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Benoit XVII
Inscrit le: 24 Oct 2006 Messages: 472 Localisation: Belgique
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Posté le: Mer Jan 03, 2007 23:11 Sujet du message: |
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Il y a une différence importante entre la situation des communistes belges et français, à savoir leur poids relatif dans l'échiquier politique du pays. Tout d'abord, le PCB est très petit: 10.000 membres en 1939 pour 300.000 au parti socialiste; il a obtenu 9 sièges sur 202 à la Chambre aux élections de 39. Il est cependant aussi très inféodé à Moscou. Ensuite, le PCB n'a pas été interdit comme en France à septembre 1939. Il y eut bien des arrestations lors de l'invasion du 10 mai, mais cela ne toucha que quelques douzaines de personnes à la tête de l'appareil, et ne créa pas le même ressentiment de la part de la base envers les partis traditionnels que ce ne fut le cas en France. Enfin, si on regarde ce qui s'est passé après la guerre, le présence des communistes en Belgique fut encore beaucoup plus un feu de paille qu'en France. Ils quittèrent définitivement le gouvernement dès 1947, et repésentaient une formation politique somme toute assez marginale dès la fin des années '50.
Le PCB avait bien reconnu cet état de faiblesse, puisque ses dirigeants avaient dès la fondation du F.I. décidé de l'ouvrir aux membres d'autres partis. Le PCB s'était cependant arrangé pour garder la haute main sur la branche armée du F.I. Le PCB a eu finalement beaucoup de chance que Barbarossa eut lieu seulement 6 semaines après la rupture des relations diplomatiques entre l'URSS et la Belgique, et put effectuer une courbe rentrante avant que ce fait soit largement diffusé et ait pu troubler les consciences. Enfin, les autres réseaux ne furent finalement unifiés que vers mars 1942, ce qui permit au F.I. d'être longtemps le réseau le plus puissant.
Dans FTL, l'unification intervient avant Barbarossa, et j'ai du mal a imaginer que les non-communistes du F.I. continuent longtemps à avaler les couleuvres de l'appareil. Ils finiront par rejoindre l'AS également. Même dans la presse clandestine communiste, on est surpris de lire le soulagement que constitue l'entrée en guerre de l'URSS; certaines consciences auraient eu du mal à tenir 11 mois de plus! Enfin, la grève du 10 mai 41 avait vu un rapprochement des milieux patronaux et syndicaux pour adoucir le sort des ouvriers confrontés aux misères de l'occupation; on voit les patrons prendre la défense des ouvriers face aux autorités d'occupation, et même financer les syndicats clandestins! Cette "union des classes" était aussi de nature à détourner les moins fanatiques de la ligne du parti. Enfin, les mouvements non-communistes, et même ceux de droite, firent preuve d'une grande solidarité avec les communistes aussi - c'est surtout dans le gouvernement de Londres que la méfiance envers les communistes régnait.
On pourrait supposer que l'appareil communiste refuse de s'intégrer dans un réseau plus large comme l'Armée Secrète, mais il se condamnerait alors à une réelle marginalité. Je crois plus au pragmatisme des dirigeants communistes belges, ainsi qu'ils l'ont démontré d'ailleurs historiquement, quitte à tenter d'influencer le mouvement de l'intérieur. |
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Redsmosmo
Inscrit le: 18 Oct 2006 Messages: 25 Localisation: Hamburg
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Posté le: Jeu Jan 04, 2007 03:27 Sujet du message: |
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je m'incline devant vos arguments. j'irai même plus loin en disant que le PCB décide d'interprêter les ordres de Moscou à sa manière en appelant ses militants et ses sympathisants à rejoindre l'AS... afin de n'être pas trop marginalisé. |
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folc
Inscrit le: 26 Oct 2006 Messages: 912 Localisation: Rodez
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Posté le: Ven Mar 30, 2007 16:07 Sujet du message: Et l'Albanie ? |
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En relisant le travail de Redmosmo, je me suis aperçu qu'il restait un trou sur la carte des résistances, entre Grèce et Yougoslavie : le pays des Aigles.
