Fantasque Time Line Index du Forum Fantasque Time Line
1940 - La France continue la guerre
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

L'Odyssée du Caporal Victor (par Etienne)
Aller à la page 1, 2, 3  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Fantasque Time Line Index du Forum -> 1942 - Discussions
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Casus Frankie
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 13715
Localisation: Paris

MessagePosté le: Sam Nov 20, 2021 12:48    Sujet du message: L'Odyssée du Caporal Victor (par Etienne) Répondre en citant

Vous vous souvenez du sympathique soldat Victor, l'homme qui peut conduire tout ce qui roule (et le réparer, si besoin !).
Voici la suite de ses aventures, en 1942.


15 juin 1942
L’odyssée du caporal Victor
Half-track
QG de la 2e DB (près d’Alger)
– Dans son bureau, le général “Leclerc” de Hauteclocque prend connaissance d’un câble. D’une voix forte, il appelle son ordonnance pour lui demander d’aller chercher le chef du parc matériel roulant. Celui-ci arrive dare-dare, le général n’aime pas attendre !
– Mes respects, mon général.
– Ah ! Bonjour Perrin. On me signale l’arrivée en gare dans deux heures des 75 half-tracks destinés au bataillon d’infanterie qui doit nous être attribué… Sauf que les hommes ne sont pas encore arrivés ! Dans ces conditions, rameutez des conducteurs pour aller les chercher.
– A vos ordres, mon général. J’aurais juste un souci pour les emmener à la gare, un de mes trois chauffeurs d’autocar est malade, paludisme apparemment.
– Prenez le mien, il sait conduire ce genre d’engin. D’ailleurs, je me demande ce qu’il ne sait pas conduire…
– Bien mon général.

Sitôt dit, sitôt fait. Le capitaine Perrin harponne au passage le caporal Victor dans le local où celui-ci attend patiemment que son patron le fasse quérir. Pour s’occuper, il est en train de réparer une chaise bancale et branlante, tâche qu’il abandonne illico pour suivre l’officier. Quelques minutes plus tard, 75 hommes et 3 officiers embarquent dans trois autocars Renault un peu fatigués, direction la gare.
Sur place, le caporal Victor signale au capitaine Perrin une température du moteur Renault anormalement élevée, surtout pour un trajet aussi court, et demande la permission de lever le capot pour vérifier. Ce qui lui est bien sûr accordé, tandis que les deux autres autocars rentrent au quartier et que le convoi entre en gare. Si d’un côté le déchargement commence avec entrain, de l’autre l’inspection du Renault amène rapidement une conclusion peu engageante : le joint de culasse est en train de lâcher… Le caporal retourne donc voir le capitaine, occupé à discuter avec un officier du Train.
– Comment ça, il y a un véhicule de plus ? Mon câble parle bien de 75 M3A1, regardez !
– Oui, je suis d’accord, mais on m’en a fait embarquer un supplémentaire, un spécial.
– Qu’est-ce qu’il a de spécial ?
– Il est pour l’état-major du bataillon, avec un toit et une grosse radio.
– Ah… Ils auraient pu le signaler, tout de même. Il me manque un chauffeur, maintenant. Oui, caporal ?
– Excusez-moi, mon capitaine, mais le moteur de l’autocar a son joint de culasse qui lâche…
– Zut ! Un ennui de plus… Pensez-vous pouvoir rentrer ?
– Il serait préférable de demander la dépanneuse, mon capitaine, si on veut garder le moteur.
– Je vois. Eh mais… Le général m’a dit que vous pourriez conduire n’importe quel type de véhicule, est-ce vrai ?
– C’est un peu exagéré, mais je me débrouille plutôt bien avec un engin que je ne connais pas.
– Vous avez déjà conduit un semi-chenillé ?
– Non mon capitaine, mais j’ai lu un manuel sur les principes de conduite.
– Parfait. Comme j’ai un surnuméraire pour l’état-major, autant que ce soit vous qui le preniez. Connaissant Leclerc, il se pourrait bien qu’il vous demande de le conduire, ne serait-ce que pour l’essayer. Vous aurez pris de l’avance ! Je vais quand même demander à un de mes gars de vous tuyauter.
– A vos ordres, mon capitaine. Et l’autocar ?
– Le premier chauffeur de half-track qui arrivera au quartier demandera la dépanneuse, ne vous en faites pas. Et j’ai vu comment vous conduisiez, ne vous inquiétez pas, il n’y aura pas de suite à cet incident. Il faudra juste que vous m’écriviez un rapport… Désolé !

