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Le Front Russe, Juin 1944
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loic
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MessagePosté le: Dim Juil 21, 2024 22:22    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
la Prusse est-elle menacée avant juin 44 selon les allemands ?

Bien sûr que oui, les Russes ont pris tout le littoral balte sauf Memel qui est assiégée.
Les Russes basent avions, sous-marins et vedettes directement en Baltique. Ceci compromet gravement l'entraînement des nouveaux Elektro-Boot sur lesquels le Reich compte. Donc, oui, l'heure est grave.
OTL, les plans d'évacuation ont été finalisés disons à partir de novembre 44, soit 7 mois avant la fin de la guerre. Donc en juin 44 FTL, on est largement dans le bon tempo.
Ce n'est pas le régime nazi au sens large qui les ordonne (Hitler ne veut pas en entendre parler jusqu'en janvier 45), ce sont les responsables politiques locaux (qui doivent quand même se préoccuper de la population) et les responsables économiques (pour les usines, le bétail...).
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Juil 21, 2024 22:26    Sujet du message: Répondre en citant

Faux, la Prusse est menacée par tierce, mais pas d'invasion. S'il fallait évacuer toute l'Allemagne qu'on bombarde, il resterait Helgoland. Et encore ...
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Lun Juil 22, 2024 06:59    Sujet du message: Répondre en citant

En l'absence de boule de cristal, ce n'est pas le fait d'être 7 mois avant la fin de la guerre qui a motivé les plans d'évacuation OTL !
C'est le fait de pouvoir se dire "c'est cuit, les Rouges seront là dès qu'ils se seront un peu reposés".
FTL, on les a arrêtés ! (croit-on) On en a pour un moment. La preuve, on lance Schwabenwall - c'est une offensive, non ? Et à l'ouest, on attaque aussi !

Quant à la menace sur la Prusse Orientale, par voie de terre, on tient le coup !
Ah bien sûr, la Baltique Occidentale est mal – mais on ne va pas fuir la terre sacrée du Reich parce que l'entraînement des U-boots est perturbé !

Alors, que les plus malins aillent voir la cousine de Bavière - OK. Que les responsables les plus malins ET les plus soucieux de leurs compatriotes préparent une éventuelle évacuation sans rien dire, dans le secret de leurs bureaux, pourquoi pas… Mais rien encore sur le terrain.
Bon, ça ne va pas tarder… Mais pour l'instant - le défaitisme est un crime sévèrement puni !
_________________
Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Lun Juil 22, 2024 07:01    Sujet du message: Répondre en citant

27 juin (3/3)
Etat revenant
Accalmie – Opération Zuzana
Slovaquie insurgée
– Avec la relative abondance de moyens qui tombent du ciel avec le beau temps, le commandement slovaque commence à envisager de redéployer une partie de ses troupes. Il pourrait les retirer, par exemple, des secteurs de Telgárt et Tisovec – où les choses semblent décidément… calmes – et les envoyer vers Slovenská Ľupča pour aider à tenir en respect les dernières velléités allemandes.
Le ministre Bohumil Lausman – et la mission soviétique avec lui – sont enthousiastes ! La jonction avec l’Armée Rouge parait imminente. Contre toute attente, les Slovaques vont donc bel et bien s’en sortir après leur révolte contre le Troisième Reich ! C’est… inespéré.
De son côté, cependant, Ján Golian se demande si, pour son avenir et celui de son « pays fédéré », il ne faudrait pas que son armée montre un peu les muscles. Histoire de ne pas passer pour une demoiselle en détresse, qui n’a de valeur que parce qu’on l’a sauvée… Et le commandement slovaque de caresser sérieusement l’idée d’une action offensive vers Banská Bystrica pour la fin du mois. Avec les troupes dégagées de Telgárt et Tisovec, évidemment !

Anabase en Slovaquie – Opération Ferdinand
Hauteurs autour de Poniky, au sud du barrage de Slovenská Ľupča
« Mi coronel, moi je vous dis, son completamente locos. Ça plaît, ça plaît pas. Mais je connais mon métier mieux qu’eux. »
De fait, si les Slovaques et les Soviétiques commencent enfin à arriver dans le secteur des légionnaires espagnols et de leurs amis français, ils ne tiennent pas tout à fait, hélas, le discours qu’on attendait d’eux. Car les troupes locales ou leurs “conseillers” – une vingtaine d’hommes, professionnellement arrogants (quoiqu’ils s’adoucissent un peu quand ils comprennent que les Espagnols sont d’anciens Républicains) – ne viennent pas pour aider le bataillon Foch à couvrir l’armée slovaque face à la lie de l’armée allemande. Non, ils viennent étudier tout à fait sérieusement les possibilités d’action de Poniky vers Zvolen, pour un genre de vaste coup de main qui prendrait les Allemands de flanc.
Henri Morel de Foucaucourt est globalement du même avis que son subordonné – et Barazer de Lannurien (qui n’a pas un seul homme à risquer dans pareille aventure !) fait chorus. Mais le Lt-colonel se veut tout de même plus diplomatique avec ses interlocuteurs et alliés : « Vous prévoyez de courir sur 20 kilomètres à travers la cambrousse, en espérant que l’adversaire ne vous verra pas, ou qu’il ne fera rien ? ». Vu de la sorte, cela paraît effectivement suicidaire. Surtout pour une infanterie de niveau moyen, ou qui n’a pas eu le temps d’étudier le terrain…
Mais la réponse n’est pas aussi réfléchie. Le capitaine slovaque est sûr de lui : « Nous y arriverons. Les Allemands sont seuls et nous comptons sur des défections massives dans les rangs des traîtres d’en face. » Jolie façon de voir, étant donnée la situation politique locale, passablement embrouillée – mais cela, Foucaucourt le garde pour lui… Quant au lieutenant soviétique – que l’on fait traduire – il est presque méprisant : « Vous autres Français, vous êtes… fatigués, voilà tout. »
Fatigué, fatigué ! Pourquoi pas feignant ! Avant que des noms d’oiseau ne volent en franco-espagnol, le lieutenant-colonel prend l’air pincé de celui qui a entendu l’insulte, mais qui ne daignera pas y réagir, avant de faire répondre : « Faites vos reconnaissances et tâchez de sonder les Slovaques d’en face. Etonnez-moi par les résultats. Et puis nous verrons. »

