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Bataille de France, Mai 1944
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Moshe



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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2022 10:37    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
… Le deuxième finit à 3 km de là, près d’un champ de mines, ce qui permettra à ses passagers d’intercepter des éléments allemands venant renforcer la batterie !

Ça donne un peu l'impression que c'est le fait de finir près d'un champ de mines qui donne l'opportunité d'intercepter les boches… Je ne sais pas trop comment faire, mais apparemment la présence du champ de mines n'impactant pas le récit, il pourrait peut-être être supprimé. Ou un truc du genre
Le deuxième finit près d'un champ de mines, à juste 3km de là, ce qui permettra blabla…
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2022 11:51    Sujet du message: Répondre en citant

Marines alliées
04h30
– La flotte de soutien a pris position devant les différentes plages de débarquement et attend l’heure d’ouvrir le feu. Bien que les bâtiments les plus proches du Havre ne soient qu’à 11 milles du port, les navires alliés sont invisibles des guetteurs allemands postés là, grâce à un épais rideau de fumée déployé par les Boston du Squadron 88 de la RAF.

Bombardiers et chasseurs alliés
Airfield 123, Thorney Island, 05h00
– Les pilotes sortent de la salle Ops, où ils ont reçu les dernières informations. Si dans le secteur des aéroportés belges, ça ne se passe pas trop mal, dans le secteur des paras américains, il semblerait que cela soit un foutoir complet.
– Bon, nous avons notre mission ! commente Wilmet. En deux mots, chouchouter nos Paras et Commandos – et les autres si besoin.
Les pilotes du 2nd (Be) Wing arrivent près de leurs Typhoon. Les Spitfire du 1st (Be) Wing s’apprêtent à décoller pour les couvrir. Les cocardes belges seront bien représentées en ce jour historique.

Une affaire de famille
Cotentin, 05h30
Eulalie repoussa les draps et s’assit sur le bord du lit.
Une aube grise pointait par les interstices des volets : même sans César, elle était plutôt matinale. Néanmoins, c’est avec l’esprit encore passablement embrouillé qu’elle se mit en quête de ce qui lui tenait lieu de pantoufles. Déjà que trouver chaussure à son pied devenait compliqué si l’on tordait le nez sur les semelles de bois articulées – une invention sûrement destinée à étouffer dans l’œuf les cors aux pieds – dénicher des pantoufles, ou prétendues telles, tenait de l’exploit. De plus, certaines d’une quasi-impunité, les choses en question prenaient un malin plaisir à s’intervertir ou à se faufiler sous le lit durant la nuit.
Ayant une fois de plus triomphé de l’adversité et enfilé sa robe de chambre, Mme “veuve” de Fresnay traîna savate jusqu’à la cuisine et entreprit de l’éveiller. Elle appréciait ce moment de liberté pendant lequel le rassurant automatisme des tâches domestiques tenait encore le quotidien à l’écart.
Elle alluma le feu – faudrait fendre du bois – mit l’eau à chauffer pour l’ersatz de café – même ça, “ils” le prenaient – et ouvrit la porte de service. Car, évidemment, il fallait bien composer avec divers désagréments naturels et des inconvénients du genre de ceux qu’induisait une alimentation riche en topinambours et autres rutabagas, ce qui obligeait à mettre le nez dehors, quel que fût le temps. Pour sûr que des toilettes à l’intérieur ne seraient pas un luxe, tiens ! Et même un bout de salle de bains, ce qui tenait du rêve. Ah, et puis l’eau à l’évier ! Chaude, tant qu’à faire…
Mais vu les circonstances, on pouvait déjà s’estimer heureux d’avoir un toit.
Wouf vint la saluer – bon chien – tandis qu’elle trottinait en godillots mal lacés vers les lieux idoines. La cour était sèche. Encore heureux : d’expérience, elle savait que perdre une chaussure dans la fange n’avait rien de drôle.
En parlant de drôle… Elle regagna sa cuisine avec un sentiment bizarre, au point de s’immobiliser sur le seuil pour jeter un regard au ciel. La journée s’annonçait belle, mais il y avait quelque chose dans l’air. Des vrombissements d’avions… Mais des avions, il en passait de plus en plus, ces derniers temps. Elle écouta mieux… non, rien…
En s’asseyant devant son bol et son unique tartine, il lui semblait quand même avoir manqué quelque chose.


