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Le Front Russe, Mai 1944
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Fév 03, 2023 16:13    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

« Aujourd’hui, les forces judéo-bolchéviques ont lancé une nouvelle et pitoyable offensive destinée à réduire la Hongrie au néant dans lequel certains voulurent la jeter jadis. Sous la direction avisée du Führer Adolf Hitler, les forces (glorieuses armées?) allemandes venues courageusement aider les Magyars de bonne volonté ...
... »



Le ministère de la propagande hongroise n'est pas forcément littérairement brillant.

Citation:
Je ne vois pas le rapport entre la première phrase et la seconde. Engagé volontaire en 1914, plutôt ? Sinon il manque une phrase entre les deux.


1914

Citation:
Les blindés soviétiques ne portent jamais l'étoile rouge. Ils portent parfois des slogans écris en cyréliques, mais (pour une raison ou une autre) jamais d'étoile rouge sur les tanks.


Et la licence poétique, bonduel ?
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Fév 04, 2023 23:52    Sujet du message: Répondre en citant

10 mai
L’art d’utiliser les Slovaques
Dukla-Carpates
Secteur du 3e Front Ukrainien
– Tandis que la 61e Armée de Pavel Belov fait la pause face à la 125. ID d’Helmut Friebe, la 1ère Armée de Choc, elle, poursuit son vaste effort contre la 141. ID d’Heinz Hellmich, en profitant de ce que, pour une fois, le temps n’est pas si mauvais et qu’on a même un peu d’appui aérien (lequel ne voit pas grand-chose dans les bois mais bon…). Et finalement, ça marche ! Puławy tombe, le col de Szklarska est menacé – et par là même, tout le centre du dispositif du XXVII. ArmeeKorps. Ce dernier va donc sans doute être contraint, à terme, de se replier… dix kilomètres plus loin, selon une ligne Barwinek - Jaśliska - Komańcza, comme prévu depuis déjà huit jours. Une immense victoire en perspective donc, pour l’Armée Rouge !

