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Le Front Russe, Juin 1944
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Juil 26, 2024 13:49    Sujet du message: Répondre en citant

Les deux sont Erwin.
Le problème est sans doute que celui du Front de l'Est est Erwin MENNY.
On regarde ça.
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Casus Frankie

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Wings



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MessagePosté le: Ven Juil 26, 2024 15:17    Sujet du message: Répondre en citant

Istok = Neu Weynothen
Artemovka = Argenhof
Ol'khovatka = Großwaltersdorf
Regiele = Regellen
Wronki Wielkie = Groß Wronken
Grzegórzki = Gregersdorf
Kalbornia = Kahlborn
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"It takes the Navy three years to build a ship. It will take three hundred years to build a new tradition. The evacuation will continue." Sir Andrew Cunningham, Mai 1941
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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Juil 27, 2024 10:12    Sujet du message: Répondre en citant

On va prendre l'Erwin MENNY. Ca change rien ou si peu.
Sinon, petit mot pour vous dire que le Racoon prends comme tout le monde ses quartiers d'été. Ca ne sera pas du luxe. Vous voudrez bien trouver ci-après une photo de moi ce matin après 7 mois de travaux acharnés (pas que de la FTL, certes) :



La FTL et la chrono continuent. Mais pendant deux semaines, y aura peut-être un peu de flottement. Ce qui n'est pas plus mal d'ailleurs, car cela laisse aussi à notre Rédac' chef vénéré le temps de profiter de ses congés.
Je continue par ailleurs à surveiller et participer depuis mes redoutes. L'oeil d'Irlande ...
Bien à vous,
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Anaxagore



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MessagePosté le: Sam Juil 27, 2024 11:47    Sujet du message: Répondre en citant

Trop mignon un racoon qui dort.
_________________
Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Juil 27, 2024 13:26    Sujet du message: Répondre en citant

28 juin (2/3)
Entre les Carpates, la Vistule et la Dunajec – 3e Front d’Ukraine
– L’aile droite d’Ivan Koniev prend Pińczów et Kije, donc les rives de la Nida – rétablissant ainsi le contact avec l’aile gauche de Joukov – et la gênant sans doute un peu au passage, mais c’est là camaraderie de bonne guerre. Sans perdre de temps, les sapeurs commencent à aménager des points de traversée vers Wodzislaw et Jedrzejow… pour commencer. C’est qu’au même moment, le maréchal est très occupé à obtenir de la Stavka l’établissement d’une ligne de démarcation entre le 3e Front Biélorusse et le 3e Ukrainien, tirant par exemple droit vers l’ouest depuis Kielce, ce qui impliquerait de lui laisser Częstochowa, Kreuzburg et peut-être même Breslau.
Au nord de Katowice, la 3. SS-Panzer Totenkopf (Hermann Priess) arrive dans le secteur de Zawiercie et commence à sonder les défenses du secteur de Dąbrowa Górnicza. Soit l’arrière gauche de la 4e Armée de Choc (Ivan Maslennikov), qui signale très vite à Dimitri Lelioushenko qu’il est sollicité. Ce dernier lui envoie le 5e Corps Mécanisé (Ivan Sukhov) en soutien, mais son objectif reste Gliwice. Si demain les nazis veulent défendre Katowice, il faut avoir déjà mis le siège autour de celle-ci pour interdire l’arrivée de renforts, tel César à Alésia. Illusion… Pendant que les T-34 manœuvrent en périphérie et que les frontovikis débusquent un par un les nids de résistance urbains, les SS de Priess constatent très vite que leurs efforts ne sont prometteurs qu’en apparence : on progresse certes, mais pour aller où ?
De fait, toute personne considérant clairement la situation sait que Katowice est déjà perdue. Surtout avec la 1ère Armée de Chars de la Garde (Sergei Bogdanov), qui arrive d’Oświęcim, traverse Mikołów et rejoint finalement la tête de la 4e Armée de Chars (D.D. Lelioushenko) avant minuit. A Gliwice, comme prévu. Et derrière, il y a encore le 7e Corps Mécanisé (Ivan Tutarinov)…
Erhard Raus ne s’y trompe pas. Sans rien tenter ici, il fait glisser le reliquat de sa 6. Armee – trois ou quatre divisions à peine ! – de Bielsko-Biala vers Ostrava, qu’il devrait atteindre sous deux jours au mieux. En espérant que derrière, la 65e Armée (Ivan Boldine) et le 2e Corps de Cavalerie (Andrei Selivanov) ne poussent pas trop fort.