Hé oui, l’administration militaire est aussi tatillonne que la civile, surtout quand il s’agit de pannes techniques. En attendant, l’heure n’est pas aux pages d’écriture, mais plutôt à comprendre comment fonctionne le half-track américain, ce que va expliquer un sergent délégué par Perrin. Pas grand-chose à savoir au surplus, les chenilles ne sont pas commandées comme dans un char pour diriger le véhicule, par contre elles ont un frein supplémentaire au volant. Donc pas de grosse surprise pour le caporal, qui prend la suite d’une colonne pour rentrer à la base.


16 juillet
L’odyssée du caporal Victor
Embourbés ?
Quelque part devant une plage oranaise
– Dans les EDI (LCI) et EDIC (LCT) qui les transportent, les hommes grognent, à cause d’une mer changeante aux vagues courtes mais puissantes qui font rouler et tanguer les péniches de débarquement, donnant le mal de mer aux plus sensibles.
C’est qu’il s’agit d’un exercice, alors que bon nombre d’entre eux sont des vétérans. Mais, rétorquent les officiers, aucun d’entre eux n’a fait de débarquement avec ce nouveau type d’engin, donc il faut se mettre en conditions réelles. On se console comme on peut : un bain de mer en cette saison n’est pas désagréable, même s’il faudra tout lessiver après à cause du sel. Et puis le temps est revenu au beau, avec de jolis cumulus de traîne dans le ciel bleu.
La côte se rapproche. Bien encadrée par des destroyers, la flottille conduisant la 2e DB et la 14e DI est en bon ordre à sa vitesse d’assaut, chaque péniche à sa place. Au beau milieu du paquet, celle du général de Hauteclocque se distingue par l’absence de grognements et une plus grande tension, surtout pour les officiers. La peur d’un accroc, de décevoir le général… Celui-ci, impassible, est installé sur le siège arrière de son command-car Dodge, à la poupe du navire. Tout aussi calme est son chauffeur, assis au volant, casque lourd sur le crâne. On attend que ça se passe, en regardant approcher les plages.
Lorsque les premières barges accostent en raclant le fond, tous les officiers, y compris Leclerc, prennent leurs jumelles et observent. Tout, et surtout les incidents. Car il y en a : si les fantassins progressent sans trop de difficultés dans 40-50 cm d’eau, certains véhicules semblent stoppés. Comme le scout-car de l’EDIC de la rangée d’à-côté. La barge du général accostant, les portes s’ouvrent, laissent passer le M3F et les fantassins. Suit un scout-car emmenant des officiers, puis le Dodge de Leclerc. Le char passe la partie humide sans s’arrêter, mais ce n’est pas le cas du scout-car, qui stoppe. Derrière lui, le caporal Victor fait tranquillement un crochet pour dépasser l’engin. Leclerc fait stopper à hauteur du véhicule et hurle : « Mais qu’est-ce que vous foutez, Nom de D… ! »
– C’est de la vase mon général, nous sommes embourbés.
– Henri, comment faites-vous pour passer, vous ?
– Simple, il suffit de démarrer et rester sur un rapport long, 3 ou 4. Nous sommes portés par l’eau qui nous allège, il n’y a plus d’adhérence aux roues, comme dans la boue ou sur la neige.
– Vous avez entendu, vous autres ?
– Oui mon général.
– En avant, Henri.

Et le Dodge de repartir doucement, devant les yeux des autres qui s’agrandissent, ils pensaient bien que le 4x4 serait resté planté, lui aussi.
– Où avez-vous appris ça, Henri ?
– Chez moi, il neige et il y a du verglas chaque hiver, et je devais conduire par tout temps. Ça aide.
– Je crois qu’il va falloir que vous leur fassiez un cours, Henri. Ils ont eu la démonstration, il leur faut des explications...



