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imaginons Résistance délivre un train de déportation

 
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Chasseur Corse
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MessagePosté le: Sam Mai 16, 2015 08:22    Sujet du message: imaginons Résistance délivre un train de déportation Répondre en citant

cette fois la résistance décide de frapper un grand coup.
le résau Résistance Fer l'averti du départ d'un train de déportation, les chef de résaux décide de délivrer tous les déportés, il alerte leur groupe réginaux sur le parcour du train de se tenir en alerte pour une opération importante.
l'attaque se produit de la manière suivante, on fait sautée la voie en avant du train et en arrière. cette attaque a lieu avant d'arrivée a la gare de Novéran( Moselle ou se trouvait la frontière entre la france et l'allemagne, cette gare avait été débatisée et avait le nom allemand de Neu-Brandbourg).
il faut précisé que le message de mise en alerte des groupe d'attaque et des gares était "l'aiguilleur Hypolite est malade et ne pourra assuré son service au triage".
aussitot aprés l'arret du train un groupe munis de pince couppante détruit les cadenas et le fil de fer des portes, un second groupe ouver les portes et aide les déportés a descendre, un triage sommaire et effectués entre les malades et les biens portant, le premiers son transportés dans des cachettes ou il pourront recevoir des soins, les seconds son transportés par divers moyens de transports(Camion, Charrette Paysanne, Vélo) par des groupes qui se disperse en suivant des trajets différent l'un de l'autre.
la gendarmerie française et complice de cela, et elle complique le travail de la Feldgendarmerie allemande, les SS de la région entre dans une rage jupiterienne, mais ce rende compte que bien des gens son complice et ne savent que des bout du secret, qui est basée sur des rumeurs, les primes de dénonciation son inéficace, aussi les collaborateurs et les autorités allemande malgré leur représaille n'arrivent a rien.
certain déportés pourront bénéficiers de départ aériens vers l'angleterre aprés leur rétablissement, car dans le convois se trouvait d'important spécialiste dans divers branche industrielle(Armement, Science, Aviation).
quel est l'avis des membres.
amitiés
chasseur corse.
ps: je m'attend a recevoir des critique mais comme le dit un proverbe "La Critique est Aisée, Mais l'Art et Difficile"
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MessagePosté le: Sam Mai 16, 2015 11:08    Sujet du message: Répondre en citant

On n'avait pas déjà eu un épisode comme celui-ci dans la FTL?
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Stéphane "Alias" Gallay -- https://alias.erdorin.org
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patzekiller



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MessagePosté le: Sam Mai 16, 2015 11:42    Sujet du message: Répondre en citant

je confirme, l'idée a été évoquée et étudiée, il me semble meme que des propositions avaient été faites pour intégrer un tel episode vers la fin à la chrono...
si il y a des redacteurs...
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MessagePosté le: Sam Mai 16, 2015 12:58    Sujet du message: Répondre en citant

Le sujet s'appelait "Arrêter un train de la mort", si mes souvenirs sont bons, mais je suis un peu occupé à l'instant pour le chercher.
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gaullien



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MessagePosté le: Sam Mai 16, 2015 14:26    Sujet du message: Répondre en citant

Stopper un "train de la mort" ?

Casus Frankie a écrit:
Le sujet évoqué par Archibald me tenait à coeur et les idées qu'il a soulevées m'ont conduit à rédiger ce petit texte, destiné à la Chrono... mais pas tout de suite, regardez bien les dates !
J'ai pu en discuter avec Loïc et Fantasque et y apporter quelques aménagements sur leurs conseils. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne soit pas ouvert au débat !
A l'intention des plus jeunes d'entre nous : les propos que je prête aux deux principaux protagonistes sont étroitement démarqués de leurs écrits ou de leurs interventions publiques. En particulier d'une célébrissime conférence de presse tenue en 1967, après la guerre des Six Jours.


