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Le Front Russe, Janvier 1944
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Juin 23, 2021 14:17    Sujet du message: Répondre en citant

@ Poireau et Patz : je vous laisse revenir vers moi,
@ Capu : plutôt aux généraux,
@ Bob : et qui te dit que c'est du matériel russe ? Ca fait 1 an et demi que Minsk est occupée, ils ont largement eu le temps de remettre les rails à leur écartement, 8)
@Etienne : OK,
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loic
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MessagePosté le: Mer Juin 23, 2021 15:59    Sujet du message: Répondre en citant

patzekiller a écrit:
euh, problème d'orbat : j'ai la 52 ID sur le front italien, depuis un moment déjà et jusqu'à la fin puisque ce front est terminé depuis avant le premier confinement...

Bizarre, je ne me souviens plus que le Covid est apparu pendant la 2e GM Think
Mais bon, dans une histoire alternative tout est possible Razz
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En principe (moi) ...
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solarien



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MessagePosté le: Mer Juin 23, 2021 17:03    Sujet du message: Répondre en citant

OTL, les allemands ont pour finir assez vite remis des voies de chemin de fer à leur écartement, vus que pour Typhoon, il arrivait a pousser leur train jusque Smolensk.
Avec la main d'oeuvre qu'ils ont obtenus lors des premiers combats, convertir les axes de com majeur est pour finir assez rapide et facile, le problème c'est toute les voies annexes.
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Bob Zoran



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MessagePosté le: Jeu Juin 24, 2021 09:28    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:

@ Bob : et qui te dit que c'est du matériel russe ? Ca fait 1 an et demi que Minsk est occupée, ils ont largement eu le temps de remettre les rails à leur écartement, 8)


En effet, je vais remballer ma remarque ! Very Happy

Pour préciser, pour un changement d'écartement le plus simple c'est une section courante de ligne où il "suffit" de rajouter une file de rail à la bonne cote ou déplacer une des files existantes. Le plus compliqué c'est les aiguilles et appareils de voies où là il faut avoir le bon matériel. On peut en parler aux Espagnols en ce moment qui convertissent à tout va pour se raccorder au réseau ferré européen.

Cela dit concernant l'évacuation ferroviaire, les Soviétiques profitant du beau temps n'ont pas envie d'envoyer quelques bombardiers tactiques pour la perturber, ou alors toutes leurs forces aériennes sont consommées dans l'appui au sol sur le front?
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Juin 24, 2021 09:54    Sujet du message: Répondre en citant

Rien à remballer mon cher - toute question est par nature légitime, et au surcroit signe d'un intéret pour notre travail dont je ne peux que me féliciter. Ceci étant, pour ce qui relève spécifiquement des risques de bombardement ... Il fait moche en janvier en Biélorussie. Très moche - ca transparait dans les manoeuvres. Alors des bombardements ponctuels ou nocturnes, je dis pas (et surtout, je ne peux pas tout raconter). Mais une vraie campagne d'interdiction non - surtout avec au surplus une offensive à appuyer à la moindre occasion.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Juin 24, 2021 10:56    Sujet du message: Répondre en citant