Hongrie soumise
Enfants soldats – Illusions
Budapest, Akácfa utca… et ailleurs
« Mon père essaie désespérément de mettre la main sur un camion pour évacuer Muci de notre villa sur le lac Balaton, où elle s’est rendue pour échapper aux bombardements aériens de la capitale. L’oncle Pista a offert son aide : il est ingénieur-chef dans une usine à gaz. Ils envoient régulièrement un camion pour collecter les bouteilles aux ateliers pétrochimiques de Pét. Le chauffeur me déposera à Kenese, nous laissera une paire d’heures pour nous préparer puis nous récupérera lors de son voyage du retour vers Budapest.
Il n’y a pas de liaison téléphonique avec notre villa, comment donc informer ma mère de mon heure d’arrivée ? Par chance, elle nous appelle d’un hôtel, je parviens à lui parler, ils vont faire leurs bagages immédiatement.
Cet hiver, la villa semblait un lieu plus sûr que notre appartement de Budapest, car notre capitale a subi de sévères attaques aériennes des Alliés. A cette époque, nous avons déplacé là-bas notre stock patiemment constitué de victuailles. Mon père m’explique que le cellier renferme des centaines de conserves, du jus de tomates, du poisson, de la farine, du riz, des nouilles, etc. Nous devons rapatrier tout ceci à Budapest si nous ne voulons pas le laisser à la merci des pillards. Les Anglais ont pris toute la région au sud du lac, certes, mais les Soviets sont presqu’à Szeged. Impossible de prendre le risque qu’ils mènent la prochaine offensive au nord du lac Balaton. Dans ce dernier cas, ils voudraient certainement détruire toutes les villas, dans un geste de haine envers la bourgeoisie.
A mon grand désarroi, mon père continue de mettre la BBC en langue hongroise. C’est interdit et très répréhensible. Les nouvelles sur la Hongrie sont le plus souvent inexactes. Aujourd’hui, on nous apprend que le 4e Groupe d’Armées du maréchal Tolbukhine a libéré Temesvár [Timișoara]. D’abord, on ne libère pas une ville hongroise avec l’aide des Roumains. Ensuite, justement, il me semblait qu’il était bien plus occupé en Erdély [Transylvanie] le mois dernier encore ! Papa m’explique sur une carte que la Hongrie est maintenant menacée par trois groupes d’armées soviétiques : le 1er de Petrov dans les Carpates, le 2e de Bagramian qui avance vers l’Est de la Hongrie, et enfin le 4e qui remonte du Banat, en limite des Yougoslaves.
Reste le cas des Britanniques de Montgomery, vers Pécs et Kaposvár. Tout dépendra de lui. Il peut choisir de remonter la Dráva vers l’Autriche, ou suivre le Danube pour attaquer Budapest par le sud. Dans ce dernier cas, mon père pense évident que les forces hongroises ne s’y opposeraient pas sérieusement. Et les allemandes ? Et la parole donnée ? De toute façon, cet Anglais n’est pas seul : il y a aussi les Roumains, les Bulgares, les Serbes et même quelques Grecs avec lesquels il faudra compter.
Autant de gens qui nous détestent. Papa estime que nos forces sont surclassées d’un rapport de cinq pour un, tandis que les bombardements paralysent nos liaisons ferroviaires.
Tout ceci est déprimant – et pourtant exaltant. Quoiqu’il en soit, le camion n’est pas encore prêt. Du coup, j’ai mon après-midi de libre. Mon frère continue de suivre ses leçons de piano à l’académie Liszt et consorts. Les classes sont clairsemées : beaucoup de ses camarades étaient des jeunes filles juives. L’an dernier, c’était leurs frères – on leur avait fourni des uniformes de MUSZ puis envoyés à pied vers la fabrique de briques de Buda. Aux dernières nouvelles, ils seraient en route à pied vers le Reich pour servir d’Arbeitsjuden – des travailleurs auxiliaires. Triste mais nécessaire. En retour, le Reich offre de l’armement lourd à la Honvèd et envoie toujours plus de troupes allemandes pour stabiliser le front. »

(Boy Soldier – Budapest 1944, par Ervin Iván Galántay, Militaria 2007)

Hongrie et Balkans
Précaution révisée
Moscou
– Tout compte fait, à la suite des récents événements de la région de Timișoara, la Stavka prend acte du fait que les croix blanches ressemblent par trop à certains insignes allemands ou hongrois. Elle fait donc modifier en urgence son instruction d’il y a cinq jours, relative aux marquages d’identification interalliés. Dorénavant, ce sera un triangle blanc à l’avant de tous les véhicules de tête, en complément des lignes blanches sur les tourelles. Un détail sans doute – mais si demain un char yougoslave aligne un T-34, on ne pourra pas dire que c’est faute de l’avoir reconnu !
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loic
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MessagePosté le: Lun Juil 22, 2024 08:36    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Bon, ça ne va pas tarder… Mais pour l'instant - le défaitisme est un crime sévèrement puni !

On est bien d'accord avec ça, mais ça ne doit vraiment pas tarder du tout, alors...
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John92



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MessagePosté le: Lun Juil 22, 2024 09:34    Sujet du message: Répondre en citant


26 juin (3/3)
Pologne écrasée
Sauvetage
Cracovie
– Alors que les forces soviétiques entrent dans la ville et que la défense péniblement improvisée part en lambeaux – les forts supposés tenir le sud ont déjà été évacués, car on craint que la progression des tanks russes (rouges/judéo-bolchéviques ?) vers Katowice coupe toute voie de retraite – un officier du génie nazi retranché quelque part dans un abri appuie furieusement sur une boîte de commande. Rien ne se passe. Il insiste, appuie (martyrise les boutons ?), vérifie, enrage… et finalement décide qu’il n’est plus temps.

