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Le Front Russe, Mai 1944
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Imberator



Inscrit le: 20 Mai 2014
Messages: 5424
Localisation: Régions tribales au sud-ouest de Nîmes.

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2023 20:38    Sujet du message: Répondre en citant

FREGATON a écrit:
Je présume qu'en Australie, à cette époque, il n'y à pas que des kangourous, des bushmen, des crocodiles, des aventuriers avec un grand couteau et des journalistes américaines... Wink

Les bushmen c'est pas plutôt en Afrique du Sud/Botswana/Namibie, dans ces coins là quoi ?
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houps



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MessagePosté le: Dim Mar 19, 2023 20:43    Sujet du message: Répondre en citant

On parle effectivement plutôt d' Aborigènes d'Australie, les bushmen (en fait bushmen San) c'est en Namibie.
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Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.
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FREGATON



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Localisation: La Baule

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2023 21:10    Sujet du message: Répondre en citant

Oui mais pas que, hommes de peu de foi, ne soyez donc pas aussi restrictifs:
Citation:
Bushman: a man who lives in or has extensive experience of the Australian bush or outback

ref:
https://en.wiktionary.org/wiki/bushman
Cool
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La guerre virtuelle est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux civils.
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Imberator



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Messages: 5424
Localisation: Régions tribales au sud-ouest de Nîmes.

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2023 21:47    Sujet du message: Répondre en citant

FREGATON a écrit:
Oui mais pas que, hommes de peu de foi, ne soyez donc pas aussi restrictifs:
Citation:
Bushman: a man who lives in or has extensive experience of the Australian bush or outback

ref:
https://en.wiktionary.org/wiki/bushman
Cool

Au temps pour moi.
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Finen



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Messages: 1922

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2023 22:28    Sujet du message: Répondre en citant

L'Australie, ce pays ou tout à les moyens de te tuer?

Y compris les souris, les troncs d'arbres, les feuilles des plantes?

Ce pays ou un croisement entre un canard et un castor est possible?

Ce même pays ou quand tu casse un croiseur en deux, cela ne veut pas dire que tu en est débarrassé?

Twisted Evil
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loic
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Messages: 8935
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MessagePosté le: Lun Mar 20, 2023 07:30    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
FREGATON a écrit:
Après, le style de l'écriture relève surement de l'emphase propre à glorifier les héros de la ROSNAZ...


C'est exactement ça !

Alors, une petite note reprenant les explications de Fregaton serait de bon aloi, il ne faut jamais rater une occasion d'éduquer le lecteur Razz
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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Archibald



Inscrit le: 04 Aoû 2007
Messages: 9238

MessagePosté le: Lun Mar 20, 2023 13:43    Sujet du message: Répondre en citant

Finen a écrit:
L'Australie, ce pays ou tout à les moyens de te tuer?

Y compris les souris, les troncs d'arbres, les feuilles des plantes?

Ce pays ou un croisement entre un canard et un castor est possible?

Ce même pays ou quand tu casse un croiseur en deux, cela ne veut pas dire que tu en est débarrassé?

Twisted Evil


Mort de rire. T'a oublié qu'en fait ils marchent sur la tête et les mains, vu qu'ils sont en dessous de la Terre.
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."
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FREGATON



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Messages: 3992
Localisation: La Baule

MessagePosté le: Lun Mar 20, 2023 14:40    Sujet du message: Répondre en citant

Archibald a écrit:
T'a oublié qu'en fait ils marchent sur la tête et les mains, vu qu'ils sont en dessous de la Terre.

Ce qui est certain c'est que "down under" tout est "upside down":


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Le Chat



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Messages: 255

MessagePosté le: Mar Mar 21, 2023 18:58    Sujet du message: Répondre en citant

Finen a écrit:
L'Australie, ce pays ou tout à les moyens de te tuer?

Y compris les souris, les troncs d'arbres, les feuilles des plantes?

