Fantasque Time Line

[Capitaine caverne]

Aujourd'hui, petite livraison avec le début de la Fin des régimes franquistes et salazaristes, incluant le décollage du premier astronaute espagnol. Bonne lecture!
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"La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce.

[Capitaine caverne]

1er Janvier 1975.
Sixième présidence belge du Conseil de l'Union Européenne.

28 Février 1975
Lors des élections générales britanniques, le premier ministre sortant, le Conservateur Edward Heath, est battu par le leader du parti Travailliste, Harold Wilson. Celui-ci, déja premier ministre entre 1967 et 1971, avait jurer de prendre sa revanche sur les conservateurs et de revenir au pouvoir. C'est chôse faite et Wilson devient ainsi le 67ème premier ministre du Royaume-Uni.

1er Mars 1975.
Desireux d'intégrer les communautés européennes et de donner plus de poids à leur geste, l'Albanie et la Bulgarie depose une demande commune d'adhésion à la CEE à Bruxelles.

5 Avril 1975.
A Nankin, capitale de la République de Chine (Nationaliste), Tchang-Kai-Tchek, Président à vie de la République, chef du gouvernement et Généralissime des armées chinoises, président du Kuomintang, s'éteint paisiblement dans son sommeil à l'age de 87 ans après une très longue et très mouvementé carrière militaire et politique. Il est remplacé dans ses fonctions de chef de l'état par son vice-président Yen Chia-Kan.

1/2 Juin 1975.
Lors d'un sommet européen à Rome, le sujet de la sécurité européenne est abordé en réaction au terrorisme qui frappe le continent depuis plusieurs années. Si au niveau national, chaque état s'est organisé à sa façon, au niveau européen c'est le vide complet. Interpol s'est avéré incapable d'pporter une contribution efficace face à ce type de problèmes. Les terroristes se jouant des frontières, une réponse coordonnée devient nécéssaire. C'est pourquoi les premiers ministres francais et britanniques proposent chacun une solution pour remedier à ce vide institutionnel. Le Premier ministre Giscard D'Estaing propose de créer une force de police pan-européenne intégré, un peu à la manière de la CED, mais pour la sécurité civile. C'est une solution de type fédérale. Le Premier ministre Wilson propose une solution de type intergouvernementale, à savoir créer un groupe spécial de lutte contre le terrorisme à l'echelle européenne. Les discussions qui suivent achoppent vite sur le type d'approche à privilégier, entre partisans du fédéralisme et partisans de l'intergouvernementale. Un accord semblant impossible dans l'immédiat, la décision est reporté à plus tard.

1er Juillet 1975.
Sixième présidence allemande du Conseil de l'Union Européenne.

6 Septembre 1975.
La demande de l'Albanie et de la Bulgarie est accepté par les autorités européennes qui decident l'ouverture de négociations d'adhésions.

7 Septembre 1975.
En dépit de multiples avertissements venus de nombreuses sources (espions, diplomates, pays alliés ou anciens ennemis), Israel est prise par surprise lorsque la Syrie et l'Egypte lancent une attaque générale contre son territoire. C'est le début de la guerre dite du Ramadan, car elle demarre le premier du mois de Jeune du calendrier islamique. Dans le Sinai, à 14 heures, l'aviation egyptienne est lancé contres les élements forts du dispositif militaire israélien, postes de commande, Quartiers généraux, stations radars, batterie de DCA et aérodromes. Simultanément, un barrage d'artillerie intense et des attaques commandos permettent aux forces terrestres egyptiennes de traverser le Canal de Suez. Elles restent toutefois à l'abri de l'écran formé par les batteries de DCA à base de missiles Sol-Air placés à l'arrière des troupes. Dans le Golan, l'armée Syrienne agit de la même manière et pénètre dans le territoire controlé par Israel. La aussi sous la couverture de batteries de missiles à base de DCA. Pour Israel, c'est une vraie douche froide car les systèmes censés donnés l'alerte non rien donné. L'armée de l'air et les forces blindés de Tsahal, l'armée israélienne, sont les premières à contre-attaquer mais elles subissent de lourdes pertes car les egyptiens en les syriens ont généreusement doté leurs troupes d'armes anti-char et anti-aériennes. Au soir du premier jour, les Israeliens réalisent brutalement qu'ils ne sont plus invincibles comme ils le pensaient jusque là et que plusieurs elements censés les servir se sont avérés innéficaces.
Tout d'abord, la ligne fortifié Bar-Lev censé rendre le canal de Suez infranchissable a été emporté car le système de projection du napalm censé inonder le canal é été saboté par des commandos egyptiens. Ensuite, les forces terrestres israéliennes locales censés rejeter l'ennemi de l'autre coté du canal ont été misé en echec par des troupes egyptiennes fortement dotés en missiles anti-char. Puis, l'aviation a échoué à stopper l'avance Egyptienne car elle s'est heurté à une très dense DCA composé de missiles guidés par radar. Enfin, les forces du génie egyptiens ont été capables de batir une vingtaine de ponts sur le canal alors que le renseignement militaire israélien pensait la chôse impossible.

