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Le Front Russe, Février 1944
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Capu Rossu



Inscrit le: 22 Oct 2011
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MessagePosté le: Jeu Aoû 11, 2022 18:49    Sujet du message: Répondre en citant

Et encore, il n'a pas mis la bande son :

https://www.youtube.com/watch?v=w0lkzWW1q1s

Boo hoo!
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Aux Postes de Propreté - Mouillé, c'est lavé ! Lavé, c'est propre ! - Rompre des Postes de Propreté
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Finen



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Messages: 1922

MessagePosté le: Jeu Aoû 11, 2022 18:55    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Chers amis, je vous demande de former la voûte d'acier pour le retour de notre redac-chef bien aimé !

https://zupimages.net/up/22/32/k6xm.jpg

On peut aussi faire venir la garde au drapeau à cheval Smile
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FREGATON



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MessagePosté le: Jeu Aoû 11, 2022 20:24    Sujet du message: Répondre en citant

Et puisque qu'on retrouve, en même temps et avec plaisir, la mer jolie, ambiance bord de mer et brise marine de rigueur:
https://www.youtube.com/watch?v=1SnYLI03iA4
Wink
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La guerre virtuelle est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux civils.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Aoû 11, 2022 22:19    Sujet du message: Répondre en citant

Merci à tous !
Le vrai redémarrage sera pour septembre, mais d'ici là j'espère avancer sur pas mal de choses.
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Aoû 12, 2022 07:47    Sujet du message: Répondre en citant

