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Reprise des travaux sur le front de l'est
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Anaxagore



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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2015 18:19    Sujet du message: Répondre en citant

En fait, je viens de faire des recherches et même si ça parait assez paradoxale, avec l'arrivée du PZ V Léopard, plusieurs centaines de chars PZKW IV type A/B/C/D/E/F ( plus probablement les versions D et E) devraient se retrouver disponibles.
La logique post- Barbarossa est bien de donner des PZ III aux Roumains. Mais en défendant ce point de vue vous "voyez l'avenir". Il faut comprendre que jusqu'à Barbarossa (FTL comme OTL) le char standard est le Pz III. C'est lui qui est chargé de lutter contre les chars ennemis. le panzer IV est un char spécialisé dans le soutient de l'infanterie avec un canon court. L'arrivé du PZ V léopard qui est une sorte de super PZ IV se fait sur la base d'un simple remplacement. Des chars anciens sont remplacés par des léopards. Mais pas des PZ III - le char de base- mais bien des PZ IV, issus de la même doctrine opérationnelle, celle des chars d'infanterie.

OTL, les Roumains ont eu une de leur division de chars Renault R-35 immobilisés par manque de pièce détachés. Avec un an de plus pour trouver une solution. Et les chars panzer IV anciens sont disponibles. La solution coule de source, les Roumains vont acheter ces vieux chars d'infanterie vétérans de la campagne de France, car ils correspondent à leurs besoin et en sont disponibles en FTL.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2015 23:49    Sujet du message: Répondre en citant

L'ossature des PzDivisions est bien le Pz III, mais dès le milieu de Barbarossa, les chefs de la Panzerwaffe vont réclamer des Pz IV - mais attention, des Pz IV antichars et non chars d'infanterie.
Avant Barbarossa, en effet, les Pz IV chars d'infanterie peuvent être remplacés par les Leopard et être disponibles pour les Roumains.
Au moment de Barbarossa FTL, le plus logique est que les Roumains peuvent être équipés, non plus de R1, R2 et R-35, mais de Pz-II, de R2 et de Pz-38t, plus, en appui d'infanterie, les Pz-IV des premiers modèles déjà remplacés par les Leopard.
Le bon côté des Pz-II et Pz-38t est qu'ils peuvent être remplacés sans trop de mal.
Les Pz-III arriveront pour remplacer les R2, mais comme le souligne Fantasque, il faudra du temps (décembre 41 - janvier 42 au mieux).
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Wardog1



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MessagePosté le: Sam Oct 24, 2015 12:39    Sujet du message: Répondre en citant

Il peut être intéressant aussi de noter que les soviétique OTL utilisaient des hawker hurricane, tout comme les roumain, je pense que c'est également le cas FTL, j'ai découvert que le hurricane fessait partit des rare avions de chasse à avoir combattu des deux coté, axe et allié, un peu comme les fiat CR42 de nos amis belges.
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Anaxagore



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MessagePosté le: Sam Oct 24, 2015 12:50    Sujet du message: Répondre en citant

Exact, mais les Roumains n'en utiliseront pas en FTL, car il es remplacé en 1942 (pour Barbarossa FTL) pas un chasseur autochtone le IAR-80.

Edit : il y a un site où on peut trouver la météo jour par jour en Roumanie, Bessarabie, Ukraine, Crimée ?
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Fantasque



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MessagePosté le: Sam Oct 24, 2015 14:00    Sujet du message: Répondre en citant

Les Hurricane utilisés par les VVS sont (a) des avions cédés par les 2 squadrons envoyés pour couvrir la zone de Murmansk et (b) des avions en stocks cédés en 1942.
Or, FTL, Barbarossa commence en 1942 et l'impact sur l'industrie soviétique est nettement moines. Celle-ci produit déjà en quantités des yak-1, Mig-3 et 3U (non produit OTL) des LaGG-3 et elle se prépare à introduire le Yak-9 et le LaG-5 (ainsi que le MiG-7).
Dans ces conditions, l'offre britannique a peu de chances d'être acceptée.

