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Imberator
Inscrit le: 20 Mai 2014
Messages: 5466
Localisation: Régions tribales au sud-ouest de Nîmes.
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 Posté le: Jeu Déc 11, 2014 16:42 Sujet du message: |
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Pour rappel, en politique la paranoïa est plus une qualité qu'une tare.
Qui plus est: "même les paranoïaques ont des ennemis"...
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Point ne feras de machine à l'esprit de l'homme semblable ! |
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ChtiJef
Inscrit le: 04 Mai 2014
Messages: 2369
Localisation: Agde-sur-Hérault
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| Posté le: Jeu Déc 11, 2014 19:29 Sujet du message: |
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| Citation: | | A confirmer, mais il me semble que Staline était paranoïaque au sens clinique du terme... Donc souffrant réellement d'une affectation mentale. Mais n'étant pas psychiatre, je n'en sais en fait rien... |
C'est effectivement ce que je dis... Il est très facile de poser un diagnostic, y compris de la part de psychiatres, sur quelqu'un qu'on a jamais rencontré. Peut-on dire que Rousseau ou Robespierre étaient paranoïaques uniquement sur la base de leurs écrits ou de leurs discours ?
Pour Staline, je ne sais pas. En conséquence, je m'abstiens de me prononcer.
| Citation: | | Pour rappel, en politique la paranoïa est plus une qualité qu'une tare. |
Ajoutée à la volonté de puissance et à la mégalomanie, cela fait, à de rares exceptions près (un de Gaulle par exemple), un parfait homme politique...
Mais j'ai peut-être une vision beaucoup trop négative de l'homo politicus...
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"Les armes ne doivent pas être utilisées dans des guerres" - Alain Berset, président de la Confédération helvétique |
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Anaxagore
Inscrit le: 02 Aoû 2010
Messages: 10079
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| Posté le: Jeu Déc 11, 2014 19:46 Sujet du message: |
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Ne pas confondre homme d'état et politicien. De Gaulle n'était pas un politicien... On trouve plus de politiciens dans la marine que dans l'armée... enfin surtout dans la marine à voile, et toujours dans le sens du vent. Aucun "bon" politicien ne prendra de décision difficile qui risquerait de lui faire perdre les élections. C'est sur ce point qu'une dictature est supérieure à une démocratie. Populaire ou non, un dictateur prendra la décision qu'il estime bonne.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe. |
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dado
Inscrit le: 12 Nov 2013
Messages: 995
Localisation: Lille
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| Posté le: Ven Déc 12, 2014 01:34 Sujet du message: |
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| Cela dépend de la définition qu'on donne d'un "bon" politicien. Politicien n'a pas -ou ne devrait pas avoir- un sens uniquement négatif si on se réfère au politique au sens large. La définition variant du grand homme d'état visionnaire pour son pays et capable de tout sacrifier à titre personnel pour cela, à pour l'autre extrême l'homme corrompu mais efficace près à tout pour prendre, accroître et conserver le pouvoir (type House of cards). Donc c'est une question de définition pour savoir si un "bon" politicien est capable de prendre une décision difficile risquant de lui coûter les prochaines élections et son poste. |
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Anaxagore
Inscrit le: 02 Aoû 2010
Messages: 10079
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| Posté le: Ven Déc 12, 2014 01:51 Sujet du message: |
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J'oppose surtout entre politicien (l'homme d'un système) et l'homme d'état (qui peut être un roi,, un despote etc....) un homme qui dirige un état.
Les politiciens n'apparaissent que dans les républiques (démocratiques ou non). Il n'on en fait aucun talent leur rôle est de représenter c'est à dire donner un visage à un régime politique et faire des discours qu'ils n'écrivent même pas. Tout le reste est fait par divers spécialistes et conseillers.
Au contraire, en bien ou en mal, les hommes d'états imposent leurs idées propres.
Note : un homme issu d'un parti politique peut-être un homme d'état. Mais c'est tellement rare...