Shoah – La cendre et les morts
Camp libéré d’Auschwitz-Birkenau
– Après Lublin-Majdanek et les effroyables découvertes de l’hiver dernier, personne – et surtout pas les soldats soviétiques – ne devrait encore être surpris de ce que l’on découvre en terre nazie. Il faut croire qu’on ne s’habitue jamais à l’horreur .
Le plus grand camp de travail et d’extermination du Reich est désormais aux mains des troupes communistes. Hélas, elles n’ont que fort peu de choses à investiguer… Rudolf Höss a relativement bien fait son travail. En dehors d’une poignée de survivants malades ou mourants, tous affamés mais auxquels il faut pourtant refuser une réalimentation trop rapide que leurs corps ne supporteraient plus, les témoins sont rares et les preuves matérielles modestes.
Les cinq crématoires ont été dynamités. Les baraquements sont vides ou presque. Les fosses invisibles. Les cendres dispersées aux quatre vents. Des archives sur les prisonniers eux-mêmes, il ne reste – en gros – qu’un extrait des actes de décès émis par la Bauleitung (l’administration centrale chargée de la construction sur le site) entre août et décembre 1943. Lesquels répertorient tout de même 90 000 morts (soit 750 par jour !) pendant – en théorie – de simples travaux… On retrouve aussi les listes Sonderbehandlung (SB – Traitement spécial) et les ordres de réquisition émis par la myriade d’entreprises ayant toutes travaillé avec des esclaves sur le site.
La tâche pour documenter, trier et conserver ces ébauches de preuves s’annonce immense. Mais pour l’instant, il n’est rien à faire sinon fournir l’aide de volontaires à la Croix Rouge polonaise et au service de santé militaire soviétique dans leur tâche de soin et de nettoyage. En tout, il y a 12 infirmières et 3 médecins pour peut-être dix mille cas désespérés, dix mille malheureux couverts de vermines et de saleté. Leurs baraquements eux-mêmes sont si sales qu’il faudra les nettoyer à la pelle.
………
« Paradoxalement, la libération d’Auschwitz ne reçut mi-1944 que fort peu d’attention de la part de la presse. Le monde était déjà passé à autre chose, l’URSS avait ses yeux et ses griffes rivés sur Berlin. Il faut convenir qu’à cette date, le site n’était pas – si on peut l’oser – le plus spectaculaire dans le mal qu’il avait à offrir. La Pravda mentionna la chose dans un article de Boris Polevoi sur « les victimes du fascisme » (sans plus de précision) mais ce fut à peu près tout. Le grand silence donc, entre Lublin et Buchenwald puis Dachau.
Il fallut attendre l’année 1948 (et la fin des… troubles dans la nouvelle République) pour qu’Auschwitz devienne par la loi un mémorial d’Etat dédié « au Martyre de la Nation polonaise et des autres Nations à Oswiecim ». Le site I fut préservé. Les baraquements du site II furent démantelés, voire pour partie réutilisés, ce qui fit l’objet d’une vilaine polémique à mots très couverts. En effet, par-delà le caractère déjà discutable de la chose, le site II était spécifiquement dévolu aux Juifs, tandis que le site I accueillait surtout des Polonais. Certains voulurent y voir quelque chose qui n’était même pas forcément là…
Mais le temps efface la rancœur. Aujourd’hui, Auschwitz est un site de mémoire sans acrimonie aucune, sous l’œil vigilant du Yad Vashem – qui collabore ici avec le très puissant Instytut Pamięci Narodowej (Institut pour le Souvenir National), en charge de documenter l’intégralité des crimes nazis commis en terre polonaise. Jusqu’en 1990 et à la disparition naturelle des derniers survivants, les postes de direction étaient systématiquement occupés par d’anciens détenus.
Reste le souvenir. »

(L’espoir et la misère – une histoire de la Pologne entre 1939 et 1947, Robert Stan Pratsky, Belin 2005)

Récompenses
Cluj-Napoca
– Cette fois-ci, c’est officiel : Ivan Bagramian, commandant du 2e Front Ukrainien, est nommé maréchal de l’Union Soviétique, sur décision de la Stavka approuvée par le Soviet suprême ! En attendant qu’on lui envoie ses nouvelles épaulettes, Bagramian est informé qu’en plus, on lui décerne l’Ordre de Lénine, ainsi que le titre de Héros de l’Union soviétique.
Autant de récompenses qui sanctionnent sa brillante conduite des opérations en Ukraine, Moldavie puis Transylvanie – dans ce dernier cas, il s’agit tout de même d’avoir forcé la barrière des Carpates puis entraîné la quasi-destruction de deux armées nazies, avant de repousser les assauts de leurs panzers et de leurs auxiliaires ! Que ces prouesses militaires bien réelles aient à chaque fois été obtenues au plus haut prix pour la troupe est un détail. D’ailleurs, Bagramian, qui n’a heureusement jamais eu à gérer de défaite catastrophique depuis le début du conflit, se pique même d’être un peu plus attentif que les autres à la santé de ses hommes – en tenant compte, toutefois, de la coutume si spécifique de l’Armée Rouge sur le sujet !
Mais pour l’heure, morts, blessés, estropiés et autres, l’homme ne va pas bouder son plaisir. Au point de devenir la cible d’une féroce plaisanterie, pas forcément méritée…
– Le maréchal est à l’hôpital. On l’opère du torse.
– Son cœur ? Un éclat ?
– Non, sa poitrine. On l’agrandit pour sa prochaine étoile d’or !