Cluj-Debrecen
La Hongrie, coûte que coûte
2e Front Ukrainien
– Ce matin, le ciel est avec Ivan Bagramian ! Et la 17e Armée Aérienne de Vladimir Sudets – fraîche et reposée, elle n’a vu que peu d’actions depuis six mois – peut le soutenir bien plus puissamment. Profitant de cet appui et de l’assez bon départ pris la veille, les troupes du 2e Front Ukrainien accentuent donc leur pression sur l’ennemi. Et les effets commencent à se voir.
Depuis Kolomyia, le 5e Corps de Cavalerie de Kriuchenkine continue d’appuyer vers Iablouniv et Kossiv – en face, la 5. LFD et la 94. ID en sont réduites à solliciter de la 88. ID de Georg von Rittberg une offensive de dégagement depuis Deliatyn. Pendant ce temps, évidemment, la 16e Armée comme la 5e Armée de Chars continuent de tailler des croupières au reste du III. Luftwaffen-Feld-Korps de Job Odebrecht en plein repli.
Sur la droite, la 16e Armée poursuit la 9. LFD d’Anton-Carl Longin. Celle-ci se hâte de remonter vers le col d’Izvor avant que les blindés soviétiques ne lui coupent la route. Elle y parvient… en partie ! En effet, arrivée à Halytsivka, la division de la Luftwaffe constate que les pointes de la 9e Corps Mécanisé de M.I. Savelyev l’y ont précédé. Mais, heureusement pour les rampants de Göring, les pointes seulement : derrière, les hordes de chars rouges forment de longs embouteillages – à moins que leurs colonnes n’attendent simplement l’infanterie pour repartir de l’avant. La 9. LFD en profite pour tenter de contourner l’obstacle par Ploska, en passant par la vallée du Foshkle. Décision logique, qui l’éloigne de l’ennemi et lui offre sans doute de meilleures chances de survie que celles des survivants de la 10. LFD, toujours perdus dans les montagnes à tenter de rejoindre le col de Ciumârna (donc les arrières de la 370. ID) par des chemins de traverse… Mais Longin n’est pas sorti de l’ornière, loin de là. Surtout que l’infanterie de Mikhail Loukine fait jonction dans la soirée avec les chars d’Alexei Kravchenko et commence à marcher vers le col d’Izvor, où la 257. ID et le 189. StuG se retranchent frénétiquement, entre deux mitraillages de Sturmovik !
La 47e Armée, elle, est toujours confrontée à une 333. ID bien calée et refusant de céder (Harry Hoppe sait trop bien qu’en cas de rupture, il sera coincé comme un rat dans un égout inondé !). Alors, Filipp Zhmachenko continue de matraquer et d’envelopper avec méthode Gura Humorului, du nord (le vallon de l’Humor et son monastère du XVe siècle), de l’est (Suceava, la voie directe… forcément) et même du sud, en tentant un second débordement depuis Slatina vers Găinești, quitte à passer par de petites routes de montagne. Toutes ces manœuvres dispersent un peu ses efforts, il est vrai. Mais Zhmachenko n’est pas le plus pressé des commandants du 2e Front Ukrainien, et il tient surtout à se prémunir contre une retraite ennemie trop bien organisée – laquelle n’aurait en définitive pour effet que de décaler le bouchon d’une trentaine de kilomètres vers l’ouest. Ici, on ne peut pas percer ! Alors, il faut bombarder, incinérer, détruire… Et le dispositif fasciste va bien céder un jour. Ce n’est qu’une question de temps.
Pour la 38e Armée, les choses en sont à peu près au même point. Face à la 320. ID de Georg-Wilhelm Postel, qui a choisi une défense statique (il est vrai que Walkyrie est passée par là !), Kyril Moskalenko continue simplement à broyer Piatra Neamț – ici, impossible de faire même mine de contourner. Et les orgues de Staline ou autres pièces de 85 mm de labourer le terrain et de venger les morts le long de la Bistrița, dans une ville ravagée.
Enfin, sous un puissant parapluie aérien, les pointes de la 59e Armée d’Ivan Korovnikov ont effectivement atteint Comănești et Onești… Ou plus précisément leurs abords, Moinești et Livezi, tenus respectivement par les 306. ID (Karl-Erik Köhler) et la 321. ID (Wilhelm Thomas). Rien à attendre dans l’immédiat de ce côté, bien sûr – sinon la promesse de longs et pénibles combats.
………
4e Front Ukrainien – Fiodor Tolboukhine a moins de chance que son collègue avec la météo – même si, tout de même, le temps se dégage en fin de journée. Du coup, son flanc droit continue de souffrir de l’exercice ingrat (voire carrément voué à l’échec !) qu’on lui inflige.
Ainsi, 9e Armée (Vasily Glagolev) progresse sur deux axes, vers les cols d’Oituz et de Tulnici.
Sur le premier, les frontovikis remontent, comme la veille, la vallée de la Trotus en direction d’Onești – ils commencent donc à rencontrer les premiers ouvrages défensifs significatifs de la 321. ID de Wilhelm Thomas, déjà menacée par la 59e Armée depuis le nord. Si pour l’heure, la position allemande reste solide, il parait improbable qu’une seule division puisse tenir en échec les efforts conjugués de deux armées, même divisées… Thomas demande donc au QG de son ArmeeKorps – le LIV. AK (Wolfgang Lange), à Târgu Secuiesc – l’autorisation de préparer une seconde ligne Târgu Ocna – Oituz, en coordination avec la 306. ID de Karl-Erik Köhler.
Sur la route du col de de Tulnici, l’aile gauche de la 9e Armée avance avec méthode dans les vallées de la Șușița et de la Putna, s’emparant d’un certain nombre de petits villages : Muncelu, Vidra, Tichiriș… Toutefois, sitôt que le terrain devient plus favorable à la défense – à Varnița pour la branche nord et à Colacu pour la branche sud – les défenses allemandes (50. ID et 339. ID) s’accrochent et stoppent net la progression soviétique. Il va falloir faire venir l’artillerie…
Un peu plus au sud, la 62e Armée de Vladimir Kolpakchi approche du carrefour de Măgura, première étape de la longue route vers le col de Buzău desservant plusieurs vallées fermées qui sont autant de chemins de traverses à surveiller. Elle y est aussitôt arrêtée par un premier bouchon retardateur de la 83. Infanterie-Division (Theodor Scherer)… et ici aussi, chacun sent déjà que ca va être pénible.
Au nord de Ploiești, la 6e Armée de la Garde continue elle aussi son travail de forçat, en s’emparant de Breaza (dans la vallée de la Prahova) et d’Homorâciu (dans celle de la Teleajen). Face aux multiples lignes de défense allemandes, que le terrain et la météo favorisent partout ou presque, l’infanterie rouge avance très difficilement. Et Pavel Batov, l’ancien éclaireur héroïque du 3e Régiment de Gardes du Corps du Tsar [Deux croix de Saint-Georges, parmi bien d’autres médailles], sent bien qu’il va devoir recourir à sa vieille marotte, la coordination interarmes, tout en renforçant les reconnaissances. Et aussi, improviser sans doute…
De son côté, la 3e Armée roumaine est toujours occupée à tenter de percer la Hauptkampflinie du KorpsAbteilung E (Herman Frenking) – toujours sans autre soutien que celui de ce qui reste des FARR. Les aviateurs roumains utilisent ici (contre leurs fabricants !) des He 111, escortés par des IAR 80 (autochtones, eux). Le Korps Abt, sorte d’unité de marche, ne devrait pas pouvoir tenir : les vallées sont larges (4 kilomètres), les cieux pleins d’avions ennemis et il n’existe pas moins de quatre chemins différents vers Brasov. Hélas, l’armée roumaine n’a pas récupérée de ses malheurs de décembre 1943. Non prioritaire dans l’attribution de matériel soviétique, ignorée des cobelligérants occidentaux, en proie à une véritable crise d’effectifs expérimentés (les vétérans sont morts ou prisonniers et, dans ce cas, toujours dans des camps ou en instance d’intégration dans la 4e Armée !), les troupes du roi Michel improvisent avec bravoure mais manquent de moyens. On gagne 4 kilomètres en s’étirant le long d’un arc Dârmănești – Hârtiești – Racovita… On comprend que tout ceci n’inquiète guère les Allemands… Si les Roumains progressent à peine quand ils sont concentrés, que pourront-ils faire, dispersés dans plusieurs vallées ? A tel point que, à Bran, Horst von Mellenthin n’envisage toujours pas pour le moment de détacher des éléments de la 383. ID (Edmund Hoffmeister) pour venir au secours de Frenking !
Au même moment, la 14e Armée de Valerian Frolov continue de remonter à peu près calmement le cours de l’Olt pour approcher de Băbeni. Ici, la résistance de la 215. ID de Bruno Frankewitz commence à se raidir… C’est logique : si Râmnicu Vâlcea tombait, les Bolcheviques s’ouvriraient la route du col de Turnu Roșu, et surtout les flancs des 330. ID et 225. ID (à gauche et à droite) seraient menacés d’infiltrations. Il est donc à prévoir que la 11. Armee s’y accroche… fort.
Quant à la 18e Armée d’Andrei Gretchko, elle avance toujours vers le col de Surduc jusqu’à Broșteni (au sud de Motru), sans rencontrer sur sa route d’opposition digne d’être mentionnée.

Prolétaires aviateurs de tous les pays, unissez-vous !
Hourrah Overlord !
Vnukovo
– « Pour fêter le débarquement anglo-américain en Normandie (que Radio-Moscou a fini par confirmer ce matin, entre deux informations sur la nouvelle offensive de l’Armée Rouge), un banquet monstre est organisé. La vodka coule à flots. Albert et Zakharoff sont portés en triomphe. Chacun prépare son retour au pays. Malgré les avertissements d’Albert, chacun se voit déjà rentré !
Depuis 39, nous devrions pourtant tous savoir que dans cette guerre (comme dans les autres, sans doute), il est très imprudent de faire des prévisions, surtout optimistes… »
(Capitaine François de Geoffre, Escadre Franche-Comté/Vistule, Charles Corlet éd. 1952, rééd. J’ai Lu, 1996)



Etat revenant
Stabilisation
Slovaquie insurgée
– Mais on dirait bien que la situation de l’insurrection slovaque se stabilise ! Confronté à un adversaire dont l’élan s’épuise et qui se trouve assailli par une foule de soucis tous plus urgents, retranché dans un terrain montagneux presque inexpugnable, Ján Golian paraît, tout compte fait, avoir réussi son pari. Il peut bel et bien espérer tenir encore… un certain temps. Le temps qu’on vienne à son secours, dans l’idéal – ou, à défaut, aussi longtemps que le commandement allemand voudra bien l’oublier en ne consentant pas l’effort pénible mais nécessaire qu’il devrait faire pour l’écraser.
Le temps est de nouveau correct, et l’approvisionnement revient grâce à une noria de Lisonov Li-2 – qui acheminent également en renfort plusieurs dizaines de parachutistes de la 2e Brigade, dont on attend énormément. On voit même, sur le terrain de Rohozná, atterrir et décoller des chasseurs frappés de l’étoile rouge, sans cesse plus nombreux. Et puis – ô surprise ! – quatre B-17 qu’on n’attendait plus. A leur bord, une mission de liaison militaire américaine, destinée à voir comment les puissants Etats-Unis peuvent aider les insurgés au mieux de leurs moyens – considérables mais éloignés. Le chef de ce groupe, le lieutenant James Holt Green, de l’OSS, apporte plusieurs cadeaux : du matériel médical, mais aussi des armes et des munitions, bien sûr, dont quelques bazookas qui devraient être bien utiles face à ces panzers qui terrifient les conscrits slovaques. A ceci près que personne n’a eu l’idée de faire traduire le manuel dans la langue locale…