26 janvier
Opération Bagration
L’Or du Rhin
Bagration Nord (1er Front Biélorusse)
– Retour d’un temps incertain sur le nord de la Biélorussie – le devenir de cette branche de Bagration, par contre, ne souffre plus quant à lui aucune ambiguïté. Ainsi, alors que sa droite semble désormais définitivement sécurisée face à une 2. Armee anémiée, Pavel Rybalko continue sa chevauchée dévastatrice vers l’ouest sans craindre ni riposte, ni résistance. De Radaškovičy, le Soviétique bondit à Maladetchna.
Là, les restes de la 293. ID – toujours en train de reprendre leur souffle après leur fuite éperdue de ces derniers jours – voient arriver au coucher du soleil des chars venant du sud. Non les Panzers ou les StuG espérés, mais des chars à étoile rouge, qui cheminent sous un ciel ou l’on ne voit aucune Luftwaffe. C’en est trop pour le malheureux LIII. AK, qui achève de se désintégrer après un vain mais courageux semblant de résistance, vite écrasé sous les obus de l’artillerie automotrice. Karl Arndt est capturé, son chef Friedrich Gollwitzer aussi. Pour ce dernier, les problèmes ne font que commencer – en effet, la justice soviétique ne tardera pas à vouloir évoquer avec lui le souvenir de certaines opérations anti-Partisans particulièrement sanglantes exécutées sous ses ordres (1)…
La 3e Armée de Chars ne perd pas de temps à s’occuper de ces nouveaux prisonniers – après la guerre, on suspectera même qu’un grand nombre d’entre eux se sont… perdus dans les fossés sur la route des camps de détention. Les blindés russes poursuivent donc vers Smarhon, afin de s’enfoncer toujours plus profondément sur les arrières du HG Nord.
Sur la route de Minsk aussi, les dernières velléités de résistance organisée s’écroulent. A présent qu’il est relevé sur sa gauche par la 2e Armée de Choc, Ivan Chistiakov reprend sa marche vers Minsk, repoussant toujours plus loin les SS de Bronislav Kaminski et la foule d’unités de marche jetées sur sa route – il passe ainsi Koroljov Stan et entre dans les faubourgs de Minsk, moins ralenti par les défenses fascistes que par les problèmes d’acheminement de son ravitaillement depuis Vitebsk. Au soir, la 1ère Armée de la Garde n’est plus qu’à 14 kilomètres du centre-ville, menaçant ainsi objectivement le siège du QG du Heeresgruppe Mitte ! Celui-ci a cependant été déplacée dans la matinée – Model est en route vers Lida, petite ville anciennement polonaise…
Cependant, ce n’est parce que le chef est parti que Minsk est devenue tout à coup sans valeur. Pour la Heer – qui tente toujours d’extraire la 4. Armee de la nasse où elle se trouve et qui a encore une foule de choses à régler en ville – la capitale de Ruthénie garde tout son intérêt stratégique et la résistance devra être opiniâtre. L’Armée Rouge en a bien conscience, du reste – la partie est presque gagnée, mais il reste à rafler la mise. Ainsi, Kuzma Galitsky passe la journée à presser le XX. AK entre Piakalin et Zelonyy Bor – il le fait reculer de 8 kilomètres, tandis que le XIII. AK tente lui-même de s’intercaler sur la droite allemande au nord de Ravanichy, couvrant ainsi le point de passage de Berazino.
La manœuvre d’Otto Sponheimer est somme toute logique – il assure les arrières de von Roman afin que celui-ci puisse se reconcentrer, tout en sécurisant le passage pour ses camarades à Berazino. Cependant, s’il espérait prendre de flanc les Rouges et menacer Baryssaw, c’est raté. La 3e Armée de la Garde vient à son tour de traverser et le remet sèchement à sa place tout en relayant elle aussi la 2e Choc. C’est ainsi un véritable collet de troupes qui se resserre peu à peu autour de Berazino… Une conséquence de plus du plan de Bagration, mis au point et désormais appliqué avec vigueur et rigueur par un maréchal Joukov qui multiplie les allers-retours entre Vitebsk et Baryssaw. Le Soviétique n’a certes pas spécifiquement conçu l’opération comme un encerclement, ainsi que le ferait n’importe quel général prussien. Cependant, si les Fascistes se laissent piéger par incompétence, il ne boudera pas non plus son plaisir !
………
Centre de Bagration – Pendant ce temps, désormais bien conscient du péril mortel que court ce qui subsiste de sa 4. Armee, Kurt von Tippelskirch fait passer en hâte un maximum de troupes sur la rive ouest de la Bérézina, dans une ambiance de fin de monde fort heureusement atténuée, en début d’après-midi, par des nuages qui gâchent un peu la fête pour les VVS. Après le XIII. AK, c’est au tour du XLIII. AK de Karl von Oven de tenter de traverser – petit à petit, sur des ponts désormais à portée de l’artillerie russe (!). Il a la chance d’être encore couvert par le VII. AK d’Enrst-Eberhard Hell – lequel fait cependant face à la vague soviétique avec plus de difficulté à chaque heure.
Dans un tel contexte, les choses ne peuvent que se gâter. Et elles se gâtent… Ainsi, si la 7. ID (Fritz-Georg von Rappard) arrive à passer à peu près tranquillement dans la nuit, la 131. ID (Heinrich Meyer-Bürdoff) doit finalement renoncer au matin, car elle est à la fois violemment accrochée par la 29e Armée d’Alexander Gorbatov et en butte aux infiltrations du 1er Corps de Parachutistes, dont les hommes sont guidés par les Partisans locaux.
Obligé de tenir pour ne pas s’effondrer et ouvrir tout le flanc sud aux rouges, Meyer-Bürdoff laisse donc passer la 268. ID (Werner Richter) – formation anémiée du VII. AK, qui ne défendait de toute façon plus grand-chose… Puis, c’est au tour des premiers Landsers de la 106. ID (Werner Frost) – le 1er Corps de Cavalerie de Kryukov presse le flanc nord, mais la 258. ID et le 209. StuG ont pris le relais et tiennent encore. De fait, ils ont de moins en moins de ligne à défendre ! Mais ils reculent aussi sur une surface de plus en plus réduite et sombrent peu à peu dans la confusion… La 106. ID parvient enfin à passer… Mais, à l’est de la Bérézina, la distinction entre arrière et front se fait de moins en moins évidente ! Et l’on voit de plus en plus de Kampfgruppen se retirer de leur propre initiative vers le fleuve.
Dans la nuit, on se bat à Ovosolki et Liešnica – à 3 kilomètres des ponts à peine. La fin approche…
………
Bagration Sud (2e Front Biélorusse et 1. PanzerArmee) – Au matin, les engins de la 1ère Armée de Chars sont à Staroe Gutkovo et menacent désormais Sloutsk – toujours guidés par un Mikhail Katukov très à son aise dans cet exercice d’infiltration en terrain difficile… La 1. PanzerArmee de Josef Harpe (qui inclut en pratique le XLI. PzK) devait se retirer vers l’ouest en tâchant de garder sa cohérence, mais dans les faits, elle est déjà coupée en deux. Et des deux côtés, elle tente de se replier pour échapper à une lutte devenue sans objet.
La 20. Panzer (Mortimer von Kessel) abandonne Assipovitchy et se retire vers Sosnovyy avec une 23. ID à présent privée de son chef (2). Kessel espère passer la Svilasch tant qu’il est encore temps et gagner un peu de temps pour Minsk, tandis que ce qui reste du XII. AK et le XXXIX. PzK affrontent avec un certain succès – mais en vain – la 3e Armée de choc de Mikhail Purkayev, qui ne progresse que de façon marginale, selon le repli de ses adversaires. Panzers et Landsers s’échappent donc d’Assipovitchy en suivant la voie ferrée de Vierajcy… mais ils sont cependant vigoureusement poursuivis par la 4e Garde ! Celle-ci ne leur laisse guère le temps de souffler et plus d’un soldat blessé finira donc abandonné dans le fossé par ses camarades en retraite… Au soir, les panzers en sont toujours à traverser la Svilasch – et l’ennemi se rapproche.
Par contre, de l’autre côté des T-34 de Katukov, c’est l’écroulement. Soumis à la pression de premiers éléments de Sergei Roginski et évidemment inquiet d’être rabattu vers les marais du Pripyat puis anéanti, le II. Luftwaffen-Feld-Korps d’Alfred Schlemm s’effondre et abandonne la Pitch, cessant donc de couvrir les arrières du LVII. AK, alors même que Friedrich Kirchner tente toujours de forcer le passage vers le nord ! Ses deux divisions, confrontées désormais à la fois à la 1ère Armée de Chars et à la menace de la 54e Armée, doivent donc filer à leur tour vers l’ouest, dans une course perdue d’avance contre les rapides T-34. Au soir, elles sont quelque part dans les bois, à mi-chemin sur la route de Loubian. Pas vraiment l’idéal pour marcher vite et en sécurité…