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JPBWEB
Inscrit le: 26 Mar 2010
Messages: 4113
Localisation: Thailande
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| Posté le: Ven Déc 12, 2014 04:42 Sujet du message: |
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La politique, c’est l’art du possible. Quel que soit le degré de démocratie du système de pouvoir a un instant donné, peu de politiciens sont totalement cyniques, mais ils sont toujours les représentants ou les participants d’un faisceau d’intérêts factionnels, qu’ils s’efforcent de promouvoir. En parallèle, bien entendu, ils ont vocation à durer, tant la soupe est bonne, et à se perpétuer au pouvoir ou dans les cercles du pouvoir.
Par ailleurs, et de manière plus fondamentale, toute société présente toujours une élite socio-économique dont les intérêts doivent être préservés. Cette élite ne permet, ne peut tolérer en fait, que ses intérêts puissent être menacés ou remis en question par une alternance de pouvoir, notamment par un processus électoral. Nos sociétés démocratiques ne sont possibles que parce que l’élite socio-économique est suffisamment sophistiquée pour avoir su s’accommoder des alternances, et parce que ces alternances ne sont que très modestes et fort peu spectaculaires en vérité.
Sur le sujet de la dictature, il faut se représenter que dans une société un tant soit peu moderne et sophistiquée, personne ne détient le pouvoir absolu. Même un dictateur sanguinaire ne gouverne que dans certaines limites, et dépend du soutien d’une partie de la société et de l’appui direct d’une cohorte de gens. Personne ne peut se maintenir au pouvoir très longtemps en allant à l’encontre des intérêts de ses soutiens. De plus, même dans une dictature, il y a une opinion publique. Les dictateurs sont très vigilants et soucieux de ce que pense ‘la rue’. Il est faux de penser qu’on peut impunément aller à l’encontre de ce que peut tolérer l’opinion publique. Les émeutes sont toujours possibles, qu’elles soient spontanées ou orchestrées par des factions opposées ou concurrentes du pouvoir, et leur répression pose le problème du soutien de la soldatesque ou de la police. L’épreuve de force est rarement a l’avantage du dictateur, qui en sort souvent affaibli, quand il n’est pas simplement renversé par la rue, par l’armée ou par un concurrent.
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"L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer |
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Anaxagore
Inscrit le: 02 Aoû 2010
Messages: 10079
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| Posté le: Ven Déc 12, 2014 11:39 Sujet du message: |
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Bien sûr, ce n'est pas aussi simple. Ma réponse était surtout théorique.
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sting01
Inscrit le: 30 Juil 2010
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Localisation: Thailande
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| Posté le: Sam Déc 13, 2014 03:59 Sujet du message: |
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| ChtiJef a écrit: |
En revanche le cas de Göring est plus problématique. Gravement blessé, non pendant la guerre mais lors du Putsch de la Brasserie (et soigné par un médecin juif qu'il protégea ensuite des persécutions que lui même encourageait), ses souffrances en firent un morphinomane dépendant de sa dose. Il lui arrivait de présider des réunions alors qu'il était complétement "shooté." Il est donc raisonnable de penser que cet état a influé sur son comportement et certaines de ses décisions.
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Il me semble meme que Goering a protege un certain nombre de juif, demi-juif, ou marrie a une juive; principalement dans les rangs de la Herr et de la Luftwaffe.
De toutes les personnes citees ici (Chasseur Corse et Tchijef) Il me semble etre celui qui fut 'la victime' des opiaces qu'il prenait (victime toute relative, car jusqu'a la fin il resta un nazi et un anti semite, mais plutot du type 'bon chic, bon genre' comme Souchon le decrivait dans 'les poulaillers d'acajou').
Pour les autres, oui ils etaient malades, mais principalement de monomanieS et il est simplment domage que Sigmund Freud (qui etait vivant en 39 jecrois) n'ai pas eu la chance de les examiner avant qu;il ne soit trop tard (ceci incluant les allies et les forces de l'Axe).
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La can can-can, cancouillote,
c'est pas fait pour les francois.
