Fantasque Time Line

[gaullien]

Napoléon a t-il était le continuateur, le défenseur de la Révolution ? Avait t-il ou était-il devenu un contre-révolutionnaire ?

[solarien]

Il était un continuateur de la révolution française vus qu'il a apporter a toute les "régions" conquis ou soumis les réformes de la révolution. ( l'exemple le plus flagrant actuellement, c'est le système métrique).

Cependant excepter Charles X et quelques uns de ses compagnon de voyage , toute les personnes qui avaient vécu la révolution savaient qu'on ne pouvaient pas revenir en arrière.

[sting01]

Le probleme avec les revolutions est qu'il faut savoir les terminer, c'est a dire restaurer l'ordre et la Loi, sans desesperer Boulogne - Billancourt!

Napoleon fit cela, la Loi fut retablie, le commerce restaure (et ceci fut le noeud gorgien qui fit de l'Angleterre une ennemie acharnee, alors que ce fut peut etre le pays qui eu le plus d'admirateurs de Napoleon), une forme de liberte et de democratie inconnue en France depuis pres de mille ans etait instauree (une certaine liberte de la presse, elections sous forme reguliere, referendum), une protection egale pour tous et toutes devant les lois civiles. Meme si le regime napoleonien n'est point un regime democratique, il etait coherent, acceptable (et accepte) par les populations (a tel point que meme aujourd'hui le Code Napoleon existe partout en Europe, sous desformes diverses et amendees).

D'un autre cote, Napoleon etait un autocrate, une bete de travail (je travail a mon bureau, a table lorsque je manges, au lit lorsque j'aimes), ayant une intelligence remarquable et une connaissance tres etendue. Ceci fait de son regime une geant aux pieds d'argile, car si il est empeche, alors le regime tombe! De plus ceci conduit a une concentration decisionelle entre ses mains, malgre l'instauration du Conseil (regroupant les plus grands esprits de l'Europe), et a des conflits decisionnaires avec ses subordones (qui eux meme etaient generalement des individus tres doues).
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La can can-can, cancouillote,
c'est pas fait pour les francois.

Anscarides je suis ne,
heritier de la Comte je serai.

[Imberator]

Tout dépend de ce qu'on entend par Révolution.


Le code civil, la liberté d'entreprise, l'égalité devant la loi (malgré la nouvelle noblesse), la départementalisation, la liberté de culte (pour l'essentiel), la propriété privée (avant tout), la nationalisation des biens de l'Église (surtout), tout cela est conservé et consolidé par le Consulat puis l'Empire.

La liberté de la presse (limité à quelques titres totalement soumis à la censure), la démocratie (fin des élections à l'exception des "listes" communales, départementales, nationales, c'est à dire rien de tangible), les droits du petit peuple (cahiers ouvriers !), Napoléon finit de les réduire à néant.


S'il serait exagéré de qualifier la politique du Premier Consul/Empereur de contre-révolution, on ne peut que lui reconnaitre une nature relativement réactionnaire par rapport aux premiers temps de la révolution.

Alors certes l'ordre est rétabli, et c'était nécessaire pour le bien de tous et celui du pays, pourtant cela se fait au détriment de l'idée que nous nous faisons aujourd'hui des libertés civiles élémentaires et du progrès politique, et cela est mené avec l'objectif de profiter essentiellement aux possédants (les "bourgeois" des marxistes pour simplifier).


Ce sera seulement après le retour de l'île d'Elbe que Napoléon concédera, nécessité oblige, des réformes (l'"Acte Additionnel") redonnant au régime un vernis révolutionnaire et le privant du coup du soutien d'une large part des milieux d'affaires.

Néanmoins, étant donné ce que nous savons de l'homme, de sa psychologie et de sa conception du pouvoir, il est douteux que cet épisode libéral eut pu survivre longtemps à une restauration durable de l'Empire.
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Point ne feras de machine à l'esprit de l'homme semblable !

[Colonel Gaunt]

[Jubilé]

Je suis d'accord, cette chartre servait uniquement à acheter une paix sociale et politique pendant les opérations militaires.

Elle n'aurait sûrement pas survécu à un maintien durable au pouvoir de Bonaparte.

Il avait eu 20 ans pour la faire avant.

[Imberator]