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Vincenzo03
Inscrit le: 21 Déc 2010
Messages: 299
Localisation: Allier
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 Posté le: Mer Oct 04, 2017 12:39 Sujet du message: |
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| Anaxagore a écrit: | C'est incroyable ce que l'on peut trouver sur internet en matière d'armes et de moyens d'en fabriquer...
Vous le savez peut-être mais j'écris une série de livres sur la Chine ancienne. Quel rapport ? A priori aucun... mais vous allez voir.
Comme j'essaie de ne pas raconter trop de conneries, je fais de recherches via internet. Et en particulier sur la poudre noire, donc j'entre des mots clefs en rapport avec poudre à canon, poudre noire, poudrière etc...
Et je tombe sur un PDF en téléchargement libre... il donnait toutes les formules et les instructions pour fabriquer de la poudre noire.... vous allez me dire c'est un explosif démodé mais il tue; Et c'était en "libre service" en France. |
Je suis tireur et particulièrement en arme ancienne donc poudre noire. Je connais ce genre de site et la recette de la poudre noire est (était?) même sur wikitruc. Maintenant, sur les forum ou au club, on répond régulièrement à ceux qui nous demande comment en faire: "ok, mais fais-le vraiment loin d'ici!". Essayer d'en fabriquer est le meilleur moyen de se faire péter la gueule....La PN est un explosif et pas un propulsif comme la poudre sans fumée que l'on trouve dans les munitions modernes. Elle explose instantanément quelle que soit la quantité (oubliez le trait de poudre par terre que le pirate enflamme avant de combattre le méchant pendant une heure...). Les règles d'utilisation au club sont très strictes (pas de poire à poudre même si c'est d'époque, doses de poudre en tube a essai fermés, etc.). La PN est encore utilisé dans nombre de détonateurs, les feux d'artifices, les air-bags et autre systèmes. L'achat est très réglementé ainsi que son stockage.
Honnêtement, il est plus facile et moins dangereux de fabriquer du plastic que de la PN.
J'oubliais, il va de soi que le gugus qui fabriquerait sa poudre noire serait aussitôt exclu du club et signalé aux autorités....
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Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur.
W.S.Churchill
Ce n'est pas parce qu'une erreur se répand qu'elle devient vérité.
Gandhi |
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Atatürk
Inscrit le: 08 Aoû 2016
Messages: 266
Localisation: Richmond,Virginia-USA
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| Posté le: Mer Oct 04, 2017 12:44 Sujet du message: |
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| Archibald a écrit: | [...]
Les anti-dépresseurs qui tapent sur la sérotonine - ce qui enlève les inhibitions - y compris suicide et meurtres ?
La France n'a rien à dire ce coté là, on est bien drogué aussi... preum's en Europe et depuis des decennies. |
Je ne m'y connais pas en médicaments pour vous dire ce qui fait que certains américains débloquent mais toutes les études sérieuses provenant des médecins et universités de médecine pointent le fait que les cachets pris par les américains pour "tenir" (vitamines,anti-dépresseurs et cie) et ce dès l'école élémentaire et donc pendant toute une vie ont des effets plus ou moins importants sur le comportement et l'état psychique et psychologique des américains et que ceci explique en partie cela concernant les massacres de masses.
| colonel gaunt a écrit: | La question à se poser est de savoir si le lobby pro-arme ainsi que la NRA, défend un tant soi peu sincèrement le 2eme amendement au nom des valeurs historiques ou bien la défense du juteux business des armes environ 8.5 milliards par an
Parce que du gun shop à l'industriel fabricand d'arme à feux, au commerçant d'armes sur foire, ce business représente un sacré paquet d'argent.
Smith & Wesson se porte comme un charme à la bourse...
D'un autre coté, les services médicaux des grandes villes sont engorgées et dépense beaucoup de ressources à traiter les blessures par balle dans un système médical public à bout de souffle, sans compter les familles brisées etc... |
C'est un peu des deux: business bien sûr mais aussi défense du 2e Amendement au nom des libertés fondamentales,beaucoup de militants de base de la NRA mais aussi des cadres et dirigeants sont de bonne foi et pensent sincèrement que le 2e Amendement doit être défendu dans sa vision la plus libérale au nom des valeurs traditionnelles américaines.
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"Paix dans le pays,paix dans le monde"
Mustafa Kemal Atatürk. |
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Archibald
Inscrit le: 04 Aoû 2007
Messages: 9404
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| Posté le: Mer Oct 04, 2017 15:20 Sujet du message: |
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Il semblerais que le type prenait du valium (le "Mother's little helper" des Rolling Stones. je ne pensais pas que ce très vieux médicament était encore prescrit !)
