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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Aoû 14, 2021 12:02    Sujet du message: Répondre en citant

Parce que je ne partage pas que de la musique Kosovarde ... Cette excellente chaine YT développe à l'échelon tactique et selon le manuel la majorité des tactiques de combats sur le front de l'Est. Je vous engage à aller y jeter un oeil.
Sujet du jour : les Sdkfz Lance-flammes ... On ne se refait pas !

https://www.youtube.com/watch?v=ZsnfXfuGRrg

Edit : et puis tiens les documents d'époque, c'est encore mieux .

https://www.youtube.com/watch?v=66yC70M9cPU&t=1388s
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Aoû 20, 2021 08:43    Sujet du message: Répondre en citant

Article bateau mais photo intéressante. La tête de Staline au moment où on lui annonce la chute de Kiev. Un des rares moments où il ne maîtrisait pas son image, on le sent ... sonné. 5 minutes plus tard, il traversera la rue pour aller à la STAVKA passer ses nerfs sur Joukov .. qui éclatera en sanglots.

https://rarehistoricalphotos.com/unauthorized-photo-of-stalin-1941/
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Dernière édition par demolitiondan le Ven Aoû 20, 2021 09:24; édité 1 fois
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borghese



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MessagePosté le: Ven Aoû 20, 2021 09:04    Sujet du message: Répondre en citant

"Stalin actually had a mental breakdown for a few months after the invasion, he did not issue any orders which led to chaos at the front and only sped up the German advance. He retreated to his Dacha and eventually a few Soviet Generals came to visit him.

When he answered the door he was expecting to be arrested and executed, however, instead, they begged him to lead them and insisted nobody else could do it. That moment made him realize how much power he had. Stalin’s purge policy worked: they were utterly dependent on him and none had any guts at all."


J'ai eu connaissance de ce moment récemment... que ça concerne STALINE, en 1941, ça m'a réellelent surpris: le gars faisait régner la terreur depuis une 15 aine d'années, il avait décapité l'armée 3 ans plus tôt, purgé le partie, la société... et malgré ça, il pense encore être victime d'un coup d'Etat.
Cet épisode est aussi dans une certaine mesure salutaire, car il débouche sur la clarification de la chaîne de commandement, avec la concentration des pouvoirs dans les mains d'un groupe très resserré autour de Staline.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Aoû 20, 2021 09:24    Sujet du message: Répondre en citant

C'est en ce sens que je dis que l'article est bateau. Il n'y a aucune trace d'un effrondrement mental de Staline dans la littérature sérieuse. Au contraire, les journaux du Kremlin font mention d'une activité intense, où il recoit beaucoup. Alors qu'il ait été contrarié, voire paniqué oui. Mais l'image d'épinal d'un dictateur au bord du suicide ne colle pas. D'ailleurs, en mai 42, c'était encore pire et là pourtant, personne ne mentionne ceci.
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loic
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MessagePosté le: Ven Aoû 20, 2021 12:57    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
les journaux du Kremlin font mention d'une activité intense

Et ces journaux sont crédibles ?
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Aoû 20, 2021 13:01    Sujet du message: Répondre en citant

Demo Dan ne parle pas de la presse de Moscou, mais des "journaux de bord" des divers bureaux du Kremlin - dont Fantasque nous a offert quelques extraits, juste avant le 17 mai 42 FTL, notamment.
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Casus Frankie

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loic
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MessagePosté le: Ven Aoû 20, 2021 14:25    Sujet du message: Répondre en citant

Oui oui, j'ai bien compris, mais sont-ils crédibles pour autant ? Le caviardage des archives, cela se pratique aussi.
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ciders



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MessagePosté le: Ven Aoû 20, 2021 14:46    Sujet du message: Répondre en citant

Caviarder l'agenda de réception du bureau de Staline ? Même un dissident suicidaire n'y aurait pas pensé.

De fait, toute cette documentation a été soigneusement mis au secret dès que possible et elle ne revoit le jour que très parcimonieusement et encore, ça dépend des changements de politique de la confidentialité des archives (politique fluctuante ces dernières années). Donc caviardée je ne pense vraiment pas. Incomplète, c'est certain.

