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1940 - La France continue la guerre
 
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Front français, Juin 1944
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Heorl



Inscrit le: 19 Mar 2023
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MessagePosté le: Lun Mar 25, 2024 19:45    Sujet du message: Répondre en citant

patzekiller a écrit:
ma foi, ça ne me choque pas : ce général, de par son rôle dans la résistance, a lui aussi continué le combat. l'honorer revient à honorer ceux qui sont restés, les "non africains" , mais qui ont continué le combat, parfois sous d'autres formes...bref un maréchal de la résistance , ce qui n'est aussi peut être pas dénué d'arrière pensées politiques pour l'après.
on pourrait ftl ôter les mots de la bouche d'Ike qui donnait à la résistance le rôle de 15 divisions pour les mettre dans les mémoires d'un général français évoquant Castelnau


ça devra attendre l'après-guerre et si je devais faire une supposition, ce serait une proposition d'une droite sociale (quelqu'un a prononcé gaullisme?) voulant damer le pion à La Rocque (fervent pétainiste) et voulant récupérer les votes des anciens FFI et des vieux Poilus.
Sans doute peu avant une élection dans les années 50, j'imagine. Le militaire aura peu à faire dans cette nomination, quoi qu'il arrive.
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John92



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MessagePosté le: Lun Mar 25, 2024 22:19    Sujet du message: Répondre en citant

Heorl a écrit:

tu connais sans doute la chanson si tu as fait ton service.

J'ai fait mon service
96/10 dans un régiment de transmission basé à Metz (de mémoire le 26)
Mais je ne n'ai pas appris ce champ.
De mémoire (96, donc^^) pendant mes classes, on a plutôt appris des champs "africains" (donc la coloniale?)
Pour info et car les traditions sont importantes sa devise était "devoir " ou "vouloir" -toujours de mémoire-. Pourquoi? Car "vouloir c'est pouvoir et pouvoir c'est devoir".
J'ai essayé de retrouver si c'était "devoir" ou "pouvoir" mais, manifestement, ce régiment a été dissout et pas de trace sur internet. Donc Heorl, un petit coup de main, SVP car j'ai trouvé cette devise attachante, intéressante; et je te pris de croire qu'en 96, je n'étais pas milifan (réponse en MP pour ne pas polluer)
Pardon pour l'évocation de "mes (pauvres) campagnes"
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Ne pas confondre facilité et simplicité
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le poireau



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MessagePosté le: Mar Mar 26, 2024 08:41    Sujet du message: Répondre en citant

Heorl a écrit:
Précision :
Je comprends parfaitement les arguments contre le bâton pour Castelnau, et ils sont meilleurs que ceux que j'ai mis dans la bouche de Noguès.

Mais j'ai décidé de laisser le dialogue pour montrer que malgré les apparences, les factions qui divisaient l'Armée en 1939 n'ont pas encore disparu.

La faction Gamelin (héritage Joffre)? Neutralisée en 1940, à coup de saharages et de défaites.
La faction Weygand (héritage Foch), mise au pas de force après le repli en AFN.
La faction Pétain ? Elle s'est désintégrée après juin 40 entre les capitulards qui sont restés en Métropole et ont servi le NEF et les démocrates qui ont rallié l'AFN.

Mais on oublie souvent la quatrième et dernière faction, dont les fondateurs sont Castelnau et Nivelle, la moins importante numériquement en 40, mais la plus importante FTL, c'est celle des durs façon de Gaulle, Delestraint, Noguès, etc. Et maintenant que la France est de retour chez elle et que les durs triomphent, Noguès essaie d'obtenir le précieux bâton pour leur fondateur.
Cela ne signifie pas que Castelnau obtiendra son bâton. Simplement que forts de leur victoire militaire, pensant avoir un appui dans le sérail politique (et quel appui) en la personne de De Gaulle, les "durs" vont tenter de pousser leur avantage... quitte à provoquer un retour de bâton à la fin de la guerre avec force mise à la retraite et vérifications politiques pour les promotions de l'Ecole Supérieure de Guerre.
Noguès le constatera bien assez vite de lui-même.
Pour les fans de Castelnau, ne vous inquiétez pas, Casus m'a proposé une solution largement satisfaisante, mais il faudra que le bonhomme tienne, et ce n'est pas garanti !