24 décembre 1943
Bureau de campagne du Président du Conseil, à proximité du front français.
Charles de Gaulle, Président du Conseil, a voulu passer ce premier réveillon de Noël sur le sol reconquis de la Métropole, près du front, parmi les troupes, au terme de trois jours d’inspection. Il ne rejoindra que le lendemain sa famille, encore à Alger, où Yvonne de Gaulle prépare, dans le calme cette fois, un nouveau déménagement.
C’est donc avec surprise que le Général voit se présenter, à la nuit tombée, l’un de ses ministres et non des moindres, Léon Blum. Celui-ci s’efforçait depuis deux jours de le rejoindre, malgré le triste état du réseau routier, les ponts détruits, les obus de l’armée allemande en retraite et les raids de harcèlement des chasseurs-bombardiers de la Luftwaffe. A l’aide de camp du Général qui l’a accueilli, Blum a prétendu qu’il devait voir le Président du Conseil pour signer la nomination de Charles-André Julien comme Gouverneur Général de l’Algérie. Julien, ami de Blum et membre de la SFIO, grand connaisseur de l’Afrique du Nord, jouera en effet un rôle majeur dans l’évolution des relations entre l’Algérie et la Métropole dans les années suivantes – mais sa nomination n’a rien d’urgent, elle ne prendra de toute façon effet que lorsque le gouvernement se sera pleinement réinstallé en Métropole.
Ce n’est que lorsqu’il est seul avec De Gaulle que Blum dévoile l’objet réel de sa visite. Quelques jours plus tôt, il a reçu quatre hommes, venus, selon son expression, lui apporter « des nouvelles de l’Enfer. » Ces hommes, qui se sont échappés du ghetto de Varsovie, puis de Pologne, sont passés par le Danemark, d’où ils ont pu gagner la Suède puis, grâce à un avion de la RAF, l’Angleterre. Là, ils ont rencontré l’Ambassadeur des Etats-Unis et des membres du gouvernement anglais. Tous les ont écoutés poliment, amicalement. Roosevelt et Churchill, informés, ont fait part de leur compassion, mais rien de concret n’est sorti de ces entretiens. Depuis deux ans, le Congrès Juif Mondial s'efforce d'alerter les Occidentaux en s'appuyant, depuis un an, sur des informations reçues du gouvernement soviétique. Chacun sait maintenant, à Londres, Washington et Alger, que les Nazis persécutent les Juifs, qu’ils les déportent, les enferment dans des camps de travail ravagés par la faim et la maladie… Reste, pensent les gouvernants alliés, qu’il ne faut pas prendre des mesures inconsidérées sur la foi de témoignages sincères, mais sans aucun doute grossis par l’émotion. Ceux des quatre Polonais sont particulièrement terribles, mais ne sont-ils pas d'autant moins fiables ? Et puis, que faire, de toute façon ?
Alors les quatre hommes ont demandé à se rendre à Alger, ce que les Anglais, soulagés, leur ont volontiers accordé. Là, ils sont parvenus à voir Léon Blum. A ce point de son récit, Blum sort de sa poche quelques feuillets, transcription de la sténographie de son entretien avec ces visiteurs. Il se met à lire d’une voix neutre, qui s’étrangle pourtant par instants. Quand il arrive au bout du dernier feuillet, il se tait et quelques secondes d’un lourd silence s’écoulent.
– Et que voulez-vous que je fasse ? articule De Gaulle d’une voix sèche.
– Vous ne me croyez pas ? Qu’attendez-vous de plus ? Un reportage photographique ? Vous savez que ces informations ne font que confirmer les renseignements recueillis depuis un an par notre Mission militaire à Moscou et ceux que m'a transmis il y a quelques mois M. Ehrenbourg lors de sa visite privée à Alger !
– Oui, et ceux que l'ambassadeur soviétique a confiés à M. Mandel, je me demande encore à quel titre... Je le sais et je vous crois, répond De Gaulle d’une voix radoucie. Les informations transmises par les autorités soviétiques sont toujours sujettes à caution, mais je vous crois aussi parce que je vous fais confiance, comme vous m’avez fait confiance lorsque vous m’avez reçu, avant la guerre, et que vous avez ensuite soutenu mes idées. Mais avouez que j’ai quelque mérite à admettre toute cette abominable histoire ! Les Allemands sont aux abois, nous avons repris pied en France, les Russes les ont reconduits sur leurs positions de départ, les bombardiers anglais et américains s’acharnent tous les jours sur leurs villes, les Italiens ont changé de camp, et voilà qu’il paraît qu’ils consacrent des hommes, du charbon, des trains entiers à capturer des malheureux parfaitement inoffensifs, des femmes, des enfants, des vieillards, à les rassembler et à les massacrer comme du bétail de la façon la plus inouïe, dans le seul but apparent d’en tuer le plus possible ! Enfin, cela passe l’entendement ! Je comprends que vos… amis aient eu du mal à se faire écouter.
– Et pourtant…
– Je vous crois ! Mais que puis-je faire d’autre que m’efforcer de faire la guerre le mieux possible et de la gagner le plus vite possible ?
– Tous les jours, des trains partent des villes de France occupée, de Paris notamment, emmenant des milliers de malheureux vers un sort abominable. Tous les jours, la Résistance et l’Armée de l’Air bloquent et attaquent des trains. Mais ces convois de la Mort ne sont pas attaqués, parce qu’ils ne sont pas considérés comme des objectifs militaires ! La Résistance peut faire sauter la voie devant eux, l’aviation peut mitrailler les locomotives… Cela seul suffirait à sauver des milliers de vies.
– Pourtant, les prisonniers eux-mêmes pourraient être tués lors des opérations contre leurs trains !
– J’y ai pensé. On m’a répondu qu’une telle mort serait la bienvenue, comparée au sort qui les attend en Pologne.
Nouveau silence. De Gaulle semble alors se souvenir de quelque chose : « Mais dites-moi, Monsieur le ministre, pourquoi m’avoir poursuivi jusqu’ici ? Vous pouviez attendre le Conseil de Défense Nationale d’après-demain et nous exposer la question. »
Blum se tait. C’est le Général lui-même qui répond à sa propre interrogation : « Non, bien sûr. Il ne faut pas que l’on puisse prétendre que la France fait la guerre pour les Juifs et qu’un Juif se sert des forces françaises pour sauver d’autres Juifs. Vous avez raison. Notre pays a déjà été suffisamment déchiré, entre nous, les collaborateurs, les attentistes, les communistes, les colons d’Algérie ou d’Indochine prétendant que nous n’avions pas besoin de l’appui des indigènes pour faire la guerre… »
Blum se tait. Son interlocuteur a parfaitement compris.
– Vous êtes vraiment un peuple étrange, reprend De Gaulle. Si peu nombreux, persécutés de toutes part durant des siècles, on dirait que vos malheurs ont fait de vous une élite. Et dès qu’on cesse de l’écraser, cette élite revient au premier rang, sûre d’elle-même et de sa mission !
– Je ne sais pas trop ce que vous entendez par “peuple juif”, rétorque Blum avec vivacité. En ce qui me concerne, je suis un Juif français, né en France d’une longue suite d’aïeux français, ne parlant que la langue de mon pays et principalement nourri de sa culture. Si la France avait dû céder, en juin 40, à la tentation de capituler, je ne l’aurais pas quittée, alors même que j’y aurais couru les plus grands dangers, car c’est mon pays, je ne m’en connais pas d’autre.
– Et que pensez-vous du Foyer juif de Palestine créé par Lord Balfour ?
– J’admets volontiers que je soutiens de toute mon âme les efforts de ceux qui veulent assurer une patrie digne, égale et libre à tous les Juifs qui n’ont pas eu comme moi la bonne fortune de la trouver dans leur pays natal. Mais pour que ce Foyer passe de l’ébauche à la réalité, il faut éviter que M. Hitler n’assassine tous les Juifs d’Europe !
– Je vois… De Gaulle penche la tête et, plissant encore un peu plus ses lourdes paupières : Mais dites-moi, ces actions que vous me réclamez mettraient en danger des vies françaises, dont je suis comptable : des pilotes, des combattants du Maquis, des cheminots qui, contraints et forcés, conduisent ces trains !
– Et les déportés, ne sont-ils pas souvent français ? Vous savez que, si Laval prétendait au début ne livrer aux Allemands que les Juifs étrangers, depuis deux ans, le Commissariat aux Questions Juives du sinistre M. Darquier de Pellepoix « ne perd plus son temps à ces distinctions byzantines », comme il dit. Et puis, même s’il s’agit d’étrangers, ce sont des hommes et des femmes qui ont cherché refuge en France et à qui la France a donné asile !
– C’est exact, murmure le Général, soudain pensif. Brusquement, il toussote et se lève : Je vous prie de m’excuser, mais je dois assister à la messe de minuit, célébrée avec un peu d’avance par l’aumônier de la division. Voulez-vous m’accompagner ? Je vous précise que je ne communierai pas, étant ici en tant que Président du Conseil et non en tant que chrétien.
– Je vous remercie de votre invitation. Ce soir, alors que toute la chrétienté se penche sur le berceau d’un enfant juif, la France voudra peut-être s’opposer à un nouveau massacre des Innocents.


