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Un rapport pour monsieur le diplomate.
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Dim Sep 15, 2019 14:28    Sujet du message: Répondre en citant

..3). La guerre des malouines et le retour des européens dans le concert des grandes puissances.(la suite de l'épisode).
Connue dans la nuit du 30 au 31, la nouvelle de la proposition du gouvernement Foot ravit la communauté internationale qui commençait à espérer un règlement pacifique de la crise. Réveillés en pleine nuit et informés, le Haut-Commissaire De Jong et les chefs de gouvernements de la CED accueillirent la nouvelle avec soulagement. Mêmes s'ils étaient prêts à laisser parler les armes par solidarité avec Londres, la possibilité d'un règlement non-violent de la crise fut vue de manière très favorable.
Le 31 Aout 1983, un mois après le début de la crise. Au petit matin, les médias informèrent le public qui reçut l'information avec soulagement. La Junte argentine devant l'accueil fait à son initiative décida d'accepter la proposition de Michael Foot afin de limiter les dégâts et fit passer l'information par l'ambassade suisse à la mi-matinée. Les état-majors argentins entamèrent la planification du retrait des iles malouines dans la foulé. En début d'après-midi, l'OEA vota une nouvelle résolution qui renouvelait le soutien à l'argentine mais passa sous silence les revendications territoriales de Buenos Aires. De même, l'Argentine fut encouragé à suivre la proposition de Londres et les européens furent salués collectivement pour leur modération.
Néanmoins, un très grave évènement se produisit en fin d'après-midi. Le Croiseur Argentin l'ARA General Belgrano, accompagné des Destroyers Piedra Buena, Bouchard et Alfarez Sobral, et soutenu par le ravitailleur Puerto Rosales se retirèrent des parages Nord de la zone d'interdiction en place autour des iles malouines. Ils avaient reçu l'ordre de rentrer au port. Afin de suivre de plus près le mouvement, l'amiral Fieldhouse ordonna une reconnaissance visuelle de l'escadre argentine. Un duo d'hélicoptères Westland Lynx décolle de l'HMS Invincible et rejoignit les navires argentins en moins d'un heure. Après avoir effectué quelques cercles autours des navires sans répondre à leurs demandes de communication, ils confirmèrent le mouvement et reçurent l'ordre de rentrer à bord. Ils mirent alors le cap sur la Force D'Intervention 790 et coupèrent par l'arrière de la formation argentine. A bord de l'Alfarez Sobral, l'équipage paniqua car après avoir vu des hélicoptères britanniques obstinément muets cercler autour d'eux, il les avaient vus avancer dans leur direction et crurent à une manœuvre d'attaque (1). Le Destroyer argentin ouvrit alors le feu en direction des hélicoptères (2). A peine les hélicoptères eurent-il rapportés être attaqués que celui de tête fut abattu par un de tir de missiles, explosa et s'écrasa dans l'eau quelques secondes plus tard pour couler presque immédiatement. Le second, touché par des tirs de mitrailleuses, parvint à s'enfuir et à regagner son bord d'autant plus vite qu'Hector Bonzo, le commandant du Belgrano avait ordonné un cessez-le feu immédiat. Une balle ayant détruit sa radio, le second Westland Lynx dut attendre d'être rentré sur le HMS Invincible pour faire son rapport et informer ses supérieurs de la perte d'un appareil et de son équipage. Et celui-ci n'était pas n'importe lequel, le pilote de l'hélicoptère abattu était le Prince Andrew Windsor, le second fils de la reine Elizabeth (3). L'information était d'une telle importance qu'elle remonta la chaine de commandement, les amiraux Woodward, Dutertre et Fieldhouse étant successivement informés. La nouvelle parvint à Londres au Siège de la CED et au 10 Downing Street moins de deux heures plus tard. Les autres capitales des membres de la CED furent averties moins d'une heure après et le reste du monde au cour de la nuit. Sauf pour Moscou, informé avant tout le monde grâce à la flottille de "chalutiers" soviétique qui suivait à la trace les forces européennes et franco-britanniques (4). Après avoir averti le Palais de Buckhingam, le premier ministre Foot traversa Londres en trombe et fut reçu en urgence par la Reine Elizabeth II et son époux le Duc Philippe D'Edimbourg. Solennel, grave et la mine défaite, le Premier ministre informa la Reine et son prince consort que Andrew Albert Christian Edward Windsor, Prince du Royaume-Uni, Duc d'York, Comte d'Inverness et Baron Killyleagh (5) avait été tué au combat quelques heures plus tôt lorsque son hélicoptère a été abattu par un missile argentin et s'était crashé ensuite dans l'Atlantique Sud. Après avoir exprimé ses plus sincères condoléances et réconforté comme il le pouvait le couple royal qui venait de perdre un de leurs enfants, Foot se retira pour consulter ses collègues européens et le Haut-Commissariat de la CED.
Des le jour suivant, le 1er Septembre 1983, les Argentins furent informés de la mort d'un prince de la couronne de Grande-Bretagne par les médias d'états de la junte et eurent une réaction aussi spontanée qu'inattendue qu'hélas prévisible. Ils descendirent en masse dans les rues de Buenos Aeres pour manifester leur joie. Le nationalisme argentin chauffé à blanc par la junte pour préparer la pays à l'affrontement tourna au désastre politico-médiatique. La communauté internationale en général désapprouva vigoureusement l'attitude des argentins, mais choqua profondément les populations européennes qui comptaient 13 monarchies parmi elles, dont cinq sur sept membres pour la CED (6). Après avoir passé une nuit sans sommeil à s'entretenir entre eux à hésiter fortement sur la réponse à donner à la mort du prince Andrew, les chefs d'états et de gouvernement prirent très mal les manifestations de joies argentines, et soutenus par le Haut-Commissaire De Jong décidèrent de lancer les opérations de reconquête des iles malouines. Les forces franco-britanniques se chargeraient des Iles proprement dites tandis que la flotte de la CED devait couper toute communication entre les iles et le continent. C'était le début de "l'Opération Corporate". Et tandis que les monde stupéfait apprenait par les médias du la mort du Prince Andrew, les forces spéciales britanniques du SAS et du SBS débarquaient discrètement sur les côtes des Iles Malouines afin de renseigner la Force d'intervention Franco-britannique de tous les mouvements argentins. En début de matinée, débuta l'Opération Black Buck de bombardement lourd à longue distance des malouines. Des bombardiers Handley Page Victor britanniques, ravitaillé en vol par des KC-135 de la