Twisted Evil


Ca me rappelle une saillie pratchettienne :
A la recherche de Rincevent, le "maje", les bras cassés de l'Université de l'Invisible ouvre le guide écrit par un explorateur sur le continent de "Quatriks" :
Il n'y a plus de serpent venimeux sur QUatriks, les araignées ont mangé le dernier il y a 3 ans !".
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"Tout fout le camp, je vous dis : la preuve : Shakespeare a réussi à écrire Henri VIII. Stallone, lui, n'est pas allé au delà de Rocky VI". (Le Chat, P. Geluck)
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Casus Frankie
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Messages: 13715
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MessagePosté le: Dim Avr 02, 2023 18:14    Sujet du message: Répondre en citant

Bon alors - en raison de problèmes techniques bassement matériels, mieux vaut poursuivre sur le front russe où, vous vous en doutez, le front des Carpates tient, tient, tient… et… heu…


21 mai
L’art d’utiliser les Slovaques
Dukla-Carpates
3e Front Ukrainien
– A Tylawa, la 61e Armée de Pavel Belov ne parvient toujours pas à forcer la décision, même avec l’appui de la 1ère Armée de Choc, face à un IX. ArmeeKorps (Heinrich Clößner) devenu squelettique, mais qui néanmoins décidé à résister jusqu’au bout, à tout prix. L’Armée Rouge aura décidément payé cher pour s’emparer de cette maudite passe – sans succès pour l’instant, mais elle insiste !
L’action se décale peu à peu vers Barvinek et Lipowiek, les Soviétiques tâchant d’éviter ces maudits bois où ils ont déjà perdu trop de monde… pour tomber immédiatement dans des champs de tir préparés depuis des jours, quoique fort heureusement assez peu garnis. La chute du col de Dukla est imminente – comme le disent ce matin, sur l’ordre d’Ivan Koniev, les rapports des services de Vassili Sokolovski. Comme cela fait déjà une semaine qu’ils l’annoncent, aussi.