17 juillet
L’odyssée du caporal Victor
Orage
QG de la 2e DB (près d’Alger)
– Sur la bande littorale algérienne, le temps se gâte. Venant du nord-ouest, les cumulus de la veille sont devenus cumulonimbus d’orage, chargés de pluie et d’éclairs, grondant au loin.
Mais c’est dans la salle de conférences du PC que l’orage éclate. Au lever des couleurs, au petit matin, le général l’avait annoncé à tous : l’exercice d’hier avait été déplorable, heureusement que les tirs “adverses” étaient à blanc. A présent, Leclerc exprime sa colère, scandant ses paroles avec sa canne, devant les officiers et sous-officiers réunis. On baisse la tête, on rentre les épaules… et on prend des notes.
Dans l’après-midi, une conférence réunit les conducteurs de 4x4 et autres engins à roues. Le capitaine Perrin, assisté du caporal Victor, entreprend d’expliquer les subtilités de la conduite sur terrain glissant. Le fait que l’eau de mer “porte” les châssis des véhicules, donc allège ceux-ci, fait entrer la zone de débarquement dans cette catégorie.
En fin de journée, des chauffeurs un peu vexés de s’être fait remonter les bretelles, mettent au défi Victor de piloter un chenillé. Le petit homme que rien n’arrête s’installe au poste de pilotage d’un M3-F2, demande des explications, écoute attentivement, pose encore quelques questions… Puis il met le moteur en marche et manœuvre dans la cour sans rencontrer de problème, ni de conduite ni de mécanique. Quand il s’extrait du char, les regards sont respectueux, voire admiratifs. Y compris celui du général, qui a discrètement suivi la scène de la fenêtre de son bureau.


19 septembre
L’odyssée du caporal Victor
Torche, jour J
Plage de Piana del Signore
– Un peu en arrière de ses éléments de pointe, le général Leclerc de Hauteclocque reçoit les messages dans son half-track M3A1 “spécial EM”, mieux blindé que son ancien Dodge command-car, mais toujours conduit par celui qui est aujourd’hui son chauffeur attitré : le caporal Victor, dont la promotion au grade supérieur est en cours, à l’initiative du général.


21 septembre
L’odyssée du caporal Victor
Torche, J+2
Devant Caltagirone
– Derrière le volant du half-track de commandement, le caporal Victor observe tout attentivement les opérations. Il est aux premières loges, et son œil perçant enregistre de nombreux détails. Parfois, il en fait mention timidement au général. Les jumelles, c’est bien, mais on ne voit qu’une fraction du paysage, alors que lui embrasse l’ensemble sur quasiment 180 degrés. D’abord surpris, Leclerc s’est rapidement aperçu de la justesse de ses observations et lui en suit gré, l’encourageant par la suite.
Si l’arrivée des avions lui a d’abord fait reprendre les commandes en main, prêt à faire mouvement – un vieux réflexe de 1940 ! – Victor s’est vite tranquillisé en voyant les cocardes. A présent, il suit avec intérêt les évolutions des appareils qui virevoltent dans le ciel bleu sicilien, entre les colonnes de fumée. Certains sont monomoteurs, mais larguent de petites bombes en piquant sur les cibles que les radios du sol leur désignent. Ils ne font toutefois pas le bruit de sirène des infâmes Stukas… D’autres, apparemment du même type, se contentent de passages bas, mitraillant tout ce qui bouge chez les Italiens. Le chauffeur remarque que quelques-uns doivent être lourdement armés, vu les impacts !
Son attention est cependant attirée par un virtuose de l’acrobatie, plongeant en tirant, remontant à la verticale pour ensuite revenir par des manœuvres à chaque fois différentes dans un superbe mais mortel ballet. Le général l’a également repéré et le suit finalement aux jumelles. "14 jaune, je ne sais pas qui c’est, mais c’est un bon ! Notez ça, Petitjean."
Henri ne peut pas se douter qu’il s’agit là d’un membre de la petite bande d’amis courtisant sa fille avant la guerre…


22 septembre
L’odyssée du caporal Victor
Torche, J+3
Sur les routes de Sicile
– A présent aux commandes du Dodge du général, Henri se régale sur ces petites routes aux nombreux virages. Bien sûr, le revêtement est loin d’être parfait. De nombreux nids-de-poule parsèment le parcours, la surface change fréquemment de nature, passant des pavés – résidus des voies romaines – à un conglomérat de pierraille finement concassée. Parfois, aux abords des villes, des plaques de béton, mais aussi de la terre bien damée dans les portions les plus reculées. Exactement les genres de matériau qui supporte difficilement le passage des chenilles… Mais ce n’est pas pire que certaines routes françaises dans la campagne, loin des métropoles urbaines. Ou que les routes d’Afrique du Nord, loin de la côte. Elles ont par contre l’avantage d’être bien tracées, d’une manière qui semble naturelle et logique au conducteur.
Ah ! Si seulement il pouvait doubler ces blindés et avoir la route pour lui seul ! Il sent bien que dans son dos, Leclerc en pense tout autant… Parfois, le général le fait stopper, quand une éminence permet d’embrasser les alentours aux jumelles. Se faire une idée de la topographie est logique, mais au fond de lui, le chauffeur se demande si ce n’était pas pour avoir ensuite le plaisir de retrouver le convoi et de remonter la file, à bonne allure.


