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Des sous-marins aux champs - Grand Feuilleton par dak69
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patzekiller



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MessagePosté le: Mer Avr 25, 2007 19:28    Sujet du message: Répondre en citant

pour l'instant, ça fait qd meme 4 mois de tourisme fluvial 8)
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clausewitz



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MessagePosté le: Mer Avr 25, 2007 20:09    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis impatient de connaitre la suite surtout la riposte des alliés. une petite bataille navale entre le convoi et des vedettes alliés ou des navires plus importants, ce ne serait pas pour me déplaire
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Avr 26, 2007 09:06    Sujet du message: Répondre en citant

Fin provisoire de l'histoire des sous-marins aux champs.
En effet, on arrive en juillet 43, ça fait beaucoup d'avance sur le peloton !
Et je rappelle que Fantasque doit nous donner sa validation officielle sur ces derniers épisodes.
Quoi qu'il en soit, encore bravo à Dak69 !

Episodes 34 et 35

5 au 6 juillet : Comité d’accueil en Méditerranée


Une fois connue la nouvelle du départ du convoi, le sous-marin Monge traversa la Méditerranée pour débarquer deux hommes sur la côte camarguaise dans la nuit du 4 au 5 juillet, avant le lever de la Lune. Ils avaient pour mission de signaler le passage du convoi dans le bras du Rhône allant de Port Saint-Louis à la mer. Pourtant habitué aux missions de ce type, le commandant du Monge n’était pas rassuré. Les fonds étaient dangereusement proches de la quille de son sous-marin, empêchant toute plongée précipitée et la zone était patrouillée en permanence par les Allemands. Les consignes des deux hommes étaient simples : se tenir à l’écoute radio aux heures indiquées, observer discrètement et transmettre le message d’alerte lors du passage. Mais par-dessus tout, un impératif : ne pas se faire prendre ! Ils trouvèrent un emplacement convenable, où des buissons assuraient une relative discrétion, et s’y enterrèrent littéralement, espérant ne pas avoir à attendre trop longtemps.
La journée du 5 fut marquée par le passage répété de patrouilles allemandes, visiblement de routine, mais le 6, des soldats en Feldgrau s’installèrent le long du fleuve. De surcroît, plusieurs petits bateaux de guerre remontèrent le bras du Rhône. Tout indiquait donc que la sortie des sous-marins sur leurs péniches avec leur escorte était pour bientôt, d’autant plus que le temps était beau et le vent modéré. Une heure avant le coucher du soleil, huit péniches accompagnées par six dragueurs de mines (R-Boots) passèrent devant le poste d’observation improvisé, moteurs au ralenti. Le nom ou le numéro de quelques-unes purent être déchiffrés, ils correspondaient à ceux qui figuraient sur la liste transmise au Monge par les Renseignements. Et, comme la silhouette des péniches montrait clairement la surélévation des panneaux de cale, plus aucun doute n’était permis : les sous-marins sortaient ! L’un des deux hommes transmit avec son émetteur radio à courte portée le très bref message codé annonçant la sortie. A la troisième tentative, l’accusé de réception convenu fut retourné. Il ne restait plus au duo qu’à se faire oublier, sa récupération étant prévue pour la nuit du lendemain.
Les bateaux allemands ainsi annoncés étaient attendus.
La Marine Nationale n’avait pas mis longtemps à définir son comité d’accueil, dans la plus grande discrétion. Plusieurs paramètres avaient été pris en compte : le trajet probable entre Port Saint-Louis et Toulon, sa durée et l’escorte que la Kriegsmarine pourrait fournir. Pour le premier point, vu les bateaux employés, le trajet suivrait sans doute la côte au plus près, ce qui leur permettait de pouvoir se réfugier dans un port comme Cassis ou Sanary au plus vite en cas de problème. Ensuite, à 7 ou 8 nœuds, la durée estimée du transfert serait d’une bonne dizaine d’heures. Quant à l’escorte, elle se limiterait probablement à des dragueurs de mines (R-Boots) ou des barges de débarquement (Marinefährprahm, MFP), dont l’armement (un 88 mm, un 37 mm et des 20 mm) pouvait en faire des opposants redoutables pour des unités légères ou des avions. Mais comme la Lune ne se levait qu’après la fin de la nuit, un transfert nocturne était bien plus envisageable qu’une opération de jour, l’obscurité compensant largement dans ce cas l’absence de couverture aérienne.