23 février
Baltique
Opération Beowulf
Au large de Ventspils, 00h30
– Arrivée du groupe Windau devant Ventspils, surnommée « la ville où est né le vent » du fait de la brise marine qui souffle en permanence. Cette cité va connaître un nouvel épisode d’une histoire de plus de six cents ans déjà tumultueuse (4).
Le croiseur léger Nürnberg commence ses passes de bombardement, qui doivent durer une demi-heure. À raison de deux obus HE par minute pour chaque canon, plus de 500 projectiles visent les infrastructures portuaires et les installations militaires mises en place par l’Armée Rouge en 1939. Celles-ci sont assez limitées et les Allemands, qui ont occupé le port jusqu’à très récemment, connaissent précisément leur disposition.
À bord du Nürnberg, le Kapitän z.See Böhmig croise les doigts pour que les nouveaux croiseurs russes, que les renseignements navals estiment à présent opérationnels, ne soient pas dans le secteur. Son plan de feu prévoit sans doute une réserve d’obus perforants, mais il a pour ordre d’éviter de se laisser engager dans une bataille où il ne ferait pas le poids. À vrai dire, il craint davantage les vedettes soviétiques : les renseignements indiquent qu’un nombre important de ces petits bâtiments sont à présent basés dans le golfe de Riga, alors que les grandes unités ennemies devraient venir de Tallinn, donc de beaucoup plus loin… sauf si elles sont déjà en route !
À terre, le bombardement provoque un début de panique dans la population. Du côté soviétique, l’alerte est rapidement donnée et remonte la chaîne hiérarchique de la marine soviétique, car ce sont des fusiliers marins qui gardent le port.
01h00 – Le groupe Windau, ayant achevé sa mission, met le cap au sud. À terre, plusieurs incendies font rage. L’ancienne forteresse (5) de l’Ordre Livonien (une branche autonome de l’Ordre Teutonique), a subi quelques dégâts.
………
Riga, 01h30 – Un groupe de vedettes G-5 quitte le port et monte rapidement à 30 nœuds en direction de la sortie du golfe du même nom. Cependant, même à cette allure, il faudra plus de trois heures pour gagner Ventspils et l’ennemi sera certainement loin, mais la Flotte Rouge doit montrer qu’elle ne reste pas sans réaction !
………
Au large de Liepāja, 02h00 – Le groupe Libau arrive au large de la ville, pour un bombardement qui devra lui aussi durer une trentaine de minutes.
Liepāja est divisée en deux parties. La fondation de la cité historique remonte probablement à un village installé par l’ordre des chevaliers teutoniques au XIIIe siècle. Tout comme à Ventspils, seuls les hivers les plus rigoureux voient la glace bloquer la navigation, c’est pourquoi elle est devenue au XIXe siècle un port très important pour l’empire russe, qui l’a fortifiée en conséquence. Au tournant du XXe siècle, le tsar Alexandre III a ordonné la construction d’une base navale, établie dans un quartier distinct de la ville, nommé Karosta (6). La première école de navigation sous-marine ainsi qu’une des premières hydrobases de Russie y ont été installées, abritées par un large brise-lames protégeant un port artificiel. D’imposantes fortifications côtières ont été construites, ainsi que de nombreux logements pour le personnel militaire.
Lors de l’annexion soviétique en 1940, la marine soviétique s’est bien entendu approprié cette base navale, avec les unités qu’elle abritait, et Karosta est devenue un quartier quasiment fermé, même aux habitants de Liepāja. Un canal enjambé par le pont tournant de Kalpaka sépare la ville et les installations militaires. Un des bras latéraux du canal abrite les docks et les chantiers navals.
Les torpilleurs allemands reçoivent l’ordre de monter une garde vigilante en direction du large, car l’amiral Kummetz ne tient pas à ce que le Tirpitz puisse être torpillé par un sous-marin ou une vedette ennemie. Tandis que le Leipzig et les trois destroyers visent le port civil, le cuirassé s’en prend à Karosta. Les fortins tournés vers la mer, typiques de l’Empire russe, sont depuis longtemps abandonnés aux assauts des vagues et ne présentent aucun intérêt, mais il y a de nombreux bunkers récents et des entrepôts. Ces derniers, partiellement incendiés lors du repli allemand, sont en train d’être réapprovisionnés par les Soviétiques qui comptent remettre prochainement en service la base navale.
Seules trois des tourelles du Tirpitz sont opérationnelles et il a été décidé de tirer à une cadence assez lente : un obus HE par minute et par canon, pour conserver de quoi faire face à un combat naval et surtout pour ne pas trop user les tubes. Le bombardement n’en est pas moins dévastateur : le palais bâti pour Alexandre III (7) ainsi que l’impressionnante cathédrale navale de Saint Nicolas (8) sont quasiment réduits à l’état de ruines. Comme à Ventspils, le pilonnage en pleine nuit provoque une panique intense dans la population. Mais cette fois, il faut un long moment avant que les autorités locales fassent remonter l’information.
02h25 – Venant du nord, le groupe Windau arrive au large de Liepāja, non sans s’être annoncé au préalable – il était toutefois visible sur le radar du Tirpitz depuis un bon moment. Les escortes se réorganisent, le temps que le cuirassé achève sa dernière séquence de tir, puis la flotte allemande met le cap sur la baie de Dantzig, laissant derrière elle une ville en partie dévastée et en proie à de violents incendies qui provoquent par moments des explosions.