Ce qui libère environ 500 Hurricane qui seront utilisés (FTL) soit en Birmanie soit en Australie.

Pour les chars, le Pz-III reste l'ossature des PzDiv jusqu'à fin 42 voire début 43. Si les allemands condescendent à livrer certains de ces chars aux roumains, les livraisons ne peuvent pas commencer avant novembre 42 et donc la mise en service réelle sera janvier-février 43.

Sur la question Kiev-Odessa, je rappelle que dans la doctrine allemande, la prise d'une ville est moins importante que la destruction des forces ennemies (sauf dans le cas de Stalingrad, mais là il y a clairement une dimension symbolique à la ville). L'objectif de Typhon, je le rappelle, est la destruction des forces soviétiques en Ukraine, d'où le mouvement en "pinces". Kiev est une conséquence de ce mouvement. Il est probable qu'une fois actée l'échec de Typhon, le commandement veuille se rabattre sur la prise de Kiev (Klein Typhon) mais ce sera très tardif.
Pour Odessa, c'est un objectif stratégique des roumains, mais aussi, dans une moindre mesure, des allemands. le problème est que sa défense est un objectif majeur des soviétiques, avec une très bonne équipe autour du commandement de la flotte de Mer Noire. On peut penser que les défenses d'Odessa ont été renforcées dans le temps qui sépare FTL d'OTL. Dans la mesure ou les allemands font porter l'essentiel de leurs efforts sur l'Ukraine à partir de l'été, ils ne peuvent appuyer que très modérément les roumains, qui doivent affronter une défense puissamment échelonnée des soviétiques autour d'Odessa. La probabilité que les roumains réussissent à prendre Odessa est, dans ces conditions, quasi-nulle.

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dado



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MessagePosté le: Sam Oct 24, 2015 14:39    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
La probabilité que les roumains réussissent à prendre Odessa est, dans ces conditions, quasi-nulle.

Tant que Typhon est en cours au moins, mais une fois l'échec de Typhon acté, et les contre-offensives soviétiques laborieusement stoppées, Odessa ne peut-il pas devenir un objectif de l'OKW? A court terme, début 43, les allemands n'auront pas les moyens de lancer une attaque trop ambitieuse où que ce soit (en tout cas d'après tout ce qui a été écrit sur l'Ukraine dans la chrono y compris les contre-offensives soviétiques et l'échec du ravitaillement de la poche où est encerclée la 2ème PZA), ils peuvent penser que c'est un objectif réalisable (en tout cas plus que l'Ukraine) et qui permet malgré tout de faire croire que le front avance, et que la guerre est en bonne voie (bref, à des fins de propagande)? Même si le succès de Molot est revu à la baisse, ça peut aussi être un moyen de consolider la Roumanie qui commence à vaciller.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Oct 24, 2015 16:00    Sujet du message: Répondre en citant

1) Fantasque - Pz III chez les Roumains : mea culpa, j'ai écrit qu'ils arrivaient en décembre 41 - janvier 42 au mieux, ce qui était contradictoire avec ce qui précédait - je voulais dire décembre 42 - janvier 43 au mieux (même estimation que toi).

2) Dado : Dans la foulée de l'échec de Typhon, les Allemands n'ont plus de quoi lancer une offensive avant plusieurs mois. Consolider el front roumain me semble déjà bien suffisant.

3) Anaxagore, Joukov6 et tous les candidats au "Front de l'Est" ou à la "Grande Guerre Patriotique" : je me répète, désolé, mais le mieux est de repartir de l'existant pour le prolonger OU pour dire "telle partie me semble erronée, voici comment je propose de la modifier".
Eviter de lancer des "opérations" déconnectées de la base existante.
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Anaxagore



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MessagePosté le: Dim Oct 25, 2015 20:45    Sujet du message: Répondre en citant

