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Le Front Russe, Février 1944
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loic
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MessagePosté le: Jeu Nov 04, 2021 09:30    Sujet du message: Répondre en citant

Et pourtant OTL Memel a tenu plusieurs mois et au final l'évacuation s'est plutôt bien déroulée.
Mais il est vrai que l'offensive soviétique se concentrait ailleurs.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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ciders



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MessagePosté le: Jeu Nov 04, 2021 09:45    Sujet du message: Répondre en citant

Comparons ce qui est comparable : un corps d'infanterie à deux divisions (même affaiblies) et un minimum de délai pour préparer la défense, face à une division de campagne de la Luftwaffe bien anémiée et... un Marine Abteilung constitué de bric et de broc qui ne doit même pas avoir la valeur d'un régiment d'infanterie dans une situation bien pire qu'OTL.

S'ils tiennent une semaine dans le meilleur des cas, ils auront de la chance.
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patzekiller



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MessagePosté le: Jeu Nov 04, 2021 10:50    Sujet du message: Répondre en citant

il faut aussi admettre les réalités tactiques de terrain. on ne pourra pas avoir les mêmes résistances au mêmes endroits qu'otl.
si à un instant T la situation n'est pas la même, au niveau des ob par ex, le résultats ne seront pas les mêmes.
en tant qu'auteurs, toutes choses étant par ailleurs égales en ftl, à 4 ans du point de divergence, il y a des choses qu'il est impossible de garder, avec la meilleure volonté du monde pour "créer" des parallèles (étayés par la bibliographie évidemment) et quel que soit le front
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Nov 04, 2021 12:22    Sujet du message: Répondre en citant

Comme d'habitude, je tiens compte de ces observations sur le Gruppe Memel. Mais il est évident que cette troupe, qui pouvait tenir en respect des fusiliers marins isolés dans une tête de pont, ne suffira pas à s'apposer à une armée soviétique, sitôt que celle-ci sera ravitaillée. Evidemment, le HG Nord aurait pu lui y mettre plus de monde. Mais voilà, à l'EM du HG, on a pensé que le moindre StuG Abt serait plus utile ailleurs…
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Nov 04, 2021 12:34    Sujet du message: Répondre en citant