Machine de mort
Maly Trostinets (Oblast de Minsk, RSS de Biélorussie occupée)
– Dans l’un des pires lieux du monde pour l’Humanité, la SS ne s’est pas fait prier pour suivre les conseils hypocrites de Walter Model. Loin des yeux comme des mains blanches du chef du HG Mitte (3), le SS-ScharFührer Heinrich Eiche s’est hâté de donner suite à son message en entreprenant d’éliminer la totalité des prisonniers encore en son pouvoir : essentiellement des soldats, des Partisans et des otages.
Malheureusement pour la légendaire organisation germanique, le temps comme les balles manquent – alors les hommes en noir reviennent à des méthodes plus artisanales : on enferme les malheureux dans leurs baraquements avant d’y mettre le feu ! Les rares qui réussissent à s’échapper du brasier sont immédiatement abattus. Dans les trois jours qui suivront, tout le camp brûlera – et ses archives avec lui, ne laissant aucun témoin sinon une poignée de Juifs échappés par miracle, qui réussiront à se cacher dans la forêt voisine de Blagovschchina…

Quitus
Wolfsschanze (Rastenburg), 14h00
« Ainsi, il n’y avait vraiment aucune solution, Model ? » A l’autre bout du combiné, l’intéressé répond avec une raideur si prussienne qu’on l’entendrait presque claquer des talons : « Absolument aucune autre, mon Führer. La Ruthénie était perdue – sans aucun doute avant même que je prenne le commandement du HG Mitte. J’accepte évidemment toute ma responsabilité dans cet échec et je vous informe que j’ai, de ma propre autorité, planifié la mise en place d’une nouvelle ligne de défense s’appuyant sur le Niémen et la Shara. Il reviendra au chef du HG Mitte en place – moi ou mon successeur – de prendre les mesures pour que celle-ci tienne, avant de planifier un nouveau Neptun qui permettra de revenir vers Minsk. »
– Général, ne dites pas de bêtises. Vous n’êtes là-bas que depuis cinq jours et j’ai confiance en votre jugement. Il ne fait, du reste, que confirmer ma propre analyse de la situation. Sauvez ce qui peut encore l’être et nous verrons pour la suite.
– Jawöhl, mein Führer. Heil Hitler !