………
Golfe de Riga, 02h30 – L’U-347, en embuscade au sud de l’île de Saaremaa, voit passer les vedettes soviétiques en direction du sud. Elles sont bien trop rapides pour lui, mais l’Oberleutnant de Buhr ne tarde pas à faire remonter l’information, puis il met à son tour le cap au sud, pour se rapprocher de l'action.
………
Au large de Liepāja, 02h45 – À bord du Tirpitz, Kummetz est informé que des vedettes rapides ennemies lui donnent probablement la chasse. Si elles sont encore loin, la flotte allemande a toutefois une raison de plus de ne pas traîner sur place. Néanmoins, l’amiral décide que les S-boots iront se positionner dans le chenal d’accès au port de Memel, afin, le cas échéant, d’intercepter l’ennemi.
………
QG soviétiques, 03h30 – Une certaine confusion règne dans la chaîne hiérarchique soviétique : l’alerte en provenance de Liepāja est confondue avec celle survenue à Ventspils presque deux heures plus tôt, car une partie des responsables sont retournés dormir ! Le temps de tirer cela au clair, un message est envoyé au groupe de vedettes de Riga, qui approchent à présent de Ventspils : elles risquent de faire face à un croiseur lourd voire à un cuirassé, ce qui signifie une solide escorte.
Après avoir mis un moment pour joindre les responsables des VVS en Courlande, il est décidé de faire décoller l’aviation au point du jour pour tenter de retrouver les navires ennemis.
À Tallinn, le gros de la Flotte Rouge ne peut guère réagir : il faudrait plusieurs heures pour faire appareiller une force suffisante et bien davantage pour qu’elle soit en position d’affronter un ennemi qui se sera certainement dérobé depuis longtemps. En revanche, le commandant des sous-marins doit ordonner à ses unités en patrouille dans le sud de la Baltique de se rabattre vers la baie de Danzig, où ne manquera pas de se replier la flotte allemande. Mais, pour que cet ordre soit transmis, il faut attendre que les sous-marins fassent surface, pour leur contact radio périodique.
………
Au large de Ventspils, 04h45 – Les vedettes G-5 arrivent à hauteur de la première ville touchée. Sans ralentir, elles poursuivent vers le sud.
………
Au sud de l’île de Gotland, 05h00 – Le sous-marin soviétique S-4 a fait surface et reçu de nouvelles instructions : au lieu de pourchasser le trafic marchand entre l’Allemagne et la Suède, il doit à présent faire route au sud-est vers la baie de Dantzig pour tenter d’intercepter la flotte allemande. L’affaire est jouable, à condition de monter à la vitesse maximale de 19 nœuds, autrement dit de naviguer en surface, mais les ordres de Tallinn sont formels !
05h45 – La lame d’étrave du S-4 est repérée par le dragueur M-341 qui tente de l’intercepter. Sachant que le sous-marin est plus rapide qui lui, le capitaine allemand rameute toutes les unités situées à proximité. Ne voulant pas plonger au risque d’être grenadé, ni utiliser de torpille sur une cible dépourvue d’intérêt au regard de sa mission, son adversaire soviétique fait face et ordonne de faire usage du canon de 100 mm. Le dragueur réplique avec son canon de 105 mm, mais la chance est du côté du S-4, qui parvient à placer un obus à hauteur de la ligne de flottaison, forçant le M-341 à ralentir. Le sous-marin ne s’attarde pas et reprend sa route vers le sud-est. Toutefois, dans la confusion de l’affrontement, il n’a pas repéré l’approche d’un autre navire ennemi : se précipitant à plus de trente nœuds, le torpilleur T-8 éperonne le S-4 et l’envoie par le fond.
………
Guerre aérienne, 06h00 – Avant même le lever du soleil, les préparatifs ont commencé sur les terrains d’aviation allemands et soviétiques. À ce petit jeu, la Luftwaffe a une longueur d’avance, car les plans de bataille sont déjà établis, tandis que les activités des VVS sont compliquées par la pluie fine mais régulière qui arrose à nouveau le nord des pays baltes.
Le I. FliegerKorps va faire « un effort maximal », a affirmé le General der Flieger Paul Deichmann au vice-amiral Kummetz. Cet effort sera en réalité fort limité, car la Luftwaffe est en pleins préparatifs pour l’opération Friedericus II. Aucun des deux officiers n'est dupe, mais la volonté du Führer aura été respectée.
………
Au large de Liepāja, 06h30 – Arrivées devant la plus touchée des deux villes, les vedettes soviétiques ne peuvent que constater que l’ennemi ne les a pas attendues. Cette issue était évidemment prévisible, mais constitue finalement un moindre mal : cette longue chevauchée nocturne a en effet consommé pratiquement tout le carburant, tout comme l’énergie des marins ; difficile de combattre dans ces conditions ! Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, les équipages des G-5 rejoignent pour ravitailler la base navale de Karosta, où les incendies semblent en voie d’être maîtrisés et qui deviendra dans quelque temps leur port d’attache. Enfin, quand les plus gros dégâts auront été réparés, bien sûr !
………
Guerre aérienne, 07h00 – Sur les terrains soviétiques les plus avancés de la 13e Armée Aérienne en Lituanie et Lettonie, les appareils à l’étoile rouge commencent à s’organiser pour les raids prévus quand surgissent au ras du sol Ju 88 et Fw 190. Les ordres du I. FliegerKorps sont clairs : frapper et dégager au plus vite. Le but est de mettre les pistes hors d’usage, certes pour quelques heures seulement, mais ce sera bien suffisant. Si des appareils ennemis peuvent être détruits, tant mieux, mais il s’agit surtout de ne pas se laisser accrocher en combat aérien par un ennemi supérieur en nombre et dont la compétence continue de s’améliorer.