Quelques questions en vrac :
- si une résistance s'est organisée contre l'envahisseur italien, je suppose que, le rôle des communistes étant moindre en Yougoslavie et en Grèce, il sera également moindre en Albanie ?
- mais peut-être pas au point de voir revenir le roi Zog et la reine Géraldine ?
- enfin, en anticipant un peu 8), le pays échappera-t-il aux appétits de voisins ayant joué un rôle plus actif dans le conflit FTL ? Les Grecs peuvent-ils revendiquer la région d'Argyrocastro ? |
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Bouhours Bernard
Inscrit le: 04 Mar 2008 Messages: 195 Localisation: Muret
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Posté le: Jeu Nov 20, 2008 22:23 Sujet du message: Résistance |
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Bonsoir. Je n'avais, jusqu'ici, pas eu le temps de lire les annexes, et donc pas découvert le gros travail fourni par Redsmosmo. Bravo.Quelques petites remarques si je peux me permettre: vous dites que les groupes de guérilla se constituèrent dans les régions de montagnes et de forêts, je dirais pas seulement mais aussi dans des campagnes un peu reculées, et boisées (maquis Surcouf en Normandie, bataillon de l'Armagnac etc...).
Je vous rejoint quand vous parlez des grands groupements, toutefois si les maquisards ont pu échapper au encerclements, c'est surtout grace à leur combativité et leur meilleure connaissance du terrain. En effet, leur adversaires français (milice ou GMR) ne manquait pas de volonté de les éradiquer par le sang.
Les dépots clandestins de l'armée ont presque tous été livrés aux allemands après le 11 novembre 1942, mais il est éxact que quelques uns ont échappés à l'ennemi.
Le sabotage pouvait être organisé par des maquis (usine Ratier à Figeac, usine d'alluminium à Tarascon sur Ariège, poudrerie à Toulouse...) ou par des groupes du métier (SNCF ...). Certains réseaux (NAP par exemple faisaient à la fois du sabotage et du renseignement) ( PS Le réseau de Rémy s'appelait " la Confrérie Notre Dame vous aller vexer sa Sainteté BenoitXVII!!)
Le regroupement sous le terme "Liaisons" des radios et des passeursest assez tentant. Toutefois il ne faut pas oublier que les radios étaient membre d'un réseau (et un seul) ou d'un maquis, alors que les passeurs étaient souvent des réseaux à part qui, parfois, étaient interpenétrés avec d'autres réseaux par manque de combattants, ce qui était assez fréquent dans différents mouvements (mon père était membre d'un réseau NAP et d'un réseau FTPF), malgré le danger.
Dernier détail: les FTPF étaient plus ou moins chapeauté par le PCF, je dis plus ou moins car les membres n'étaient pas tous des communistes: mon père (toujours lui) avait pour copain un bon royaliste. Les gens se rapprochaient d'un mouvement souvent par rapport à une connaissance, ou parce que c'était le plus proche (J.P. Chabrol par exemple)
Ceci dit, l'amateur que je suis, apprécie l'excellent travail que vous avez réalisé, car il rejoint les témoignages que je peux consulter. Ne pensez pas que je sois prétentieux,ou quelque chose d'approchant: étant tombé dans le chaudron "Résistance" petit (les récits de papa ou de son ami de cette époque là[ le récit des journées de la libération de Toulouse, quel régal, et je n'avais pas de magnétophone pour les enregistrer]), je me passionne pour cette période, et j'essaie seulement d'apporter ma petite pierre à l'édifice.
Pour la France j'avais commencé à plancher sur un organigramme avec des réseaux renseignement-action civil type NAP, renseignement industrie, gendarmerie (peut-être à rattacher aux réseaux NAP), SNCF, énergie, puis des groupes de combat à encadrement militaro-civil. Ces groupes de combats seraient de la dimension d'un Corps-franc, et auraient une liaison radio et humaine.