26 février
Opération Volodino
Qui ne tente rien…
Lituanie et Prusse orientale
– Toujours sous la pluie, et toujours sans grand gloire ni trop grand péril, le HG Nord continue son repli vers la Prusse orientale.
Tandis qu’à Memel, Alexeï Kourkine commence déjà à serrer son lacet autour de la nouvelle Festung et de ses défenseurs, le I. AK (Otto Wöhler) puis le XXVI. AK (Ernst von Leyser) atteignent enfin Tilsit. Sous la protection de la 19. Waffen-GrenadierBrigade der SS (lettische) – et surtout d’un ciel encore une fois particulièrement couvert – les Landsers commencent à se déployer jusqu’à Gumbinnen, 60 kilomètres plus bas, pour couvrir le passage de la 16. Armee, sur leur droite. Ce vaste mouvement est cependant bien plus limité que celui effectué au début du mois. De son côté, le XXXVIII. AK (Kurt Herzog) ira se positionner jusqu’à Luks même si, pour l’heure, il en est encore à passer le Niémen à Jurbarkas avant de s’enfoncer dans les bois d’Haselberg.
La retraite de la 16. Armee se poursuit elle aussi sans trop de dégâts. Le X. AK (Thomas-Emil von Wickede) arrive à peine à Jurbarkas – il doit donc attendre son tour derrière Herzog. Le XXVIII. AK (Herbert Loch), pour sa part, a déjà presque fini de traverser à Seredžius et avance désormais vers Lukšiai – avant de poursuivre vers Vilkaviškis puis Gumbinnen. Dans le secteur de Kaunas, le II. AK (Paul Laux) passe le Niémen à Akademija, sous la protection de la 13. SS-Grenadier-Division Kurland (Carl Friedrich von Pückler-Burghauss).
Toutes ces manœuvres s’effectuent une fois encore sans réaction significative de la part des deux Fronts de la Baltique, sauf dans un cas. Un peu mieux positionnée que ses consœurs, la 39e Armée d’Andrei Zigin tente quelques pointes sur les arrières de Laux, en soutien du 10e Corps Mécanisé (Nikolai Vedeneyev). Mais tous deux sont vite calmés par les SS, renforcés par les Nashorn du 655. schw. PzJ. Abt (Karl-Max Freiherr von Hofenfels).
Kirill Meretskov a une fois encore été pris par surprise par la retraite ennemie ! Et les hommes de son 2e Front Balte, fatigués par leur cavalcade passée et surtout sans plan ni ravitaillement (les opérations en Pologne sont prioritaires, camarades !) ne sont absolument pas prêts à transformer le repli fasciste en catastrophe. Du côté du 1er Front de la Baltique de Markian Popov, c’est encore pire : déjà notablement étiré par la géographie – quatre armées à peine sur 170 kilomètres – le Soviétique a dû de surcroit se priver d’une bonne partie de son aile droite pour assiéger Memel, alors même que son adversaire se reconcentre vers des points de passage obligés. On comprend qu’il ne soit pas en mesure de peser…
C’est ainsi que la 2. Armee peut, sans craindre pour sa gauche, achever d’abandonner Kaunas à la 55e Armée et traverser plus au sud, à Garliava. Vladimir Smiridov a ainsi le privilège d’atteindre le premier le grand fleuve et l’ancienne capitale lituanienne, désormais très loin de sa grandeur passée. Montant de la forteresse et des maisons qui l’entourent, la fumée et les cendres répandent sur la ville un voile de deuil et une odeur de mort…
………
Secteur de Marijampolė (Lituanie) – Par contre, le 1er Front Biélorusse de Vassili Sokolovski n’a absolument pas renoncé à perturber la manœuvre de son adversaire. La 63e Armée achève de bousculer les défenses allemandes, bien aidée par de nombreuses attaques aériennes – un ciel de traîne ne protège pas les 260. et 293. DivisionGruppen (Karl Arndt et Robert Schlüter). Vasily Kuznetsov exploite immédiatement vers Garliava, frappant donc les arrières du XXIII. ArmeeKorps (Hans von Funck), qui doit bien ralentir pour se défendre. Un combat retardateur de plus, qui coûte une fois encore plus cher aux Allemands qu’aux Soviétiques. Pendant ce temps, sur la gauche russe, le Groupement Oslikovski descend vers Prienai, frappant de flanc une 8. ID (Friedrich-Jobst Volckamer von Kirchensittenbach) qui doit précipiter sa retraite. La voie est dégagée pour la 3e Armée de Chars du camarade Rybalko, qui se prépare donc à passer.
Au même moment, pour la 20e Armée, la maxime du jour pourrait être : toutes les mauvaises passes ont une fin ! Forçant enfin le verrou du LXI. AK (Ferdinand Neuling) avec l’aide de la 2e Armée Aérienne (N.F. Naumenko) et après une énième préparation d’artillerie, Vladimir Kurassov prend Miroslavas et les bourgs de la région de Jurgiškiai. Il menace donc à présent les faubourgs d’Alytus – que la 2. Armee est de toute façon en train d’évacuer du fait de la percée au sud de Kaunas. L’infanterie soviétique se déploie pour déborder son adversaire – et derrière, le 10e Corps Blindé d’Alexei Popov rassemble péniblement ce qu’il lui reste d’engins (une cinquantaine) pour avancer vers Augustów.
Reste enfin le cas de la 1ère Armée de la Garde, dans la région de Lida. Pour elle, les choses sont toujours plus claires et le rythme va croissant. Ivan Chistiakov prend Iwie et repousse vers Lipnishki et Morino l’aile nord de la 4. PanzerArmee, soit les 357. et 359. ID d’Anton Grasser – celles-ci, couvrant les arrières avec la 290. ID (Gerhard Henke), ne cherchent même plus vraiment à gagner du temps.

Opération Neptun
Marée descendante
Région de Lida (1er Front Biélorusse)
– C’est que la stratégie de Walter Model – donc de Kurt von der Chevallerie – est désormais parfaitement claire. La 4. PanzerArmee se dépêche d’évacuer le saillant pour mieux aller ensuite assister la 1. PanzerArmee, mais directement cette fois !
Tout au sud, les 123. et 253. ID) abandonnent leurs dernières conquêtes au sud du Niémen et désertent les bois de Gezgaly, couvertes par la 304. ID (Ernst Sieler). Malgré la pression croissante de la 2e Armée de Choc (bien renseignée par l’aviation, elle ne craint plus de contre-attaque), tout ce monde repasse le Niémen à Bielica, alors même que la masse mécanisée allemande (3. Panzer, 12. Panzer, 22. Panzer et 10. PanzerGrenadier pour l’essentiel) traverse Shchuchyn pour filer vers Skidal avant que le 2e Front Biélorusse ne puisse fermer la nasse.
Durant la nuit, toute l’arrière-garde commencera elle aussi à décrocher à marche forcée vers l’ouest, alors même que Kuzma Galitsky prépare déjà ses moyens de traverser (plus ou moins improvisés, on connait la rusticité du frontoviki…) et qu’Ivan Zakharkine fonce vers Byarozawka, pour menacer Lida et prendre de flanc ces fichus Fascistes !