Si tu veux du document caviardé ou orienté, il faut davantage chercher dans les Mémoires des dirigeants et des fonctionnaires soviétiques. Là, il faut faire très attention au contenu, à la date de l'édition et... à tout en fait. Surtout depuis que l'on sait que celles de Mikoyan ont été altérées sans son accord et après sa mort par son propre fils.
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Finen



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MessagePosté le: Ven Aoû 20, 2021 15:57    Sujet du message: Répondre en citant

Plutôt qu'un état de sidération, la photo me fait penser (considérant la date) à une légende comme:

- J'étais parti pour tous les tuer mais faut que je me calme! Il faut en garder quelque uns mais lesquels?
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Aoû 20, 2021 20:29    Sujet du message: Répondre en citant

Citation de mémoire de Joukov au téléphone avec Staline, lors des défaites de 41.

Citation:
Non, on ne peut pas fusiller le général untel, j'en ai besoin (...) bon oui. On le fusille. Et on met qui à la place ?


Ambiance ...

Et puis, pour Tyler et les autres ... j'ai trouvé au fil de pérégrinations un véritable affreux...

Citation:
Biographie de Joseph LAPORTE , Capitaine de la LVF (septembre 1941 à mai 1942), Secrétaire départemental de la Légion Tricolore de l'Aveyron (juillet à septembre 1942) , Secrétaire départemental et chef du 5è Service de l'Aveyron (novembre 1942 à avril 1943), SK-Truppführer de l'Organisation Todt (juin à décembre 1943), Secrétaire départemental de la LVF du Tarn (janvier à août 1944)

Source : le volume 3 de la trilogie de G. Bouysse : https://www.amazon.fr/dp/B08P5Y2W2F

Promotions :
Soldat
Caporal : 01.09.1914
Sergent : 20.10.1914
Sous-lieutenant : 27.03.1915
Lieutenant / Oberleutnant
Capitaine / Hauptmann : 16.12.1941
SK-Truppführer