Bombardiers et chasseurs alliés
Angleterre, 05h45
– Dans l’aube naissante, d’autres vagues décollent. Il s’agit surtout de l’appui tactique pour aider l’infanterie qui débarque et de la chasse, dont le rôle de protection concerne une foule de cibles potentielles à protéger ! Pas question de chasse libre aujourd’hui. C’est ainsi que la 1ere EC (aidée par l’escadrille “fantôme” du WingCo Bigglesworth) se voit (entre autres) confier la mission d’interdire toute intrusion des chasseurs allemands venant d’Abbeville, Saint-Omer ou Lille, terrains habituels de la JG. 26. Cela n’empêchera cependant pas certaines percées, mais à doses homéopathiques !
Cependant, ceux des bombardiers moyens de la 12th AF qui n’avaient pas décollé cette nuit partent également, pour aller arroser les points de communication névralgiques afin d’empêcher tout mouvement de troupes de l’ennemi.

Sie Kommen !
Normandie, 04h59
– Les soldats du LXXXIV. AK étaient persuadés d’avoir touché une affectation en or ! L’invasion aurait sûrement lieu dans le Pas-de-Calais et les faibles moyens organiques de leurs division statiques interdisaient tout départ pour le front russe. Or, voici qu’après une nuit agitée par des bombardements aériens et des rumeurs de parachutistes sur les arrières, aux premières lueurs de l’aube, l’enfer se déchaîne. C’est le début de l’opération Neptune, la phase amphibie de l’opération Overlord, et la zone visée est exactement celle qu’ils sont censés surveiller, où il ne devait rien se passer !
Au centre des plages visées par les Alliés, les hommes de la 352. ID découvrent une mer qui disparaît sous des centaines de navires, un ciel dont le bleu est masqué par des milliers d’avions… Et tout à coup, une avalanche d’acier et d’explosifs s’abat sur eux !

La parole à la Flotte
Normandie, 05h00
– A tout seigneur… Le premier navire allié à ouvrir le feu est le HMS Warspite, qui s’en prend à la batterie de Villerville, à 23 800 m, à l’est de la zone du débarquement – elle ne sera que la première de ses cibles de la journée. Près de lui, le cuirassé HMS Ramillies bombarde la batterie de Bénerville, tandis que les monitors HMS Roberts et Abercrombie se chargent de celles de Houlgate et du Mont. A l’autre extrémité de la zone concernée par Overlord, le cuirassé USS Arkansas engage les batteries de Barfleur et de La Pernelle, sur la côte est du Cotentin. Entre ces deux ailes, sur tout le front de Neptune, des dizaines de bâtiments alliés font pleuvoir les obus de tous calibres sur les défenses allemandes (voir appendice 3ter).

Sie Kommen !
Baie de Seine, 05h30
– Alors qu’un feu roulant s’abat sur les positions allemandes, les Jaguar, Kondor et Möwe, trois torpilleurs de la 5e Torpedobootflottille, émergent de l’écran de fumée tendus pas les Boston à l’est de la flotte alliée. Ils ont été envoyés en reconnaissance en baie de Seine en raison du signalement d’un « important convoi de navires ennemis » par les défenseurs de Pont-en-Bessin.
La surprise des Allemands est totale ! Partout où ils portent leurs regards, ils découvrent des dizaines de navires ennemis et en particulier, droit devant eux, les imposantes silhouettes de deux dreadnoughts, les HMS Warspite et Ramillies. Le Korvettenkäpitan Heinrich Hoffman dira plus tard qu’il avait eu « l’impression d’être à bord d’un youyou » !
Revenu de leur effarement, les Allemands lancent une salve complète de torpilles : dix-huit projectiles, avant de replonger dans l’épais brouillard artificiel. Celui-ci ayant opportunément masqué leur approche, les escorteurs alliés ripostent tardivement et les trois Allemands peuvent se retirer presque sans casse. Hoffman donne l’alerte par radio, mais il ignore que son poste est hors service, ayant été endommagé par un éclat.
Cette attaque audacieuse (quoique presque involontaire) n’aura pas les résultats espérés. Deux des torpilles passent entre les Warspite et Ramillies sans les toucher. En tous, dix-sept se perdent dans la nature, bien que certains navires doivent manœuvrer brutalement pour les éviter. Un seul, le destroyer norvégien Svenner, n’y arrive pas ; il est touché dans la chaufferie avant. Le malheureux navire se casse en deux devant Sword Beach et les deux parties, racontera un témoin, coulent « en faisant un V parfait ». Les Norvégiens ont trente morts ; le reste de l’équipage est repêché par les destroyers voisins.
Dix-huit torpilles lancées, un seul coup au but ! Les commandants allemands auraient pu en manger leurs casquettes !

Commandos de Sa Majesté
Bénouville et Ranville, 05h50
– Aux premières lueurs du jour, alors que les bombardements aériens et navals se font entendre au loin, des Allemands, alertés par les défenseurs des ponts qui se sont enfuis, interviennent enfin contre les Anglais à Bénouville, mais sans succès. Les hommes de Howard ont été quelque peu renforcés par des parachutistes de la 6th Airborne Division, égarés loin des zones d’atterrissage prévues.