Le bilan de ces différentes attaques est plutôt mitigé. Les Allemands se sont heurtés aux patrouilles de protection des terrains et ont perdu une quinzaine d’appareils pour deux à trois fois plus d’avions soviétiques détruits ou endommagés, la plupart au sol, et plusieurs pistes ont été constellées d’impacts. Mais le nombre d’aérodromes à neutraliser était trop important pour que la tâche soit entièrement remplie. En effet, les VVS, au fur et à mesure de la progression soviétique vers l’ouest, construisent de nombreux aérodromes plutôt rudimentaires, n’hésitant pas à délaisser les terrains abandonnés par la Luftwaffe lorsque ceux-ci sont trop endommagés.
Côté soviétique, le lieutenant-général Rybalchenko peut annoncer à Moscou que sa 13e Armée Aérienne reste opérationnelle et que ses pilotes sont déjà en train de traquer la flotte ennemie. Ce faisant, il embellit un peu la situation, car l’attaque allemande a tout de même semé une confusion certaine, tandis que la pluie et le vent qui s’intensifient ne facilitent pas le décollage et la mise en formation des différents groupes. En réalité, la plupart des avions devront abandonner leur mission, car le temps devient exécrable.
Côté allemand, il était prévu d’envoyer des avions de reconnaissance au-dessus des deux ports dans la matinée. Au vu de la météo qui s'aggrave, il est décidé de demander un rapport à l’Oberleutnant de Buhr, à bord de l’U-347. L’observation sera moins complète, mais il faudra s’en contenter…
………
Au large de Ventspils, 07h30 – L’U-347 fait surface et reçoit la requête de Kummetz. Le commandant de l’U-boot prend le temps d'observer la situation : quelques incendies brûlent encore et des épaves sont visibles dans le port. Le sous-marin poursuit ensuite sa route vers Liepāja.
………
Au large de Pillau, 08h00 – La flotte allemande se divise. Les torpilleurs bifurquent vers le port et empruntent le chenal d’accès, mais ne vont pas s’amarrer aux différents quais. Ils restent pour le moment en alerte dans la lagune de la Vistule, sous la protection de la batterie flottante Niobe, arrivée dans la nuit. Le reste des navires poursuit vers Gotenhafen.
………
Pillau, 08h45 – Venus de Hiiumaa, d’où ils ont décollé dans des conditions difficiles, une trentaine de MiG-5, dont dix sont équipés de torpilles, attaquent le port et les navires allemands. Ils sont accueillis par une DCA extrêmement nourrie, venue de la terre comme des navires, à commencer par la Niobe. Aucune torpille ne peut être lancée dans de bonnes conditions, car la pluie et le vent, descendant peu à peu vers le sud, ont atteint la région. De plus, un groupe de Fw 190, ayant vu passer les avions soviétiques pendant qu’ils ravitaillaient sur leur terrain de Brüsterort (9) , vient se mêler à la bagarre. L’attaque des avions à l’étoile rouge est un échec et une douzaine sont abattus ou endommagés, et deux autres appareils font une sortie de piste à leur atterrissage à Hiiumaa, sur un terrain détrempé par la pluie qui s’intensifie. Mais la présence de la batterie flottante est dûment notée. Pour espérer neutraliser Pillau, il faudra revenir et lui régler son compte !
Côté allemand, trois Fw 190 sont également accidentés à l'atterrissage sur la piste en herbe de Brüsterort et un autre a été surpris et abattu par un MiG-5 chanceux.
………
Gotenhafen, 10h00 – Le reste de la flotte allemande, cuirassé, croiseurs et destroyers, jette l’ancre dans le port de, sous la protection bienvenue de la batterie flottante Ariadne (10), qui a été remorquée depuis la baie Allemande (au sud-est de la mer du Nord) lors du retour du Tirpitz en Baltique. La pluie tombe à présent en Prusse Orientale, ce qui devrait éviter tout raid de l’aviation ennemie.
………
Au large de Liepāja, 14h30 – Après avoir alterné navigation en surface et plongées d’urgence lorsque des avions sont aperçus, l’U-347 arrive devant Liepāja. Le temps franchement bouché permet au commandant d’ordonner de s’approcher au plus près de la côte, pour estimer au mieux les dégâts infligés à la base de Karosta. Les vedettes G-5 ne sont pas aperçues, car elles ont gagné la zone des docks, dans le canal qui sépare la base navale de la ville. De Buhr note que de nombreux édifices ont souffert sous les obus du Tirpitz et que le pont tournant de Kalpaka s’est en partie effondré. Le sous-marin s’éloigne ensuite, le temps de transmettre son rapport, puis il plonge.
………
Kiel, 18h00 – Le vice-amiral Kummetz rend compte au Gross Admiral Dönitz du bilan de l’opération Beowulf.
Côté pertes, deux sous-marins ne donnent plus signe de vie (11). Un dragueur et un torpilleur ont été légèrement endommagés.
En face, un submersible ennemi a été probablement coulé, ainsi que diverses embarcations dans les deux ports visés. Surtout, d’après les premières photos rapportées par les reconnaissances aériennes, les installations portuaires de Ventspils et Liepāja sont gravement touchées et il faudra de longues semaines de réparations pour que l’ennemi puisse les utiliser. Dönitz et Kummetz conviennent que la Kriegsmarine n’a gagné aujourd’hui qu’un répit temporaire, mais ce dernier est néanmoins appréciable dans la situation présente du Reich.


