La crise de croissance des années 1970 (1970-1979).
..1). De nouveaux élargissements pour les communautés européennes.
..2). Une démocratisation des parlements européens.

http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=240
Correspond au lien vers les sous parties
..3). Les réponses aux difficultés économiques des années 70.
..4) . L'affirmation identitaire et territoriale de la CED.
..5). Action en zone grises, la guerre du Ramadan et le cas Iranien.

www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=255
Correspond au lien vers la grande partie V
V). Affirmation et prise de conscience d'une communauté (1980-1984).
..1). L'acte unique européen, la grande mise à jour institutionnelle.
..2). La CED devient un acteur politique majeur grâce au dossier israélien.
..3). La guerre des malouines et le retour des européens dans le concert des grandes puissances. (1ère partie)

www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=270
www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=285
Correspond à la deuxième partie de
..3). La guerre des malouines et le retour des européens dans le concert des grandes puissances. (2nde partie)

www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=300
Correspond au lien vers la grande partie VI
VI. Le Grand réveil des européens (1984-1993).
..1) Vers l'Espace Schengen et l'Union Européenne.
..2) La grande réforme de la CED du tournant de la guerre froide .

www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=315
..3) L'affaire libyenne entre punition et coercition.
..4) Vers la fin du conflit israélo-palestinien.

www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=345
VII. La montée en puissance des communautés européennes (1993-2005).
1)L'Union Européenne après les Accords de Schengen, approfondissements et évolutions.
2) Vers l'Euro, la monnaie unique européenne.
3) Un second Traité de Rome un demi-siècle après le Premier.

www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=2705&postdays=0&postorder=asc&start=375
4) L'après guerre froide de la CED entre réformes et élargissements.
5) La CED gendarme de l'Afrique et les évènements rwandais.


6) Les paix israélo-palestiniennes et israélo-arabes.

VIII. La montée des tensions euro-atlantiques(2006-2010).
1) Des problèmes qui s'accumulent (2006-2008)
2) La grande crise des années 2010 (2008-2010)
3) Entre lutte contre la piraterie et aide aux réfugiés, l'action en mer (2009-2020).

IX. La grande déchirure occidentale(2010-2016).
1) Des crises politiques corrosives (2010-2014)
2)La Rupture transatlantique (2014-2016)
3) La plus grand opération antiterroriste, l'intervention au Mali (2010-2018).
4) Une action punitive et exemplaire, l'affaire du Darfour (2013-2014)

X. Vers la fusion entre communautés (2017-2024)
1) Vers la fusion intercommunautaire (2017-2019)
2) Entre convention et constitution. (2020-2024)
3) L'intervention syrienne et l'entrée dans la cour des grands (2015-2020)
4) Une intervention sanitaire marquante (2018-2020)

XI. Depuis l'unification européenne (2024-2034).
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Jeu Aoû 27, 2020 14:59    Sujet du message: Répondre en citant