Ca rejoint quelque peu ce que disait Ataturk.
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..." |
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Toubib
Inscrit le: 15 Sep 2011
Messages: 83
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| Posté le: Mer Oct 04, 2017 15:34 Sujet du message: |
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Les anti-dépresseurs qui tapent sur la sérotonine - ce qui enlève les inhibitions - y compris suicide et meurtres ?
La France n'a rien à dire ce coté là, on est bien drogué aussi... preum's en Europe et depuis des decennies.[/quote]
Les AD ne "tapent" pas sur la Sérotonine, ils augmentent la concentration dans l'espace synaptique ce qui a pour fonction de modifier l'humeur. le rôle désinhibiteur des AD était à la mode dans les années 90 au moment où je faisais mes études et on conseillait de se méfier du virage de l'humeur dans les quinze premiers jours de traitement et donc d'associer des benzodiazépines (les fameux Valium, Seresta...). Or plusieurs études montrent maintenant que ce sont les benzo qui désinhibiteur que les AD...
Il faut rappeler aussi que statistiquement, les USA ne sont pas la société la plus violente et se situeraient plutôt dans la moyenne, haute en matière de violence.
L'émergence de comportement violent est multi factorielle et éminemment complexe (pour ce que cela intéresse je vous conseille le très bon livre de Randall Collins, en anglais, Violence). Il faut se souvenir aussi que près de 95% de la population avoue avoir au moins une fois avoir eu envie de tuer quelqu'un.
Je rejoins Ataturk et Andrew sur leur analyse : les USA sont violent historiquement, socialement et culturellement ce qui explique sans doute les différences observées avec le Canada par exemple. |
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Colonel Gaunt
Inscrit le: 26 Mai 2015
Messages: 1924
Localisation: Val de Marne
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| Posté le: Mer Oct 04, 2017 16:48 Sujet du message: |
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Meuh non ce ne sont pas les médicaments qui sont responsable. Prendre 10 pilules par jour n'affecte en rien le corps humain.
La médication n'entraine pas de comportement psychotique susceptible de mener à une tuerie de masse.
Commentaire sponsorisé par le lobby pharmaceutique américain...
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Les guerres de religion consistent à se battre pour savoir qui a le meilleur ami imaginaire
Citation vue sur le net |
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Hendryk
Inscrit le: 19 Fév 2012
Messages: 3240
Localisation: Paris
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| Posté le: Mer Oct 04, 2017 18:08 Sujet du message: |
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| Colonel Gaunt a écrit: | Meuh non ce ne sont pas les médicaments qui sont responsable. Prendre 10 pilules par jour n'affecte en rien le corps humain.
La médication n'entraine pas de comportement psychotique susceptible de mener à une tuerie de masse.
Commentaire sponsorisé par le lobby pharmaceutique américain... |
D'un autre côté, si l'abus de psychotropes favorisait les pulsions homicides, la France serait depuis longtemps devenue un charnier. C'est la ridicule facilité avec laquelle on peut se procurer des armes à feu qui cause l'hécatombe américaine, on ne sort pas de là. A noter que le Nevada en particulier a l'une des législations les plus laxistes des cinquante états, et que d'ailleurs plusieurs participants au concert étaient armés. Et quel bien cela leur a-t-il fait? Comment auraient-ils pu, au milieu d'une foule en proie à la panique, tenter d'abattre le tireur qui les mitraillait depuis le 32ème étage d'un immeuble à 400 mètres de distance?
En-dehors de l'inévitable débat sur l'absurdité de la législation américaine en matière d'armes à feu, responsable d'un carnage de masse par semaine ou presque, chacune des 59 victimes mérite que son histoire soit racontée. Voici deux d'entre elles: Kody Robertson et Michelle Vo.
| Citation: | 
Up-and-coming country star Luke Combs had just started his set on the smaller of the two festival stages when Kody Robertson, an auto parts salesman from Columbus, Ohio, squeezed in at the end of the bar next to Michelle Vo, an insurance agent from Los Angeles.
The 32-year-olds connected immediately. They joked about their mutual love of golf. He recommended new beers for her to try as she showed him the large floral tattoo covering much of her back. They realized that they were both staying at the Luxor.