Chasseurs allemands
Aérodrome de Vendeville (Lille), 05h55
– Le Geschwaderkommodore Joseph “Pips” Priller, patron de la JG. 26, regarde partir ses avions avant l’aube… vers l’est ! Ils répondent à un appel enragé de l’OKW demandant que l’on intercepte sur le chemin du retour les Anglais qui ont bombardé Cologne il y a moins d’une heure. Priller a bien tenté de répliquer que les communications radio se multipliaient dans la Manche, signalant sans doute un trafic naval intense, rien n’y a fait. Tout ce qu’il a pu obtenir, c’est de rester à Lille avec son équipier, Heinz Wodarczyk, pour aller faire une reconnaissance dans la matinée.
………
06h19 – A l’aube, dans son PC, Priller collectionne les appels téléphoniques angoissés. D’Abbeville et de Saint-Omer – ses terrains, mais aussi des postes de guet de Dieppe et même maintenant… de Caen ! Aucun avion en état de vol n’est là-bas pour le moment, mais il reste une structure importante au sol, les Staffeln y faisant régulièrement des rotations. Abasourdi, il apprend que l’aérodrome de Caen a été sévèrement bombardé, qu’il y a « des nuées » d’avions ennemis dans le ciel, et qu’il se passe « quelque chose » sur les plages entre Caen et Cotentin, avant que la communication ne soit coupée. L’opérateur avait d’ailleurs commencé par dire combien il avait eu du mal à l’obtenir, ayant essayé à de nombreuses reprises depuis… 1 heure du matin ! Il paraît que ces cochons de Français ont démoli une foule de lignes téléphoniques cette nuit !
Inquiet, l’officier tente d’appeler l’OKW, en vain. Pas de tonalité. Rageur, il sort, prend sa voiture, fonce au poste de garde principal. Pas mieux. Il semble que les fils aient été coupés quelque part. L’officier de garde part s’enquérir en ville, pendant que des soldats essayent de remonter les câbles pour trouver le point de rupture. Avant de retourner au PC, Priller passe par le hangar où stationnent son avion personnel et celui de son ailier pour les faire préparer. Au PC, il réveille Wodarczyk qui sommeillait dans un fauteuil et l’informe des derniers aléas et de ce qu’il faut faire : aller voir ! Neuf chances sur dix qu’ils n’en reviennent pas, si les informations se confirment…

Une affaire de famille
06h20
Le premier coup frappé à la porte inonda la toile cirée de lavasse et son cœur rata un battement. Les appels d’Albertine, alors qu’on redoublait, ne la rassurèrent qu’en partie : Albertine ? A cette heure ? Une mauvaise nouvelle ? Le Père ? Il n’était plus tout jeune… Fébrile, elle fit jouer la serrure.
– Ah, Madame ! Madame ! Si vous saviez !
La vieille bonne pleurait et riait tout en même temps, elle en était incompréhensible. Eulalie s’évertua à la calmer pour avoir le fin mot de l’affaire.
‒ Ah, Madame, Madame…
Elle en bégayait, le visage enfoui dans le tablier dont elle se tamponnait les yeux. Il allait falloir employer les grands remèdes.
Le vacarme de deux avions surgissant au ras des toits n’arrangea rien. Elle leur jeta un regard noir. Ils étaient si bas qu’elle vit nettement l’un des pilotes, les grandes lettres mates sur les carlingues étincelantes dans le soleil levant, les larges bandes noires et blanches. Et l’étoile. On en voyait de temps à autre, certes. Mais bas à ce point… et intacts, apparemment…
Les appareils s’éloignant, elle perçut au loin des sons qu’elle avait déjà entendus, près de quatre ans auparavant. Elle fit asseoir la vieille femme. Additionnant le passage des Américains aux bruits des explosions, elle pensa avoir enfin deviné les raisons de cet émoi.
‒ Tout va bien, Albertine ! Tout va bien. C’est un bombardement. Remettez-vous. Tenez, buvez…
‒ Ah, Madame, si vous saviez ! Ils sont là, madame ! Ils sont là ! Je les ai vus ! Y en a plein ! J’ai fait aussi vite que mes pauv’ jambes…
‒ Calmez-vous Albertine ! Qui est là ?
‒ Les Américains, Madame ! Les Américains ! Y en a partout ! Il faut vous cacher ! Ça tire de partout ! Ils nous ont amené la guerre ici ! Y’a même des noirs !
‒ Des Sénégalais (1) ?
‒ Point non, Madame ! Des tout noirs, comme le Diable ! Et dans l’chemin, tantôt, un Allemand, tout raide ! C’que j’ai eu peur, Sainte Vierge !