6) Les paix israélo-palestiniennes et israélo-arabes.
Encore aujourd'hui le règlement de la question israélo-palestino-arabe est considéré comme l'une des plus grandes réussites de la diplomatie européenne, et l'une de celles qui a eu les plus importantes conséquences pour la géopolitique internationale. L'exploit était réel, après presque un demi-siècle des conflits dans cette région du Moyen-Orient, mais la paix ne vint pas en un jour et il fallut plusieurs années d'efforts pour y parvenir. Et cela commença en Espagne en 1991.
C'est ainsi que du 31 Octobre au 3 Novembre 1991, eut lieu à Madrid pendant quatre jours une conférence hébergée par l'Espagne et coparrainé par les USA , l'URSS et la CED. L'objectif premier de la conférence était d'engager un processus de paix au Moyen-Orient en poussant Israël et ses voisins arabes (Liban, Syrie, Jordanie et Palestiniens) à négocier directement. Au terme de la conférence, Israël et ses interlocuteurs acceptèrent d'entamer des négociations pour faire la paix. Forum de discussions multilatéral normalement dépourvu de moyens de pressions, les européens (poussés par la France et la Grande-Bretagne) firent le forcing pour que soit enterré la solution d'une paix en deux étapes entre Tel-Aviv et les palestiniens. Ils y voyaient une méthode trop lente et trop vulnérable aux provocations des radicaux des deux bords pour pouvoir être efficace. A la place, ils mirent en avant une méthode qui avait donné des résultats quelques années auparavant avec les accords signés entre Menahem Begin et Yasser Arafat (1), à savoir négocier et trouver des accords sur toutes les questions les plus difficiles et s'occuper du reste plus tard. Après bien des heurts, les délégations Palestiniennes et Israéliennes acceptèrent devant l'importance des enjeux.
La suite eut lieu le 9 Décembre a Washington, première rencontre formelle d'une série bimensuelle (en alternance avec Moscou) devant se prolonger jusqu'à la signature d'accord de paix officiels entre Israël et ses voisins, palestiniens compris. Chaque rencontre se déroulerait de la même manière avec une série de forums consacrés à des thèmes spécifiques. L'eau et son partage, l'environnement et sa protection, le contrôle des armes, les refugiés et leur avenir, ainsi que le développement économique. Toutes les rencontres furent secrètes afin de garantir la sérénité des discussions et d'éviter toute pression extérieure (2). Le résultat fut efficace car deux ans après, le 13 Septembre 1993 eut lieu la signature à Londres, au siège de la CED, des Accords de Paix Israélo-palestiniens dits aussi Accords d'Oslo (3) par le Premier ministre Israélien Yitzhak Rabbin, du président de l'OLP Salah Khalaf (4)et le Haut-commissaire de la CED, Valery Giscard D'Estaing. Fatigués par huit ans d'Intifada ayant usés les forces et la volonté de Tel-Aviv, et ruiné l'image d'Israël dans le monde tout en légitimant et popularisant la lutte des palestiniens, les leaders des deux camps se sont décidés à faire la paix dans l'intérêt de leurs deux peuples. Les Accords traitaient des sujets les plus difficiles, comme la question des frontières des futurs états, le statut de Jérusalem, le retour des réfugiés, le démantèlement des colonies, le partage de l'eau, le contrôle des frontières, les garanties de sécurité pour Israël, le sort des militants des groupes armés palestiniens,..... Les Accords tenaient en cinq points comprenant, une déclaration des principes régissant l'action des signataires, la reconnaissance de la gouvernance des territoires palestiniens par une autorité intérimaire, une série d'annexes détaillant les aspects techniques des différentes solutions apportés aux sujets des discussions (eaux, frontières, colonies,....), les minutes explicatives du contenu des négociations elles-mêmes, et l'engagement mutuel de faire ratifier les Accords par référendum. La signature des accords n'allait pas de soi, car si les palestiniens étaient ravis de la perspective, les israéliens faisaient plus que la grimace. De fait, afin de les contraindre à négocier sérieusement (puis à signer), les européens s'étaient sentis obligés d'utiliser certaines vieilles méthodes de la diplomatie européenne. La carotte (promesse d'accès facilité aux marché européen, transferts de technologies, garanties de sécurités militaires,...) et le bâton (arrêt des livraisons d'armes, manœuvres d'isolement diplomatique, menace de dénonciation des accord de Sèvres,...) avaient été utilisés conjointement avec des résultats positifs. Et dès le 13 Octobre, les Accords d'Oslo entrèrent provisoirement en vigueur, en attendant la ratification formelle par voie référendaire. Celle-ci eut lieu les 4 et 5 Avril 1994. Au cour d'une consultation ayant lieu simultanément en Israël et dans les territoires palestiniens, plus les colonies et les camps de réfugiés, les deux peuples en conflits étaient amenés à répondre à la question "Souhaitez-vous que les Accord de Paix dits d'Oslo entrent en vigueur de manière définitive et permettent l'établissement d'une paix durable entre les peuples Israéliens et palestiniens?". Au terme d'une nuit de dépouillement, la réponse fut positive avec des oui francs et massifs à hauteur de 83,65% de réponse favorables du côté israélien, et 65,37% du côté palestinien. Les observateurs internationaux qui surveillaient le bon déroulement du vote validèrent les résultats, mêmes si selon l'expression consacré "Des irrégularités avaient été observés, qui n'étaient pas toutefois de nature à influencer de manière décisive le résultat final". La communauté internationale fut soulagé par ce qui apparaissait comme la validation par les deux peuples d'un processus de paix dont ils avaient besoin depuis des décennies. Des manifestations de joies eurent lieu à travers tout Israël, dans les territoires palestiniens et les camps de réfugiés à travers tout le Moyen-Orient. Par contre dans les colonies israéliennes, c'était la déception et la colère ce qui devait se révéler lourd de conséquences.