Anscarides je suis ne,
heritier de la Comte je serai. |
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loic
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| Posté le: Lun Oct 31, 2016 13:35 Sujet du message: |
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Messages déplacés d'un ancien sujet (traitement médicaux de Adolphe Hitler)
| Chasseur Corse a écrit: | ce cher adlophe avait plusieurs médecin pour le soigner cela du fait qu'il avait les symptomes de nombreuses maladies.
tout d'abord il avait la syphlis(attrapée lors de la 1e guerre mondiale)
il avait également la maladie de Parkinson et également des troubles psychiatrique comprtementaux(iritabilité, Nervosité, Obsession parnoiaque) en cela il regoingait le petit père joseph.
il avait d'autre part et cela était un secret bien gardé une seule testicule(renseignement vérifié auprés d'un membre de la profession médicale a qui j'ai posée la question et qui ma répondu que cela était possible et que l'on pouvait normalement vivre et procrée, ce qui ne fut pas son cas) voila pourquois ces intimes ne le veront jamais nu. la totalité de ses sympthomes augmenteront aprés l'attenta du 20.7.1944, pour arrivée a la fin d'un homme totalement diminuée et ayant le teint d'un cadavre d'aprés tous les témoins qu'il on approchés. ses deriner médecin en particulier le docteur Morell était considéré dans la profession comme un oportuniste charlatan qui faisaient prendre a Adolphe Hitler des médicament et potion dont on ne savait pas la composition ces potions etait souvent ingectés par piquers intra veineuse.
que pense les membres de mes déductions, si il y un médecin parmi eux qu'il donne son avis.
amitiés
chasseur corse |
| dado a écrit: | | Rien ne dit qu'il n'ait pas de descendance. Il aurait eu un enfant d'une aventure dans le nord de la France pendant la première guerre mondiale. |
| Anaxagore a écrit: | J'ai un très bon livre sur la vie d'Adolf avec un très long passage sur ses traitements médicaux. Et... Morel devrait être inhumé au Panthéon  . ses traitements "médicaux" ont probablement plus fait pour faire prendre des décisions loufoques à A.H. que tout le reste réuni. Le résultat a accéléré la chute du Reich. |
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ... |
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loic
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| Posté le: Lun Oct 31, 2016 13:38 Sujet du message: |
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Message déplacé d'un ancien sujet (Charlatanisme Médical)
| Chasseur Corse a écrit: | il est certain que les médecins particuliers on jouée auprés des grands hommes un role important.
Htiler: le docteur Morel était un charlatan et bien des spécialistes allamands et alliés l'affirme.
il faut dire que a la fin de sa vie sont patient était devenue une loque humaine car ses maladies était trés graves: Syphilis, Flatulence, Stomacal, Nerveuses, psychatrique. il y avait aussi les conséquences de l'attenta du 20 juillet, et aussi son incompréencions a accepter la réalité.
Philippe Pétain: le docteur Ménétrel etait un conseiller occulte du Maréchal, ses traitement consistaient principalement a retarder les crises de gatisme du maréchal(Perte de mémoire, emprise Psycologique, manque de résistance devant des personnes plus puissante, Signature forcée.
Churchill: il a ma connaissance joui d'une bonne santé et ses boutades sur la médecine son connue comme "Une Pomme chaque matin éloigne le médecin surtout si on vise bien" a une personne qui lui demandaient comment il luttaient contre les micorbes il répondit "Je Les enfumes au cigars et les moie au Wisky".
Joseph Staline: nous sommes devant un cas particulier, car il n'avait pas confiance en la médecine et préferait les remédes médicaux populaire, cependant vers la fin de se vie et sentant que la mort approchée il consultats secrétement une femme médecin qui bien que spécialisé en urologie avait un don de guérisseuse, elle ne pouvait rien faire.
et a ma connaissance sa mort fut provoquer par un Accident Vasculaire Cérébral qui fut trés mal soignée.
quel est l'avis des membres spécialiste en médecine.