D’un récit décousu et passablement emberlificoté, Eulalie déduisit que des soldats américains (?) et des Allemands s’affrontaient un peu partout (?) dans la campagne. Et il y avait des parachutistes (??). La chose méritait d’être tirée au clair. Mais avant cela, s’il y avait une chose à tirer, c’était Marie-Sophie, de son lit. C’était vraiment pas le jour à faire la grasse matinée.
Eulalie poussa la porte de la chambre, la bouche ouverte sur la phrase rituelle… et resta sans voix. La cage était vide, l’oiseau s’était envolé.
Pour le coup, il fallut recourir aux très grands remèdes.
Deux bonnes rasades de l’avant-dernière bouteille de production locale (une pour Eulalie, une pour Albertine) en tinrent lieu. Conséquence immédiate, le reste de sommeil qui traînait encore derrière les yeux de la maîtresse de maison s’esquiva prudemment pour laisser place à une lucidité suspicieuse.
Une nouvelle tournée du redoutable mélange chicorée / orge torréfiée / glands grillés matinal ayant botté les fesses de la suspicion, les deux femmes conclurent que (a) les bêtes n’attendaient pas : Gertrude et ses oisons s’impatientaient, Carolus appelait, les lapins frisaient la sédition, et Wouf réclamait ; (b) Albertine avait pris de gros risques à s’aventurer ainsi, si la campagne, selon ses dires, s’était changée en champ de tir : il ne servait à rien d’ajouter des cibles ; et pour finir (c) comme on ne savait pas où pouvait être Marie-Sophie (2), a et b commandaient de rester ici.
D’autant plus que (a) permettait à Eulalie de combattre les scénarios que son cerveau de mère, s’imaginant au courant de choses dont elle ne savait rien (3), ne cessait d’échafauder. Preuve que l’ambiance était sereine, Albertine cassa un plat, tandis que Gertrude signifiait fermement que laisser sans soin une jeune mère de famille nombreuse la mettait inévitablement en rogne.
Alors qu’elle pansait Carolus, un ronflement de moteur de voiture propulsa notre “veuve” dehors. Hélas, le véhicule avait déjà disparu à toute allure. Et le ciel était quasiment plein d’avions. Et un sourd grondement, d’intensité variable, provenait de la côte.


Dernier coup de collier
La Provence Libérée (édition spéciale sortie à la mi-journée) – « Ils ont débarqué en Normandie !
Ce matin 8 mai, les troupes alliées ont procédé avec succès à un débarquement de grande ampleur sur les côtes de Normandie afin de prendre les forces de l’Occupant à revers.
« Un dernier coup de collier, et nous allons en finir avec les Nazis ! » nous a confié un haut responsable militaire. »
………
Dernier coup de collier pour le Landser Franz T. Un obus de 15 pouces du HMS Warspite retourne son semi-chenillé comme un fétu de paille. Les poumons soufflés par l’explosion, Franz meurt avant même de toucher le sol.
………
Dernier coup de collier pour l’équipage de Screaming Sue. L’aile arrachée par un obus de Flak de 88 mm, le Liberator entame une longue chute en spirale. Coincés dans le fuselage par la force centrifuge, les membres d’équipage n’ont aucune chance de s’en sortir.