La première impacté fut la vie politique intérieure israélienne, avec le 19 Octobre 1994, un vote de la Knesset, le parlement Israélien, approuvant l'évacuation des colonies israéliennes présentes dans les territoires palestiniens occupés à la majorité des deux-tiers, en dépit de l'opposition farouche des plus nationalistes, des religieux et des colons. Ce qui signait l'arret de mort du système colonial mis en place depuis les années 1960. Les relations internationales se détendant, le 26 Octobre eut lieu la signature du Traité de Paix Israélo-jordanien à Wadi Araba, une ville situé en Israel près d'Eilat, à proximité de la frontière entre Israel et la Jordanie. Le traité abordait toutes les grandes questions qui divisaient jusque-là les deux pays. Normalisation des relations entres les états, délimitation des frontières, partage des eaux du Jourdain, statut et avenir des réfugiés palestiniens, protection des lieux saint musulmans de Jérusalem, garanties de souveraineté mutuelles, accords de coopération sécuritaire sont les principaux thème du texte. L'opinion publique israélienne réagit très favorablement à la signature, la jordanienne aussi mais avec plus de modération. La majorité des pays arabes saluèrent le traité, les plus hostiles se contentant de garder le silence. Le pays suivant fut la Syrie, avec le 2 Mai 1995 la signature du Traité de Paix Israélo-syrien à Quneitra, ville fantôme syrienne situé sur le plateau du Golan occupé par Israël. Le principal point de désaccord entre les deux états, à savoir le plateau du Golan et son statut, avait trouvé une solution. De fait, selon les termes du Traité, le Plateau redevenait de fait et de droit un territoire sous une pleine et entière souveraineté syrienne qu'Israël devait évacuer dans les six mois. La frontière entre les deux pays redevenait celle de 1949, avec un changement de taille, la vallée du Jourdain étant équitablement partagé entre les deux pays cette fois. Toutefois, afin de garantir la sécurité d'Israël, le plateau devint une zone entièrement démilitarisé, ou seules des unités de polices civiles syriennes (5)étaient autorisés et dont les accès restaient surveillés par une force d'observation permanente de l'ONU. De même, aussitôt que le plateau serait redevenu véritablement Syrien, Damas s'engageait à cesser toute aide, directe ou indirecte, aux groupes armés et autres mouvements/partis politiques Libanais, ainsi qu'a retirer la totalité de ses troupes et autres forces de sécurités présentes sur le sol libanais. Le traité fut reçu très positivement par les populations des deux pays, et fut salué par la grande majorité des pays arabes. Après la Syrie, ce fut le tour du Liban avec le 3 Aout la signature du Traité de Paix Israélo-libanais à Beyrouth, capitale du Liban. Destiné à mettre un terme aux différents qui séparaient les deux pays, il vit aboutir la principale revendication libanaise à travers la restitution du territoire dits des "fermes de Chebaa" par Israel en échange de la signature du gouvernement de Beyrouth en bas du traité de paix. Qui plus est, Israël s'engageait à évacuer le sud du Liban occupé depuis l'opération anti-palestienne "Litani" de 1980, ainsi qu'à désarmer et démobiliser "L'armée du Liban-sud", une milice libanaise pro Tel-Aviv. Les membres de la milice eux-mêmes et leurs familles devant êtres évacués et relogés en Israël (6). En échange, le gouvernement libanais s'engageait à désarmer et démobiliser toutes les milices et groupes armés non-étatiques, et premier lieu le Hezbollah et l'OLP. Impossible quelques mois auparavant en raison de la considérable influence de Damas dans les affaires intérieures libanaises, la toute récente paix avec la Syrie avait rendu faisable l'évènement. De fait, Tel-Aviv a négocié avec Damas son soutien (entendre faire jouer son influence et ses relations) dans les négociations avec Beyrouth, en échange d'un traité commercial incluant Israel et ses voisins visant à dynamiser l'économie régionale (7). Les paix successives avec ses voisins ayant pour l'essentiel désarmé l'opposition intérieure, privé de tout véritable relais dans l'opinion, une phase cruciale des accords put être mise en œuvre. Le 17 Aout débuta l'expulsion par la force des centaines de milliers colons israéliens présent dans les territoires palestiniens. L'action fut effectué conjointement par l'armée et la police israélienne, soutenue par les forces de sécurité palestiniennes tenant la population palestinienne à distance.