La Hongrie, coûte que coûte
Cluj-Debrecen
2e Front Ukrainien
– La 5. Luftwaffen-Feld-Division (Hans-Bruno Schulze-Heyn), que tout le monde avait presqu’oubliée, arrive au col d’Izvor après un interminable voyage de 230 kilomètres. Défaite dès le démarrage de l’offensive soviétique (il y a déjà 12 jours), épuisée par son trajet, cette revenante commandée par un… ex-pilote de bombardier (au KG 51) ne constitue pas vraiment un renfort de choix. Mais la 14. Panzergrenadier – et en général tout le Groupe d’Armées B – a vraiment besoin que la 257. ID remonte en ligne au plus vite !
Alors, la décision est vite prise : les débris de la division de la Heer et les restes de la 5. LFD sont agglomérés en un Kampfgruppe renforcé par les derniers StuG III du 189. StuG Abt. Le tout sera commandé par le seul Anton-Reichard von Mauchenheim (257. ID), bien sûr. Dans les airs, la Luftwaffe ne représente déjà plus grand-chose – alors, au sol ! Et tandis que cette chimère tente de prendre forme à l’arrière, vers Breaza de Sus, les troupes d’Erich Schneider doivent continuer à tenir la ligne, face à une 16e Armée que son nouveau chef, Leonty Cheremisov, relance déjà…
Dans la vallée de la Moldova, une fois encore, pas grand-chose ne bouge. Tentant toujours de contourner le col de Curmatura Boului par l’ouest, la 47e Armée essaie de faire glisser peu à peu vers le col de Paşcanu le centre de gravité de la 370. ID (Fritz Becker) – sans aucun doute afin d’étirer son dispositif et de laisser la 333. ID (Harry Hoppe) un peu plus isolée vers Prisaca Dornei. La manœuvre connait un succès… limité. De fait, le L. AK de Wilhelm Wegener manque de soutien. Par contre, il a encore les effectifs. Sans parler de l’absence d’axe de progression évident vers le sud depuis Vatra Moldoviței ou Paltinu.
Plus à l’est, dans la vallée de la Bistrița, la 328. ID de Joachim von Tresckow continue de faire les frais de la contre-offensive soviétique en direction de Poiana-Largului – laquelle patine cependant un peu (chacun son tour !) sous la pluie. La 38e Armée n’a pas les moyens de tout faire… Et certes pas de repousser la division fasciste, qui s’est déjà bien ressaisie, plus loin que Ceahlău, soit une progression d’environ 4 kilomètres, obtenue de surcroît à assez haut prix. Mais ce n’est pas grave ! Car au sud, par contre, sur la route du col de Bicaz, en remontant la petite rivière du même nom, les troupes de Kyril Moskalenko repoussent toujours plus loin la 320. ID de Wilhelm Postel. En fait, cette dernière a renoncé à tenir toutes les positions intermédiaires jusqu’à la passe – elle les abandonne donc l’une après l’autre pour se retirer vers le fameux col, en priant pour des renforts et un miracle. Un petit, déjà : il pleut très fort aujourd’hui, ce qui retarde la poursuite et facilite la tâche des quelques snipers et autres équipes antichars mobiles laissés sur la route en enfants perdus. Ces derniers laissent quelques cicatrices dans les rangs soviétiques de Ticoș à Bicaz-Chei, gagnant pour leurs camarades un temps fort précieux, souvent au prix de leur propre vie…
Encore faut-il que ce délai serve. De fait, depuis la vieille, la panique commence à saisir les services de Walther von Seydlitz-Kurzbach, dont le XLVIII. ArmeeKorps se trouve dans une situation intenable, avec une division en déroute et deux autres bloquées dans des positions défensives isolées. Les renforts promis par Karl-Adolf Hollidt paraissent bien minces… et bien lointains ! De fait, la 13. Luftwaffen-Feld-Division (Hans Korte) arrive à peine à Gheorgheni – elle doit donc encore monter sur 25 kilomètres pour rallier Postel avant qu’il ne soit trop tard pour prétendre peser. La perspective d’une percée, sans doute non décisive mais néanmoins fort inquiétante, dans l’un des secteurs du front où on l’anticipait le moins semble se matérialiser. Au soir, la 14. PzGr reçoit donc l’ordre de quitter au plus vite le col d’Izvor, où la situation parait bien stabilisée, pour descendre vers le sud, avec quelques jours d’avance sur ce qui était prévu. L’ensemble KG 257. ID, 5. LFD et 189. StuG suffira !
Reste le cas des gorges du Trotus. Ici, le face à face entre la 306. ID et la 59e Armée se poursuit, toujours coûteux, toujours non décisif. Etant donnée la météo du jour – le fameux « temps de Russes » des vétérans – il était certain qu’Ivan Korovnikov tenterait encore quelque chose, mais qu’il ne passerait pas. Et c’est effectivement le cas : il attaque et ne passe pas ! Mais les rangs allemands commencent assurément à s’éclaircir…
………
4e Front Ukrainien – Les combats pour les hauteurs dominant la vallée de l’Oituz se poursuivent douloureusement. L’aile droite de la 9e Armée continue de pousser encore et toujours vers le sud-ouest, en dépit de la pluie et du terrain, imposant ainsi à la 321. ID (Wilhelm Thomas) un rythme infernal qui l’asphyxie peu à peu. L’action se déplace peu à peu du plateau contesté depuis la veille (1) vers les éminences situées entre Slănic-Moldova et Hârja – l’aboutissement donc de la vallée voisine, ce qui gêne évidemment d’autant plus les pointes soviétiques, de moins en moins capables de prendre de flanc leur adversaire. Mais l’Armée Rouge a vu pire depuis 1942 et la féroce mêlée se poursuit sous la pluie, comme un incendie refusant de s’éteindre.