Joseph François Laporte est le 14 décembre 1892 à Montpellier (département de l'Hérault). Orphelin des deux parents dès 1905, il est pris en charge par l'Etat. Il est placé chez des agriculteurs de l'Hérault jusqu'à son service militaire. Il est incorporé le 1er octobre 1913 au 163ème Régiment d'Infanterie, à Nice. Blessé par balles à l'épaule gauche à Ypres, le 10 décembre 1914. Il gravit rapidement les échelons, est nommé sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 61ème (un mois) puis 4ème Régiment d'infanterie. Fait prisonnier en Argonne le 14 juillet 1915. Interné dans le camp de prisonniers de Hann Münden. Il parvient à s'évader le 29 décembre 1918 (profitant de l'anarchie régnant en Allemagne) et à rentrer en France dans un périple rocambolesque via la Pologne, Bohême, Autriche, Fuime, Corfou et l'Italie. Démobilisé le 16 août 1919 comme sous-lieutenant de réserve.
Démissionne de son grade d'officier de réserve en février 1920, pour se ré-engager comme sergent dans l'infanterie coloniale. Part en Afrique équatoriale, affecté à l'état-major du général commandant supérieur en qualité de secrétaire et greffier au conseil de guerre de Brazzaville. Sert ensuite au service prophylaxie de la maladie du sommeil, après un stage à l'Institut Pasteur. Il retrouve son grade, avec rappel d'ancienneté à compter du 24 octobre 1919. Il effectuera ensuite diverses missions comme chef du service cartographique de l'Oubangui, et effectuera des tournées de police en zone dissidente (se soldant par de ombreux excés et crimes, courants à l'époque). Après onze ans de service en Afrique1, il demande sa retraite (pour raisons de santé, et sachant sa carrière compromise), en juin 19332. Il achète une propriété à Plaisance, qu'il exploite. Devant les difficultés, il devient agent d'assurances à Saint-Affrique, ouvrant sa boutique (qui fermera en 1938). Il fut membre de l'Action Française, puis du PPF dès 1936.
Non mobilisé en septembre 1939. Il travaille alors comme surveillant aux Raffineries du Midi à Balaruc-les-Bains. Membre du MSR, engagé à la LVF en septembre 1941, il est lieutenant à la 8ème compagnie comme chef de section, puis nommé commandant de la 4ème compagnie à partir du 16 décembre 1941. Il est ensuite commandant de la 2ème compagnie du 18 mars au 20 mai 1942, date où il est libéré de son engagement, sans motif et contre sa volonté.
Il devient secrétaire départemental de la Légion Tricolore de l'Aveyron dès le 23 juillet 1942, mais est forcé à la démission (pour absences répétées à la permanence, et surtout pour conflits répétés avec l'inspecteur régional Colombani3) par Colombani, à dater du 28 septembre 1942 (entérinée ce jour par courrier au secrétaire général de la Légion Tricolore). Devient secrétaire départemental et chef du 5ème Service du SOL de l'Aveyron à partir du 1er novembre 1942, postes qu'il garde à la Milice. Il démissionne de son poste à la Milice par convenance personnelle (et aussi car déçu du mouvement qu'il juge trop timoré par rapport à la question du « plan politiqueu européen) le 13 avril 1943, mais reste en bons termes avec l'organisation4.
Juste après sa démission, il fait une demande d'entrée à l'Organisation Todt. Il fait aussi une demande pour rejoindre à nouveau la LVF le 30 mai 1943, mais le colonel Puaud lui répond par la négative, à cause de son âge avancé. Il est embauché comme inspecteur politique et social, SK-Truppführer de l'Organisation Todt, affecté à Bayonne début juin 1943, puis muté en Normandie en juillet. Il occupe un emploi de bureau à Rouen. Il demande à entrer dans la Waffen-SS le 28 septembre 1943. Là encore, sa demande est refusée à cause de son âge5. Il renoue avec la Milice de l'Aveyron, sollicitant un poste, mais le chef Tapié De Celeyran lui répond que tous les postes de permanents sont déjà pris.
Grâce au « piston » du secrétaire régional de la LVF Rollet, fin octobre 1943, il obtient un emploi à la LVF. Nommé secrétaire départemental de la LVF du Tarn à compter du 1er janvier 1944, puis suit un stage de quinze jours à Agen auprès de l'inspecteur régional. Dénut mars 1944, alors qu'il regagne son domicile, il est rossé par des inconnus (il faut dire que Laporte portait son uniforme d'officier de la LVF). Son rôle ne sera pas que bureaucratique, car il collabore activement avec la Feldgendarmerie d'Albi, fournissant nombre de renseignements sur les groupes FFI du département. Fin juin sa fille est enlevée par le maquis. Elle sera libérée après un échange (elle et trois militaires allemands contre quatre FFI prisonniers) au pont de Saint-Sulpice-la-Pointe.
Le 15 juillet, alors que doit avoir lieu un autre échange au même endroit6, il fait prisonnier l'émissaire du maquis (Gabriel Bousquet, libéré lors du précédent échange) et trois cyclistes FFI, venus seuls avec les deux prisonniers allemands. Mis dans une voiture et roulant direction Toulouse, ils sont abattus devant une ferme récemment incendiée7 de Buzet-sur-Tarn (on ignore si Laporte était présent). Il participe à une opération contre le maquis à Carmaux, le 18 juillet 1944, avec trois Feldgendarmes, dont le lieutenant Skalsky, chef de la Feldgendarmerie d'Albi. Il tua ce dernier d'une balle, profitant d'une fusillade. Il le tua pour avoir profité de la « faiblesse » de sa fille, récemment libérée par le maquis, et qui était devenue sa maîtresse en échange de la promesse de ne pas attaquer le maquis où elle avait été prisonnière.
Il fuit avec sa fille dans le convoi allemand, mais fausse compagnie à ce dernier au niveau de Castelnaudary. Ils regagnent Carcassonne à pied, et il tente de s'engager dans les FFI. Reconnu et incarcéré. Il est condamné à mort par le Tribunal militaire FFI d'Albi le 4 octobre 19448, il est fusillé le lendemain.