Puis le silence. Gardant quelques très longues secondes le regard fixé sur le combiné, Hitler lève enfin les yeux vers son public pour conclure : « La vérité est simple, dans le fond. Les Bolcheviques nous ont pris par surprise. Ils ont attaqué là où nous étions faibles, et nous ont renversés. Comme nous avons renversé les Français en 1940 ! Mais nous n’allons pas fuir chez les Nègres – nous allons combattre, reprendre l’initiative et anéantir leurs pointes maintenant que nous savons où elles se trouvent. »
L’approbation est unanime – le Führer énonce l’évidence même. Ceci étant, pour accomplir cet ambitieux projet, il faudra sans doute un peu plus que la force Neptun. Et dans les couloirs de la Tanière du Loup, certains commencent à se demander si – par hasard – la suggestion de basculer (pour ne pas dire de reculer) le HG Nord vers la Lituanie ne serait pas redevenue d’actualité…


Notes
1- Finalement libéré en 1954 et expulsé en Allemagne de l’Ouest, Gollwitzer aura de nouveau affaire à la justice en 1964, sur la base de témoignages faisant état de « pratiques quasi-génocidaires » – selon les dires de ses propres hommes. Il ne sera pourtant jamais jugé et s’éteindra chez lui, à Amberg, en 1977.
2- Gurran, évacué par camion puis par train, devrait finalement décéder trois jours plus tard à l’hôpital de campagne de Białystok.
3- Pas si loin qu’il le voudrait. A Genthin, sa ville natale, on trouve une extension du camp de Ravensbrück.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Juin 25, 2021 10:56    Sujet du message: Répondre en citant