24 septembre
L’odyssée du caporal Victor
Torche, J+5
Sur les routes de Sicile
– A nouveau les petits avions monomoteurs. Henri a appris qu’ils étaient fabriqués aux États-Unis et baptisés Mustang. Ils en ont l’allure et la vivacité ! Bombes, canons et mitrailleuses font taire très vite l’artillerie italienne.
Mais le caporal ne voit pas les figures acrobatiques de l’autre jour. Le général lui ayant trouvé une paire de jumelles pour affiner ses observations, il cherche en vain un 14 jaune, sans le trouver. Une appréhension le saisit. Que lui est-il arrivé ? Il hausse les épaules, qu’est-ce que cela peut lui faire ? Ce n’est pas comme s’il le connaissait… Et pourtant !


26 septembre
L’odyssée du caporal Victor
Torche, J+7
Sur les routes de Sicile
– Surplombant le torrent à sec, la route n’est qu’un chemin de sable et de roches tirées du lit du cours d’eau. Un truc à se réveiller, vu les secousses. Parfois, les crues d’hiver ou de printemps ont ravagé les abords, créant de larges fossés à peine remblayés ou mettant à nu de gros rochers bien aptes à crever un carter. Il faut être vigilant et avoir l’œil, ce qui n’est pas toujours simple dans la poussière soulevée par les chenillés. Le caporal Victor a donc sorti de son sac une paire de lunettes étanches, ce qui a amené une question du général de Hauteclocque.
– D’où sortez-vous ces lunettes d’aviateur, Henri ?
– Ce ne sont pas des lunettes d’aviateur, mon général. J’ai acheté ça en France dans mes jeunes années, à mes débuts de conducteur. On n’avait pas toujours de pare-brise, et on se prenait des poussières dans les yeux.
– Je croyais qu’il pleuvait chez vous, Henri. Avec la pluie, pas de poussière.
– Oh, en été, quand il fait chaud, à l’époque où les routes étaient plus terreuses que pavées, il y avait de la poussière, mon général. Et quand il pleut, les gouttes d’eau dans l’œil ne sont pas plus agréables.
– C’est vrai. D’ailleurs, les tankistes ont ce genre de lunettes dans leur équipement, mais les portent le moins possible. Pas très agréable.
– Mieux qu’une poussière. A mon avis, aujourd’hui, ils doivent les avoir. Sauf ceux de tête, peut-être.


Dernière édition par Casus Frankie le Sam Nov 20, 2021 14:41; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Etienne



Inscrit le: 18 Juil 2016
Messages: 2824
Localisation: Faches Thumesnil (59)

MessagePosté le: Sam Nov 20, 2021 13:47    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Le capitaine Perrin harponne au passage le caporal Victor dans le local où celui-ci attend patiemment que son patron le fasse quérir. Pour s’occuper, il est en train est en train de réparer une chaise bancale et branlante


Celle-là, j e ne sais pas d'où elle vient, mais ça n'est pas dans mon texte initial! Laughing
_________________
"Arrêtez-les: Ils sont devenus fous!"
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Casus Frankie
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 13715
Localisation: Paris

MessagePosté le: Sam Nov 20, 2021 14:47    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà, voilà…
C'est ma faute !
Peut-être par contagion du joint de culasse qui est en train de lâcher pendant qu'on décharge avec entrain et qu'on discute avec un officier du Train… Wink
_________________
Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Bob Zoran



Inscrit le: 19 Nov 2017
Messages: 271

MessagePosté le: Sam Nov 20, 2021 14:53    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Vous vous souvenez du sympathique soldat Victor, l'homme qui peut conduire tout ce qui roule


Et qui prend la mer sur des navires peu communs !




Citation:
Son attention est cependant attirée par un virtuose de l’acrobatie, plongeant en tirant, remontant à la verticale pour ensuite revenir par des manœuvres à chaque fois différentes dans un superbe mais mortel ballet. Le général l’a également repéré et le suit finalement aux jumelles. "14 jaune, je ne sais pas qui c’est, mais c’est un bon ! Notez ça, Petitjean."