CED, bombardèrent l'aéroport de Port Stanley, capitale des iles. Des missiles antiradar Shrike frappèrent et détruisirent du premier coup le seul radar de l'Ile tandis que des dizaines de bombes de 453Kg mirent hors d'usage la piste. La Faible DCA argentine s'avèra incapable de riposter efficacement. Dans la foulée, 9 Sea Harriers venu de l'HMS Invincible et autant venant du HMS Illustrious larguèrent des bombes sur les installations aéroportuaires qui furent mises hors d'usage en même temps que plusieurs avions argentins. La Fuerza Aerea Agentina(7), tenta de réagir en envoyant les Mirage III des Gruppo N°6 et N°8. Mais ceux-ci se heurtèrent à la couverture aérienne de Super-Etendart mise en place par l'aéronavale française. Dix chasseurs argentins furent abattus et deux autres endommagés parvinrent à rentrer péniblement à leur base, les Français et les britanniques ne subissant aucune perte. Pendant ce temps- la, la flotte de la CED mit le cap à l'ouest afin de s'interposer entre les Malouines et le continent, tout en recherchant l'escadre navale argentine centré autour du General Belgrano. Laquelle cherchait d'ailleurs à se retirer à aussi vive allure que possible de la zone, mais elle fut repéré au cour de la nuit. Les argentins décidèrent alors de retirer leurs avions à réaction des iles et mirent à profit de la remise en état de la piste de Port Stanley par le Génie argentin pour agir nuitamment. Mis au courant par les "chalutiers", Moscou se gardera bien d'avertir les occidentaux de la manœuvre préférant garder l'information pour elle.
Le jour d'après le 2 Septembre, ayant repéré et pisté le groupe aéronaval du Belgrano pendant toute la nuit, l'Amiral Potter de la CED ordonna le lancement d'une attaque aérienne afin de l'intercepter et de la couler. Mais à peine les F/A-18 Hornet des Henry Morgan et Olivier Levasseur eurent-ils décollés qu'une formation argentine fut repéré plus à l'ouest. La signature radar révéla qu'il s'agissait du porte-avions argentin Veinticinco de Mayo et de ses deux destroyers d'escorte. Envoyé la veille pour offrir une couverture aérienne au Belgrano, la force aéronavale argentine avait repéré les Forces de la CED avec ses S-2 Tracker peu après que celle-ci eut repéré le Belgrano. Hésitant quand à la conduite à tenir pendant quelques minutes, il décida de détourner l'attaque prévue pour l'envoyer contre le Veinticinco de Mayo lorsque l'opérateur radar signala que celui-ci lançait des avions dont le nombre indiquait à l'amiral Potter qu'il s'agissait de A-4 Skyhawk. Dument briefé par les renseignements de la CED sur les forces argentines, il connaissait très bien l'ordre de bataille ennemi et notamment celui du groupe aérien embarqué de l'aéronavale de Buenos Aeres. Seize engins qui décollent du Veinticinco de Mayo, c'est forcement des Skyhawk. Après moins d'une heure de vol les 64 F/A-18 se présentèrent en formation d'attaque à proximité des argentins, les destroyers s'étant déployés pour offrir la meilleure protection anti-aérienne. La première vague d'avions, venant du Henri Morgan, s'en prit aux destroyers Tierra Del Fuego et Malvinas qui encaissèrent respectivement trois et deux missiles Exocet. Le premier destroyer se brisa en deux et coula en quelques minutes tandis que le second fut désintégré par une explosion. Les DCA des navires argentins réussirent à abattre trois F/A-18 dont deux équipages furent récupères quelques heures plus tard par le Sous-marin de classe Swiftsure EDCS Légionnaire qui maraudait dans la zone. La seconde vague, venant du Olivier Levasseur, se présenta quelques minutes après la première et attaqua le porte-avions qui encaissa cinq Exocet. Le navire embarqua des tonnes d'eau par les brèches dans la coque, ralenti puis stoppa. Donnant une gite de plusieurs degrés avant même l'arrêt complet, son commandant ordonna l'évacuation du bâtiment mais il chavira avant que l'équipage ait pu évacuer entièrement. Aucun avion de la seconde vague ne fut abattu, mais deux furent endommagés par les mitrailleuses de 40 mm du Porte-avions, et parviennent à rentrer à bord. Le Sous-marin Légionnaire lança une salve de cinq torpilles de 533mm qui percuta la coque du porte-avions qui se trouvait quille en l'air. C'est plus que n'en put supporter le navire qui coula en moins d'une demi-heure. Les S-2 Tracker, qui s'étaient sacrifiés en tentant de détourner les F/A-18 furent massacrés sans avoir put ralentir l'attaque.
Dans l'autre sens, les 16 A-4 Skyhawk arrivèrent à porté d'attaque de la flotte de la CED, mais la couverture aérienne entra en action et seul la moitié des assaillants parvinrent à lancer leurs missiles. Les systèmes de guerre électronique se montrèrent efficaces et la moitié des projectiles se perdirent dans l'eau. Un destroyer malchanceux attira à lui l'un des missiles argentins qui le percuta par l'avant. Le navire prisd feu, mais l'équipage parviendra à éteindre l'incendie. Un autre, mal réglé, fit exploser un F/A-18 présent sur le pont du Henry Morgan. Deux autres explosèrent contre la coque du Olivier Levasseur à proximité de l'ascenseur et de la poupe tribord . Le porte-avions européen perdit la moitié de sa capacité aéronautique et se retrouva à naviguer sur ses machines bâbord, la salle des machines tribord se trouvant inondé après qu'une brèche se soit ouverte dans la coque. Huit A-4 argentins furent abattus par la couverture de chasse contre un Super-etendart européen abattu et un autre endommagé. Les deux équipages furent récupérés très vite par des Westland Lynx de secours en mer. Cinq autres A-4 furent abattus par la DCA de l'escadre européenne, trois parvinrent à prendre la fuite dont l'un se crashera à l'atterrissage sur le continent.
Au soir du premier affrontement aéronaval depuis la seconde guerre mondiale, l'Argentine avait perdue un porte-avions, deux destroyers et la quasi-totalité de son aviation embarquée. Des 1972 marins se trouvant à bord des navires perdus, seuls 375 furent repêches par les européens avant la nuit après un gros effort des équipes de secoure, les autres marins argentins étant considérés comme morts ou disparus. Les européens n'auront perdu qu'un destroyer, qui devra être sabordé car ses machines étaient hors d'usage en pleine zone de combat. 229 Marins européens avaient été tués, pour moitié sur le Destroyer malchanceux, pour moitié sur le Olivier Levasseur qui restait néanmoins opérationnel. Pour la Junte argentine, c'était un désastre car la flotte argentine perdait ainsi sa couverture aéronavale, désastre qu'elle essaya de compenser dans les médias en accusant les européens de s'être comportés comme des pirates( 8 ).