D'accord avec vous pour Passy à la tête du BCRA, sur le terrain je pense à un homme qui, en OTL, fut membre du réseau du Musée de l'Homme, puis responsable de réseaux à Toulouse en, enfin, préfet de R4 à la libération de Toulouse: il s'agit de Jean Cassou. Il pourrait avoir pour adjoint militaire le colonel Vincent (Veny dans la clandestinité) qui créa les fameux groupes Vény à travers une grande partie de la France).
Il est certain, au vue de ce qui c'est passé en OTL, que des groupes vont se constituer spontanément, d'autant qu'en FTL le grouvernement n'abdique pas, et, donc, concerve une certaine popularité. Toutefois, il ne faudra pas compter sur beaucoup de gens, et les pertes seront certainement élevées.
Le préfet Jean Moulin, tout comme en OTL, ne peut, en raison de son poste, intervenir dès le départ. Mais pourquoi lui réserver un rôle sur le terrain? cet homme à une valeur certaine, et pourquoi pas au sein d'un ministère ( il a déjà été secrétaire d'état avec Pierre Cot), voire comme responsable de la Résistance à Alger. Avec son cursus, il connait bien le milieu, et, donc est le plus à même d'intervenir au gouvernement. (auquel cas on lui sauve la vie, vie qui rendra de grands services après la guerre).
Sur place, on porrait retrouver des gens comme Guingouin en Limousin, Leblanc en Normandie, (ps quid du Normandie-Niémen?) Tillon à Bordeaux, Carovis et Verdier à Toulouse, Parisot pourrait être détaché dans le Gers, Martin et Chavant pourraient agir en Isèr mais leurs moyens seraient différents qu'en OTL. Par contre Pommiès et Romans-Petit continuerait surement leur carrière militaire.
Voilà pour ce soir en espérant ne vous avoir trop ennuyé Amicalement Bernard |
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Casus Frankie Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 13806 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Nov 21, 2008 00:27 Sujet du message: |
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Merci de tes intéressants apports. Si tu envisages un coloriage ou un dossier plus organisé, n'hésite pas.
A propos de Guingouin, as-tu lu la partie où nous le faisons intervenir (très) énergiquement ? _________________ Casus Frankie
"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire) |
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dak69
Inscrit le: 24 Oct 2006 Messages: 345 Localisation: lyon
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Posté le: Ven Nov 21, 2008 12:36 Sujet du message: |
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Bonjour
Au sujet des radios : en théorie, ils étaient effectivement affectés à un réseau, mais, dans la pratique, ils transmettaient souvent pour plus d'un réseau. En effet, c'était une "denrée rare", et, de plus, les "chefs de réseau", quand ils n'étaient pas contents de leur radio, ou bien que son émetteur ne fonctionnait pas, en cherchaient un autre chez les confrères...
Tout ça était bien sûr très mauvais d'un point de vue sécurité ! Les règles de cloisonnement ont été apprises sur le tas, et douloureusement.
Il ne faut pas oublier qu'en juillet 1940 OTL, personne ne savait comment organiser l'activité clandestine en territoire occupé (ni les Français libres, ni les Britanniques). Les mieux armés à ce sujet (les communistes), étaient hors jeu.
Pour la FTL, 1941 sera sans doute l'année de l'apprentissage, avec beaucoup d'échecs et de coups durs et très peu de succès. En 1942, ça ira mieux, et, en 1943, tout sera en place, avec séparation très nette sur le terrain entre renseignement et action, les filières d'entrée et de sortie travaillant pour tous (et en plus pour les aviateurs abattus, les candidats au passage en AFN, les évadés des camps de prisonniers, le transfert de matériels stratégiques...), le contact entre ces filières et les autres branches de l'action clandestine étant aussi sécurisé que possible.