Amitié
Chasseur corse |
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En principe (moi) ... |
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loic
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| Posté le: Lun Oct 31, 2016 14:11 Sujet du message: |
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Message déplacé d'un ancien sujet (portrait Médical des dictateurs) (note : j'ai enlevé quelques messages sans intérêt)
| a écrit: | avant toute chose je ne suis pas médecin et n'est aucune connaissance en médecine.
HITLER.
il était atteint de la syphilise et de la maladie de Parkinson, du surmenage intelectuel, de crise de colére, et aprés l'atenta du 20 juillet de tremblement des bras et des mains au point qu'il lui était difficile d'écrire, il avait également de la myopie oculaire(il etait interdit de le photographier losqu'il portait ses lunette ou une loupe pour lire) il avait également de graves douleur gastrique qui était soigner par le charlatanisme(docteur Morel). on pourrait aussi parlée de ses adjoints. Gobels(Pied Bot) Goering(Droguée) Himmler(Ulcére stomacal, soignée par massage)(docteur Félix Kersten, mémoire "Les Mains du Miracle)
MUSSOLINI.
il avait une myopie oculaire importante(interdiction photogrphique lorsqu'il portait ses lunettes. ulcére stomacal important qui était soignée par des médicaments, il n'était pas prévue d'opération chirugicale).
STALINE.
il souffrait de Paranoya importante, ses plus grande peur était un assassinat et une Trahison(c'est pour cela que l'on ne le vera jamais lors du siége de moscou, d'aprés des documents déclassée il se serait cachée dans la ville de Kabarofsk) ainsi que d'autre maladie qui son toujours secréte, l'on qu'a la fin de sa vie il fit venir secrétement une femme médecin urologue qui avait des dons de guerrisseur, mais elle lui affirma qu'il etait trop tard.
il mourrut en 1953(se furent les français qui annoncérent au monde sa mort car un membre de l'AFP qui écoutait la radio russe entendi l'interuption des programes et la diffusion du communiqué, cette personne était issue d'un famille de russe Blancs qui était anti révolutionnaire et qui parlaient courament la langue russe).
quel est l'avis des membres, si il y a des médecins parmi nous qu'il donne leur avis.
amitiés
chasseur corse |
| Toubib a écrit: | Hitler : syphilis et Parkinson. Pour la première pourquoi pas, elle était répandue et pourait expliquer certains comportements mais à la condition qu'il s'agisse d'une forme tertiaire. Pour le Parkinson, j'ai quelque doute et notamment lorsqu'on voit les films, il ne présente pas de symptômes de cette maladie : rigidification du corps, tremblements d'attitude, marche à petits pas... Quant au surmenage ça me paraît ce qu'il y a de plus réalistes. Les tremblements sont sans doute secondaire au stress. Le surmenage entraine des modifications du comportement : irritabilité, réaction paranoïaque, radicalisation de traits de la personnalité...
Mussolini : myope certainement et ulcéreux aussi. Il faut rappeler qu'à cette époque l'ulcère comme les troubles de l'accomodation sont fréquents : mauvaise alimentation et hygiène alimentaire déplorable et méconnaissance du rôle de l'éclairage dans l'apparition des troubles ophtalmo
Staline et la paranoïa : sujet complexe d'autant plus pour moi psychiatre. N'ayant pas approché le bonhomme difficile de se prononcer. Mon opinion est qu'il ne présente pas de psychose paranoïaque. Il ne délire pas au sens psychiatrique du terme. Il présente plutôt une personnalité paranoïaque qui se construit autour d'un noyau de méfiance et d'un être-au-monde dont le thème est la méchanceté du monde. Cette personnalité se caractérise par un égocentrisme et la mégalomanie. Le paranoïaque est toujours une victime, selon lui et jamais le persécuteur.
Dans la situation d'isolement affectif et en l'absence de confrontation à la réalité et donc au doute, Staline a pu évoluer vers une forme pseudo délirante.