Mal du pays
Krosno (Pologne)
– Tout vient à point à qui sait attendre ! Le commandant František Fajtl revient de Slovaquie dans la matinée avec trois avions sur quatre et de bonnes nouvelles : il a trouvé un terrain un peu au sud-est de Brezno. Certes, c’est une prairie à aménager – un peu sommaire il est vrai… mais néanmoins largement suffisante pour les La-5 du 1er CSSLP, aussi rustiques qu’efficaces – au surplus, en se déployant là, on évitera d’inopportunes visites de bombardiers allemands. Le chef d’escadron J. Stehlik n’est pas avec eux : la veille, il a cassé son avion en tentant de décoller en dépit du temps dans un geste de mauvaise humeur. Il devrait arriver bientôt en Po-2 de liaison, pour ensuite aller rendre rapport au nom du régiment auprès du général Krasovsky.
Nul ne doute que celui-ci autorisera ensuite le déplacement de l’unité. Un soupir de bonheur parcourt les rangs. On va enfin revoir le pays… Et à la tombée de la nuit, pas moins de 21 La-5 briqués avec soin, sur lesquels on a repeint en partie les trois fuseaux bleu-blanc-rouge, attendent avec impatience le lever du soleil… Vingt-et-une très mauvaises surprises à venir pour les Allemands.

Hongrie écrasée
Solidarité fasciste
Palais Budavár (Budapest)
– Le gouvernement Croix-Fléchées de Ferenc Szálasi est toujours aussi peu en prise avec la réalité : il est vrai qu’il n’est guère informé par ses amis allemands sur l’offensive rouge et qu’il l’est à peine mieux sur l’état de son armée. Le régime continue néanmoins de voir dans l’offensive soviétique en cours la bataille finale, celle qui décidera du sort de la Hongrie dans la Nouvelle Europe : redressement (nazi) ou chute dans le néant (communiste).
En ce qui concerne l’importance de la bataille en cours pour la Hongrie, il a peut-être raison… En conséquence, Ferenc Szálasi décide d’anticiper les besoins éventuels (ou inévitables…) de la Wehrmacht pour offrir de mettre à sa disposition la 103 Vadászrepülö-ezred József (24 Me 210-Ca et 12 Bf 110 F6) au bénéfice du HeeresGruppe 2, et d’étendre les lignes de la 1ère Armée hongroise vers le sud, afin de soulager la 2. PanzerArmee.
Evidemment, cette cordiale offre de service ne peut être refusée – pas après le 13 avril, pas maintenant que la race magyare remonte enfin la pente. Charge donc au général Károly Beregfy, ministre de la Défense en titre, d’organiser les modalités de ce soutien avec le Reich, malgré le mépris qu’inspire à tous son incompétence notoire. Et en tâchant aussi de taire le fait que, si les Allemands n’ont pas encore sollicité l’armée hongroise, c’est avant tout par fierté…
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John92



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MessagePosté le: Dim Fév 05, 2023 10:45    Sujet du message: Répondre en citant

...
Tandis que la 61e Armée de Pavel Belov fait la (marque une ?? ) pause face à la 125. ID d’Helmut Friebe, ...
...
Profitant de cet appui et de l’assez bon départ pris la veille, les troupes du 2e Front Ukrainien accentuent donc leur pression sur l’ennemi. Et les effets commencent à se voir.
Depuis Kolomyia, le 5e Corps de Cavalerie de Kriuchenkine continue d’appuyer vers Iablouniv et Kossiv ...
...
En effet, arrivée à Halytsivka, la division de la Luftwaffe constate que les pointes de la 9e Corps (manque pas quelquechose ?? ) Mécanisé de M.I. Savelyev l’y ont précédé.
...
Décision logique, qui l’éloigne de l’ennemi et lui offre sans doute de meilleures chances de survie que celles des survivants de la 10. LFD, ...
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Ainsi, (la ? à ajouter ? )9e Armée (Vasily Glagolev) progresse sur deux axes, vers les cols d’Oituz et de Tulnici.
...
Elle y est aussitôt arrêtée par un premier bouchon retardateur de la 83. Infanterie-Division (Theodor Scherer)… et ici aussi, chacun sent déjà que ca ( ça) va être pénible.
...
Le temps qu’on vienne à son secours, dans l’idéal – ou, à défaut, aussi longtemps que le commandement allemand voudra bien l’oublier en ne consentant pas l’effort pénible mais nécessaire qu’il devrait faire pour l’écraser.
Le temps (La météo ? ) est de nouveau correct (correcte), et l’approvisionnement revient grâce à une noria de Lisonov Li-2...
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Il devrait arriver bientôt en Po-2 de liaison, pour ensuite aller rendre rapport (rendre compte ? ) au nom du régiment auprès du général Krasovsky.
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Le gouvernement Croix-Fléchées de Ferenc Szálasi est toujours aussi peu en prise avec la réalité : il est vrai qu’il n’est guère informé par ses amis allemands sur l’offensive rouge et qu’il l’est à peine mieux sur l’état de son armée. Le régime continue néanmoins de voir dans l’offensive ( cette offensive ?) soviétique en cours la bataille finale...
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houps



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MessagePosté le: Dim Fév 05, 2023 12:25    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, John va me griller, à puis tant pis, allons-y quand même :

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2e Front Ukrainien
– Ce matin, le ciel est avec Ivan Bagramian ! Et la 17e Armée Aérienne de Vladimir Sudets – fraîche et reposée, elle n’a vu que peu d’actions depuis six mois – peut le soutenir bien plus puissamment. Profitant de cet appui et de l’assez bon départ pris la veille, les troupes du 2e Front Ukrainien accentuent donc leur pression sur l’ennemi. Et les effets commencent à se voir.
Depuis Kolomyia, le 5e Corps de Cavalerie de Kriuchenkine continue d’appuyer (de pousser) vers Iablouniv et Kossiv – en face, la 5. LFD et la 94. ID en sont réduites à solliciter de la 88. ID de Georg von Rittberg une offensive de dégagement depuis Deliatyn. Pendant ce temps, évidemment, la 16e Armée comme la 5e Armée de Chars continuent (ne cessent) de tailler des croupières au reste du III. Luftwaffen-Feld-Korps de Job Odebrecht en plein repli..."