Tankiste (Evgueni Bessonov)
Pas si mal…

« Rassemblement, ralliement et marche vers le sud. Les rangs de notre régiment se faisaient… clairsemés, faute d’un recomplément qui n’était jamais venu. Et même si notre réservoir était pratiquement plein, les casiers à munitions vides de Stalingradskiy bringuebalaient au gré des cahots. Enfin – selon l’infanterie, il n’y avait rien en face. Mikhaïl passe devant, notre n°33 en second, mais toujours chargé de fantassins, et en avant ! »
(Tankiste ! – Jusqu’au cœur du Reich avec l’Armée Rouge, Evgueni Bessonov, Skyhorse 2017)

Opération Vistule-Varsovie
La Walkyrie
Région de Vawkavysk (1er Front Biélorusse)
– Le gel revient sur la route du 1er Front Biélorusse, sans gêner son action ni la retraite allemande, qui se poursuivent toutes deux sous un grand ciel bleu glacé.
Sur le flanc gauche, c’est décidément la fin pour le XII. ArmeeKorps d’Edgar Röhricht, encore une fois culbuté sur les rives de la Svislach par la 3e Armée de Choc de Mikhaïl Purkayev. Les survivants, menés par un Arno Jahr stoïque – voire presque fataliste, ne s’accrochent pas davantage au terrain découvert dont ils avaient la garde et se retirent plutôt dans les bois au sud de Poczopek, pour défendre encore un peu le flanc de la 20. Panzer et la route de Białystok.
La division de Mortimer von Kessel, justement, vit à ce moment une sorte de “chute contrôlée”. Menacé à chaque instant de débordement, donc d’anéantissement, le Prussien se retire pas à pas vers Waliły-Stacja et le carrefour de Gródek. Il laisse ainsi la 15e Armée de Georgiy Zakharov s’emparer du terrain boisé de la région, mais pour mieux tenter de contrer les premières pointes du 7e Corps Blindé (Alexei Panfilov), qui essaie de percer vers Białystok. Pour l’heure, les efforts du Soviétique restent vains – ses forces sont trop étalées et ses communications distendues. Mais demain est un autre jour.
De même, la 1ère Armée de Chars se heurte de front, à hauteur de Zales’e – soit au beau milieu des marais, en terrain hostile… – à la tête de l’Armee Abteilung Neptun, formée de la 18. Panzer (Martin Unrein). T-34/85 et SU-85 du 1er Corps Blindé de la Garde (T.I. Tanachichine) rencontrent entre deux sapins Leopard et Jadgpanzer IV. Les chars à l’étoile rouge bénéficient toujours d’une large supériorité numérique, d’un appui aérien et même d’un léger avantage qualitatif. Mais ces atouts sont annulés par le terrain de l’affrontement, qui empêche les attaquants de manœuvrer. Mikhaïl Katukov s’acharne toutefois un temps, face à cet adversaire qu’il pensait en déroute. Ses engins avancent de front, flanc contre flanc ou presque, en poussant régulièrement dans le fossé voisin la carcasse en feu du camarade qui les précédait. Finalement, après quelques heures de tentatives peu fructueuses mais coûteuses, le Soviétique décide, non de jeter l’éponge, bien sûr, mais de déborder son adversaire en envoyant sur sa droite le 21e Corps Blindé (A.V. Kukushkine), qui doit franchir la Svislach, avant de descendre sans doute vers Hajnówka. Le 1er Corps Mécanisé (M.D. Solomatin) fera l’intervalle et servira de réserve. L’ordre est vite donné et doit être exécuté au moins aussi vite ! Les T-34 dépasseront Svislatch (la ville !) dès cette nuit.
Katukov l’ignore, mais au même moment, Unrein décide une manœuvre en miroir ! En effet, il envoie sur sa gauche la 23. Panzer (Nikolaus von Vormann), renforcée du 203. StuG Abt (Hauptmann Gerhard Behnke), à Białowieża, soit sur la gauche de l’axe de progression de Kukushkine. Le chef de l’Armee Abt Neptun s’inquiète évidemment de son flanc – au surplus, il est toujours supposé ralentir l’avancée des engins bolcheviques.
Enfin, tout à droite du dispositif allemand, ce qui reste du XXXIX. PanzerKorps (Otto Schünemann) – renforcé du 904. StuG Abt (Hauptmann Hans-Hennig Wiegels) qu’Unrein lui a cédé à la place d’un 236. StuG Abt parti bien plus à l’ouest – improvise une défense dans la région de Proujany. La 227. ID (Friedrich von Scotti) est au nord, vers Khoreva, face au probable axe d’attaque ennemi, tandis que la 336. ID (Walther Lucht) – encore plus fatiguée – se retranche vers Malecz, sans ambitionner de défendre Biaroza. C’est tant mieux, car outre la 4e Armée de la Garde d’Ivan Muzychenko, qui vient effectivement de Slonim, donc du nord, Schünemann risque d’avoir bientôt à gérer la 29e Armée d’Alexander Gorbatov, puis la 54e Armée de Sergei Roginski, qui approchent toutes deux de cette ville dont le Groupement Pliev vient de s’emparer.
………
Région de Zelva (2e Front Biélorusse) – Dans son QG avancé un peu à l’ouest de Slonim, Konstantin Rokossovski fait le point. Il a le loisir de prendre un peu de recul, vu la vitesse foudroyante de la progression de ses forces, dont il est désormais évident que plus grand-chose ne pourra les arrêter avant leurs objectifs.
Leurs objectifs justement ! Les deux cibles de son front devaient être Varsovie et Białystok, avant de remonter (peut-être !) vers Bydgoszcz ou Dantzig « selon les opportunités du moment ». Pour ce qui est de Białystok, ce sera bientôt fait. Varsovie… c’est plus loin, et le terrain est plus difficile. Sans parler de ce qui s’y passe en ce moment même, et qui va forcément attirer des troupes allemandes sur son chemin. La route sera donc évidemment plus pénible.
Rokossovski connaît bien Varsovie – il y est même né, dans une famille de la noblesse impériale qui l’a malheureusement laissé assez tôt seul au monde. Il n’a évidemment gardé que peu de liens, affectifs ou autres, avec cette vie d’avant la révolution, qu’il s’attache avec constance à cacher et même à oublier, tant elle lui a déjà fait de tort. Pourtant, et tout communiste soviétique rigoureusement internationaliste qu’il soit devenu, le général conserve avec son pays d’origine une relation au moins aussi ambivalente que celle qu’il cultive avec le Parti communiste. Envers le PCUS, ou plutôt envers Staline, c’est “Je t’aime en dépit de tout”. Envers Varsovie, ce serait plutôt “Aime-moi, en dépit de toi”.
