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Novembre 43 - "Fabrice" à Waterloo
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Sep 30, 2016 10:58    Sujet du message: Novembre 43 - "Fabrice" à Waterloo Répondre en citant

Texte de LADC… Merci Laurent !


11 novembre
Des lettres pour les Pyrénées

Dans la région de Thetford, province de Norfolk, Grande-Bretagne
Cher Papa, chère Maman,
Je suis désolé de vous avoir laissés si longtemps sans nouvelle. Croyez bien que c’était involontaire : en fait je vous ai écrit plusieurs lettres qui ne sont jamais parties, à cause de la censure.
Tout a commencé mi-août, quelques jours après ma dernière lettre. De nouveaux policiers militaires sont arrivés, la division a été consignée : permissions annulées, plus aucune sortie physique du camp, plus de départ de courrier. Nous avons immédiatement compris qu’il allait se passer quelque chose et la tension est encore montée d’un cran. Pendant plusieurs jours, les divers détachements envoyés en mission ces dernières semaines sont presque tous revenus au camp, sauf ceux qui étaient partis en Italie. Et puis… rien ! Toujours la même attente, interminable, insupportable. Pour occuper les hommes et les aider à penser à autre chose, avec les autres sous-officiers du bataillon, nous avons organisé les « Jeux Olympiques de la 2e DB » : courses (sprint et fond), concours de tir, etc. un peu d’exercice, beaucoup de compétition, quelques récompenses : cela a permis de penser à autre chose et de passer cet interminable mois d’août.
Soudain, début septembre, la rumeur a enflé, rapidement relayée par les annonces officielles : ça y est, nos troupes ont débarqué en France ! En Provence ! Quel mélange de sentiments alors dans nos têtes et dans nos cœurs : soulagement de la fin de cette si longue attente, joie de ce début de Libération pour notre Patrie… et désespoir de ne pas participer à cet événement, terrible impression de s’être préparés pendant trois ans pour rester finalement ici, inutiles et impuissants, alors que le sort de notre pays est en train de se jouer sans nous ! Comme aux meilleures heures de la campagne de Grèce de 1941 ou 42, nous avons recommencé à nous regrouper au mess pour écouter la radio afin de suivre la progression de nos troupes. Mais cette fois, nous n’avons pas eu besoin d’un atlas géographique pour situer les noms de villes et de villages cités par les communiqués : il y avait toujours l’un d’entre nous pour reconnaitre son pays… Bientôt, mon espoir et ma crainte ont tous deux redoublés, quand Sète, Montpellier, Béziers, puis Narbonne ont été cités à la radio : les affrontements se rapprochaient de Bages. A l’annonce de la libération de Perpignan (qui plus est sans combat), j’ai éprouvé un immense soulagement. J’espère que cette période aura été aussi paisible que possible pour vous, que vous avez enfin retrouvé une vie normale et que la petite Sylvie pourra grandir sans connaitre la guerre.
Après quelques semaines d’une telle routine, nous avons soudain reçu l’ordre de nous préparer à quitter le camp dès le lendemain. Les hommes ont regroupé leurs seuls effets personnels et nous sommes partis dans la précipitation, sans emporter aucun matériel, véhicule ou arme collective : cette soudaine activité a été bien accueillie et pourtant nous étions perplexes, tant il était clair que nous ne mettions pas en route pour être engagés sur le front. Bientôt une compagnie de transport est arrivée, nous avons embarqué dans les camions et avons été conduits dans le port d’Alger. Là, de grands paquebots nous attendaient. Les opérations d’embarquement ont duré plus d’une journée avant que nous prenions le large. Accoudé au bastingage, je me demandais vers quelle nouvelle odyssée je m’embarquais cette fois, tout en contemplant le ballet des torpilleurs et autres escorteurs qui entouraient notre convoi, cap à l’ouest ! Nous avons passé Gibraltar de nuit, je n’ai rien vu.