Ces diagnostics a posteriori sont toujours très délicats. Il est aussi intéressant de s'interroger sur l'effet du pouvoir d'autant plus lorsqu'il est absolu sur le psychisme humain... |
| Casus Frankie a écrit: | J'espère que Fantasque pourra échanger avec toi sur le cas de Staline.
Quant au pouvoir, c'est bien connu depuis Lord Acton (1834-1902), il corrompt…
Questions : un paranoïaque aggrave-t-il son cas lorsqu'il devient dictateur ? Est-ce pour lui une façon de tenter de se soigner ?... |
| bonatti a écrit: | je partage tout a fait l analyse passionnante de Toubib pour moi le plus étonnant c est l effet elixir de jouvence que donne le pouvoir; conditions de vie "étonnante" stress permanent absence d epaule pour s appuier vie familiale sacrifiée etc ce qui etonne c est qu ils ont pu durer des années et des années
aujourdhui quand on regarde nos elites politiques ou économiques eh bien le pouvoir ca conserve j ai l impression que le psychisme régit fortement la santé |
| Fantasque a écrit: | Je partage largement l'analyse de Toubib. Mon père avait accumulé une documentation et des témoignages sur Staline (allant de la veuve de Trotsky, qu'il avait soigné en 1960) jusqu'à des dirigeants communistes qui ont approché Staline. On ne peut parler de "psychose délirante" que dans les deniers mois, lors du "complot des blouses blanches".
Pour le reste, il y a une "personnalité" paranoïaque (avec des aspects pervers) mais Staline reste froidement rationnel, au point qu'il a du mal à comprendre les aspects pathologiques chez les autres (et en particulier Hitler).
Sa grande "brutalité" et sa "cruauté" doivent être mise en perspective de son milieu d'origine, de la société russe du début du XX siècle et de l'expérience de la guerre civile.
Il y a de plus un sentiment d'infériorité face aux "intellectuels" du Parti Bolchévik, ce qui explique pourquoi (1) il veut à tout prix se construire la réputation d'un "théoricien" er (2) pourquoi il leur voue une haine profonde. |
| Anaxagore a écrit: | | Chasseur Corse a écrit: |
HITLER.
il était atteint de la syphilise et de la maladie de Parkinson, du surmenage intelectuel, de crise de colére, et aprés l'atenta du 20 juillet de tremblement des bras et des mains au point qu'il lui était difficile d'écrire, il avait également de la myopie oculaire(il etait interdit de le photographier losqu'il portait ses lunette ou une loupe pour lire) il avait également de graves douleur gastrique qui était soigner par le charlatanisme(docteur Morel). |
Le traitement médical d'Hitler et l'histoire de ses problèmes est plus ancienne que ça. En fait, il faut savoir qu'Hitler a perdu quatre frères et sœurs avant l'âge de 6 ans. La Haute-Autriche sembla avoir été particulièrement meurtrière à la fin du XIXème siècle.
Il a été blessé deux fois pendant la guerre de 14. Une fois en 1916 par un éclat d'obus, une fois en 1918 où son régiment est attaqué au gaz moutarde.Il est des médecins qui supposent que les douleurs abdominales qu'Hitler a ressentie par la suite en serait la conséquence. En tout cas, il traite celle-ci dans l'immédiate après guerre en absorbant un médicament appelé "néo-blastenol" à base d'huile de fusel... qui servait à l'époque comme anti-rouille. Le médicament fut par la suite retiré du marché pour cause d'effets secondaires regrettables (migraines, vertiges, troubles de la vue et de l'audition)
On sait qu'il était paranoïaque, insomniaque, mais saviez-vous qu'Hitler avait également un nombre incroyable de phobie : peur de la nuit, du tabac, des encenseurs, de la trahison, de l'immobilité, des microbes, de la baignade..; et j'en passe il faudrait des pages.
Il pouvait sombrer dans de profondes dépression et songeait alors au suicide... malheureusement les 7 premières tentatives ne sont pas allé assez loin.
végétarien depuis 1923, il mange mal et de manières "charmantes" (plié en deux sur son assiette) sans mâcher (il a de mauvaises dents) il souffrait de flatulences redoutables qu'il soignait en absorbant des cachets " d'antigaspillen".... médicament qui contenait de la strychnine et de l'atropine.