C’est que chacun se doute qu’après ces décorations, le nouveau maréchal compte assurément viser bientôt Budapest et/ou Bratislava, pour plus de gloire.

Au pied du mur
Chancellerie (Berlin)
– A la réflexion, l’euphémisme murmuré par Krebs 48 heures auparavant paraîtrait presque une vision idyllique de la situation. Côté sud, rien ne s’est amélioré – et pour cause ! Mais côté nord, c’est désormais le désastre total. Il n’est plus temps d’envisager d’arrêter les Rouges avant Osterode in Ostpreußen. C’est carrément Dantzig et Elbing qui sont menacées !
– Quelles solutions, Messieurs ? souffle le dictateur, à l’abri derrière ses mains croisées.
Guderian prend sur lui pour répondre : « Le HG Mitte de Walter Model est hors-jeu [Ce qui fait plaisir à dire, dommage que ça ne résolve rien.]. Seule solution : étirer la 16. Armee et raccourcir les lignes du HG Nord. »
– Donc abandonner une partie de la Prusse orientale ?
– La première ligne de défense uniquement. Celle-ci paraît de toute manière proche d’être percée vers Goldap, mais nous pourrions sans problème envisager une nouvelle manœuvre comme nous l’avons fait dans les pays baltes…
– Oui, mais en terre allemande cette fois !
– L’alternative serait d’accepter l’encerclement de la Prusse orientale.

Hitler parait réfléchir, perdu dans la rumination de sombres pensées. Abandonner une terre allemande ne lui convient pas. Même provisoirement – provisoirement seulement, bien sûr. Ceci étant, il sait aussi que, si la Prusse Orientale est coupée du reste du Vaterland, c’est deux armées entières qui seront hors d’état d’agir. D’un autre côté, ça occupera les Rouges. Une gigantesque Festung à la taille d’une province… Mais le ravitaillement ? Il faudra nourrir les encerclés ! Alors…
– Appelez-moi le contre-amiral Bruno Machens, il va falloir que la marine se mouille un peu…

La Hongrie, coûte que coûte
Après Schwabenwall – La course au Danube
8. Armee, Hongrie et Slovaquie
– Jonction entre le 1er Front d’Ukraine (Ivan Petrov) et l’aile gauche du 3e Front d’Ukraine (Ivan Koniev) vers Sobrance – soit entre Michalovce et Uzhhorod. La 26e Armée de Lev Skvirsky rencontre la 1ère Armée de Choc d’Andrei Vlassov, au fil de l’extension de leurs périmètres respectifs.
Plus au sud, c’est la 10e Armée (Vasily Popov) du 1er Front d’Ukraine qui retrouve à hauteur de Tiachiv [ex-Técső] le 5e Corps de Cavalerie (V.D. Kriuchenkine), du 2e Front d’Ukraine, tandis que le 16e Corps Blindé (Andrei Getman) – du même Front – vient à leur rencontre par le col de Huta.
Ainsi donc, les trois fronts soviétiques ont fait leurs jonctions dans le nord de la Transylvanie. Des troupes fatiguées, certes, essorées même pour certaines, et d’autres qui ne sont pas les mieux dotées (les armées du 1er Front d’Ukraine sont considérées par la Stavka comme des unités défensives, aptes surtout à garnir des fortifications de campagne !)… Mais toutes ensembles, et avec encore les unités de Tolboukhine vers le Danube, elles représentent une force considérable. Une force que l’Axe n’a aucun moyen d’arrêter – et ses responsables sur le terrain le savent parfaitement.
Raison de plus pour ne pas traîner. Toute la journée et toute la nuit, le XLIX. ArmeeKorps (Rudolf Konrad) se hâte dans et autour de Miskolc, en une fourmilière encore densifiée par les premiers éléments du IX. ArmeeKorps (Heinrich Clößner) comme du XXVII. ArmeeKorps (Paul Völckers), qui doivent toujours passer la Tisa. Et s’ajoutent encore à la foule la 218. ID (Viktor Lang), la SS-Panzergrenadier Brigade Horst-Wessel (Oberführer August Trabandt) et la 178. Panzer-Grenadier Tatra (Friedrich-Wilhelm von Loeper), qui viennent d’abandonner Košice au 20e Corps Blindé (Pavel Poluboiarov) !

