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Le Front du Midi en 1944
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Martel



Inscrit le: 17 Aoû 2007
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MessagePosté le: Mar Avr 17, 2018 13:34    Sujet du message: Répondre en citant

oui en effet .... Embarassed
_________________
"Enfin le cardinal a terminé son sort.
Français, que dirons nous de ce grand personnage ?
Il a fait la paix, il est mort :
Il ne pouvait pour nous rien faire davantage. "
Epithaphe anonyme du Cardinal de Mazarin.
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patzekiller



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MessagePosté le: Mar Avr 17, 2018 15:44    Sujet du message: Répondre en citant

je précise que lieutenant andre lesieur est un vrai pilote otl que j'ai eu l'occasion d'interviewer...j'en ai qq uns comme ça, qui, ftl vont devenir des as Wink
_________________
www.strategikon.info
www.frogofwar.org
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le poireau



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MessagePosté le: Mar Avr 17, 2018 16:05    Sujet du message: Répondre en citant

patzekiller a écrit:
je précise que lieutenant andre lesieur est un vrai pilote otl que j'ai eu l'occasion d'interviewer...j'en ai qq uns comme ça, qui, ftl vont devenir des as Wink


Tiens justement, est ce qu'on avait pas ouvert il fut un temps un fil de discussion sur les as français en FTL ?
_________________
“Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit : à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit” (Napoléon)
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Anaxagore



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MessagePosté le: Mar Avr 17, 2018 23:35    Sujet du message: Répondre en citant

Pour les Allemands qui visent trop haut, vu leur âge (pas assez âgé pour l'autre guerre, mais trop pour avoir été parmi les mobilisés de 40), ce sont peut-être des Sarrois. On l'oublie souvent mais les habitants de la Sarre de cette génération ont vécu leur jeunesse dans une zone démilitarisée et c'étaient des pacifistes convaincus.
_________________
Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.


Dernière édition par Anaxagore le Mer Avr 18, 2018 12:32; édité 1 fois
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Avr 18, 2018 08:57    Sujet du message: Répondre en citant

18 janvier
Opération Dague
Mont-Louis
– Tenant toujours en respect les Américains qui arrivent de l’est, les défenseurs de la citadelle découvrent que de nouveaux ennemis arrivent du nord : les goumiers des 3e et 12e Tabors. Les Allemands n’ont d’autre choix que d’abandonner leur position, sous peine d’être totalement isolés ; ils se replient en catastrophe sur la Cerdagne par le col de la Perche. Mais ils ne vont pas s’y attarder, car ils ont reçu l’ordre de mettre en défense le col de Puymorens.
Plaine du Roussillon – Le 157e RI de la 45e DI-US arrive dans le secteur de Rivesaltes, ainsi que l’artillerie divisionnaire. Après une période de repos consécutive aux éprouvants combats de Nordwind, ces unités vont rejoindre le 180e RI et le 4e Ranger Btn dans le Pays de Sault, via la vallée du Fenouillèdes.

Bataille en haute montagne
Alpes
– La position de Saint-Benoît est enlevée par un coup de main audacieux. En effet, c’est par les hauts et dans la nuit que deux sections du 1er Choc se sont approchées en déjouant tous les pièges. Les commandos ont ainsi neutralisé un à un silencieusement tous les points d’appui et autres nids de mitrailleuse, dont les Marocains avaient dressé la carte depuis un mois. Au petit matin, lorsque le 5e RTM a donné l’assaut, après une brève préparation d’artillerie, le hameau s’est rendu quasiment sans combat.