Ce n’est qu’une fois arrivés dans l’Atlantique que les officiers ont été informés de notre destination puis ont pu nous transmettre la nouvelle : direction la Grande-Bretagne, notre division rejoignait la 3e Armée française du général Blanc, destinée à débarquer sur les côtes de la Manche ou de la Mer du Nord et à libérer le nord de la France. Au moins ne nous avait-on pas oubliés, et prévoyait-on un rôle pour notre unité dans la Libération du pays… à condition de ne pas arriver trop tard !
Le voyage en bateau n’a pas été de tout repos. La météo était mauvaise, sans doute une de ces terribles tempêtes d’octobre du golfe de Gascogne : impossible d’essayer de combattre le mal de mer en sortant prendre l’air sur le pont balayé par les vents et les vagues (ou les embruns ?). A plusieurs reprises, notre convoi a subi des alertes sous-marines, et la tension était terrible face à cette menace invisible contre laquelle, passagers et terriens, nous ne pouvions rien faire…
Enfin, après plusieurs jours de traversée éprouvante, notre navire est arrivé à sa destination : un port britannique qui semblait immense et rempli d’une multitude de navires, même si le plafond bas, le crachin et la brume nous empêchaient d’avoir une vue globale. Nous avons depuis appris qu’il s’agissait en fait de Swansea, au Pays de Galles. Après un rapide débarquement puis un nouveau transfert en camion, nous avons découvert notre nouveau camp, installé dans une grande forêt. L’environnement est très différent de ce que nous avons connu en Algérie : plus vert, moins aride, plus humide et nettement moins chaud aussi… Mais nous avons trouvé un camp déjà bien aménagé, ce qui a beaucoup soulagé ceux qui se souvenaient de tous les efforts que nous avions dû faire en 1940 pour rendre habitable notre campement dans la plaine algéroise. Notre camp est même équipé à l’américaine, ce qui nous paraît presque luxueux après des années de stricte sobriété.
Notre surprise et notre ravissement ont été à leur comble quand nous avons découvert notre nouvel équipement et notre nouvel armement (une partie nous attendait sur place et le reste est arrivé les jours suivants). Toutes ces armes, toutes ces fournitures, tous ces véhicules sont flambant neufs, tout droit sortis des usines nord-américaines. Ma section hérite d’un superbe semi-chenillé M3A1, du même type que celui que nous utilisions en Algérie, mais neuf, à peine rodé, et surtout équipé d’une belle mitrailleuse qui nous permettra de renforcer notre puissance de feu depuis le véhicule. Pendant près de deux semaines, nous avons été occupés avec d’une part l’installation de ce nouveau camp, la découverte des zones de vie et des zones d’entrainement, et d’autre part la familiarisation avec le nouveau matériel. Nous n’avons pas vu le temps passer. Ce matin, nous avons appris que le régime de consignation de la division va être assoupli : je m’empresse de vous donner ces nouvelles, maintenant que je sais que ma lettre pourra enfin partir.
J’espère de tout cœur que vous allez tous bien et que la guerre est désormais loin de Bages. Il me tarde d’avoir de vos nouvelles. Ne vous inquiétez pas pour moi, nous sentons tous que nous passerons sans doute l’hiver ici (on ne traversera pas la Manche à la mauvaise saison !), et que nous ne retrouverons pas le front avant le printemps prochain.
Je vous embrasse,
Votre fils, Bertin.
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Andrew