8 Septembre 1975.
Au deuxième jour de la Guerre du Ramadan, les forces israéliennes continuent de reculer sur les deux fronts. Dans le Sinai, les six divisions des 2ème et 3ème Armées egyptiennes continuent de progresser et finissent par former au soir un saillant de grandes dimensions sur la rive est du canal de Suez. Sur le plateau du Golan, les Syriens repoussent les israéliens et ont repris presque tout le Golan même si Tsahal s'accroche avec acharnement au terrain. Au large de Lattaquié, principal port Syrien, un combat à lieu entre les marines Syriennes et Israeliennes qui voit une victoire totale des Israeliens qui se retirent sans pertes après avoir coulé la flotte syrienne.
A Londres, la CED se reunit en début de soirée pour statuer sur le conflit qui vient d'eclater au moyen-orient. Après plusieurs heures de discussions difficiles, les Francais et les Britanniques doivent se faire une raison et renoncer à faire lancer une action militaire pour soutenir Israel. Les états du Bénélux arguent se souvenir de l'affaire du canal en 1956 et ne veulent pas se retrouver dans le collimateur de Washington et de Moscou à nouveau. Toutefois, le Haut-commissaire De Jong parvient à mettre sur pied un compromis. La CED reconnait Israel comme étant en situation de légitime défense et lui accorder un soutien politique plein et entier. Toutefois, la CED et Israel n'étant liés par aucun accord d'aucune sorte, elle n'interviendra pas militairement, mais autorise ses membres qui le souhaitent à le faire sur une base individuelle (ce qui n'arrivera pas). De même, la CED accepte de mobiliser une partie de ses réserves d'équipements militaires (avions, missiles, munitions, ...) et de les envoyer en Israel pour rééquiper en urgence Tsahal.

Du 9 au 11 Septembre 1975.
Dans le Sinai, les forces egyptiennes se sont placés sur la défensive et attendent la contre-attaque israélienne qui ne vient pas. Des escarmouches terrestres et aériennes ont néanmoins lieu qui continuent à faire subir des pertes aux israeliens. Sur le plateau du Golan, Tsahal contre-attaque grace à l'afflux des reservistes qui réussisent à bloquer l'avance syrienne dans un premier temp, puis à les rejetter sur leurs lignes de départ. Dans la nuit du 10, la Flotte israélienne affronte la flotte egyptienne devant le port de Damiette et remporte une grande victoire, les navires egyptiens qui ne terminent pas coulés finissant par se cacher au port pour le restant de la guerre.
La France et la Grande-Bretagne mobilisent leurs aviations de transports, renforcé par l'aviation stratégique de la CED et entament un pont aérien entre l'europe et Israel. A bord des avions, qui se posent dès l'après-midi du 9, il y a des munitions et des missiles (antichar et antiaériens), des pièces de rechange pour avions, des moteurs neufs et même des blindés légers. De même, atterissent peu de temps après des avions de chasses sortis de réserves des armées de l'air françaises, britanniques et de la CED. Acheminés par des pilotes volontaires et ravitaillés en vol par des avions-ravitailleurs américains "prétés" par les USA, ils sont pris en mains par des pilotes israeliens pratiquement dès l'atterissage. Les Américains en profitent pour agir de même et envoient aux aussi du matériel pour soutenir Israel. De fait, les forces aériennes et blindés de Tsahal se reconstituent lentement.