Le mois suivant eut lieu une étape décisive, avec le 24 Septembre la signature à Taba, une station balnéaire égyptienne du Sinai, des "Accords intérimaires sur les territoires palestiniens", appelés aussi "Accords de Taba" par les journalistes présents. En plus des représentants Israéliens et Palestiniens, des délégations jordaniennes, syriennes, libanaises, égyptiennes, saoudiennes et koweïtiennes étaient de la partie ( 8 ). Les accords de Taba n'étaient pas indépendants des textes précédents, ils étaient en fait directement liés aux Accords d'Oslo dont ils constituaient un Codicille qui précisait de manière aussi exhaustive que possible les termes de la paix entre les deux peuples sur plusieurs sujets restés trop flous ou en suspend. Quatre sujets étaient abordés dans le texte, le rythme et les procédures d'établissements du Futur état palestinien, le calendrier et les modalités de l'évacuation des territoires palestiniens par l'armée israélienne, le retour des réfugiés palestiniens (9) qui pouvaient ou voulaient rentrer sur le territoire du futur état, et le devenir de ceux qui ne pouvaient ou ne voulaient pas rentrer. Si les sujets de l'établissement du futur état palestinien et du retrait des militaires étaient essentiellement techniques et ne créèrent pas de grosses difficultés, ceux relatifs aux réfugiés furent nettement plus sensibles. Selon les termes de l'accord, les réfugiés vivant actuellement dans les territoires palestiniens y resteraient de manière permanente en échange d'une indemnisation compensant les pertes de patrimoines et le préjudice du au statut de réfugiés. A partir de l'établissement de l'état palestinien, ceux qui se trouveraient en dehors du territoire se verraient offrir le choix entre rester dans les pays ou ils vivaient en échange d'une importante indemnité financière et de l'adoption de la nationalité du pays d'accueil (avec toutes les prérogatives civiles et civiques afférentes), et revenir dans les territoires palestiniens mais avec une indemnité symbolique. Les réfugiés avaient 10 ans à compter de la création de l'état palestinien pour faire connaître leur décision, après quoi ils deviendraient automatiquement ressortissant des états ou ils résidaient et sans indemnités cette fois. L'idée étant d'essayer de fixer les réfugiés et leurs descendants dans les pays d'accueil plutôt que de les voir affluer en masse dans le futur état palestinien qui n'aurait vraisemblablement pas les moyens de les accueillir. Afin de maximiser les chances de succès des accords, ce furent les pétromonarchies des pays du golfe qui acceptèrent de financer généreusement les indemnisations aux réfugiés palestiniens qui les accepteront (10). De fait, au final moins de 30% des réfugiés et leurs descendants devaient revenir ou venir s'installer de manière effective dans l'état palestinien ce qui permit à celui-ci de naitre et de s'épanouir dans des conditions correctes. L'année suivante, le 15 Avril 1996, après huit mois d'efforts, les forces de sécurité Israéliennes terminèrent l'évacuation des colonies des territoires palestiniens. Les dizaines de milliers de militaires et de policiers mobilisés n'avaient pas été de trop pour venir à bout des sièges préparés par les colons et de la guérilla urbaine à laquelle ils s'étaient livrés. S'il n'y eu pas de décès lors des opérations, il y eu des centaines de blessés parfois très graves dans les deux camps. Les forces de sécurité palestiniennes avaient apporté un efficace soutien à leurs homologues israéliennes, essentiellement en assurant la logistique et en tenant à l'écart la population palestinienne afin d'éviter des heurts. Les colons expulsés de leurs logements avaient été momentanément relogés sur des bases militaires transformés en quasi-camps de réfugiés le temps que l'évacuation se termine et qu'ils trouvent à se loger en Israël (11). Etrangement, le parti travailliste au pouvoir à Tel Aviv ne profitât guère de la paix en cour d'installation car le 29 Mai, lors des élections générales Israéliennes, si ce fut bien le parti travailliste du premier ministre sortant Yitzhak Rabin qui arriva en tête du scrutin, ce fut à une courte majorité des voies (12) devant le parti conservateur Likoud de Benjamin Netanyahu. Néanmoins le vieux politicien ne devint pas premier ministre car il était épuisé par le processus de paix Israélo-arabe/palestinien et avait décidé de céder la place à un autre. En l'espèce, c'était Shimon Peres qui le remplaça à la tête du parti et du gouvernement, accédant ainsi pour la seconde fois à la primature. Son premier geste fut de s'engager publiquement à aller au bout du processus de paix en cour entre Israël et tous ses voisins.
Il tint parole car le 4 Octobre, deux ans et demi après la ratification par voie référendaire des accords de paix israélo-palestinien, les dirigeants israéliens et palestiniens se retrouvèrent pour signer les accords délimitant les frontières entre les deux entités. Pour l'essentiel, la limite Cisjordanie/Israël fut délimité par la frontière De Facto issue de la guerre des six jours de 1969 appelé couramment "Ligne verte", moins les deux gros blocs de colonies situés au nord et au sud de Jérusalem que Tel-Aviv s'était vu autorisé à annexer en échange de concessions territoriales dans la bande de Gaza. La frontière historique entre les deux parties de Jérusalem serait gardé par une force Onusienne dédié, les habitants de la ville étant autoriser à circuler librement dans les deux sens (13). Dans la dite bande de gaza, Israël avait cédé une bande de terrain de plusieurs kilomètres de profondeur le long des limites nord et est de la bande pour que les palestiniens disposent de terrain agricoles et à bâtir compensant les pertes de Cisjordanie. Et pour permettre une réelle continuité territoriale entre les deux éléments constitutifs du territoire palestinien, les rendant ainsi viables économiquement et politiquement, Tel-Aviv donnait son accord à la construction d'une grande route devant les relier (14). Afin de rassurer les Israéliens, la route resterait déconnecté du réseau routier israélien et sous souveraineté israélienne, même si au quotidien ce seraient les palestiniens qui s'occuperaient de toutes les opérations courantes. Le climat politique régional s'apaisant et les tensions diminuant régulièrement, le 