(1) Faits corroborés par le témoignage du commandant de la force navale argentine qui reçut le rapport du commandant du navire ayant tiré sur initiative.
(2) L'ordre de tir vint du chef artilleur qui avait perdu son sang-froid, et non du commandant de bord qui n'eut pas le temps de d'annuler la décision de son subordonné.
(3) Le prince servait dans la marine de son pays par héritage autant historique que familial.
(4) Dont le vrai travail était de servir de grandes oreilles électroniques à l'URSS, la pêche n'étant qu'une façade traditionnelle connue de longue date toujours pratiquée par Moscou à l'heure actuelle.
(5) Les héritiers du trône britannique étant titrés en Angleterre, en Ecosse et en Irlande les trois parties constitutives du Royaume-Uni.
(6) Soit le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-bas, le Luxembourg et l'Espagne à cette époque.
(7) Pour Armée de l'Air Argentine,
( 8 ) Sans beaucoup de succès, y compris auprès du peuple argentin lui-même.
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Dernière édition par Capitaine caverne le Jeu Sep 19, 2019 15:19; édité 3 fois
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Archibald



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MessagePosté le: Dim Sep 15, 2019 15:42    Sujet du message: Répondre en citant

Tiens on dirait que le pote de l'autre horrible Jeffrey Epstein est clamsé ?
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Mar Sep 17, 2019 15:18    Sujet du message: Répondre en citant

Archibald a écrit:
Tiens on dirait que le pote de l'autre horrible Jeffrey Epstein est clamsé ?


C'est presque dommage, en FTL le public n'aura pas la joie d'assister au spectacle des démêlés de Sarah "Fergie" Ferguson avec la presse people et la famille royale.
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Dim Sep 22, 2019 16:45    Sujet du message: Répondre en citant