26 décembre 1943
Alger
C’est le dernier Conseil de Défense Nationale tenu en terre africaine. Il expédie essentiellement des affaires courantes. Alors que la séance s’achève, un secrétaire distribue aux participants un mince dossier et le général De Gaulle, Président du Conseil, prend la parole : « Vous allez, Messieurs, découvrir dans ce dossier quelques pages concernant un sujet douloureux. Il s’agit du rapport de quatre informateurs polonais, qui nous ont tout récemment alertés sur ce qui se passe dans leur pays et en Allemagne, mais qui a des ramifications dans toute l’Europe occupée et notamment dans les régions de France non encore libérées. Nos services ont longuement étudié les déclarations de ces hommes, que j’ai tenu à recevoir personnellement ce matin même. Nous avons recoupé leurs affirmations en interrogeant nos SR et en faisant appel à nos Alliés – les services russes nous ont notamment fourni des renseignements très détaillés sur le trafic ferroviaire en Pologne. Tout ce que dit ce rapport est malheureusement exact. Je vous laisse le temps d’en lire le texte, qui vient à peine d’être dactylographié. »
Un peu surpris, les membres du CDN ouvrent leurs dossiers. Il ne leur faut que quelques minutes pour en lire le contenu, qui provoque chez la plupart des exclamations étouffées. Le premier moment d’émotion passée, certains membres du Conseil semblent vouloir poser des questions, mais De Gaulle les devance.
– Une discussion de fond, pour nécessaire qu’elle soit, n’est pas à l’ordre du jour. J’irai au plus pressé. D’abord, il n’est pas question que nous laissions sans réagir les Allemands déporter nos ressortissants ou les étrangers qui sont nos hôtes et nos protégés. De plus, il va sans dire que la France ne saurait admettre de participer, même de très loin, aux abominables massacres dont nous devons hélas reconnaître la réalité. Nous allons faire savoir à l’ennemi, mais aussi aux gens de Laval et à la direction de la SNCF que les convois de déportés juifs doivent être considérés comme des convois militaires et que les cheminots français ne sauraient donc être obligés de conduire leurs locomotives. La Résistance et l’Armée de l’Air recevront la consigne, autant que cela leur sera possible sans mettre en danger leurs autres tâches, d’empêcher l’acheminement de ces convois vers l’Allemagne. Je ne pense pas que ces mesures, qui relèvent à la fois de la protection de nos concitoyens et de l’humanité pure et simple, méritent un long débat…
Deux ou trois ministres semblent sur le point de s’exprimer, alors le Général : « Pour le reste, la question est telle qu’il vaudrait mieux, je crois, en discuter à l’Assemblée, n’est-ce pas ? »
Alors que les participants à la réunion se séparent, Léon Blum s’avance vers Charles de Gaulle et, en lui serrant la main, murmure : « Merci, Monsieur le Président du Conseil. » De Gaulle répond sur le même ton : « Vive la France, Monsieur le Ministre. » Racontant l’épisode dans ses Mémoires, Blum commentera : « Je compris fort bien que le Général faisait allusion à mon entrée fracassante au fatidique Conseil des Ministres de la nuit du 12 au 13 juin 40, quand mon exclamation patriotique avait ponctué l’appui apporté par mon parti et moi-même au Sursaut national. »
Ce que les pilotes de l’Armée de l’Air baptiseront (très officieusement) “missions Moïse” commencera le 1er janvier 1944.