13 Septembre 1997, quatre ans jour pour jour après la signature des Accords d'Oslo, Israël déposa auprès de la Ligue arabe une proposition visant à mettre fin de manière officielle à l'état de guerre existant entre l'état hébreu et les pays arabes depuis 1948. Bien que les dernières actions militaires entre les deux camps remontent à près de 20 ans, légalement ils étaient toujours en situation de conflit et il semblait enfin possible d'y mettre un terme. Et de fait, le 6 Décembre, après plusieurs mois de débats internes difficiles, ou partisans et opposants d'une paix générale entre Israël et les pays arabes s'étaient violemment affrontés, la Ligue fit savoir qu'elle acceptait la proposition israélienne. De fait, bien que les états opposants à la paix se soient montrés très actifs, ils n'étaient pas parvenus à convaincre la majorité des autres à abonder dans leur sens. En effet, les traités de paix signés entre Israël et ses voisins, mais aussi la signature des accords d'Oslo privait les opposants et les hésitants de tout prétexte valable pour refuser de tendre la main à leur vieil adversaire. Tout ceci mena au 2 Avril 1998, à l'occasion d'une session extraordinaire de la Ligue arabe à son siège du Caire fut mise aux voies une motion déclarant la fin de l'état de guerre entre la Ligue, ses états membres et Israël. Sur vingt-deux chefs d'états et de gouvernements présents, dix-neuf votèrent pour et trois contre. La motion fut adoptée dès le premier tour. Ceux ayant voté contre étaient la Lybie, le Soudan et le Yémen. Même Hafez-el-Assad et Saddam Hussein, les dictateurs syriens et irakiens pourtant ennemis jurés d'Israël, avaient voté en faveur de la motion. Il faut dire qu'en coulisse les différents "parrains" des états membres de la ligue (USA, URSS, France et Grande-Bretagne) s'étaient mobilisés pour convaincre les hésitants et les réfractaires à la paix générale (15). C'était la fin officielle d'un conflit vieux de cinq décennies et le début d'une nouvelle ère au Moyen-Orient. Au point de voir les palestiniens concrétiser leur rêve le 20 Octobre. Une semaine après le quatrième anniversaire de l'entrée en vigueur des accords d'Oslo, une réunion extraordinaire du parlement palestinien ayant lieu en présence de caméras venues du monde entier proclamait la naissance de la République arabe de Palestine. Pouvant aussi être appelée République de Palestine, ou simplement Palestine, le nouvel état possédait Jérusalem comme capitale conjointement avec Israël et des frontières sous gestion onusienne internationalement reconnues. Toutefois, pour rassurer Israël qui ne voulait entendre parler d'une armée arabe à l'ouest du Jourdain, le nouvel état ne possèderait pas de forces armées nationales, mais seulement des forces de police civile dépourvues d'armes lourdes. Le premier a adresser ses félicitations au Président Salah Khalaf est Shimon Peres le Premier ministre Israélien. Le climat général favorable permis même de commencer à s'occuper d'une question sensible, celle de l'eau dont l'importance déjà évidente allait croissant dans la région. Le 9 Décembre, eut lieu la signature à Jérusalem, capitale unifié d'Israël et de la Palestine, du Traité visant à sauver la mer morte de son assèchement, et a la mettre en valeur pour le plus grand profit des états et populations riveraines. Il fut signé par Israel, la République de Palestine et la Jordanie. Le projet était de créer un canal visant à acheminer l'eau de la mer rouge jusqu'à la mer morte grâce à un canal en parti souterrain, le long duquel seraient construites une centrale électrique (pour alimenter en énergie la région) et une usine de dessalement (pour la consommation d'eau humaine, agricole et industrielle). Le cout financier était évalué entre 250 et 400 millions de Dollars, à faire financer conjointement par les états et les bailleurs de fonds internationaux. La durée des travaux était estimé à une dizaine d'année. L'idée en inspirant d'autres, le 11 Aout 1999 eut lieu la Signature du Traité établissant une Association Moyen-Orientale de l'Eau (AMOE) ou Middle-East Water Association(MEWA) sur les bords de la mer morte. Les signataires étaient Israel, la Jordanie, la Palestine, le Liban, la Syrie, la Turquie, l'Irak, l'Iran, le Yémen, et l'ensemble des pétromonarchies du Golfe (Arabie Saoudite, Oman, Emirats-arabes-unis, Qatar, Bahrein et le Koweit). Venu du défunt Roi Hussein de Jordanie (mort en février), l'idée était de mettre en commun à travers tout le Moyen-Orient une ressource à la fois assez précieuse pour bénéficier de l'attention de tous, mais pas trop pour ne pas susciter des tensions ingérables. Sur le principe l'AMOE/MEWA était censé favorisé la paix et la stabilité en poussant les états du Moyen-Orient à gérer en commun l'eau régionale. La future association serait animée par une entité intergouvernementale siégeant à Amman en Jordanie, et qui devrait mettre sur pied un système de captation et de répartition de l'eau venant des fleuves, lacs, rivières, sources et autres aquifères,... afin qu'à terme le Moyen-Orient n'ait plus à souffrir de la soif et de la sécheresse. Et dès le mois suivant, le 15 Septembre, a l'occasion de l'Assemblée générale annuelle de l'Organisation des Nations-Unies à New-York, la Palestine devint officiellement un état-membre après un vote quasi-unanime de l'assemblée organisé par le Conseil de sécurité à la demande conjointe de Paris et Londres. Pour les Palestiniens, c'était la fin de plus de trente ans de lutte visant à faire reconnaître leur existence et obtenir le droit d'avoir leur propre état indépendant.


