Fantasque Time Line

[Chasseur Corse]

je vais probablement avoir droit a la fureur de sa sainteté benoit 17, mais tampis je prend des risques.
le clergé qui était au contact des chrétiens au bas de l'échelle était résistant.
citer moi un pretre qui n'a pas fourni de faux certificat de baptéme, et dans certain pays des certificats de catholicité, vous n'en trouverez pas, quel est l'institution religieuse qui n'a pas cachée des personnes rechercher ou fait des liasons avec les maquis ou servi de cachette pour les postes émetteur(poste camouflés sous un autel dans la chapelle, corde cachée dans le tabernacle d'autel).
pour la Hiérarchie le probléme était différent et se résumée en la question "Doige Collaborée ou Doige résité" certe il y eu des cardinaux français qui par leur acte résistérent(Saliège connue pour sa lettre, Gerlier Affaire protection personne rechercher et massacre Pierre Bénite, Théas, enterment de résistant en plublic devant allemand) et un cardinal refusa de touchée la main d'un général SS, il y aura dans les camps de concetration une présence religieuse(Baraque des pretres a dachau, Ordination sascerdotale calandestine, du diacre karl Leisner par monseigneur Piguet eveque de clermont Ferand, qui sera le seul eveque français déporté).
les pretres collaborateurs était mis au bang de la bonne société religieuse(Luppré,et bien d'autre) il est vrai que le cardinal prima de belgique résista a sa manière, il fait lire un mandement qui ordonne le refus de la sainte communion a tout porteur d'uniforme, et qui ordonne que si il y avait une demande de bapteme elle soit refusée et que l'enterement soi civile car il était refusée par l'église.
pour le clergé allemand le probléme était complexe car il fallait soit preter serment de fidélité a Adolphe Hitler ou le renier clandestinement.
on peut nommée le seul cardinal allemand qui résita a Adolphe Hitler se sera celui qui était surnommée "Le Lion de Munster" Clément Won Gallen(plusieur tentative d'arestation par la gestapo, mais les agents présent a la cathédrale n'osérent pas les faires car si il avait fait ce geste il aurrait lapidée par la foule qui protegaient le cardinal)
le clergé protestant fut dans son ensemble résitant .
quel est l'avis des membres et plus particulièrement de notre saint pére Benoit 17.
amitié et Patché Saluté
Chasseur corse

[Anaxagore]

"doige résisté" (Dois-je résister ?... sans doute)

Mis à part que le Français ressemble toujours à une langue étrangère chez Chasseur Corse, l'erreur est de considérer le clergé comme un tout. En l'absence de condamnation de l'Axe dans les discours du Vatican, chaque prêtre s'est trouvé seul face à la responsabilité. Le curé de campagne n'a pas été plus pétainiste que résistant... la plupart ont simplement attendu que l'orage passe. Je n'ai jamais vu de statistique sur les "curés collabo" et les "curés résistants". Mais je ne pense pas qu'ils soient plus ou moins résistants en tant que groupes que n'importe qui d'autres.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[D'Artagnan]

Je n'ai pas tout compris au message de Chasseur Corse mais concernant les Églises Protestantes,puisque je suis protestant et que je m’intéresse à l'Histoire du protestantisme en France, je peux peut être répondre à certaines questions.

Pour "collaborateurs"/"résistants",ça dépend de ce qu'on appelle "Résistants",la plupart des protestants de France étaient pétainistes ou disons mettaient tout leurs espoirs en la personne du Maréchal Pétain,ceci au moins jusqu’en 1942.

Un certain nombre de protestants étaient antisémites dans le sens que les Juifs étaient honnis du fait d'avoir vendus le Seigneur,etc,etc... Sans compter les clichés plus ordinaires datant du Moyen-Âge.

Il y a eu des résistants qui étaient protestants,c'est vrai.

Il est aussi vrai ce sont les protestants qui ont été les premiers à dénoncer la barbarie nazie,influencés en cela par l'exemple de certains pasteurs allemands anti-nazis. La CIMADE (Comité inter-mouvements auprès des évacués) mouvement fondé en septembre 1939 a par exemple aidés des juifs internés (et pas que) au camp de Gurs (dans le Béarn).

On peut aussi citer l'exemple du village protestant de Chambon-sur-Lignon (en Haute-Loire) où la population à l'appel du Pasteur André Trocmé,a aidé et caché des juifs,ce qui vaudra au village le titre de "Juste Parmi les Nations".

Il est vrai que la quasi-totalité des protestants étaient hostiles aux déportations,étaient hostiles au nazisme mais la plupart ont simplement tentés de vivre une vie normale comme le reste des français.

Peut-être est-il vrai que les Églises Protestantes ont eu une attitude moins ambigu que l’Église Catholique mais je pense que ça vient d'une certaine tradition historique car les protestants n'ont pas oubliés qu'ils furent longtemps persécutés et qu'ils n'ont la complète égalité civile qu'à la Révolution (il est à noter que les protestants furent majoritairement républicains dès l’avènement de 3e République,ce qui ne fut pas le cas d'autres catégories de la population avant plusieurs décennies) et que donc aidés des personnes persécutés est une "chose naturel" mais c'est tout et encore n'étant pas un expert en la matière,je ne suis pas sûr de ce que j'avance.

[Hendryk]

[Benoit XVII]

Je crois que l'Eglise de France a reflété les mêmes tendances que la population française en général. La grande majorité a cherché à s'accommoder de la situation en essayant simplement de survivre, et a placé beaucoup d'espoir dans Pétain. Mais elle restait fondamentalement hostile aux Allemands. Les préjugés antisémites étaient présents, mais les sentiments d'humanité prenaient le plus souvent le dessus au moment où la situation l'exigeait; c'est ce qui explique d'ailleurs qu'une grande majorité de Juifs présents en France ont échappé à la Shoah (contrairement à une certaine image que des personnes mal informées peuvent encore avoir de la France).

Les élites, par contre... quelle faillite ! Du moins jusqu'à fin 1942, et à quelques brillantes exceptions près. Et cependant, comme le faisait remarquer je ne sais plus quel historien, De Gaulle - par opposition à Pétain, Laval ou Darlan, avait toutes les caractéristiques sociologiques pour être le champion choisi par l'Eglise catholique.

A cet égard, le contraste avec la situation en Belgique (du moins francophone, et j'inclus là-dedans la noblesse et la haute bourgeoisie flamandes) est frappant. Les premiers mouvements de résistance sont nés dans les milieux conservateurs, pour ne pas dire réactionnaires dans certains cas. Ces milieux se sont avérés être le "farouche conservatoire du patriotisme belge", pour reprendre l'expression de l'historien marxiste José Gotovitch. L'exemple de Rex est à cet égard révélateur: quelques mois après le début de l'Occupation, le mouvement n'est plus que l'ombre de lui-même en terme d'adhérents : bon nombre de rexistes d'avant-guerre, que le goût de l'Ordre Nouveau aurait pu porter à la Collaboration, ont payé un lourd tribut à la Résistance. Leur patriotisme viscéral les a sauvés de leurs errements idéologiques !

Alors que les liens familiaux ou d'amitié étaient proches entre les noblesses belge et française, on peut lire dans de nombreuses lettres à quel point les élites belges étaient effarées par ce qu'elles percevaient comme l'effondrement moral de leurs homologues françaises après l'Armistice...