27 janvier
Opération Bagration
L’Or du Rhin
Bagration Nord (1er Front Biélorusse)
– La 3e Armée de Chars arrive à Zaliessie sans avoir rencontré plus de résistance que la veille sur la route de Smarhon. Alors qu’elle n’est plus qu’à 90 kilomètres de Vilnius, elle se heurte pour la première fois à des unités du HG Nord – quelques garnisons laissées jusque-là dans l’ignorance des événements de Maladetchna, et qui sont chargées de couvrir les arrières de la ligne Panther contre les Partisans. Dispersés sans ménagement par les blindés du 2e Corps Mécanisé de Vasily Volsky, ces éléments de la 281. SicherungDivision (Generalleutnant Wilhelm-Hunold von Stockhausen) partent vite en déroute en abandonnant leurs supplétifs locaux. Cependant, avant de disparaître dans les bois, ils ont eu le temps de contacter leur quartier général, lequel fait très vite remonter l’information à Kaunas.
Georg von Küchler ne manque pas d’y voir la confirmation de ce qu’il redoutait – le HG Mitte est complétement incapable de tenir sa ligne ! Du coup, son propre flanc droit, bien que théoriquement sécurisé par la retraite de Model et le terrain, est à découvert. Tout le HG Nord court à la catastrophe ! Sans parler de la force Neptun Nord, qui descend de Daugavpils en ce moment même et risque de se jeter dans les bras de l’ennemi ! Il prend donc son téléphone pour appeler personnellement Rastenburg…
………
Secteur de Minsk – Küchler a raison de prendre les devants pour sonner l’alarme sur ce qui se passe au nord – son voisin ne risque pas de le faire pour lui, il a ses propres soucis !
Sur la route de Minsk, la 1ère Armée de Garde d’Ivan Chistiakov achève de mettre en pièce les ultimes défenseurs couvrant la capitale de la RSS de Biélorussie – dont les SS de la 18. SS-Grenadier – et poursuit vers le centre de Minsk. Cependant, loin de foncer vers l’ouest, Chistiakov se voit contraint d’obliquer vers le sud…car il doit faire face aux tentatives désespérées du XX. AK qui, de Lipavaja Kaloda, harcèle les Rouges pour gagner du temps et permettre à ses voisins de fuir !
Pendant ce temps, en effet, un peu plus à l’est, le XIII. AK décroche en direction de Pieršamajskaja, poursuivi par la 2e Armée de Choc. Il entraîne ainsi à sa suite les restes des troupes ayant passé la Bérézina la veille – juste à temps – et qui sont eux-mêmes, désormais, talonnés par la 3e Garde de Zakharine. En frôlant ainsi les lignes soviétiques au lieu de piquer vers le sud, Otto Sponheimer espère éviter de passer par Smilavichy, son terrain découvert et ses marais. Mais les bois autour de Rudnia deviennent vite un véritable champ de tir pour l’artillerie de trois armées soviétiques, où les débris de presque cinq divisions différentes tentent de survivre en cheminant vers Minsk sous la pluie (ce qui leur épargne tout de même les assauts aériens). L’issue est inévitable – Ivan Zakharine et la 3e Garde prennent Ravanichy dans la journée, pendant que la 2e Choc de Kuzma Galitsky enlève Dračkava, fermant ainsi sans doute la route du salut à tout ce qui reste du XLIII. AK et du VII. AK : les 7. ID (Fritz-Georg von Rappard), 268. ID (Werner Richter) et 106. ID (Werner Frost). Cette terrible mêlée – ou plutôt cet abattoir – prendra vite pour eux la forme d’un baroud d’honneur désespéré (1).
Finalement, le plus contrarié de la journée est sans doute Ivan Chistiakov, dont l’armée n’est pas entrée aujourd’hui dans Minsk, puisqu’elle a dû descendre de 6 kilomètres vers le sud pour envelopper le XX. AK. Du coup, sa 1ère Garde s’est contentée de border la ville, où évacuations, destructions… et exécutions se poursuivent à un rythme frénétique, en profitant que la pluie empêche les raids aériens.
Un détail cependant, un problème de riche ! Car la 4. Armee est désormais totalement fragmentée, rabattue vers le sud et hors d’état de nuire…
………
Centre de Bagration – De fait, il était sans doute bien trop tard pour l’armée de Kurt von Tippelskirch. Après la 7. ID dans la nuit d’hier, après la 268. ID hier matin, puis la 106. ID, les forces conjuguées de deux armées soviétiques, de deux corps mécanisés ou blindés, de deux corps de cavalerie et d’un corps de parachutistes achèvent de détruire sa Festung, qui n’était plus guère défendue que par la 131. ID (Heinrich Meyer-Bürdoff) et la 258. ID (Eugen-Heinrich Bleyer), assistées des ultimes StuG III du 209. StuG Abt (Hauptmann Wilhelm Launhardt).
L’assaut final écrase sous les obus puis les chenilles tout ce qu’il restait de résistance organisée à l’est de la Bérézina. Les engins du Groupement Pliev et du 7e Corps Blindé (Alexei Panfilov) suivent le barrage pour réduire les uns après les autres tous les points d’appui fascistes. A 11 heures, les berges sont atteintes – des parachutistes infiltrés par bateau empêcheront même l’un des passages de sauter. Le reste… Petit à petit, les Landsers qui n’ont pu traverser sont débusqués comme des rats de leurs abris et conduits vers l’est, les mains en l’air, et malgré les bravades de quelques imbéciles qui préféreront lutter jusqu’à la mort ou se suicider d’une grenade. Heinrich Meyer-Bürdoff, malgré toutes ses décorations gagnées à force d’héroïsme, n’est pas de ceux-là – il se constitue prisonnier, tout comme Eugen-Heinrich Bleyer (2). Quant à Wilhelm Launhardt, il est tué quand son engin succombe.
Tout cela importe peu, cependant, à Konstantin Rokossovski – et il ne tarde pas à ordonner au 7e CB et à la 15e Armée (Reuters) de franchir à leur tour le fleuve, à la poursuite d’un ennemi à présent en déroute. Pour Kurt von Tippelskirch et pour ses hommes, il faut désormais simplement chercher à survivre. Les jours précédents ont été rudes – ceux à venir le seront encore plus.
………
Bagration Sud (2e Front Biélorusse et 1. PanzerArmee) – Car les restes de la 4. Armee ne peuvent pas davantage compter sur la 1. PanzerArmee pour leur garder ouverte la route de l’ouest. Prenant acte de l’effondrement complet de ce qu’il restait de défenses au nord et à l’est de Minsk (donc sur ses arrières !), Harpe lui fait exécuter à sa troupe un grand bond en arrière afin de l’extraire de la nasse avant qu’il soit trop tard – et ce, sans se donner la peine de chercher véritablement à garder la liaison avec son voisin ! Après tout, l’Allemand ne fait ici qu’exécuter les ordres de son chef, Walter Model… Et s’il ne peut faire de miracles, du moins peut-il encore sauver une part non négligeable de ses propres troupes, à présent que la réalité des choses semble avoir enfin atteint les pontes de Rastenburg.
Ainsi, les forces des XII. AK (Edgar Röhricht) et XXXIX. PzK (Otto Schünemann) – qui, soutenues par le 904. StuG et les restes de la 52. ID, affrontaient hier encore avec un certain succès la 3e Armée de Choc de Mikhail Purkayev – quittent en hâte la ligne Hrodzyanka-Vyaz’ye pour se rabattre vers Pukhovychy et Svetlyi Bor, couverts sur leur droite par les méandres de la Slivach ainsi que par la 20. Panzer et la 23. ID. Toutes deux ont réussi à passer à Sosnovyy et remontent désormais vers Pukhovychy, poursuivies par une 4e Garde agressive mais handicapée par le terrain, la pluie et l’absence de soutien aérien.
Dans sa Kubelwagen en route de Tcherven vers Rudzensk, Harpe se veut encore un peu confiant, sinon serein. En passant au sud de Minsk et en évitant la Sluch’, il peut espérer rejoindre Stowbtsy et s’en sortir… en espérant que les T-34 signalés au sud n’aient pas l’idée de lui fermer la porte au nez !
Et de fait, ce ne sont pas les ordres de Mikhail Katukov. Certes, ce dernier est déjà à Sloutsk – soit 40 kilomètres en avant d’Harpe – mais encercler la 1. PanzerArmee ne l’intéresse pas. Il est plutôt chargé de passer la Sluch’ et de poursuivre vers Baranavitchy dans un mouvement beaucoup plus large… Mais aussi plus risqué.
Toujours moins risqué, cependant, que la situation fâcheuse dans laquelle se trouvent désormais le II. Luftwaffen-Feld-Korps et le LVII. AK. Tous deux approchent de Loubian… mais ils sont poursuivis par une 54e Armée toujours plus agressive qui, avec les Partisans, transforme peu à peu la retraite des deux corps en un chemin de croix (gammée, bien sûr).