(1) Mais en évitant de le dire ouvertement en raison de la non-ratification des dits accords et des évènements violents ayant suivis.
(2) Encore aujourd'hui ou les grandes lignes du dialogue sont bien connues, leur contenu exact reste un secret presque total.
(3) Du nom de la ville ayant hébergé secrètement la phase finale des négociations.
(4) Successeur de Khalil-Al-Wazir assassiné en 1988 à Tunis par un commando Israélien.
(5) Entièrement dépourvues d'armes lourdes évidemment.
(6) Dans une ville construite rien que pur eux dans le nord du pays.
(7) Mais qui ne verra jamais le jour devant l'hostilité des populations et la frilosité de plusieurs gouvernements.
( 8 ) Ainsi que les européens de la CED en tant qu'organisateur de l'évènement et garants du texte qui en sortirait.
(9) Et de tous leurs descendants, jusqu'aux plus jeunes.
(10) Geste financier très important largement interprété à l'époque dans la région comme démonstratif de leur acceptation d'une future paix avec Israël.
(11) Ils devaient finir par former un parti politique, le "Parti des colonies perdues", le plus à droite et le plus radical du paysage politique israélien.
(12) Moins de 30000 voies, soit moins de 1% du corps électoral appelé aux aux urnes.
(13) Sur présentation de leurs papiers d'identités tout de même.
(14) Plus tard doublé par une voie ferrée à double sens de circulation.
(15) Les états concernés coordonnant leur actions pour en maximiser les effets et augmenter leurs chances de succès.
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MessagePosté le: Mar Sep 15, 2020 14:08    Sujet du message: Répondre en citant