Maintenant, tout n'ira pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. En face, la Gestapo et les lavalistes ne vont pas se tourner les pouces.
Je développerai toute la partie '"filières" plus tard, par exemple quand un certain Juin en profitera !
Bien amicalement |
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Bouhours Bernard
Inscrit le: 04 Mar 2008 Messages: 195 Localisation: Muret
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Posté le: Ven Nov 21, 2008 20:51 Sujet du message: Résistance |
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Merci pour vos réponses. J'ai effectivement lu le passage où Guingouin intervenait sur un marché. Tout à fait dans le caractère de l'homme qui devait fonctionner suivant la prière de Voltaire ( mon Dieu gardez moi de mes amis, mes ennemis je m'en occupe).
Dak m'a appris une chose à propos des radios que j'ignorait. Pour ce qui est des filières, je dois dire que ce n'est pas mon fort (hérédité oblige). Je dois avoir un laïus sur une toulousaine assez exceptionnelle dans ce domaine: Françoise. Mais j'ai un problème: je ne sais pas me servir de mon scanner pour expédier des documents; il faudra patienter jusqu'au retour de mon fils. Amicalement |
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loic Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 9010 Localisation: Toulouse (à peu près)
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Posté le: Sam Nov 22, 2008 09:39 Sujet du message: Re: Résistance |
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Bouhours Bernard a écrit: | Mais j'ai un problème: je ne sais pas me servir de mon scanner pour expédier des documents; il faudra patienter jusqu'au retour de mon fils. Amicalement |
Hé, j'habite pas loin. Si je peux dépanner ... _________________ On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ... |
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Bouhours Bernard
Inscrit le: 04 Mar 2008 Messages: 195 Localisation: Muret
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Posté le: Dim Nov 23, 2008 19:06 Sujet du message: Résistance |
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Bonsoir . Ce n'est pas de refus, d'autant que ça devrait permettre de faire plus emple connaissance.Amicalement. Bernard |
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loic Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 9010 Localisation: Toulouse (à peu près)
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Posté le: Dim Nov 23, 2008 19:46 Sujet du message: |
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Reste à trouver le créneau. Dans la semaine, ce n'est pas simple, vu que me femme est assez occupée comme enseignante ... Bon, je vais voir. Sinon le week-end prochain. _________________ On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ... |
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gaullien
Inscrit le: 13 Avr 2010 Messages: 924 Localisation: l'Arbresle
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Posté le: Mer Avr 14, 2010 13:03 Sujet du message: Le Chant des partisans |
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est ce que dans la FTL il y a Le Chant des partisans? Si oui est ce que elle a été faite en même temp OTL? |
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gaullien
Inscrit le: 13 Avr 2010 Messages: 924 Localisation: l'Arbresle
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 20:40 Sujet du message: Conseil National de la Résistance |
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En ce qui concerne la date de la création du CNR cela est un peux confus:
-dans la chronologie du 31 août 1942 elle est crée en juillet/août 1942.
- dans l'annexe "« V » comme Résistance", elle est crée en mai 1941.
qu'elle la date réelle de la création du Conseil National de la Résistance ? |
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dak69
Inscrit le: 24 Oct 2006 Messages: 345 Localisation: lyon
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Posté le: Lun Mai 17, 2010 16:30 Sujet du message: |
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Bonjour
Attention, on ne parle pas du même événement dans ces deux textes...
Le CNR est créé en mai 1941 dans l'annexe consacrée à la Résistance, mais sa première réunion plénière sous la présidence de Jean Moulin est datée du 31 août 1942.
C'est parfaitement compatible, et dater l'unification des mouvements à cette époque-là est plausible (plutôt d'ailleurs trop tôt que trop tard à mon sens).
Par contre, il me semble que le bras armé de la Résistance (les FFI) monte beaucoup trop vite en puissance dans l'état actuel de la chrono FTL (et pas seulement pour des raisons logistiques). Mais j'aurai l'occasion de revenir là-dessus.