..3). La guerre des malouines et le retour des européens dans le concert des grandes puissances.(la suite de l'épisode).
Au quatrième jour des opérations actives, le 3 Septembre alors que les Britanniques lisaient en une du Sun "Europe 3 - Argentine 0", les bombardiers Handley Page Victor et les Sea Harrier effectuèrent une nouvelle mission Black Buck. Les argentins ayant réparé la piste de Port Stanley pour tenter d'évacuer les iles malouines par la voie des airs, les franco-britanniques décidèrent de la neutraliser définitivement. Les Frappes se succédèrent tout au long de la journée et elle finit par être totalement détruite au coucher du soleil ce qui satisfaisait l'amiral Fieldhouse. Pendant ce temps-là, l'amiral Potter ce prépara à attaquer le groupe naval du Belgrano quand un sous-marin à propulsion conventionnelle non-identifié fut détecté en dehors de la zone interdite par un opérateur sonar n'étant pas de quart et qui s'entrainait en suivant un chant de baleine. Sa signature sonore indiquant un bâtiment argentin, l'amiral Potter ordonna de l'éliminer. L'écran ASM entre en action et les destroyers, guidés par les hélicoptères, se mirent à le traquer agressivement. Le sous marin ouvris le feu sur ses poursuivants, mais les torpilles n'explosèrent pas en percutant les destroyers (1). C'est finalement le sous-marin EDCS Phalangiste qui mit un terme au combat en envoyant deux torpilles qui firent mouche au bout d'une demi-heure de cache-cache mortel dans les eaux qui environnaient la force aéronavale européenne. A ce moment là, les F/A-18 Hornet du Henri Morgan et du Olivier Levasseur décollèrent et après s'être regroupés, mirent le cap au nord-ouest pour intercepter le General Belgrano. Néanmoins, la lenteur relative des opérations de décollage due aux dégâts subis par le Levasseur la veille fit que la manœuvre fut repéré depuis le continent par les argentins. Et lorsque les 60 chasseurs européens se présentèrent à porté d'attaque du Belgrano, ils se heurtèrent aux 48 A4-Skyhawk envoyé pour tenter d'assurer une couverture aérienne aux navires et un combat aérien eut lieu à proximité des navires (2) qui se déplacèrent à vive allure pour essayer de rentrer au port . La crainte de tirs amis fit que les navires argentins ne tirèrent pas. Un échange de missile AIM-9 Sidewinder eut lieu entre les deux formations qui se solda par la perte de 24 chasseurs argentins et de 8 chasseurs européen. Bien que les deux adversaires soient équipés des mêmes engins, Raytheon avait communiqué à la CED toutes les caractéristiques de son missile sur demande de son gouvernement ce qui avait permis de sélectionner avec soin les leurres thermiques et de perturber au maximum les missiles tirés par les argentins (3). Le combat aérien se poursuivit au canon et 12 chasseurs argentins de plus furent abattus contre 4 européens. Alors que les chasseurs argentins restant s'enfuirent, les chasseurs européens étaient à cour de munitions et reçurent l'ordre de rentrer à bord des porte-avions. Ayant mis à profit la confusion engendré par combat aérien, le sous-marin HMS Conqueror s'était approché de la formation argentine sans être repéré. Le Belgrano subit alors une salve de quatre torpilles dont trois touchèrent leur cible. Le vieux croiseur, victime de plusieurs voies d'eaux et d'une panne de courant, coula en moins d'une heure, son commandant ayant donné l'ordre d'évacuer au bout de vingt minutes. Dans l'après-midi une nouvelle attaque sur la formation du Belgrano eut lieu, mais sans opposition aérienne argentine. Le croiseur ayant coulé, son escorte attirait sur elle les missiles Exocet et chaque navire en encaissa deux. Le premier destroyer se cassa en trois et coula en quelques secondes, le deuxième pris feu et fut évacué par son équipage avant d'être achevé par le Conqueror à la torpille. Le troisième explosa et le ravitailleur disparut dans une grande boule de feu. Les européens ayant choisit avec soin leur porté d'attaque, ils ne subirent aucune perte et rentrèrent à bord sans difficultés. Dans la foulée, les équipes de sauvetage de l'escadre européenne firent un gros travail de secours qui durera jusqu'au 5 septembre, ce qui permet de repêcher de nombreux marins argentins naufragés. Au soir du troisième jour des combats, les argentins avaient perdu un croiseur, trois destroyers, un sous-marin et un ravitailleur, ainsi que trois douzaines d'avions. Les européens n'avaient perdu aucun navire, mais avait laissé sur le terrain dix-sept chasseur en comptant les avions endommagés et qui ne purent êtres réparés à bord. Au niveau humain, la marine argentine avait perdue (ou perdra) 1246 hommes, tués ou portés disparus et 1027 fait prisonniers parmi ses équipages. Quand à l'aviation des deux bords, les argentins avaient perdus en deux jours 61 équipages ( dont 21 faits prisonniers) et les européens avaient perdu 19 équipages (dont 11 ont étés récupérés vivants et 9 reprendraient le service dans les jours qui suivirent). La junte argentine, atterrée par l'ampleur des pertes subies en si peu de temps, ordonne à sa marine de guerre de rester au port et de ne plus en sortir afin d'aviter tout risque d'affrontement avec les européens.
Le 4 Septembre, en début de mâtiné, alors que l'Amiral Potter faisait le compte des pertes humaines et matérielles subies depuis deux jours, il reçut directement depuis Bletchley Park une transmission lui indiquant que les bâtiments de la marine argentine avaient tous reçus l'ordre de rester dans leurs bases et d'éviter tout affrontement avec les forces européennes jusqu'à la fin de hostilités. Si cela satisfaisait l'amiral, il resta néanmoins soucieux car ses groupes aériens avaient subis des pertes, l'un des ses porte-avions trainait la patte et mettait en œuvre ses avions moins vites que les autres. Et plus inquiétant encore, il n'avait toujours pas vu les Super-Etendart argentins et leurs missiles Exocet, ces matériels "Made In France" ayant fait la preuve de leur efficacité depuis deux jours dans les rangs européens. Considérant la menace navale argentine comme écartée, il demanda alors à Londres (CED) (4) et obtint de refaire sa jonction avec les Franco-britanniques de la Force d'Intervention 790, afin d'améliorer leur couverture aérienne et de fournir un meilleur appui-feu une fois les troupes débarqués. De même, il obtint qu'on lui envoie depuis l'Europe assez d'avions et d'équipages pour reconstituer les groupes aériens diminués. On le lui accorda, mais en insistant sur le fait qu'il devrait attendre un jour ou deux pour les avoir le temps de tout organiser. En fin de mâtiné, les chefs d'états et de gouvernements de la CED décidèrent d'envoyer à la junte argentine une offre d'armistice. Devant l'ampleur des pertes subies en quelques jours, l'issue du conflit n'offre plus aucun doute et ils espéraient que Buenos Aeres saisirait la main tendue afin de mettre un terme rapide à la crise et de limiter les pertes humaines. Mais le temps que l'offre fasse le circuit du siège de la CED à la présidence argentine, en passant par les ambassades de suisse et la chancellerie Helvète, elle arriva trop tard pour être prise en compte. En effet, en milieu d'après-midi, deux Super Etendart argentins équipés de missiles Exocet venant de la base de Rio Grande attaquèrent la flotte franco-britannique positionné à l'est des iles Malouines. Les deux avions avaient trompé la couverture radar en volant au ras des flots et obtenu la position de la flotte grâce à une patrouille de P-2 Neptune. Tirant leurs missiles à 40 km de distance, ils firent demi-tour aussitôt près et prirent le chemin de leur base. Les destroyers HMS Sheffield, qui assure une mission de couverture radar, et le HMS Yarmouth, qui assurait une mission de défense ASM furent touchés. Le Sheffield se brisa en deux et coula en quelques minutes tandis que le Yarmouth fut embrasé par un violent incendie qui s'avèra rapidement incontrôlable, poussant le commandant de bord à ordonner l'abandon du navire. Pris par surprise, l'amiral Fieldhouse ordonna à la couverture aérienne de trouver et d'abattre les intrus mais elle devait rentrer bredouille. Pendant que les autres bâtiments venaient en aide aux hommes tombés à la mer, un sous-marin argentin profita de la confusion pour approcher la flotte et lancer une salve de neufs torpilles contre le porte-avion HMS Invincible. Mais par un coup de chance inouï, aucune torpille ne fonctionna et le navire s'en tira sans dégâts. Par contre, les destroyers de l'écran ASM prirent en chasse le sous-marin fautif et après une poursuite d'une heure, parvinrent à le couler. L'interrogatoire des naufragés révèlera que si les opérateurs radars du Sheffield faisaient concisément leur travail, les systèmes de guerre électronique étaient déconnectés car le commandant les pensaient inutiles (5). Pour assurer une meilleure protection de la flotte franco-britannique, l'amiral Fieldhouse ordonna d'augmenter la distance de celle-ci avec les iles malouines, mais il refusa de renvoyer les destroyers comme le lui demandait l'amirauté par crainte d'exposer dangereusement les porte-avions. Les européens venaient de perdre deux destroyers et 432 marins. 142 ont toutefois put être sauvés.