Evidemment, le Parti n’a pas tardé à lui faire demander par la presse ce qu’il pensait du soulèvement polonais. C’est ainsi qu’il a répondu au correspondant de guerre soviéto-britannique Alexander Werth, de la BBC (bien sûr guidé jusqu’à lui par les services appropriés !) : « Cette tentative d’insurrection serait une clownerie si elle n’était pas une terrible erreur. Il ne s’agit pas là d’une aide véritable à nos forces, mais d’une tentative politique dirigée par des personnalités très éloignées, à Londres. C’est un coup d’épate tragique, qui risque de coûter à la Pologne plusieurs centaines de milliers de vies. » Le gouvernement en exil appréciera… Mais dans son for intérieur, Rokossovski se demande s’il ne pourrait pas enfin trouver ici le moyen de se faire un peu accepter par son ancien peuple, alors qu’il a bien compris qu’en dépit de tous ses efforts, on ne le verrait jamais comme un véritable Russe. Un (futur) maréchal polonais soviétique venant au secours de la ville de son enfance, contre les Fascistes et malgré les réactionnaires, quel symbole ! Nul doute, d’ailleurs, que c’est ce que le Vojd a dû penser. Et l’intéressé de relancer son aile gauche, pour passer en force et au plus vite le bouchon de Proujany, afin de déferler au plus tôt vers Brest puis la Vistule… avant que Malinovski ne lui vole la vedette.
………
Région de Volodymyr-Volynskyï (3e Front Biélorusse) – Mais pour le commandant du 3e Front Biélorusse, contrariétés et mauvaises surprises s’accumulent, ralentissant chaque jour un peu plus sa marche malgré un temps superbe (et glacial !). Pourtant, son succès est déjà spectaculaire.
Bondissant de Chelm à la poursuite d’une 277. ID (Eugen Wößner) ayant passé Łęczna pour mieux aller traverser le Wieprz à Lubartów, la 37e Armée s’engage enfin dans la grande plaine autour de Lublin, où elle se disperse quelque peu afin de saisir un vaste territoire allant de Siedliszcze à Hańsk. Ainsi, Vasily Chuikov assure sa fonction de garde-flanc vis-à-vis de la force principale aux environs de Lublin, tout en grappillant pour lui-même encore un peu plus de gloire. Ses colonnes sont partout et hissent parfois le drapeau rouge avant même que les unités de l’Armia Krajowa aient pu déployer leurs bannières rouge et blanc. Sans incident pour l’heure : on n’a pas encore instruction de bousculer les Polonais (surtout qu’ils paraissent réveillés, cette fois). Ce faisant, avançant toujours plus vers le nord pour border la vague de Vistule-Varsovie, les frontovikis de Chuikov approchent de Włodawa et avancent, sur la route d’Okuninka, à travers les bois de Sobibór. Un secteur auquel les services de propagande de l’Armée Rouge ne prévoient pas de s’intéresser. Et pourtant…
Ce même jour, la 4e Armée de Choc d’Ivan Maslennikov entre dans Lublin. L’infanterie soviétique prend ainsi contact avec les forces du District de Lublin (colonel Kazimierz Tumidajski “Marcin”), tout à la fois nombreuses (à l’échelle de leur mouvement…), motivées et parfaitement au courant des intentions soviétiques. Peu désireux d’attaquer une ville réputée au moins “non hostile” et, par ailleurs, rapidement informé des terribles découvertes faites par ses troupes à Majdanek, Maslennikov décide de transiger – dans l’attente des instructions de Moscou. Pour l’heure, il se contente d’envelopper Lublin avec une partie de ses troupes, tandis que le reste traverse la ville sans déclencher d’incidents.
Maslennikov laisse donc à la 4e Armée de Chars, renforcée au centre par le 5e Corps Blindé de Semyon Krivoshein, le soin de poursuivre vers Bełżyce et Motycz, avant sans doute de passer la Vistule à Puławy. Cependant, pour Dimitri Lelioushenko, les choses ne s’arrangent toujours pas. Alors qu’il espérait déborder par la droite le I. SS-PanzerKorps – en retraite vers Opole Lubelskie par Chodel et Wojciechów – le 22e Corps Blindé (Fiodor Volkov) se heurte au sud de Nałęczów à un nouvel opposant de valeur : la 1. Fallschirm-Panzer (!) Hermann-Göring (Paul Conrath), qui couvre solidement quoique sans beaucoup d’esprit de corps la gauche de Sepp Dietrich. L’intervention de Semyon Krivoshein et les frappes régulières de la 8e Armée Aérienne (T.F. Kutsevalov) ne débloquent pas la situation. Il est vrai que l’action des VVS est pour une fois un peu perturbée par les I et II/JG.52, qui font le maximum pour protéger leurs frères d’armes et dont l’Experte et GruppenKommandeur Gerhard Barkhorn revendique trois victoires sur un total de 30, contre 14 pertes. Le total de Barkhorn atteint 231 victoires, approchant celui de son rival Gunther Rall, toujours à 252 ! Il est vrai que Rall est depuis quelques semaines instructeur à la Verbandsführerschule de Bad Wörishofen auprès du General der Jagdflieger Adolf Galland, afin de piloter des avions capturés dans des simulacres de combats aériens et faire profiter la très (trop…) jeune génération de son expérience (24). Quant à Erich Hartmann sur son Karaya ein, il se contente aujourd’hui d’un seul IL-2, ce qui ne lui donne qu’un modeste total de 191 victoires (25).
La dispersion des forces rouges et un début de pénurie de munitions achèvent de perturber l’offensive soviétique. Pour aujourd’hui, la voie de Puławy et d’un passage en force de la Vistule paraît fermée – même si l’adversaire se retire visiblement vers le fleuve.
Au centre, la 5e Armée de Mikhaïl Potapov se traîne jusqu’à Janów Lubelski, visant à terme Nisko avant Sandomierz, où la Vistule forme un coude. En fait, c’est tout le 3e Front Biélorusse qui ralentit, en butte à des difficultés de ravitaillement. En dépit de la faiblesse insigne de l’opposition – quand elle existe ! – il lui est difficile de dépasser les 15 kilomètres quotidiens. Le 11e Corps Mécanisé approche à peine de Jarosław – d’où il pourra sans doute un jour remonter vers Rzeszów, avec la 50e Armée (Konstantin Golubev) et la 60e Armée (Ivan Kreyzer), dont les pointes sont désormais à Krakovets et Yavoriv.
Toutes ces forces, correctement ravitaillées, pourraient sans doute se rabattre sur le flanc droit de la 8. Armee et l’anéantir – mais décidément, ce sera pour une autre fois. Au milieu des véhicules à l’arrêt faute de carburant, seul le 2e Corps de Cavalerie (Andrei Selivanov) tire un peu mieux son épingle du jeu… pour des raisons évidentes. Il se glisse ainsi au centre, sur la route d’Arlamivs’ka Volya.