19 janvier
Opération Dague
Plateau de Cerdagne
– La libération de la région se poursuit, mais les Américains et les Marocains évitent soigneusement de pénétrer dans l’enclave espagnole de Llívia, où une petite garnison de la Guardia Civil fait acte de présence [Début 1939, le gouvernement Daladier avait accepté la demande du gouvernement de Franco d’occuper militairement la ville, ce qui supposait pour les occupants de payer un droit de passage par la route la reliant à l’Espagne.].
La chape de plomb des années d’occupation a pris un caractère particulier en Cerdagne, du moins dans la partie française de cette entité géographique assez homogène qui se partage à parts égales entre la France et l’Espagne. La région a connu très peu de faits de Résistance au sens militaire du terme, pour une raison très simple : la situation frontalière en a fait une zone particulièrement surveillée par les Allemands. Plus de 1 000 Allemands étaient stationnés dans la partie montagneuse des Pyrénées-Orientales (Capcir, Cerdagne et Haut Conflent), alors que la population dépassait à peine dix mille habitants. A la suite de la libération de la Corse et se méfiant de l’Espagne franquiste, toujours soupçonnée de mener un double jeu avec les Alliés, l’Occupant avait commencé la construction d’une ligne de défense sur toute la longueur des Pyrénées, la Sperrlinie Pyranäenfront [Beaucoup moins connue que le Südwall, cette ligne ne comportait à ce stade que quelques bunkers, dont certains auraient dû recevoir à terme une tourelle de Panzer 38 (t) avec son canon de 37 mm. La plupart étaient situés sur la côte et au col du Perthus.]. La région était tout bonnement interdite aux non-résidents ne possédant pas un Ausweis en bonne et due forme. Les activités de Résistance s’étaient ainsi concentrées sur deux missions tout aussi vitales que la lutte armée : le renseignement et les filières d’évasion. Ces dernières avaient connu une activité très importante, probablement favorisée par un certain esprit de contrebande qui avait de tout temps existé, mais aussi par les forts liens établis de part et d’autre de la frontière.
En fin de journée, après avoir traversé en trombe Latour de Carol et Bourg-Madame, les éclaireurs américains et marocains, qu’accompagnent les colonels Leblanc et Frederick, arrivent dans le village de Porté-Puymorens, en contrebas du col de Puymorens (1 920 mètres), qui permet de passer en Haute Ariège. Cette arrivée marque la libération intégrale du département des Pyrénées-Orientales.
Après un accueil chaleureux, les militaires alliés sont rapidement mis au courant de la situation. Le passage vers l’Ariège est à priori impossible. En effet, la route qui mène au col est impraticable à cause de la neige. Le chef de gare de Porté-Puymorens indique que les Allemands se sont repliés par la voie ferrée, en faisant s’effondrer le fronton de l’entrée nord du tunnel, grâce au fourneau prévu à cet effet (le cheminot ne s’est pas aventuré lui-même dans le tunnel, mais il a entendu l’explosion et il a surtout constaté la disparition du courant d’air froid qui soufflait en permanence dans l’ouvrage d’art).
Si d’aventure les soldats marocains ou américains tentaient malgré tout de forcer le passage vers le col, ils seraient exposés aux tirs des Allemands installés dans la vieille mine de fer de Pimorent. Cette mine (exploitée depuis le Moyen-Âge) est située dans la montagne à l’ouest du village, mais son accès se fait par la route menant en Andorre.
Le colonel Leblanc se fait rapidement son opinion : dans ce secteur, l‘opération Dague est terminée.

Bataille en haute montagne
Alpes
– Le 5e RTM ne reste pas inactif et continue sur sa lancée de la veille. Profitant de la nuit, le 1er Bataillon s’est infiltré à flanc de montagne jusque vers les Hameaux de Enriez et Castelet lès Sausses. Le 2e Bataillon lance une attaque en forêt de Chantebranne, sur l’autre versant, et bouscule les défenseurs de la 148. ID qui couvrent ce secteur.
Devant la menace qui pèse sur leurs arrières, les Gebirgsjägers du 902. Rgt de la 188. GbJg Division lancent une attaque de flanc vers Braux, pour déboucher dans la vallée sur les arrières du régiment français. C’est compter sans la présence des commandos français, qui ont entretemps reçu le renfort d’un peloton de M3 du II/4 Chasseurs, qui a accompli l’exploit de monter ses engins jusqu’à presque 1 000 mètres d’altitude, et d’une compagnie de DCA sur half-tracks. Ces engins portent des affûts quadruples de 12,7 mm que leurs servants ont surnommé, non sans humour noir, les hachoirs à viande. Après deux heures de combat, le régiment autrichien se retire en abandonnant de nombreux morts sur le terrain.
Entre les deux bataillons du 5e RTM se trouvent des éléments du 281. Grenadier Rgt de la 148. ID, qui gardent les deux ponts de Gueydan. Les Landsers se retrouvent donc pris en tenaille entre le 1er Bataillon au nord et le 2e au sud, renforcé par des éléments du 82e Btn de Génie et du II/4 Chasseurs, qui se sont engagés dans la vallée dans le sillage des tirailleurs. La situation est d’autant plus intenable que les demandes de renforts au QG du régiment restent lettre morte. En effet, ce dernier est attaqué sur son aile gauche dans le secteur de Castelet Saint-Cassien par les Goums du 2e GTM, qui mènent là une action de fixation.