Ne t'inquiètes pas, je trouve cette partie du texte parfaitement légitime et l'intervention de Nogues ouvre une perspective intéressante dans la chrono sur ce qui se passe à l'intérieur de l'Armée française.
Si j'avais estimé le passage hors de propos je te l'aurai signalé lors de nos échanges préalables et de la relecture.
Donc le passage est très bien.
J'intervenais simplement pour indiquer en quoi la démarche de Nogues envers Castelnau ne pouvait en fait pas aboutir, ou en.tout cas pas aboutir sous la forme du bâton.
Je sais que cela aurait fait plaisir à beaucoup que cette "injustice" historique commise envers Castelnau soit réparée. Mais l'élever au maréchalat FTL à ce moment là représenterai un forçage et ne serai pas crédible.
Mais comme tu le dis il doit exister cependant des solutions alternatives qui permettront d'honorer à la fois les "anciens" de la Grande Guerre et leurs héritiers de la Seconde sans occulter ou diminuer les mérites des uns ou des autres.
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“Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit : à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit” (Napoléon)
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Mar 26, 2024 10:03    Sujet du message: Répondre en citant

10 juin
Libération et Libérateurs
Les Festungen de Bretagne
Lorient
– L’armée allemande prend Sainte-Hélène face aux FFI du colonel Bourgoin ! La nouvelle est bien sûr immédiatement communiquée à Radio Berlin, laquelle ne manquera pas de faire un communiqué ronflant sur cette immense et décisive victoire. Pourtant, hormis quelques champs de patates et un tas de ruines incendiées (1), les Landsers de la Festung n’ont pas gagné grand-chose. De fait, l’Etel n’est même pas atteinte – les Français gardent obstinément le contrôle des deux berges comme du pont menant à la rive sud.
Du côté de la 79th comme de la 9th Infantry, les choses ne bougent pas beaucoup plus – à deux détails près cependant. Vers Lanester, le 47th Rgt signale que son vieil adversaire, le 942. Grenadier Rgt, commence à montrer quelques signes de faiblesse. De fait, pour espérer tenir la ligne (et même avant cela, pour remplumer son unité amaigrie par des réquisitions), le Major Görtmüller a dû incorporer un certain nombre de recrues d’origines… diverses. Et toutes ne sont pas d’enthousiastes défenseurs du Reich – sans parler de leur fanatisme national-socialiste ! Déjà que le régiment n’était pas vraiment d’élite… Bref, s’il ne commence pas à se déliter, il paraît bien fragilisé.
Et sur les arrières, les officiers français présents s’agitent frénétiquement pour interroger tout ce qu’ils peuvent trouver d’employés municipaux dans le coin. Ils sont visiblement à la recherche de quelque chose – mais quoi ?

Nord – Opération Pheasant
Côte d’Opale
– Prise de Samer par la 4th Canadian Armoured. Les hommes de George Kitching arrivent donc face à la nouvelle Festung Boulogne, tenue par la 346. ID d’Erich Diestel. Peu enclin à risquer ses blindés dans un combat urbain sans enjeu, George Kitching entreprend de doubler la couronne boisée du port (soit les forêts d’Hardelot, de Boulogne et de Desvres) par Desvres puis Colembert, comptant bien rejoindre Calais par Guines. La 3rd Canadian Infantry (Rod Keller) jouera toute seule les gardes-chiourme !
De fait, les blindés canadiens ne rencontrent plus vraiment de résistance dans le Nord-Pas-de-Calais : la 5th Canadian Armoured (Guy Simonds) passe Saint-Pol-sur-Ternoise et remonte vers Saint-Omer, la 2nd Canadian Infantry (Charles Foulkes), immédiatement sur son arrière-droit, prévoit de border à Bruay-la-Buissière. Quant aux troupes de choc qui ont passé la Somme les premières, elles sont en pointe, à la recherche d’une possibilité de gêner les projets de l’ennemi. Mission déjà impossible : à Dunkerque et Calais, la 47. ID (Otto Elfeldt) achève la constitution d’une vaste Festung englobant les deux agglomérations. Un gaspillage d’hommes, c’est évident. Mais pas assez, visiblement, du moins de l’avis des Allemands, pour ne pas s’acharner dans cette démarche, qui coûte quelques pertes aux Alliés et, surtout, qui immobilise des formations que Neil Ritchie aurait aimé envoyer ailleurs.