1ère Armée hongroise et Heeresgruppe B, région de Debrecen – Ce qui reste de la 1ère Armée hongroise (major-général Ferenc K. Farkas) entre enfin dans Debrecen : une masse informe, inapte à tout combat, et qui aggrave sensiblement la confusion dans cette localité stratégique, déjà bien encombrée pourtant. Mais le commandement allemand n’a plus beaucoup d’espoir quant à la valeur militaire de l’armée hongroise – quant à la Honvèd, pour sa part, elle ne nourrit plus aucune illusion sur la stratégie de leurs alliés, simplement destinée à gagner du temps pour permettre la retraite des forces allemandes depuis les monts Apuseni.
Alors les deux partenaires se séparent. Direction le sud, pour les Panzers. Direction l’ouest, la Tisa et Füzesabony, pour la piétaille magyare. Toujours plus miséreuse, celle-ci espère créer là une sorte de barrière d’arrêt le temps d’organiser un repli en bon ordre vers Budapest.
Car Gotthard Heinrici vient de recevoir l’accord de Berlin pour son dernier projet d’opération – via Kluge, c’est vrai, mais chacun sait que celui-ci ne sert plus que de boîtes aux lettres, tant il est déprimé et décrédibilisé par les derniers événements. Ce sera l’opération Doppelkopf. Un genre de parent désargenté de Zigeunerbaron. C’est donc l’équivalent d’une grosse Panzer-Division de 1944 qui s’éloigne de Debrecen vers Berettyóújfalu (dans un premier temps), couvert par la pluie qui s’abat à nouveau, et flanqué par la 13. Panzer (Helmutt von der Chevallerie) et le 560. schw. PzJ. Abt (Major Rudolf Markowz), à Oradea.

2e Front Ukrainien, Roumanie libérée – Peu après sa superbe promotion, Ivan Bagramian apprend une mauvaise nouvelle – laquelle concerne fort heureusement autrui. Le général Leonty Cheremisov – chef d’une 16e Armée qu’il avait prise en main lors des terribles combats pour le col d’Izvor, puis dans les plus mauvaises conditions face à la contre-offensive allemande – est déchargé de son commandement ! Ce qui ne veut toutefois pas dire qu’il est remercié ou disgracié – on n’en est plus là dans l’Armée Rouge. D’ailleurs, il n’y a pas ici de défaite. Non, Cheremisov est simplement renvoyé en Extrême-Orient, face à la Mandchourie, dans un secteur bien plus à même de valoriser ses compétences d’infanterie. Et qui sait, demain…
La 16e Armée, toute tiraillée et essorée, échoit à Nikolai Ivanovich Kiryukhine –ancien commandant de division puis de corps d’armée au sein de la 29e Armée, blessé lors de Bagration (le passage de la Mukhavets) et fait récemment Héros de l’Union soviétique.
Du coup, pour ne pas prêter le flanc à la critique ou à la contre-attaque, le nouveau maréchal ordonne la remise en ordre de son Front. Il reprendra sa marche vers le Danube à la fin du mois – avec quelque prudence, cependant.

11. Armee, à l’ouest des monts Apuseni – Pour la 11. Armee, l’étape du jour dans sa pénible échappée porte deux noms inconnus de tous sinon des cartographes locaux : Șicula et Drăgești. Si près, si loin du salut… Certes, leurs poursuivants sont encore coincés dans les reliefs. Malheureusement, ce n’est pas le cas des troupes soviétiques dans le Banat !

17. Armee, Banat et Hongrie – Le 6e Corps Blindé de la Garde atteint Hódmezővásárhely, pour constater que les forces réunies des 12. et 17. Armeen sont désormais bien retranchées derrière la Tisa et qu’on ne forcera pas le passage sans appui lourd. Après quelques coups de sonde sans succès, Shamshin, frustré, devine avec sagacité – comme son chef Tolboukhine ! – l’insigne faiblesse de l’Axe au centre de la grande plaine hongroise. Il commence donc à suivre le cours de la Tisa vers le nord et atteint Szentes. Moitié à la recherche d’un point de passage, moitié pour couper la retraite à ce qui pourrait venir de l’est.
Et justement, une proie intéressante semble enfin apparaitre : la 11. Armee de Reinhardt, que les reconnaissances situent quelque part vers Guyla. Le 3e Corps Blindé de la Garde (Mikhaïl Panov) oblique vers Békéscsaba pour sonner l’hallali, couvert par la 18e Armée (Andrei Gretchko), qui remonte vers Chișineu-Criș. Le choc avec l’aile gauche de Reinhardt semble imminent. Elle y résistera difficilement…
Mais toujours moins difficilement que si elle devait encaisser en plus l’arrivée de la 14e Armée (Valerian Frolov), de la 6e Armée de la Garde (Pavel Batov) et de la 62e Armée (Vladimir Kolpakchi), qui glissent toutes lourdement de Timișoara vers Arad et Sânnicolau Mare. Deux objectifs qu’elles atteindront demain. Face à cette vague qui monte, la 12. Armee et la 17. Armee se préparent. Et sur leur droite, les Yougoslaves continuent de dresser des barbelés…
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John92



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MessagePosté le: Sam Juil 27, 2024 16:25    Sujet du message: Répondre en citant


28 juin (2/3)
Entre les Carpates, la Vistule et la Dunajec – 3e Front d’Ukraine

...
Sans perdre de temps, les sapeurs commencent à aménager (entament l’aménagement ?) des points de traversée vers Wodzislaw et Jedrzejow… pour commencer .