A partir de 1936 et jusqu'à quelques jours de sa mort, son médecin personnel est... le dermatologue Theodore Morell connu pour être méprisé par la profession médical à cause de ses méthodes, mais aussi à cause de son aspect repoussant (obèse et sale).
Il a fait suivre à Hitler un traitement hautement expérimentale basé sur l'utilisation de ferment de lactose (1).
Morelle continue en injectant à Hitler un incroyable cocktail de médicament dont la liste ne fera que s'allonger : vitamines, hormones, dextrose, extrait de foie de boeuf ou de testicules de taureau.
Il faut reconnaître que la médecine de Morell fonctionne, il guérit les œdèmes qu'Hitler à au jambes ainsi que ses spasmes. Morell soignera également Goebbel qu'il guérira.
Il faut bien comprendre que les problèmes de santé (réels ou imaginaires) d'Hitler ne sont pas anecdotiques. Ils n'ont pas "faits" Hitler. Mais s'il n'avait pas perdu sa mère d'un cancer, HItler n'aurait pas cru que cette mort l'attentait et qu'il mourrait tôt. C'est la principale raison qui l'a poussé à une guerre rapide. Il voulait devancer la mort !
Avec la guerre qui commence, la vie d'Hitler devient un cauchemar médicamenteux. Sa santé empire car Rastenburg jouit d'un climat peu favorable : terrain marécageux, bunker humides et oppressants, chaleur écrasante et moustiques en été. Morell rajoute des médicaments donc certains complètement inutiles (2)
Alors que la situation militaire commence à mal tourner Hitler fs'effondre dans sa chaîse au beau milieu d'une de ses célèbres crise de rage. "Schlérose évolutive des artères coronaires".
Voilà la liste de médicament qu'Hitler prend chaque jour à la fin de la guerre : Brom-Nervacit, Eukodal, Optalidon, et Eupavrine (pour soigner ses nerfs) ; Cardiazol, Digilanid, Prophanta, Sympatol et Coramine (pour le coeur), Dolantin (pour les spasmes), Euflat, huile de ricin et pilules de Koester (pour les flatulences), Calomel et Mitilax (pour la constipation), Enterofagos (pour les colopathies) Tonophan (pour l'anémie), Pervitine (pour artériosclérose), Setjopol (pour la désinfection des voies respiratoires supérieures) , Eupavrine (pour la colique), Testivoron (pour l'insuffisance hormonale) Ultraseptyle (pour les refroidissements), Luminal et Tempidorm (pour les insomnies) et bien sûr des Glyconorm et Vitamultin (un cocktail des vitamines A à K) pour le tonus, des hormones et des extraits de testicules de taureau ainsi que du Prosttakrin pour l’impuissance, du Mutaflor pour régénérer la flore intestinale et même des sangsues pour les maux de tête !
En tout 90 médicaments différents qu'Hitler a pris pendant huit ans !
C'est une pharmacopée complètement déjantée ! Hitler reçoit des barbituriques, de la strychnine, du mercure, de la belladone, de la morphine. l'ultraseptyn est même un médicament interdit en Allemagne ! Un comble ! Il engendre des effets secondaires grave ((Polynévrine et calculs rénaux).
Malgré tout l'état d'Hitler ne s'améliore pas. A partir de 1942, sa main tremble. A 53 ans, Hitler ressemble à un vieillard fatigué.
Un document produit par Himmler et top secret rajoute aux maladies d'Hitler un spécimen peu ragoutant..; la Syphilis. En tout cas il en présente tous les symptômes (dont la paralysie progressive) sauf le regard fixe et la confusion dans le discours. c'est les nazis qui le disent... pour ma part je trouve ses discours confus. En fait Himmler a cherché un médecin capable de soigner Hitler pour "paralysie et dégénérescence mentale !" Cela dit, les médecins qui ont lu les notes de Morell rejettent la Syphilis du nombre des maladies dont aurait pu souffrir Hitler. le bon docteur Morell avait fait passer un test à son client en 1940 et il s'était avéré négatif.