Picardie – Sur la droite des Anglo-Canadiens, la 15. Armee (Hans von Salmuth), désormais complétement en déroute, ne résiste plus. Elle file vers le nord aussi vite que possible, en tâchant de ne pas se faire doubler par ses poursuivants dans une sorte de course de haies mortelle. Aussi, en dépit du poids du passé comme du mauvais temps, la situation sur le terrain reste paradoxalement… très fluide.
Au centre du HG D, la 26. Panzer (Smilo von Lüttwitz) et la 36. PanzerGrenadier (Egon von Neindorff) ont renoncé à toute liaison avec le reste du LXVII. ArmeeKorps (Walther Fischer von Weikersthal). Celui-ci, mal renforcé des restes de la 5. Fallschirmjäger (Gustav Wilke), est de toute façon en pleine débâcle vers Saint-Omer – les troupes en meilleur état sont vouées à s’enfermer dans des Festung. Les éléments mécanisés passent donc plutôt à l’est de Lens, à hauteur d’Hénin-Beaumont, puis progressent rapidement vers Lille.
Derrière, les forces de Gott, astreintes à une forme de réserve par des ordres venus de très haut, ne poursuivent que mollement. C’est d’ailleurs ce qui sauve la 709. ID (Curt Jahn) – passant Lens pour retraiter vers Hazebrouck et La-Bassée, elle échappe à la destruction par la 2nd Armoured (Philip Roberts) – laquelle a reçu l’ordre, comme la Guards Armoured (Allan Adair), de stopper pour ravitaillement avant un probable redéploiement vers l’est (chez Neil Ritchie, on parle déjà de la “trouée” d’Aix-la-Chapelle !). Mais une fois encore, ce n’est peut-être que partie remise – le VIIth Corps de Sidney Kirkman a libéré Arras sans coup férir et fonce par-delà la Scarpe sur les talons de la division allemande, la 2nd Armoured (Philip Roberts) en tête.
Enfin, sur la gauche allemande, la 16. Panzer (Hans-Ulrich Back) parvient aussi à se sauver. Première grande unité de la Heer à retraiter en Belgique, elle passe l’ancienne frontière à Quiévrain, après avoir traversé Valenciennes dans une ambiance lugubre – en effet, les Allemands multiplient les mitraillages dits “d’intimidation”, mais qui font ici quinze morts.

Cambrai – Les forces belges arrivent à Cambrai – soit peu ou prou sur les positions de la 56th Infantry London (Gerald Templer). Celle-ci s’est positionnée au centre, avec la 1st Infantry (général Ronald Penney) sur son aile gauche vers le Cateau-Cambrésis. Sur sa droite, devant Bastin et Van Daele, il n’y a rien. Sinon des Sherman, des Cromwell, des Churchill, des Mouflon et des Taureau porteurs d’écussons noir-jaune-rouge frappés du Lion d’or… et, plus loin, mais pas tellement, le Pays.

1st US Army : en campagne en Lorraine
Champagne
– Le Vth US Corps passe à l’assaut ! La 29th Infantry Blue and Gray (Charles Gerhardt), grâce aux pontons discrètement posés par le génie la nuit précédente, franchit la Marne à Pogny alors que la 83rd Infantry Thunderbolt (Robert Macon) et la 30th Infantry Old Hickory (Leland Hobbs) avancent précautionneusement vers Châlons. Karl Sachs a en effet bien préparé ses défenses, et les GI ont des difficultés à approcher de la Marne proprement dite. Cependant, une fois passé le gros de la 29th Infantry, celle-ci pivote vers le nord et prend à revers les Landsers de la 327. ID (Rudolf Friedrich), qui devaient garder les berges et sont d’un niveau très inégal. Friedrich rend rapidement compte à ses supérieurs et bat en retraite vers le nord.
Gerhardt, sentant son adversaire proche de la rupture, tente de pousser afin de le déborder et peut-être aussi d’envelopper la 85. ID (Kurt Chill), qui garde encore Châlons. Las, sous la pluie, l’ennemi s’efface et disparaît. Disparaît ? Pas tout à fait… Alors même que Chill est en train d’évacuer Châlons en flammes après avoir fait sauter les ponts, la 29th Infantry a la méchante surprise de voir apparaître de sinistres ombres sur son flanc droit, lesquelles mettent vite à mal le 175th Infantry Rgt et le CCR de la division. La 9. Panzer d’Erwin Jolasse, qui avait fait mouvement à la faveur de la nuit, contraint l’Américain à se retrancher dos à la Marne, avec pour seule ligne de vie les pontons du génie posés sur le fleuve. La contre-attaque allemande est violente, la 29th Infantry chancelle et menace de rompre. Elle est cependant sauvée par les 634th et 813rd Tank Destroyer Batallions, qui franchissent en vitesse les pontons et dont l’expérience dans le combat blindé contraint les félins allemands au repli, non sans avoir aussi férocement égratigné les chasseurs de chars. Cependant, à l’insu bien sûr des Américains, l’un de ceux-ci a réussi un coup heureux : un obus antichar a proprement désintégré la voiture de commandement de Jolasse et grièvement blessé le général, qui est rapidement évacué sur Metz. Son chef d’état-major, l’Oberst Max Sperling, le remplace.
Gerow grimace en rendant compte à Patton – il a des excuses : en raison de la pluie, l’appui du 79th AG a été minime, faute de pouvoir observer les positions ennemies, et l’USAAF n’a rien pu pour les GI. Cependant, malgré les pertes, la Marne est définitivement franchie. Il faudra quand même encore un ou deux jours pour la faire traverser par les autres divisions et les appuis du corps, sans parler de la 4th Armored, qui rattrape le Vth US Corps à marche forcée depuis Sézanne.
De son côté, le XIXth US Corps prend position pour s’attaquer demain au LXXXVI. AK de Felix Schwalbe.