Je continue mes recherches sur la Roumanie. Et avant de vous parler de mes dernières propositions, je vais d'abord vous expliquer les raisons de ma "fixation" sur ce pays.
- La première est tout simplement que j'ai pris le front d'Odessa, et c'est là que sont les Roumains.
- Deuxièmement, dès que l'on parle du matériel soviétique ou allemand, on trouve toujours plein de monde pour débattre (et se disputer). Mais pas pour les Roumains...
- Troisièmement, les Roumains souffrent d'une réputation de mauvais combattants totalement fausse (ce qui est problème différent, ils ont sévèrement manqué de motivation en OTL... perdus dans les plaines de Russie). C'est le manque de matériel de guerre moderne et performant qui explique leur incapacité à lutter contre les Soviétiques.

Si le conducator Antonescu n'est pas le brillant stratège et tacticien que son titre de maréchal pourrait faire croire, c'est un excellent soldat, de plus (et contrairement à ce que les Allemands ont parfois dis de lui) il est très compétent en matière de logistique.

Si on devait résumer la différence entre Barbarossa OTL et FTL, je pense que rappeler le décalage temporel serait le point clef. C'est à dire (du point de vue roumain) que le pays a un an de plus pour résoudre ses problèmes militaires.
Les deux plus criants sont :
1°) une de leur trois blindé - équipé de Renault R-35- ne peut être envoyé au front par manque de pièce de rechange.
2°) l'absence de pièces anti-char modernes et efficaces.

Je pense avoir trouvé une solution au premier problème. Lorsque l'Allemagne nazie va remplacer ses plus vieux Pz IV par des Pe V Léopard, la Roumanie les achètera. pour remplacer ses R-35. ce qui fait qu'au déclenchement de Barbarossa, elle aura trois divisions de chars opérationnelle (une sur Pz-Iv, une autre sur R1, et la dernière sur R2).

Pour le second, je tâtonne encore.

Il faut comprendre tout d'abord que les Roumains sont conscient que leur canon de 37 mm est insuffisant. Ils commencent le développement d'un canon antichar de 75 mm (le Resita) en 1942 (OTL). En FTL, le développement devrait prendre un peu d'avance du fait que les Roumains sont en difficulté plus vite. Toutefois, le canon ne sera pas disponible en masse avant décembre 43 (contre juin 1944 OTL).

Il faut un canon pour faire la soudure. Le Pack 38 de 50 mm devrait être accessible aux Roumains à mesure que le pack 40 remplace cette pièce dans l'armée allemande. Mais les Roumaisn en recevront peu, trop tard et surtout... il ne vaut rien contre un T-34 ou un KV- 1.

La meilleure idée qui me vienne, c'est que les Roumains produisent eux-même un canon de 50 mm en 1941, en copiant le pack 40.
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MessagePosté le: Dim Oct 25, 2015 22:39    Sujet du message: Répondre en citant

Je me répète moi aussi :
Il est certain que le R-35, en 1942, ça n'ira pas. En 1941 OTL, ils n'ont pas été utilisés lors de Barbarossa. Mais le blindé le plus disponible pour le remplacer est le Pz-38t.
Le R-1, ça n'ira pas non plus en 42. Les Pz-II ne sont guère plus costauds, mais ils sont fiables et utiles contre l'infanterie seule.
Le R-2, ça ira à la rigueur, mais finalement c'est un Pz-35t.
On peut en effet imaginer que les Pz-38t et les R-2 soient en partie remplacés par des Panzer IV de type A, B, C, D, E ou F (pas F2).

En chiffres ronds, la division blindée roumaine en 1942 FTL aura 3 régiments de 100 engins blindés chacun.

Cavalerie Royale : 2/3 de Pz-II, 1/3 de R-2 (Pz-35t)

1er Régiment de chars : 2/3 de R-2, 1/3 de Pz-IV D ou E

2e Rgt de chars : 2/3 de Pz-38t, 1/3 de Pz-IV D ou E

Le résultat est TRES supérieur à ce que les Roumains avaient en 41 OTL, et même en 42 OTL. Et ce mélange me semble plus réaliste (et plus faisable) qu'un rééquipement intégral en Pz-IV.