Autre secteur, autre souci pour la Heer : celui du LIV. AK. Pourtant, le repli… imprévu de la 339. ID de Wolfgang Lange depuis Greșu vers les lignes en cours de désagrégation de la 50. ID a sans doute sauvé la situation. De fait, les Soviétiques de Vasily Glagolev doivent encore déminer pour pouvoir avancer leur aile gauche, tandis que leur droite – passant toujours par un terrain difficile – n’est pas en mesure de forcer la décision seule. Ainsi, avec deux divisions (disons plutôt une et demi…) renforcées par les engins du 228. StuG Abt (Hauptman Wilhelm von Markowitz), le LIV. AK peut espérer faire front sur la route d’Ojdula, puis à terme de Târgu Secuiesc. Si la 9e Armée veut bien reprendre un peu son souffle, l’infanterie pourra tenir 4 ou 5 jours – le temps que des renforts arrivent.
Situation statique toujours, sous la pluie, dans la vallée du Buzău. Comme son collègue Karl-Erik Köhler, Theodor Scherer tient bon en serrant les dents à hauteur de Păltineni, face à une 62e Armée toujours agressive, en dépit des pertes, de la pluie, du terrain… Et de fait, l’infanterie de Vladimir Kolpakchi commence à s’infiltrer sérieusement depuis le sud en direction du petit village d’Albinari, assez peu défendu.
Combat statique également au col de Bratocea, entre la 20. PzGr de Georg Jauer – qui n’en finit pas d’encaisser des pertes, certes relatives, mais toujours trop lourdes pour la tâche qu’on lui a confiée – et la 6e Armée de la Garde de Pavel Batov – laquelle joue le marteau, la faucille et la patience. Evidemment, vu le relief et la météo, la ligne de front ne bouge guère aujourd’hui. Malheureusement, ce n’est pas le cas des tables d’effectifs. Du côté de la 95.ID, Gustav Gihr annonce que sa division sera en mesure de reprendre son poste le 23 mai… au mieux ! D’ici là, prière ici aussi de souffrir en silence.
Etonnament, c’est donc dans la vallée du Râul Târgului et dans le secteur de la 3e Armée roumaine que tout paraît s’accélérer – comme plus au nord, dans le secteur où l’on prévoyait le moins une percée, donc le moins soutenu, quelle surprise ! Profitant du repli intempestif et qu’on n’espérait plus du KorpsAbteilung E (Herman Frenking) comme de la 383. ID (Edmund Hoffmeister) – tous deux en route vers Rucăr, s’ils ne s’y fortifient pas déjà – les fantassins de Petre Dumitrescu font donc un grand bond en avant. Ils libèrent une foule de petites villes : Lăzărești, Drăghici, Domnești… jusqu’à entrer au soir dans Câmpulung, localité assez importante (12 000 habitants), abandonnée par l’ennemi. Un brillant succès pour l’armée cobelligérante, qui voit ses efforts récompensés, ce qui la crédibilise (de son point de vue) et aidera assurément le royaume de Roumanie à regagner demain, par le sang versé, le concert des nations civilisées. Surtout qu’en parlant de sang… force est de constater que l’armée allemande a pris ses habitudes en Roumanie occupée, comme hélas partout ailleurs en Europe, renonçant à prétendre se faire aimer des locaux pour mieux recourir à ses quatre habitudes : réquisitions, rafles, représailles, destructions. Les premiers à faire les frais de ces constatations seront bien sûr les prisonniers des Roumains – quoiqu’avec quelque malice, les vainqueurs prendront vite le pli de les remettre aux Soviétiques, au grand désespoir des captifs. La rudesse des mœurs de l’Armée Rouge est bien connue… et ainsi, la Roumanie ne se salit pas les mains, alors !
Bref, la 3e Armée roumaine croit voir enfin l’horizon s’éclaircir. Surtout que, prenant acte du surprenant recul fasciste comme de certaines instructions reçues de Moscou, Fiodor Tolboukhine a enfin décidé de la soutenir. D’abord, en envoyant derrière elle le 12e Corps Mécanisé soviétique de Dimitri Ryabyshev. Ce dernier n’a plus rien à défendre vers Pitești, il peut donc progresser vers Curtea de Argeș, libre de porter le fer vers la vallée de l’Olt ou le col de Brasov, selon l’endroit où l’adversaire craquera en premier – même si le chef du 4e FU doute de la possibilité d’exploiter dans le secteur de la 14e Armée. Ensuite, Tolboukhine sollicite la 6e Armée de la Garde afin que celle-ci relance son attaque dans la vallée de la Prahova, à hauteur de Breaza et face à la 342. ID d’Heinrich Nickel. Puisque tout est bloqué sur le col de Bratocea et que les fascistes semblent épuisés – qui sait, une brutale percée vers la passe de Predeal permettra peut-être au 6e Corps Blindé de la Garde (Alexander Shamshin), sur les arrières, de peser enfin, voire d’exploiter. Enfin, Tolboukhine envoie à ses chers amis roumains de quoi remplumer quelque peu leurs lignes : la 4e Armée roumaine de Gheorghe Avramescu, toute dévouée comme chacun sait à la nouvelle amitié entre les peuples. Certes, cette “armée” ne pèse guère plus de trois ou quatre divisions. Mais c’est bien assez pour vouloir faire sa part… et récolter sans aucun doute au passage une part de la gloire à venir.
Enfin, dans la vallée de l’Olt, la 14e Armée (Valerian Frolov) s’empare logiquement de Râmnicu Vâlcea – ce qui n’ouvre hélas absolument pas la voie à une exploitation par le 3e Corps Blindé de la Garde (Mikhail Panov). Celui-ci suit bien la 14e mais ni la météo, ni le terrain ne lui permettent de faire son travail ! Et en face, à Brezoi et Sălătrucu, les 225. ID (Ernst Riße) et 215. ID (Bruno Frankewitz) commencent à roquer, sans subir une poursuite trop vive et en guettant l’arrivée des renforts – en l’espèce, la 12. Luftwaffen-Feld-Division (Herbert Kettner). Ce, alors que la 13. Panzer (Helmutt von der Chevallerie) continue de rôder à hauteur de Sibiu…