Forces françaises : un général déçu
Ministère de la Guerre (Paris)
– Le général Giraud est content d’être enfin de retour en France, en France métropolitaine et libre, du moins. Sa chère Alsace n’est pas encore libérée, elle. Ah, ce qu’il aimerait commander de nouveau au front ! Avec lui aux manettes, c’est certain, on serait déjà à Strasbourg, voire de l’autre côté du Rhin ! Mais il doit se faire une raison : le responsable, c’est De Gaulle – qu’il n’appelle jamais que “Gaulle”.
Giraud n’a jamais vraiment apprécié ce colonel aux étoiles temporaires, et qu’importe si certaines de ses conceptions originales sur l’emploi des blindés ont été vérifiées ! Il sent bien qu’un mètre quatre-vingt-dix-huit de mesquinerie (qui semble lui reprocher de dépasser les deux mètres !) lui interdit de retourner au front. Et encore plus après le méchant tour qu’Olry lui a joué avec la préparation du Débarquement. C’est certain, jamais on ne le laissera retrouver un commandement au feu. Le pire a été d’apprendre, par des bruits de couloir, que Frère pourrait bientôt recevoir le bâton de maréchal ! Dire que s’il avait daigné lécher les bottes des politicards, ce serait peut-être lui qu’on distinguerait ainsi, lui, le Lion de Limnos ! Cela dit, il n’en veut pas à Frère, ni à Noguès d’ailleurs. Il comprend parfaitement le sens de la manœuvre, et en un sens c’est même flatteur. On ne pouvait pas créer un GA fantôme et penser honnêtement que les Allemands mordraient à l’hameçon sans mettre à sa tête un des plus talentueux généraux alliés, ce que ni Frère, ni Noguès et certainement pas Gaulle n’auraient pu incarner. Peut-être Patton…
Et cette nouvelle mission qu’on lui confie n’est certes pas un hochet de consolation. Elle est prestigieuse, mais aussi d’importance : la renaissance de l’Armée française, rien que ça ! Bien sûr, la France possède d’autres grandes unités, mais elles sont issues des colonies, et chacun sait ce qu’on peut espérer de ces gens-là. De la bonne volonté, du cœur, de la vaillance ça oui, mais pour ce qui est du talent, on ne le trouve vraiment qu’en Métropole.
Ce matin, premier examen de lieux à réintégrer pour les forces armées du pays. Autant commencer par les vieux meubles : direction Versailles, pour voir à quel point la Spéciale a souffert ! On passe le château, qui, lui, est en bon état, et où Eisenhower a pris quartier – et le melon, apparemment. Ces Américains, un jour ils devront comprendre qu’ils ne maîtrisent pas tout… Bref, on sort de voiture et on atterrit à la Spéciale… ou ce qui en reste. C’est en effet une ruine qui se trouve devant lui, abandonnée à la hâte sans doute en mai 40, mais le gros des déprédations est manifestement le fait des bombardements. La vieille chapelle où l’élève de garde s’amusait toute la nuit avec les reliques des temps passés est éventrée, sa caverne d’Ali-Baba ouverte aux quatre vents. Plusieurs des statues sur le Marchfeld ont été martyrisées, et Giraud serre le poing en voyant ce que les occupants ont fait sur celles de plusieurs maréchaux d’empire. Avec les hommes qui l’accompagnent, le général explore les lieux où, comme la plupart des officiers sous ses ordres, il a commencé sa carrière. Et le bilan est catégorique : hors de question de rouvrir la Spéciale, en tout cas pas en ces lieux. Les bâtiments de la Maison Royale de Saint-Louis auront besoin d’une rénovation de fond en comble avant d’accueillir quoi que ce soit.
En y pensant, d’ailleurs, pourquoi “réeménager” la Spéciale ? Cherchell suffit largement : en quatre ans, les installations là-bas sont devenues bien suffisantes. Et l’Algérie c’est la France, après tout. Il faudrait en parler à Noguès. La fin de la guerre approche, il va falloir envisager le format de l’Armée de Terre telle qu’elle devra être après la guerre… et où elle devra être déployée, songe déjà le général qui, bien qu’orgueilleux à l’excès, n’est pas idiot. L’entente avec les Russes ne durera pas, c’est certainement l’un des rares points sur lesquels il soit en parfait accord avec l’actuel président du Conseil.