Shoah – La cendre et les morts
Camp libéré d’Auschwitz-Birkenau
– Après Lublin-Majdanek et les effroyables découvertes de l’hiver dernier, personne – et surtout pas les soldats soviétiques – ne devrait encore être surpris de ce que l’on découvre (trouve ?) en terre nazie. Il faut croire qu’on ne s’habitue jamais à l’horreur .

La tâche pour documenter, trier et conserver ces ébauches de preuves s’annonce immense. Mais pour l’instant, il n’est rien à faire sinon fournir l’aide de volontaires à la Croix Rouge polonaise et au service de santé militaire soviétique dans leur tâche de soin et de nettoyage.

La Hongrie, coûte que coûte
Après Schwabenwall – La course au Danube
8. Armee, Hongrie et Slovaquie


Des troupes fatiguées, certes, essorées même pour certaines, et d’autres qui ne sont pas les mieux dotées (les armées du 1er Front d’Ukraine sont considérées par la Stavka comme des unités défensives, aptes surtout à garnir des fortifications de campagne !)… Mais toutes ensembles, et avec encore les unités (celles ?) de Tolboukhine vers le Danube, elles représentent une force considérable.

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Le Chat



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MessagePosté le: Dim Juil 28, 2024 09:03    Sujet du message: Répondre en citant

Le dernier texte du raccoon sur les tankistes soviétiques rappelle beaucoup une des scènes de Fury, où les Sherman doivent charger en ligne une position antichar en traversant un champ plat comme la main…
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"Tout fout le camp, je vous dis : la preuve : Shakespeare a réussi à écrire Henri VIII. Stallone, lui, n'est pas allé au delà de Rocky VI". (Le Chat, P. Geluck)
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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Juil 28, 2024 09:56    Sujet du message: Répondre en citant

Jamais vu Fury. Ce passage servait surtout a illustrer des morceaux de manuels tactiques trouvés au fil de mes recherches. Cool
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Hendryk



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MessagePosté le: Dim Juil 28, 2024 10:30    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Jamais vu Fury.

De toute façon, les scènes de combat de Fury manquent complètement de réalisme.
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With Iron and Fire disponible en livre!
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Archibald



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MessagePosté le: Dim Juil 28, 2024 13:21    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai vu des extraits sur Facebook et... mouais, bof.
_________________
Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Juil 28, 2024 14:07    Sujet du message: Répondre en citant

28 juin (3/3)
Etat revenant
Accalmie – Opération Zuzana
Slovaquie insurgée
– La pluie reprend, ce qui ralentit notablement les opérations offensives de l’Axe – déjà bien moribondes – et oblige à revenir à la petite guerre, pour ce qui reste de gardes Hlinka motivés et de SS aptes au combat. Face aux premiers, l’insurrection multiplie les actions de démoralisation et de guerre psychologique, évidemment destinées à provoquer désertions ou redditions contre une promesse d’amnistie. Vague, la promesse, certes, mais vu que tout s’effondre du côté de l’Axe… Pour les seconds, par contre – et notamment les Ukrainiens de la Galizien encore sur place – rien à faire. Les faits sont trop graves, la haine trop lourde et bien trop de sang a coulé. Quant aux Dirlewanger, toujours sur le flanc sud, la corde serait une punition trop douce…