Notes
4- Avec son port et son chantier naval pratiquement toujours libres de glace, la ville est devenue au XIXe siècle un centre commercial très important, mais sa population a décru depuis le début du XXe siècle.
5- Ventspils signifie littéralement « château sur la Venta » – la Venta est la rivière qui traverse la ville.
6- Initialement Kara Osta, soit « port de guerre » en letton.
7- Qui ne l’aurait utilisé qu’une fois.
8- Consacré au saint patron des marins, l’édifice a été construit au début du XXe siècle en style néo-russe, inspiré des églises traditionnelles russes du XVIIe siècle.
9- Aujourd’hui Donskoye, à la pointe nord-ouest de la péninsule de Sambie.
10- Il s’agit de l’ancien cuirassé côtier néerlandais Hertog Hendirk, 8 x105 mm, 5 x 40 mm Bofors, 4 x FlakVierling de 20 mm, radar Würzburg.
11- Ce n’est qu’après la guerre que l’U-315 sera retrouvé ; le sous-marin a sans doute été coulé par une mine soviétique ou peut-être finlandaise.[/i]
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Etienne



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MessagePosté le: Ven Aoû 12, 2022 09:41    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Gotenhafen, 10h00 – Le reste de la flotte allemande, cuirassé, croiseurs et destroyers, jette l’ancre dans le port de, sous la protection bienvenue de la batterie flottante Ariadne (10), qui a été remorquée depuis la baie Allemande (au sud-est de la mer du Nord) lors du retour du Tirpitz en Baltique. La pluie tombe à présent en Prusse Orientale, ce qui devrait éviter tout raid de l’aviation ennemie.

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