Non, Dan cède aux sirènes du "genrage" Question(l'est pas beau mon néologisme ? ):

"Celle-ci se hâte de remonter vers le col d’Izvor avant que les blindés soviétiques ne lui coupent la route. Elle y parvient… en partie ! En effet, arrivée à Halytsivka, la division de la Luftwaffe constate que les pointes de la (du) 9e Corps Mécanisé de M.I. Savelyev l’y ont précédé (précédée)..."

"...Décision logique, qui l’éloigne de l’ennemi et lui offre sans doute de meilleures chances de survie que celles des survivants (rescapés) de la 10. LFD, toujours perdus dans les montagnes à tenter de rejoindre le col de Ciumârna (donc les arrières de la 370. ID) par des chemins de traverse…"

Oui, je sais, le "darkblue" est proche du "black", mais, hein.. Bon, la suite après les crêpes et la sieste.... Ah oui, the match... On verra, (comme disait la truie)
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Fév 05, 2023 13:31    Sujet du message: Répondre en citant

Arg, merci pour l'accord du participe, Houps !
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John92



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MessagePosté le: Dim Fév 05, 2023 13:36    Sujet du message: Répondre en citant

houps a écrit:
Ah oui, the match... On verra, (comme disait la truie)

Si tu parles de rugby et donc du tournoi et donc du Italie/France de cet après-midi ...
tu te trompes
THE match a eu lieu hier
et c'était un somptueux ENGLAND/SCOTLAND
même si vous ne connaissez/aimez pas le rugby
regardez le
y avait tout: de la dramaturgie et du beau/très beau rugby
Fin du HS
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MessagePosté le: Dim Fév 05, 2023 14:15    Sujet du message: Répondre en citant

4e Front Ukrainien –

"...Sur la route du col de de Tulnici, l’aile gauche de la 9e Armée avance avec méthode dans les vallées de la Șușița et de la Putna, s’emparant d’un certain nombre de petits villages : Muncelu, Vidra, Tichiriș… Toutefois, sitôt que le terrain devient plus favorable à la défense – à Varnița pour la branche nord et à Colacu pour la branche sud – les défenses allemandes (50. ID et 339. ID) s’accrochent et stoppent net la progression soviétique. Il va falloir faire venir l’artillerie…"

Bon, je ne referai pas de blagues sur les "elefants", mais je propose qu'on supprime carrément "défenses allemandes", ce qui donnerait : "...les 50.ID et 339.ID s'accrochent..."


Je n'ai rien contre Harry Poter, mais

"...Un peu plus au sud, la 62e Armée de Vladimir Kolpakchi approche du carrefour de Măgura, première étape de la longue route vers le col de Buzău desservant plusieurs vallées fermées qui sont autant de chemins de traverses à surveiller...."

...le pluriel de "chemin de traverse", c'est "cheminS de traversE"

"...Elle y est aussitôt arrêtée par un premier bouchon retardateur de la 83. Infanterie-Division (Theodor Scherer)… et ici aussi, chacun sent déjà que ca va être pénible...."

Voilà, c'est dit ...lle.
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John92



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MessagePosté le: Dim Fév 05, 2023 14:48    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Arg, merci pour l'accord du participe, Houps !

Je l'aurai un jour, je l'aurai
Le pire c'est que j'ai un peu tiqué dessus et puis j'ai laissé coulé
Bravo Houps
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Archibald



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MessagePosté le: Dim Fév 05, 2023 18:49    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
On verra, (comme disait la truie)


Et le ver. A soie. Son autorité, bien sur.

Charmante soierie à tous !
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MessagePosté le: Dim Fév 05, 2023 19:33    Sujet du message: Répondre en citant

Bien - figurez-vous que nous sommes arrivés au 10 mai, tous fronts confondus.

Demain, retour en Yougoslavie ! Et jusqu'au 20 mai 44.
Non, pas la Yougoslavie !!…
Mais oui : vous n'aviez pas hâte de retrouver les Serbes, les Croates, les Rouges, les SS de tout poil, et puis les Grecs, Français, Algériens, Anglais, Néo-Zélandais et Australiens qui se demandent ce qu'ils font là ?… Et puis, Courtesy of Demo Dan, quelques malheureux Soviétiques qui se le demandent aussi !
_________________
Casus Frankie

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Archibald



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MessagePosté le: Dim Fév 05, 2023 19:45    Sujet du message: Répondre en citant

"Quel enfer !" comme disent mes collègues blasées quand on a une journée chaotique au boulot.
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MessagePosté le: Dim Fév 26, 2023 18:36    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, après les amusettes balkaniques, retour aux affaires sérieuses.

11 mai
L’art d’utiliser les Slovaques
Dukla-Carpates
3e Front Ukrainien
– La 61e Armée de Pavel Belov repart de l’avant et lance une nouvelle offensive vers Krempna, afin de faire mine de menacer le col de Przełęcz pod Zajęczym (on ne sait jamais, ça pourrait marcher…) et surtout en direction de Dukla, en appuyant particulièrement sur Zboiska. En face, la 125. ID d’Helmut Friebe, aussi fatiguée que son adversaire, mais en infériorité numérique, cède l’une après l’autre les deux localités pour finalement se retirer dans les bois vers Lipowica. L’Armée Rouge peut donc clamer avoir pris Dukla après 11 jours d’efforts… le petit village, hélas, pas le col.
Sur la gauche soviétique, la 1ère Armée de Choc d’Andrei Vlassov continue son parcours à travers bois. Elle prend ainsi contact avec la nouvelle ligne Barwinek – Jaśliska – Komańcza établie par la 141. ID et la 132.ID. Bien fortifiée, celle-ci est en outre camouflée dans les forêts couvrant les contreforts des reliefs… Les frontovikis ne sont jamais qu’à une dizaine de kilomètres de leur objectif. Mais comme de juste, on n’avance plus nulle part.