7 janvier 1944
Alger
Lettre de Donald A. Lincoln à la direction du New York Herald.
« Comme vous le savez, je prends en ce moment quelques jours de repos à Alger avant de retourner sur le front. Un contact français m’a signalé un débat d’actualité intéressant à l’Assemblée Nationale. Il semble que les rumeurs insistantes sur la gravité des persécutions antijuives organisées par les Allemands dans toutes les zones sous leur contrôle soient fondées. On savait qu’ils déportaient des Juifs, hommes et femmes, enfants compris, vers des camps de concentration situés en Pologne. Cependant, il semble bien que ces camps ne soient pas des camps de travaux forcés, mais des lieux où ces malheureux seraient purement et simplement massacrés. Le gouvernement français a décidé d’utiliser son aviation (et sans doute la Résistance armée) pour perturber la circulation des trains de déportés.
Le débat d’actualité a mis en accusation, bien sûr, la barbarie nazie, mais a surtout mis en avant dans l’action décidée par le gouvernement le fait que les Allemands déportent des citoyens français, laissant de côté le fait qu’il s’agisse de juifs (et souvent de juifs étrangers réfugiés en France). Un député communiste a exigé que le gouvernement demande l’aide de la RAF et de l’USAAF « pour protéger des Français qui souffrent, alors que les civils anglais et américains sont à l’abri » et une requête en ce sens va être adressée à Londres et Washington.
Je me tiens à votre disposition pour un article complet sur cette histoire, avec interview de quelques responsables ; il serait intéressant de savoir ce qu’en pense notre gouvernement. »
La rédaction du New York Herald se contentera d’indiquer à Lincoln que l’affaire était suivie par le service Politique, mais aucun article ne sera publié.
« La RAF et l’USAAF devaient accepter de prêter la main aux Français, non sans réticence et seulement parce qu’il s’agissait de protéger des citoyens de leur allié. Chacune des deux forces aériennes organisa en février 1944 un unique raid de bombardement à haute altitude, ciblant ce qui était identifié comme “une gare de triage des trains de déportés”. Il n’y eut aucun raid en Pologne, considérée comme trop éloignée (bien qu’elle fût largement à portée des B-29) et comme devant être bientôt libérée par les Soviétiques. Des Lancaster bombardèrent Dachau de nuit le 5 et des B-17 bombardèrent Ravensbrück de jour le 12. Ironie : ce n’était pas des camps d’extermination, mais de concentration, avec un secteur “politique”. L’imprécision bien connue de ces bombardements se manifesta une fois de plus : le réseau ferré alimentant ces camps fut sévèrement touché, mais les baraquements des prisonniers et les logements des gardiens furent atteints. Les bombes firent de nombreux morts des deux côtés, justifiant le refus des aviateurs anglo-saxons d’effectuer d’autres missions de ce genre. Cependant, au printemps 1944, l’administration des camps envisagea, devant l’avance soviétique, de recréer en Allemagne des installations d’extermination supprimées en Pologne, mais y renonça dans ces deux camps en raison des dégâts subis en février. » (D’après A. Wievorka, La Libération des Camps, in n° spécial de L’Histoire, juillet 1994, La Chute du IIIe Reich).