Des Roumains chez les Soviets
Le bal des maudits
« Lever au clairon, salut au drapeau, former les rangs et partir en camions vers le front des Carpates. Une fois encore, nous pouvions remercier l’Armée des Travailleurs et Paysans pour sa motorisation. Notre 4e Armée – sans doute prête, et en tout cas déjà bien assez valeureuse pour la tâche qui l’attend – a été appelée à la rescousse pour forcer la barrière du col de Bran, en appui des repentis de la veille et aux côtés des chars portant l’étoile rouge. Quel meilleur symbole de l’entente retrouvée entre nos peuples !
Et puis – c’est le lieutenant Lucian Hasdeu qui l’affirme entre deux passages du camarade Palariar – ça canarde semble-t-il pas mal dans les montagnes. C’était inévitable – mais cette fois-ci nous sommes préparés. Et nous combattons pour libérer nos terres des fascistes. Pas pour envahir un voisin pacifique. »

(Adieu mon pays… encore une fois, Vasil Gravil, Gallimard 1957)



URSS-USA
Regrettable erreur
Ambassade des Etats-Unis en URSS (Moscou)
– A la suite de l’incident très regrettable de la veille, très sanglant et surtout très malvenu (inapproprié, selon la délicate langue euphémistique des diplomates), Son Excellence William Averell Harriman reçoit de Washington l’instruction hautement prioritaire de porter au plus vite au ministre Molotov une missive d’excuses et de lui faire savoir que les Etats-Unis sont à sa disposition pour étudier « toute procédure permettant de s’assurer qu’une aussi tragique erreur ne se reproduise pas ».
………
Ambassade d’URSS aux Etats-Unis (Washington) – Au même moment, les services de Cordell Hull assiègent littéralement les bureaux de Maxime Litvinov afin de convenir d’un rendez-vous… mais l’intéressé est évidemment très occupé, s’il n’a pas déjà été « rappelé pour consultation ». Une véritable fièvre d’inquiétude semble s’être emparée de l’administration Roosevelt à propos des relations américano-soviétiques. On parle de prendre des sanctions particulièrement rudes pour tous les pilotes impliqués, en dépit des plus vives réserves de l’USAAF à ce sujet : les aviateurs (comme les autres militaires) peuvent faire des erreurs en temps de guerre, et le meilleur moyen de ne pas en faire serait sans doute de rester au lit.
Hélas, chacun sait que le président tient avant tout à conserver d’excellentes relations avec Moscou, dans le cadre de la guerre d’abord, puis dans celui d’un futur ordre mondial à construire une fois la paix revenue – entre vainqueurs bien sûr, mais surtout entre Grands vainqueurs… Une politique d’ouverture sincère, sinon candide, dont les objectifs et les moyens ne sont peut-être pas partagés par tous dans son gouvernement. N’empêche : pour l’instant, c’est bien lui qui garde la main sur ce petit quoiqu’encombrant dossier.
………
Kremlin (Moscou) – D’accord avec Staline – évidemment au courant, comme de tout ce qui a une quelconque importance en URSS – Molotov prend son temps pour donner suite à ces sollicitations. Après tout, pour une fois que les puissants Etats-Unis d’Amérique viennent mendier le pardon de la Patrie des Travailleurs, l’occasion est trop belle pour ne pas montrer sa colère tout en faisant lanterner un peu les orgueilleux capitalistes.


Etat revenant
Préparations
Slovaquie insurgée
– Rien à signaler, hormis les désormais habituels accrochages avec l’armée allemande, qui continue à lancer des raids visant à fixer les forces slovaques. L’Axe serait-il au courant du projet de Ján Golian concernant Zvolen ? Si c’était le cas, les chances de survie de l’insurrection seraient réduites à néant.
La 1ère Armée tchécoslovaque n’en poursuit pas moins ses préparatifs – faute de toute autre possibilité, elle se préparer à engager toute ses forces vives dans un ultime coup de collier. Golian en est désormais persuadé – il faut lancer cet assaut au plus tôt, tant que l’ennemi reste peut-être incertain de ses moyens comme de sa stratégie. Au surplus, le général est vraiment exaspéré par le manque de soutien en provenance du monde extérieur, qu’il attribue à l’indifférence des Alliés plus qu’à des difficultés techniques pourtant réelles.
Si l’on veut qu’il tienne, il va lui falloir plus qu’une brigade parachutiste, deux ou trois missions militaires et quelques avions trop souvent cloués au sol par la météo ! D’autant qu’il est déjà certain que la libération de Zvolen coûtera cher, hélas. Golian ne peut qu’espérer qu’un succès fera un beau symbole dont on parlera loin d’ici… Quant aux envoyés de Londres, tant annoncés et qu’on attend ici de pied ferme, ils sont en retard – apparemment retenus chez eux par le mauvais temps.