Cluj-Debrecen
La Hongrie, coûte que coûte
2e Front Ukrainien
– Le temps est toujours très correct sur les Carpates – les Soviétiques en profitent pour accentuer encore leur pression pourtant déjà intense, avec l’appui de toute l’aviation disponible.
Dans la région de Kolomyia, l’effondrement du III. Luftwaffen-Feld-Korps conduit Hans-Jürgen Von Arnim à réorganiser son aile gauche, qui n’est pour ainsi dire pas sollicitée – en tout cas, pas assez pour que le col de Yablonitsky soit menacé. De fait, le 5e Corps de Cavalerie reste dans une stricte posture de soutien, agressive, certes, mais mesurée, et ne fait au final qu’assez peu de dégâts. Essentiellement, d’ailleurs, aux dépens de la 5. Luftwaffen-Feld-Division (Hans-Bruno Schulze-Heyn), qui s’efforce toujours de faire la liaison avec son corps d’armée d’origine, à Kouty, et avec le reste de la 2. PanzerArmee, à Kossiv.
Von Arnim – qui a compris depuis fort longtemps qu’il ne devait pas attendre grand-chose de l’infanterie de Göring – ordonne en conséquence au XLIX. ArmeeKorps (Rudolf Konrad) d’assumer désormais l’intégralité de la défense du secteur, en retirant la 94. ID (Georg Pfeiffer) vers Kryvorivnya et en improvisant une défense tout au long des 20 kilomètres de la vallée de la Rybnytsya. Voilà ! De toute façon, cette division improvisée avec les restes du KorpsAbteilung B (les défuntes 68. ID et 86. ID, depuis longtemps enterrées) n’allait pas tenir éternellement toute seule. Ce, en attendant d’éventuels autres ajustements…
La 5. LFD est donc libre d’abandonner le Cheremosh pour se retirer vers le col d’Izvor, en faisant le grand tour par Borșa à présent qu’Halytsivka est déjà tombée. Autant dire qu’elle n’est pas près d’y arriver… Chacun se doute qu’elle ne pourra jouer aucun rôle dans les prochains événements. Mais ses consœurs ne sont pas mieux loties !
En effet, plus au sud, sur la route du col d’Izvor justement, les débris de la 9. Luftwaffen-Feld-Division (Anton-Carl Longin) tentent toujours d’échapper à une fin sinistre – en renonçant finalement à s’infiltrer vers le col par Ploska. De fait, la 16e Armée et les blindés soviétiques sont déjà à Seliatyn, et approchent de Shepit, donc des premières lignes de la 257. ID (Anton-Reichard von Mauchenheim), qui se trouve très occupée à enterrer les StuG III du 189. StuG Abt (Hauptmann Walter Dusche), pendant que plusieurs KampfGruppen mobiles gagnent du temps en retardant les Rouges dans la vallée de la Suceava. Longin, qui n’a sans doute jamais beaucoup cru à la possibilité de passer par Ploska, décide de marcher plutôt vers le nord-ouest, donc le Cheremosh et les lignes amies par Usteriky. Avant qu’il soit trop tard ! Cette décision, ainsi que la désintégration des restes de la 10. LFD perdue vers le col de Ciumârna achève d’acter le fait que le II. Luftwaffen-Feld-Korps (Job Odebrecht) est hors-jeu. Il a tenu 48 heures face à l’offensive soviétique – mais ce n’est pas grave, on n’en attendait guère plus. Odebrecht en est quitte pour rassembler les débris de ses troupes, avant de recevoir un commandement plus en accord avec ses compétences. Et le col d’Izvor, où l’on a gagné un temps non négligeable pour se sur-fortifier, risque de résister bien plus que deux jours.
A Gura Humorului, les combats frontaux, brutaux et sanglants entre la 333. ID (Harry Hoppe) et la 47e Armée (Filipp Zhmachenko) se poursuivent… Pour le moment, la Heer tient toujours, reculant avec méthode derrière le confluent entre l’Humor et la Moldova. Mais l’Armée Rouge, qui a contraint l’ennemi à se retirer à force de débordements, est désormais à nouveau en mesure de concentrer ses feux sur un secteur limité. Ceci alors même qu’à Găinești, le coup de faucille venu du sud progresse toujours ! En résumé, la position allemande est en train de devenir intenable. Il est urgent pour le L. ArmeeKorps (Wilhelm Wegener) d’envisager un repli sur une ligne moins exposée – par exemple, du col de Curmatura Boului au col de Prihodiște en passant par Prisaca Dornei. Quant aux cols de Tarniţa et de Stânișoara, directement au sud… soyons sérieux, ce sont des routes de montagnes inexpugnables, n’ouvrant jamais que sur la vallée de la Bistrița, laquelle ne perce absolument pas les Carpates ! Les Rouges ne gagneront rien à passer par là.
Dans cette même vallée, la 320. ID (Georg-Wilhelm Postel) – toujours rudement pressée à Piatra Neamț – commence à reculer pied à pied vers l’ouest, en ne laissant derrière elle que ruines, mort et désolation. Postel envisage plusieurs nouvelles lignes d’arrêt : Vaduri, Pângărăcior, Tarcău… La Bistrița est large et serpente, autant en profiter.
Pour ce qui est de la 59e Armée, le tableau reste plus ou moins identique à la veille. La 306. ID (Karl-Erik Köhler) tient sans esprit de recul le goulet d’étranglement de Moinești et le secteur de Comănești afin de soutenir la 321. ID (Wilhelm Thomas), toujours bousculée et en train de se redéployer depuis Onești. Pour l’Armée Rouge, l’exercice reste donc aussi péniblement le même : relief, cours d’eau, artillerie à redéployer sans arrêt, obus qui n’arrivent pas… et inévitablement, pertes de temps comme d’infanterie. Il est douteux que ce bouchon puisse sauter aujourd’hui – et effectivement, ce ne sera pas le cas.