Anabase en Slovaquie – Opération Ferdinand
Hauteurs autour de Poniky, au sud du barrage de Slovenská Ľupča
– Le claquement de la machine à écrire – on en a trouvé une par miracle, il faut bien qu’elle serve – marque avec dureté le rythme de l’écriture, comme pour appuyer la violence des propos qu’on lui fait imprimer. Non que le lieutenant-colonel Henri Morel de Foucaucourt y prenne beaucoup de plaisir, mais il lui faut bien faire son rapport. Pour le commandement, pour ses archives… et pour plus tard.
« En ce qui concerne nos engagements avec les forces légères allemandes qui nous sont opposées, il faut avouer que les opérations s’effectuent désormais dans une optique d’affrontement total, ne laissant aucune place aux lois de la guerre traditionnellement en vigueur. L’ennemi est vicieux, déloyal et recourt contre nous aux tactiques les plus détestables, par exemple le port de faux uniformes, leur dissimulation, les exécutions publiques d’otages destinées à provoquer notre intervention et l’utilisation quasi-systématique de boucliers humains pris parmi les civils. Dans un premier temps, la troupe a réagi d’une façon énergique, quoique très saine et fort compréhensible, mais cette réaction est à présent remplacée par une forme d’abattement écœuré face à la barbarie.
La démarche mercenaire et médiévale (1) qui est celle de l’adversaire avilit nos soldats, les mène à la colère donc à la sauvagerie – et parfois à très mauvais escient. Au surplus, elle ne saurait être que contre-productive alors même que nous recevons régulièrement des offres de reddition et de défection, qui ne sont pas toujours reçues comme il convient (2). Nous ne pouvons donc qu’alerter sur cet esprit de surenchère constante, facteur de pertes inutiles et poussant l’adversaire à des extrémités radicales, ce qui allonge d’autant… »
– Ça suffit Peron, on reprendra tout à l’heure. Ça valait le coup de vous faire apprendre le français, tiens !
– Hé, que voulez-vous, mi Coronel ? De toute façon, l’université de Salamanque est passée aux fascistes, alors…
– Certes… Il y a sûrement une parabole du Christ à ce sujet.
– Ah non !
– Vous préférez qu’on repasse aux chapitres tactiques ?
– Sur les soldats en civils et… recíprocamente ? Ça ne prend plus de toute façon. Ces hijos de puta ont tout dévasté sur 25 kilomètres à la ronde ! Au moins…

Sur ces entrefaites, retour des Slovaco-Soviétiques. Lesquels sont un peu moins gaillards – et moins nombreux – que la veille. Surtout les Slovaques. Par contre, à l’évidence, le lieutenant parachutiste en a vu d’autres.
– Il dit qu’après l’Ukraine et l’invasion de 42, il ne peut plus être choqué par les nazis.
Le capitaine slovaque ajoute quelque chose.
– Il dit que leurs reconnaissances sont coûteuses mais productives. Qu’ils ont trouvé un passage, qu’il leur reste à présenter au commandement. Et qu’après, il faudra envoyer un courrier en ville pour recevoir les ordres. Mais il a hâte de vous montrer Banská Bystrica, car d’une certaine façon, vous êtes aussi – comme nos amis soviétiques – nos invités.
Le tout accompagné d’un sourire éloquent, quoique apparemment sincère, sous une grosse moustache tombante.
Puis ils repartent vers la vallée sans entendre Foucaucourt grommeler : « Des invités, des invités… des invités qu’on envoie se faire tuer oui ! Mais s’il croit m’impressionner, cette espèce de vieux morse… »

Hongrie soumise
Enfants soldats – Déboires
Entre Balatonkenese et Budapest
« J’ai négligé ce journal, il me faut rattraper mon retard, car beaucoup de choses se sont passées. Le 28, nous avons finalement eu notre camion vers l’usine de gaz, roulant droit avant l’aube en direction de Kenese.
La route est longue : l’autoroute est encombrée de misérables colonnes de réfugiés, des Székely de Transylvanie et des Donauschwaben venant du sud, qui arrivent de deux directions. Où vont-ils tous ?
Le trafic militaire a la priorité, les policiers militaires contiennent les colonnes dans les villages. Les chasseurs des Alliés s’amusent à mitrailler et à bombarder. Spectacle d’horreur… Notre chemin dérive vers un chemin de campagne. Le pneu usé d’une des roues avant de notre camion explose. Nous n’avons pas de pneu de rechange. Nous passons des heures à le réparer en collant des couches de caoutchouc sur les faces intérieure et extérieure de l’équipement.
Nous arrivons enfin à la villa. Il y a Mère, la petite Tiborka et notre bonne Hilde : grandes retrouvailles. Le chauffeur nous hurle d’être prêts dans trois heures, il doit se dépêcher de rentrer à Budapest. Nous prenons nos baluchons, valises et caissons pour nous placer devant la route et observons le trafic avancer doucement sur la pente abrupte. Il commence à pleuvoir. Les heures passent. Aucun signe de notre camion.
Quand la nuit tombe, seuls les convois militaires sont autorisés. Je descends vers l’hôtel, qui a pris les fonctions d’un hôpital. Je parviens à joindre l’oncle Pista, qui me dit d’attendre que je le rappelle. Il me rappelle des heures plus tard : il a contacté l’usine de Pét, le camion est bien arrivé mais son chauffeur a disparu ! Ils en cherchent donc un autre à présent. Mais comment va-t-il faire pour trouver notre villa ? Nous nous mettons d’accord sur un signe de reconnaissance. Et nous ferons des tours de garde jusqu’à ce que le chauffeur se montre.
Le soir puis la nuit passe, nous attendons. J’apprécie de passer du temps avec mon petit frère mais ce ne sont pas des vacances. La température tombe, il pleut et notre cottage n’a plus aucun chauffage. Nous traînons dans la cuisine et jouons aux cartes. Demain matin, je retournerai à l’hôpital, pour essayer d’appeler mon père, mon oncle. Muci et la bonne surveillent le trafic, assisses sous un appentis.
Dans la nuit, nouvel appel : l’usine de Pét a été bombardée et ils doivent trouver un autre camion pour nous. Nous écoutons la radio : les Soviets prétendent avoir pris Nagybánya dans l’est et avancent vers Szolnok depuis le sud. Et pendant ce temps, mon passe a expiré. Je peux très bien être considéré comme un déserteur ! »