L'art de s'autoréférencer, bravo à l'auteur!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Hendryk



Inscrit le: 19 Fév 2012
Messages: 3203
Localisation: Paris

MessagePosté le: Sam Nov 20, 2021 16:13    Sujet du message: Re: L'Odyssée du Caporal Victor (par Etienne) Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Leclerc fait stopper à hauteur du véhicule et hurle : « Mais qu’est-ce que vous foutez, Nom de D… ! »

La scène est très vivante, on imagine parfaitement Leclerc pousser une gueulante. Il avait en commun avec De Gaulle un certain tempérament.
_________________
With Iron and Fire disponible en livre!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
demolitiondan



Inscrit le: 19 Sep 2016
Messages: 9248
Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris

MessagePosté le: Sam Nov 20, 2021 19:43    Sujet du message: Répondre en citant

Et comme on dit toujours, c'est toujours utile d'avoir un Leclerc pas loin de soi, on ne risque pas de tomber en panne d'essence.
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Moshe



Inscrit le: 03 Juin 2020
Messages: 248
Localisation: Lille

MessagePosté le: Dim Nov 21, 2021 00:31    Sujet du message: Re: L'Odyssée du Caporal Victor (par Etienne) Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
[b]Vous vous souvenez du sympathique soldat Victor, l'homme qui peut conduire tout ce qui roule (et le réparer, si besoin !).
Voici la suite de ses aventures, en 1942.

D'ailleurs, dans l'armée de terre, c'est un principe : tout ce qui roule, on le conduit, et on répare tout le reste.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Archibald



Inscrit le: 04 Aoû 2007
Messages: 9239

MessagePosté le: Dim Nov 21, 2021 09:30    Sujet du message: Re: L'Odyssée du Caporal Victor (par Etienne) Répondre en citant

Moshe a écrit:
Casus Frankie a écrit:
[b]Vous vous souvenez du sympathique soldat Victor, l'homme qui peut conduire tout ce qui roule (et le réparer, si besoin !).
Voici la suite de ses aventures, en 1942.

D'ailleurs, dans l'armée de terre, c'est un principe : tout ce qui roule, on le conduit, et on répare tout le reste.


ça me rappelle ce vieux dicton du marin Shadock (celui qui mettait les bouteilles en bateaux ?)

"Dans ma marine il faut saluer tout ce qui bouge, et peindre le reste."
_________________
Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Casus Frankie
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 13715
Localisation: Paris

MessagePosté le: Jeu Déc 16, 2021 11:46    Sujet du message: Répondre en citant

1er octobre
L’odyssée du caporal Victor
Torche, J+12
Sur les routes de Sicile
– Dans la matinée, le général “Leclerc” de Hauteclocque est convoqué pour l’après-midi au QG à présent installé à Enna, il y a des décisions dans l’air. Confiant le commandement à ses adjoints, le général, accompagné de son ordonnance et d’un aide de camp, grimpe dans le Dodge conduit par le caporal Victor. Quatre-vingts kilomètres au bas mot à parcourir sur les sinueuses routes siciliennes, parcourues dans les deux sens par la noria de camions de la logistique et pas forcément remises en état – il va bien falloir trois à quatre heures, même avec deux motos de la Police militaire pour ouvrir la route.
Les motards s’aperçoivent bien vite que le Dodge prend et conserve un bon rythme, il leur faut donc filer bon train. Bien sûr, les ralentissements sont légion. On doit toujours s’attendre, soit à rattraper une colonne de véhicules repartant à vide, soit à en croiser une autre, qui monte vers le front. Dépassements et croisements sont parfois difficiles, les chauffeurs ne pouvant respecter une ligne blanche inexistante sur ces voies parfois étroites au point de devenir parfois à sens unique. Les motocyclistes se font alors des frayeurs bien compréhensibles. A l’arrière du command-car, le général, blasé, tempête plus sur ces obstacles imprévus que sur la vitesse du véhicule lorsque le champ est libre. Mais c’est à ces moments que son aide de camp verdit légèrement. Petitjean, lui, reste impassible, tout comme le conducteur.
Vers trois heures, le Dodge et les motos s’arrêtent devant l’immeuble du QG à Enna. Fourbus par la route, les occupants en descendent et vont se restaurer un peu avant la réunion. Puis, pour les accompagnateurs de Leclerc, c’est l’attente. Aide de camp et ordonnance restent sur le qui-vive aux abords de la salle de réunion, tandis que les deux motards et le chauffeur sont conduits dans une pièce de repos, où ils s’endorment facilement. Faut récupérer un peu pour le retour, le général est capable de faire rouler de nuit !
De fait, la réunion s’éternise, des éclats de voix se font entendre à travers les portes. Et le débat reprend après un dîner sinon frugal, du moins expédié. Les choses sont bien plus calmes pour les accompagnants, chauffeurs et soldats de proche sécurité. Tout ce petit monde de nationalités diverses fraternise autour d’une grande table bien servie. Les langues se délient malgré les différences, on arrive toujours à se comprendre à table. Les Belges sont tout de même surpris de voir un petit Français éclater de rire à une de leurs histoires, énoncée en wallon. Victor doit alors expliquer qu’il est de la région lilloise et que le patois local (on ne dit pas encore le ch’ti) ressemble fort au wallon, tout comme au picard. S’il y a des différences, le sens général est identique, et certains mots bien semblables !
Vers 23 heures, les généraux sortent, un vrai défilé d’étoiles. La plupart vont rester sur place pour dormir un peu, après avoir fait envoyer leurs messages et instructions, bien sûr. Quelques-uns préfèrent repartir, au grand dam de leurs chauffeurs. Leclerc est de ceux-ci, mais après s’être enquis auprès de Victor de la faisabilité.
– Pas de problème, mon général, j’ai une bonne vision de nuit, même avec le pinceau des phares à fente. Par contre, il faudra sûrement plus de temps qu’à l’aller, je ne pourrai pas aller à la même vitesse.
– Ça, j’imagine… Et vous, les motards, ça ira ?
– Euh… Avec nos lunettes, on risque de ne pas voir grand-chose, mon général. Il serait plus prudent que…
– Que vous suiviez le Dodge plutôt que de le précéder. Allons-y.