Bien amicalement. |
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patrikev
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1774
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Posté le: Mer Nov 03, 2010 00:03 Sujet du message: |
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Les débuts de la résistance communiste vont être laborieux, avec le handicap d'un pacte germano-soviétique prolongé de 11 mois. En gros:
- Il y a dans tous les PC d'Europe un noyau dur de vrais croyants qui sont prêts à attendre la révolution cinq ans, dix ans ou cinquante ans. 11 mois d'attente ne changeront rien à leurs convictions.
- Le Parti va entretenir une activité clandestine discrète en 1940-début 41, en concentrant ses critiques contre l'administration du NEF et le patronat: grèves, manifestations de ménagères, actions ponctuelles (mais non meurtrières) contre les collabos. Plusieurs chefs, comme Tillon et Guingouin, débordent les consignes du Parti et commencent des actions contre les Allemands (tracts, sabotage de lignes, évasions, etc) sans aller encore jusqu'à l'action armée. Certains groupes ont déjà des armes et explosifs en réserve, au cas où.
- La grande grève des mineurs du Nord (j'hésite encore pour la date FTL, printemps 41 ou printemps 42) marque un tournant: elle crée une unité d'action entre communistes et non-communistes. Cependant, les deux camps jouent le jeu: aussi bien les mineurs (dans leur cahier de revendication) que le général Niehoff (dans ses proclamations) font semblant de considérer la grève comme un mouvement purement social, illégal, mais sans caractère politique. Même si, au fond, personne n'est dupe, cela permet à Niehoff de mettre fin au conflit sans prononcer de condamnation capitale. Niehoff est un général de police qui connaît son métier.
- Deux tournants importants: Barbarossa FTL (17 mai 42) et le double attentat du bois de Boulogne contre la collaboration parisienne (21 juin 42). L'organisation de combat à Paris devrait avoir à peu près les mêmes chefs qu'OTL: Albert Ouzoulias et Joseph Epstein dit colonel Gilles (tous deux PG évadés d'Allemagne), Pierre Georges dit colonel Fabien (évadé aussi, mais d'un train français en 1940) et deux immigrés, Boris Holban et Missak Manouchian.
Le Reich et le NEF vont concentrer leur propagande et leur répression contre les communistes, parce que c'est, en fait, le seul bon argument de propagande dont ils disposent. Les rafles, déportations et exécutions d'otages vont être féroces. Ce qui devrait rendre au Parti son prestige sérieusement écorné par ses louvoiements antérieurs. Il arrivera probablement à récupérer un certain nombre de brebis égarées qui ont suivi d'autres mouvements de résistance en 1940-début 42. A la Libération, il n'aura pas le même poids qu'OTL, car il partagera le terrain avec des mouvements d'inspiration "algéroise" très développés, mais il sera tout de même une force appréciable. _________________ - Votre plan comporte un inconvénient majeur.
- Commençons par le plus facile: capturer la bête.
- Le voilà, l'inconvénient majeur. |
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Capitaine caverne
Inscrit le: 11 Avr 2009 Messages: 4135 Localisation: Tours
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Posté le: Mer Nov 03, 2010 17:29 Sujet du message: |
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patrikev a écrit: | Plusieurs chefs, comme Tillon et Guingouin, débordent les consignes du Parti et commencent des actions contre les Allemands (tracts, sabotage de lignes, évasions, etc) sans aller encore jusqu'à l'action armée. |
Pour Guigouin, il y a un passage de la chronologie principale ou lui et quelques camarades font une action ( dès 1941 je crois ) dans le cadre de la lutte contre les "réquisitions", avec une répression allemande sévère.
Tillon disparait du paysage métropolitain à l'automne 1940 pour jouer aux agents secrets de liaison avec Alger entre 1941 et 1942. Avant de récupérer son siège de député et d'entrer au gouvernement après la chute de Mussolini. Voir l'annexe sur les femmes dans l'armée de l'air. _________________ "La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce. |
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