L’Alsace-Lorraine en Normandie
Au large des côtes normandes, 06h00
– « Mon esprit vagabondait au rythme des vagues qui berçaient notre LCI et de l’incessant martèlement de l’artillerie de notre armada et des bombes de notre aviation. Le soleil était encore bas dans un ciel dégagé – il m’éblouit quelques instants quand je regardais en direction du Havre. On nous avait prévenus que l’artillerie allemande pouvait être un danger, mais pour l’instant rien ne semblait venir perturber notre traversée.
Je me tournai vers Malraux, dont j’entendais la voix aux accents si particuliers. Le colonel s’était lancé dans un nouveau monologue censé transcender les hommes. De fait, même si, avec les années, ils commençaient à s’y habituer, ça faisait toujours son petit effet. L’Alsace-Lorraine avait libéré l’île d’Elbe (nous avions eu droit à un discours enflammé sur l’Empereur, évoquant son Retour – mais pas Waterloo, heureusement). Puis nous avions participé aux combats dans le sud de la France (après un superbe discours sur la Libération de la Terre de nos Pères – très émouvant, même pour ceux qui étaient nés au sud de la Méditerranée !). L’hiver venu, nous étions passés en Angleterre et depuis, nous attendions ce que les Anglais – jalousant peut-être les exploits des forces franco-américaines en Méditerranée – aimaient appeler « le Grand Débarquement », qui seul pourrait provoquer la défaite du Reich. Partant des plages de Normandie, nous allions frapper au cœur la Wehrmacht jusqu’en Allemagne ! J’étais fier de mener le 1er Bataillon du 3e Groupement de Choc (4) pour cette manœuvre décisive qui – peut-être – mettrait fin à la guerre avant Noël. Mais cinq fois déjà, nous avions célébré la naissance de Jésus depuis que l’Europe s’était enflammée ! Enfin, nous… Pas Malraux, bien sûr ! Ni les anciens des Brigades Internationales qui constituaient le noyau de notre unité, mais qui m’avaient, je dois l’avouer, accueilli comme un frère – un frère avec des idées bizarres, mais un frère.
Aujourd’hui, notre objectif était simple : débarquer sur la plage de Riva Bella et enlever la petite ville de Ouistreham, que l’ennemi avait solidement fortifiée. Selon les renseignements, le cœur de ces retranchements était le casino, devenu un véritable fortin qui pouvait menacer l’accès aux plages de débarquement les plus à l’est. Nous savions que ce ne serait pas facile, mais notre motivation était sans faille. Je dirigeai à nouveau mon regard vers l’avant – au loin, la terre de France se rapprochait… »
(Pour la France et pour Jésus – Souvenirs d’un soldat chrétien, par le R.P. Henri Morel de Foucaucourt, 1970)


Notes
1- Eulalie ne connaissait que ceux-là, et Albertine, “Y’a Bon Banania” et braves tirailleurs obligent, de même.
2- Chacune gardait pour soi que la gamine avait bien choisi son jour pour découcher. Et se défendait bien d’aller plus avant dans ce que sous-entendait ce verbe.
3- Vous suivez ?
4- Le 3e GC, dit “Brigade Alsace-Lorraine”, ne comptait qu’un autre bataillon, commandé par le Lt-colonel Pierre-Elie Jacquot. En pratique, les deux chefs de bataillon compensaient par leur expérience la formation… plus politique que militaire du colonel Malraux.


Dernière édition par Casus Frankie le Mar Déc 27, 2022 23:51; édité 1 fois
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Finen



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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2022 13:35    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Airfield 123, Thorney Island, 05h00 – Les pilotes sortent de la salle Ops, où ils ont reçu les dernières informations. Si dans le secteur des aéroportés belges, ça ne se passe pas trop mal, dans le secteur des paras américains, il semblerait que cela soit un foutoir complet.
– Bon, nous avons notre mission ! commente Wilmet. En deux mots, chouchouter nos Paras et Commandos – et choucrouter les autres si besoin.
Les pilotes du 2nd (Be) Wing arrivent près de leurs Typhoon. Les Spitfire du 1st (Be) Wing s’apprêtent à décoller pour les couvrir. Les cocardes belges seront bien représentées en ce jour historique.


Peut-être?
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2022 13:48    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Je m'auto-corrige :

Citation:
Revenus de leur effarement, les Allemands lancent une salve complète de torpilles : dix-huit engins, avant de replonger dans l’épais brouillard artificiel.


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John92



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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2022 14:16    Sujet du message: Répondre en citant

...
...
Mais vu les circonstances, on pouvait déjà s’estimer heureux d’avoir un toit.
Wouf vint la saluer – bon chien – tandis qu’elle trottinait en
godillots mal lacés (elle est en pantoufles ou pas ? ) vers les lieux idoines.
...

...
Bombardiers et chasseurs alliés
Angleterre, 05h45
– Dans l’aube naissante, d’autres vagues décollent. Il s’agit surtout de l’appui tactique pour aider l’infanterie qui débarque et de la chasse, dont le rôle de protection concerne une foule de cibles potentielles à protéger ! Pas question de chasse libre aujourd’hui. C’est ainsi que la 1ere EC (aidée par l’escadrille “fantôme” du WingCo Bigglesworth) se voit (entre autres) confier la mission d’interdire toute intrusion des chasseurs (des Fw 190 ? ) allemands venant d’Abbeville, Saint-Omer ou Lille, terrains habituels de la JG. 26. Cela n’empêchera cependant pas certaines percées, mais à doses homéopathiques !
Cependant (Toutefois ? ), ceux des bombardiers moyens de la 12th AF qui n’avaient pas décollé cette nuit partent également, pour aller arroser les points de communication névralgiques afin d’empêcher tout mouvement de troupes de l’ennemi.