Le 5 Septembre, alors que la piste de Port Stanley devait subir tout au long de la journée les bombardements des Handley Page Victor parce les amiraux Potter et Fieldhouse croyaient à tort qu'elle avait été utilisé pour relayer l'attaque de la veille, les gouvernements de Londres, Paris et le Siège de la CED décrétèrent que tout navire, aéronef ou véhicule trouvé à plus de 12 miles des côtes argentines serait considéré comme hostile et traité comme tel. Buenos Aeres protesta vigoureusement mais ses adversaires retorquèrent qu'ils ne faisaient que respecter les eaux territoriales argentines et les lois de temps de guerre. En fin de matinée, l'amiral Potter assista à l'appontage d'un F/A-18 Hormet venu directement d'Europe sans se poser au sol entre son point de départ et celui d'arrivé. Il s'agit du premier des avions et des équipages de remplacement demandé la veille afin de recompléter les groupes aériens des Henry Morgan et Olivier Levasseur (6). Une projection d'avions à aussi longue distance avait été possible grâce à un relais organisé d'avions ravitailleurs KC-135 européens, mais aussi français, britanniques, espagnols et américains (mais sans le dire officiellement pour les USA). En fin de journée, les effectifs des groupes aériens embarqués seront revenus à leur niveau d'avant le début des combats. Le 6 Septembre, le paquebot Queen Elizabeth 2 avec la 5ème brigade d'Infanterie britannique à bord, quitta Southampton à la tête d'un convoi naval transportant 10000 hommes de troupes et tout leur matériel. Le convoi pris la route de l'Atlantique Sud afin de se joindre au dispositif déjà en place. Le même jour, la branche électronique des services de renseignements de la CED découvris en interceptant une transmission argentine mal sécurisée que les "chalutiers" soviétiques ne se contentaient pas de renseigner leur gouvernement, mais que ceux-ci transmettaient tout ce qu'ils apprenaient à Buenos Aeres. Informés, le Haut-commissaire De Jong et les premiers ministres Foot et Mitterrand se demandèrent comment réagir. Ils ne pouvaient que supposer que Moscou ne souhaitait pas une victoire trop tranché des européens afin de ne pas bouleverser l'équilibre des forces en Amérique du sud de manière trop radicale. Ce qu'ils ignoraient à ce moment là, c'est qu'en fait l'oncle sam ne faisait pas mieux. Très divisé en dépit d'une image publique d'unité, le pouvoir américain suivait trois lignes politiques différentes. Celle du président qui tendait à la neutralité pour ne pas compromettre la position des USA au sud du Rio Grande, celle des militaires et du Département de la Défense qui soutenaient les Européens et la CED au nom des liens otaniens, et celle du Département d'Etat qui transmettait à Buenos Aeres tout ce qu'il pouvait apprendre sur les opérations en cours au nom de la lutte contre le communisme en amérique latine (7). Le 8 Septembre, le vrai-faux chalutier argentin Narwal fut coulé par un raid aérien venu du HMS Invincible en même temps qu'un chalutier soviétique voisin. Il n'y eu aucun survivant. Moscou protesta contre ce qu'elle appelait un acte d'agression inqualifiable mais les européens répondirent de manière faussement innocente qu'avec autant de chalutiers dans le secteur, il devenait vraiment difficile de différencier ceux qui étaient immatriculés en Union Soviétique de ceux qui l'étaient en Argentine, surtout lorsqu'il étaient aussi près les uns des autres. Il s'agissait en fait de la réponse européenne aux indiscrétions des grandes oreilles soviétiques, calculé précisément pour empêcher une réponse violente de Moscou. Mais le message que souhaitait faire passer les européens était bien passé car dans la nuit, les "chalutiers" quittèrent les eaux environnantes des Malouines pour se positionner au nord-est des forces européennes à bonne distance de ceux-ci. Et cessèrent de transmettre leurs relevés à d'autres que leurs maitres moscovites.
Le 10 septembre, le navire-ravitailleur argentin Isla de Los Estados, dont le commandant avais commis l'erreur de ne pas prendre au sérieux la menace européenne de s'en prendre à tout navire argentin repéré hors des eaux territoriales, fut attaqué par le sous-marin britannique HMS Alacrity. Une salve de deux torpilles envoya par le fond le ravitailleur qui, naviguant avec un plein chargement de carburant, se désintègra instantanément dans une énorme explosion. Dans le même temps, la piste et les installations aéroportuaires de Port-Stanley furent bombardés par des Sea Harrier venu des HMS Invincible et Illustrious. Si la piste continue de bénéficier des soins des militaires argentins de la garnison, les installations furent par contre entièrement détruites et abandonnés. Le 12 Septembre, un groupe de quatre A-4 Skyhawk mena une attaque au ras des flots contre la flotte franco-britannique. Mais prévenus par leur mésaventure survenue quelques jours plus tôt, les européens étaient sur leur garde. Les Skyhawk lancèrent leurs missiles à la limite de porté de ceux-ci, les systèmes de guerre électroniques franco-britannique en neutralisèrent trois qui tombèrent à la mer, le dernier touchant le HMS Glasgow et explosa. Gravement endommagé et victime d'un incendie incontrôlable, le destroyer fut abandonné par son équipage sur ordre de son commandant quelques minutes après l'impact se qui sauva la vie des deux-tiers de l'équipage, repêché par leurs camarades d'autres navires. Les Skyhawk argentins, eux, furent engagés par la couverture aérienne de SuperEtendart français et tous abattus sans pertes. Le 14 Septembre, trois nouveaux Skyhawk furent abattus lors d'une tentative nocturne de rallier les Iles malouines depuis le continent. Au matin, un raid des commandos britanniques du SAS sur l'Ile de Peeble Island se termina par la destruction au sol de 11 avions argentins. Au même moment, un raid de bombardement Black Buck frappa les installations portuaires de Port Stanley, ce qui endommagea trois navires argentins amarrés à cet endroit ( 8 ). En fin d'après-midi, l'amiral Fieldhouse apprit une mauvaise nouvelle. Un hélicoptère Sea King venant du HMS Illustrious et transportant une équipe des forces spéciales, fut abattu par l'aviation argentine alors qu'il tentait de déposer discrètement des spécialistes chargés d'observer les mouvements d'avions des principales bases aériennes et aéronavales argentines. Trois membres du commandos survécurent sérieusement blessé, et furent capturés par une patrouille de sécurité de l'armée de terre argentine. Ils échappèrent de peu à un lynchage de la part des civils ayant assisté au crash et terminèrent sous bonne garde dans un hôpital militaire avec le statut de prisonnier de guerre. Le 15 Septembre, arrivé dans la nuit, la force de débarquement britannique débarqua à Port San Carlos une brigade de 4000 hommes sur les plages de la côte des Iles Malouines, à une centaine de kilomètres de port Stanley. Le plan général était de se rendre maitre des villes de Darwin et Goose Green avant d'avancer sur Port Stanley. Rapidement informé, le commandement argentin de la garnison ordonna des frappes aériennes contre les têtes de pont afin de les réduire au plus vite. Mais l'aviation argentine n'arriva pas à s'en prendre aux forces de débarquement car elle était engagé par la couverture aérienne, ce qui entraina la perte de 17 avions et 4 hélicoptères argentins. Depuis le continent, l'armée de l'air argentine tenta de réagir et envoya une patrouille de Super-Etendart contre la flotte de débarquement. Mais la ruse consistant à voler sous la couverture radar étant éventé, ils furent interceptés avant d'être en position de tir optimale ce qui ne les empêchèrent pas de tirer leurs missiles Exocet. Mais un seul navire fut touché, la frégate HMS Ardent de classe Amazon. Victime d'un incendie impossible à endiguer en raison d'une panne électrique générale, le navire fut abandonné par son équipage et sabordé par des Sea Harrier. Les Super-étendard furent abattus avant avoir put s'enfuir.