Qu'en penses-tu, Anaxagore ?
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Anaxagore



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MessagePosté le: Dim Oct 25, 2015 23:02    Sujet du message: Répondre en citant

Cela me va. Je vais le noter de ce pas.
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Anaxagore



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MessagePosté le: Lun Oct 26, 2015 21:50    Sujet du message: Répondre en citant

Canons Soviétiques et réutilisation par les forces de l'Axe

Staline disait que le canon est le tambour des batailles. s'il y a bien une arme qui avait toute l'affection du tyran c'est bien l'artillerie. En fait c'est les canons qui forment la véritable puissance de l'URSS après 43 (OTL) devant même les chars.

Il faut cependant savoir qu'au moment de Barbarossa, OTL comme FTL, les soviétiques ont une artillerie inadaptée à la guerre de mouvement.

L'artillerie soviétique classique (pas les lance-roquettes) peut globalement être divisée en deux types de pièces, les canons de 76 mm et les obusiers de obusiers de 122mm ou 152 mm ( plus quelques canons de 107mm dérivés du Schneider français).

Note : je parle essentiellement des canons modernes, en service ou facilement disponible au moment de Barbarossa FTL.

Les canons soviétiques :

Le F-22

En 1936, les Russes ont pondu une (fausse) bonne idée, le canon "Universel" ! C'est une pièce d'artille de campagne capable d'être utilisé comme antiaérien. Sauf que les troupes de premières lignes sont plutôt attaquées par des bombardiers en piqué et doivent plutôt être couverts par des canons de type Oerlikon, à tir rapide. En plus, les besoins d'une pièce d'artillerie et d'une pièce AA en terme de portée et de type de charge sont très différents. Il faut donc faire un compromis entre les deux.
Bref le résultat, le canon divisionnaire de 76 mm modèle 1936 (ou F-22, son nom d'usine) est un mauvais canon de campagne et une mauvaise pièce antiaérienne.
Dès 1939 l'arme est retirée de toutes les unités soviétiques et va rejoindre les arsenaux où (OTL) ils seront retirés en 1941 pour ré-équiper les Russes en urgence après les tripotées reçues sur le front. En FTL, il est probable que les Russes n'auront jamais besoin de les sortir des arsenaux... Toutefois, partout où des arsenaux tomberont aux mains des Allemands, ils trouveront sans doute beaucoup de ces canons. A peu près les 2/3 d'entre eux seront utilisés sur le front de l'ouest, en particulier comme pièce intégrées au mur de l'Atlantique. J’étudierais plus bas les transformations allemandes sur ce canon.

L'USV

l'USV ( OU canon divisionnaire 76mm, modèle 1939) a été créé pour remplacer le F-22. c'est un canon classique sans fonction AA. A l'origine le canon devait être une version améliorée du F-22 mais l'industrie soviétique a opté pour la création d'un tout nouveau canon (ce qui n'est pas admis officiellement... je vous expliquerait pourquoi un peu plus bas). Le résultat est malheureusement peu probant. Le canon est trop compliqué à construire et ses performances sont très moyennes. Après Barbarossa, une version avec un tube allégé (et moins solide) fut mise en production. Toutefois, une usine refusa de mettre ce canon sur les chaîne de montage.