A longtime country music fan, Robertson was in Vegas with a group of friends and told Vo about the fun they’d had at last year’s Route 91 Harvest festival. Vo replied that she’d only recently fallen for the genre; this was her first festival. She was here alone. By the time the night’s final act took the main stage, the fast friends had settled into a spot about 20 yards from the right side of the stage, nestled between a few cuddly married couples and a rambunctious bachelorette party.
Then the first shots were fired.
It was 10:08 p.m. Robertson and Vo searched the air for the fireworks they assumed they were hearing. Then came a second burst: indiscriminate gunfire hailing from a 32nd-floor window at the Mandalay Bay Resort and Casino.
Screams punctuated the pop-pop- pop. Jason Aldean, the headline act, ran from the stage. A bullet pierced the left side of Vo’s chest.
“She got hit and I turned and saw her immediately fall to the ground,” Robertson recalls. “She was literally right beside me, maybe two feet away.”
Robertson threw his body on top of hers as a shield from the bullets and, when the firing finally seemed to stop, worked with another man to carry Vo out of the venue — pausing for cover each time the gunfire resumed.
Sunday night’s massacre in Las Vegas — the deadliest mass shooting in modern American history — left at least 59 people dead and 527 injured. Frantic accounts and shaky videos from the venue replay the pandemonium as thousands of concertgoers began trying to hide and scrambling to escape.
“Michelle, Michelle!” Robertson screamed as he and the other man took turns performing CPR on Vo, who was no longer responsive. “Wake up!”
Finally outside, Robertson spotted a white pickup truck whose driver was headed to a hospital. He set Vo down on the truck bed, then ran back toward the stage.
The promise
Back inside, clusters of bodies lay crumpled along the ground as ammunition dinged the metal roof of the bar near the back of the venue. Robertson saw people hiding behind food stands. Dozens crouched horrified beneath the bleacher seats.
In the heartbeats between bullets, Robertson and other would-be rescuers ran from person to person, checking pulses and pulling bleeding bodies to safety.
“We put a girl on a beer cooler to try to push her out, we were carrying people out on the steel barriers from the perimeter,” Robertson said. “Wives screaming at husbands to wake up, and a husband on top of his wife trying to do CPR.”
Then he saw it: Vo’s purse, on the ground near where they’d been dancing. Her phone wasn’t inside, so he furiously called the number Vo had given him earlier until, finally, someone answered. Another group of concertgoers had found the phone as they ran for the exits. Robertson could pick it up at Planet Hollywood.
By the time he retrieved it, Vo’s phone was full of frantic text messages and voice mails, which he couldn’t open without her passcode. The consensus of workers at a nearby casino was that Desert Springs was the closest hospital, so Robertson started walking, on the way texting his own family and friends to let them know that he was safe.
It was past 3 a.m. by the time he arrived, and the hospital was locked down. No one was allowed in, and little information was coming out. The blood covering his jeans and arms had begun to dry dark crimson when Vo’s phone buzzed.
“Please tell me that she’s okay,” Jeremiah Hawkins, 37, the husband of Vo’s oldest sister, begged through the phone.
Robertson relayed what he knew: She had been shot in the chest and taken to a hospital. He’d keep looking until he found her. He promised.
The search
Robertson had been waiting for more than an hour before the lockdown ended and people were slowly allowed into the hospital. It had been hours since he’d seen Vo and, with her purse still clutched in his arms, he ran up to a police officer just inside the entrance.
Do you have a woman named Michelle? Five-foot-three. Asian. A big flower tattoo on her back. She won’t have any ID on her; I have her purse.
The officer checked. Vo wasn’t there.
Robertson called all of the other hospitals he could find. None of them had her. He dialed the information line set up by the police, at least 60 times he thinks. Nothing.
Still pacing in the hallway of Desert Springs, he dialed Hawkins and told him that he still didn’t know much. Eventually, the hospital staff told Robertson that he had to leave. He began the four-mile walk to the Luxor.
“Who would shoot into a concert?” he asked himself aloud as he walked. “She was two feet away from me. How lucky am I? It could have been me. It should have been me.”
The news
A thousand miles north in Washington state, Hawkins was still working the phones. An endodontist, he figured he could use a process of elimination to find his younger sister-in-law.
There seemed to be two major trauma centers in Las Vegas, and workers at one told him they had already cleared all of their Jane Doe cases. Vo must be at the other.
“I kept being afraid that Kody wouldn’t pick up, or Kody would leave, that he would drop us along the way,” Hawkins recalls. “I was calling every hospital, and every operating room, and every time I called Kody, he answered. Every message, he responded. Every time we needed him to do something, he did it.”