20 janvier
Opération Dague
Plateau de Cerdagne
– À présent que les Pyrénées-Orientales sont intégralement libérées, il est décidé que la 1ère Special Service Force va retourner sur Perpignan, en empruntant le Train Jaune, dès que la voie ferrée sera remise en état.
Les derniers chars légers M5 Stuart du 757e Tank Battalion, accompagnés d’une compagnie du 3e Chemical Mortar Btn, vont rejoindre le Pays de Sault pour prêter main forte au 4e Ranger Btn.
Le 1er GTM va rester stationné dans le Conflent, en Cerdagne et dans le Capcir, où il aura largement de quoi s’occuper : outre le maintien de l’ordre et la traque d’éventuels Allemands qui n’auraient pas pu fuir vers l’Espagne, il devra aussi tenir à l’œil les Espagnols et bien entendu garder le col de Puymorens contre un hypothétique retour allemand. Grâce à des montagnards locaux, les goumiers mèneront également des reconnaissances dans le massif du Carlit, pour voir s’il serait possible de dénicher un itinéraire vers la Haute Ariège, ou du moins prévoir quand un tel passage deviendra praticable. Enfin, ils vont contribuer à la transformation du maquis de Picaussel en bataillon de marche, qui, à terme, pourra participer à la libération de l’Ariège ou de l’Aude.
Les jeunes hommes de la région en âge d’être incorporés vont devoir rejoindre la plaine du Roussillon pour intégrer un centre d’entraînement.
Ce jour marque aussi la fin officielle de l’opération Dague. Le front semble stabilisé, hormis quelques escarmouches, des Corbières jusqu’aux frontières de l’Ariège.

Bataille en haute montagne
Alpes
– Les forces allemandes réagissent directement contre les auteurs de la percée, qui se sont retranchés dans le village de Castelet lès Sausses. Une attaque en pince est donc montée avec le 902. Gbjg Rgt, du col de Fa, et le 281. Grenadier Rgt, dans la vallée, du secteur des ponts de Geydan. Cette fois, c’est compter sans les mortiers de 160 du 64e RAA, qui sont maintenant déployés dans les champs à l’est de Saint-Benoît et couvrent efficacement le bataillon de pointe, et sans les appareils de la 2e EC, qui vont se relayer toute la journée pour soutenir les montagnards français. Les appareils du GC 2/II sont nouveaux dans ce secteur, couvert auparavant par les Corsaire et les Cormoran du GAN 2. Ces derniers ont fini par délaisser la haute montagne pour retrouver la mer et s’entraîner sur le nouveau fleuron de la Marine Nationale, le MN Joffre (classe Colossus), qui se prépare à ses futures opérations.
De son côté, le 2e Bataillon du 5e RTM continue sa progression en forêt de Chantebranne.
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MessagePosté le: Mer Avr 18, 2018 13:29    Sujet du message: Répondre en citant

Bien qu'il s'agisse d'opérations mineures, ça reste toujours aussi sympathique. Merci aux auteurs.


N’empêche que vivement la reprise des grandes offensives alliées !