Shoah
Au tréfond de l’horreur
Camp de Lublin-Majdanek
– Au matin blafard d’un triste mois de février, les fantassins de la 234e Division de Fusiliers (lieutenant-colonel Stepan Turyev) entrent dans un camp de prisonniers plus ou moins sécurisé par la Résistance polonaise. S’étendant sur 270 hectares – pas moins ! – Lublin-Majdanek (26) est ceint d’une clôture de barbelés électrifiés (désactivés depuis la nuit dernière) garnie de nombreux miradors. Il est implanté au milieu de nombreuses usines construites à proximité immédiate.
Lublin-Majdanek est un curieux camp de prisonniers, en vérité, divisé en cinq sections (27) (plus une pour enfants !) auxquelles s’ajoute un « centre de traitement » très spécifique. C’est inattendu mais logique : contrairement à tant de Stalags où bien des Russes sont morts de faim et de mauvais traitements, Lublin-Majdanek est sous la seule responsabilité de la SS, qui en gère la main d’œuvre comme la production. Quelle main d’œuvre, d’ailleurs ? Le camp paraît dépeuplé, alors qu’il semble pouvoir accueillir jusqu’à 50 000 personnes. Pourtant, on ne trouve pas que des prisonniers de guerre ici ! Il y a aussi des déportés : des adultes des deux sexes et de tous âges, amaigris à faire peur – des squelettes vivants, diront les témoins – et même quelques enfants… En tout, il ne reste plus aujourd’hui que 180 déportés, et 480 prisonniers de guerre. Mais ce qui interroge le plus les Russes, du moins dans les premiers instants, ce sont ces énormes tas de vêtements et de valises, empilés en vrac à l’entrée…
A Majdanek, l’Armée Rouge décomptera 42 baraquements intacts, 80 baraquements incendiés ou à moitié démolis (28), de très nombreuses potences, deux chambres à gaz, un incinérateur hors d’usage, mais toujours encombré de restes humains, ainsi qu’une fosse commune encore bien visible, contenant les corps d’environ 4 000 personnes. Une véritable usine de mort, laissée quasiment intacte du fait de l’incompétence de la race des Seigneurs. Autour du crématorium à moitié détruit, mais dont la structure de briques et les lourdes portes métalliques donnant sur des brancards sur rails ne laissent aucun doute sur la fonction, des piles d’ossements, comme si l’on était dans la tanière d’un monstre infâme dévoreur d’hommes (29).
Les mots manquent pour décrire cette horreur – ils n’existent même pas encore. Pour les frontovikis, y compris ceux habitués à côtoyer la mort depuis plusieurs années, le choc est rude. Quant au régime soviétique, une fois la surprise passée, il entrevoit très vite ce qu’il peut tirer de cette découverte. De très nombreux correspondants de guerre sont envoyés en urgence sur place – dont Konstantin Simonov, collègue de Grosmann à la Krasnaya Zvezda. Car désormais, au-delà des corps, des fouilles et des fosses communes déjà documentés, c’est toute la glaciale horreur de l’Holocauste qui éclate à la face du monde.