1Parmi ses affectations :
17 novembre 1927 : chef de la subdivision de Baïbokoum.
Décembre 1928, Février à juillet 1929 : reprises de la traque sur les rives du Lim et le long de la frontière avec le Cameroun.
Décembre 1929 : inspecteur de la garde régionale à Bangui.
Avril 1930 : retour en Aveyron.
Mars 1931 : retour au combat à Paoua.
Avril 1931 : chef de la subdivision de Doba. Il entre alors en conflit avec sa hiérarchie (durant une année).
Débarqué à Bordeaux en juin 1932, pour trois mois de congé dans l'Aveyron . Souffrant, il occupe des fonctions administratives au 16ème Régiment de tirailleurs sénégalais à Castelsarrasin, jusqu'à son départ en retraite.
2Décorations : Chevalier de la Légion d'honneur, Médaille coloniale, Chevalier de l'étoile noire du Bénin...
3Qu'il n'hésite pas à traiter de « rond-de-cuir » à la recherche d'un « fromage » dans une lettre destinée à Jacques Benoist-Méchin.
4Il demandera par écrit un nouveau poste au sein de la Milice départementale, en novembre 1943. Mais Tapié de Celeyran lui répondra qu'il n'y a aucun poste à pourvoir, et que l'union départementale manquait de crédits (ce qui est vrai, au 19 novembre 1943, seuls trois Services ont un responsable dans l'Aveyron : les 1er, 2ème et 4ème Services).
5Réponse donnée par Jean Balestre, de l'Ersatzkommando der Frankreich, à Paris.
6Laporte était furieux d'avoir perdu la face, et avait menacer les FFI de vengeance à la fin du premier échange.
Il fit savoir à Bousquet, lors des pourparlers pour le second échange, qu'il « s'apprêtait à livrer les femmes des maquisards aux Mongols ».
7Celle des frères Porta, où furent découverts des armes. Arrêtés, torturés et abattus dans la nuit du 5 au 6 juillet, leur ferme fut incendiée.
8Le commissaire du Gouvernement déclarera : « Vous avez cinq fois mérité la mort, je ne regrette qu'une chose, c'est de ne pouvoir vous faire fusiller cinq fois. »

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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Aoû 25, 2021 16:44    Sujet du message: Répondre en citant

On en apprend tous les jours ... Apparemment, il y avait des français dans la 8.Kompanie des Brandebourgeois ! Celle que j'ai justement envoyé en AFN ! Comme quoi ... Ces "gens-là" ont fait dans l'infiltration de résistants, avant de rejoindre Skozerny et ses unités spécialisés. De beaux sal...piauds. Ca peut servir ...

https://portrait-culture-justice.com/2021/05/sanglante-randonnee-la-8e-compagnie-brandebourg-contre-la-resistance-d-olivier-pigoreau.html
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Merlock



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MessagePosté le: Mer Aoû 25, 2021 19:15    Sujet du message: Répondre en citant

Ouais... voilà une 8.Kompanie qu'on aurait mieux fait de retrouver très vite après 1945...
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loic
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MessagePosté le: Mer Aoû 25, 2021 20:00    Sujet du message: Répondre en citant

Typiquement des personnes qui pourraient faire de l'infiltration en AFN. Sujet à séparer si besoin.
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En principe (moi) ...
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Aoû 25, 2021 23:05    Sujet du message: Répondre en citant

Oh, ça restera marginal par la force de la logistique comme dans mon annexe où j'ai brossé le sujet ... par contre, j'ai hélas quelques idées pour les hivers 42-43 puis 43-44 avant de faire un inévitable détour en Bosnie.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Aoû 26, 2021 20:52    Sujet du message: Répondre en citant

Note de Loïc : édité pour protéger l'adresse mail

Message pas de ma plume, mais présentant à n'en pas douter un interet.