Pour attaquer ce convoi, il n’était pas question d’envoyer de grosses unités de surface, qui auraient été détectées longtemps à l’avance par la station radar de la Kriegsmarine d’Agay ou les patrouilles aériennes effectuées par la KG 26 à partir des terrains de la Crau. Des unités légères n’auraient pas la puissance nécessaire. Restait une arme : les sous-marins.
L’idée de départ était simple : un des submersibles repérerait le convoi le plus près possible de son point de départ, le suivrait ensuite et l’attaquerait à partir du large. Le convoi chercherait alors sans doute à se réfugier dans un port, devant lequel un autre sous-marin l’attendrait et lui ferait son affaire, en prenant garde au faible tonnage des péniches portant les sous-marins. Pour l’embuscade envisagée, la meilleure zone était celle comprise entre Cassis et Bandol, où les fonds sont bien assez profonds pour permettre aux sous-marins d’opérer dans de bonnes conditions. Bien entendu, il fallut également s’assurer qu’il n’y avait pas de champ de mines gênant dans les parages, ce qui fut vérifié. La Minerve fut choisie pour détecter et suivre le convoi, puis pour l’attaquer à proximité de la zone où l’Iris l’attendrait. Le second de l’Iris, l’Enseigne de Vaisseau Lagane, se souvient particulièrement bien de cette nuit du 5 au 6 juillet 1943 :
« En début de nuit, nous avons fait surface à environ 10 milles de la côte, pour recharger la batterie, et nous mettre à l’écoute de la radio. Vers 20h00 GMT, nous eûmes la confirmation que notre objectif s’était mis en route. La Minerve le repéra une première fois avant le crépuscule alors qu’il traversait le golfe de Fos, puis le surveilla aux hydrophones jusqu’à l’île Riou, l’accompagnant à distance en alternant la marche en plongée et en surface pour maintenir la batterie à un niveau de charge maximal. A partir de là, après un dernier et bref contact radio émis peu avant La Ciotat pour confirmer que le convoi faisait désormais route vers les Embiez et qu’en plus des péniches, il comportait environ huit bâtiments d’escorte, la Minerve se mit dans son sillage à six ou sept nœuds, en plongée. La nuit était absolument noire et, du kiosque de notre bâtiment, seules les étoiles étaient visibles. Arrivée à la hauteur de la pointe du Deffend, la Minerve s’écarta quelque peu vers le large, avant de faire surface et, à 3 h 25 très précisément, elle envoya un obus éclairant au-dessus du convoi. Nous l’attendions depuis quelque temps, et nous estimions alors le convoi à 3 ou 4 milles au sud-sud-est de notre propre position. La sarabande allait pouvoir commencer, d’autant plus que le lever du Soleil se produirait trois quarts d’heure plus tard et que les bateaux ennemis se verraient enfin ! Les Allemands virèrent sur bâbord, prenant un cap nord-est, visiblement pour chercher un abri à Bandol ou à Sanary, pourchassés par la Minerve qui leur envoyait des obus de son canon de 75, le départ des coups restant invisible puisque nous utilisions de la poudre spéciale pour combats de nuit. L’escorte allemande ripostait à l’aveuglette, mais le doute n’était pas permis, c’était des canons de 88 qui tonnaient. L’escorte avait donc été renforcées par des MFP, sans doute en passant devant La Ciotat, et il fallait à tout pris éviter leurs coups qui auraient été fatals ! C’était maintenant à nous d’intervenir, tout d’abord avec notre jumelage de 40 mm qui avait remplacé le 75 d’origine, pour écarter les bateaux d’escorte se trouvant de notre côté. Au moins un dragueur fut ainsi touché, puisque nous vîmes l’éclair d’une d’explosion suivie par un début d’incendie. Il s’écarta sans riposter, nous laissant le champ libre, et, dans la lueur précédant le jour, nous pûmes envoyer nos torpilles sur les péniches, dont quatre firent mouche, coulant chacune un bateau ennemi. Tirer sur les péniches au canon n’aurait pas servi à grand-chose ; la coque des sous-marins qu’elles transportaient aurait joué le rôle d’un énorme flotteur bien difficile à percer. Mais il fallut ensuite plonger en catastrophe, une vedette lance-torpilles fonçant sur nous à grande vitesse. Une fois cette menace passée, nous refîmes surface, pour voir le convoi chercher refuge dans la baie de Bandol, où ne risquerions pas d’aller le poursuivre, les fonds étant insuffisants. C’est alors que nous encaissâmes un obus de 37 mm, venant de l’ouest, encore dans la pénombre, envoyé par un des bateaux d’escorte allemands, et dont l’impact coinça le mécanisme des barres de plongée. Nous mîmes immédiatement cap au sud pour nous éloigner en surface avant de rejoindre Ajaccio, avec le sentiment d’avoir accompli notre mission. »