(1) Pour des raisons inconnues, mais vraisemblablement par la combinaison de l'âge et des faiblesses de l'entretien.
(2) Déclenchant ainsi le premier combat aéronaval transhorizon d'après la seconde guerre mondiale.
(3) Le sidewinder étant un missile guidé par infrarouges.
(4) Afin de différencier la Capitale britannique du siège de la Communauté Européenne de Défense, distincts politiquement mais se trouvant physiquement dans la même ville, il était de coutume de rajouter les lettres CED entre parenthèses à coté du nom de la ville.
(5) Heureusement pour lui et l'amirauté britannique, le commandant du navire eu le bon gout de mourir dans le naufrage ce qui évitera une embarrassante enquête suivie d'une cour martiale.
(6) Avec réservoirs supplémentaires pour tout le monde mais sans aucun armement pour alléger au maximum les avions.
(7) Ce qui ne fut connu que bien après la guerre froide lorsque le président DuPont publia ses mémoires à la fin des années 1990.
( 8 ) Dont les épaves encombrèrent le port jusqu'à la fin des années 1980, contraignant les britanniques à ravitailler les iles par la voie des airs.
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Anaxagore



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MessagePosté le: Dim Sep 22, 2019 17:22    Sujet du message: Répondre en citant

Otl, Argentins et Anglais ne sont pas dotés du "même engin". Sidewinder n'est pas un missile, mais une famille composée de 13 modèles des missiles différents tous appelés " ALM9 Sidewinder". Le premiers Sidewinder a vu (OTL? bien sûr) le jour pendant la guerre du Vietnam où il se montra imprécis et inefficace.
C'est une version à peine améliorée qui équipait les Argentins.

Au contraire, les Anglais utilisaient trois versions différentes : ALM9B, 9C et 9L.

La 9L était d'ailleurs encore classée secret et "théoriquement" devait être utilisée uniquement sur le théâtre européen et face à un assaut des forces du Pacte de Varsovie. Grâce à son tout nouveau système de contrôle et de guidage AN/DSW29, il était capable de toucher une cible se trouvant... derrière le chasseur qu'il tirait (les versions précédentes ne pouvaient être tirés que pour frapper un chasseur ennemi marqué par les chasseurs les tirant et qui se trouvait dans un cône sur l'avant de ces derniers).

OTL, sur 26 tirs d'AIM9L? 25 ont parfaitement fonctionné et ont conduit à 16 victoires homologués. D'après la brochure le Sidewinder AIML9 est précis à 90%.
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Wardog1



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MessagePosté le: Dim Sep 22, 2019 20:09    Sujet du message: Répondre en citant

Aprés le tir au pigeons des Mariannes, on à la version sud américaine, on à du avoir droit à un ou plusieurs as su F/A18 pour le coup.

Dommage que le richelieu ne soit plus en service, ca aurait fait un bel affrontement contre le Belgrano.

Ah et une musique pour l'affrontement aérien, si il yen à qui connaissent ace combat:



https://www.youtube.com/watch?v=q1feWsXW3uU

où celle là


https://www.youtube.com/watch?v=9G1ob5jnuSo
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JPBWEB



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MessagePosté le: Lun Sep 23, 2019 02:22    Sujet du message: Répondre en citant

L'AIM9L (quelle que soit la version, en fait) est un missile a guidage infrarouge. Les contre-mesures électroniques sont inopérantes contre lui. Il faut plutôt deployer des leurres thermiques (contre-mesures infrarouge) pour lui faire rater sa cible.
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Lun Sep 23, 2019 07:27    Sujet du message: Répondre en citant

JPBWEB a écrit:
L'AIM9L (quelle que soit la version, en fait) est un missile a guidage infrarouge. Les contre-mesures électroniques sont inopérantes contre lui. Il faut plutôt deployer des leurres thermiques (contre-mesures infrarouge) pour lui faire rater sa cible.


Le Capitaine rectifiera lors de sa prochaine phase de travail!
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Archibald



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MessagePosté le: Lun Sep 23, 2019 12:18    Sujet du message: Répondre en citant

les argentins utilisaient la versions AIM-9B des années 50 - des bouses. Le AIM-9L comme précisé était lui très redoutable et efficace... surtout les Sea Harriers ont eu une veine de pendu: si les Mirages avaient été moins loin de leur base (5 petites minutes sur zone, c'est bien peu) et à moyenne ou haute altitude, ils auraient moins fait les malins.
Pareil pour la RN, la moitié des bombes argentines larguées étaient pourries et surtout trop basses, les pilotes argentins volaient tellement bas, la bombe n'avait pas de temps pour s'armer et exploser.
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JPBWEB



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MessagePosté le: Mar Sep 24, 2019 02:28    Sujet du message: Répondre en citant

Archibald a écrit:
les argentins utilisaient la versions AIM-9B des années 50 - des bouses. Le AIM-9L comme précisé était lui très redoutable et efficace... surtout les Sea Harriers ont eu une veine de pendu: si les Mirages avaient été moins loin de leur base (5 petites minutes sur zone, c'est bien peu) et à moyenne ou haute altitude, ils auraient moins fait les malins.


Les Sea Harrier bénéficiaient en effet de plusieurs avantages determinants: ils étaient dirigés vers leurs cibles par les radars de veille aérienne de la flotte, ils disposaient d'excellents missiles, d'un radar embarqués de bon niveau, de leur capacité unique de VTOL qui permettait des manœuvres ...surprenantes, et bien sur des pilotes au plus haut niveau du professionnalisme (encore que les pilotes argentins n'étaient pas non plus des joueurs de castagnettes).

Archibald a écrit:

Pareil pour la RN, la moitié des bombes argentines larguées étaient pourries et surtout trop basses, les pilotes argentins volaient tellement bas, la bombe n'avait pas de temps pour s'armer et exploser.


