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La Belgique dans la guerre
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Benoit XVII



Inscrit le: 24 Oct 2006
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MessagePosté le: Lun Jan 15, 2007 18:37    Sujet du message: Répondre en citant

Fantasque a écrit:
Par ailleurs, la remarque de Benito sur le Prince Humbert prouve son ignorance de l'histoiore romaine et des moeurs de Cesar lui-même (l'homme de toutes les femmes, la femme de tous les hommes).

F


Oui, à cette époque, on savait encore s'amuser. D'ailleurs, quand je me souviens de mon auguste prédecesseur Jules II... Ce Raphaël, d'une beauté à damner un sein. Mais non, je ne vais pas commencer à "dévier " Rolling Eyes Wink

Zut, où ai-je mis mon chapelet? Vite, mon chapelet!
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Benoit XVII



Inscrit le: 24 Oct 2006
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MessagePosté le: Lun Jan 15, 2007 22:00    Sujet du message: Répondre en citant

La suite des opérations d'évacuation des Belges jusqu'à la fin juin:

18 juin

Roanne
18h30 – Les responsables de la Fonderie Royale de Canons réfugiée à Roanne reçoivent l’ordre de préparer l’évacuation vers Marseille, en ce compris le matériel et les machines-outils, les canons et les munitions, ainsi que les ouvriers et leurs familles. Certains camions qui étaient déjà partis vers Tarbes en exécution d’un ordre précédent sont réorientés.

19 juin

Bordeaux
Le Premier Ministre belge Pierlot fait une déclaration à la radio française :
« Belges ! Ces derniers jours, de nombreux événements sont venus semer le trouble et la confusion dans les esprits. Devant la dégradation de la situation militaire en France, certains esprits négatifs ont prôné l’abandon de la lutte. Aujourd’hui, ces atermoiements n’ont plus lieu d’être, les volontés se sont raidies et les défaitistes écartés.
Le gouvernement français remanié a réaffirmé avec la plus belle éloquence sont intention - quoi qu’il en coûte - de poursuivre la guerre, et de la gagner. Et même si la situation militaire en France métropolitaine paraît compromise, le France conserve un vaste Empire d’où elle continuera le combat avec la Grande-Bretagne, toujours maîtresse des mers.
Le Gouvernement belge a décidé de rejoindre Londres, avec la ferme intention de poursuivre avec nos Alliés la lutte pour la libération du pays. Il y rejoindra les gouvernements des autres nations - hélas nombreuses – qui attendent leur délivrance du joug infâme de l’occupation : la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Norvège, les Pays-Bas, et le Grand-Duché de Luxembourg.
Ce combat, la Belgique ne le mènera pas à mains nues. Déjà, l’évacuation de nos forces armées repliées en France est en cours. Notre marine marchande, en coopération avec les forces navales alliées, contribue avec courage et abnégation au succès de cette opération. Notre vaillante jeunesse de la réserve de recrutement, qui a répondu avec ardeur à l’appel de la patrie pour se soustraire à l’ennemi, ne sera pas oubliée. Enfin, nous pouvons compter sur notre Congo et ses immenses ressources.
Chers compatriotes, les épreuves seront longues et douloureuses, avant que nous puissions à nouveau fouler, libres, le sol de notre chère patrie. Mais le droit est de notre côté. Nous triompherons !
»