1ère Armée française – Opération Marguerite
Lorraine, IIIe CA
– Epinal est proche, presque à portée de mains. La 1ère DB lance donc plusieurs éléments d’infanterie en éclaireurs pour s’assurer des environs avant d’entrer en ville, les blindés n’étant pas à l’aise en milieu urbain. Les FFI apportent heureusement des renseignements appréciables alors que la pluie aveugle l’aviation d’observation. C’est ainsi que rapidement, une information capitale remonte : des colonnes de blindés ont été vues se dirigeant vers l’ouest, droit sur les positions de la division. L’aviation n’ayant vu personne les jours précédents, l’état-major considère l’information comme une erreur ou une exagération due à quelques blindés isolés. On transmet tout de même aux unités de l’avant.
C’est alors qu’à 12 km d’Epinal, à l’approche du village de Dompaire, un groupement de reconnaissance mécanisé ainsi averti tombe pile face à une unité similaire, mais appuyés par des Panther II – tout un Kampfgruppe arrive. Les Français se retirent avant d’être hachés menu et transmettent l’information au PC divisionnaire. Marri de son erreur, celui-ci dépêche des renforts supplémentaires en sus du groupement blindé suivant de près les éclaireurs. Face à une possible menace venant du nord, l’unité occupant Remoncourt tient position sur les reliefs, tout en envoyant le gros de ses appuis soutenir Dompaire. Le maquis de Schamberg, présent en force sur place, maintient la liaison et indique les meilleurs itinéraires.
Une fois les renforts parvenus à Dompaire, les Français profitent des reliefs autour des vergers de mirabelliers afin d’envelopper discrètement les blindés allemands. Le signal est donné et l’assaut est ravageur : plus de trente véhicules allemands sont détruits, dont plusieurs précieux Panther II et même deux énormes Löwe. Un troisième est déchenillé et son équipage s’enfuit en courant avant d’être haché par une rafale de mitrailleuse. C’est alors qu’une deuxième vague de blindés allemands surgit, pensant toujours pouvoir renverser le cours du combat, mais elle est rapidement repoussée et les Allemands s’enfuient sans demander leur reste, profitant de la pluie battante pour fondre dans le décor. Les Français constatent avec étonnement que ces tankistes-là n’ont pas fait preuve du même talent manœuvrier ni de la même expérience du combat blindé que d’habitude…
Avec les Français vainqueurs ne restent que les carcasses des véhicules détruits et quelques prisonniers, étonnamment jeunes ou nettement trop âgés. Un officier germanophone et un sous-officier alsacien sont épouvantés en découvrant qu’une partie des équipages qui ont brûlé dans les chars détruits n’étaient rien de plus que des adolescents de 16 ans. Cette information remonte vite à l’état-major, avec le nom de l’unité donné par les prisonniers choqués par la violence du combat, à laquelle ils n’étaient pas du tout préparés. La 106. Panzerbrigade vient de vivre son premier engagement, et celui-ci s’est terminé par un massacre où l’un de ses deux Kampfgruppen a perdu les trois quarts de sa dotation.
A bien des égards, la situation rappelle aux vétérans de 40 leur propre vécu de cette époque : grâce au choc, les Français n’ont que 35 tués et 8 véhicules perdus, contre plus de 40 véhicules et cent-vingt hommes pour les Allemands ! Mais à cette époque, on n’engageait pas en première ligne les gamins et les vieillards (enfin, les plus de 40 ans) !
Du côté allemand, les chefs, jeunes et inexpérimentés, sont effrayés par les pertes subies en l’espace de quelques heures et se replient derrière la protection des forts Séré de Rivières entourant Epinal. Mais déjà, sentant l’odeur du sang, les blindés du 501e Régiment de Chars de Combat s’approchent de la ville par l’ouest et le nord. Le Madon est rapidement franchi, et la 91. Luftlande se retrouve coincée dans Epinal alors que la 106. Panzer Brigade retraite sur Nancy après s’être regroupée à Thaon.