Sombres projets
Wewelsburg
– Il pleut et il fait noir sur la petite ville de Westphalie – à l’unisson des insignes et drapeaux qui pavoisent ses rues. Dans le château qui la domine, bien calé dans l’un de fauteuils faisant face au bureau de son maitre, l’Obergruppenführer Hermann Höfle prend le temps d’expliquer calmement ses vues à un auditoire attentif et compassé.
– L’erreur commise a été de croire qu’il était possible d’obtenir en montagne une rupture qui briserait d’un coup le dispositif adverse en le fragmentant avant d’encercler ses troupes. C’était une bêtise. L’ennemi ne cherche pas à remporter une victoire franche sur nos forces, mais simplement à survivre en étendant son territoire, quitte pour ce faire à se dérober pour ensuite mieux s’infiltrer sur nos arrières. Cette forme de combat hybride – moitié défensif, moitié terroriste – ne peut être vaincue par des attaques de grand style. Une destruction systématique de la région est hors de portée de nos moyens – hélas ! – mais elle ne ferait jamais que jeter davantage dans les bras ennemis une population qui commence à peine à réaliser son erreur.
Ce discours en rappelle d’autres, et d’autres stratégies développées jadis sur le Front de l’Est. Certains se renfrognent, et Hans Frank est de ceux-là. En effet, après la perte – évidemment temporaire ! – d’une partie de la Pologne, on attend du Gouvernement général qu’il apporte un appui en termes techniques et de moyens à la lutte contre la subversion slovaque : n’a-t-il pas l’expérience de la lutte contre un soulèvement ? Son chef a donc été gentiment convoqué à Wewelsburg dans cette optique. Cependant, même si, bien sûr, le gouverneur général est très heureux de quitter pour un temps Cracovie (l’air y est fort mauvais pour sa santé, allez savoir pourquoi !), chacun a compris que la dernière phrase de Höfle était une pique contre ce sous-fifre du Mal et son armée d’assassins. Le Reichsführer, lui, n’y voit pas malice.
– Alors, que prévoyez-vous, Herr Obergruppenführer ?
– Il faut user le potentiel des terroristes, épuiser leurs ressources, détruire leur volonté de se battre en leur faisant perdre tout espoir. A cette heure, chaque minuscule victoire qu’ils remportent – même la plus insignifiante – signifie pour eux qu’ils ont une chance de survie. C’est évidemment faux !

Höfle se lève pour désigner d’un geste large la carte de Slovaquie exposée sur un tréteau, avant de pointer de l’index les secteurs actifs du front, les uns après les autres.
– Nous disposons de plus de moyens, de plus d’armes et sans doute de plus d’hommes qu’eux. Il nous faut maintenir puis amplifier ce déséquilibre. Dans les jours à venir, nous allons donc, si vous m’y autorisez, Herr Reichsführer, multiplier les attaques de faible ampleur, destinée à user leurs meilleures troupes et à épuiser leurs munitions. Dans le même temps, nous nous attacherons à nettoyer soigneusement nos flancs et nos arrières de tout résidu qui pourrait s’y trouver. L’ennemi ne pourra pas réagir – et s’il essaie, il sera écrasé. Privé peu à peu de toute possibilité d’action, coincé dans son trou puant et condamné à pourrir au milieu des montagnes, il sera envahi par la peur puis par le désespoir devant notre suite ininterrompue de succès. Enfin, quand nous aurons achevé nos préparatifs, qu’il aura vu disparaître toute possibilité de fuite ou de secours, nous frapperons et nous disperserons ses restes comme une volée de moineaux.
La main de Höfle s’abat sur le centre du réduit slovaque, quelque part entre Banská Bystrica et Brezno. Un silence, puis il conclut : « J’ai déjà commencé, de ma propre autorité, à mettre en œuvre cette stratégie. Il faudra un peu de temps, et sans doute quelques renforts – mais guère plus que ce qui a déjà été prévu. Le résultat, par contre, est certain. Je vous propose donc de suivre ce plan, avec votre autorisation et celle de l’état-major de la Waffen-SS, qui a la priorité sur celui de la Heer, cela va de soi. »
Les mains croisées sur son bureau, Heinrich Himmler écoute et approuve en hochant la tête de temps à autre. Un sourire fort satisfait illumine son visage