En coordination avec les services de la Marine Nationale et de la Royal Navy, et en liaison avec la direction de la Compagnie Maritime Belge réfugiée à Londres, le Ministère de la Défense Nationale belge planifie les évacuations.
Les priorités d’évacuation sont fixées comme suit :
-- A partir de Marseille, sera évacuée la Fonderie Royale de Canons, avec tout son personnel et son matériel (1000 militaires et ouvriers, plus leurs familles), ainsi que les avions survivants de l’Aéronautique militaire, qui pourraient encore trouver une utilité en Afrique mais qui n’ont pas l’autonomie suffisante pour faire la traversée par eux-mêmes.
-- A partir de Sète seront évacués en priorité les CRI de Troupes Légères et de Chasseurs ardennais, les 1er, 2e et 5e CRI d’infanterie, le CRI de génie et le corps des transports, et divers services spécialisés (30.000 hommes répartis dans le Gard et l’Hérault).
-- A partir de Perpignan, et si besoin est des plus petits ports alentours, seront évacués le CRI d’artillerie, le 6e CRI d’infanterie et divers services spécialisés répartis dans l’Aude (17.000 hommes)
-- A partir des ports de la façade atlantique (Bordeaux, d’abord – mais qui sera vite abandonné au profit de Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, à la fois moins exposés et moins encombrés), la priorité est donnée à l’évacuation des 7.500 hommes de l’Aéronautique Militaire et de son C.R.I. Ensuite viennent les 12.000 hommes des 3e et 4e CRI d’infanterie concentrés dans les départements du Gers et de la Haute-Garonne, et 4.500 hommes de divers services spécialisés (échelon ministériel, service de santé, atelier de fabrication de munitions, etc.)
-- Le XVe CRAB, comprenant 32.000 recrues réparties dans le Gard, le XVIe CRAB comprenant 21.000 recrues réparties dans l’Hérault, et XVIIe CRAB comprenant 32.000 recrues réparties dans le Sud-Ouest (Gers, Ariège, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Lot-et-Garonne et Tarn-et-Garonne) seront évacués ultérieurement, après les unités militaires. Les XVe et XVIe CRAB par Sète, et le XVIIe par l’Atlantique. Le Ministère de la Défense Nationale donne instruction au lieutenant-général Selliers de Moranville, commandant des CRAB, de commencer à procéder à un examen médical et psychologique de l’ensemble des recrues pour trier celles qui ne seraient pas prêtes à affronter les épreuves qui les attendent. Environ 20% des effectifs des CRAB seront jugés inaptes, et confiés au Ministère de l’Intérieur chargé de gérer le rapatriement des réfugiés (voir plus loin).
Les moyens d’évacuation sont affectés comme suit :
-- Les huit malles rapides de la Mer du Nord achèveront l’évacuation de l’Aéronautique Militaire à partir des ports de l’Aquitaine, puis embarqueront à Southampton les troupes du Corps Expéditionnaire Français revenues de Norvège (et certaines d’entre elles de Bretagne) pour les conduire à Oran, sous escorte de la Marine Nationale et du Corps de Marine. Elles seront accompagnées des cargos des classes « Ka » et « Mo » (Kabalo, Kasongo, Katanga, Moanda, Mobeka et Mokambo), et rejointes par la malle du Congo « Astrida ». De là, ces navires participeront à l’évacuation des troupes et de la réserve de recrutement belges à partir des ports du Languedoc (Sète, Perpignan), où sont concentrés les troupes belges.
-- Le diesel « Copacabana » les aura précédées en Méditerranée, rejoint par le cargo « Carlier », relâché par les autorités françaises de Dakar, et le vapeur « Egypte » libre de quitter Tunis. La première mission de ces navires sera de procéder à l’évacuation de la Fonderie Royale de Canons et des avions de l’Aéronautique à partir de Marseille.
-- L’ensemble des moyens d’évacuation belges pour la Méditerranée, qui devraient pouvoir être en œuvre avant la fin juin, devrait permettre l’évacuation de 16.000 hommes à chaque rotation, ces rotations étant estimées à 4 jours chacune. Pour éviter toute provocation à l’égard de la RM, les navires belges navigueront avec les couleurs nationales bien visibles et auront leurs cheminées peintes en orange pour indiquer leur neutralité. Ils éviteront de naviguer en convoi avec les navires français et britanniques, et seront sous la seule protection du Corps de Marine belge. Si les Italiens devaient ne pas respecter la non-belligérance de la Belgique, la protection des convois français sera immédiatement recherchée.
-- Pour assurer l’évacuation des troupes et recrues par la façade atlantique, on comptera avant tout sur les malles du Congo déjà réfugiées en Angleterre ou dans les ports de l’Aquitaine, « Baudouinville », « Léopoldville », « Thysville », « Elisabethville » et « Léopold II », rejoints par le ferry-boat « London-Istanbul » de la Compagnie d’Ostende. D’autres navires présents dans les ports du sud-ouest (les diesels « Mar del Plata » et « Moero », les vapeurs « Bizon », « Lys » et « Yser », et les caboteurs « Francine » et « Jacqueline ») participent aussi à l’évacuation, de même qu’une partie de la cinquantaine de plus petits bâtiments belges présents en Angleterre (chalutiers, dragues, remorqueurs, etc.). La capacité totale à chaque rotation est estimée à 11.000 hommes, chaque rotation prenant 4 jours. Les escortes seront fournies par la Royal Navy.