6) Les paix israélo-palestiniennes et israélo-arabes (la suite).
L'année suivante eut lieu le début d'un évènement très attendu, avec le 1er Octobre 2000 le début du retour des réfugiés. Conformément aux accords conclus entre Israël et l'ancienne Autorité Palestinienne, désormais Palestine, commence le rapatriement des réfugiés palestiniens dispersés à travers tout le Moyen-Orient. Jérusalem-est craindra longtemps d'être submergé par des millions de réfugiés, mais les incitations financières devant les retenir dans les pays d'installations s'avèreront efficaces car au terme du délai de dix ans, il sera constaté que moins de 40% des réfugiés et de leurs descendants ont choisi de s'installer dans l'état palestinien (1).

(1) Et même moins de 30% au final, car la perte ancienne du lien avec la Palestine, combinée avec le choc de la réalité fit que beaucoup de réfugiés et leurs descendants rentrèrent dans les pays arabes d'accueil ou se trouvait les éléments de leur vie réelle.
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MessagePosté le: Jeu Sep 24, 2020 14:45    Sujet du message: Répondre en citant

VIII. La montée des tensions euro-atlantiques(2006-2010).
1) Des problèmes qui s'accumulent (2006-2008).
Les relations transatlantiques n'avaient jamais été un long fleuve tranquille, même dans leurs meilleurs moments. Et depuis la fin de la guerre froide, elles ne cessaient de se tendre lentement mais surement jusqu'à la rupture des années 2010. Mais en ce début de 2006, rien ne laissait présager la future série de crises qui allaient séparer européens et américains, et l'année commençait avec une information d'un intérêt assez limité, le 1er Janvier 2006 Chypre et Malte adoptèrent l'Euro comme monnaie officielle. Ceci faisant passer la Zone euro à dix-huit membres soit plus de 410 millions de personnes (1).
Plus importante était le 4 Février 2006 la mission "état de droit" en Yougoslavie, ou EULEX Yougoslavia crée par le Conseil de l'Union européenne. Cette mission civile, demandé par le gouvernement de Belgrade, visait à promouvoir l'état de droit, le respect des lois et leur application par le biais de coopérations renforcés dans les domaines législatifs, judiciaires et policiers. Formations, don de matériel, stage dans des états européens, conseils techniques et aides financières font partis des moyens prévus pour amener la vie publique du Royaume Yougoslave au moins au niveau de la moyenne européenne, la transition démocratique à la fin de la période communiste ne s'étant pas faite sans que se répande une corruption qui menaçait le bon fonctionnement des institutions. C'est le néerlandais Pieter Feith qui est choisi pour diriger la mission, qui fut officiellement lancé par le Conseil de l'Union Européenne le 16 Février et démarra réellement le 14 Juin . Il fallut attendre la fin de l'année pour voir un évènement majeur avec le 19 Novembre, les pays de l'UE qui annonçaient êtres parvenus à un accord pour réaménager la Politique Agricole Commune et la Politique Industrielle Commune. Pour la PAC, quatre mesures avaient été décidés; le relèvement progressif des quota laitiers jusqu'à leur libéralisation complète en 2013, le transfert progressif du budget des aides directes vers le budget environnement, la baisse(2) ou la suppression(3) des mécanismes de soutien aux prix agricoles, la suppression du mécanisme de mise en jachère des terres agricoles en vigueur depuis les années 1980. Pour la PIC, quatre mesures avaient été décidés; le relèvement progressif des quota de production pour les secteurs aidés jusqu'à leur libéralisation totale en 2013, le transfert progressif du budget des aides directes vers le budget de l'aide au développement, la baisse(4) ou la suppression(5) des mécanismes de soutien aux prix d'achats, la suppression du mécanisme de soutien aux entreprises en situation de chômage technique. Le même jour le Parlement européen adoptait un projet de permis de séjour permanent baptisé "Carte Bleue" pour les travailleurs immigrés mais en la réservant aux travailleurs les plus qualifiés et les mieux payés, avec des dérogations pour les travailleurs moins qualifiés de secteurs économiques en forte demande de main d'œuvre. Ce qui n'empêchât pas le 22 Janvier 2007 l'Union européenne de décide de relancer son programmes d'aides financières à l'exportation pour les fabricants de produits laitiers, un outil de soutien qui avait été suspendu en Juin 2005. Cette mesure pour le moins inhabituelle avait été décidé par la commission européenne afin de soutenir une filière laitière européenne fragilisé par la chute spectaculaire des cours du lait depuis plusieurs mois. Il était prévu de réajuster le montant des aides tous les deux semaines en fonction de l'évolution des cours du lait. Et dans la foulé le 26 Janvier, suite a une enquête lancé à l'été 2005 sur les pratiques commerciales chinoises, de décide d'infliger des taxes antidumping d'un montant allant de 27% à 100% voir plus sur un grand nombre de produits industriels chinois(6) importés en Europe. La raison en étant que l'UE estimait que ses entreprises subissaient une concurrence déloyale des entreprises chinoises. Afin de tenter de résoudre partiellement la question de la croissance économique, le 26 Mars, le Parlement Européen donna son accord pour entamer des négociations avec les USA afin de créer un grand marché transatlantique connu sous le nom de Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (PTCI ou TTIP en anglais). Il sera rapidement plus connu sous le nom de Traité de Libre-échange transatlantique (TLET ou TAFTA en anglais). Mais alors que le climat politique était relativement serein, les USA jetèrent un pavé dans la mare avec le 2 Avril, à l'occasion d'une visite officielle à Prague, le président américain William "Bill" Clinton déclarant soutenir l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne, en dépit du fait que l'idée même était controversé au sein de l'UE en raison de l'éloignement estimé très important entre les valeurs européennes et le fonctionnement des institutions turques.
L'été se poursuivit tranquillement, entre un sommet européen à Tirana le 7 Mai qui permit de faire le point sur le niveau d'intégration atteint par les derniers entrants dans l'Union, l'Islande qui déposa une demande le 16 Juillet pour une adhésion officielle à l'Union Européenne. Mais survint à l'automne un évènement, qui tel un Cygne noir, eut lieu d'un coup sans que personne ne le vit venir. Le 16 Septembre 2007, A la surprise générale dans le monde de la finance, la Banque américaine d'investissements Merryl Lynch se déclarait en faillite et se plaça sous la protection du chapitre 11 de la Loi fédérale américaine. La banque était lourdement endetté, et en dépit de la vente de plusieurs milliards de dollars d'actifs les semaines précédentes, elle n'avait put trouver de repreneur, Bank of America préférant sauver Lehmann Brothers qui était dans la même situation. L'état fédéral américain n'était pas intervenu afin de faire un exemple dans le monde de la finance après avoir été sollicité par plusieurs grandes banques et sociétés d'assurance les mois précédents. Dans les jours qui suivirent, Merryl Lynch fut découpé en morceaux, ses actifs et activités étant vendues à d'autres sociétés. La chute de la banque entraina immédiatement l'effondrement de la bourse américaine de Wall Street, rapidement suivie par l'ensemble des bourses mondiales qui furent prises de panique, chaque investisseur cherchant à vendre le plus vite possible avant que les cours ne baissent davantage. Devant le risque d'effondrement du système financier international lui-même, les états se sentiront obligés d'intervenir et d'injecter des sommes considérables pour soutenir les banques. Les états en sortiraient lourdement endettés au point qu'ils verront fondre leurs marges de manœuvre et diminuer leurs capacités d'action. C'est le début officiel de ce qui s'appellera plus tard la grande crise du 21ème siècle. La première réaction des dirigeants européens, comme souvent dans ce genre de situation, de se réunir dès le 12 Octobre, lors d'un sommet des dirigeants de la zone Euro, l'Eurogroupe, à Budapest pour mettre au point un plan de sauvetage de 200 milliards d'Euros destiné à venir en aide aux banques européennes. Si un accord de principe fut donné, la rencontre achoppa sur les modalités d'applications, chacun demandant des sommes très élevés pour aider son secteur bancaire. Trois semaines après, le 4 Novembre, à l'occasion d'un sommet de l'Eurogroupe à Bruxelles, la Première Ministre française Ségolène Royale proposa à ses collègues de constituer un gouvernement économique de la Zone euro, afin de mettre en commun les forces économiques européennes et créer une politique économique commune. La proposition fut reçu fraichement, le Royaume-Uni se montrant favorable, mais la plupart des autres participants se montrèrent au mieux hésitants, l'Allemagne, la République Tchèque et le Luxembourg se prononçant contre l'initiative française. Le mois suivant, 2 Décembre, lors d'une réunion de l'Eurogroupe à Southampton, les ministres des finances de la zone euro annoncèrent qu'il n'y aurait pas de baisse coordonnée des taux de TVA des pays membres afin de faire baisser les prix et soutenir la consommation. Non seulement ils estimaient que l'effet d'une telle mesure est loin d'être garanti, mais qu'en plus que la situation économique européenne était encore insuffisamment stabilisé pour que cela ait une vraie chance d'influencer les consommateurs. La Grande-Bretagne et la France seront donc les seuls à avoir recours à cette mesure. De plus, le chiffre de 200 milliards d'Euros pour le plan de relance de l'économie est fortement contesté car fondamentalement personne n'était capable d'évaluer l'importance des sommes nécessaires. Il était temps que les pays qui constituaient les piliers centraux de l'Union Européenne interviennent, ce qui ce fit le 8 Décembre à Londres lors d'un mini-sommet européen entre William Hague (premier ministre britannique), Angela Merkel (chancelière d'Allemagne) et Ségolène Royale (Première ministre française) à propos de la crise économique que traversait l'Union Européenne. Si aucune solution ne fut trouvé, les participants tombèrent d'accord sur le fait que seule une réponse coordonné des trois poids lourds de l'UE permettrai d'obtenir une relance effective de l'économie européenne (7). Les effets de la rencontre se firent sentir très vite car le 11 Décembre, les dirigeants européens annoncèrent qu'ils s'étaient mis d'accord pour la mise sur pied d'un plan de relance de l'économie européenne dont la première tranche serait doté d'un montant de 200 milliards d'euros. De plus, constatant l'échec de la Stratégie de Paris de développement d'une économie de la connaissance, ils avaient décidés d'en faire une relance/réformé dès l'année suivante. Et comme si la fin de l'année n'avait pas été assez animé comme cela, le 22 Décembre 2007 et à la surprise générale, l'Union des Républiques Souveraines Soviétiques déposa une candidature pour une adhésion officielle à l'Union Européenne, ce qui frappa de stupeur toute l'Europe. Et provoqua une onde de choc à travers toute la planète car ce geste de Moscou n'avait été annoncé par aucun signe précurseur.