Ca, ce n'est pas de la chance, mais plutôt la consequence de l'excellent maillage de la défense anti-aérienne de la flotte britannique, avec le triptyque radar-missile-Harrier. Les Sea Dart et Sea Wolf des frégates britanniques étaient redoutables pour les Mirage argentins.

Le comfit des Falklands, c'est l'affrontement de deux forces armées disposant de moyens limités, operant dans les conditions extremes. On ne peut qu'admirer le professionnalisme et le courage des combattants des deux bords.
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Mar Oct 01, 2019 14:23    Sujet du message: Répondre en citant

..3). La guerre des malouines et le retour des européens dans le concert des grandes puissances.(la suite de l'épisode).
Le 17 Septembre 1983, la tête de pont britannique était consolidé et comptait désormais 5000 hommes dont le Général Moore et son QG qui commandaient la partie terrestre des opérations De nouvelles attaques aériennes argentines échouèrent avec la perte de 8 avions argentins contre un seul britannique. Le même jour, la Frégate HMS Antelope fut victime d'un grave incident lors d'une tentative de désamorçage d'une bombe non-explosé encastré dans le pont du navire. La bombe explosa ce qui cassa en deux la frégate qui coula très vite. Heureusement, les pertes humaines furent faibles, le commandant de bord ayant insisté pour que seul un équipage-squelette reste présent à bord du navire pendant le désamorçage. Le 19 Septembre, les argentins perdirent 5 avions supplémentaires en tentant d'interrompre l'attaque qui venait de débuter sur la ville de San Carlos. Au même moment, une nouvelle attaque de Super-étendard argentin eut lieu visant la flotte franco-britannique. Ce fut la plus puissante de la guerre, puisque la totalité des 12 Super-Etendard argentins restant à ce date entra en action. Parvenant à tromper partiellement la vigilance des européens par une approche sous couvert du mauvais temps, les avions argentins tirèrent leurs Exocet à la limite de porté de ceux-ci. Les porte-avions, bien protégés par leur positionnement en arrière de la flotte européenne s'en sortirent indemnes, mais les destroyers d'escorte souffrirent beaucoup. Les HMS Coventry et Broadsword furent coulés, les HMS Brilliant et Argonaut furent si endommagés qu'il serait décidé de les saborder dans la soirée. Le HMS Antrim, bénéficiant de systèmes de guerre électronique affutés réussira à dévier les missiles le visant qui iront s'abimer en mer. L'Atlantic Conveyor, un navire roulier réquisitionné en réchappa de justesse. Initialement rejeté comme porte-avions de substitution, il fut transformé en plate-forme pour hélicoptères, transportant 16 hélicoptères Westand Wessex et 8 CH-47 Chinook. Les équipement de défense active et passive dont il fut doté, grâce à l'insistance conjointe des amiraux Fieldhouse et Potter, l'avaient sauvé en détournant les projectiles qui lui étaient destiné. Des douze assaillants, six furent abattus par la couverture aérienne placé en haute altitude par l'amiral Potter pour intercepter les SuperEtendart sur la voie du retour et deux autres, endommagés, s'écrasèrent à l'atterrissage. Les 21 et 22 Septembre, après deux jours de bombardements intensifs ou les franco-britanniques auront utilisé un large éventail de munitions allant jusqu'au Napalm et au Phosphore blanc pour frapper les positions du 12ème Régiment d'Infanterie Argentin, les parachutistes britanniques attaquèrent leur nouvel objectif, les villes de Goose Green et Darwin. Il faudrait deux journées entières pour venir à bout de la résistance argentine. L'affrontement fit 34 morts chez les britanniques et 400 environ (1) chez leur adversaires, plus 1200 prisonniers. Cette importante position ayant été prise, les britanniques se réorganisèrent en vue du prochain mouvement voulu par le commandement.
Le 26 Septembre, après avoir réfléchi aux options disponibles, le Général Moore décida de recourir aux hélicoptères positionnés sur l'Atlantic Conveyor pour effectuer un assaut héliporté. Les 16 Westland Wessex et les 8 CH-47 Chinook déposèrent au petit matin, en un seul mouvement plus de 500 hommes de la 5ème brigade d'Infanterie qui s'élancèrent aussitôt à l'attaque du Mont Longdon, la hauteur qui surplombait Port Stanley, la capitale de l'Ile. Deux autre rotations eurent lieu dans la journée pour renforcer l'attaque britannique, ce qui permit d'enlever la position au petit matin suivant. Le 27 Septembre, à l'aube, un nouveau posé d'assaut eut lieu à proximité de Wireless Bridge et du Mont Tumbletown pour encercler Port Stanley. Renforcé à deux reprises dans la journée par de nouveaux mouvements héliportés, les positions furent emportés au coucher du soleil. Le 28 Septembre, alors que Port Stanley était assiégé, l'armée de l'air argentine fit une tentative pour briser l'encerclement de ses troupes. Huits A-4 Skyhawk essayèrent d'atteindre les troupes britanniques, mais les Sea Harrier de gare intervinrent et six d'entre eux furent abattus, dont l'un par un tir ami effectué par un missile Exocet tiré par erreur depuis une remorque de camion dételé et transformé en batterie de missile bricolé par les membres du génie argentin (2). Un Sea Harrier fut abattu. Dans la soirée, le débarquement de la 5ème brigade par la voie des airs était achevé, ses 5000 hommes étant désormais au complet. Le 29 Septembre, après quatre jours de combats continus autour de Port Stanley et estimant être parvenu au bout de ses capacités de résistance, le Général Mario Menendez, commandant de la garnison argentine des îles malouines décida de contacter son homologue britannique en émettant en clair sur toutes les fréquences. Le Général Moore acceptant de prendre la communication entendit Menendez proposer de se rendre, proposition qu'il accepta immédiatement (3). Les combats s'interrompirent rapidement dans tout l'archipel, mais avaient eu le temp de couter la vie à 51 soldats britanniques et 65 argentins les derniers jours. Le soir même, après une longue conférence téléphonique , les Premier Ministres Foot et Mitterrand et le Haut-Commissaire De Jong tombèrent d'accord pour faire une proposition d'armistice aux argentins. Transmise dans la nuit par l'intermédiaire de la Suisse à la Junte de Buenos Aeres, la proposition fut accepté immédiatement le petit matin suivant à sa réception.
Le 1 Octobre 1983, alors que le conflit dure depuis un mois, le Commando argentin s'étant emparé des Iles Sandwich du Sud et de Géorgie du Sud se rendit sans combattre lorsque les commandos de marines européens venus de la flotte de la CED se présentèrent devant eux après un rapide débarquement. Laissé complètement de côté par les européens lors des opérations de reconquête des Iles Malouines, les argentins en garnison dans ces iles avaient assistés en spectateur aux opérations sans pouvoir y jouer un quelconque rôle. Néanmoins, parmi les prisonniers se trouvait une prise de choix, à savoir le Commandant Aldredo Astiz, alias "L'Ange blond de la Mort". L'homme était recherché par la France et la Suède pour le rôle qu'il avait joué dans la "disparition" de plusieurs de leurs ressortissants depuis les débuts de la dictature en Argentine. Le 9 Octobre, après trois jours de négociations difficiles à Montevideo (4), un armistice fut signé entre la CED, la France et la Grande-Bretagne d'une part et la République d'Argentine d'autre part. C'était la fin d'un conflit de 41 jours qui aura couté la vie à près de 2000 militaires européens (à 90% britanniques) et 3600 militaires argentins. C'était la fin de l'Opération Corporate et le rétablissement officiel de la souveraineté des britanniques sur les Iles Malouines et autres archipels rattachés. Le 2 Décembre, deux mois après la fin des combats au malouines, les négociations pour un règlement politique définitif de la crise des Malouines s'ouvrirent à Camp David, la résidence de vacances du Président des USA situé dans l'état du Maryland. Fort de sa posture de neutralité affiché pendant la crise, il avait proposé avec succès d'héberger les négociations de paix. Trois délégations étaient présentes, une pour l'Argentine, une pour la CED et une pour les Franco-britanniques. Le 23 Décembre, après trois semaines de négociations ou les argentins avaient du faire face à des européens qui s'étaient soutenus mutuellement et défendu leurs positions avec vigueur, ceux-ci signèrent les Accords de Paix Euro-Argentin. Dans les accords dits ultérieurement de Camp David, les Argentins reconnaissaient leur responsabilité exclusive dans le déclenchement de la crise et s'engageaient à ne plus jamais recourir à la force pour régler leurs problèmes avec les états européens. L'Argentine s'engageait également à indemniser à ses frais les biens appartenant à des particuliers ou des sociétés européennes et ayant été endommagés ou détruits pendant les combats. Mais plus importants que tout pour Londres, Londres (CED) et Paris, l'Argentine renonça définitivement à toute revendications sur les Iles Malouines et les archipels rattachés. En échange, les européens libérèrent la totalité des prisonniers de guerres argentins capturés pendant le conflit. Exception fut faite pour le Commandant Alfredo Astiz, recherché par la France et la Suède dans le cadre de leurs investigations relatives à la disparition de certains de leurs ressortissants sous le règne de la Junte. Défendu avec ardeur par la délégation argentine, qui invoquant les conventions de Genève, refusait que l'on puisse livrer à des justices étrangères un de ses ressortissants pour les faits commis pendant son service, Astiz serait néanmoins extradé vers Paris et Stockholm pour y être jugé. En effet, si les conventions de Genève protégeaient un militaire pour tous les actes dits de guerre commis pendant son service, ce n'était pas vrai pour les crimes civils commis en temps de paix comme la France et la Suède le lui reprochaient. Deux jours plus tard, les premiers prisonniers argentins, retenus jusque là sur les iles malouines débarqueraient à Buenos Aeres accueillit par une foule immense.
Le 1er Janvier 1984 eut lieu un évènement inattendu avec la chute de la Junte Argentine, renversé par une révolté populaire déclenché une semaine plus tôt par le début retour des prisonniers argentins. Se sentant trahis par une junte qui les avait manipulés pour cautionner une crise s'étant soldé par la plus grave défaite militaire de l'histoire de l'argentine moderne doublé de l'abandon de revendications territoriales fortes vieilles de plus d'un siècle et demi, les argentins étaient descendus en masse dans les rues pour exprimer leur colère à l'encontre de leur dirigeants. La police, débordé par le nombre des manifestants, s'était avéré impuissante à enrayer le mouvement. La junte avait été contrainte à la démission puis à l'exil en quelques jours lorsque les forces armées, des hommes du rang aux officiers subalternes, s'étaient désolidarisés des généraux de la junte et refuser de tirer sur la foule. Il devait s'ensuivre la prise du pouvoir par un gouvernement radical de gauche non-communiste quelques semaines plus tard, dont le premier geste après avoir libéré tous les prisonniers politiques fut lancer une grande purge à l'encontre des membres de l'ancienne junte et de leurs partisans.