Ports français d’Aquitaine
L’évacuation des 7.500 hommes de l’Aéronautique Militaire belge et de son C.R.I. commence. Les malles de la Mer du Nord dont mises à contribution, protégées par des bâtiments de la Royal Navy. Finalement, il a été décidé de laisser en France :
- le personnel nécessaire au convoiement vers l’Afrique du Nord des quelques avions survivants de l’Aéronautique, qui seront évacués par la Méditerranée (voir ci-dessus),
- la petite escadre de 5 CR-42 basée à Bordeaux-Mérignac, qui sera sacrifiée dans les combats de retardement,
- environ 500 hommes des ateliers aéronautiques belges mis au travail dans l’industrie française à Bordeaux et Toulouse, et qui seront évacués en même temps que leurs collègues français.
- en accord avec les Français, six pilotes du I/3 Aé belge ont été désignés pour l’entraînement sur Goéland, en vue de leur lâchage sur LeO-451, sous la direction du lieutenant Philippart. Ils auront l’occasion de se distinguer lors de la campagne de Libye.

Plymouth
18h00 – Après une traversée éprouvante, zigzaguant pour éviter la Luftwaffe et les U-Boot, le convoi ramenant la 7e D.I. belge de Lorient arrive à Plymouth. La totalité des 6.500 hommes de la division a pu être sauvée, et est maintenant dirigée vers le Centre de Regroupement des Militaires Belges à Temby (voir annexe 53). Decarpentrie contacte aussitôt le Ministère de la Défense Nationale pour annoncer fièrement la réussite de l’opération, « avec des moyens de transport exclusivement belges ». A l’annonce de cette nouvelle, les derniers sceptiques du Gouvernement se rendent soudain compte des capacités dont dispose encore la Belgique, et commencent à élaborer les plans les plus fous !

20 juin

Londres – Villeneuve-sur-Lot – Sauveterre-de-Guyenne
00h30 – Les membres du Gouvernement belge arrivent à Londres, à bord de deux hydravions de la RAF. Seuls sont restés en France le Ministre de la Défense Nationale, le général Denis, et le Ministre de l’Intérieur, Arthur Van der Poorten. Le premier, qui restera le temps de coordonner les opérations d’évacuation des TRI et de la RR vers la Grande-Bretagne et l’Afrique du Nord, s’installe à la sous-préfecture de Villeneuve-sur-Lot. Le second, installé à Sauveterre-de-Guyenne, a accepté de se sacrifier pour s’occuper des réfugiés belges et de leur rapatriement quand les combats cesseront en France métropolitaine. Cette tâche aurait normalement dû échoir au Ministre de la Santé Publique, Marcel-Henri Jaspar, qui est en charge des réfugiés, mais il a obstinément refusé de rester en France, pour des raisons qu’on devine familiales (son épouse est juive). Van der Poorten paiera chèrement son dévouement, puisqu’il sera déporté par les Allemands au camp de concentration de Bergen-Belsen ; il survivra à la déportation, libéré par les Américains en 1944 dans un état de santé épouvantable.

Bayonne
Le Colonel B.E.M. Res Bellefroid, commandant du 3e CRI d’infanterie, est nommé commandant de place belge à Bayonne pendant la durée de l’évacuation. Avec son petit état-major, il va s’installer à Anglet dans la villa occupée par le Gouverneur de Flandre-Occidentale, Hendrik Baels, et sa famille.