L'attentat du 20 juillet 1944 lui vaut un traumatisme crânien, des brûlures superficielles et deux tympans perforés. mais dans les jours qui suivent Hitler se trouve face à des symptômes préoccupants : strabismes, désorientation, infection de l'oreille, surdité, saignement des tympans. Hitler est soigné par plusieurs docteurs et pour la première fois ceux-ci mettent en doute ouvertement le traitement donné par Morell.
Goering qui s'inquiète aussi prends des cachets d'Ultraseptyl pendant 5 jours pour en juger l'effet et se plaind aussitôt de douleur et de crampes abdominales. des médecins et des professeurs en pharmacologie s'insurgent contre le traitement reçu par Hitler.
Le docteur Giesing voyant qu'Hitler a la peau blanche et que ses yeux ont viré au jaune fait le rapprochement avec les pilules d'Antigas qu'Hitler consomme 15 à 16 fois par jour (!!!!), elles contiennent de la strychnine, de l'atropine et de la gentiane. A cause d'elle, Hitler a été atteint de jaunisse, ce que prova ses analyses de sang et ses analyses urinaires.
(1) faisant une allergie au lactose, je peux vous dire que je ne comprends pas que l'on puise donner à un adulte des ferments de lactose que son estomac ne peux digérer. pas besoin d'aller chercher plus loin les problèmes d’eczéma d'Hitler. Et Morell est dermatologue...
(2) Hitler souffre de dysenterie et Morell le soigne avec des comprimés de Yatren... qui ne sont efficaces que contre la dysenterie amibienne.. or Hitler souffre de dysenteries bactériennes. |
| gaullien a écrit: | | Anaxagore a écrit: |
végétarien depuis 1923, il mange mal et de manières "charmantes" (plié en deux sur son assiette) sans mâcher (il a de mauvaises dents) il souffrait de flatulences redoutables qu'il soignait en absorbant des cachets " d'antigaspillen".... médicament qui contenait de la strychnine et de l'atropine.
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je coryait qui était devenu végétarien suite au suicide de geli en 1931 ! |
| Anaxagore a écrit: | | Oui, il me semble que j'ai mélangé deux événements. Il se plaint de flatulence depuis 1923 et est devenu végétarien en 1931. |
| Hendryk a écrit: | | Fantasque a écrit: | | Il y a de plus un sentiment d'infériorité face aux "intellectuels" du Parti Bolchévik, ce qui explique pourquoi (1) il veut à tout prix se construire la réputation d'un "théoricien" er (2) pourquoi il leur voue une haine profonde. |
Deux traits de personnalité qu'il partage avec Mao, dont la haine des intellectuels venait du fait qu'il n'avait pas pu se faire accepter comme l'un d'entre eux dans sa jeunesse. |
| ChtiJef a écrit: | En premier lieu, je me fais cette réflexion que "l'homme d'Etat" se doit, pour le public, d'être en parfaite santé. Nul besoin d'aller voir plus loin que chez nous sur ce point : la maladie qui devait emporter Pompidou était littéralement classée secret d'Etat. Et même en démocratie, qui voterait pour quelqu'un "diminué" par une maladie ou un handicap quelconque ? L'impression compte plus que la réalité. Roosevelt, quasi impotent du fait de sa polyo, n'en a pas moins dirigé les USA de la façon que l'on sait. Mais ce n'est qu'à la fin, et alors que la guerre est gagnée, qu'il demande au Congrès de l'excuser de parler assis dans son fauteuil roulant ...