(1) La violence des combats et l'usage d'armes très destructrices fit que le volume des pertes argentines ne fut jamais connu avec précision, nombres des morts étant finalement portés disparus.
(2) Cette batterie bricolé sur base de missile exocet se trouve aujourd'hui à l'Imperial War Museum de Londres.
(3) Moore laissa à Menendez le temps d'ordonner la destruction de tout le matériel lourd restant en possession des argentins au moment de leur reddition.
(4) La capitale de l'Uruguay, en Amérique latine.
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MessagePosté le: Mer Oct 09, 2019 05:35    Sujet du message: Répondre en citant

Un A-4 Skyhawk abattu par un Exocet?

Très étonnant car sa direction de tir est faite pour sélectionner des cibles de grande taille avec des caractéristiques très différentes de celle d'un avion moderne.

Cela dit, l'Exocet est bien prévu pour être tiré à partir d'une remorque de camion.
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Mer Oct 09, 2019 08:50    Sujet du message: Répondre en citant

Finen a écrit:
Un A-4 Skyhawk abattu par un Exocet?

Très étonnant car sa direction de tir est faite pour sélectionner des cibles de grande taille avec des caractéristiques très différentes de celle d'un avion moderne.

C'est une bavure, un accident du au désordre sur le champ de bataille aérien combiné au fait que le missile est tiré depuis un bricolage digne du Baukommando Becker car c'était bien les appareils européens qui étaient visés au départ.
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MessagePosté le: Mer Oct 09, 2019 08:51    Sujet du message: Répondre en citant

lbouveron44 a écrit:
Hé bien !

Quelques fautes de frappe mais c'est top !


C'est ce qui arrive quand on écris rapidement, souvent au fur et à mesure de l'inspiration qui vous vient. Mais sans le correcteur automatique d'orthographe, ce serait sans doute encore pire!
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