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MessagePosté le: Ven Sep 30, 2016 11:14    Sujet du message: Répondre en citant

Je vois que la lettre est envoyé depuis Thetford,Norfolk. Justement mon père a été en garnison dans le Norfolk (précisément à Norwich) de mai 1943 à mai 1944 avant d'être transféré à Torquay dans le Devon pour préparer le D-Day.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Sep 30, 2016 12:03    Sujet du message: Répondre en citant

En FTL, il aurait pu rencontrer Bertin, peut-être lors d'une virée dans un pub local… Wink
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Casus Frankie

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Colonel Gaunt



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MessagePosté le: Ven Sep 30, 2016 12:16    Sujet du message: Répondre en citant

Qui aurait pu finir en bagarre, quand on connait la fougue des jeunes GI et leur poches remplies de billets verts.
(Mais oui je taquine Very Happy )
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Les guerres de religion consistent à se battre pour savoir qui a le meilleur ami imaginaire
Citation vue sur le net
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Andrew



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MessagePosté le: Ven Sep 30, 2016 12:20    Sujet du message: Répondre en citant

Oui peut être,bien que la FTL peut changer la donne car OTL si mon père fut transféré en Grande-Bretagne en 1943 c'est qu'il a été blessé en Tunisie en avril 1943 puis rapatrié et une fois soigné transféré à une nouvelle unité stationnée en Grande-Bretagne pour encadrer les nouvelles recrues,s'il n'en avait pas été ainsi il serait resté dans son unité d'origine et aurait du être sur le Front Italien jusqu'au 8 mai 1945.

Comme OTL il n'y a ni Débarquement en Afrique du Nord ni Campagne de Tunisie son unité peut être envoyé n'importe où et donc peut être en Italie ou dans les Balkans au lieu de la Grande-Bretagne voir dans le Pacifique.
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Andrew



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MessagePosté le: Ven Sep 30, 2016 12:29    Sujet du message: Répondre en citant

Colonel Gaunt a écrit:
Qui aurait pu finir en bagarre, quand on connait la fougue des jeunes GI et leur poches remplies de billets verts.
(Mais oui je taquine Very Happy )


Mon père était d'un calme à toute épreuve je ne l'ai jamais vu se mettre en colère ou avoir un coup de sang et c'était quelqu'un de plutôt économe.

Quand au pub,mon père allait plutôt dans les Clubs Américains de Londres (quand il avait des permissions un peu plus longues) clubs sous le patronage de l'US Army c'est d'ailleurs dans un de ces clubs qu'il a rencontré ma mère qui était dans le Women's Army Corps et où ils se sont découverts de nombreux points communs comme le fait d'être des américains d'origine italienne et être tous les deux originaires de l'Alabama.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Sep 30, 2016 12:30    Sujet du message: Répondre en citant

Dans quelle division était votre père, Andrew ?
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Dernière édition par Casus Frankie le Ven Sep 30, 2016 12:32; édité 1 fois
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Sep 30, 2016 12:31    Sujet du message: Répondre en citant

Toujours aussi bien écris, la division était préssentie comme renfort éventuel sur le Front de Provence, d'où sa consignation ?
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Sep 30, 2016 12:34    Sujet du message: Répondre en citant

En fait, la 2e DB fait partie de la partie française de Fortitude.
Et la 3e Armée française n'existe en pratique que dans l'imagination des services secrets alliés, des Allemands et du général Giraud… Puisqu'en dehors de la 2e DB, qui lui donne un peu de substance, elle ne compte aucune vraie division.
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Casus Frankie

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Andrew



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MessagePosté le: Ven Sep 30, 2016 12:55    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Dans quelle division était votre père, Andrew ?


A l'origine il était au 1st Batailon du 6th Infantry Regiment du 1st Armored Division,il effectuait son service militaire dans ce régiment (Ft. Bliss,TX) avant l'attaque sur Pearl Harbor puis quand il a été soigné en Grande-Bretagne il fut transféré dans une unité d'infanterie de la Garde Nationale du Vermont avant d'être transféré au printemps 1944 au 1st Batailon du 8th Infantry Regiment du 4th Infantry Division.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Sep 30, 2016 13:14    Sujet du message: Répondre en citant

Dans ce cas, en FTL, il aurait pu être blessé en Italie avec la 1st Armored, et se retrouver en Grande-Bretagne de la même façon.
Et faire la connaissance de Bertin Roure… Wink
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Casus Frankie

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le poireau



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Messages: 1296
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MessagePosté le: Ven Sep 30, 2016 13:15    Sujet du message: Répondre en citant

Andrew a écrit:
Casus Frankie a écrit:
Dans quelle division était votre père, Andrew ?