Le ZiS 3

Egalement appelé canon divisionnaire 76mm, modèle 1942 (OTL) ce sera probablement le 1943 en FTL.
Voilà une histoire qui m'épate. Dans le régime soviétique, vous dirigez une usine vous suivez les ordres. Cependant, voilà le camarade Grabin chef du bureau d'étude des moyens calibre et directeur de l'usine d'artillerie n° 92 qui décide de faire une étude pour un nouveau canon de son propre chef et en secret Pourquoi par Lénine ?!
Et bien tout commence avant guerre, par une Intox allemande. les Nazis ont réussi avant guerre à faire avaler aux Russes que leurs tanks avait un blindage surpuissant increvable avec une pièce AT ou un canon moyen ! Et les Russes l'ont avalé.
Résultat, les Russes se sont orienté vers le canon universel pour que pouvoir au moins se servir des pièces de campagne pour se protéger des avions. Et après l'échec du F-22, les pièces de campagne ont été jugé si peut importante qu'on a demandé au bureau d'étude de modifier ce canon raté... au lieu de ça les ingénieurs en ont créé un nouveau, pas très réussi, certes, mais et ont prétendu qu'il avait été développé à partir du F-22.
Après Barbarossa, la production de L'USV (le successeur du F-22) fut relancé dans une version de moins bonne qualité (déjà que ce n'était pas la meilleure pièce de la 2ème GM...). Sauf à l'usine n°92 ! Le camarade Grabin avait terminé la mise au point de son ZiS 3 et... le mit en production... sans aucun ordre... .
Après quelque gros problèmes de démarrage, Grabin réussit à obtenir une évaluation officielle du canon... et Staline y assista ! L’opinion du tyran ? Une pure merveille... et il a raison. Le ZiS 3 est probablement le meilleur canon moyen de la guerre. Ses performances le placent dans le peloton de tête des pièces d'artillerie comparables, mais en plus c'est le canon constitué du plus petit nombre de pièces de la 2ème GM ce qui le rend facile à produire, en grand nombre, à faible coup, par une main d'oeuvre peu qualifiée !

Les obusiers soviétiques :

Obusier de 122mm modèle 1910/30 contre modèle 1930.
OTL le 1919/30 reste en service toute la guerre, sa production n'est arrêtée qu'en 1941. Cest un canon court, avec une faible élévation horizontale, même s'il est facile à mettre en oeuvre et solide. Avec un an de paix supplémentaire, en FTL, le canon devrait être complètement remplacé par le M 1930 (qui a d'ailleurs de nombreuses pièces communes) dès Barbarossa FTL. De plus c'est une pièce bien supérieure.

L'Obusier de 152 mm M1909/1930 (qui est français d'ailleurs) est une version améliorée d'un obusier Schneider à canon court, c'est le principal obusier soviétique. Il a pas mal de défaut en matière de puissance et de portée, tout comme en élévation. Mais il est robuste et facile à mettre en batterie.

Plus moderne, le M-10, à canon long est développé à partir de 1938. les Russes doivent avoir trois régiment de plus par rapport à l'OTL avec ce canon à la date de Barbarossa FTL.

Les canons anti-char:

Le canon 53-K ou canon anti-char de 45 mm modèle 1937 est le principal canon anti-char soviétique... au moment de Barbarossa (OTL ou FTL) les Russes savent qu'il est obsolète, mais ne cherchent pas à le remplacer. Ils sont persuadés que les "super-blindage" des tanks allemands sont inattaquables pour des canons antichar... Intox réussie !
En fait, le 53-K est efficace contre les PZ-III et PZ-II utilisé au moment de Barbarossa... du moins à portée réduite.
FTL, il faudra attendre 1943 pour que le M-42 (qui s’appellera M-43) soit mis en production... et ce canon se révélera incapable d'endommager les Tigre et les Panthères... il suffira cependant contre les PZ-IV.

Paradoxalement un canon de 57 mm performant (le ZiS -2) a été développé pour contrer les "super-tank" allemand... mais il est produit par la même usine que ZIS 3. En OTL, face à une menace plus réelle que des "super-char fantômes", l'usine 92 passe à la production du ZiS 3 (canon de campagne de 76mm) et abandonne l'anti-char de 57mm.
EN FTL : Le ZiS-2 devrait être produit au moins pendant un an de plus après... il est probable que comme en OTL l’accent soit mis sur la production de pièces d'artilleries de 76mm ZiS-3. La production du ZiS 2 reprendra en 43... et donc empêchera la production du M-42... inutile en FTL.


réutilisation par les Allemands

En FTL, les Allemands devraient s'emparer de pas mal de F-22 neuf... pratiquement jamais servi. En FTL, les Allemands devraient immédiatement penser à le convertir en canon anti-char, vu que la menace des tanks russe est encore plus criante. cela donnera naissance au 7.62 Pack 36(r). OTL, les Allemands en ont capturé 1 300. je pense que les chiffres ne devraient pas être différent. Pourquoi ? En fait, un bon tiers des canons ont été détruit au combat OTL. Alors que là les Allemands devraient tout simplement les trouver dans des dépôts, les Russes n'en ayant pas l’usage en FTL. or, c'est un bon anti-char !