Doubs, IVe CA – La pluie cause toute sortes de difficultés aux artilleurs pour opérer correctement de la colline de Faymont : les trombes d’eau empêchent d’utiliser télémètres ou débouchoirs, et quand une position est visible, le sol meuble limite les dégâts des obus, quand ceux-ci veulent bien exploser ! Le barrage devra donc attendre. En revanche, la météo n’empêche pas de se rapprocher des forts et de réduire ceux qui sont déjà atteints.
La batterie des Roches finit donc par tomber après un violent assaut durant lequel le colonel Antoine André tombe au champ d’honneur, tué par un tir de mortier aligné sur le mont Julien, d’où il commandait l’assaut. Pont-de-Roide, principale voie d’accès à Montbéliard depuis le sud, est libéré. La 10e DI n’a plus que le massif de Mandeure à prendre avant de pouvoir battre n’importe quelle position allemande jusqu’à Belfort. Cependant, Etcheberrigaray fait remonter que sa division est épuisée et ne pourra pas avoir le même allant avant un ou deux jours de repos et de restructuration. De plus, avant de pouvoir se tourner vers Montbéliard même, elle doit réduire une épine dans son flanc : le fort du Lomont, qui est désormais isolé, mais tient toujours.
Quant à la 3e DB, elle ne peut prétendre prendre d’assaut le fort du Mont-Bart, qui bat l’intégralité des approches ouest de Montbéliard et qu’elle ne pourra investir qu’après un solide bombardement par la 12e BACA. Fort heureusement, le commandant Ronsin, ex-CEM du secteur fortifié de Montbéliard et récemment revenu de son internement suisse (avec une barrette en plus, à l’ancienneté), vient d’être dépêché auprès de Jean Rabanit pour conseils techniques et précisions sur la structure de l’ancien Secteur Défensif de Montbéliard.

Note
1- Seule la tour de l’église conserve encore le souvenir de cette localité “morte pour la France”.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Mar 26, 2024 10:08    Sujet du message: Répondre en citant

Complément belge…

10 juin
Au seuil du Pays
Cambrai
– Le 2e Cycliste et le 3e Lancier sont toujours en tête de la 1e Armée Belge. Arrivant dans le secteur de Cambrai, le chef du Mouflon de tête est surpris…
– Diable Noir 1, ici Diable Noir 12 !
– Diable Noir 1 j’écoute.
– Nous arrivons à hauteur du croisement D643/D946 et…
– Des Allemands ?
– Non, des Britanniques, mais ils sont arrêtés !
– Allez aux renseignements, j’informe le PC.

Dans son char, le chef de Diable Noir 12 fait la tête : « Allez aux renseignements ! Je veux bien moi, mais je ne parle pas anglais ! »
– On a le 3 L avec nous, depuis le temps qu’ils sont en Angleterre, ils doivent bien le parler, eux !

Contact pris avec le Cromwell de tête, celui-ci remonte les Mouflon, qui attendent au croisement. Les deux chefs des chars de tête descendent.
– Logis Géra, escadron C, 3e Lancier.
– Logis Delfosse, Escadron Mouflon, 2e Cycliste. Ordre nous a été donné de nous renseigner pourquoi les Anglais sont arrêtés là… Et je ne parle pas un traître mot d’anglais !
– Ah, je comprends ! Si ce n’est que ça, viens avec moi, cher collègue.

Interrogés, les Britanniques montrent la route vers le nord…
– We have been ordered: this way is for Belgian Army… You’re Belgian Army, right? And this way is to Belgium, right? So, go on! To your country!
– Thank you very much
! répond Géra, rayonnant.
– Eh bien ? interroge Delfosse.
– Il nous laisse passer devant, vers le Pays ! Nous sommes en tête des troupes alliées !
– Vindjeu ! Faut prévenir nos PC !

A la radio, Jockin écoute le rapport de Delfosse avant de hurler : « En avant, nom de Dieu, en avant ! Vous devriez déjà avoir démarré ! Ici Diable Noir 1, à tous, nous sommes en tête du dispositif allié du secteur ! Devant nous, le Pays nous attend ! Mettez vos casques, nous allons sûrement rencontrer les Boches d’ici peu, mais cette fois on sera chez nous ! »
Dans Diable Noir 12 : « Mettez vos casques ! Léon, en avant ! Pied au plancher ! Et tout droit vers la Belgique ! »
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ChtiJef



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MessagePosté le: Mar Mar 26, 2024 10:23    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
prévoit de border à Bruay-la-Buissière.
Bruay-en-Artois à cette époque.

Par ailleurs, la commune a été le lieu d'un carnage à cette occasion :
https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article246848

Chaque fois que, remontant la rue pour aller à la piscine Salengro, devant les portes des maisons, je voyais les SS progressant, défonçant les portes pour abattre le premier mâle adulte qu'ils apercevaient...
Les résistants avaient fait 2 soldats prisonniers. Ce sont eux qui ont mis au massacre : leurs "camarades" les ayant libéré leur demandèrent s'ils restaient des "terroristes" dans la mairie. Ils ont menti et répondu "non".