Hongrie écrasée
Shoah : un vrai professionnel
Hôtel Majestic (Budapest)[b] – Arrivé depuis déjà deux jours en ville, et après moult inspections et échanges avec son collègue Edmund Veesenmayer, l’Obersturmbannführer Rudolf Höss croit avoir compris la cause du problème en Hongrie. Ce sont tout simplement les Hongrois ! Les Croix-Fléchées bien sûr, aussi stupides qu’incompétents, mais surtout la faiblesse insigne des effectifs disponibles ainsi que leur inefficacité crasse en milieu urbain.
Comme l’a dit Herr Eichmann, il va donc falloir leur tenir la main… Certes, Höss répugne à s’abaisser en se mêlant de médiocres arrestations normalement assurées par les Einsatztruppen de Brunner, Nebe et consorts. Mais le SS se voit contraint d’organiser, avec l’aide des Hongrois – hélas ! – et à l’échelon le plus bas, la déportation bloc par bloc du ghetto hébraïque. Sa méthode scientifique devrait lui permettre d’atteindre bien vite le rendement optimal, fixé à quatre trains par semaine, soit 12 000 personnes. A ce compte-là, on peut espérer en finir en 25 jours. Car il y a sans doute 250 000 Juifs désormais regroupés ou en cours de regroupement dans Budapest, venus de la campagne en train ou en convoi routier, encadrés par les matraques des miliciens de Ferenc Szálasi ! On ne peut pas laisser le problème s’aggraver encore !
Reste le cas des diplomates étrangers – là-dessus, Rudolf Höss n’a pas reçu d’instructions claires, pas davantage que Veesenmayer précédemment. A croire que le problème doit remonter assez haut. Quoiqu’il en soit, le nettoyage du ghetto devra commencer dans une semaine. Après, cela risque d’être trop tard.

[b]Idée fixe
Wewelsburg
– Passée sa réunion avec l’Obergruppenführer Hermann Höfle, Heinrich Himmler envisage avec délices les (futures) brillantes réussites de son arme. Il lui paraît désormais évident que l’Europe centrale est l’avenir de la Waffen-SS ! Et ses pensées passent tout naturellement de la Slovaquie à la Hongrie, où il compte bien trouver de quoi renforcer les rangs de son Ordre.
D’abord, il ordonne l’accélération de la mise en ligne des deux divisions hongroises déjà en cours de formation : 17. SS-Freiwilligen Kavallerie-Division Maria-Theresa bien sûr, mais surtout la 19. Waffen-Grenadier-Division der SS (ungarisch) Hunyadi – dont la qualité du recrutement inspire quelques inquiétudes. Pas grave…
Dans la foulée, le projet Horst-Wessel revient à l’esprit du ReichsFührer-SS. Afin que ce rêve devienne réalité, ordre est donné aux autorités de police locales d’organiser le recensement de tous les Volksdeutsche présents en Hongrie et qui n’auraient pas encore eu le grand plaisir de revêtir l’uniforme pour défendre la race allemande. La division du Gruppenführer Odilo Globocnik deviendra donc réalité… un peu plus au nord que prévu, voilà tout.
Tout ceci reste cependant encore un peu lointain. Dans l’attente, et afin de garantir le succès des opérations répressives en Slovaquie, Himmler demande (impose) à l’OKW de mettre à disposition ce qui subsiste de l’Heimatschutz non encore embrigadée sous ses ordres. Il sait déjà que Berlin ne risque pas de lui dire non, vu le peu de valeur qu’on y attache à ce reliquat de réservistes …


Note
1- Plateau sur lequel sera ouvert en 2001 le Mânăstirea Sfântul Ștefan cel Mare. La construction de ce monastère orthodoxe aura pris deux ans de retard en raison du déminage préalable nécessaire – et elle a dû être complétée de celle d’un ossuaire pour les nombreux restes humains découverts lors des travaux de terrassement.
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Hendryk



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MessagePosté le: Dim Avr 02, 2023 19:11    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:

Dans la foulée, le projet Horst-Wessel revient à l’esprit du ReichsFührer-SS. Afin que ce rêve devienne réalité, ordre est donné aux autorités de police locales d’organiser le recensement de tous les Volksdeutsche présents en Hongrie et qui n’auraient pas encore eu le grand plaisir de revêtir l’uniforme pour défendre la race allemande.