This call reached Robertson about 5 a.m., back at the Luxor where he was still wearing the bloody jeans and flannel shirt from the concert.
“Have you tried Sunrise Hospital?” Hawkins asked.
Robertson pulled off his cowboy boots, put on tennis shoes, and waved down a cab. Minutes later, he was at Sunrise, describing Vo to the worker behind the front desk.
Five-foot-three. Asian. Dark Hair. A big flower tattoo on her back.
She might be here, the hospital worker told Robertson, before pointing him to the auditorium where the families and friends of the unaccounted for were gathered. The room had phone chargers and Krispy Kreme doughnuts and platters of hot meals donated by Denny’s. Doctors and counselors and police officers trickled in and out with updates. Someone brought in a comfort dog for those in need of something to hold. Every 20 minutes or so, another family received their news. More often than not, it seemed, the news was not good.
As the early morning stretched toward lunch, the once-animated emotions on the faces of the three dozen or so still waiting gave way to sullen stares. Some paced. Others rocked. A few prayed. Robertson ate a doughnut. The coffee went cold.
The news came about 11 a.m. Three women from the hospital — two doctors and a counselor — led Robertson to a small back office.
“Michelle didn’t make it,” one of the doctors said. “The wounds were too much. She didn’t make it.”
Robertson called Hawkins, told him he should sit down, and then put the phone on speaker. The doctor said it again.
“She didn’t make it.”
The counselors talked to Robertson about trauma and about grief. When he tearfully emerged from the front doors, those waiting outside the hospital — a mixture of family members of the wounded as well as local residents — embraced him in a tight hug. A man came up to ask if Robertson was all right. Another came up and prayed with him. For a moment, he felt comfort. Soon it was gone.
“That’s when it hit me,” Robertson said. “I didn’t really want to talk to anyone.”
He looked down at his phone, its screen still covered in blood. Four and a half miles to the Luxor. Robertson started walking.
The meeting
He was supposed to depart Monday, but Robertson is still in Las Vegas.
His boss in Ohio told him to take all the time he needs. Southwest Airlines let him change to a later flight. The Luxor extended the stay on his room.
The hotel also extended Vo’s room so that her family members would have time to retrieve her belongings. They landed Monday afternoon — a sister, a brother-in-law, some friends — and quickly made their way to the south tower, room 11375, where Robertson was staying.
“Kody was our guardian angel,” said Diane Hawkins, 40, Vo’s oldest sister, who believes that had Robertson not tracked down her sister, their family would still be searching for her. “He refused to let her be alone.”
They thanked him for his help, and his commitment. They talked about Vo’s energy, and her joy. When it was his turn, Robertson told one of his only stories from what had been a day-long friendship — how Vo had pulled out her phone to show him pictures of both of her sisters, showing off their beauty in their wedding dresses. Everyone laughed, for what felt like the first time in forever.
And then, together, they all went to check Michelle Vo out of her hotel room. |
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With Iron and Fire disponible en livre! |
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Toubib
Inscrit le: 15 Sep 2011
Messages: 83
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| Posté le: Mer Oct 04, 2017 18:13 Sujet du message: |
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| Colonel Gaunt a écrit: | Meuh non ce ne sont pas les médicaments qui sont responsable. Prendre 10 pilules par jour n'affecte en rien le corps humain.
La médication n'entraine pas de comportement psychotique susceptible de mener à une tuerie de masse.
Commentaire sponsorisé par le lobby pharmaceutique américain... |
J'espère que c'est de l'humour, d'autant que le lobby il est aussi anglais, allemand et français.
Il est bien que nous autres médecins après quelques années d'étude où nos maîtres nous appris à critiquer justement les études payer par les labos, je n'ai aucune compétence dans ce domaine...
J'arrête là le débat qui à mon sens dévie, revenons à la FTL... |
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marinade
Inscrit le: 17 Nov 2011
Messages: 114
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| Posté le: Mer Oct 04, 2017 18:25 Sujet du message: |
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C'est un peu trop facile d'accuser le droit à se procurer une arme aux Etats-Unis. C'est le choix des citoyens américains, un choix démocratique, quand bien même il déplaît tant il est à l'opposé de la culture européenne vis à vis des armes.
Je vis en Suisse : ici, presque chaque homme conserve une arme de guerre (mais la plupart du temps sans les munitions)
Je suis français : il est relativement facile de se procurer des armes de guerre en France (qui arrivent souvent des Balkans) et leur munitions. Cf. le banditisme à Marseille ou dans divers quartiers chauds. Et chaque année, l'ouverture de la chasse est l'occasion de divers accidents mortels (le buisson a bougé, j'ai tiré chef...)