12 Septembre 1975.
Le Président Egyptien Anouar-El-Sadate decide, contre l'avis de ses généraux, de lancer une nouvelle offensive pour venir en aide aux syriens malmenés sur le Golan. Le même jour les israeliens decident de traverser la frontière d'avant-guerre avec la Syrie.
La CED continuant de refuser à intervenir en faveur d'Israel, la France et la Grande-Bretagne décident d'envoyer leurs forces aéronavales à proximité des côtes israeliennes pour tenter de faire préssion sur les états arabes bélligérants et le cas échéant de couvrir l'évacuation des autorités israeliennes si le conflit devait tourner en défaveur d'Israel. De même, la France et la Grande-Bretagne agissent conjointement à l'ONU pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu.

Du 13 au 15 Septembre 1975.
Dans le Sinai, l'offensive egyptienne tourne au carnage car pour attaquer l'armée à du quitter l'ombre protectrice des missiles de la DCA et elle tombe sur des israéliens retranchés en défense. Les pertes sont très lourdes et les egyptiens perdent l'initiative au profit de leurs adversaires. Dans le Golan, l'offensive israelienne est un grand succès et Tsahal reussi à progresser jusqu'à 40 kilomètres de Damas.

16 Septembre 1975.
Dans le Sinai, Tsahal contre-attaque et reussit à neutraliser les batteries de DCA et d'anti-char. Sur le front du Golan, les forces de plusieurs états arabes envoyés en renfort (Jordanie et Irak) réussisent à bloquer l'avance israelienne.

Du 17 au 19 Septembre.
Dans le Sinai, les Israeliens declenchent une offensive qui coupe en deux les forces egyptiennes, dont la troisième armée se trouve encerclé et isolé à l'est du canal de Suez. Les Israeliens traversent le canal et etablissent une tête de pont sur la rive ouest. Sur le front du Golan, le conflit s'enlise et Tsahal ne parvient plus à progresser. Le 18 se produit un évènement qui prend par surprise les occidentaux. Les dirigeants des états arabes membres de l'OPEP, l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole, se reunissent en sommet à Koweit City et décident d'une réduction mensuelle de 5 % de la production pétrolière jusqu'à l'évacuation des territoires occupés et la reconnaissance des droits des palestiniens. Ils décident egalement d'augmenter de 70% les prix du baril de pétrole brut.

20 Septembre 1975.
Après un trajet de plusieurs milliers de Kilomêtres depuis Toulon ou elles étaient réunis initialement pour un exercice conjoint, les forces aéronavales franco-britanniques arrivent à proximité des côtes Israeliennes. L'évolution de la situation militaire à certes rendu leur présence inutile sur le plan militaire, mais elles manifestent le soutient politique de Paris et Londres, alliés de fait et de droit depuis les accords de Sèvres en 1956.

21 Septembre 1975.
Le Roi Faycal d'Arabie Saoudite, pourtant allié de l'occident en général et des USA en particulier, décide de sanctionner les soutiens d'Israel en decretant un embargo sur les exportations de pétrole. Les Pays visés sont les USA, la France, la Grande-Bretagne, les Pays-bas et la Belgique. L'augmentation brutale des prix déclenche une panique, les prix s'envolent et quadrupleront dans les mois qui suivent. Les differents états ciblés réagissent en ordre dispersés, et les différentes tentatives de regler collectivement la question echouent.

23 Septembre 1975.
Sur le front du Sinai, les Israeliens reussisent à s'avancer jusqu'à moins de 100 kilomêtres du Caire tandis que sur le front du Golan Tsahal termine le nettoyage du plateau de toute présence ennemie. Le même jour, l'ONU vote la résolution 338 qui a été négocié entre les USA et l'URSS et appelle à un cessez-le-feu immédiat et des négociations visant à instaurer la paix.