Opération Lvov-Kovel
La lance de Wotan
Région de Kovel (nord de l’Ukraine)
– Situation en évolution très rapide, alors que l’Ostheer se replie sans plus de combats vers l’ouest et que le 3e Front Ukrainien, à bout de souffle, doit se rallier et ravitailler, même un peu, avant de prétendre pouvoir poursuivre. Par contre, il fait beau, sec et froid : l’aviation s’en donnera évidemment à cœur joie.
Tandis que la masse de la 6. Armee de De Angelis passe la Kuriya à Buzaky – mollement poursuivie par la 65e Armée (Ivan Boldine) et une poignée de chars fournis par Ivan Tutarinov – la 64e Armée (Mikhaïl Sharokine) s’empare de Pinsk, point de départ d’une route aboutissant à Kobryn, sur les arrières de la 1. PanzerArmee d’Harpe. Les lagunes s’estompent, la forêt s’éclaircit un peu… l’Armée Rouge est bel et bien en train de laisser derrière elle les marais du Prypiat.
Plus au sud, la 3. PanzerArmee n’a pas plus d’état d’âme, à présent que tout est joué. Sans attendre ses poursuivants – 1ère Armée de Choc et 11e Corps Blindé, et tout ce qui vient derrière et tente de traverser autour de Kovel… – la troupe de Kempf recule en relatif bon ordre vers Krymne et Ratne. Elle couvre ainsi encore un instant la 6. Armee, comme celle-ci a si douloureusement couvert auparavant l’approche Est de Kovel.

Vers les Carpates
Région de Lvov (sud de l’Ukraine)
– Poursuite de la retraite hâtive mais organisée de l’aile gauche de la 8. Armee, que le 1er Front Ukrainien tente toujours de saisir du bout de ses T-34 – sans pouvoir y parvenir, faute d’opportunité et du fait que son approvisionnement est devenu moins prioritaire que celui (par exemple) du 3e Front Biélorusse. Les panzers reculent pied au plancher jusqu’à Shehyni, où Hermann Balck franchit l’ancienne ligne de démarcation avant de poursuivre vers Przemyśl. Le III. PzK suit ainsi la Florian Geyer, mais avec trois corps blindés ennemis au moins sur ses talons.