Où que ce soit dans le monde, une personne motivée (terroriste, bandit/trafiquant, personne déséquilibrée) pourra assez facilement (et pour pas si cher que cela), se procurer de quoi faire un massacre (explosifs, armes automatiques, grenades....)
Où que ce soit dans le monde et quelles qu'en soient les motivations (bêtise, maladresse, simple 'meurtre', banditisme, terrorisme...) les pertes de vies innocentes par arme (à feu ou non) sont autant de tragédies.... |
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Andrew
Inscrit le: 06 Juil 2015
Messages: 826
Localisation: Hartford (Connecticut-USA)
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| Posté le: Mer Oct 04, 2017 18:39 Sujet du message: |
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Le fait que beaucoup d'américains soient sous constante médication pour les raisons évoquées précédemment n'est qu'une des raisons des coups de folies,sans doute avec une législation très stricte et encore plus dans le cadre d'un pays sans arme comme en France ou au Royaume-Uni ces gens-là se suicideraient tous seuls chez eux et ne commettraient pas ces massacres de masse.
Quand aux débats,le problème c'est que les deux camps se radicalisent dans leurs opinions et pensent tous avoir la juste vérité;tant qu'aucun dialogue ne peut être établi,rien ne sera résolu. |
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Urbain Mukanga
Inscrit le: 06 Jan 2015
Messages: 537
Localisation: Aix-en-Provence
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| Posté le: Mer Oct 04, 2017 18:53 Sujet du message: |
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C'est vrai que les Etats-Unis sont le pays où ce genre de tueries de masse est très fréquente (il paraît qu'il y a une fusillade par jour dans le pays) et on a l'impression que quand les américains deviennent complétement fous leur seule préoccupation est de prendre une arme et de faire un carton.
Il est clair que la législation plutôt laxiste est une grande cause de ce genre d'actes et qu'une législation beaucoup plus stricte réduirait probablement ces tueries dans des proportions significatives.
On a quand même l'impression de ce côté-ci de l'Atlantique que les américains sont totalement impuissants à enrayer ce problème et que la tribune est toute entière offerte à la NRA et aux autres organisations pro-armes;je sais qu'il existe des groupe anti-armes qui militent pour la suppressions du 2e Amendement ou pour une législation très sévère mais quel est leur poids?
Et puis si on interroge les américains que veulent-ils vraiment? C'est déjà par là qu'il faudrait commencer je pense.
C'est vrai aussi que c'est un débat très sensible et même ici la FTL l'illustre entre des partisans anti-armes comme Hendryk et des gens possédant des armes comme Atatürk,Andrew ou d'autres qui bien que disant qu'il faut trouver une solution se sentent peut-être insultés ou blessés par le fait qu'ils ont peut être l'impression qu'on les assimilent à ces tueurs alors qu'eux même ne sont des gens pratiquant un sport ou participant à la défense de leur pays.
J'espère d'ailleurs ne vexer personne par mes propos,je ne veux insulter personne et si c'était le cas je m'en excuse par avance.
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Legio Patria Nostra-Honneur et Fidélité |
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Abraham
Inscrit le: 26 Avr 2015
Messages: 526
Localisation: Tel Aviv
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| Posté le: Mer Oct 04, 2017 19:29 Sujet du message: |
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Tout d'abord mes condoléances auprès du peuple américain pour cette tragédie.
Ensuite c'est qu'il faut reconnaître qu'il est consternant de voir l'immobilisme des politiciens américains concernant le port d'arme et ce n'est visiblement pas demain la veille que cela sera résolu (un peu comme le conflit israélo-arabe me direz-vous).
Je crois aussi que nous n'avons que des informations approximatives sur l'ampleur du phénomène de la violence au sein de la société américaine,sur la mentalité concernant les armes,etc... ça n'aide pas à se faire une image juste de l'Amérique qui pour beaucoup ressemble à un grand western sans fin.
Espérons qu'un jour une solution durable sera trouvée. |
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Vincenzo03
Inscrit le: 21 Déc 2010
Messages: 299
Localisation: Allier
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| Posté le: Mer Oct 04, 2017 21:02 Sujet du message: |
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| Citation: | Je suis français : il est relativement facile de se procurer des armes de guerre en France (qui arrivent souvent des Balkans) et leur munitions. Cf. le banditisme à Marseille ou dans divers quartiers chauds.