4e Front Ukrainien – Nous l’avons dit, la 321. ID évacue Onești. Ou plus exactement, elle se retire de son secteur est, jugé (à très juste titre !) trop exposé. Wilhelm Thomas a obtenu de son supérieur Wolfgang Lange le droit de se retirer derrière le Cașin (à l’est) et le Trotus (au sud). La 9e Armée de Vasily Glagolev enregistre donc enfin un premier succès. Les forces soviétiques s’emparent d’un champ de ruines, autrefois lieu de vie de 10 000 habitants – tous partis bien sûr – aux infrastructures ravagées et ouvrant – très théoriquement – la route du col d’Oituz. Mais ce dernier est encore loin… Même si, du côté fasciste, Thomas n’a toujours pas obtenu son autorisation de repli sur une ligne Târgu Ocna – Oituz. Ce qui l’ennuie fort, parce que son unité commence à souffrir.
Plus au sud, dans les vallées de la Șușița et de la Putna, les frontovikis de la 9e Armée souffrent aussi. Les Soviétiques n’avancent pour ainsi dire plus, bloqués qu’ils sont à Varnița et Colacu face à la 50. ID et à la 339. ID. Ici, le LIV. ArmeeKorps (Wolfgang Lange) a la situation bien en main. Il ne cède que quelques centaines de mètres sous les bombardements, tandis que Glagolev néglige un peu le commandement de ce secteur, se contentant de suggérer à ses subordonnés de forcer le passage en concentrant les tirs autant que nécessaire. De toute façon, ils n’ont pas le choix !
Dans le secteur du col de Buzău, la 62e Armée conteste fermement le carrefour de Măgura face à la 83. ID. Mais Theodor Scherer a toujours beaucoup de marge. Cinquante-cinq kilomètres jusqu’au col, au moins, et autant de goulets d’étranglement ! Il ne s’accroche pas plus que nécessaire à cette zone encore trop large à son goût (3 kilomètres environ, cela laisse de la place pour manœuvrer) et assez proche des lignes de départ soviétiques. Il retire donc calmement ses forces vers Bădila. Sous la mitraille, c’est vrai, mais vers une seconde ligne déjà fortifiée et encore plus favorable à la défense.
Du côté de la 6e Armée de la Garde, on n’avance pas beaucoup mieux. Pavel Batov décide de suspendre quelque peu les opérations dans la vallée de la Prahova (Breaza, son goulot d’étranglement, sa 342. ID d’Heinrich Nickel…) pour plutôt appuyer dans la Teleajen. Ici, en poussant un peu, il pourrait sans doute s’emparer de Bătrâni – afin de menacer Cislău, donc d’exposer les arrières de la 83. ID, donc aider Vladimir Kolpakchi ! En tout cas, c’est ce que suggérera Fiodor Tolboukhine. Le maréchal a beau être aimable, il sait aussi que ses forces sont déjà étirées. Elles ne peuvent pas prétendre courir tous les lièvres fascistes à la fois… Alors direction Bătrâni et Măneciu, et au trot ! La 6e Garde parvient à obéir en partie à cette virile injonction. Au soir, le flanc est du XI. AK (à peine défendu !) est effectivement en voie d’être dégagé. Mais sur la route du col de Bratocea, l’Armée Rouge n’avance plus du tout, face à un 95. ID (Gustav Gihr) particulièrement butée.
La 3e Armée roumaine de Petre Dumitrescu rencontre elle aussi – comme c’est surprenant ! – encore et toujours les mêmes difficultés. Mal soutenue, peu ravitaillée, mais toujours aussi courageuse, elle tente aujourd’hui d’attaquer vers Domneşti et Hârtiești, afin de prendre en tenaille le plus gros du KorpsAbteilung E (Herman Frenking). Hélas, ce faisant, elle présente son flanc à la 225. ID (Ernst Riße), positionnée autour de Curtea de Argeş et qui n’hésite pas à envoyer plusieurs forts détachements en direction de Pitești pour asticoter les traîtres roumains ! En réponse, Dumitrescu doit dépêcher son “corps blindé” : deux divisions blindées qui n’en valent guère qu’une seule de l’année précédente, sous le commandement de David Popescu. Et plus loin dans les montagnes, l’infanterie de Dumitru Dămăceanu patine pour prendre des villages tels que Dârmănești, Racovita voire Cişmea.
Dans la vallée de l’Olt, la 14e Armée engage enfin la 215. ID de Bruno Frankewitz à Băbeni. Sans beaucoup de résultats pour l’instant : la vallée est certes large (ce qui favorise le ravitaillement comme la progression), mais la Heer dispose ici de multiples positions d’appui bien dotées d’artillerie et surplombant la vallée, comme par exemple à Cremenari. Les canons de 105 mm divisionnaires, renforcés de quelques Nebelwerfer, matraquent impunément les pointes avancées de Valerian Frolov, lequel se révèle donc incapable de progresser sur son axe principal. Il va falloir traverser l’Olt et monter réduire ces positions une par une. Ça va être long…
Reste le cas de la 18e Armée. Andrei Gretchko a passé Broșteni. Il remonte à présent vers Târgu Jiu en s’étirant un peu plus à chaque vallée – c’est qu’il lui faut garder son flanc face à la 335. ID de Siegfried Rasp ! Quand il atteint enfin Ciuperceni, il rencontre les premières positions de la 72. ID d’Hermann Hohn, laquelle l’attend depuis longtemps.

Forcer la main
QG du HeeresGruppe B (palais Széki, Cluj-Napoca) –
Quand le téléphone sonne et que son aide-de-camp – qui répond – se raidit au garde-à-vous avant de lui passer le combiné, Gotthard Heinrici sait déjà de qui il s’agit. Ce grand fat de von Kluge, qui vient prendre des nouvelles et lui donner des ordres pour faire face à une offensive soviétique qu’il prétend gérer à 400 kilomètres de distance. Quel meilleur moyen de lui faire comprendre que le HG B n’est pas sa priorité ? Heinrici n’en doit pas moins prendre l’appel…
– Heil Hitler, général. Quelle est la situation face à l’offensive ennemie dans les Carpates ?
– Heil Hitler, Herr Feldmarshall. Pour l’heure, elle est sous contrôle. Nos forces résistent partout et contre-attaquent à la moindre opportunité, conformément à la doctrine. Néanmoins, l’absence de fortes réserves blindées, aujourd’hui déployées…
– Je vous arrête tout de suite. Les deux PanzerDivisions tenues en réserve au lac Balaton restent là où elles se trouvent. Pour votre information, c’est à cette seule condition qu’elles sont encore sous mon commandement.
– Zum Befehl. En ce cas, je me dois de vous informer que mes moyens de riposte à une éventuelle percée sont dangereusement faibles.
– Je le sais parfaitement. Mais je ne sais pas si vous êtes au courant, il se passe quelques petites choses sur le Front de l’Ouest. Des choses d’importance, qui nécessitent des renforts urgents. Le Front de l’Est doit contribuer, c’est bien normal. Sur la Vistule, le HG Mitte va envoyer un grand nombre de formations. C’est logique – les Russes y ont été châtrés en mars. Mais chez vous, c’est différent. La question que je vous pose est simple : est-ce qu’en l’état actuel des opérations, le HeeresGruppe B est en mesure de faire face ?
(Court silence…) Vous comprendrez que je souhaite vous faire un rapport précis.
– Vous le ferez. Mais il me faut ce soir une réponse de principe. Sinon, il est possible que Berlin en tire les conséquences, en matière de moyens, de commandements et de postes. Vous n’ignorez pas que depuis mars, le défaitisme rôde.