Ainsi fut fait. Cela prit du temps, mais plus par l’encombrement sur la route qu’à cause de l’obscurité en elle-même. En fait, celle-ci ralentissait les convois de la logistique, qu’il fallait bien se contenter de suivre quand le caporal approchait de la queue du peloton. Doubler était impensable, il fallait attendre un arrêt de la colonne, généralement dans une agglomération, pour espérer remonter la file.
Mais on arriva. Et avec la pause opérationnelle décidée à Enna, chacun put se reposer. Enfin, tant que le général se reposait, lui aussi.


3 octobre
L’odyssée du caporal Victor
Torche, J+14
Sur les routes de Sicile
– On reprend dans la journée la route d’Enna, comme l’avant-veille. Mais cette fois, le général loge sur place, ce qui n’est pas plus mal, pour les accompagnants. Pas qu’il n’ait plus confiance en la conduite du caporal (devenu –chef hier lors d’une remise de médailles et citations), mais la journée de la veille n’a pas été folichonne, de par le manque de sommeil de la nuit précédente.


6 octobre
L’odyssée du caporal Victor
Torche, J+18
Sur la côte nord de la Sicile
– Le général de Hauteclocque n’est pas forcément du genre patient. Surtout quand il se retrouve en concurrence. Ici, avec les blindés de la Légion. Alors certes, le but commun est de gagner la bataille, quel que soit celui qui se trouve en avance, mais il préfèrerait que ce soit lui et ses hommes… Aussi enrage-t-il de se retrouver coincé sur cette côte. On attend que les sapeurs fassent leur travail, mais auparavant, ça piétine.
Donc le général s’énerve, et son irritation retombe sur son entourage, qui devient nerveux, lui aussi. Seul le caporal-chef Victor reste stoïque au volant du Dodge de commandement, malgré les multiples allées et venues qu’il doit exécuter aux ordres du Patron, qui voudrait être partout à la fois et tout diriger ou au moins contrôler. A Petitjean, qui lui demande en aparté comment il fait pour conserver son calme, le Lillois répond : « Bah, ça lui passera avant que ça m’arrive ! »


8 octobre
L’odyssée du caporal Victor
Torche, J+19
Vers San Stefano, sur la côte nord de la Sicile
– Enfin, ça se débloque. Il était temps pour les nerfs du général Leclerc – et de ses subordonnés directs. Les mines deviennent rares, les tirs italiens aussi. Repli ou manque de munitions ? Ce dernier problème ne touche pas les Français ni bien sûr les Américains, d’autant plus que la lenteur de la progression a permis d’améliorer la logistique. Le général a même eu la surprise de voir arriver sa limousine américaine, débarquée avec les réserves de la division et acheminée sur un plateau avec des blindés.
– Henri, vous pensez que c’est bien utile, ici, cette voiture ?
– Utile, je suis mal placé pour le dire, mon général, mais ce sera plus confortable pour vous ! Surtout s’il faut retourner à Enna…