Sabotage ! Terrorisme !, L’homme a cependant assez de bon sens pour mettre très vite les bras (mains ??) en l’air. Mais comment ont-ils su ?
Les forces de l’Armia Krajowa, désormais en coordination plus ou moins forcée avec l’Armée Rouge, ont bien fait leur travail. Venant de partout – de Bronowice au nord-ouest, de Prądnik Czerwony au nord et même de Pychowice au sud, les forces (troupes ?) soviétiques déferlent jusqu’à Łobzów, …

La liste
Usine Schindler (Brünnlitz, Silésie)


Les choses en resteront là jusqu’à la fin. La Schindlerwerk ne produira jamais rien d’utile à l’Allemagne. Elle achèvera par contre (en revanche ?) de ruiner son propriétaire, qui consacrera tout ce qui restait de sa fortune à corrompre les petits fouineurs (éventuellement avec des diamants !) et à acheter des rations de nourriture complémentaire pour sa main d’œuvre affamée. Ses derniers sous (deniers/ressources/moyens ??) iront aux gardes affectés dans son usine, pour les convaincre de partir sans effusion de sang.
« …
Et que dans le fond, sa faillite personnelle et sa relative misère entre 1945 et 1958 (date de son
retour d’Argentine après une affaire ratée d’élevage de ragondins) n’étaient que le juste retour des choses d’une fortune qu’il n’aurait jamais dû faire fructifier – et encore moins profiter.
…»


Tchéco et Slovaquie
Décrets
8 Porchester Gate (Londres)


Et celle-ci renvoie à un addendum du Traité d’amitié, d’assistance mutuelle et de coopération d’après-guerre entre la République tchécoslovaque et l’Union des Républiques (républiques ??) socialistes soviétiques, signé l’an dernier à Moscou : …

_________________
Ne pas confondre facilité et simplicité


Dernière édition par John92 le Lun Juil 22, 2024 10:29; édité 1 fois
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John92



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MessagePosté le: Lun Juil 22, 2024 09:34    Sujet du message: Répondre en citant


27 juin (1/3)
Mer Baltique
Loups rouges
Kronstadt


Le classe Stalinets a fait une patrouille médiocre : un seul petit cargo revendiqué détruit. Pire encore, son action a été marquée par l’indiscipline – le sous-marin s’étant largement écarté de sa zone de patrouille afin d’aller courir des fantômes, lesquels ont d’ailleurs manqué de fort peu de conduire à la perte du bâtiment. Sur le quai, une délégation attend déjà le commandant du sous-marin (submersible/navire ?) pour faire le point – …

Opération Oder
Siegfried
Prusse orientale – Front de la Baltique
– …
Par contre (Cependant/En revanche ), le Soviétique n’envisage à cette heure nulle cavalcade en Prusse – …

S’ensuit une nouvelle journée de combats pénibles et coûteux, dans lesquels on se bat (ferraille/s’affronte/s’étripe ?) pour pas grand-chose – essentiellement tuer autrui.

En pratique, cela revient aussi à dégarnir ses flancs et à rapprocher peu à peu la jonction des deux divisions du Schwerpunkt adverse… Mais le (pas ??) moyen de faire autrement !

Au-delà de la Narew et de la Vistule – 2e Front Biélorusse

Par contre (Cependant ), il a besoin d’infanterie pour garantir ses lignes et tenir son flanc vers Włocławek.

Et la 357. Volksgrenadier-Division (Knut Eberding) – qui a dû ici prendre le relais de la 359. ID (Norbert Holm), décimée – ne peut y faire grand-chose, sinon subir (encaisser le choc ? ). Derrière ses jumelles, dans sa Gaz de commandement, Kuznetsov sourit : il ne subit pas les conditions de l’adversaire …

Par trois fois, ses Panzer IV, bénéficiant pourtant d’opportunités tactiques intéressantes, sont arrêtés par de véritables orages d’acier et doivent piteusement se replier sous les huées, en encaissant des pertes. Kurt von der Chevallerie a pourtant été clair avec lui – s’il n’arrête pas les Rouges, …

Au-delà de la Vistule – 3e Front Biélorusse –

En première ligne, dans le secteur de Sulejów, la 18. Panzer (Erwin Jollasse) souffre toujours le martyre face au mastodonte qu’est la 3e Armée de Chars (Pavel Rybalko), lequel lui appuie sur la tête d’autant plus fort que la 64e Armée (Mikhaïl Sharokine) puis la 10e Armée de la Garde (Vasily Chuikov) arrivent de Kozenin pour l’assister de toute leur puissance. Du coup, Jollasse se révèle totalement impuissant face à ce tsunami sans cesse montant – même avec l’appui (l’aide/le soutien ) de la 108. Panzerbrigade (Oberst Friedrich-Heinrich Musculus) et du 501. schw. Pz Abt (Major Erich Löwe), …

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John92



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MessagePosté le: Lun Juil 22, 2024 09:35    Sujet du message: Répondre en citant


27 juin (2/3)
Entre Vistule et Silésie – 3e Front d’Ukraine


Si on s’en réfère strictement aux ordres de bataille, Katowice n’est pas défendue . En fait, une dizaine de milliers de combattants s’y trouvent. Car la ville est censée être devenue allemande – Kattowitz ! – depuis 1939, et elle fait partie du Gau de Haute-Silésie. Mais ses défenseurs ne sont pas véritablement organisés et les destructions prévues pour Cracovie n’ont pas été planifiées – puisqu’il s’agit d’une ville du Reich ! Ainsi donc, la situation dégénère vite en combats urbains, donc en une succession d’engagements d’infanterie, avec recours systématique aux blindés T-34 ou T-60 pour réduire les défenseurs . Pénible… Mais pas mortel. Et sans intérêt, surtout, pour Grossman, qui part vers Varsovie. La cité, ou ce qui en reste, l’attire : il sent bien qu’il lui faut la voir de ses yeux au moins une fois pour témoigner de l’état dans lequel l’a laissé (laissée ??) le Reich.

Les tuyaux d’échappement des chars sont ensuite prolongés et dirigés vers le haut à l’aide de tuyaux en toile. Les écoutilles et les fentes sont fermées, bouchées et calfeutrées avec de la graisse – l’air pouvant pénétrer dans le char (le tank/l’engin/la machine ) par les écoutilles (trappes) situées au sommet de la tourelle . Et enfin, le T-34 roule au fond de la rivière, l’eau arrivant à ras de la tourelle !