A l'origine il était au 1st Batailon du 6th Infantry Regiment du 1st Armored Division,il effectuait son service militaire dans ce régiment (Ft. Bliss,TX) avant l'attaque sur Pearl Harbor puis quand il a été soigné en Grande-Bretagne il fut transféré dans une unité d'infanterie de la Garde Nationale du Vermont avant d'être transféré au printemps 1944 au 1st Batailon du 8th Infantry Regiment du 4th Infantry Division.


FTL la 1st Armored est engagée en Italie de fin 42 a l'automne 43, puis est transférée en Provence.

La 4th Infantry est elle bien prévue pour les îles britanniques, et devrait être l'une des premières divisions a débarquer lors d'Overlord.
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“Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit : à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit” (Napoléon)
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Anaxagore



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MessagePosté le: Ven Sep 30, 2016 13:21    Sujet du message: Répondre en citant

Andrew a écrit:
Oui peut être,bien que la FTL peut changer la donne car OTL si mon père fut transféré en Grande-Bretagne en 1943 c'est qu'il a été blessé en Tunisie en avril 1943 puis rapatrié et une fois soigné transféré à une nouvelle unité stationnée en Grande-Bretagne pour encadrer les nouvelles recrues,s'il n'en avait pas été ainsi il serait resté dans son unité d'origine et aurait du être sur le Front Italien jusqu'au 8 mai 1945.

Comme OTL il n'y a ni Débarquement en Afrique du Nord ni Campagne de Tunisie son unité peut être envoyé n'importe où et donc peut être en Italie ou dans les Balkans au lieu de la Grande-Bretagne voir dans le Pacifique.


Logiquement, en FTL, votre père se serait retrouvé en Italie. Où selon la loi appliquée aux personnages réels, son sort devrait être le plus similaire possible. Blessé en Italie, puis envoyé en Angleterre.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.
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Dimitri Jerzmanowski



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Messages: 302

MessagePosté le: Ven Sep 30, 2016 17:45    Sujet du message: Répondre en citant

Andrew a écrit:
Casus Frankie a écrit:
Dans quelle division était votre père, Andrew ?


A l'origine il était au 1st Batailon du 6th Infantry Regiment du 1st Armored Division,il effectuait son service militaire dans ce régiment (Ft. Bliss,TX) avant l'attaque sur Pearl Harbor puis quand il a été soigné en Grande-Bretagne il fut transféré dans une unité d'infanterie de la Garde Nationale du Vermont avant d'être transféré au printemps 1944 au 1st Batailon du 8th Infantry Regiment du 4th Infantry Division.


Que faisait la Garde Nationale en Angleterre? N'est-elle normalement pas cantonnée aux seuls Etats-Unis?
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Atatürk



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MessagePosté le: Ven Sep 30, 2016 17:58    Sujet du message: Répondre en citant

En temps de guerre ou en cas de crises majeures,la Garde Nationale qui en temps normal est sous l'autorité du gouverneur de l'état et normalement cantonné à un état donné peut être réquisitionnée par décret du Président des Etats-Unis et être sous son autorité directe.

La Garde Nationale a participé à toutes les guerres depuis la Révolution Américaine.

Pendant la Première Guerre mondiale 40% des effectifs américains provenaient de la Garde Nationale. Harry S. Truman était capitaine de la Garde Nationale du Missouri avant d'être officier d'artillerie.

Pendant la Seconde Guerre mondiale 19 des 90 divisions américaines provenaient de la Garde Nationale.

138 000 Gardes Nationaux furent déployés en Corée durant la Guerre de Corée.

Pendant la Guerre du Vietnam si normalement en choisissant la Garde Nationale on évitait d'être envoyé au Vietnam (Andy pourra le confirmer),8700 Gardes Nationaux furent déployés là-bas (ils étaient volontaires).

Lors des Guerres d’Afghanistan et d'Irak la Garde Nationale fut largement envoyée au combat,il s'agissait bien sûr de volontaires avec dédoublement des unités existantes.
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"Paix dans le pays,paix dans le monde"
Mustafa Kemal Atatürk.
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