Bordeaux
22h00 - Les malles du Congo « Baudouinville » et « Thysville », les vapeurs « Espagne » et « Lys », et les diesels « Mar del Plata » et « Moero » quittent le port de Bordeaux avec à leur bord les parlementaires belges réfugiés en France (avec leur famille pour certains), les hauts fonctionnaires essentiels à la poursuite de l’activité du gouvernement, et les familles de certains ministres. Ils sont rejoints à l’embouchure de la Gironde par le « Katanga » qui se trouvait au Verdon. Les archives qui ont pu être sauvées lors des déménagements successifs sont embarquées elles aussi.

Pont-Saint-Esprit
Devant l’avance allemande dans la vallée du Rhône, le général-major Lambert, commandant du CRI des Chasseurs Ardennais, reçoit du lieutenant-général Wibier l’ordre de préparer la défense des cantonnements de CRI. Aussitôt, Lambert fait prendre position sur une ligne de défense le long de l’Ardèche et ordonne de préparer les destructions, avec la même minutie qui avait été de mise lors de l’invasion de la Belgique le 10 mai. Dix-huit jours plus tard, après Bodange, Martelange et Chabrehez, le 7e Chasseurs Ardennais allait écrire une nouvelle page de gloire dans l’histoire de cette jeune arme.

Lunel
Le Colonel de Réserve Matthieu, commandant du CRI des Troupes Légères, reçoit l’ordre de mettre ses troupes en état de défense le long de la Vidourle.

21 juin

Southampton
Un convoi se prépare pour conduire les éléments du Corps Expéditionnaire Français de Norvège en Afrique du Nord. Ce convoi comprend notamment les huit malles belges de la Mer du Nord, qui viennent de débarquer le personnel de l’Aéronautique évacué de France. Le Corps de Marine belge fera partie de l’escorte du convoi, à l’exception du A.5, du Z.25 et du BP.13, tous trois sérieusement avariés.
Portsmouth
Le convoi avec les personnalités belges en provenance de Bordeaux arrive à bon port. Les malles du Congo y ont été rassemblées, et s’apprêtent à repartir pour les ports du Pays Basque français dans le cadre de l’opération « Aerial ». Un convoi de 13 grands bâtiments belges, et d’une trentaine de petits navires se prépare à prendre part à l’opération.

Londres
Le Premier Ministre Churchill reçoit les Ministres belges Pierlot, Spaak et De Vleeschauwer, qui réaffirment leur volonté de poursuivre la lutte contre l’Allemagne aux côtés des Alliés. Au cours de la discussion, le Gouvernement belge réitère sa position de non-belligérance à l’égard de l’Italie.

Pont-Saint-Esprit
Le général Lambert, apprenant le passage de la Fonderie Royale de Canons en retraite depuis Roanne, fait réquisitionner tout le matériel encore utilisable pour la défense de l’Ardèche : 3 batteries de 75 D.T.C.A. de 4 canons chacune, 1 batterie de 4 canons de 75 T.R.A., 6 canons de 47 (qui viennent s’ajouter aux 8 canons dont disposait encore le TRI), et 1.500 obus de ruptures de 47.

Marseille
Le vapeur belge « Egypte » arrive de Tunis.

Au large d’Ouessant
Le cargo belge « Luxembourg » saute sur une mine et coule.

24 juin

Southampton
Le convoi transportant le Corps Expéditionnaire Français de Norvège appareille pour l’Afrique du Nord.

Du 24 juin au 24 juillet

Saint-Jean-de-Luz – Bayonne – Plymouth
Sur la période qui s’étend du 24 juin à l’arrivée des Allemands à la frontière espagnole le 24 juillet, les navires belges ont permis l’évacuation de 68.000 personnes, dont 16.000 militaires belges, 28.000 recrues, et 24.000 soldats alliés. Les soldats et recrues belges sont d’abord immédiatement transférés vers la région de Tenby. Toutefois, devant l’afflux, les Belges sont transférés à Great Malvern, dans le Worcestershire, et dans les environs.