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MessagePosté le: Jeu Mai 21, 2015 22:53    Sujet du message: Re: imaginons Résistance délivre un train de déportation Répondre en citant

Chasseur Corse a écrit:
cette fois la résistance décide de frapper un grand coup.
le réseau Résistance Fer l'averti du départ d'un train de déportation, les chef de réseaux décide de délivrer tous les déportés, il alerte leur groupe régionaux sur le parcours du train de se tenir en alerte pour une opération importante.
l'attaque se produit de la manière suivante, on fait sautée la voie en avant du train et en arrière. cette attaque a lieu avant d'arrivée a la gare de Novéant( Moselle) où se trouvait la frontière entre la France et l'Allemagne, cette gare avait été débaptisée et avait le nom allemand de Neu-Brandbourg).
il faut précisé que le message de mise en alerte des groupe d'attaque et des gares était "l'aiguilleur Hypolite est malade et ne pourra assuré son service au triage".
aussitôt après l'arrêt du train un groupe munis de pince coupante détruit les cadenas et le fil de fer des portes, un second groupe ouver les portes et aide les déportés a descendre, un triage sommaire et effectués entre les malades et les biens portant, le premiers son transportés dans des cachettes ou il pourront recevoir des soins, les seconds son transportés par divers moyens de transports(Camion, Charrette Paysanne, Vélo) par des groupes qui se disperse en suivant des trajets différent l'un de l'autre.
la gendarmerie française et complice de cela, et elle complique le travail de la Feldgendarmerie allemande, les SS de la région entre dans une rage jupitérienne, mais ce rende compte que bien des gens sont complice et ne savent que des bout du secret, qui est basée sur des rumeurs, les primes de dénonciation son inefficaces, aussi les collaborateurs et les autorités allemande malgré leur représailles n'arrivent a rien.
certain déportés pourront bénéficiers de départ aériens vers l'Angleterre après leur rétablissement, car dans le convois se trouvait d'important spécialiste dans divers branche industrielle(Armement, Science, Aviation).
quel est l'avis des membres.
amitiés
chasseur corse.
ps: je m'attend a recevoir des critique mais comme le dit un proverbe "La Critique est Aisée, Mais l'Art et Difficile"


Novéant sur Moselle ? Pas très loin de chez moi ça ! Very Happy

Sinon plus sérieusement il faut vraiment que le jeu en vaille la chandelle car comme tu le dis la Feldgendarmerie et la SS vont procéder à des représailles et elles vont être sanglantes !

Je doute que le lieu soit approprié car c'est la frontière et il va y avoir pas mal de soldats !

Si un train de déportés doit être arrêté ce sera bien avant mais pas dans une zone frontalière ! Trop dangereux et le risque d'échec est grand !
_________________
Toute ma vie je me suis fait une certaine idée de la France !
Charles de Gaulle


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