Sie Kommen !
Normandie, 04h59
– Les soldats du LXXXIV. AK étaient persuadés d’avoir touché une affectation en or ! L’invasion aurait sûrement lieu dans le Pas-de-Calais et les faibles moyens organiques de leurs division (divisions ? ) statiques interdisaient tout départ pour le front russe.
...
La parole à la Flotte
Normandie, 05h00
– A tout seigneur… Le premier navire allié à ouvrir le feu est le HMS Warspite, qui s’en prend à la batterie de Villerville, à 23 800 m, à l’est de la zone du débarquement – elle ne sera que la première de ses cibles de la journée. Près de lui, le cuirassé HMS Ramillies bombarde la batterie (celle ? ) de Bénerville, tandis que les monitors HMS Roberts et Abercrombie se chargent de celles de Houlgate et du Mont. A l’autre extrémité de la zone concernée par Overlord, le cuirassé USS Arkansas engage les batteries de Barfleur et de La Pernelle, sur la côte est du Cotentin.
...
Partout où ils portent leurs regards, ils découvrent des dizaines de navires ennemis et en particulier, droit devant eux, les imposantes silhouettes de deux dreadnoughts (cuirassés ? dreadnoughts ça fait très 14/18 ), les HMS Warspite et Ramillies.
...
Cette attaque audacieuse (quoique presque involontaire) n’aura pas les résultats espérés. Deux des torpilles passent entre les Warspite et Ramillies sans les toucher. En tous, dix-sept se perdent dans la nature, bien que certains navires doivent manœuvrer brutalement pour les éviter. Un seul, le destroyer norvégien Svenner, n’y arrive pas ; il est touché dans la chaufferie avant. Le malheureux navire (bâtiment/bâteau ? ) se casse en deux devant Sword Beach et les deux parties, racontera un témoin, coulent « en faisant un V parfait ».
...
Inquiet, l’officier tente d’appeler l’OKW, en vain. Pas de tonalité. Rageur, il sort, prend sa voiture, fonce au poste de garde principal. Pas mieux. Il semble que les fils aient été coupés quelque part. L’officier de garde part s’enquérir en ville, pendant que des soldats essayent de remonter les câbles pour trouver le point de rupture. Avant de retourner au PC , Priller passe par le hangar où stationnent son avion personnel et celui de son ailier pour les faire préparer. Au PC , il réveille Wodarczyk qui sommeillait dans un fauteuil et l’informe des derniers aléas et de ce qu’il faut faire : aller voir ! Neuf chances sur dix qu’ils n’en reviennent pas, si les informations se confirment…
...
...
‒ Point non, Madame ! Des tout noirs, comme le Diable
des Enfers (à ajouter ?-simple suggestion- )!
...

...
L’Alsace-Lorraine en Normandie
Au large des côtes normandes, 06h00
– « Mon esprit vagabondait au rythme des vagues qui berçaient notre LCI et de l’incessant martèlement de l’artillerie de notre armada et des bombes de notre aviation. Le soleil était encore bas dans un ciel dégagé – il m’éblouit quelques instants quand je regardais en direction du Havre. On nous avait prévenus que l’artillerie allemande pouvait être un danger, mais pour l’instant rien ne semblait venir perturber notre traversée.
...
L’Alsace-Lorraine avait libéré l’île d’Elbe (nous avions eu droit à un discours enflammé sur l’Empereur, évoquant son Retour – mais pas Waterloo, heureusement). Puis nous avions participé aux combats dans le sud de la France (après un superbe discours sur la Libération de la Terre de nos Pères ( )– très émouvant, même pour ceux qui étaient nés au sud de la Méditerranée (ou à l’ouest de l’Angleterre, au pays du poireau ) !).
...
Selon les renseignements, le cœur de ces retranchements était le casino (juste pour moi, c’est les commandos Kieffer OTL ? ), devenu un véritable fortin qui pouvait menacer l’accès aux plages de débarquement les plus à l’est.
...
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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2022 15:05    Sujet du message: Répondre en citant

Baie de Seine, 05h30 – Alors qu’un feu roulant s’abat sur les positions allemandes, les Jaguar, Kondor et Möwe, trois torpilleurs de la 5e Torpedobootflottille, émergent de l’écran de fumée tendus par les Boston à l’est de la flotte alliée. Ils ont été envoyés en reconnaissance en baie de Seine en raison du signalement d’un « important convoi de navires ennemis » par les défenseurs de Pont-en-Bessin.
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2022 15:37    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

John a écrit :

Citation:
Partout où ils portent leurs regards, ils découvrent des dizaines de navires ennemis et en particulier, droit devant eux, les imposantes silhouettes de deux dreadnoughts (cuirassés ? dreadnoughts ça fait très 14/18 ), les HMS Warspite et Ramillies.


Eh, oui, ces deux là on fait le Jutland lors de précédente, celle que certains ont appelée "La Der des Der".