24 Septembre 1975.
Un armistice est signé entre les belligérants qui entre en vigueur à 19 heures. Dans la nuit, les israeliens violent le cessez-le-feu pour parachever l'encerclement des egyptiens et couper la route du Caire. Youri Andropov menace alors les USA d'une guerre atomique si ils ne contraignent pas les Israeliens à rentrer dans le rang. Et les USA repondent par un contre-menace equivalente si les Egyptiens et les Syriens persistent à poursuivre la lutte. Dans la nuit les belligerants plient et s'engagent à arreter les combats. Paris et Londres protestent auprès de Washington et Moscou pour le attitude de maitres chanteurs atomiques.

27 Septembre 1975.
Les combats entre les Israeliens et leurs ennemis arabes s'arrètent de manière effective sur tous les fronts. Le même jour, les forces aéronavales franco-britanniques quittent leurs positions et prennent le chemin du retour vers leurs bases métropolitaines, tandis que le pont aérien entre l'europe et Israel est interrompu.

20 Novembre 1975.
Après trois semaines d'une longue et pénible agonie, Francisco Franco, chef de l'état espagnol et leader de la dictature qui dirige l'espagne depuis 1939, meurt des suites de près d'une dizaine de maladies et de syndromes divers. Deux jours plus tard, Juan-Carlos de Bourbon, petit-fils du roi Alphonse XIII est proclamé roi d'Espagne sous le nom de Juan-Carlos 1er. Il devient le nouveau chef de l'état et confirme Carlos Arias Navarro, le dernier chef du gouvernement de Franco, dans ses fonctions.

16 Decembre 1975.
Lors d'un sommet au Luxembourg, les onze membres de la CEE se réunissent pour trancher la question de la forme à donner à leur réponse au problème qu'est le terrorisme. En depit de ses efforts pour convaincre ses partenaires européens, le premier ministre Français Giscard D'estaing a echouer à faire prévaloir ses vues. Lors du vote, les partisans de l'approche intergouvernementale sont nettement majoritaire et c'est leur point de vue qui est adopté.

18 Décembre 1975.
Israel signe un accord de retrait de l'ouest du canal de suez.

1er Janvier 1976.
Troisième présidence danoise du Conseil de l'Union Européenne. Le même jour débutent les négociations d'adhésions à la CEE de l'Albanie et de la Bulgarie.

5 Février 1976.
Les forces israeliennes se retirent de l'ouest du canal du suez et libère les soldats egyptiens de la troisième armée qui peuvent rentrer chez eux.

19 Février 1976.
Lors d'un sommet de la ligue arabe, le Président Egyptien Anouar-El-Sadate obtient de ses collègues la lévée de l'embargo pétrolier et un retour de la production à son niveau d'avant la guerre du Ramadan. En effet, Sadate a obtenu des USA et des autres pays occidentaux qu'ils mettent un terme à leur politique trop favorables à Israel et revoient leur position sur la question des palestiniens.

25 Mars 1976.
Six mois après la fin des hostilités entre Israel et ses voisins, les membres de la CED se reunissent à Londres et font le bilan du conflit. Sur un plan humain, les Israeliens ont eu plus de 3000 hommes tués au combat et plus de 8000 bléssés. La coalition des etats arabes a eut plus de 10000 morts tués au combat et près de 20000 bléssés. Le premier ministre Israelien Golda Meir a été contrainte à la demission et elle a été remplacé par Ytzhak Rabin, de même le ministre de la défense, Mshé Dayan a egalement du demissionner. Plus officiers supérieurs, généraux et hauts fonctionnaires Israeliens ont aussi été poussés vers la sortie.
Pour les arabes en général et les egyptiens en particulier, l'humiliation de la défaite de la guerre des six jours est effacée et rend possible des négociations directes entre dirigeants Israeliens et dirigeants Arabes. Ils avaient tué le mythe de l'invincibilité de Tsahal dans le sables du Sinai et fait perdre à la population israelienne le sentiment de sécurité qui avait été le sien jusque là et lui avait demontré l'orgueil et l'arrogance de ses militaires.
Pour le reste du monde et plus particulièrement l'occident, la conséquence la plus directe était le déclenchement d'une crise économique sévère due à la décision des pays arabes le 18 Septembre de declencher un embargo sur le pétrole à destination de tous les pays qui soutenaient Israel. Le conflit lui-même s'est avéré relativement equilibré et à mis en avant l'importance du renseignement, de la surprise, des concepts opérationnels (bons et mauvais), de l'aide matérielle étrangère et de la haute technologie. Le concept de C3I (Command, Control, Communication & Information) s'impose comme une donnée incontournable du combat moderne, de même que le combat inter-armes et inter-alliés.