5 au 6 juillet : Stratagème germanique

Mais les apparences peuvent être trompeuses et la nuit, tous les sous-marins (et toutes les péniches) sont gris. La version de P.E. Cremer de cette nuit en Méditerranée était toute différente.
« Les Alliés m’avaient eu par deux fois, ils ne m’auraient pas une troisième ! Et si, sur les canaux, je n’étais pas dans mon élément, il allait en être autrement en mer. Au départ de Chalon, je veillai à ce que les péniches aient toutes, de loin, la même apparence, mais en laissant suffisamment de différences pour qu’un vrai marin distingue celles qui portaient les sous-marins des autres. Je savais que nous étions observés, autant montrer à ceux qui nous guettaient ce qu’ils attendaient !
A l’arrivée à Port Saint-Louis, où aucun civil français ne se trouvait, la Heer ayant fait évacuer le port et les abords, je fis transférer les panneaux de cale surélevés des péniches portant les sous-marins sur les autres, ainsi que les plaques où se trouvaient les noms des bateaux, tout en faisant corriger l’assiette en chargeant du sable, qui se trouvait là en abondance. Je fis partir les huit péniches pleines de sable avec six dragueurs qui nous attendaient, sachant pertinemment que tout ce beau monde allait être repéré. Dieter Thunau se chargea personnellement d’organiser la surveillance du bras du Rhône jusqu’à la mer : si des observateurs étaient repérés, il fallait les laisser suffisamment tranquilles pour qu’ils puissent faire ce pour quoi ils étaient là. De fait, un guetteur fut aperçu l’après-midi précédant le passage du convoi. Ses hommes le laissèrent tout d’abord libre d’agir, mais le perdirent de vue. Après le passage du “convoi de sable”, ils se mirent à arpenter les berges à grand bruit pour l’empêcher de sortir de nez de sa cachette, où qu’il soit. De la sorte, comme nous le confirma la suite des événements, ce guetteur ne put voir les huit péniches portant les sous-marins descendre silencieusement le Rhône, moteur coupé, uniquement poussées par le courant, une heure et demie après les autres…
Je précédais ces huit péniches sur le S-157 de mon ami Hans Trümmer, avec qui j’avais organisé toute l’opération entre Port Saint-Louis et Toulon. Je me doutais bien que les Français n’allaient pas envoyer un cuirassé bombarder l’embouchure du Rhône lors de notre passage, ni risquer des destroyers en plein jour pour nous attaquer, mais qu’ils feraient comme moi si j’avais été à leur place : ils se serviraient de leurs U-Boots ! Et comme moi, ils allaient attendre le moment opportun, un peu avant le lever du soleil, quand la fatigue réduirait les réflexes et l’efficacité des équipages des bateaux attaqués.
C’est bien ce qui se produisit. Nous mîmes tout en œuvre pour leur faire plaisir ! Des charges pyrotechniques firent croire à des coups au but sur les R-Boots (afin d’expliquer leur relative inactivité) et mes collègues français nous coulèrent quatre péniches à la torpilles. Arrivant sur ces entrefaites avec le S-157, j’eus même le plaisir de le voir envoyer une torpille en direction d’un sous-marin, mais il plongea sous le nez de notre poisson. Deux des MFP qui participaient à l’escorte encaissèrent quelques obus de petit calibre, mais ces bateaux avaient la peau aussi épaisse que celle d’un rhinocéros et cela ne les gêna pas. Quant aux R-Boots, leur maniabilité leur permit d’échapper aux coups. Tout ce petit monde, sauf les quatre péniches coulées, rejoignit au petit matin la baie de Bandol, en lâchant quelques mines flottantes dans son sillage pour faire bonne mesure.
Pendant que nous occupions ainsi les Français, les huit péniches portant les sous-marins attendaient tranquillement devant La Ciotat que les Français repartent, avant de rejoindre Toulon, sous une importante couverture aérienne déployée dès le lever du jour. Elles arrivèrent à neuf heures du matin MEZ et disparurent immédiatement dans les abris à sous-marins. Les Français avaient coulé des péniches qui ne valaient pas les torpilles qu’elles avaient reçues ! »