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FREGATON



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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2022 16:51    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:

Sie Kommen !
Baie de Seine, 05h30
– Alors qu’un feu roulant s’abat sur les positions allemandes, les Jaguar, Kondor et Möwe, trois torpilleurs de la 5e Torpedobootflottille, émergent de l’écran de fumée tendus pas les Boston à l’est de la flotte alliée. Ils ont été envoyés en reconnaissance en baie de Seine en raison du signalement d’un « important convoi de navires ennemis » par les défenseurs de Pont-en-Bessin.

Port-en-Bessin ?
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2022 17:03    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

Même en me relisant plusieurs fois, je l'avais loupé celle là Embarassed

@+
Alain
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Bob Zoran



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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2022 17:26    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

le 8 mai :

Citation:
Le troisième pilote a confondu l’Orne et un autre petit fleuve côtier, la Divette, et finit non loin de Varaville, au bois de Bavent, 10 km à l’est de son but. Les hommes en seront quittes pour une longue promenade nocturne en terrain ennemi…


La Dives plutôt?
D'ailleurs juste au dessus dans le texte, il est dit que les remorques sont détachées au dessus de Cabourg à 6000 pieds, ça fait une sacrée descente pour un atterissage à Varaville 5 km plus loin non?

Citation:
Turqueville, Hiesville et Vierville, 01h25 – Les premiers parachutistes de la 101st Airborne du général Taylor touchent terre… ou parfois l’eau : non que les largages aient été faits au-dessus de la mer (la clarté de la nuit a évité les plus grosses erreurs), mais nombreux sont les marais dans le sud-est du Cotentin.


Marais intentionnellement inondés par les Allemands d'ailleurs. Parce que sinon c'est plutôt sec en mai dans ce coin, la polderisation et l'assèchement étaient déjà bien entamés en 1944. En revanche en Hiver, si vous avez l'occasion de prendre le train entre Caen et Cherbourg vous aurez l'impression d'être dans un train flottant, sur une mer intérieure, de l'eau à perte de vue!



Citation:
Parachutistes et commandos belges
Près de Bayeux, 02h00

Chez les Belges, dans les dialogues, on parle de route D572 et D613, il faudrait plutôt avoir respectivement N172 et N13.

D'ailleurs si on traite de la D613 actuelle, le boulevard urbain nord de Bayeux, il n'existait pas aux moments des faits relatés puisque ce boulevard et celui au sud passant devant la gare n'ont été construits ...par les Alliés justement aptès la libération de la ville pour faire transiter plus facilement leurs convois plutôt que par les étroites rues du centre ville.
Ce qui fait de Bayeux la première ville libérée de France métropolitaine (OTL) mais également la première à avoir été dotée d'un périphérique (mais il ne me semble pas y croiser des automobilistes armés de barres de fer ou de flingues cependant).

Bon c'est pas le tout mais après toutes ces petites remarques, félicitations aux auteurs! pas seulement pour Overlord, déjà le 7 mai avec Luttich et les différents points de vue des protagonistes au sol, en l'air, dans les blindés ou dans les batteries, ça annonçait du lourd.
Et comme déjà indiqué ça donne vraiment envie de revoir Band of Brother (l'épisode de Carentan et le manoir de Brécourt Shocked )
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Etienne



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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2022 17:47    Sujet du message: Répondre en citant

Bob Zoran a écrit:
Bonjour,

le 8 mai :

Citation:
Le troisième pilote a confondu l’Orne et un autre petit fleuve côtier, la Divette, et finit non loin de Varaville, au bois de Bavent, 10 km à l’est de son but. Les hommes en seront quittes pour une longue promenade nocturne en terrain ennemi…


La Dives plutôt?
D'ailleurs juste au dessus dans le texte, il est dit que les remorques sont détachées au dessus de Cabourg à 6000 pieds, ça fait une sacrée descente pour un atterissage à Varaville 5 km plus loin non?


Bonjour,

J'avais noté la Divette sur mes cartes, la Dives n'étant pas loin... Mais c'est peut-être le nom local d'un embranchement ou d'un tronçon?

Larguer à 6000 pieds (environ 2000m) c'est logique car les planeurs vont devoir repérer leurs LZ. Ceci fait, ils cerclent on font demi-tour pour se poser. Et ça ne fait jamais qu'une pente de 22° si on va en direct.
J'ai dû aussi récupérer ça dans les textes OTL.
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borghese



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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2022 17:53    Sujet du message: Répondre en citant

Moi à chaque nouvel épisode:


https://m.youtube.com/watch?v=lhH6yCQU5fI&t=82s
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2022 19:55    Sujet du message: Répondre en citant

John92 a écrit:
...
...
Wouf vint la saluer – bon chien – tandis qu’elle trottinait en
godillots mal lacés (elle est en pantoufles ou pas ? ) vers les lieux idoines.
...