5 Avril 1976.
Trois semaines après la démission surprise de Harold Wilson, qui ne parvenait plus maitriser sa majorité parlementaire, de plus en plus instable, James Callaghan est nommé premier ministre par la reine. Il devient ainsi le 68ème premier ministre du Royaume-Uni.

30 Avril 1976.
Un accord est signé entre Israel et la Syrie qui aboutit à la libération des prisonniers fait de part et d'autre, au retrait jusqu'à la "Ligne pourpre" qui marque le bas des contreforts orientaux du Golan et à l'établissement d'une zone tampon controlé par l'ONU.

1er Juin 1976.
Entré en vigueur du Traité de Bruxelles crént une Cour des Comptes Européennes et des pouvoirs financiers élargis pour le parlement européen.

26 Juin 1976.
Lors d'un sommet à Oslo, la Structure de coopération intergouvernementale destiné à lutter contre le terrorisme à l'echelle européenne est officiellement lancé. Elle est baptisé TREVI en référence à la fontaine de Trévi près de laquelle l'idée à été formulé publiquement pour la première fois. TREVI regroupe les ministres de l'intérieur et de la justice des membres de la CEE, lesquels sont responsables devant le Conseil Européen, la Commission Européenne et le Parlement Européen. Initialement, TREVI devait être secret et ne repondre que devant le Conseil Européen. Mais pensant que cela engendrerait méfiance entre services de police, suspicion de la part des citoyens et lenteur dans les travaux, plus l'enventuelle hostilité des autres instituions européennes, le premier ministre français a insisté pour que des changements soient effectués. Cinq groupes de travails sont prévus qui doivent se reunir au minimum de manière semestrielle. TREVI 1 s'occupe des questions de lutte anti-terroriste, TREVI 2 est chargé des questions d'entrainements et de partage en matière scientifique et technique. TREVI 3 est en charge des procédures de sécurité en matière de voyages aériens et maritimes civils. TREVI 4 est chargé des questions de sécurité nucléaire et TREVI 5 est chargé des mesures d'urgences en cas de catastrophes naturelles ou industrielles.

1er Juillet 1976.
Première présidence grecque du Conseil de l'Union Européenne.

3 Octobre 1976.
A l'issue des elections fédérales allemandes, le parti SPD du Chancelier sortant Helmut Schmidt arrive largement en tête dans les urnes mais sans majorité au parlement. Il est donc contraint à une alliance avec le parti Liberal pour conserver le pouvoir et Schmidt reste Chancelier de la RFA.

18 Octobre 1976.
La cour des Comptes Européennes devient opérationelle. Elle a pour fonction de contrôler la gestion financière des Institutions communautaires ( Commission, Parlement, Conseil de l'Union, Cour de Justice, Banques d'investissement, tous les organes annexes et les bénéficiaires d'aides) et de mettre en lumière ses dysfonctionnements. Elle compte un membre pour chaque état de la CEE, choisi pour ses compétences par les membres du conseil avec l'aval du Parlement Européen.

2 Novembre 1976.
Aux élections présidentielles américaines, le président sortant Nelson Rockfeller et son vice-président Gerald Ford, remportent le scrutin pour le Parti Républicain, face au tandem Démocrate formé par Jimmy Carter et Walter Mondale. Rockfeller a du se battre avec contre le très populaire gouverneur de Californie Ronald Reagan lors des primaires, et avec d'autant plus d'acharnement qu'il été contraint de se séparer de son premier vice-président, Spiro Agnew, impliqué dans une affaire de coruption datant de son précédent mandat.