Merci à eux pour avoir sauvé l'honneur allemand (ou ce qu'il en restait)
_________________
"Les armes ne doivent pas être utilisées dans des guerres" - Alain Berset, président de la Confédération helvétique
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Volkmar



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MessagePosté le: Mar Mar 26, 2024 10:25    Sujet du message: Répondre en citant

Je trouve un peu exagéré et surprenant d'avoir un village "mort pour la France" dans une bataille d'envergure très locale sur un Festung de l'Atlantique

Je doute que les forces en présence aient la dotation d'artillerie suffisante pour justifier une interdiction de la zone et une non reconstruction
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Etienne



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MessagePosté le: Mar Mar 26, 2024 10:50    Sujet du message: Répondre en citant

Hénin-Beaumont, à l'époque Hénin-Liétard.

Et La Bassée, pas de tiret. Wink
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"Arrêtez-les: Ils sont devenus fous!"
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John92



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MessagePosté le: Mar Mar 26, 2024 10:59    Sujet du message: Répondre en citant


10 juin
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Les Festungen de Bretagne
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– L’armée allemande prend Sainte-Hélène face aux FFI du colonel Bourgoin ! La nouvelle est bien sûr immédiatement communiquée (transmise) à Radio Berlin, laquelle ne manquera pas de faire un communiqué ronflant sur cette immense et décisive victoire.

Nord – Opération Pheasant
Côte d’Opale
– …
La 3rd Canadian Infantry (Rod Keller) jouera toute seule les gardes-chiourme (garde-chiourmes ?)!
De fait, les blindés canadiens ne rencontrent plus vraiment de résistance dans le Nord-Pas-de-Calais : la 5th Canadian Armoured (Guy Simonds) passe Saint-Pol-sur-Ternoise et remonte vers Saint-Omer, la 2nd Canadian Infantry (Charles Foulkes), immédiatement sur son arrière-droit, prévoit de border à Bruay-la-Buissière. Quant aux troupes de choc qui ont passé (franchi ? la Somme les premières, …

Picardie – Sur la droite des Anglo-Canadiens, la 15. Armee (Hans von Salmuth), désormais complétement (complètement) en déroute, ne résiste plus.

Au centre du HG D, la 26. Panzer (Smilo von Lüttwitz) et la 36. PanzerGrenadier (Egon von Neindorff) ont renoncé à toute liaison avec le reste du LXVII. ArmeeKorps (Walther Fischer von Weikersthal). Celui-ci, mal renforcé des restes (débris/reliquats ? ) de la 5. Fallschirmjäger (Gustav Wilke), est de toute façon en pleine débâcle …

1st US Army : en campagne en Lorraine
Champagne
– …
La 9. Panzer d’Erwin Jolasse, qui avait fait mouvement à la faveur de la nuit, contraint l’Américain à se retrancher dos à la Marne, avec pour seule ligne de vie les pontons du génie posés sur le fleuve (la Marne se jettant dans la Seine et non dans un océna/une mer n’est, techniquement, pas un fleuve. Donc rivière ou cours d’eau -même si je comprends que fleuve donne l’impression de quelquechose de plus large qu’une rivière ).

Forces françaises : un général déçu
Ministère de la Guerre (Paris)
– …
En y pensant, d’ailleurs, pourquoi “réeménager” (« réemménager » ?) la Spéciale ?

1ère Armée française – Opération Marguerite
Lorraine, IIIe CA
– …
C’est ainsi que rapidement, une information capitale remonte : des colonnes de blindés ont été vues se dirigeant vers l’ouest, droit sur les positions de la division. L’aviation n’ayant vu (signalé ?) personne les jours précédents, l’état-major considère l’information (cette information ?) comme une erreur ou une exagération due à quelques blindés isolés. On transmet tout de même aux unités de l’avant.
C’est alors qu’à 12 km d’Epinal, à l’approche du village de Dompaire, un groupement de reconnaissance mécanisé ainsi averti tombe pile face à une unité similaire, mais appuyés (appuyée ?) par des Panther II – tout un Kampfgruppe arrive. Les Français se retirent avant d’être hachés menu et transmettent (relaient/envoient ?) l’information au PC divisionnaire. Marri de son erreur, celui-ci dépêche des renforts supplémentaires en sus du groupement blindé suivant de près les éclaireurs. Face à une possible menace venant du nord, l’unité occupant Remoncourt tient position sur les reliefs , tout en envoyant le gros de ses appuis soutenir Dompaire. Le maquis de Schamberg, présent en force sur place, maintient la liaison et indique les meilleurs itinéraires.
Une fois les renforts parvenus à Dompaire, les Français profitent des reliefs autour des vergers de mirabelliers afin d’envelopper discrètement les blindés allemands. Le signal est donné et l’assaut est ravageur : plus de trente véhicules allemands sont détruits, dont plusieurs précieux Panther II et même deux énormes Löwe. Un troisième est déchenillé et son équipage s’enfuit en courant avant d’être haché par une rafale de mitrailleuse. C’est alors qu’une deuxième vague de blindés allemands surgit, pensant toujours pouvoir renverser le cours du combat, mais elle est rapidement repoussée et les Allemands s’enfuient (se retirent/retraitent ?) sans demander leur reste, profitant de la pluie battante pour se (à ajouter ?) fondre dans le décor.