Au pied du mur
Wolfsschanze (Rastenburg), 15h00
« Je comprends, mon Führer. Cependant, je dois respectueusement vous signifier que, dans ces conditions, faute d’obtenir d’urgence l’autorisation de redéployer au moins une partie de la 16. Armee de Hansen vers la Lituanie, c’est bel et bien la totalité de mon groupe d’armées qui risque de se retrouver encerclé en Lettonie. »
– Küchler, les renforts – vos renforts, car ce sont ceux que vous avez bien voulu détacher – seront bientôt sur place. Ils pourront ralentir l’ennemi, le temps pour
Neptun d’être mis en œuvre.
– Je comprends, mon Führer. Néanmoins, ce ne sera sans doute pas avant début février. En attendant, nous restons à la merci de l’ennemi. A moins que vous ne m’autorisiez à envoyer des troupes supplémentaires défendre Vilnius.

Keitel intervient alors, essayant visiblement de gagner du temps : « A combien estimez-vous l’effectif nécessaire ? »
– Hé bien, il y a selon moins un peu plus de 200 kilomètres à défendre. Il faut donc au moins neuf divisions.

Soit précisément l’équivalent de la 16. Armee… On le comprend, cela jette un froid à l’autre bout du fil. Surtout que Küchler ajoute incontinent : « Evidemment, dans ces conditions, se posera aussi la question de l’intérêt du maintien de la 18. Armee sur la ligne Panther. »
– Si je comprends bien, vous suggérez d’abandonner Panther et la Lettonie ?
– Je ne suggère rien, Herr Feldmarschall. Je fais de la stratégie : j’énonce des faits, j’en tire des conclusions puis je cherche à mettre en place les moyens correspondants. Mais la décision finale n’est pas mienne.

Devant cette tension croissante, Hitler reprend la main : « C’est vrai. Ce n’est pas de votre ressort mais du mien. J’appelle Model et je reviens vers vous dans la soirée. Les Russes sont encore à 370 kilomètres de la Baltique, nous avons donc un peu de temps, non ? »
– Evidemment, mon Führer. Zum Befehl.
– Parfait. Alors prenez vos dispositions pour un éventuel repli. L’ordre viendra si nécessaire.

Hitler n’a pas encore totalement admis la nécessité de replier le HG Nord, mais il en conçoit à présent l’idée. La Lituanie, future terre de peuplement allemand, voisine d’un port allemand – Memel ! – est désormais menacée. Et le dictateur n’envisage pas une seule seconde de laisser les Bolcheviques déferler sur le territoire du Reich sans réagir. Même si cela implique, pour lui, des décisions extrêmement douloureuses.
………
QG du HG Nord (Kaunas), 22h30 – Alors qu’il fait toujours le pied de grue dans son bureau avec flegme, à empiler conjectures, scénarios et suppositions toutes plus défavorables les unes que les autres, Georg von Küchler recoit un nouveau coup de fil de Rastenburg. A l’autre bout du fil, Alfred Jodl – faute d’un Wilhelm Keitel évidemment vexé.
– Le Führer a décidé de donner suite à votre suggestion. Demain, à compter de 07h00, la 16. Armee de Hansen devra amorcer un mouvement tournant depuis Jēkabpils et se rabattre vers Daugavpils avant de décrocher vers Vilnius. Dans l’intervalle, la 18. Armee se retirera elle-même jusqu’à une ligne Memel-Kaunas. A terme, votre nouvelle ligne de front ira de Memel à Vilnius. Compris ?
– Jawöhl, Heil Hitler !
répond le général avec un soulagement dissimulé. En raccrochant, il ne peut s’empêcher de penser que c’est une curieuse époque, tout de même, que celle où l’on se réjouit plus d’être autorisé à reculer que de pouvoir avancer.

Matriochkas
Kremlin (Moscou)
– Le Petit Père des Peuples, lui, à bien des raisons de se réjouir. Il n’a fallu que dix jours à ses armées pour battre à plates coutures le groupe d’armées fasciste occupant la RSS de Biélorussie, désormais détruit au-delà de toute réparation. Il faut donc décider de la suite, et ce dès à présent ! Afin, bien sûr, de profiter de cet immense premier succès pour obtenir – selon les termes de Joukov – la libération de la quasi-totalité du territoire de l’Union dès le début d’avril.
Le maréchal en question n’est d’ailleurs pas là – il serait quelque part en Biélorussie, sur le front, là où est sa place. Face à lui, Staline n’a “que” les généraux Aleksei Antonov et Sergeï Chtemenko. Des pointures, certes, capables même de le contredire en temps de défaite. Mais en temps de victoire ?
– Combien de temps pour lancer Šiauliai ?
C’est Chtemenko qui répond : « En termes de planification, et afin de garantir la bonne exécution de nos offensives comme le départ des réserves allemandes en Baltique, il est prévu d’enclencher cette phase après la libération de Minsk. Soit demain ou après-demain. »
– Ne sommes-nous pas ici trop timorés, Sergueï Matveïevitch ? Et en ne lançant pas nos armées dès à présent, ne laissons-nous pas aux Fascistes une chance de battre nos chars, puis de se retirer en bon ordre ?
– Il est vrai que la réussite de
Bagration, qui a dépassé toutes nos attentes, a quelque peu surpris nos services. Cependant, nos renseignements demeurent parcellaires et le temps gêne les reconnaissances aériennes. Il ne faudrait pas se lancer tête baissée…
– Si nous devons attendre le retour du printemps, nous pouvons aussi bien demander à Hitler s’il compte rentrer chez lui sans combattre ! Alors, Camarades, la question est simple : quel enjeu pour quel risque ?