Enfin grandes, on est tout de même pas en Russie. Ce bien qu'il commence néanmoins à y avoir pas mal de monde engagé dans le midi, ce qui nous promet des moments d'anthologie.
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MessagePosté le: Mer Avr 18, 2018 15:12    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Début 1939, le gouvernement Daladier avait accepté la demande du gouvernement de Franco d’occuper militairement la ville, ce qui supposait pour les occupants de payer un droit de passage par la route la reliant à l’Espagne.

Casus, j'avais écrit initialement "ce qui supposait un droit de passage par la route neutre la reliant à l’Espagne". Il n'y a pas eu de paiement (au sens monétaire), il faudrait donc plutôt écrire "ce qui supposait pour les occupants de se voir accorder un droit de passage par la route la reliant à l’Espagne.
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MessagePosté le: Mer Avr 18, 2018 17:08    Sujet du message: Répondre en citant

Désolé, j'étais persuadé qu'ils payaient, pour ça !
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MessagePosté le: Mer Avr 18, 2018 17:31    Sujet du message: Répondre en citant

Côté allemand, on doit sérieusement craindre l'arrivée du printemps...
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MessagePosté le: Mer Avr 18, 2018 17:36    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Désolé, j'étais persuadé qu'ils payaient, pour ça !


Normalement, un droit de passage, c'est payant. Non payant, ça s'appelle une servitude, non? Think
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MessagePosté le: Jeu Avr 19, 2018 06:48    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai pas cherché à comprendre, j'ai repris Wikipedia :
Citation:
Le 11 février 1939, à la fin de la guerre civile espagnole, les autorités nationalistes demandent la permission aux autorités françaises d'occuper Llívia, ce qui est accepté par le gouvernement Daladier.

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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Avr 21, 2018 07:41    Sujet du message: Répondre en citant

21 janvier
Bataille en haute montagne
Alpes
– Les pertes se sont accumulées pour les grenadiers, mais surtout pour les chasseurs de montagne allemands. Risquant d’être tournés, les Gebirgsjägers décrochent vers de nouvelles positions autour de Daluis, forçant le 281. Grenadier Rgt à resserrer sa défense autour d’Entrevaux, après avoir fait sauter le pont ferroviaire de Gueydan. En revanche, le pont routier est toujours debout, un tireur d’élite marocain ayant réussi à abattre pendant l’assaut les deux fantassins chargés de la mise à feu des explosifs. Dans l’après-midi, les deux bataillons du 5e RTM peuvent donc effectuer leur jonction, alors que les hommes du génie sont déjà à l’œuvre pour remettre route et pont en état.
La progression n’a été que d’environ six kilomètres, mais par la manœuvre à elle seule, deux régiments ennemis ont été obligés de reculer.


22 janvier
Relève
Albi
– Dans la nuit ont commencé à débarquer les premiers éléments de la 3. Panzergrenadier Division. Cette relève programmée permet le départ des grenadiers de la Feldherrnhalle pour reconstitution dans la région strasbourgeoise. Quant à la nouvelle arrivante, elle va aller directement occuper sur le front les positions de la 14. SS-PzGr dans le sud du Massif Central. Cette dernière doit regagner ses positions de réserve à l’aile de la nouvelle 9. Panzer, qui achève son déploiement.

Bataille en haute montagne
Alpes
– Maintenant que le 5e RTM est à nouveau rassemblé, on assiste au retour au calme dans le secteur de Castelet lès Sausses. Le recul des Allemands permet un redéploiement du 4e RTM, plus au nord et au bord du plateau, vers le sud et vers l’intérieur. Il relaie ainsi à Braux les hommes du 1er Choc, qui vont retourner en réserve dans les Bouches du Rhône.
Cependant, en altitude, la progression dans le massif du Grand Coyer reste modeste en raison du manque de Sections d’Eclaireurs Skieurs des deux RTM, contrastant avec la 27e Division Alpine, qui opère plus au nord.
Au sud, en dépit du resserrement du dispositif du 281. Grenadier Rgt, le 2e Tabors ne peut progresser vers la forteresse naturelle de Val de Chalvagne et du pic de Chabran. En effet, les Allemands tiennent toujours les passages entre Villevieille et Castelet Saint-Cassien.