La version avant guerre de l'USV peut aussi être transformée en canon anti-char. La version post-Barbarossa a un tube plus fragile et l'obus antichar le contraint trop. Le résultat est le 7.62 Pack 39(r) Il n'y en aurait eu 300 en service OTL. On peut diviser par deux en FTL. Converti en anti-char, il est capable de percer le blindage frontal d'un KV-1 !
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MessagePosté le: Mar Oct 27, 2015 02:47    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
En FTL, les Allemands devraient s'emparer de pas mal de F-22 neuf... pratiquement jamais servi. En FTL, les Allemands devraient immédiatement penser à le convertir en canon anti-char, vu que la menace des tanks russe est encore plus criante. cela donnera naissance au 7.62 Pack 36(r). OTL, les Allemands en ont capturé 1 300. je pense que les chiffres ne devraient pas être différent. Pourquoi ? En fait, un bon tiers des canons ont été détruit au combat OTL. Alors que là les Allemands devraient tout simplement les trouver dans des dépôts, les Russes n'en ayant pas l’usage en FTL. or, c'est un bon anti-char !


Les canons capturés au combat (et dont une partie est détruite par les combats), ça me parait logique.
Mais que les russes abandonnent systématiquement les dépôts de canon, même obsolètes, sans chercher à les détruire? ça me surprend un peu. Dans certains cas ils pourraient être oubliés en effet car considérés comme inutiles, dans d'autres cas les russes n'auront pas le temps de les détruire quand ils devront fuir un front enfoncé, mais quand ils reculeront en bon ordre, ils ne prendraient systématiquement jamais la peine de détruire leurs dépôts militaires? Même remplis de canons obsolètes, j'ai peine à le croire. Est-ce que c'est ce qui est arrivé OTL (sachant que ce n'est pas forcément comparable, en 41 lors de Barbarossa, les russes n'ont pas vraiment reculé en bon ordre il me semble, presque partout c'était un recul précipité) pour les dépôts de matériels militaires considérés comme inutiles? J'ai peine à croire que la doctrine soviétique, qui comprend une pratique de terre brûlée y compris en territoire russe, encourage à laisser du matériel militaire même obsolète tomber intact aux mains de l'ennemi. Surtout des canons: tu soulignes l'importance que cette arme a dans la doctrine soviétique, et dans la victoire finale de l'URSS OTL comme FTL.
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Mar Oct 27, 2015 08:38    Sujet du message: Répondre en citant

Je crois qu'il y a une annexe consacré aux différents matériels de l'armée rouge, très copieuse avec un gros chapitre sur l'artillerie. Il faudrait faire un tour et la relire car il s'agit d'une "version officielle". Je me rappelle maintenant, il s'agit de l'annexe 44-1 "La montée en puissance de l'armée rouge".
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Oct 27, 2015 09:13    Sujet du message: Répondre en citant

Bien vu Capitaine !
Pour plus de commodité, je reproduis ici la partie II.1 – Canons et obusiers

– Canon antichar de 45 mm Obr.38 (Modèle 1938)
Vélocité initiale (VI) 757 m/sec, pénétration de blindage (PB) 43 mm à 30° et 500 m.
Canon antichar standard de l’infanterie en 1942.

– Canon antichar de 45 mm Obr.42
VI 820 m/sec, PB 60 mm à 30° et 500 m.
Remplaçant du canon précédent, fabriqué à partir de la fin de 1941.