Prolétaires aviateurs de tous les pays, unissez-vous !
« Soixante-dix kilomètres en ligne droite séparent les deux terrains. Les deux camions russes, trapus et carrés, sortant d’une usine de tracteurs de la Volga, conduits par des chauffeurs d’une débrouillardise et d’une habileté sans pareilles, vont mettre 20 heures à les parcourir. Il faut passer des rivières sans ponts, rouler sur des routes qui n’en ont que le nom, suivre des chemins défoncés par les tanks et labourés par les obus, traverser des forêts aux arbres rasés à un mètre du sol – moignons noirs, calcinés et tordus où sont accrochés des centaines de cadavres carbonisés, au milieu de carcasses de chars d’assaut, de camions renversés et défoncés, de carrioles retournées, de canons démolis, de fortins éventrés, de monceaux de douilles d’obus. Décor hallucinant de l’ancien front de Kovel, abandonné par la Wehrmacht après de longs, sanglants et féroces combats.
A l’entrée du nouveau terrain, de grandes banderoles sur lesquelles on lit « Aux braves fils du peuple de France qui, avec nos vaillants alliés, vaincront l’ennemi exécré. Bienvenue aux premiers pilotes du régiment aérien Besançon ! ». Le Groupe restera 21 jours à Moshchena. Le temps de recevoir de nouveaux MiG-9, mieux protégés contre l’incendie (30). Le temps aussi pour Lefèvre, Foucaud, La Poype et pour son ami Albert de continuer la série de leurs victoires sur leur vieil ennemi, le Fw 190, le temps enfin pour Largeau de mourir, juste la veille du départ vers un nouveau terrain. »

(Cap. F. de Geoffre, Escadre Franche-Comté/Vistule, Charles Corlet éd. 1952, rééd. 1996)

Nécessité fait loi
Camp de concentration de Sachsenhausen
– Alors même qu’à des centaines de kilomètres de là, le monde découvre quelques-uns des pires crimes du Reich, le RSHA fait officiellement relâcher, sur le conseil de l’Obersturmbannführer Otto Skorzeny, des prisonniers aussi célèbres que potentiellement nuisibles : Stepan Banderas et son adjoint Yaroslav Semenovich Stetsko. Le premier ira à Berlin, créer un embryon de QG commun germano-ukrainien, destiné à coordonner la lutte de ceux qui croient encore à la victoire sur le bolchevisme. Le second sera, comme bien d’autres, civilement raccompagné jusqu’à la ligne de front – très fluctuante ces derniers temps, il est vrai – d’où il devra aller prendre contact avec l’ONU-M.


Notes
24- De plus, à Berlin, on craint la perte de ce symbole depuis qu’il a dû se parachuter en juillet dernier.
25- Une ascension fulgurante, avec 50 revendications depuis le début de l’année ! Le plus souvent aux dépens d’avions d’assaut, il est vrai, mais ça compte. Cette avalanche de victoires a valu à Hartmann (qui avait échappé de justesse à la capture lors de Zitadelle en 1943) la suspicion du commandement, lequel a souvent fait vérifier – et même re-vérifier – ses affirmations. Pourtant, Hartmann ne mentait pas – la preuve, le commandement soviétique avait mis à prix la tête du Cherniy Chort pour 10 000 roubles !
26- Le nom Majdanek vient de Majdan-Tatarski, une des banlieues de Lublin.
27- Quartier I : femmes, II : collaborateurs russes de la Heer, III : politiques polonais et Juifs de Varsovie ou Bialystok, IV : prisonniers de guerre soviétiques, otages et autres politiques, V : hôpital (!). Une sixième section destinée à renforcer les capacités du centre d’extermination était planifiée mais ne fut jamais achevée.
28- Primo Lévi écrira bien plus tard dans Si c’est un homme : « Les Allemands ont liquidé le camp de Lublin : une mitrailleuse aux quatre coins et les baraques incendiées ; le monde civil ne le saura jamais ». Heureusement, c’était faux.
29- Toute efficacité germanique mise à part et en dépit de la rude concurrence des Oustachis, le personnel de Lublin-Majdanek avait acquis dans toute la SS une réputation parfaitement méritée de sauvagerie, au sein d’un Ordre qui s’y connaissait pourtant en cruauté et inhumanité ! Ainsi, lors de l’Aktion Erntefest d’octobre 1943, les SS avaient massacré à la mitrailleuse les prisonniers à genoux dans leurs fosses communes, sur une musique de fête beuglée par les hauts-parleurs pour égayer le travail des tueurs – et pour couvrir les hurlements de leurs victimes…
30- Signe discret qu’à Moscou, on s’inquiétait des pertes des Français…
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Wardog1



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MessagePosté le: Jeu Nov 04, 2021 14:04    Sujet du message: Répondre en citant

Visiblement dans la FTL Erich Hartmann ne sera pas l'as des as de la Luftwaffe, je me demande si il vas croiser la route des pilotes Français dans les airs...
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Larry Foulke
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Nov 04, 2021 16:24    Sujet du message: Répondre en citant