25 juin

Marseille
Le cargo belge « Carlier » arrive de Dakar, et le diesel « Copacabana » arrive de l’Atlantique. On procède aussitôt à l’embarquement du personnel et du matériel de la Fonderie Royale de Canons et 37 avions de l’Aéronautique Militaire belge dont l’autonomie ne permet pas d’effectuer la traversée de la Méditerranée sont arrimés sur le « Carlier ». Pour l’Aéronautique, il s’agit de 7 Fairey Fox, 8 Fairey Firefly, 4 Avro-626, 7 SV-4, 10 SV-5 et 1 Fokker FK-56. Les 4 Caudron « Simoun », les 3 Caudron-Renault « Goéland » et le Renard R-31 feront le trajet par la voie des airs. Après avoir été éventuellement utilisés comme avions de reconnaissance, les autres avions, dépareillés (1 Morane-236, 1 Bréguet 694, 1 Bréguet XIX, 1 Potez), seront détruits et abandonnés.

27 juin

Oran
22h00 – Parti de Caen le 6 juin, après une longue escale à Brest et une plus courte à Gibarltar, le cargo « Algérie » arrive à Oran avec 48 avions de l’école de pilotage de l’Aéronautique militaire belge : 23 SV-4B, 11 Fairey-Fox, 13 Avro-504, 1 Avro-626. Ils sont aussitôt dirigés vers la base d’Oujda.

28 juin

Au large de la Sardaigne
Ayant aperçu un navire faisant route vers le sud-sud-ouest, le sous-marin italien « Diaspro » fait surface pour attaquer le bâtiment au canon. C’est alors que la vigie remarque le drapeau belge déployé à la poupe du navire. Il s’agit en fait du « Copacabana » qui fait route de Marseille à Oran. Le commandant du sous-marin rapporte l’ordre d’attaquer et fait signaler l’incident. Supermarina clarifie l’attitude à prendre : les navires belges doivent être attaqués, pour autant qu’ils fassent partie d’un convoi comprenant des navires de pays avec lesquels l’Italie est en guerre, ou s’ils se trouvent dans les eaux territoriales d’un de ces pays. Par ailleurs, le capitaine du « Copacabana » communique également par radio l’incident et son heureuse conclusion aux autorités belges.

29 juin

Oran
Le Corps Expéditionnaire Français de Norvège arrive d’Angleterre à bord de la flottille belge. On procède au débarquement des hommes et du matériel.
Le « Carlier », l’ « Egypte » et le « Copacabana » arrivent de Marseille. Les avions, le matériel d’artillerie et les hommes sont aussitôt débarqués.
Les cheminées des navires belges présents à Oran sont peintes en orange pour indiquer leur neutralité.
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Benoit XVII



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MessagePosté le: Lun Jan 15, 2007 22:13    Sujet du message: Répondre en citant

Dans notre dernier message apostolique, nous divergeons de plus en plus de la réalité historique.

Sont toutefois historiques:
- La présence des différents navires belges à Bordeaux et dans les autres ports du sud de la France. Historiquement, les Français ne les avaient pas laissé partir, et ils furent pour la plupart saisi par les Allemands, y compris le magnifique Baudouinville, dont ils firent un navire-hôpital.
- l'odyssée du cargo l'"Algérie" avec les avions de l'école de pilotage belge;
- le naufrage du "Luxembourg" au large d'Ouessant;
- la mise en alerte des Chasseurs Ardennais à Pont-Saint-Esprit et des Troupes Légères à Lunel;
- la déportation de Van der Poorten à Bergen-Belsen. Il ne revint toutefois pas vivant, mort du typhus en avril 1945.

Je me suis dit qu'après tout, si une compagnie de Ch.A. avait pu tenir toute une division de Rommel en respect une journée en mai, un bataillon tout entier devrait encore faire mieux! Il y a 2 ponts à Pont-Saint-Esprit, 1 pont à Saint-Just, et 1 pont à Saint-Martin. De quoi faire un petit carnage de Panzers avec les 14 C47. Au fait, où se trouve d'ailleurs Rommel fin juin / début juillet? Y a-t-il une chance pour qu'il soit chargé de débouler sur la rive droite du Rhône après la prise de Valence?
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Cornelis



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MessagePosté le: Mar Jan 16, 2007 01:27    Sujet du message: Répondre en citant