– Canon de 57 mm P Obr.41 (ZIS-2)
VI 990 m/sec, PB 106 mm à 30° et 500 m, accrue à 140 mm avec l’obus HVAP de 1,8 kg.
Fabriqué à partir de la fin de 1941 à l’usine ZIS de Moscou. On craignit un moment de devoir la transférer à Ijesk lors de la prise de Smolensk, mais ce ne fut pas le cas. Une seconde ligne de production fut installée à Gorki, comme prévu en 1940, au début de 1943.

– Canon de 76 mm PP Obr.27
VI 387 m/sec, portée 7 700 m.
C’est le vieux canon régimentaire Poutilov à canon court (L41) de 1902, modernisé. L’Armée Rouge avait près de 5 000 canons de ce modèle au 17 mai 1942, bien que la production eût cessé en novembre 1941. Une fois remplacé par le 76 mm Obr.36 et le ZIS-3, ce canon fut utilisé pour des automoteurs légers (sur châssis de T-26), des trains blindés et des divisions d’infanterie de montagne.

– Canon de 76 mm DP (Divizionnaja Poushka) Obr.36
VI 688 m/sec., portée 13 600 m, L41,1.
Canon standard au niveau de la Division et du Corps avec diverses variantes, dont le ZIS-3 Obr.42 (cadence de tir : 15 à 20/mn), doté du train du 57 mm antichar. Tous ces canons pouvaient être utilisés comme antichars et l’obus APHE pouvait pénétrer 69 mm à 30° et 500m (92 mm avec l’obus HVAP UBR-354P introduit en 1944).

– Canon de 85 mm D-44 DP Obr.43
VI 792 m/sec.
C’est le canon de char de 85 mm (lui-même dérivé du 85 mm AA Obr.36), monté sur un train à deux roues comme canon de campagne léger ou canon antichar lourd. Comme canon de campagne, il avait une portée de 15 650 m et comme antichar, il pouvait pénétrer 102 mm à 30° et 500 m avec l’obus APHE et 130 mm à 1 000 m avec l’obus HVAP UBM-365P. Cadence de tir : 15/mn. Accepté pour le service en 1943, sa production commença dès janvier 1944.

– Canon de 100 mm BS-3 Obr.44
VI 916 m/sec.
Canon lourd et cher utilisé comme canon de campagne et comme antichar lourd au niveau du Corps et du Front. Sa très haute vélocité initiale lui donnait une portée de 21 000 m comme canon de campagne et une capacité de pénétration de 105 mm à 30° et 1 000 m avec l’obus APHE de 15,9 kg. Cadence de tir : 8 à 10/mn. Apparu dès le printemps 1944, il fut envisagé de le monter (avec quelques modifications) sur le SU-100 puis sur la famille des T-44/T-54, mais il fut supplanté dans ce rôle par le ZIS-6 de 107 mm.

– Canon de 107 mm Pushka Obr.10/30
VI 630 m/sec.
Ce canon de campagne avait été conçu pour la Russie Impériale par l’usine française Schneider et fabriqué à la fois en France et en Russie (par Oboukhov). Il fut modernisé à partir de 1927, les améliorations les plus marquantes étant un nouveau tube allongé et une augmentation de la charge propulsive pour accroître la portée maximale. Celle-ci atteignait 13,6 km avec un obus de 15,4 kg et une cadence de tir de 5 à 6/mn. Une variante, le M-60 Obr.40, possédait le même train à roues jumelées que l’obusier M-60 de 152 mm.
Ce fut le canon de campagne standard au niveau de la Division et du Corps. Il fut remplacé peu à peu par le 76 mm Obr.36 et le ZIS-3, tous deux moins coûteux et de même portée (mais tirant des obus plus légers). A la fin de 1943, il n’en restait plus que dans les unités postées sur la frontière extrême-orientale.