Shoah – La cendre et les morts
Oświęcim (au sud de Katowice)
– Pendant que la 1ère Armée de Chars de la Garde (Sergei Bogdanov) est occupée à passer la Skawa, une unité fait un détour, à la demande expresse du commandement (de la hiérarchie ??). Il s’agit d’un détachement de la 2e Compagnie de fusiliers – 2e Bataillon de fusiliers motorisés, 6e Brigade mécanisée de la Garde – sous le commandement du lieutenant Nikolaï Pavlovitch Evsyukov. Ce dernier (Lequel ? ) s’est vu confier un guide… français, Raphaël Feigelson. Ce dernier ne doit sa relative importance actuelle qu’au fait qu’il soit tombé …

Sud de la Pologne – 3e Front d’Ukraine – La 5e Armée de Choc (Ivan Chernyakovsky), pour sa part, continue de nettoyer Cracovie, traversant la cité vers l’ouest en direction de Balice pour s’y rallier, sans oublier de piller un peu en chemin tout ce que les Allemands ont pu oublier (dû abandonner/laisser ? ). Quant au 7e Corps Mécanisé (Ivan Tutarinov), il achève de rabattre sur l’arrière de Lelioushenko – donc de faire (à supprimer - inutile ?? ) détruire – la 4. Luftwaffen-Feld-Division (Hans Sauerbrey) et le 210. StuG Abt (Major Herbert Sichelschmidt), …

La Hongrie, coûte que coûte
Après Schwabenwall – La course au Danube
8. Armee, Galicie, Hongrie et Slovaquie
– Le XLIX. ArmeeKorps (Rudolf Konrad) est désormais bien entré en Hongrie – enfin, celle d’avant 1941. Il glsse (glisse ) ainsi de Beregszász [Berehove] à Kisvárda, …

Heeresgruppe B, région de Debrecen

De son nouveau QG de Bratislava (hé oui…), Gotthard Heinrici a une vision paradoxalement (étonnamment ??) claire de la situation. Sur le flanc gauche, Schwabenwall a été… paradoxalement efficace : au moins, les Rouges ne poursuivent plus vraiment. Par contre ( En revanche ?), sur le flanc droit, c’est toujours la catastrophe !

Il faut donc que Reinhardt s’en sorte. Quitte à frapper de flanc le fort ( tournure étrange – le flanc fort de l’ennemi ??) ennemi, quand ce dernier ne s’y attend pas. Et Heinrici d’esquisser le concept d’une frappe (attaque ? ) de Debrecen vers Békéscsaba, avant de le soumettre à Kluge pour approbation formelle.

11. Armee, monts Apuseni – Les deux colonnes de la 11. Armee sortent enfin des monts, en passant l’une par le col de Vârfurile, l’autre par la petite ville (citée/bourgade ?) de Sebiș. Deux masses sans véritable valeur combative… Il leur reste respectivement 50 et 60 kilomètres pour rejoindre les villes d’Oradea et de Gyula.

Notes
4- …
Par contre (En revanche), les châteaux-forts des maîtres étaient bien évidemment en pierre.

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John92



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MessagePosté le: Lun Juil 22, 2024 09:36    Sujet du message: Répondre en citant


27 juin (3/3)
Etat revenant
Accalmie – Opération Zuzana
Slovaquie insurgée
Avec (Grace à ?) la relative abondance de moyens qui tombent du ciel avec le beau temps, le commandement slovaque commence à envisager de redéployer une partie de ses troupes.

Hongrie soumise
Enfants soldats – Illusions
Budapest, Akácfa utca… et ailleurs
« …
Les Anglais ont
pris (conquis/saisi/se sont emparés ) toute la région au sud du lac, certes, mais les Soviets sont presqu’à Szeged. Impossible de prendre le risque qu’ils mènent la prochaine offensive au nord du lac Balaton.

L’an dernier, c’était leurs frères – on leur avait fourni des uniformes de MUSZ puis envoyés
à pied vers la fabrique de briques de Buda. Aux dernières nouvelles, ils seraient en route à pied vers le Reich pour servir d’Arbeitsjuden – …
… »


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Monomaker



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MessagePosté le: Mar Juil 23, 2024 10:26    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
27 juin (1/3)
Mer Baltique
Loups rouges
Kronstadt
– l’ensemble s’achevant par une note fort peu amène du QG à destination de l’ensemble de la flottille, dont il faut bien avouer qu’elle non plus n’a guère brillé : [i]« Les commandants des sous-marins (D-2, Shch-407, S-13, Lembit, Shch-318) ont agi presqu’exclusivement passivement]


Le D-2 est noté comme servant de station de rechargement des batteries à Leningrad et Kronstadt dans l'annexe C A5 en mai 1942. Comme il est plutôt vieux (1929), aucune chance qu'il soit renvoyé au service actif.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Juil 26, 2024 10:49    Sujet du message: Répondre en citant