Du côté allié, l’arrivée des huit sous-marins à Toulon fut connue avant midi et si, à l’Etat-Major, on sut faire contre mauvaise fortune bon cœur, l’aigreur et la vexation augmentaient au fur et à mesure que l’on descendait dans la hiérarchie, comme l’équipage de l’Iris eut à le constater :
« Nous entrâmes dans le port d’Ajaccio quelques minutes après la Minerve. Il était alors 19h00 et, dans l’équipage, chacun espérait ne pas être de garde pour pouvoir aller fêter notre succès à terre. Sur la Minerve, l’état d’esprit était le même, la nature des échanges entre les hommes des deux bâtiments pendant les manœuvres de mise à quai ne laissant aucun doute. Mais les aussières n’étaient pas encore toutes capelées quand une 202 Peugeot apparut au bout du quai. Elle stoppa à la hauteur de notre bâtiment et notre chef de flotille, le Capitaine de Frégate D…, en sortit en trombe. Pour une fois, il semblait qu’il n’eût pas attendu pour nous féliciter.
Mais il ne monta pas à bord, fit venir tous les officiers et les maîtres principaux des deux sous-marins sur le quai et exigea le garde-à-vous, avant de se mettre à hurler : “Bande de c…, vous vous êtes fait avoir comme des bleus ! Les Allemands vous ont amusés la nuit dernière comme des gamins. Pendant que vous jouiez aux gendarmes et aux voleurs, ils ont fait passer les sous-marins à votre barbe et à cette heure-ci, ils sont déjà en train d’y installer les machines à Toulon ! En plus, la Minerve a ramené des blessés et a failli sauter sur une mine et l’Iris ne peut plus plonger. Vous êtes la honte de la Marine Nationale ! Puisque vous n’êtes que des incapables, tout le monde est consigné à bord jusqu’à nouvel ordre. Dans deux heures, je veux un rapport circonstancié des commandants sur mon bureau, et vous avez intérêt à être crédibles, car il y a des places de responsables de la sécurité à prendre aux arsenaux de Tamatave et de Cayenne !”
Il repartit sans un mot de plus. A minuit, le Pacha revint. Tout l’équipage l’attendait avec inquiétude : “Bon, il s’est un peu calmé. Je pense qu’il aurait été trompé lui aussi. Il y avait en face un de leurs meilleurs commandants de sous-marins. Il avait une revanche à prendre sur l’Armée de l’Air et sur les Forces Spéciales, je pense qu’il devait préparer son coup depuis une semaine et c’est nous qui avons tiré le mauvais numéro. Pour l’Amiral, tant que leurs nouveaux sous-marins ne sortent pas de Toulon, il n’y a pas de péril. Or, il leur faudra quand même pas mal de temps pour être opérationnels et d’ici là, bien des choses peuvent se produire. Enfin, ils ne sont tout de même que huit. Bon, heureusement que notre mission était hautement confidentielle. Officiellement, dégâts et munitions consommées sont dus à un engagement inattendu avec des forces côtières lors d’une mission d’entraînement et de reconnaissance sur la côte varoise. Demain matin, direction Bizerte pour les réparations, et sans traîner.”
Après la guerre, nous fûmes autorisés à peindre la silhouette de quatre bateaux en papier sur le kiosque de notre bâtiment, peu avant qu’il ne soit réformé, en souvenir de cette mémorable action.
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loic
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MessagePosté le: Jeu Avr 26, 2007 09:21    Sujet du message: Répondre en citant