Doubs, IVe CA –
La 10e DI n’a plus que le massif de Mandeure à prendre avant de pouvoir battre n’importe quelle position allemande jusqu’à Belfort. Cependant, Etcheberrigaray fait remonter que sa division est épuisée et ne pourra pas avoir le même allant avant un ou deux jours de repos et de restructuration. De plus, avant de pouvoir se tourner vers Montbéliard même, elle doit réduire une épine dans son flanc : le fort du Lomont, qui est désormais isolé, mais tient toujours.
Quant à la 3e DB, elle ne peut prétendre prendre d’assaut le fort du Mont-Bart, qui bat l’intégralité des approches ouest de Montbéliard et qu’elle ne pourra investir qu’après un solide bombardement par la 12e BACA.



Complément belge…

10 juin
Au seuil du Pays
Cambrai
– …
Dans Diable Noir 12 : [i]« Mettez vos casques ! Léon, en avant ! Pied au plancher ! Et tout droit vers la Belgique (le Pays ?)! »[/quote]

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MessagePosté le: Mar Mar 26, 2024 11:06    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
De fait, l’Etel n’est même pas atteinte – les Français gardent obstinément le contrôle des deux berges comme du pont menant à la rive sud.

On dit la "rivière d'Etel" ou "ria d'Etel", car en fait c'est un aber.

Casus Frankie a écrit:
Sur sa droite, devant Bastin et Van Daele, il n’y a rien. Sinon des Sherman, des Cromwell, des Churchill, des Mouflon et des Taureau porteurs d’écussons noir-jaune-rouge frappés du Lion d’or…

Les Churchill ne sont pas endivisionnés, ils forment des brigades indépendantes, donc peut de chance d'en trouver avec des marquages belges... On en avait déjà parlé je crois?
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MessagePosté le: Mar Mar 26, 2024 11:16    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
le 47th Rgt signale que son vieil adversaire, le 942. Grenadier Rgt

Peut-on vraiment affirmer ça ?
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MessagePosté le: Mar Mar 26, 2024 12:42    Sujet du message: Répondre en citant

Mes excuses pour la contribution tardive au sujet des maréchaux (on lit quand on lit), mais je vais supposer que Delestraint est également envisagé pour une nomination à titre posthume?

Entre la recréation de l'arme blindée française et son rôle dans la campagne de Sicile, le coup de grâce officiel de l'Italie mussolinienne, il y a certainement de quoi amplement justifier ce genre de nomination (qui très cyniquement, ne 'coûte rien' quand le maréchal de plus est déjà mort).
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le poireau



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MessagePosté le: Mar Mar 26, 2024 13:54    Sujet du message: Répondre en citant

Hardric62 a écrit:
Mes excuses pour la contribution tardive au sujet des maréchaux (on lit quand on lit), mais je vais supposer que Delestraint est également envisagé pour une nomination à titre posthume?

Entre la recréation de l'arme blindée française et son rôle dans la campagne de Sicile, le coup de grâce officiel de l'Italie mussolinienne, il y a certainement de quoi amplement justifier ce genre de nomination (qui très cyniquement, ne 'coûte rien' quand le maréchal de plus est déjà mort).


Alors oui c'est une possibilité mais gare au fait que la République est particulièrement pingre dans la distribution du bâton.
Ainsi pour toute la 1re GM (pas tout à fait une "petite" guerre) il n'y en en eu en tout et pour tout que huit ! Dont plus de la moitié après-guerre et deux à titre posthume.
Il ne faut pas s'attendre à un chiffre significativement supérieur pour la 2e GM.
Sachant que nos prévisions nous amènent FTL déjà vers quatre marechaux et un amiral sûrs... les places vont se faire rares !
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loic
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MessagePosté le: Mar Mar 26, 2024 13:59    Sujet du message: Répondre en citant

FTL, la France aura probablement conscience qu'elle doit sa survie à son armée et pourra se montrer généreuse.
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MessagePosté le: Mar Mar 26, 2024 14:07    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
FTL, la France aura probablement conscience qu'elle doit sa survie à son armée et pourra se montrer généreuse.


Et puis la France c'est la nation.
Edit: Et l'armée de même
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