28 juin (1/3)
Opération Oder
Siegfried
Prusse orientale – Front de la Baltique
– L’intervention tardive mais vigoureuse de la 19. Waffen-Grenadier-Brigade der SS (lettische) (OberFührer SS Nikolaus Heilman) sauve sans aucun doute la 217. ID (Friedrich Bayer), toujours plus fortement pressée par la 4e Armée (Nikolai Gusev) et qui menaçait de disparaitre dans les ruines fumantes de Tilsit. Fonçant sous la pluie sur la route de Taplacken, les Baltes frappent de flanc le 12e Corps Blindé (Vasily Butkov), qui s’attendait évidemment à cette action mais ne dispose pas pour autant de tous les moyens nécessaires pour y faire face. Plus grave encore, il pleut et les VVS de la 13e Armée Aérienne (Sergei Rybalchenko) restent le plus souvent au sol. Ceci, combiné à une certaine activité de la 61. ID (Gunther Krappe) depuis Istok – qui empêche Gusev de déployer autant de renforts qu’il faudrait – et à l’agitation de la 206. ID (Alfons Hitter) – qui lutte toujours autour de Ragnit – conduit finalement l’Armée Rouge à relâcher sa proie… pour l’instant.
La liaison entre l’arrière et la division de Bayer est ainsi rétablie, mais par un couloir découvert de 2 ou 3 kilomètres de large à peine, menant à Artemovka et dans lequel il ne faudrait sans doute pas tarder à s’engouffrer. Encore faut-il que Willibald von Langermann en donne l’instruction… encore faut-il donc qu’on l’y autorise ! Hélas, pour l’heure, du côté du HG Nord, les ordres sont de reprendre les rives du Niemen, à n’importe quel prix.
Vers Lasdehnen, ce n’est pas le jour de la percée, ni celui de l’assaut pour la 7e Armée (Alexey Krutikov) ou ses adversaires, la 11. ID (Siegfried Thomaschki) et la 21. ID (Gerhard Matzky). Pour sûr, l’infanterie rouge multiplie encore les grignotages, prises de flanc et autres infiltrations. Mais les lignes serpentant au milieu des bois bougent peu, tandis que s’empilent les monceaux de terre soulevés par les obus et les corps fauchés par les éclats. La pluie est ici bienvenue : elle éteint en effet de dangereux débuts d’incendie dans les forêts à l’est de Sheykino, allumés par les munitions au phosphore employées par les incessants bombardements soviétiques.
Au sud de Gumbinnen, la 42e Armée (Ivan Morozov) appuie toujours très fort sur la 226. Volksgrenadier (Franz Sensfuß). Désormais soutenue par une bonne moitié de la 59. Volksgrenadier (Rudolf Sperl), celle-ci doit quand même céder, faute d’effectifs et de coordination tactique, deux ou trois bons kilomètres de lignes, pour finir par perdre la liaison directe avec Goldap, quelque part entre Ol’khovatka et Yarovoe. Morozov s’avère toutefois incapable d’exploiter – entre mauvais temps et usure légitime de ses premières lignes, il n’en a pas la force aujourd’hui. Mais cela ne veut pas dire que demain, ce sera toujours le cas. D’ailleurs, le 15e Corps Blindé (Fiodor Rudkine) se rapproche de ce secteur, lequel semble enfin prometteur.
Reste Goldap. Ici, l’assaut prévu la veille par Nikolai Berzarine démarre, selon la coutume, par un temps de Russes et bouscule aussi rudement que prévu la 1. Luftwaffen-Feld-Division (Rudolf Petrauschke), qui perd à nouveau ses positions autour de Rucheyki et Kamarichi. Et cette fois-ci, la 64. Volksgrenadier de Fritz Warnecke s’avère incapable de la suppléer, étant elle-même sollicitée plus au sud par la 34e Armée (Anton Lopatine) – qui avance de Regiele vers Wronki Wielkie sans que la 254. ID (Alfred Thielmann) puisse y faire grand-chose. Au soir, les Rouges ont progressé respectivement de 3 et 4 kilomètres. C’est peu, mais c’est déjà beaucoup trop. Et tandis que les StuG III du 185. StuG Abt (Major Fritz Glossner) et les rares engins présents du 505. schw. Pz. Abt (Hauptmann Werner Freiherr von Beschwitz) courent en tous sens afin de colmater les fuites qui se multiplient, Kurt Herzog doit rapporter à Georg Lindemann que Goldap est menacée d’enveloppement, prélude à une très probable percée blindée dans ce secteur, faute de renforts vite dépêchés sur place. Il a raison : le 10e Corps Mécanisé (Nikolai Vedeneyev) est aux aguets, juste derrière Lopatine !

Prusse orientale et Pologne – 1er Front Biélorusse – Kyrill Meretskov tient dorénavant sa proie – avec Rokossovski c’est vrai, mais enfin, il la tient quand même… Et il ne prévoit absolument pas de la lâcher. Tandis que son aile droite – 39e Armée (Andrei Zigin), 55e Armée (Vladimir Smiridov), 20e Armée (Arkady Ermakov) et 1er Corps de Cavalerie de la Garde (N.S. Oslikovsky) – tient occupée la 16. Armee jusqu’à Goldap, son aile gauche achève l’encerclement et la destruction de presque tout ce qui reste de la 2. Armee ainsi que de l’aile droite de la 3. PanzerArmee.
Neidenburg est prise, ou c’est tout comme : le 6e Corps Mécanisé (V.V. Koshelev) y a mis la nuit, cela lui a coûté fort cher, mais la 38. Volksgrenadier (Friedrich-Georg Eberhardt) a perdu le contact avec la 208. ID (Hans Piekenbrock) sur sa gauche à Grzegórzki – et par suite avec tout le reste du LII. ArmeeKorps (Hans-Karl von Scheele). Cela permet au 10e Corps Blindé (Alexei Popov), arrivé entretemps, de glisser par le sud vers Pawliki, tandis que la 1ère Armée de la Garde (Ivan Chistiakov) commence à repousser von Scheele vers le nord, direction Gedwangen. Popov taillade littéralement les rangs de la 167. ID (Hans Hüttner) et de la 267. ID (Otto Drescher), avant de venir frapper la XLI. PanzerKorps (Hellmuth Weidling) – en pratique et pour l’essentiel, la 20. Panzer (Hyazinth Strachwitz), laquelle tente désespérément de sauver ses Leopard, ses Panzer IV et autres JagdPanzer IV. Seule la météo empêche ici que le désastre soit total pour la Heer – il ne sera que relatif. Tel un enfant cruel, le corps blindé soviétique vient trancher en deux la chenille allemande, lui arrachant son train, une partie de la 20. Panzer, quelques Hetzer du 236. StuG Abt (Major Rolf Brede) et une bonne moitié de l’infanterie des 167. et 267. ID. Hans Hüttner s’échappe. Otto Drescher et Rolf Brede sont tués. Quant à Hyazinth Strachwitz, il est évacué avec une fracture du crâne – sa voiture a été retournée par un obus, et il est le seul survivant de tout son état-major !
Le 1er Front Biélorusse achève de faire jonction avec le 2e Front Biélorusse avant 14 heures. C’était déjà le cas depuis la nuit précédente du côté de la 3e Armée de la Garde (Ivan Zakharkine), à hauteur de Wieczfnia-Kolonia. Et Popov commence déjà à remonter vers le nord, direction Kalbornia.
………
Tankiste (Evgueni Bessonov)
Tactiques