Ouah, le chef de flottille ne peut quand même pas gueuler comme ça. Les sous-marins ont fait ce qu'on leur a dit : attaquer 8 péniches à tel endroit et telle heure.
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En principe (moi) ...
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Avr 26, 2007 09:53    Sujet du message: Répondre en citant

Tu n'as jamais été dans une hiérarchie ?
Cela ne s'est pas passé comme on l'avait espéré, en plus on s'était déjà vanté du résultat, en plus l'aviation et les forces spéciales (l'armée de terre) vont nous ridiculiser...
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FREGATON



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MessagePosté le: Jeu Avr 26, 2007 09:57    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
Ouah, le chef de flottille ne peut quand même pas gueuler comme ça.

Surtout un honorable capitaine de frégate nommé D... Wink
à part ca, un régal cette fin qui laisse supposer que ... l'affaire n'est pas terminée.
Le CF "D" Wink Wink avait par ailleurs quelques raisons de se réjouir de voir rentrer tout son monde à bon port: les petits fonds, la proximité des côtes, la nuit noire et des "cibles" à faible tirant d'eau sont un rare cumul de dificultés pour un sous-marin classique... et sans GPS Exclamation
Quand à la "Minerve" c'est un nom maudit chez les sous-mariniers français (remember le SM type "Daphné" qui a disparu tragiquement le 28 janvier 68 au large du cap Sicié, à quelques nautiques donc du lieu de notre aventure... clin d'oeil de l'histoire?)
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clausewitz



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MessagePosté le: Jeu Avr 26, 2007 10:21    Sujet du message: Répondre en citant

J'adore cette histoire, j'ai hâte de connaitre le denouement de tout cela
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Fantasque



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MessagePosté le: Jeu Avr 26, 2007 10:25    Sujet du message: Répondre en citant

je converge avec Fregaton.
Utiliser des SM dans ce coin et pour ce travail était tenter le Diable. Des vedettes type Higgins aurait pu le faire aussi bien.

Ceci étant, mon expérience perso me dit qu'un Chef gueule d'autant plus qu'il est déçu...(fonction inversement proportionnelle du niveau sonore et de la déception avec changement de régime à seuil variable. Quand le volume tombe brutalement c'est là où il faut VRAIMENT garer ses abattis...).

Amitiés

F
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dak69



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MessagePosté le: Jeu Avr 26, 2007 13:11    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

Quand j'ai écrit ça, j'avais (peut-être un peu trop vité) écarté les vedettes lance-torpilles, essentiellement pour les raisons suivantes :
- il est impossible de les "mettre en place" par avance, et même de les approcher de leur zone d'interception, en raison des patrouilles aériennes allemandes. Elles ne peuvent donc quitter leur base (Ajaccio ou mieux Calvi) que quand le convoi allemand débouche du Rhône dans la Mediterranée. Et pour que l'info leur parvienne, il faut que les coms soient bonnes
- à partir de là, elles disposent d'environ 6 heures pour faire les 120-150 nautiques correspondants, et aller se positionner. Transit à 25 ou 30 noeuds dans une nuit absolument noire (la Lune ne se lève qu'après le Soleil aux dates de l'histoire). La navigation ne vas pas être simple, et le groupe de vedettes risque de se disperser, au moins partiellement
- ensuite, le repérage de l'arrivée des Allemands à proximité puis à portée. Ceci nécessite soit un radar (je n'ai pas fouillé pour savoir si les Higgins/Elco en étaient équipées en 1943), soit de bonnes oreilles (mais un diesel de péniche s'entend de très loin...)
- ensuite, dans la bagarre généralisés qui suivra, il y aura forcément de la casse et des pertes, voire des tirs fratricides.
- enfin, au retour, il ne faut pas qu'il y ait des avions en l'air prêts à leur tomber dessus.

Maintenant, avec les sous-marins, je suis entièrement d'accord, on est en limite de leurs possibilités d'utilisation.

Si un consensus se dégage pour que cette partie soit réécrite en faisant intervenir des vedettes, j'aurai quand même tendance à laisser un SM pour suivre le convoi, les vedettes se chargeant de le couler.