Loin de moi l'idée (l'hérésie) de réfuter l'infaillibilité pontificale, d'autant que la qualité des bulles de Sa Sainteté me frappe toujours, mais j'aurais une toute petite rectification à faire :
Citation:
-- A partir de Perpignan, et si besoin est des plus petits ports alentours, seront évacués le CRI d’artillerie, le 6e CRI d’infanterie et divers services spécialisés répartis dans l’Aude (17.000 hommes)


Perpignan n'est pas un port, toute évacuation devra forcément se faire par les ports alentours, dont le plus important est à cette date Port-Vendres, suivi de Collioure, Banyuls et Cerbère. Tous ces ports sont desservis par la même route et le même chemin de fer, qui serpentent le long d'une côte rocheuse très escarpée. Les armées de touristes, moins disciplinés certes que les soldats belges ou français, y provoquent aujourd'hui encore des embouteillages gigantesques, l'évacuation de 40 a dû (aurait dû ?) être pire...
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loic
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MessagePosté le: Mar Jan 16, 2007 07:53    Sujet du message: Répondre en citant

Cornélis, j'ai pris en compte ta remarque sur Perpignan.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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ladc51



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MessagePosté le: Mar Jan 16, 2007 07:59    Sujet du message: Répondre en citant

Natif de Perpignan, je confirme le message précédent : une évacuation en masse à partir des ports de la Côte Vermeille (Port-Vendres, Collioure, Banyuls et Cerbère) serait un cauchemar logistique :
- une seule route, de type montagne, où même il y a 10 ans deux camions se croisaient difficilement...
- une seule voie de chemin de fer
- le tout en cul de sac, sans beaucoup de place pour stocker les véhicules et/ou trains, ni beaucoup d'espace pour organiser les demi-tours...
- tous ces ports sont de très petits ports dans de petites criques encaissées : on ne peut pas y envisager de nombreux gros navires simultanément (par contre qques cargos ou petits paquebots et de nombreux navires de pêche sont une option réaliste)

Même sans opposition, il ne faut pas envisager un rythme d'embarquement "normal" (i.e. comparable à un Marseille ou Toulon).

Rajoutez un seul bombardement aérien de temps en temps (sur la route côtière ou la voie ferrée) et c'est le chaos...

A cette époque, le port à peu présent le plus proche est Sète (je crois qu'on écrivait encore "Cette" en 40, non ? Confused ), mais à 100km de Perpignan (plus près de Montpellier).

Rajoutez un seul bombardement aérien de temps en temps (il sufirait d'une bombe pour faire sauter un pont ou un tunnel et couper définitivement la route ou la voie ferrée) et c'est le chaos...
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Laurent
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loic
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MessagePosté le: Mar Jan 16, 2007 09:21    Sujet du message: Répondre en citant

On sent bien le gars qui a galéré dans les embouteillages dans le coin Smile

Fin juin, l'évacuation dans cette zone n'est pas un problème, tout de même. Par contre, fin juillet / début août, oui, ça va craindre un peu ...
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...


Dernière édition par loic le Mar Jan 16, 2007 09:51; édité 1 fois
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ladc51



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MessagePosté le: Mar Jan 16, 2007 09:40    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Fin, juin, l'évacuation dans cette zone n'est pas un problème, tout de même. Par contre, fin juillet / début août, oui, ça va craindre un peu ...


Je suis assez d'accord... rien d'impossible, mais ça peut être intéressant de la rendre "vivante" et de ne pas donner l'impression que les Allemands laissent faire, du genre :
- expliquer qu'un GC basé à Perpignan (aéroport de St Laurent de la Salanque) couvre la zone
- positionner dans la chrono une ou deux attaques de bombardiers allemands (parce que les Allemands ne sont pas débiles, et, dès que leurs escadrilles sont repositionnés, tenteront de s'opposer à ces remabarquements... Sad ) et, par exemple, expliquer comment les chasseurs français les massacrent et leur passent le goût d'y revenir... Wink
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MessagePosté le: Mar Jan 16, 2007 09:42    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
On sent bien le gars qui a galéré dans les embouteillages dans le coin


Tu as raison : aller voir le fameux feu d'artifice du 15 août à Collioure (surtout quand il est précédé du passage de la PAF dans l'après-midi) est une expérience qui permet de comprendre la problématique... Wink
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patzekiller



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MessagePosté le: Mar Jan 16, 2007 09:44    Sujet du message: Répondre en citant

perpignan, futur dunkerque en aout? Razz
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Fantasque



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MessagePosté le: Mar Jan 16, 2007 10:52    Sujet du message: Répondre en citant

Je confirme pour le côté embouteillage....