Tiens, puisqu'on parle des Volksdeutsche de Hongrie, qu'en est-il de ceux de Roumanie? J'imagine qu'ils reçoivent eux aussi des encouragements assez fermes de s'engager, surtout qu'ils sont aux premières loges.
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Anaxagore



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MessagePosté le: Dim Avr 02, 2023 19:13    Sujet du message: Répondre en citant

Pauvre Himmler, il avait une idée fixe, il la poursuivait avec acharnement... et s'étonnait de ne pas avancer! Brick wall
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John92



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MessagePosté le: Dim Avr 02, 2023 19:31    Sujet du message: Répondre en citant

21 mai[/b] – A Tylawa, la 61e Armée de Pavel Belov ne parvient toujours pas à forcer la décision, même avec l’appui de la 1ère Armée de Choc, face à un IX. ArmeeKorps (Heinrich Clößner) devenu squelettique, mais qui néanmoins est (à ajouter ??) décidé à résister jusqu’au bout, à tout prix. L’Armée Rouge aura décidément payé cher pour s’emparer de cette maudite ( ) passe – sans succès pour l’instant, mais elle insiste !
L’action se décale peu à peu vers Barvinek et Lipowiek, les Soviétiques tâchant d’éviter ces maudits ( ) bois où ils ont déjà perdu trop de monde…
...
Mais la 14. Panzergrenadier – et en général tout le Groupe d’Armées B – a vraiment besoin que la 257. ID remonte en ligne au plus vite !
Alors, la décision est vite (rapidement ?) prise : les débris de la division de la Heer et les restes de la 5. LFD sont agglomérés en un Kampfgruppe renforcé par les derniers StuG III du 189. StuG Abt.
...
Et certes pas de repousser la division fasciste, qui s’est déjà bien ressaisie, plus loin que Ceahlău, soit une progression d’environ 4 kilomètres, obtenue de surcroît à assez haut prix. Mais ce n’est pas grave ! Car au sud, par contre, sur la route du col de Bicaz, en remontant la petite rivière du même nom, les troupes de Kyril Moskalenko repoussent (refoulent ?) toujours plus loin la 320. ID de Wilhelm Postel.
...
Un petit, déjà : il pleut très fort aujourd’hui, ce qui retarde la poursuite et facilite la tâche des quelques snipers et autres équipes antichars mobiles laissés sur la route en enfants perdus. Ces derniers laissent quelques cicatrices dans les rangs soviétiques de Ticoș à Bicaz-Chei, ...
...
Situation statique toujours, sous la pluie , dans la vallée du Buzău. Comme son collègue Karl-Erik Köhler, Theodor Scherer tient bon en serrant les dents à hauteur de Păltineni, face à une 62e Armée toujours agressive, en dépit des pertes, de la pluie (météo ?), du terrain…
...
Etonnament (Etonnamment), c’est donc dans la vallée du Râul Târgului et dans le secteur de la 3e Armée roumaine que tout paraît s’accélérer – comme plus au nord, dans le secteur (celui ?) où l’on prévoyait le moins une percée, donc le moins soutenu, quelle surprise !
...
Surtout qu’en parlant de sang… force est de constater que l’armée allemande a pris ses habitudes (aises ??) en Roumanie occupée, comme hélas partout ailleurs en Europe, renonçant à prétendre se faire aimer des locaux pour mieux recourir à ses quatre habitudes : réquisitions, rafles, représailles, destructions.
...
Sa méthode scientifique devrait lui permettre d’atteindre bien vite le rendement optimal, fixé à quatre trains par semaine, soit 12 000 personnes. A ce compte-là, on peut espérer en finir en 25 jours. Car il y a sans doute 250 000 Juifs désormais regroupés ou en cours de regroupement dans Budapest, venus de la campagne en train (par rail ?) ou en convoi routier, encadrés par les matraques des miliciens de Ferenc Szálasi !
...
Il sait déjà que Berlin ne risque pas de lui dire non, vu le peu de valeur qu’on y (à supprimer ?) attache à ce reliquat de réservistes …
...
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MessagePosté le: Dim Avr 02, 2023 22:06    Sujet du message: Répondre en citant

A cette date, il n'y a sans doute plus assez de monde pour constituer une nouvelle division (La Prinz Eugen, la zone libérée tout ca ...). Les survivants sont peut-être pour partie dans la Vlad Tepes, qui ne verra jamais vraiment le jour.
Intéressant n'est-ce-pas ? La Waffen-SS cherche désespérément à compenser le déséquilibre démographique en raclant les fonds de l'Europe ... Mais même cela, ca ne marche plus.
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MessagePosté le: Lun Avr 03, 2023 07:13    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
la contre-offensive soviétique en direction de Poiana-Largului

Si contre-offensive soviétique il y a a, ce serait face à une attaque allemande. Mais celle-ci serait plutôt une contre-attaque, non ?
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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