Antonov prend le relais : « L’enjeu, c’est l’encerclement du Groupe d’Armées Nord, ou tout au moins son évacuation des Pays Baltes. Le risque, c’est qu’il puisse surprendre nos troupes en terrain défavorable et les batte en détail. »
– Ou qu’il se replie en nous échappant, Aleksei Innokentievich ! C’est aussi un risque non négligeable. Pour les républiques sœurs de la Baltique qui attendent avec impatience notre retour, et pour la suite de nos opérations en Pologne. Pensez donc ! Si demain les Fascistes en Ukraine se trouvaient soutenus par leurs armées retirées de Baltique, toute notre planification pour l’année 1944 serait par terre. Et ça, c’est un risque que nous ne pouvons pas nous permettre de courir.

Ce discours évidemment optimiste n’est certes pas sans un certain bon sens – mais il est tout autant entaché d’arrière-pensées politiques : le risque à ne surtout pas courir, c’est plutôt d’être devancé en Europe Centrale par les Occidentaux et leurs alliés réactionnaires exilés… Raison de plus pour dissiper les malentendus au plus vite ! D’ailleurs, Staline a prononcé sa tirade l’index levé, le front haut, la bouche souriante et la pipe joyeusement brandie. Chacun peut donc déjà en déduire que le débat est purement rhétorique.
– Alors la question, chers camarades, c’est plutôt : quand les Fronts de la Baltique pourront-ils partir à l’assaut ?
– Idéalement, le 29, Camarade Maréchal. Dans moins de deux jours. Le temps d’approcher nos canons, d’envoyer nos éclaireurs et de préparer les VVS.
– Pas plus tard, mon cher Serguei. Pas plus tard.


Tankiste (Evgueni Bessonov)
Pause

« Comme à son habitude, l’inaction ne faisait aucun bien à Andrei, évidemment intenable entre l’ennui et quelques élans romantiques bien compréhensibles, surtout après plusieurs mois passés loin de chez lui. Cela faisait trois jours déjà que nous n’avions pas bougé de Pastavy, où nous étions remontés après avoir été relevés de notre précédente position par la cavalerie. Trois jours dans le calme, c’est vrai. Mais aussi trois jours sous la pluie, dans le froid et l’humidité d’une quelconque cabane réquisitionnée, où nous mangions du pain de notre façon, très léger, cuit à la sole – comme pour tout le régiment – dans une grosse poêle fichée dans la terre. Celle-ci datait de cet hiver – la précédente avait été emporté par un obus l’été dernier. Ce qui avait d’ailleurs donné lieu à un échange assez cocasse entre le cuistot et notre supérieur de l’époque.
« Permettez-moi de venir au rapport, Camarade commandant. Toute la cuisine s’est envolée dans les airs, et en même temps la soupe aux choux. »
Réponse : « Eh bien, faites cuire un deuxième repas… »
Bref, nous ne sortions que de temps en temps – essentiellement pour nous occuper de Stalingradskiy avec notre soudeur local Kossenko, voire pour profiter d’un bain de vapeur (3) avant de nous flageller le dos à coups de branches de bouleau. C’était sain et vivifiant. Un peu trop même pour notre bouillant pointeur, qui n’avait vraiment pas besoin de cela ! Et l’arrivée d’un peloton féminin n’arrangea rien…
Toutefois, si notre camarade escomptait remporter une victoire facile grâce à sa grande expérience, il n’en fut rien ! On le ramena vers nous avant qu’une furie ne lui coupe ses attributs virils. Apparemment, dans ce peloton, on trouvait une veuve… tout sauf joyeuse. Une certaine Camarade sergente Mariya Vasilyevna Oktyabrskaya, dont le mari était mort en Ukraine lors de l’invasion de 1942, et qui aurait carrément acheté son propre char pour le piloter en personne et venir au front tuer du fasciste.
Le nom de son engin voulait d’ailleurs tout dire : Boyevaya podruga – la Fiancée combattante. Une dure à cuire, qui nous venait du 2e Corps Blindé de la Garde et avait déjà plusieurs chars fascistes à son tableau. Son T-34 n’était donc pas un simple symbole de propagande. Mais si on nous envoyait du renfort, cela ne signifiait qu’une seule chose… »

(Tankiste ! – Jusqu’au cœur du Reich avec l’Armée Rouge, Evgueni Bessonov, Skyhorse 2017)