Cette obsession de bonne santé est renforcée dans les régimes dictatoriaux, qui ont une fâcheuse tendance à faire du Chef un dieu, ou demi-dieu, omniscient, omnipotent et quasi éternel. Le Chef, dès lors, ne saurait souffrir du moindre mal. Les régimes fascistes sont pires encore car ils vomissent les "avortons". D'où l'importance, pour Hitler ou Mussolini, d'une image exempte de défaut physique (l'interdiction de publication de toute photographie d'eux portant des lunettes est à ce point éclairante sur leur souci d'image, mais ils ne sont pas les seuls : que l'on pense aux photos "photoshopées" de Sarkozy pour cause de "bourrelets" trop apparents chez quelqu'un obsédé par sa forme, ou de ses talonnettes pour faire croire qu'il fait 1,70m...)
Dans de tels régimes obsédés par l'apparence de la santé de fer, j'essaie d'imaginer la tête d'un Adolf ayant autorisé l'extermination des malades mentaux par le tristement célèbre "décret sur les vies indignes d'être vécues" , face à la "désertion" d'un Rudolf Hess, se trouvant réduit à expliquer au peuple allemand que son successeur désigné aurait présenté "ces derniers temps" des "signes d'instabilité mentale"! 
Par ailleurs, et je crois l'avoir déjà dit par ailleurs, l'important est de déterminer quelles peuvent être les conséquences d'une maladie ou d'une infirmité sur le comportement dudit "Homme d'Etat" : je renvoie au cas de Roosevelt.
Si Goering était drogué, ce n'était pas vraiment de sa faute. Gravement blessé lors du putsch de la Brasserie, et sommairement soigné (par un médecin juif qu'il protégea du mieux qu'il put avant que de favoriser son exil), ses blessures le firent si atrocement souffrir que la morphine seule parvenait à le soulager. Pas étonnant qu'il soit devenu dépendant de ce produit.
Pour Himmler, ses crampes du sympathique (diagnostic de Félix Kersten) n'ont guère influencé son fanatisme et, au pire de ses crises, n'ont jamais fait qu'au mieux retarder de quelques heures la signature d'ordres criminels.
Le même Kersten indique qu'il a consulté le dossier médical de Hitler, communiqué par Himmler qui lui aurait demandé s'il pouvait soigner un tel malade. Kersten a conclu à une syphilis.
Anaxagore a bien décrit, plus encore que l'invraisemblable liste des maux divers dont souffrait le Führer, l'ahurissante liste de "médicaments" qui lui était administré. A se demander si le Dr Morell n'était pas un agent de l'Intelligence Service...
Pour sa part, Kersaudy affirme que Hitler n'avait pas la syphilis, même s'il paraissait en présenter les symptômes ( à preuve, son médecin de l'époque lui a fait passer des examens pour en avoir la certitude). Mais il semble qu'il évoluait irrémédiablement vers la maladie de Parkinson.
Enfin et pour Staline, j'adhère aux opinions précédentes. Je ne le crois pas paranoïaque, mais tout le contexte politique le poussait à la méfiance. Je pense par ailleurs que cette "paranoïa" supposée et savamment distillée dans son entourage, constituait un puissant outil de gouvernement, la méfiance envers tous générant la méfiance des uns envers les autres...
J'ajoute simplement que, quand chez nous et aujourd'hui, le moindre maire, député ou autre mis en cause dans une affaire quelconque, malgré les preuves apportées, dénonce immédiatement un complot politique visant à l'abattre, on se dit ou qu'il faut être parano pour être un politique, ou que la politique rend parano ... |
| Casus Frankie a écrit: | @ Anaxagore : en dehors du fait que ce qu'on appelle allergie au lactose est en général une intolérance (je n'entre pas dans les détails),
pour Hitler, il recevait sans doute des ferments lactiques, pour l'aider à digérer (ce sont des protéines, rien à voir avec le lactose, qui est un sucre). |
| Capitaine caverne a écrit: | | La Vache, la liste des "médicaments" pris par Adolf est hallucinante. C'est même étonnant qu'il ne soit pas mort plus tôt OTL. Cela fait penser à ce qu'à pris Elvis Presley dans les dernières années de sa vie, il y aurait eu de quoi remplir une pharmacie. |
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ... |
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