Où que ce soit dans le monde, une personne motivée (terroriste, bandit/trafiquant, personne déséquilibrée) pourra assez facilement (et pour pas si cher que cela), se procurer de quoi faire un massacre (explosifs, armes automatiques, grenades....). |
Vrai et faux, du moins simpliste. C'est "facile" pour ceux qui font parti du milieu et encore...Les jeunes "cons" des banlieues sont tous connus mais au final, peu d'entre-eux arrivent à se procurer du matériel de guerre. Le pékin lambda qui veut faire un massacre ne peut, sans liens avec le milieu, se procurer un fusil d'assaut ou des grenades etc.Motivé ou pas, si tu n'as pas de liens avec les trafiquants, tu n'as rien. Et quand je parle de lien, c'est être connu par eux et donc jugé "fiable" pour qu'ils te vendent quelque chose.
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Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur.
W.S.Churchill
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Gandhi |
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Anaxagore
Inscrit le: 02 Aoû 2010
Messages: 10079
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| Posté le: Mer Oct 04, 2017 21:08 Sujet du message: |
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Je pense pour ma part que c'est plus qu'un élément qui entre en compte. N'étant pas un spécialiste de la question, je ne saurais pas être affirmatif. Mais il y a probablement trois raisons à ce phénomène.
- La vente d'arme presque libre. On pourra dire tout ce que l'on veut sur le fait que ce ne sont pas les armes qui tuent les gens, mais bien ceux qui les tiennent. je rappelle ce proverbe texan : " Dieu a créé les hommes inégaux, le Colt les a rendu égaux". Si vous faites 1m50, rachitique et que Tom le champion de football du lycée vous cherche des noises du haut de ses 1m85 de muscle et de bêtise faut pas s'étonner que ça finisse comme par un massacre si les armes sont en ventes libres.
- Le stress, la société américaine actuelle est en crise et comme on l'a fait remarquer ici le recours aux médicaments ne doit pas aider.
Mais ces deux facteurs se retrouvent un peu partout dans le monde, pourquoi les USA ont-ils une telle violence.
Et c'est le troisième point !
- La violence est culturelle aux USA. Il y a une culte du cowboy qui règle ses problèmes "en homme" l'arme à la main. Film et séries sur l'époque héroïque du Far West, mais aussi policiers modernes, et film de "guerre" holywoodien martèlent à longueur de journée ce schéma à toute la population.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe. |
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Collectionneur
Inscrit le: 17 Juin 2012
Messages: 1422
Localisation: Aude
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| Posté le: Mer Oct 04, 2017 21:21 Sujet du message: |
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La pression sociale et les médicaments influencent les comportements, mais rappelons que l'Asie de l'Est ou la pression est incomparablement plus forte qu'en Occident (''La Corée, c'est l'enfer'' dixit les étudiants sud coréens) a un taux de criminalité encore plus bas que l'Europe de l'Ouest.
Le taux de suicide et d'homicides aux États-Unis est dans la moyenne mondiale (on risque plus de recevoir des mauvais coups au sud du Rio Grande) mais le nombre de coup de folie meurtrier er d'accident est, comme rappeler plus haut, sans commune mesure.
Si les pouvoirs publics ne veulent rien faire, la société civile via les entreprises agit t'elle ? Au moins mettre des règles de sécurité pour limité les accidents.
Je pense aux assurances qui peuvent refusé de payer si les blessures sont du a une arme non sécurisé. Empêché que les armes soient laissé simplement dans un tiroir par exemple sans que le crab de sûreté ne soit mit.
On lit des histoires incroyables ou par exemple une jeune maman a été tué par son bébé qui a son touché son revolver alors qu'elle faisait les courses dans un magasin !!!
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"La défaite du fanatisme n'est qu'une question de temps"
"L'abus d'armes nucléaires est déconseillé pour la santé"
"La Démocratie est le pire des systèmes, à l'exception de tous les autres" |
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Casus Frankie
Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 13794
Localisation: Paris
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| Posté le: Mer Oct 04, 2017 23:41 Sujet du message: |
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A tous - Chacun s'est exprimé, et je pense que ce Forum n'est pas le lieu pour débattre de cet événement, qui est, au surplus, spécifiquement américain (je veux dire qu'il ne s'agit très certainement pas du terrorisme islamiste qui nous concerne tous très directement).
Mieux vaut le clore, donc.
_________________
Casus Frankie
"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire) |
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