Et les chasseurs de défaitisme aussi, évidemment toujours à l’affut d’un trophée à ajouter à leur tableau de chasse. Kluge, en disgrâce après Zitadelle et ayant à présent pris la place d’un autre grand vaincu du Front de l’Est, craint naturellement pour sa place. Il sait bien que, si on a pensé à lui, c’était faute de mieux… Ce qui n’est pas particulièrement problématique en soi – sauf en termes d’amour-propre, le maréchal est déprimé ! – mais induit tout de même un certain risque vis-à-vis de la tête de l’Etat. Le chef de l’Oberbefehlshaber Donau ne pourra couvrir personne. Ce n’est donc pas une menace, mais bien un avertissement.
– Je passe quelques coups de fil et je reviens vers vous, Herr Feldmarshall.
– Sachez que vous avez l’aide des Hongrois, Heinrici. Leur armée propose d’étendre son aile droite jusqu’au Cheremosh, ce qui soulagera le XLIX. ArmeeKorps de Konrad, qui pourra faire mieux qu’appuyer le III. LFK.
– A tout à l’heure, Herr Feldmarshall. Heil Hitler !
– Heil Hitler.

………
Joint par Heinrici à Gyulafehérvár, Georg-Hans Reinhardt ne paraît pas spécialement inquiet pour sa 11. Armee – du moment qu’on lui laisse la 13. Panzer en réserve et qu’on le laisse manœuvrer à sa guise (ce à quoi tous consentent bien volontiers, s’agissant du sud des Carpates). Joint à son tour à Târgu Mureş, Karl-Adolf Hollidt est encore plus tranquille pour sa 17. Armee : pour l’heure, aucune de ses positions n’est menacée. Alors, c’est sûr, il reste le cas d’Hans-Jurgen von Arnim, à Sighetu Marmaţiei. Sa 2. PanzerArmee n’en finit pas de souffrir et l’arrivée imminente des Hongrois ne le rassure absolument pas. Mais ça ira, puisqu’on ne lui laisse pas le choix.
Tout est donc parfaitement et indiscutablement sous contrôle. C’est en tout cas l’information qui remontera jusqu’à Berlin… où on l’accueillera d’autant mieux que c’était précisément ce qu’on voulait entendre.

Des Roumains chez les Soviets
Le bal des maudits
– « Le canon tonne au loin, et pourtant pour notre Vladimirescu c’est le calme plat. On pourrait même dire que nous sommes au repos. A des fins d’instruction, notre escouade est régulièrement déployée dans les divisions sœurs Oituz și Mărăști et Horia, Cloșca și Crișan. Partager notre expérience durement acquise (et contre des compatriotes !) évitera d’autres morts roumains inutiles. Comme dit le lieutenant Hasdeu : « La nouvelle armée roumaine se bâtit maintenant, sur le sol natal. Et pas dans des manœuvres prématurées et dispendieuses au milieu des montagnes. » Nous ne saurions mieux dire – charge donc aux camarades soviétiques d’ouvrir la voie, pour nous et pour l’Histoire, en attendant que la nouvelle 4e Armée soit prête. »
(Adieu mon pays… encore une fois, Vasil Gravil, Gallimard 1957)

Prolétaires aviateurs de tous les pays, unissez-vous !
Routine
Vnukovo
« La bataille reprend. Combats, victoires… et incidents se succèdent.
Le lieutenant Mourier, décollant sur l’avion du commandant, flanque la chair de poule aux spectateurs sur un simple tour de terrain. Dix fois, on s’attend à le voir se casser la figure. Dix fois, il évite l’accident mortel. Il arrive enfin à atterrir. Quand il s’éloigne de son avion, il est pâle comme un mort. Albert court vers lui pour l’engueuler, mais Mourier lui dit d’une voix sans timbre : « Mon commandant, votre avion l’a échappé belle et moi aussi. Au décollage, la roulette de queue s’est enfoncée. Elle a bloqué la commande de profondeur. J’ai eu chaud. Mais je voulais ramener votre zinc à tout prix. J’y suis tout de même arrivé. » »

Guerre secrète
Intoxication
Au-dessus d’une forêt près de Hrodna, 02h00
– Alors que les Heinkel 111 généreusement envoyés par le Reich se préparent à survoler le Kessel Scherhorn avant d’y atterrir, le dit Scherhorn appelle à la radio, visiblement paniqué. Le terrain, illuminé par des braséros, est attaqué, se poser serait du suicide ! C’est vrai, depuis les airs, on constate plusieurs explosions, quelques incendies, ainsi des gerbes de traçantes par-dessus la piste…
Alors que faire ? Demi-tour, en abandonnant à la mort ces héroïques défenseurs du Reich ? En dépit de tout, un des gros bimoteurs tente de s’aligner, sort son train et s’apprête à se poser… Enfin, jusqu’à ce que les hommes du NKVD, qui s’occupaient jusque-là à faire détoner des grenades et à tirer dans les arbres, courent vers les braséros pour les renverser et éteindre ainsi la signalisation ! Le pilote n’insiste pas et reprend de l’altitude, pour rejoindre son ailier et repartir vers l’ouest. On a eu chaud… Et dès midi, Victor Abakumov aura soin d’annoncer que la piste est inutilisable, à la suite du raid des Rouges.
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houps



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MessagePosté le: Lun Fév 27, 2023 09:29    Sujet du message: Répondre en citant

Chers amis d'un jour, bonjour.
Chers amis d'un soir, bonsoir.

Cluj-Debrecen
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"...Von Arnim – qui a compris depuis fort longtemps qu’il ne devait pas attendre grand-chose de l’infanterie de Göring – ordonne en conséquence au XLIX. ArmeeKorps (Rudolf Konrad) d’assumer désormais l’intégralité de la défense du secteur, en retirant la 94. ID (Georg Pfeiffer) vers Kryvorivnya et en improvisant une défense tout au long des 20 kilomètres de la vallée de la Rybnytsya. Voilà ! De toute façon, cette division improvisée avec les restes du KorpsAbteilung B (les défuntes 68. ID et 86. ID, depuis longtemps enterrées) n’allait pas tenir éternellement toute seule..."

Suggérons : "...cette division bâtie dans l'urgence sur les restes du KorpsAbteilung B...

4e Front Ukrainien – Nous l’avons dit, la 321. ID évacue Onești. Ou plus exactement, elle se retire de son secteur est, jugé (à très juste titre !) trop exposé. Wilhelm Thomas a obtenu de son supérieur Wolfgang Lange le droit de se retirer derrière le Cașin (à l’est) et le Trotus (au sud)...."

"se replier" ?

"...Il ne s’accroche pas plus que nécessaire à cette zone encore trop large à son goût (3 kilomètres environ, cela laisse de la place pour manœuvrer) et assez proche des lignes de départ soviétiques. Il retire donc calmement ses forces vers Bădila. Sous la mitraille, c’est vrai, mais vers une seconde ligne déjà fortifiée et encore plus favorable à la défense...."