23 janvier
Bienvenue
Albi
– Grace aux interceptions Ultra, les décisionnaires alliés sont au courant de l’évolution de l’ordre de bataille allemand. Ils considèrent que le bilan du mois de janvier est plus que positif. Au prix de deux opérations de faible ampleur en zone montagneuse, ils ont limité les relèves ennemies en forçant la Wehrmacht à engager une fois de plus leurs réserves en ligne et, par contrecoup, à ponctionner une fois de plus des unités dans le nord de la France.
En attendant, l’occasion est trop belle : la 15e Air Force souhaite à sa façon la bienvenue à la nouvelle division de Panzergrenadiers fraîchement arrivée dans le secteur. Les B-17 des 2e et 99e BG bombardent la gare et quelques autres zones signalées par la Résistance et les reconnaissances photo. Si l’objectif est atteint, à savoir entraver la montée en ligne de cette nouvelle unité et lui causer quelques pertes, le bilan chez les civils français est une fois de plus bien lourd, avec plus d’une vingtaine de morts.


24 janvier
Relève
Agen
– Les lignes de chemin de fer plus au sud étant congestionnées, c’est à Agen que débarquent ce matin les premiers éléments de la 15. Panzer Division. Cette division devait au départ être affectée à la 19. Armee, mais cette dernière, en dépit des pertes subies lors de Nordwind, dispose déjà de quatre divisions panzers renforcées d’infanterie (dont la 9. SS sur les arrières) pour défendre les 30 kilomètres du cours de l’Isère. En revanche, la 1. Armee ne disposait que d’une seule division panzer et de deux divisions de Panzergrenadiers, dont une vient d’être engagée, pour défendre presque 350 kilomètres linéaires de front avec un intervalle perçu comme “poreux” d’une centaine de kilomètres entre Albi et Limoux.
L’arrivée de la 15. Panzer permet donc à la 1. Armee d’avoir une réserve mobile constituée de la 9. Panzer et de la 14 SS-PzGr. La 15. Panzer est affectée au LXVI. AK dans la trouée de Carcassonne et la 3. PzGr, sur le point de relever les éléments de la 14. SS autour de Millau, sera affectée au LXXXX AK.