Grégory Bouysse est heureux de vous annoncer la sortie de non pas 1, mais 2 volumes de « Encyclopédie de l’Ordre Nouveau – Histoire du SOL, de la Milice Française & des mouvements de la Collaboration », les volumes 10 et 11, disponibles sur Amazon :
https://www.amazon.fr/dp/B099TSBK7V (volume 10)
https://www.amazon.fr/dp/B099TLJR4D (volume 11)

Dans le volume 10 sont étudiés les départements des Basses-Pyrénées zone nord (correspondant environ au Pays Basque) et des Landes. Avec ce volume la région de Bordeaux (3 départements) est donc désormais entièrement couverte. Il est intéressant de faire des comparaisons entre ces deux départements de la région côtière :
-D’un côté les Basses-Pyrénées (zone nord), où les mouvements et partis de la Collaboration ont eu un certain nombre d’adeptes (le PPF et le RNP dépassent la centaine de membres chacun), plus en raison de l’assez haute densité de population (sur la bande côtière du moins) que d’un quelconque particularisme local. On note en effet que la « question basque » ne joue quasiment aucun rôle dans la vie politique d’alors (même si fut pressenti un militant culturel basque, Eugène Goyheneche, comme chef départemental de la Milice, qui déclina). Comme partout en zone nord, la Milice Française s’installe très tardivement dans la région (début juin 1944). Elle y eut une particularité sans doute unique, dans le sens où deux de ses chefs principaux sont liés à la Résistance ! Elle sera donc orientée par eux dans une « voie de garage », son action se contentant principalement de lutter contre le marché noir et de faire du social. Il est vrai également que les maquis furent peu nombreux dans le département, et la Résistance plus discrète qu’ailleurs. En témoigne le faible nombre d’exécutions sommaires. 106 portraits sont présentés pour ce département.
-De l’autre côté, le département des Landes, zone de vide démographique, où les partis collaborationnistes furent bien plus groupusculaires et cantonnés quasi-exclusivement à Dax et Mont-de-Marsan. Mais les militants, dont la Milice Française locale, rattrapent leur très faible nombre en pratiquant une collaboration et une activité plus grande, sous l’impulsion d’un chef particulièrement brutal. 69 portraits sont étudiés dans ce département.

Dans le volume 11 sont étudiés les départements Basses-Pyrénées & Landes (zone sud) et Hautes-Pyrénées. Avec ce volume la région de Toulouse (9 départements) est donc elle aussi entièrement couverte. Il est très intéressant de faire des comparaisons entre ces deux départements, qui représentent un peu les deux extrêmes de ce qu’à pu être l’occupation :
-D’un côté le département des Basses-Pyrénées & Landes (zone sud), où la Milice Française locale se signale par sa modération et sa relative neutralité envers les forces adversaires, notamment grâce à la personnalité de son chef départemental (Henri Dabadie), qui se refusa à monter des opérations contre les maquis locaux et à procéder à des actions policières de répression, ainsi qu’à collaborer avec les Allemands. On peut mettre ceci en corrélation avec le faible nombre d’exécutions sommaires commises par les FFI dans le département (l’un des plus faibles de la zone sud). A noter également qu’on ne recense aucun agent français du S.D (« gestapiste ») dans le département. 134 portraits sont ici présentés.
-De l’autre, le département des Hautes-Pyrénées, où la Milice Française se montra très offensive et répressive, notamment à l’été 1944. Le nombre d’exécutions sommaires avant, pendant et après la Libération y est à contrario très élevé. Ce fut une vraie hécatombe, les miliciens et collaborationnistes (ou supposés tels) payant le prix fort. 117 portraits principaux sont présentés pour ce département.

L'auteur reste disponible et prêt à aider d'éventuels chercheurs, amateurs et descendants à l'adresse e-mail suivante : encyclo-collaboration __AT__ hotmail.com

J'invite également à suivre et consulter régulièrement la page officielle Facebook du projet, où une multitude de documents, en partie inédits, mais ne pouvant être publiés sur format papier sont mis à la disposition des amateurs : https://www.facebook.com/encyclopediaWWII
J’invite également à rejoindre le forum, qui fait office de page de secours en cas de censure abusive : https://encyclo-ordrenouveau.forumactif.com/

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