Bien amicalement
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Finen



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MessagePosté le: Jeu Avr 26, 2007 15:41    Sujet du message: Répondre en citant

Connaissant les fonds locaux, c'est jouable pour des sous marins, les haut fonds sont assez proches de la côte pour permettre la manoeuvre sans racler à condition de ne pas accepter la poursuite vers la côte.

De plus le passage au large des embiez est en haut fond, le passage au plus près étant interdit même pour les péniche.
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FREGATON



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MessagePosté le: Jeu Avr 26, 2007 15:58    Sujet du message: Répondre en citant

Pour les MTB ca semble tout aussi risqué en effet, et coté radar je crois me souvenir que des essais avaient été fait en 43 sur des ELCO 80ft, notamment les PT 108 et 109 (celle de JFK). C'était un radar d'avion avec 3 antennes rateau sur le toit de l'abri qui tombait réguliérement en panne pour des problémes de bilan de puissance électrique (manque de kW à bord).
Bon, les SM ont quand mème fait du bon boulot, reste à gérer la réaction du frégaton COMFLOSOUM d'Ajaccio Evil or Very Mad
Sinon, des nageurs de combat en rade des Vignettes...
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MessagePosté le: Jeu Avr 26, 2007 16:23    Sujet du message: Répondre en citant

Tiens, tiens... une idée à creuser, merci Fregaton ! Very Happy

Des nageurs de combat français en 43 ? quid de notre ami JY Cousteau et de ses travaux sur le scaphandre autonome en FTL ? Je crois que j'avais des infos qque part sur ce point, je vais voir si je trouve... 8)
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Laurent
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MessagePosté le: Ven Avr 27, 2007 10:40    Sujet du message: Répondre en citant

En OTL, la plongée avec le scaphandre Cousteau-Gagnan date de juin 43. En FTL qu'a fait Cousteau dans la marine (depuis qu'il commandait la base navale de Shanghai peu avant guerre) et de même, où sont affectés ses compéres "Mousquemers" entre 40 et 43:?:
Quant à l'Ingénieur Emile Gagnan, a-t-il été évacué en AFN dans le cadre de ses travaux sur les détendeurs pour camions militaires à gazogéne Question
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MessagePosté le: Ven Avr 27, 2007 11:03    Sujet du message: Répondre en citant

Confused j'ai oublié de préciser qu'en 37, l'EV Cousteau a aussi travaillé sur des appareils à recyclage de gaz alimenté en oxygéne (FENZY) qui deviendront, bien plus tard, l'OXYGERS modéle 54 du Commando Hubert.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Juin 20, 2015 14:39    Sujet du message: Répondre en citant

Après avoir relu de fond en comble et très légèrement révisé cette histoire (par exemple en réduisant le nombre de petits sous-marins de 27 à 26... vous voyez que nous sommes précis...), nous allons intégrer ce fichier Sonnenblume aux Archives (enfin, Loïc va s'en charger ! Wink ).

Le récit a désormais une conclusion "ouverte" :


Fin… à suivre
L’opération Sonnenblume était terminée. Huit petits U-boots – les U-697, 699, 811, 814, 818, 830, 838 et 839 – étaient arrivés à Toulon. Dix-huit étaient restés en route (1), mais ceux qui étaient parvenus jusqu’au terme du voyage représentaient pour la 29e U-Flottille, qui ne comptait plus que six sous-marins (tous des VIIC), un renfort considérable (2)… Du moins, ce serait un renfort considérable une fois que les Type-IIE seraient assemblés et équipés.

Notes
1- Sept détruits, cinq irréparables en pratique et six endommagés.
2- Sur les unités qui avaient pu arriver jusqu’à Toulon lors des opérations Blaues Licht et Rösselsprung, il en restait quatre au 31 décembre 1942 : les U-73, U-355, U-377 et U-431. Début juillet 1943, seuls survivaient les U-73, U-355 et U-377. De janvier à juin, huit U-boots (tous des VIIC) avaient tenté de passer Gibraltar. Un avait été repoussé et trois coulés. Sur les quatre chanceux, l’un avait été éliminé en mai.


Je ne peux qu'inciter ceux qui auraient raté Sonnenblume lorsque le récit a été posté à se jeter dessus !
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