– Canon de 122 mm Pushka A-19 Obr.31/37
VI 788 m/sec., portée 20 800 m, L46,3.
Canon de campagne lourd de l’Armée Rouge, tirant un obus de 25 kg. C’était le canon standard de contre-batterie des brigades d’artillerie lourde. Il pouvait aussi être utilisé comme canon antichar “super-lourd” avec une PB de 130 mm à 30° et 1 000 m. L’ISU-122 et le JS-2 utilisèrent une variante, le D-25S.
La fabrication de ces canons très efficaces mais très complexes exigeait beaucoup d’électricité. La résistance acharnée aux frontières empêcha sans doute que la production ne souffre dans l’année suivant le déclenchement de Barbarossa. L’Armée Rouge utilisa l’A-19 au sein de régiments spécialisés dans la contre-batterie, ciblant en particulier les postes de commandement et les QG avancés.

– Obusier de 122 mm Gaubitza M-30 Obr.38
Obusier léger standard, remplaçant l’Obr.09-37 et l’Obr.10-37. Portée : 11 800 m. Cadence de tir : 6/mn. Tire un projectile de 21,8 kg.

– Obusier de 152 mm Gaubitza M-10 Obr.38
VI 508 m/sec., portée 12 400 m, L24.
Cet obusier tirait un projectile de 40 kg, mais il était trop haut, trop lourd et peu maniable. Il ne fut produit que sous la pression de l’urgence et sa fabrication cessa dès le printemps 1943, quand celle du D-1 commença.

– Obusier de 152 mm Gaubitza D-1 Obr.43
VI 508 m/sec., portée 12 400 m, L27,6.
Cette arme utilisait un nouveau tube pour tirer lui aussi un obus de 40 kg, mais il était monté sur le train de roues du M-30 de 122 mm. L’arme était plus légère, plus maniable et plus fiable que le M-10 et fut produite en grande quantité à partir du printemps 1943.

– Canon-obusier de 152 mm Pushka-Gaubitza ML-20 Obr.37
VI 655 m/sec., portée 17 265 m, L27,6.
Cette arme tirant des obus HE de 43,6 kg était l’obusier standard au niveau des brigades d’artillerie. Il utilisait le même train que l’A-19.

– Obusier de 203 mm Gaubitza Obr.31
VI 607 m/sec., portée 18 000 m.
Cette arme tirait des projectiles de 98,9 kg. La variante 1931 M avait un train à roues et la B-4 un train chenillé. Elles étaient surtout utilisées par les régiments “à grande puissance” de la réserve de la STAVKA.

– Canon de 210 mm de forteresse et sur rail
Cette arme mal connue était un canon de 1898 modernisé.

– Obusier de 280 mm Gaubitza Obr.35 et 35/39
Portée 21 000 m.
Tirant des projectiles de 259 kg, cet engin était monté sur chenilles et déployé comme l’obusier de 203 mm.

– Obusier de 305 mm Gaubitza
Obusier monté sur rails inspiré d’un projet de Schneider. C’était une arme de la Première Guerre modernisée.
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Casus Frankie

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MessagePosté le: Mer Oct 28, 2015 09:17    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques remarques en vrac (je reviens de quelques jours d'absence) :
- il semble en effet peu probable qu'énormément de dépôts tombent intact aux mains des Allemands (une exception est toujours possible). En un an, il peut se passer plein de choses, du simple déménagement de ces canons obsolètes vers l'arrière, à la vente à un pays tiers ou au renvoi à la fonderie.
- l'intox des blindages allemands invulnérables aux obus russes : la communication avec les Alliés occidentaux étant meilleure, ce mythe ne devrait pas tenir très longtemps (on peut imaginer des tests menés sur du matériel capturé en Grèce début 42, résultats communiqués à l'URSS dans le courant de l'été 42).
- le Pz-III comme ossature des PzD même avec Barbarossa décalé d'un an, OK, mais je pense que son armement devrait être amélioré (ou en voie d'amélioration) avant même la rencontre des premiers chars soviétiques.

Sinon, ce sujet commence à être touffu, nous allons séparer en au moins trois nouveaux sujets :
- matériel allemand (roumain, etc)
- matériel soviétique
- stratégie (qui peut rester ce sujet principal)
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En principe (moi) ...
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