1) Approximativement, en fonction des données croisés des services du recensement des états concernés.
2) Pour le blé et les produits laitiers.
3) Pour la viande.
4) Pour les matières premières.
5) Pour l'énergie.
6) Produits métallurgiques, textiles, chimiques, ....
7) C'est l'évènement qui fera date et qui est considérée comme le jour de la formation du trio Franco-Germano-Britannique leader de l'Europe plus connu sous le nom de "Triumvirat Européen", et dont tous les membres semblaient sur un pied d'égalité.
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Ven Mai 28, 2021 10:50    Sujet du message: Répondre en citant

Le Capitaine poste ce message pour vous dire qu'après réflexion il a décidé de stopper définitivement toute activité sur son projet d'histoire européenne FTL.

En effet depuis plusieurs années, le travail était devenu de plus en plus lourd et chronophage, surtout quand on œuvre en solitaire. La satisfaction et le plaisir que je ressentais initialement a disparu et me remettre derrière mon clavier pour plancher dessus était une corvée (dans le sens médiéval) pesante. L'un des problèmes était que j'avais mal évalué l'ampleur de la tache, et surtout que je n'avais pas inclus l'impact des imprévus OTL sur l'œuvre. Si la plupart du temps cela ne prenait que quelques jours et l'équivalent d'une page Word ou deux, avec l'élection du très grincheux Donald en 2016, j'ai décroché la (mauvaise) timbale. Je me suis retrouvé dans la situation des membres de la seconde fondation face à l'anomalie du Mulet, avec des variables qui apparaissaient sans prévenir et partaient dans tous les sens sans vraie possibilité d'anticiper les évolutions ultérieures (1). Un vrai cauchemar de rédacteur car je me retrouvais avec mon texte à devoir retravailler des blocs entiers de textes sur plusieurs années FTL avec des conséquences en cascade de plus en plus lourdes et pénibles à gérer pour tenir compte de l'impact des décisions à l'emporte-pièce de l'Oncle Donald. Le bouquet final étant cette épidémie de Covid-19 à la con, qui a encore aggravé le phénomène de surcharge informationnelle et l'a rendu ingérable/insupportable. J'arrête donc toute activité sur ce projet et ait décider de passer à autre chose. Ce qui n'est d'ailleurs que l'officialisation d'une situation dont l'application réelle remonte en fait à l'année dernière
L'autre idée que j'avais au départ de m'occuper de la conquête spatiale FTL va passer au premier plan, mais je ne m'y mettrai pas avant que cette foutue épidémie sois terminé afin de mieux réfléchir à l'organisation et à la planification du travail. Heureusement, depuis plusieurs année, j'achète et je lis différents ouvrages/magazine, y compris en anglais (Aargh!!!)(2)afin d'acquérir une meilleur connaissance historique du phénomène et des interactions qu'il y a entre ses différents éléments.

Les fans de mon oeuvre peuvent se rassurer et pourront se consoler en continuant à lire ce qui existe déjà.

(1) Les fans des œuvres d'Isaac Asimov comprendront la référence.
(2) Référence à chercher du coté d'un nain des chroniques de la Lune noire.
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Finen



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MessagePosté le: Ven Mai 28, 2021 13:57    Sujet du message: Répondre en citant

Prendre à la fois le rôle de la seconde fondation et celui de Maître Grumpfdeth était probablement un peu beaucoup Wink

Bon courage et surtout du plaisir pour la suite.
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gaullien



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MessagePosté le: Ven Fév 24, 2023 17:46    Sujet du message: Répondre en citant

Capitaine caverne a écrit:
gaullien a écrit:
pourquoi dans la version FTL les occidentaux soutiennent le shah au lieux de faire ce qu'ils ont fait dans la version OTL ?


Par "occidentaux" il faut entendre OTL les USA et le Royaume-uni, hors avec l'affaiblissement post-guerre mondiale et le retrait au début des années 70 de toutes les positions "à l'est de Suez", Londres n'a en réalité plus les moyens d'agir en Iran. Et les USA ont fait avec le Shah comme avec Moubarak le Pharaon au moment du printemps arabe, à savoir être pris par surprise, attendre de voir comment les choses tournent avant de lâcher leur ancien allié quand il est évident qu'il est démonétisé. En FTL les choses sont différentes en ceci que Londres n'est pas affaibli de manière catastrophique, et que le retrait des positions "à l'est de Suez" ne devrait pas se produire, conservant par la des moyens d'actions. Et ceci sont combinés à ceux des français qui ont leur propres intérêts et leurs bases dans la région. L'histoire des émissaires franco-britanniques qui proposent au Shah d'abdiquer en échange d'un soutien sans failles à son fils et héritier/successeur, tout en faisant disparaître Khomeyni est une adaptation d'OTL. Un envoyé français missionné par VGE est vraiment allé à Téhéran tenter de convaincre le vieux satrape de faire disparaître l'ayatollah en échange d'une abdication. Lequel religieux encombrant avait dans son entourage en France un agent de la DGSE chargé "d’assaisonner" de manière fatale le thé du barbu sur ordre. Ordre qui n'est jamais venu, contrairement en FTL ou l'action est franco-britannique est parvient à convaincre le monarque. Et le vieux barbu est proprement empoisonné, empêchant la révolution islamique d'avoir lieu avec toutes les conséquences ultérieures (guerre iran/irak, guerres du golfes, poussé de l'islam radical encouragé par les états de la région, ......) qui sont fortement amoindries voir annulées. Quand à l'Oncle Sam, aussi inattentif et malavisé FTL qu'OTL, il perd l'Iran mais au profit des européens qui ont fait la preuve qu'ils pouvaient "se mouiller" pour leurs alliés contrairement aux américains qui n'ont pas bougé pour soutenir le régime iranien.


quels sont tes sources sur cette histoire de taupe de la DGSE ?
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