(Boy Soldier – Budapest 1944, par Ervin Iván Galántay, Militaria 2007)




Pologne retrouvée
Nul n’est prophète en son pays
Cracovie
– La ville n’est même pas encore nettoyée de la vermine allemande – de nombreux accrochages se produisent encore dans tout le centre, au fur et à mesure que l’on débusque les ultimes retardataires – que le nouveau gouvernement polonais “réunifié” envoie sur place ses premiers représentants. Il s’agit des fameux bataillons de liaison évoqués par le général Boulganine et dont la création a été évidemment approuvée par Edward Bolesław Osóbka-Morawski en personne. Ceux-là ont pour vocation de prendre le relais du NKVD dans la communication avec les districts de l’AK – plus encore que ce que font déjà leurs éléments spécialisés – afin de recenser, convaincre, embrigader et… le cas échéant, identifier pour plus tard. Après tout, Cracovie n’a pas combattu l’hiver dernier. Il ne faudrait pas que ce nid de nationalistes “réalistes” devienne plus nationaliste que réaliste.

Tchéco et Slovaquie
Ambitions
8 Porchester Gate (Londres)
– Le nouveau gouvernement tchécoslovaque n’est même pas encore formellement approuvé (mais par qui devrait-il l’être au juste ?) qu’il sollicite déjà ses amis. En l’espèce, Londres et, par son intermédiaire, le 18th AAG de Montgomery, afin d’obtenir le changement d’affectation de la 1ère DI tchécoslovaque (mais surtout tchèque…) du général Alois Liška, occupée à des tâches sans importance dans le nord de la Bosnie. Elle devrait assurément contribuer plutôt à la libération du territoire national ! Voilà qui devrait motiver la troupe !
Accessoirement, son envoi en Slovaquie pourra grossir quelque peu cette nouvelle “1ère Armée” de Ján Golian – laquelle devrait ainsi atteindre péniblement la taille d’un corps d’armée léger. Au surplus, à cette heure, ladite armée se trouve composée, à une écrasante majorité, de Slovaques repentis. On a vu mieux, comme symbole d’unité recouvrée ! Il convient donc de la panacher au plus vite…


Notes
1- Sans le savoir, Foucaucourt n’est pas loin de citer ici le ReichsFührer SS en personne : « Le ton dans ce régiment est, si je puis dire et dans bien des cas, celui du Moyen-Âge, avec des gourdins et ce genre de choses. Si quelqu’un exprime des doutes quant à la victoire, il risque de tomber mort sur la table. »
2- Après les pertes terribles subies durant le siège de Varsovie puis face aux parachutistes de la brigade Sosabowski, la Dirlewanger en est réduite (sic !), paradoxalement, à recruter parmi les prisonniers… politiques ! Evidemment, parmi eux, se trouvent un certain nombre de communistes ou assimilés, dont la première préoccupation est de traverser les lignes pour aller se rendre… ce qui n’est guère facile avec un uniforme SS, a fortiori portant les insignes de pareille unité !
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Juil 28, 2024 14:10    Sujet du message: Répondre en citant

Le même jour, ailleurs dans le monde……

28 juin
L’agonie du NEF
Laval qui s’ennuie
Neustadt an der Weinstraße (Gau Westmark)
– Pierre Laval s’ennuie ferme dans son exil rhénan. Il faut dire qu’on ne l’a pas vraiment gâté. Au début, il a cru avoir obtenu une faveur de la part des Allemands. Il n’est resté que trois jours à Sigmaringen, là où ce qui restait de politiciens collaborationnistes avait échoué, avant d’être envoyé dans cette « résidence présidentielle ». Mais Neustadt a mis peu de temps à apparaître pour ce qu’elle était vraiment : une prison dorée. Pire : Laval a vite compris que c’était une vexation supplémentaire qu’on avait voulu lui infliger.
Neustadt est le fief personnel du Gauleiter Josef Bürckel. Soit. Mais Bürckel a fait la connaissance d’un certain Jacques Doriot et il est même devenu un de ses plus proches amis allemands… En somme, l’ancien président du Conseil de la République française est ici en résidence surveillée sous la garde d’un gauleiter, misère !
Pierre Laval soupire d’agacement. Ce matin, quelque chose le chafouine depuis son réveil, sans qu’il sache exactement quoi… En regardant le calendrier, il finit par comprendre : un an plus tôt, jour pour jour, Jacques Doriot, appuyé par Oberg et Himmler, lui a volé sa place de chef du Nouvel Etat Français. Son café matinal passe tout d’un coup très mal…


