Fantasque Time Line

[demolitiondan]

Voilààaaaaaa ! J'espère que vous appréciez ce texte à dix, voire douze mains : Patz, Casus, Tyler, Heorl, Nonoryan et votre serviteur.
La référence à Paris brule-t'il ?, c'est évidemment la rue de Rivoli et l'hôtel de la Marine. Je n'ai pas trouvé d'extrait ..
Hendryk, quelque chose arrive pour toi. Une reprise de quelqu'un de bien plus talentueux que moi, adapté modestement à la FTL.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[mikey1983]

And so, after almost 4 years (since 14/6/1940) Paris is finally liberated more or less intact.

I would like to see the Führer's reaction to this. Just another disaster in an unending chain of them. Then again, I think he just found another target for his future Wunderwaffen, if only because by the time they are actually operational the front will have been pushed so far east that they will be unable to properly target them at England, except for the V2s.

[Imberator]

[demolitiondan]

Oh à ce compte là, la tétralogie de Wagner. Et puis, j'ai tout un tas de chansons folks polono-hongro-balkaniques.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[mikey1983]

[demolitiondan]

Yes yes - except there is no 4 garnisons, but rather 2 and most of the soldiers in those are MIA or sent elsewhere. May I rather say, this feeling ?

https://www.youtube.com/watch?v=Z3d7y1YrPvg
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[mikey1983]

[demolitiondan]

[demolitiondan]

J'ai crée un sujet et déplacé tous les messages !
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[Imberator]

Comparée à OTL la progression des alliés à l'ouest est sacrément rapide. On se demande où et surtout si elle va s'arrêter ou du moins ralentir.


Historiquement une fois sorti des plages et du bocages ce sont surtout les difficultés logistiques qui ont donné un bon coup de frein à la marche vers le Rhin des troupes occidentales.

FTL, entre la mise en place de longue date déjà de lignes d'approvisionnement vers le sud, nombre de petit ports de la côté atlantique repris plus rapidement et avec un des mulberry endommagé plus tard (et peut-être un peu moins gravement) la logistique devrait pouvoir répondre un peu mieux (même en tenant compte de destructions supplémentaires sur les réseaux routiers et ferroviaires).

Du coup, quand le moment sera venu, à défaut d'une phase au point mort, les forces alliées pourront-elles se permettre de juste rétrograder en seconde un moment, histoire de continuer à repousser toujours, même plus lentement, les Allemands et les empêcher ainsi de réorganiser efficacement leurs défenses. Ce sans même parler d'une pression simultanément plus forte dans les Balkans et surtout en Pologne.


J'avoue que je suis impatient de voir ce que nous ont préparé les auteurs pour la suite.
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Point ne feras de machine à l'esprit de l'homme semblable !

[Nonoryan]

de toute façon, un ralentissement allié avec réorganisation, etc.... ca devrait être au niveau de la Meuse et de la Moselle, en effet le relief des côtes de Meuse et des côtes de Moselle se prêtent assez bien à un raidissement allemand, avec peu de troupes et l'aide des fortifications pré 1914 (Epinal, Toul, Metz, Thionville, même anciennes et souvent déclassées, ces fortifications peuvent contenir des alliés un peu essoufflés et en réorganisation)

ajoutez à ça les massifs des Vosges et des Ardennes.....
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Colonel John "Hannibal" Smith: "J'adore quand un plan se déroule sans accrocs"

[Nonoryan]

désolé du doublon de message ci dessus, ordi qui rame et clic pour envoyer mais ..... doublon
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Colonel John "Hannibal" Smith: "J'adore quand un plan se déroule sans accrocs"

[demolitiondan]

Je corrige.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[demolitiondan]

[Casus Frankie]

Un oubli de Heorl, qui le répare avec ce texte appétissant…

22 mai
Quant à l’île d’Oléron, elle sera officiellement libérée dans l’après-midi…
« On était arrivés à La Tremblade après que les copains de l’artillerie aient nettoyé les Krauts qui s’y terraient. C’était un petit village, un petit port de pêche comme tant d’autres, sauf qu’il y avait sur la plage des grillages bizarres qui affleuraient avec la marée.
Alors, le butter-bar [sous-lieutenant] nous montre l’île en face et nous dit que les huiles voulaient vérifier que les Krauts ne s’y étaient pas réfugiés. Evidemment, fallait que ça tombe sur nous !
Dans la section, depuis huit mois qu’on était en France, on baragouinait tous quelques mots de français, mais seul le sous-lieut’ savait à peu près parler correctement. C’est donc lui qui s’est collé à trouver un bateau pour nous y emmener. Au début, on rigolait bien en le voyant essayer de se faire comprendre des pêcheurs qui avaient l’air de ne pas parler français mieux que lui ! Enfin, à force de gesticulations et d’explications, il a fini par nous faire embarquer sur deux sortes de barges à fond plat, à quinze sur chacune, avec un pêcheur qui bougeait en permanence pour éviter que son embarcation chavire sous notre poids.
On a fini par faire échouer les deux bateaux sur une longue plage bordée de pins, l’endroit rêvé pour se faire canarder si y’avait encore des Krauts sur l’île. Patterson, de la compagnie K, avait raison de me dire qu’il n’y avait rien de pire qu’un butter-bar comme chef de section. Encore heureux qu’il n’y ait eu personne sur l’île à part les locaux !
On s’est infiltrés en douceur dans le village à côté, un coin nommé Saint-Troie ou un truc comme ça [Saint-Trojan]. Au début, les locaux ont eu peur, puis quand ils ont vu que nous étions pas des Krauts, ça a été la fête ! Tout le monde venait nous voir. Au bout d’un bon moment, un monsieur très digne qui savait apparemment parler anglais est allé voir le lieut’ et lui a expliqué que les Krauts avaient quitté l’île depuis deux jours.
Alors, ils nous ont invité à manger une spécialité de l’île, une espèce de moule grillée sous les épines de pin. Ils appelaient ça une “églade”, je crois. C’était vraiment bon ! Et c’était la première fois que j’mangeais des fruits de mer. Le lieut’ s’est montré utile, pour une fois : il nous a montré comment utiliser la coque d’une moule déjà mangée pour aller chercher les autres.
Puis on a fait le tour de l’île. C’était sympa, chaque village disait que son églade était la meilleure et ils ont tous insisté pour qu’on goûte. Fallait se montrer poli avec les Français, nous disaient les sergents-instructeurs, donc on a goûté, mais bon quand on est repartis pour le continent, j’avais un peu mal au bide… Mais j’ai vu plusieurs gars de la section, dont le lieut’ évidemment, qui dégueulaient par-dessus le bastingage, sous l’œil du pêcheur, qui se marrait. Petites natures ! »
Témoignage du private Seymour Sarokin, recueilli en 1945 à l’insistance du maire de Grand-Village, Eugène Rouanet, pour documenter la libération de l’île. La rue qui mène au casino de Saint-Trojan est aujourd’hui la “rue du 337e Régiment”, en l’honneur des libérateurs d’Oléron.