9 octobre
L’odyssée du caporal Victor
Torche, J+20
San Stefano
– Dans la petite ville, évacuée par la plupart des Italiens, ceux qui sont le plus surpris de l’apparition de la Stout, ce sont les Américains ! Les hommes de la 2e DB connaissent depuis longtemps la surprenante silhouette de la limousine aluminium de leur général, alors que pour les gens d’Outre-Atlantique, il n’y a guère que les mordus d’automobiles qui puissent l’identifier. Les plus au fait sont les anciens mécaniciens qui reconnaissent le son caractéristique du V8. Par bonheur, la discipline militaire empêche les attroupements autour du véhicule !
A bord, le général Leclerc commence à apprécier la grande table lui permettant de déplier ses cartes. Il ne l’avait pas vraiment utilisée jusqu’ici, lors des préparations en AFN. Et bien sûr, il ne néglige pas le confort de la voiture associé à la conduite coulée du caporal-chef Victor…


11 octobre
L’odyssée du caporal Victor
Torche, J+22
Sur les routes de Sicile
– A nouveau, une réunion des généraux, mais à Nicosia cette fois. Pour Leclerc, 30 à 35 km à parcourir, mais dans le confort de la luxueuse Stout, ça change. Mais ce n’est pas le cas des routes, toujours aussi tortueuses et encombrées. Ce qui ne gêne guère le chauffeur, qui utilise la puissance du V8 culbuté à bon escient. Les Harley des motocyclistes ont même de la peine à tenir le rythme lorsque la voie est libre ou dans les montées. Arrivée vers 21h30, départ vers minuit.
La limousine a attiré l’attention des étoiles présentes, et Patton se fait inviter pour le retour ! L’aide de camp de Leclerc fera le voyage avec la voiture du général américain, un command-car bien moins confortable, et l’officier pourra également apprécier la différence de conduite !


28 octobre
L’odyssée du caporal Victor
Torche, J+39
Messine
– Après avoir constaté l’absence de velléité combative des rares soldats italiens, le général décide vers midi de foncer vers le centre-ville, cette fois dans le Dodge de commandement, à l’air libre – mais c’est toujours le caporal Victor qui conduit. Un scout-car le précède néanmoins, par prudence. Prudence superflue : les rues sont à peu près désertes, même si l’on voit des visages derrière les rares fenêtres intactes, ou à travers les claires-voies des volets encore fermés.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Hendryk



Inscrit le: 19 Fév 2012
Messages: 3203
Localisation: Paris

MessagePosté le: Jeu Déc 16, 2021 11:59    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
6 octobre
L’odyssée du caporal Victor
Torche, J+18
Sur la côte nord de la Sicile

Plutôt J+17?

Casus Frankie a écrit:
La limousine a attiré l’attention des étoiles présentes, et Patton se fait inviter pour le retour !

Si ça pouvait faire de la pub au concept de monospace, on gagnerait quelques décennies...
_________________
With Iron and Fire disponible en livre!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
JPBWEB



Inscrit le: 26 Mar 2010
Messages: 4087
Localisation: Thailande

MessagePosté le: Jeu Déc 16, 2021 13:20    Sujet du message: Répondre en citant

Hendryk a écrit:

Si ça pouvait faire de la pub au concept de monospace, on gagnerait quelques décennies...


C'est comme l'ilot et la cheminee du Jean-Bart, dont on parlait il y a peu.
_________________
"L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
houps



Inscrit le: 01 Mai 2017
Messages: 1808
Localisation: Dans le Sud, peuchère !

MessagePosté le: Jeu Déc 16, 2021 13:27    Sujet du message: Répondre en citant

1er octobre
L’odyssée du caporal Victor
Torche, J+12
Sur les routes de Sicile
– ".... Quatre-vingts kilomètres au bas mot à parcourir sur les sinueuses routes siciliennes, parcourues dans les deux sens par la noria de camions de la logistique et pas forcément remises en état – il va bien falloir trois à quatre heures, même avec deux motos de la Police militaire pour ouvrir la route...."

J'espère qu'Etienne ne m'en voudra pas si, parcourant son texte, je n'avais relevé cela. Oserais-je avancer "sillonnées" ?