25 janvier
Bataille en haute montagne
Alpes
– Depuis le mois de décembre et l’affaire des Vercors, la 77. ID s’est redéployée à l’extrême sud de l’Isère, au débouché de la vallée de Grenoble, en lieu et place de la 2a Alpini Divizione Monterosa. Cette dernière a pu ainsi concentrer son 1er Régiment dans le massif des Ecrins face aux 7e et 15e BCA, ainsi qu’à une partie du 24e BCA.
Dans le secteur du col de la Croix Haute, le 1049. Grenadier Rgt s’est positionné face aux 11e et 14e DBLE. Les grenadiers dominent ainsi leurs adversaires depuis les monts Barral et Jocou ou la crête de l’Aup. A l’autre extrémité du dispositif, le 1051. GR verrouille le récent lac du Sautet et les pentes du col d’Aspres. Mais au centre, dans le Dévoluy, si les grenadiers du 1050. Rgt verrouillent les gorges de Saint-Disdier et le défilé de la Soulaize, ils manquent de matériel et n’ont pu s’installer sur les sommets voisins, culminant à plus de 2 000, voire 2 500 mètres. Ils ont dû se contenter de la promesse des Italiens, leur assurant qu’ils avaient copieusement miné les accès à leurs anciens refuges sur la Tête de l’Aupet et aux Combes de la Fuvelle. Le dispositif allemand s’étale donc depuis la Pierre Baudinard et le Clos du Mounard jusqu’au Gicon et à la cabane de l’Aup.
Mais les Français sont conscients de la faille dans les lignes ennemies et eux disposent des spécialistes et de l’équipement nécessaire à la haute montagne. Ils savent même qu’il ne sert à rien de grimper sur les sommets, puisque les Alpini n’y sont plus. Ainsi, à l’ouest, le 11e BCA s’est contenté d’une manœuvre de débordement de ses Sections d’Eclaireurs-Skieurs par la Tête de l’Oriol, tombant ainsi sur les arrières de la Pierre Baudinard et sur le flanc de la ligne allant au Clos du Mounard. Le capitaine Vissac a même emmené une section de mortier sous les Combes de la Fuvelle, dominant ainsi la vallée et gênant la montée en ligne des renforts ennemis. Pendant ce temps, le reste du bataillon met la pression dans la vallée, sur Saint-Disdier. Sur l’autre versant, le chef de bataillon Héritier a envoyé sa compagnie de choc de haute montagne et une section de mitrailleuses en débordement sur les pentes de la montagne de Faraut, vers le pic Pierroux, à presque 2 400 mètres d’altitude. Le reste du bataillon se chargera de son côté du point d’appui du Gicon, dominant Saint-Disdier.
En fin de journée, si les combats continuent toujours autour de Saint-Disdier et en avant du Clos Mounard, le point d’appui de la Pierre Baudinard est tombé aux mains des Alpins. Sur l’autre versant, la crête dominant la cabane de l’Aup est prise sans coup férir, la compagnie de choc surprenant les occupants de la dite cabane, qui sont faits prisonniers après un bref combat. Il en est de même pour le point d’appui du Gicon, dont les survivants se rendent après avoir épuisé leurs munitions. La situation commence donc à être très inconfortable pour les défenseurs de Saint-Disdier, maintenant pris en tenaille et même en passe d’être débordés : en effet, le 13e BCA a maintenant une ouverture vers la Vallée, ayant vue sur la Chapelle de Monestier d’Ambel, et plus loin dans la vallée sur Abel, au bord du lac du Sautet.


26 janvier
Bataille en haute montagne
Alpes
– Les fantassins allemands ne peuvent pas laisser l’offensive française se développer. Aussi contre-attaquent-ils à partir de Monstier d’Ambel avec un fort soutien de leur artillerie divisionnaire. Cependant, les avions de la 2e EC et de la 25e EB ne se contentent pas d’assurer un appui rapproché efficace, ils traquent aussi les positions d’artillerie ennemies. De plus, la compagnie de choc profite de sa position dominante, de la présence de mitrailleuses positionnés judicieusement sur la crête et de l’appui d’une batterie de mortiers de 160 arrivés au Collet la veille en fin de journée.
Dans la journée, les grenadiers voient leurs trois tentatives repoussées.
Pourtant, la Luftwaffe ne reste pas inactive. Elle tente à deux reprises de s’en prendre aux positions des Alpins, en ouverture d’une attaque des fantassins de la 77 ID. Cependant, la seconde fois, ses avions ont la malchance de tomber sur le GC II/2. Entre autres, le capitaine Robert Thollon et le commandant Jean-Marie Accart obtiennent chacun une victoire, pour un total, respectivement, de 12 et 10 victoires confirmées.
Au défilé de la Soulaize et à Saint-Disdier, les Allemands tiennent presque toute la journée. Cependant, la nouvelle des échecs au-dessus de Monstier d’Ambel, mais surtout celle de la chute du point d’appui du clos du Mounard sonnent le glas de leurs ambitions dans ce secteur. Pour éviter l’encerclement, ordre est donné d’abandonner ces positions et de reculer quelque peu.


27 janvier
Bataille en haute montagne
Alpes
– Si les hommes de la 77. ID abandonnent la “presqu’île” d’Ambel, ils se battent toute la journée sur les pentes de la Tête des Ombres pour permettre à leurs camarades de quitter le secteur de Saint-Disdier, en passe d’être débordé. Les Français du 11e BCA pénètrent dans ce village mais ne peuvent encore s’avancer dans les gorges, leurs ennemis menant un féroce combat d’arrière-garde, multipliant les coupures à coups d’explosifs et les embuscades.
Sur l’autre versant, le 13e BCA a fait passer la crête au pied du pic Pierroux à une deuxième compagnie, mais ces effectifs réunis ne peuvent encore franchir le barrage allemand le long de la D217B. En effet, les grenadiers du 1050. Rgt, en se retirant, ont laissé toutes sortes de pièges retardant la progression des Français et ont installé un point de résistance autour de Monastier d’Ambel pour permettre aux effectifs de la “presqu’île” d’évacuer.