Notes
1- Le site de l’aéroport international de Minsk, bâti une poignée de kilomètres plus à l’ouest à partir de 1977, devra faire l’objet d’importantes campagnes de déminage avant travaux.
2- Bleyer, recherché par les autorités yougoslaves pour des crimes de guerre commis lors de l’invasion de 1941, sera condamné à mort par un tribunal de Belgrade… mais par contumace seulement. En effet, l’URSS ne le livrera jamais aux Yougoslaves, du fait de la dégradation des relations entre Moscou et Belgrade. Il fera quand même dix ans de prison en URSS, mais sera libéré en 1954 et rentrera sans difficulté chez lui en Bavière.
3- Souvent suivi d’une étuve anti-poux.
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Etienne



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MessagePosté le: Ven Juin 25, 2021 11:14    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
le siège du QG du Heeresgruppe Mitte ! Celui-ci a cependant été déplacée dans la matinée – Model est en route vers Lida, petite ville anciennement polonaise

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DMZ



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MessagePosté le: Ven Juin 25, 2021 11:16    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Du coup, sa 1ère Garde s’est contentée de border la ville, où évacuations, destructions… et exécutions se poursuivent à un rythme frénétique, en profitant que la pluie empêche les raids aériens.

de ce que la pluie
ou
de la pluie qui

Citation:
Prenant acte de l’effondrement complet de ce qu’il restait de défenses au nord et à l’est de Minsk (donc sur ses arrières !), Harpe lui fait exécuter à sa troupe un grand bond en arrière afin de l’extraire de la nasse avant qu’il soit trop tard – et ce, sans se donner la peine de chercher véritablement à garder la liaison avec son voisin ! Après tout, l’Allemand ne fait ici qu’exécuter les ordres de son chef, Walter Model…

Harpe fait exécuter
ou
Harpe, lui, fait exécuter

qu'appliquer les ordres
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houps



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MessagePosté le: Ven Juin 25, 2021 12:56    Sujet du message: Répondre en citant

Secteur de Minsk

"...Il entraîne ainsi à sa suite les restes des troupes ayant passé la Bérézina la veille – juste à temps – et qui sont eux-mêmes, désormais, talonnés par la 3e Garde de Zakharine. En frôlant ainsi les lignes soviétiques au lieu de piquer vers le sud, Otto Sponheimer espère éviter de passer par Smilavichy, son terrain découvert et ses marais... "

Soit supprimer le premier "ainsi" soit remplacer le second par "de cette façon".

Centre de Bagration

"...et malgré les bravades de quelques imbéciles qui préféreront lutter jusqu’à la mort ou se suicider d’une grenade. Heinrich Meyer-Bürdoff, malgré toutes ses décorations gagnées à force d’héroïsme, n’est pas de ceux-là – il se constitue prisonnier..."

de quoi être dépité...

"....Une certaine Camarade sergente Mariya Vasilyevna Oktyabrskaya, dont le mari était mort en Ukraine lors de l’invasion de 1942, et qui aurait carrément acheté son propre char pour le piloter en personne et venir au front tuer du fasciste....."

Le n° 102 de "Batailles et Blindés" consacre justement un article à cette tankiste qui se trouve dénommée "Mariya Vasilyevna Gragulia". Je ne suis pas au fait des subtilités de la langue russe, mais c'est apparemment la même personne.

Oui, je sais, j'aurais pu poster dans un autre fil, mais c'est la saison des soldes, pour deux articles, le troisième offert.

C'est ainsi... Smile
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solarien



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MessagePosté le: Ven Juin 25, 2021 13:23    Sujet du message: Répondre en citant

Exact mais ils disent qu'on ne sait pas si cette histoire est vrai ou pas.
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Ven Juin 25, 2021 13:25    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Citation:
– Hé bien, il y a selon moi un peu plus de 200 kilomètres à défendre. Il faut donc au moins neuf divisions.


@+
Alain
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Colonel Gaunt



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MessagePosté le: Ven Juin 25, 2021 14:59    Sujet du message: Répondre en citant

solarien a écrit:
Exact mais ils disent qu'on ne sait pas si cette histoire est vrai ou pas.

Bah elle a son article sur le wiki

https://en.wikipedia.org/wiki/Mariya_Oktyabrskaya
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solarien



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MessagePosté le: Ven Juin 25, 2021 19:32    Sujet du message: Répondre en citant

Pas faux mais la question que je me pose c'est est ce que tout est vrai ou n'y a il pas une part de propagande ??? une valorisation de son histoire pour faire plus "héroique" ?

Après, je ne remet pas en cause sa réalité historique, l'armée rouge a beaucoup utiliser de femme dans l'armée, mais cette histoire est un poil trop jolie pour être totalement vrai.

Je prend l'exemple de l'achat du char, dans le wiki anglais, il est dit qu'elle achete seul le char alors que dans un autre texte, il est indiquer qu'elle et plusieurs de ses collègues feminines ont cotisés ensemble pour fournir un char.
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ciders



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MessagePosté le: Ven Juin 25, 2021 21:58    Sujet du message: Répondre en citant

J'avais brièvement évoqué la Fiancée Combattante durant Zitadelle, mais pas eu le temps d'en dire plus. Après, légende ou non OTL...
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