« Engagement sur l’avant droit ! Un tir parti d’un fourré vise le Numéro 1, qui profite fort heureusement d’un talus un peu plus haut que prévu pour échapper à un grand boum. Immédiatement, notre colonne passe en ligne de front. Nous sommes Numéro 2, nous nous déployons donc sur la droite, ce qui nous expose aux tirs.
Andrei : « Va falloir me donner une position claire, sinon le prochain ne nous loupera pas ! »
Moi : « Parfaitement clair, camarade pointeur ! » Même si entre le fasciste et nous, il y a encore le numéro 3 – les 4 et 5 se positionnant à gauche.
La compagnie progresse en V – une des deux formations du manuel avec la formation en coin. Le même manuel qui préconise d’ailleurs quatre solutions face à une position adverse : enveloppement par un flanc, double enveloppement, prise de flanc ou attaque frontale. « Le commandant doit rapidement et habilement appliquer la technique de combat appropriée pour l’attaque, selon la situation sur le terrain. » Conseil des plus pertinents ! Mais ce n’est pas moi qui commande la section.
Fiodor : « La section charge ! » Effectivement, nous tournons à droite, plastron face à l’ennemi. Le capitaine a dû juger l’enveloppement impossible sans perdre deux ou trois engins. Vitesse maximale, Fumigènes tirés devant. Coup parti en mouvement ! Mauvaise habitude.
Nikita et Sasha : « Canon chargé ! ». Je cherche fiévreusement l’adversaire à l’épiscope. Là : la fumée d’un départ de tir ! « Derrière la rangée de buissons, 30° à gauche, T-4, 150 m ! » Fiodor fait plier le châssis d’un coup de frein brusque et la tourelle s’aligne rapidement. « Feu ! » « But ! Flammes ! On repart ! » Pas le temps de se congratuler, bien sûr. Ainsi va la vie durant la Grande Guerre Patriotique. »

(Tankiste ! – Jusqu’au cœur du Reich avec l’Armée Rouge, Evgueni Bessonov, Skyhorse 2017)

Au-delà de la Narew et de la Vistule – 2e Front Biélorusse – La jonction avec Meretskov libère la 3e Armée de Choc (Mikhaïl Purkayev) de la responsabilité la plus pénible : achever la destruction des fascistes désormais coincés dans la poche à l’ouest de Chorzele. Comme le 14e Corps Blindé (Ivan Kirichenko) – qui a rencontré ses confrères du 1er Front Biélorusse à Pawliki et Safronka – l’ensemble de la force du maréchal Konstantin Rokossovski commence donc logiquement à se réorienter plein ouest, à présent qu’il ne se trouve plus rien pour l’en empêcher.
Direction Toruń et Graudenz pour rattraper le temps perdu. Les Soviétiques commenceront à progresser vers Działdowo et Lipowiec Kościelny pour les atteindre avant minuit. Dix kilomètres à peine, mais c’est un bon début. Sur l’avant gauche, le XLVII. PanzerKorps (Hans von Funck) – réduit à un quart de son potentiel, déjà fort théorique – se regroupe désormais dans le secteur de Lautenburg, au fil de l’arrivée de ses survivants sous la pluie, sous la menace de la défaite et dans l’incertitude totale sur le prochain engagement. Quoique, pour ce qui est du résultat, par contre, celui-ci semble de plus en plus certain.
Reste la cavalcade… Le long de la Vistule, le 13e Corps Blindé (Boris Bakharov) a repris sa marche – à présent que la 15e Armée (Georgiy Zakharov) a enfin cessé de s’amuser pour passer Drobin et atteindre Sierpc. Elle est donc désormais assez proche de Lipno (sans parler de tout ce qui se passe sur la rive gauche !) pour que Bakharov reprenne immédiatement son avance vers Toruń. Au soir, il a fait la moitié du chemin, jusqu’à Obrowo. Et même s’il a perdu une ou deux dizaines d’engins entre mines et embuscades épicées de Panzerfaust, il ne paraît plus très loin d’atteindre son objectif. En cinq jours… un record. Ensuite, il faudra se préparer pour le prochain grand bond en avant.
Plus au sud, par-delà le fleuve et dans le secteur de Kutno, la 63e Armée (Vasiliy Kuznetsov) martyrise toujours avec maîtrise le LXXII. ArmeeKorps (Anton Grasser) – lequel paraît près de perdre la route de Toruń, à présent que la 357. Volksgrenadier (Knut Eberding) a dû concéder Sójki et que les bois du secteur de Siemianów sont contestés. Et au sud, la 359. ID (Norbert Holm) de perdre kilomètre après kilomètre, ses positions labourées jusqu’à Leszczynek… Certes, pour l’heure, la pluie limite ici aussi la défaite. Mais il semble urgent de prendre une décision.
Surtout qu’à Litzmannstadt, les choses ne s’améliorent pas non plus – ce qui expose d’autant plus Grasser en cas d’échec dans ce secteur. Sur le flanc nord, la 2e Armée de Choc (Kuzma Galitsky) poursuit son exercice de style aux dépens du XL. PanzerKorps (Eberhard Rodt) – lequel continue cependant de s’accrocher à Stryków, mais avec la vigueur sans cesse plus chancelante du malade en phase terminale. Hermann von Oppeln-Bronikowski n’a plus qu’une trentaine de Panzer IV et StuG III à opposer aux vagues de T-34 soviétiques, tandis que débordements et pertes obligent l’infanterie de la 253. ID (Hans Junck) à s’étirer sans cesse davantage. Sans parler de la pauvre 123. ID (Louis Tronnier) ! Et même si, sur le flanc droit, le XLVI. PanzerKorps (Franz Westhoven) assure encore un peu, à gauche, la route d’Ozorków s’ouvre peu à peu aux troupes de Rokossovski, sous le simple poids du nombre.
Au centre, la 92. ID (Max Reinwald) a fini de défendre Natolin – faute de moyens et de perspectives. Il se retire à présent dans Lodz, comme le reste du LXII. ArmeeKorps (Carl Rodenburg), et à la recherche d’une illusoire (et paradoxale !) sécurité immédiate, accompagné de la plupart des engins du 226. StuG Abt (major Herbert Keysler). Ici au moins, l’assaut russe ne sera pas immédiat et il y a moins de terroristes…
Westhoven et son XLVI. PanzerKorps continuent donc de virevolter afin de couvrir la retraite de l’infanterie, face à la 54e Armée (Sergei Roginski) mais surtout au 1er Corps Mécanisé de la Garde (Mitrofan Zinkovich) et au 7e Corps Blindé (Alexei Panfilov) – lesquels poussent tous deux de l’est et du sud pour tenter de se rejoindre à Rzgów, ce qui enfermerait dans une nasse le LXIII. ArmeeKorps (Ernst Dehner), toujours fixé par la 2e Armée de la Garde (Leonid Govorov).
Pourtant, en dépit de tous les efforts des deux corps soviétiques, le gros du LXIII. AK peut s’échapper. Et Westhoven replie vers Pabianice les restes de ses deux Panzer-Divisions, à présent mal renforcées par le 904. StuG Abt (Hauptmann Hans-Hennig Wiegels). Mais ce n’est que partie remise. Les deux corps mécanisés sont déjà relayés à Tuszyn par la 29e Armée (Alexander Gorbatov), elle-même soutenue par un Leonid Govorov qui a frappé des panzers et broyé du Landser toute la journée.
Le 2e Front Biélorusse commence à pousser vers l’ouest, poursuivant le XLVI. PanzerKorps, afin de contourner puis encercler Lodz à hauteur de Sieradz, sur la Warta.