28 janvier
Bataille en haute montagne
Alpes
– Après trois jours de combats, les fantassins allemands peuvent enfin souffler et se rétablir sur de nouvelles positions. En effet, les 11e et 13e BCA sont trop occupés à nettoyer le terrain et à atteindre Ambel, au bout de la “presqu’île”, pour pouvoir maintenir une pression efficace. Il faut dire que la perte d’altitude et le retour en plaine gomment l’avantage qualitatif des chasseurs alpins et permettent à l’avantage numérique des Allemands de jouer.


29 janvier
Bataille en haute montagne
Alpes
– Alors que le 13e BCA achève la prise de la “presqu’île” d’Ambel et prend contact sur son aile droite avec le 24e BCA, le 11e BCA recolle aux positions du 1050. Grenadier Rgt. Les Allemands se sont installés au col de la Samblue et sur le sommet immédiatement au nord. De là, ils contrôlent les accès à leurs arrières depuis la Grand-Tête de l’Obiou et la plaine menant au barrage du Sautet, où ils se sont installés en force.
Les opérations vont donc s’arrêter là, le seul 11e BCA ne pouvant affronter en plaine tout un régiment de la Wehrmacht avec ses appuis.


30 janvier
Bataille en haute montagne
Alpes
– Peu à peu, les combats se calment. La journée se passe en accrochages de patrouilles et échanges de tirs d’artillerie.


31 janvier
Guerre aérienne
Alpes
– Si au sol on s’observe maintenant en chiens de faïence, il n’en est pas même dans les airs, où la JG 2 constitue toujours la première ligne de défense contre les raids des heavies de la 15e Air Force. L’exploit du jour est réalisé par le Hauptmann Lemke du II/JG 2, auteur d’un triplé. Il a abattu un P-38 et un P-51 de l’escorte avant de réussir à détruire un B-24 du 98e BG. Sa victoire est confirmée, mais il faudra attendre 1980 pour que l’épave de ce bombardier soit retrouvée et que l’équipage ne soit plus déclaré Missing In Action.


Note - Demain un coloriage de Houps en date de fin janvier.
Et dans quelques jours, quelques compléments de Loïc sur les Pyrénées, fin janvier aussi.


Dernière édition par Casus Frankie le Sam Avr 21, 2018 09:51; édité 1 fois
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houps



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MessagePosté le: Sam Avr 21, 2018 08:09    Sujet du message: Répondre en citant

La Souloise, Frank, pas la Soulaize. Avec la résurgence des Gillardes.
Bon , et tant qu'à être aux Gicons, Tu vas pas f... en l'air la chapelle de la Mère-Eglise ? Si ?
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Avr 21, 2018 08:14    Sujet du message: Répondre en citant

houps a écrit:
La Souloise, Frank, pas la Soulaize. Avec la résurgence des Gillardes.
Bon , et tant qu'à être aux Gicons, Tu vas pas f... en l'air la chapelle de la Mère-Eglise ? Si ?


Que ce soit pour les toponymes ou pour les événements, c'est Patzekiller l'auteur, je vous laisse en discuter !
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Etienne



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MessagePosté le: Sam Avr 21, 2018 09:36    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Agen – Les lignes de chemins de fer plus au sud étant congestionnées, c’est à Agen que débarquent ce matin les premiers éléments de la 15. Panzer Division. Cette division devait au départ être affectée à la 19. Armee, mais cette dernière, en dépit des pertes subies lors de Nordwind, dispose déjà de quatre divisions panzers renforcées d’infanterie (dont la 9. SS sur les arrières) pour défendre les 30 kilomètres du cours de l’Isère.


L'Isère à Agen? Think
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