Tiens en voilà une idée amusante Wardog ! Je verrai - même si dans la masse. Mais je promets de regarder.
D'une manière générale, et même si la LW avait effectivement des pilotes très talentueux (par simple darwinisme !), je me méfie toujours des palmarès reportés par la Légende. Saviez vous qu'en Lybye 42, il y a un Staffel qui revenait systématiquement à la base avec 2 ou 3 victoires ? Bien ! Le P40, le Spit V, pas bon tout ça...
Puis un jour un capitaine d'infanterie à appelé pour demander à quoi jouait ces chasseurs occupés à mitrailler les dunes en face de sa nouvelle position ... dispersion, enquête, honte... les 4 sont morts durant l hiver alors ça s'arrêtera la.
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le poireau



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MessagePosté le: Jeu Nov 04, 2021 16:33    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Tiens en voilà une idée amusante Wardog ! Je verrai - même si dans la masse. Mais je promets de regarder.
D'une manière générale, et même si la LW avait effectivement des pilotes très talentueux (par simple darwinisme !), je me méfie toujours des palmarès reportés par la Légende. Saviez vous qu'en Lybye 42, il y a un Staffel qui revenait systématiquement à la base avec 2 ou 3 victoires ? Bien ! Le P40, le Spit V, pas bon tout ça...
Puis un jour un capitaine d'infanterie à appelé pour demander à quoi jouait ces chasseurs occupés à mitrailler les dunes en face de sa nouvelle position ... dispersion, enquête, honte... les 4 sont morts durant l hiver alors ça s'arrêtera la.


Certains palmarès des as de la Luftwaffe sont en effet sujet à caution, tout particulièrement ceux récoltés sur le front russe.

Le plus grand as pour lequel le palmarès a pu être à peu près certifié est Hans-Joachim Marseille, car dans son cas on dispose à la fois de sources allemandes et britanniques détaillées.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Nov 04, 2021 16:37    Sujet du message: Répondre en citant

Ça et le masse de I15/I16/SB2/TB3 massacrée lors de Barbarossa.
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Archibald



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MessagePosté le: Jeu Nov 04, 2021 16:43    Sujet du message: Répondre en citant

... et ça ne m'étonnes pas du tout, au passage. C'est plus facile de repérer une carcasse d'avion dans le désert d'AFN que dans le bourbier Russe.
Donc le palmarès de Marseille est bien plus sur que celui de Hartmann et ses supposées 352 victoires... d'après le Fana, 1/3 seulement de ce total serait déjà pas mal et bien plus réaliste. Le gars était bon, et les pilotes russes "chair a canon de Staline" - mais pas a ce point là !

C'est pas Marseille qui aurait descendu 15 avions en une mission ? même ça c'est sujet à caution. Je me souviens d'un témoignage qui disait que ces adversaires ce jour là auraient du être vraiment lobotomisés, ou bourrés, ou suicidaires, ou alors incapable de piloter un Tiger Moth. Du genre a tourner en rond comme des moutons en attendant gentiment de se faire descendre comme des cibles géantes pour Hans Joachim Marseille. Faut pas pousser mémé dans les orties non plus.
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Wardog1



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MessagePosté le: Jeu Nov 04, 2021 18:04    Sujet du message: Répondre en citant

Et pour Marseille je me demande si on parle de James Denis dans la FTL car otl celui-ci à réussi à abattre deux fois Hans en Afrique du nord!
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Archibald



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MessagePosté le: Jeu Nov 04, 2021 19:43    Sujet du message: Répondre en citant

Comme quoi, même les légendes... ! Tu parles d'une bête noire. J'imagine bien le dialogue (intérieur) dans le cockpit.

James Denis vois revenir Marseille "Quoi, encore lui ?"

Marseille voire revenir Denis "Quoi, encore lui ?"

C'est comme Boyington contre "L'invulnérable".
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loic
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MessagePosté le: Ven Nov 05, 2021 00:03    Sujet du message: Répondre en citant

Ce qui me gêne pour Memel, c'est que si le Big Boss (et la Marine) a décidé que la ville devait être tenue à tout prix, il faudrait clairement d'autres troupes. Et en général les ordres du Chef étaient suivis.
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MessagePosté le: Ven Nov 05, 2021 00:03    Sujet du message: Répondre en citant

Ce qui me gêne pour Memel, c'est que si le Big Boss (et la Marine) a décidé que la ville devait être tenue à tout prix, il faudrait clairement d'autres troupes. Et en général les ordres du Chef étaient suivis, d'autant plus qu'ici toutes les 16. et 18. armées sont repliées au lieu de s'enfermer en Courlande.
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MessagePosté le: Ven Nov 05, 2021 16:48    Sujet du message: Répondre en citant

le chef demande à ce qu'on défende la Prusse orientale. Dont Memel, mais pas uniquement. Je n'ai que cela sous la main - l'alternative est de prendre des troupes sur Königsberg et Varsovie. Les allemands ne sont pas assez idiots pour cela. De même, en France, quand on a fait les Festungs Atlantik, ce n'était pas avec des divisions complètes. Je maintiens donc que le contexte OTL/FTL n'est pas comparable.
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