Au-delà de la Vistule – 3e Front Biélorusse – Piotrków Trybunalski est perdue. Après son petit exploit de la veille, et alors que les ponts sur la Pilica n’ont pas sauté et sont (au mieux) contestés, la 18. Panzer (Erwin Jollasse) doit commencer à forcer le passage vers l’ouest, tandis que la 108. Panzerbrigade (Oberst Friedrich-Heinrich Musculus) et le 501. schw. Pz Abt (Major Erich Löwe) tracent désormais vers Dorotów, malgré les bombardements et les pannes mécaniques.
La 3e Armée de Chars (Pavel Rybalko) a réussi à s’enfoncer dans le dispositif allemand, bien trop lâche ! En pointe, le 2e Corps Blindé de la Garde (Ivan Vovchenko) signale même qu’il a pu atteindre la périphérie de la ville ! Son chef parvient à joindre Rybalko par radio, au prix des plus grandes difficultés. Ce dernier est enthousiaste : « Excellent ! Demain, nous vous rejoignons sans faute ! » Le temps pour le reste de ses forces d’avancer, en dépit de toutes les embuscades en milieu boisé et des difficultés de ravitaillement. Mais la 64e Armée (Mikhaïl Sharokine) et la 10e Armée de la Garde (Vasily Chuikov) fournissent désormais l’infanterie et se déploient en un large arc de cercle allant du sud de Tomaszów Mazowiecki à Stara. Alors, ça ira ! Car, il faut bien l’admettre : on broie du fasciste, certes, mais on est en terrain contraint, a fortiori sous la pluie, les lignes de la 3e Armée de Chars ne sont plus vraiment claires et une légère confusion règne. Mais vu que c’est toujours pire chez l’Allemand…
Pendant ce temps, sur le flanc sud, la 107. Panzerbrigade (Major Fritz von Maltzahn) et la 905. StuG Abt (Major Jobst Veit Braun) – toujours poursuivies par la 50e Armée (Konstantin Golubev) et la 4e Armée de la Garde (Ivan Muzychenko) – ont renoncé à peser, alors que tout parait s’effondrer autour d’elles. Direction, pour elles aussi, la Pilica – Szarbsko puis Rozprza, et tant pis pour le matériel. Au moins, ici, le terrain est favorable à la défense !
Hausser et à sa 1. SS-PanzerArmee n’ont plus qu’à chercher à s’échapper de Keltz – qui risque bientôt de s’appeler de nouveau Kielce. A présent que toute possibilité de contre-offensive en direction du nord s’est envolée de par la défaillance de Jollasse, la Panzer-Division GrossDeutschland (Hasso von Manteuffel) abandonne ses positions de Kajetanów contre la 8e Armée de la Garde (Sergei Trofimenko) et se replie en tiroir face à l’aile droite de la 1ère Armée de Chars (Mikhail Katukov) – soit, essentiellement, le 1er Corps Blindé de la Garde (Trofim Tanachichine). Direction Strawczyn puis Łopuszno. Au même moment, la Fallschirm-Panzer Hermann-Göring (Paul Konrath) et le 102. SS-schw. Pz Abt (Anton Laackmann) esquivent vers le sud en direction de Jedrzejow, espérant passer sous le nez du 11e Corps Mécanisé (Viktor Obukhov) et de l’aile gauche de Katukov avant qu’il ne soit trop tard. En chemin, elles tâcheront de rallier les débris de la 104. Panzerbrigade (Oberst Kurt Gehrke) – puis viendra la 60e Armée (Ivan Kreyzer)…
Les prochains engagements seront décisifs pour l’avenir de la 1. SS-PanzerArmee – tout le monde en a conscience… y compris Joukov, visiblement insatisfait des progrès dans ce secteur et qui vient personnellement rendre visite à Katukov.
………
Un peu tard
Silésie
– Les premières unités rappelées en urgence d’Allemagne arrivent dans les régions de Breslau, Oppeln et Troppau, au fil de l’entrée en gare de leurs trains bombardés et en manque de charbon. Les meilleures d’entre elles dépendent justement de la 1. SS-PanzerArmee de Paul Hausser. Prioritaires pour les renforts, elles étaient parties les premières au repos – à l’évidence, cela n’a pas servi leur chef, qui en aurait eu bien besoin auprès de lui ces derniers jours ! Il s’agit des quatre divisions suivantes :
– 5. SS-Panzer-Division Wiking [1 Abt Panther/Leopard, 1 Abt Panzer IV, 1 Abt StuG IV] (Herbert-Otto Gille)
– 23. Panzer-Division [1 Abt Panzer IV, 1 Abt StuG III] (Nikolaus von Vormann)
– 60. Panzergrenadier-Division Feldernhalle [1 Abt Panzer IV, 1 Abt JPz IV] (Otto Kohlermann) [Il était prévu de l’envoyer à la 3. PanzerArmee, mais cette formation était jusqu’à présent considérée comme moins en difficulté.]
– 10. Panzergrenadier-Division [Panzer IV et StuG III] (August Schmidt) [Il était prévu de la placer en réserve du HG A… mais la Slovaquie est moins importante que l’Allemagne !]
S’y ajoutent deux divisions nouvellement constituées :
– 227. Volksgrenadier-Division (Friedrich von Scotti)
– 336. Volksgrenadier-Division (Walther Lucht).
Les unités blindées, dont le retour sur le front était prévu aux environs de la mi-juillet, sont encore dans un état… perfectible – allant de 80 % de leur potentiel pour la Feldernhalle à un médiocre 66 % pour la 23. Panzer. Il va pourtant falloir faire avec – dans deux ou trois jours, toutes ces formations devront être opérationnelles pour barrer aux Rouges la route du Reich, une fois actée la chute inévitable de Katowice. Car, hormis deux autres Volksgrenadier-Divisions annoncées pour la mi-juillet, le Reich n’a plus rien d’autre !
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John92



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MessagePosté le: Ven Juil 26, 2024 12:03    Sujet du message: Répondre en citant


28 juin (1/3)
Opération Oder
Siegfried
Prusse orientale – Front de la Baltique


Plus grave encore, il pleut et les VVS (avions/appareils ? – attention à la notion mathématique d’ensemble : la 13ème armée est incluse dans les VVS et pas l’inverse AMHA -) de la 13e Armée Aérienne (Sergei Rybalchenko) restent le plus souvent au sol.