Ce n'est pas à cause de l'actualité, mais on pourrait remplacer "seconde ligne" par "position", non ?

"...Mais sur la route du col de Bratocea, l’Armée Rouge n’avance plus du tout, face à un 95. ID (Gustav Gihr) particulièrement butée...."

L'accord de l'adjectif est passablement sexiste. Il faudra suggérer d'y remédier, pour rester dans l'air (pollué) du temps, et demander l'aide du chat "gepetté" pour ce faire : buté.

"..En réponse, Dumitrescu doit dépêcher son “corps blindé” : deux divisions blindées qui n’en valent guère qu’une seule de l’année précédente, sous le commandement de David Popescu..."

les ":" permettent ipso facto de supprimer la seconde occurrence : " deux divisions qui..."

"Sans beaucoup de résultats pour l’instant : la vallée est certes large (ce qui favorise le ravitaillement comme la progression), mais la Heer dispose ici de multiples positions d’appui bien dotées d’artillerie et surplombant la vallée, comme par exemple à Cremenari..."

Il doit être possible d'utiliser un pronom sans nuire à la compréhension : "et la surplombant " ou alors on peut dire : " bien dotées d’artillerie sur les hauteurs, comme par exemple..."

voilà voilà...
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Lun Fév 27, 2023 10:11    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Houps (même si la correction butée ne touche pas le bon mot… Wink


11 mai (fin)
Etat revenant
Consolidation
Slovaquie insurgée
– Peu d’évolution aujourd’hui dans le réduit tenu par les forces de Ján Golian. L’Axe estime une fois encore avoir mieux à faire et laisse la 178. PanzerGrenadier Tatra aller seule ou presque au charbon sur la route de la source de Bartoška. Celle-ci tente donc de progresser sous le couvert de ses blindés (de prise, le plus souvent !), que le train blindé Hurban ou une pièce d’artillerie aligne régulièrement… En fait, on n’avance plus – ou en tout cas, très peu. Et en face, les parachutistes de la 2e Brigade du lieutenant-colonel Vladimír Přikryl – qui sont désormais presque 2 000 en dépit de certains désagréments (2) – servent de pompiers et d’infanterie légère, contrant chaque amorce de percée ou même de simple avance bien plus efficacement que ne le feront jamais, malgré leur nom, les Partisans de la Brigade Joseph Staline.
Pendant ce temps, l’aérodrome de Rohozná reçoit des visiteurs inattendus : une mission… britannique, amenée par un C-47 et composée essentiellement de parachutistes juifs venant de Palestine. Parmi eux, plusieurs femmes, telle la jeune Haviva Reik, envoyée ici à titre de traductrice. Absolument pas concurrents de la mission Green de l’OSS (personne ici n’en a les moyens – ni l’envie d’ailleurs), les Britanniques (selon leur uniforme) tâcheront de prendre en main l’organisation du soulèvement, pour redonner un peu de cohérence à des unités formées à la hâte, au son du canon…
Cela convient bien aux responsables locaux, qui ont eux-mêmes beaucoup à faire, en coordination avec les autorités politiques du Conseil national slovaque. L’insurrection peut respirer – reprendre son souffle avant de préparer la seconde manche, même. Mais pas davantage, car les Slovaques sont très loin d’être sortis d’affaire.

Mal du pays guéri
Krosno (Pologne) puis Brezno (Slovaquie) –
Au matin, deux groupes de Lavotchkine La-5 décollent de Pologne pour atterrir en Slovaquie avant midi, après un vol à 4 000 mètres suivi d’un rase-mottes au milieu des montagnes – c’est qu’il paraît y avoir du monde au-dessus du pays aujourd’hui. Petite déception pour le commandant František Fajtl : il doit faire demi-tour avec son ailier Stanislav Hlučka à cause d’une fuite dans son alimentation en carburant. Le commandement passe ainsi à son adjoint František Chábera. L’appareil de Rudolf Borovec ayant plié sa jambe de train droite au décollage ce matin, seuls 18 avions atterrissent en définitive à Brezno. Les rampants ont vite fait de les rouler sous les arbres, pour les cacher avec grand soin contre tout ce qui peut porter une croix noire.
Fajtl et les deux autres retardataires rejoignent finalement le groupe en milieu d’après-midi. Et on hisse le drapeau tchécoslovaque, apporté respectueusement par le lieutenant-colonel Pavel Kocfeld, sur un mât formé d’un arbre récemment abattu. Désormais, vingt-et-un chasseurs sont à la disposition de la 1ère Armée tchécoslovaque pour l’appuyer dans ses combats tout en interdisant le ciel à l’ennemi. Et dès cette nuit, le train arrivera…

Soutien aérien capitaliste
Nový Dvor
– Dans la matinée, en coordination plus ou moins assumée avec l’insurrection, la 15th Air Force frappe à peu près par surprise le terrain récemment conquis par l’Axe, et sur lequel la Luftwaffe avait basé tout ce qui lui servait à appuyer la Tatra. Six Ju 87 Stuka, 2 He 111, 3 Ju 88, 4 Ju 52, 2 Bf 110 et 3 Do 17, hachés par les balles de 12,7 mm crachées par les Thunderbolt, sont la proie des flammes. Plus grave encore : la piste est semée de cratères de bombes – en somme, l’aérodrome est hors service.
Désormais, la Luftwaffe appuiera la troupe à partir des terrains du centre de la Hongrie – ce qui soulagera les Slovaques comme les Soviétiques. Une exception toutefois : l'aéroport de Piešťany, entre Brastislava et Trenčín – une ancienne installation de la force aérienne tchécoslovaque, encore praticable à tout type d’appareils.


Note
2- Le soldat Ludvík Rapan racontera plus tard à qui de droit qu’il avait fallu pas moins de trois vols au-dessus des Carpates pour atterrir à Rohozná. Un annulé pour cause de mauvais temps. Un où l’avion avait dû remettre les gaz en approche, car… il avait confondu le terrain de Rohozná avec celui de Tri Duby, sous contrôle ennemi (des tirs avaient d’ailleurs fait plusieurs morts chez les parachutistes). Et un dernier, enfin – le bon !
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MessagePosté le: Lun Fév 27, 2023 11:23    Sujet du message: Répondre en citant

[quote="Casus Frankie"]Merci Houps (même si la correction butée ne touche pas le bon mot… Wink

Ben, la phrase est ambigüe, en l'état. Si c'est l'Armée Rouge qui est butée , autant écrire :


"..Mais particulièrement butée sur la route du col de Bratocea, l’Armée Rouge n’avance plus du tout, face à un 95. ID (Gustav Gihr)... " Brick wall
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