Chine-URSS
Gardez-moi de mes amis…
Aérodrome d’Hayranbag, au nord-est de Yining (district de Yili, Xinjiang)
– Le général Du Defu, qui avait prévenu en vain les autorités provinciales de la désorganisation lamentable des troupes du KMT dans le district de Yili, a été chargé par le général Zhu Shaoliang de prendre le commandement des bastions nationalistes près de Yining. Il arrive par avion de Dihua dans la journée et s’empresse d’envoyer un rapport sur l’état des forces nationalistes.
« Il y a à Hayranbag une centaine de soldats du 1er Bataillon et deux cents hommes du 2e Bataillon du 19e Régiment à l’Académie aérienne et à l’aérodrome. Deux cents hommes du 3e Bataillon du 21e Régiment se trouvent à Guiwangmiao. Heureusement, les compagnies d’artillerie et de mitrailleuses des deux régiments sont toujours disponibles. Nous disposons aussi des élèves de l’Académie aérienne. »
Mais en plus des troupes, huit mille civils se sont réfugiés à Hayranbag. Il y a des membres du KMT avec leurs familles, mais il y a aussi des civils des ethnies Han et Hui, ainsi que des métis Han et Turkmènes. En effet, la jeune RTO n’a pas attendu davantage pour commencer une campagne d’éradication des Hans…
Du Defu, aidé du chef d’état-major de la 7e Division, Cao Riling, et des commandants des deux régiments, Jiang Xuanyu et Peng Junye, va réorganiser ses forces en engageant de nombreux réfugiés pour grossir ses rangs clairsemés. Ces réfugiés ne rechignent nullement, au contraire, à cet engagement sous les drapeaux du KMT : tout le monde est conscient que l’été qui commence ne s’achèvera que de deux façons possibles. Soit les colonnes de renfort pourront les dégager. Soit la totalité des soldats et des civils encerclés seront… éliminés.
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John92



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MessagePosté le: Dim Juil 28, 2024 15:34    Sujet du message: Répondre en citant


28 juin (3/3)

Anabase en Slovaquie – Opération Ferdinand
Hauteurs autour de Poniky, au sud du barrage de Slovenská Ľupča


Le tout accompagné d’un sourire éloquent, quoique apparemment (quoiqu’apparemment ?) sincère, sous une grosse moustache tombante.

Hongrie soumise
Enfants soldats – Déboires
Entre Balatonkenese et Budapest
« …
Notre
chemin (route ?) dérive vers un chemin de campagne.

Je parviens à joindre l’oncle Pista, qui me dit d’attendre
que je le (qu’il me) rappelle. Il me rappelle (le fera ?) des heures plus tard : …
… »


Le même jour, ailleurs dans le monde……

28 juin
L’agonie du NEF
Laval qui s’ennuie
Neustadt an der Weinstraße (Gau Westmark)
– Pierre Laval s’ennuie ferme dans son exil rhénan. Il faut dire qu’on ne l’a pas vraiment gâté. Au début, il a cru avoir obtenu une faveur de la part des Allemands. Il n’est resté que trois jours à Sigmaringen, là où ce qui restait de politiciens collaborationnistes avait échoué, …

Son café (il reste encore du vrai café ? si non alors pourquoi ne pas ajouter ersatz de ?) matinal passe tout d’un coup très mal…
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Dim Juil 28, 2024 15:58    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Citation:
« Il y a à Hayranbag une centaine de soldats du 1er Bataillon et deux cents hommes du 2e Bataillon du 19e Régiment à l’Académie aérienne et à l’aérodrome. Deux cents hommes du 3e Bataillon du 21e Régiment se trouvent à Guiwangmiao. Heureusement, les compagnies d’artillerie et de mitrailleuses des deux régiments sont toujours disponibles. Nous disposons aussi des élèves de l’Académie aérienne. »


Les soldats des 1er et 2ème Bataillon sont installés à l'Académie aérienne et à l'aérodrome qui sont deux lieux différents ?

@+
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Tyler



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MessagePosté le: Dim Juil 28, 2024 16:11    Sujet du message: Répondre en citant

@Capu Rossu : Tout à fait. Les 100 hommes du 1er bataillon à l'Académie. Les 200 du 2e bataillon à l'aérodrome. Ce sont deux bastions pas très loin l'un de l'autre mais différents
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