Désormais soutenue par une bonne moitié de la 59. Volksgrenadier (Rudolf Sperl), celle-ci doit quand même céder, faute d’effectifs et de coordination tactique, deux ou trois bons kilomètres de lignes (positions ?), pour finir par perdre la liaison directe avec Goldap, quelque part entre Ol’khovatka et Yarovoe. Morozov s’avère toutefois incapable d’exploiter – entre mauvais temps et usure légitime de ses premières lignes , il n’en a pas la force aujourd’hui.

Reste Goldap. Ici, l’assaut prévu (planifié ?) la veille par Nikolai Berzarine démarre, selon la coutume, par un temps de Russes et bouscule aussi rudement que prévu (qu’escompté ? ) la 1. Luftwaffen-Feld-Division (Rudolf Petrauschke), qui perd à nouveau ses positions autour de Rucheyki et Kamarichi.

Prusse orientale et Pologne – 1er Front Biélorusse – Kyrill Meretskov tient dorénavant sa proie – avec (l’aide/l’appui/le soutien de ??)Rokossovski c’est vrai, mais enfin, il la tient quand même… Et il ne prévoit absolument pas de la lâcher. Tandis que son aile droite – 39e Armée (Andrei Zigin), 55e Armée (Vladimir Smiridov), 20e Armée (Arkady Ermakov) et 1er Corps de Cavalerie de la Garde (N.S. Oslikovsky) – tient occupée (occupe/fixz ? ) la 16. Armee jusqu’à Goldap, son aile gauche achève l’encerclement et la destruction de presque tout ce qui reste de la 2. Armee ainsi que de l’aile droite de la 3. PanzerArmee.

Au-delà de la Narew et de la Vistule – 2e Front Biélorusse

… l’ensemble de la force du maréchal Konstantin Rokossovski commence donc logiquement à se réorienter plein ouest, à présent qu’il ne se trouve plus rien pour l’en empêcher.
Direction Toruń et Graudenz pour rattraper le temps perdu. Les Soviétiques commenceront à progresser (entament leur progression ?) vers Działdowo et Lipowiec Kościelny pour les atteindre avant minuit.

Plus au sud, par-delà le fleuve et dans le secteur de Kutno, la 63e Armée (Vasiliy Kuznetsov) martyrise toujours avec maîtrise le LXXII. ArmeeKorps (Anton Grasser) – lequel paraît près de perdre la route de Toruń, à présent que la 357. Volksgrenadier (Knut Eberding) a dû concéder Sójki et que les bois du secteur de Siemianów sont contestés. Et au sud, la 359. ID (Norbert Holm) de perdre (d’abandonner/d’évacuer ?) kilomètre après kilomètre, ses positions labourées jusqu’à Leszczynek… Certes, pour l’heure, la pluie limite ici aussi la défaite. Mais il semble urgent de prendre une décision (de décider quelque chose, mais quoi ?).
Surtout qu’à Litzmannstadt, les choses ne s’améliorent pas non plus – ce qui expose d’autant plus Grasser en cas d’échec dans ce secteur. Sur le flanc nord, la 2e Armée de Choc (Kuzma Galitsky) poursuit son exercice de style aux dépens du XL. PanzerKorps (Eberhard Rodt) – lequel continue cependant de s’accrocher à Stryków, mais avec la vigueur sans cesse plus chancelante du malade en phase terminale. Hermann von Oppeln-Bronikowski n’a plus qu’une trentaine de Panzer IV et StuG III à opposer aux vagues de T-34 soviétiques, tandis que débordements et pertes obligent l’infanterie de la 253. ID (Hans Junck) à s’étirer sans cesse (toujours ? ) davantage.

Au-delà de la Vistule – 3e Front Biélorusse

Son chef parvient à joindre Rybalko par radio, au prix des plus grandes difficultés . Ce dernier est enthousiaste : « Excellent ! Demain, nous vous rejoignons sans faute ! » Le temps pour le reste de ses forces d’avancer, en dépit de toutes les embuscades en milieu boisé et des difficultés (problèmes ?) de ravitaillement.

Pendant ce temps, sur le flanc sud, la 107. Panzerbrigade (Major Fritz von Maltzahn) et la (le ?) 905. StuG Abt (Major Jobst Veit Braun) – toujours poursuivies (poursuivis – si la correction précédente est valide - ) par la 50e Armée (Konstantin Golubev) et la 4e Armée de la Garde (Ivan Muzychenko) – ont renoncé à peser, alors que tout parait s’effondrer autour d’elles.

Un peu tard
Silésie


– 60. Panzergrenadier-Division Feldernhalle [1 Abt Panzer IV, 1 Abt JPz IV] (Otto Kohlermann) [Il était prévu de l’envoyer à la 3. PanzerArmee, mais cette formation était jusqu’à présent considérée comme moins en difficulté.]
– 10. Panzergrenadier-Division [Panzer IV et StuG III] (August Schmidt) [Il était prévu (envisagé/planifié ?) de la placer en réserve du HG A… mais la Slovaquie est moins importante que l’Allemagne !]

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MessagePosté le: Ven Juil 26, 2024 12:15    Sujet du message: Répondre en citant

Erwin Jollasse ne peut commander la 18. Panzer alors qu'il est encore nominalement commandant de la 9. Panzer et a été blessé début juin devant Verdun !
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John92



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MessagePosté le: Ven Juil 26, 2024 12:28    Sujet du message: Répondre en citant

Heorl a écrit:
Erwin Jollasse ne peut commander la 18. Panzer alors qu'il est encore nominalement commandant de la 9. Panzer et a été blessé début juin devant Verdun !

Oula, ça fait un moment qu'il apparait sur le front est ...
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mikey1983



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MessagePosté le: Ven Juil 26, 2024 13:10    Sujet du message: Répondre en citant

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