Dès que les allemands viendront bombarder, ce sera dantesque.
Ceci étant, on peut avoir à Perpignan La salanque les rescapés de la chasse en Métropole (soit les derniers D-520 qui couvraient Toulouse et la chaîne de montage de la SNCAM, des H-75 et des MS-406).
les premiers raids de la Luftwaffe seront chaudement reçus mais dans les derniers jours, ce sera pilonnage sur pilonnage, avec les Bf-110 en couverture haute et des 109 rebasés vers Montpellier.
Voir les derniers combats de la RAF en Grèce pour couvrir l'évacuation depuis le Pirée ("Tom" Pattle y laissa la vie).

Aùitiés
F
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Pontus



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MessagePosté le: Mer Jan 17, 2007 23:09    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
tous ces ports sont de très petits ports dans de petites criques encaissées : on ne peut pas y envisager de nombreux gros navires simultanément (par contre qques cargos ou petits paquebots et de nombreux navires de pêche sont une option réaliste)


Il me semble pendant Aerial sur la cote Atlantique, les navires restaient au mouillage pour l'embarquement de personnel, des chalutiers et de la batellerie faisaient les aller-retour avec les ports.
La taille du port a peu d'importance puisque les navires ne sont pas à quai, la présence d'un bon mouillage à proximité est plus important.
Par contre cela renforce le risque sous-marin...
Je suis d'accord pour dire qu'il risque d'y avoir embouteillage sur la cote et dans le port.
Le président Lebrun ne devait-il pas embarquer à Port Vendre en OTL?
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Benoit XVII



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MessagePosté le: Mer Jan 17, 2007 23:23    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour toutes ces remarques. J'avais été surpris de voir Perpignan mentionné dans la liste des ports français sur un site internet...

Ceci dit, pour mes p'tits Belges, j'ai besoin d'une seule rotation de 17.000 personnes. J'avais prévu d'en faire la deuxième rotation, vers le 5 juillet, ce qui a laissé 15 jours aux unités pour se rassembler depuis les instructions du 19 juin. Est-ce que la Luftwaffe sera déjà en mesure de monter une attaque à ce moment-là? Sera-ce même une priorité par rapport à Bordeaux, Toulouse, etc. ?

La plupart des unités que j'avais prévu d'évacuer par là se trouvent déjà dans l'Aude à la mi-juin, et ne devront pas beaucoup se déplacer. Une marche d'une journée ou deux grand maximum. Il y aura un peu plus de difficultés pour le CRI d'artillerie, mais rien d'insurmontable dans ces délais-là, me semble-t-il. Les Français devraient être contents d'avoir les Belges "hors des pattes" pour procéder à leurs évacuations, ailleurs dans un premier temps, puis dans la région de Perpignan lors du dernier baroud.
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MessagePosté le: Mer Jan 17, 2007 23:26    Sujet du message: Répondre en citant

À mon avis au 5 juillet, les Allemands se concentrent sur Marseille, Bordeaux, Toulon et Toulouse. Perpignan n'est peut-être pas hors de portée, mais y'a rien de majeur dans le coin.
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Benoit XVII



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MessagePosté le: Mer Jan 17, 2007 23:31    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
À mon avis au 5 juillet, les Allemands se concentrent sur Marseille, Bordeaux, Toulon et Toulouse. Perpignan n'est peut-être pas hors de portée, mais y'a rien de majeur dans le coin.


Quitte à pilonner des ports secondaires, Bayonne / Saint-Jean-de-Luz ou Sète paraîtraient même plus prioritaires.
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