"... Tout ce petit monde de nationalités diverses fraternise autour d’une grande table bien servie. Les langues se délient malgré les différences, on arrive toujours à se comprendre à table..."

Faut croire qu'ils n'avaient pas grand faim, car "ventre affamé n'a pas d'oreille", et alors, dans ce cas, comment se comprendre ? Cette digression mise à part, quel artifice employer ? "grande table bien servie" me semble incontournable. "dans ces circonstances" est un pis-aller. Si quelqu'un a mieux ?



11 octobre
L’odyssée du caporal Victor
Torche, J+22
Sur les routes de Sicile

"...
Les Harley des motocyclistes ont même de la peine à tenir le rythme lorsque la voie est libre ou dans les montées. Arrivée vers 21h30, départ vers minuit."

Faire précéder le départ par l'arrivée pourrait faire tiquer. A moins de le remplacer par "retour", ce qui clorait toute discussion pinailleuse.
_________________
Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 8935
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Jeu Déc 16, 2021 13:32    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
la conduite du caporal (devenu –chef hier lors d’une remise de médailles et citations)

Un espace manquant devant "chef".

Patton et Leclerc, deux fortes personnalités !
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
John92



Inscrit le: 27 Nov 2021
Messages: 1013
Localisation: Ile de France

MessagePosté le: Jeu Déc 16, 2021 13:45    Sujet du message: Répondre en citant

Relecture et propositions ...
1er octobre
L’odyssée du caporal Victor
Torche, J+12

...
Quatre-vingts kilomètres au bas mot à parcourir sur les sinueuses routes siciliennes, parcourues (répétition; parcourir: franchir?) dans les deux sens par la noria de camions de la logistique et pas forcément remises en état – il va bien falloir trois à quatre heures, même avec deux motos de la Police militaire pour ouvrir la route.
Les motards s’aperçoivent bien vite que le Dodge prend et conserve un bon rythme, il leur faut (répétition; ils doivent?) donc filer bon train. Bien sûr, les ralentissements sont légion (légions?). On doit toujours s’attendre, soit à rattraper une colonne de véhicules repartant à vide, soit à en croiser une autre, qui monte vers le front. Dépassements et croisements (répétition) sont parfois difficiles, les chauffeurs ne pouvant respecter une ligne blanche inexistante sur ces voies parfois étroites au point de devenir parfois à sens unique.
...
Fourbus par la route, les occupants en descendent et vont se restaurer un peu avant la réunion. Puis, pour les accompagnateurs de Leclerc, c’est l’attente. Aide de camp et ordonnance restent sur le qui-vive aux abords de la salle de réunion (répétition), tandis que les deux motards et le chauffeur sont conduits dans une pièce de repos, où ils s’endorment facilement.
...
Tout ce petit monde de nationalités diverses fraternise autour d’une grande table bien servie. Les langues se délient malgré les différences, on arrive toujours à se comprendre à table (répétition).
...
Les hommes de la 2e DB connaissent depuis longtemps la surprenante silhouette de la limousine aluminium (la plupart des tôles de voitures, même maintenant, sont en acier. Erreur ou l'auteur parle t-il de la couleur?)de leur général, alors que pour les gens d’Outre-Atlantique, il n’y a guère que les mordus d’automobiles qui puissent l’identifier.
...
Ce qui ne gêne guère le chauffeur, qui utilise la puissance du V8 culbuté (l'auteur parle des culbuteurs du moteur? à ma connaissance, tous les moteurs auto de cette époque en ont donc précision inutile et prêtant à confusion) à bon escient.
_________________
Ne pas confondre facilité et simplicité
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Casus Frankie
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 13715
Localisation: Paris

MessagePosté le: Jeu Déc 16, 2021 19:11    Sujet du message: Répondre en citant

@ John - pense à lire les posts précédents - ceux de Houps (entre autres) - pour éviter les répétitions sur les répétitions.

Ils sont légion : pas de s à légion, il suffit d'une pour faire beaucoup de monde !

Parfois, une répétition est logique (croiser, croisement), surtout quand il s'agit justement de la même chose.

Une limousine aluminium est une voiture de couleur aluminium, et non une voiture EN aluminium.

V8 culbuté : joker ! Je laisse Etienne répondre, n'ayant aucune connaissance en la matière.
_________________
Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Fantasque Time Line Index du Forum -> 1942 - Discussions Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Aller à la page 1, 2, 3  Suivante
Page 1 sur 3

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com