(………)
Partout où ils portent leurs regards, ils découvrent des dizaines de navires ennemis et en particulier, droit devant eux, les imposantes silhouettes de deux dreadnoughts (cuirassés ? dreadnoughts ça fait très 14/18 ), les HMS Warspite et Ramillies.

[b]L’Alsace-Lorraine en Normandie
Puis nous avions participé aux combats dans le sud de la France (après un superbe discours sur la Libération de la Terre de nos Pères ( )– très émouvant, même pour ceux qui étaient nés au sud de la Méditerranée (ou à l’ouest de l’Angleterre, au pays du poireau ) !).
...
Selon les renseignements, le cœur de ces retranchements était le casino (juste pour moi, c’est les commandos Kieffer OTL ? ), devenu un véritable fortin qui pouvait menacer l’accès aux plages de débarquement les plus à l’est.
...


1) Elle est en "pantoufles" qui sont hélas des machins en bois. C'est une citadine qui n'avait jamais mis de sabots !
2) Comme déjà répondu, ces deux cuirassés sont bel et bien des dreadnoughts.
3) Heu, que veux-tu dire avec cette histoire de poireau ? Il n'y a pas de Gallois.
4) Oui, OTL c'est Kieffer, qui a suivi une autre trajectoire FTL. Mais Ouistreham est toujours là.
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Bob Zoran



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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2022 20:07    Sujet du message: Répondre en citant

Etienne a écrit:
Bob Zoran a écrit:
Bonjour,

le 8 mai :

Citation:
Le troisième pilote a confondu l’Orne et un autre petit fleuve côtier, la Divette, et finit non loin de Varaville, au bois de Bavent, 10 km à l’est de son but. Les hommes en seront quittes pour une longue promenade nocturne en terrain ennemi…


La Dives plutôt?
D'ailleurs juste au dessus dans le texte, il est dit que les remorques sont détachées au dessus de Cabourg à 6000 pieds, ça fait une sacrée descente pour un atterissage à Varaville 5 km plus loin non?


Bonjour,

J'avais noté la Divette sur mes cartes, la Dives n'étant pas loin... Mais c'est peut-être le nom local d'un embranchement ou d'un tronçon?

Larguer à 6000 pieds (environ 2000m) c'est logique car les planeurs vont devoir repérer leurs LZ. Ceci fait, ils cerclent on font demi-tour pour se poser. Et ça ne fait jamais qu'une pente de 22° si on va en direct.
J'ai dû aussi récupérer ça dans les textes OTL.


Ok pour la descente, pas de souci. Je suis pas du tout spécialiste en pilotage.
La Divette est bien un affluent de la Dives mais ça tient du ruisseau. On peut difficilement le confondre avec l'Orne surtout si la zone marécageuse qu'il traverse est inondée. Par contre la Dives oui pas de problème on peut facilement la confondre avec l'Orne surtout en altitude de nuit. Même forme d'embouchure , même direction générale.
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John92



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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2022 20:25    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:

1) Elle est en "pantoufles" qui sont hélas des machins en bois. C'est une citadine qui n'avait jamais mis de sabots !

Merci pour la précision.
Casus Frankie a écrit:

2) Comme déjà répondu, ces deux cuirassés sont bel et bien des dreadnoughts.

Merci @capu pour la réponse, j'aurai pu chercher mais c'est une question de temps et aussi de laisser les "sachants" d'ici "d'étaler leur confiture" (juste pour la référence-ni offense-ni chambrage).
Casus Frankie a écrit:

3) Heu, que veux-tu dire avec cette histoire de poireau ? Il n'y a pas de Gallois.

En parlant de référence, justement, celle-là tu ne l'avais pas (j'avais mis en vert donc pas forcément une correction); alors pour ta culture rugbystique (et avec tout le respect que tu mérites):
https://www.youtube.com/watch?v=3kUnCwV3AYE
(avec les Irisih, le 2ème plus bel hymne)
et cadeau bonus, le plus bel hymne; the auld alliance:
https://www.youtube.com/watch?v=EEbGC1UWaLQ
Celui là ... il me fait toujours quelque chose.
Désolé c'est un peu HS
mais si la République est Une et Indivible
Le Royaume est Uni donc chaque nation à son hymne:
Land of my father
Irish call
Flowers of ..
and God save the ...
Casus Frankie a écrit:

4) Oui, OTL c'est Kieffer, qui a suivi une autre trajectoire FTL. Mais Ouistreham est toujours là.

Merci pour la confirmation, donc à voir FTL ce qui va se passer car OTL ...
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