6 Décembre 1976.
Inspirés par l'exemple de leurs collègues du Parlement européen, les membres du parlement de la CED demandent officielement à êtres élus au suffrage universel et non plus désignés par les parlements nationaux. Le problème est que contrairement à celui de la CEE, le parlement bicaméral de la CED n'a jamais eut ses modalités de nomination des députés précisés dans les textes. Toutefois le Haut-commissaire De Jong accepte de soutenir la demande des députés Communautaires afin d'éviter une crise entre le parlement et les états membres.

1er Janvier 1977.
Sixième présidence française du Conseil de l'Union Européenne.

6 Janvier 1977.
Arrivé au terme de son mandat de quatre ans, le Président de la Commission européenne François-Xavier Ortoli n'est pas reconduit dans ses fonctions. Il est remplacé par le Britannique Roy Jenkins.

27 Avril 1977.
Lors du Sommet de Florence, le¨président de la commission européenne Jenkins acte l'échec du Serpent Monétaire Européen. En effet, l'instabilité monétaire a atteint un tel niveau que seules les monnaies de la RFA et des pays du Bénélux sont encore dans le système. Et les echanges commerciaux inter-communautaires eux-mêmes sont menacés. Pour regler le problème, il propose de créer une monnaie unique pour les onze et un budget communautaire qu'il propose de fixer à un niveau de 10% du PIB des membres des communautés européennes. La proposition de Roy Jenkins est rejeté car les chefs d'états et de gouvernements n'arrivent à se mettre d'accord sur sa pertinence. Si les représentants des états étant aussi membres de la CED sont assez favorables, les autres sont hostiles car ils y voient un saut fédéralisant excessif attentant à leur souveraineté.

4 Juin 1977.
Après plusieurs mois de discussions, plus détendues que prévues, les états membres acceptent que les parlementaires de la CED soient élus au suffrage universel. Initialements réticents, surtout après l'affaire des députés de la CEE, les chefs d'états et de gouvernement se sont laissés convaincre par le Haut-Commissaire De Jong. Celui-ci a réussit à les convaincre que les institutions de la CED souffraient d'un déficit de visibilité et de démocratie qui faisaient que les européens ne s'étaient pas vraiments appropriés la CED et doutaient de sa légitimité. Ils la voyait comme une institution lointaine et se sentaient d'autant moins concernés qu'ils n'avaient aucune prise sur les décisions de celles-ci ou la nomination de ses dirigeants. Les parlementaires de la CED sont satisfaits et commencent à s'organiser en vue des futures élections.

1er Juillet 1977.
Sixième présidence italienne du Conseil de l'Union Européenne.

26 Juillet 1977.
Adolfo Suarez, premier ministre espagnol depuis le mois de juillet de l'année précédente, effectue une demande officielle auprès de la commission européenne pour que l'Espagne adhère à la CEE. Le même jour parvient à Londres une demande d'adhésion à la CED. Il s'agit pour le chef du gouvernement de mieux assurer la transition démocratique espagnole en utilisant une perspective de prospérité et une meilleure garantie de sécurité pour la toute jeune démocratie.

4 Aout 1977.
Signature à Genève d'un accord diplomatique entre l'Egypte et Israel. Aux termes de cet accord, Israel s'engage à se retirer jusqu'à la ligne des cols du Sinai et à rendre à l'egypte le contrôle les champs pétrolifères du Golfe de Suez. L'Egypte autorise pour sa part le transfert par le canal de Suez de toute production non-militaire en provenance et à destination d'Israel. Les deux parties s'engagent désormais à regler leurs différents par la voie diplomatique. Si les deux signataires sont pleinements satisfait, et que l'occident est soulagé, les états arabes protestent car ils sentent que la résolution de l'egypte à rejetter l'existence d'Israel est en train de s'effondrer. La Syrie est particulièrement vindicative, car elle a dut subir l'amertume d'une seconde défaite humiliante après celle de 1969 et qu'elle sent bien qu'elle est en train de perdre son principal allié.

28 Aout 1977.
Lors d'un sommet européen à Bruxelles, Helmut Schmidt, James Callaghan et Valéry-Anne Giscard D'Estaing, chefs de gouvernements de la RFA, de Grande-Bretagne et de France decident de s'allier secrètement avec Roy Jenkind, le président de la Commission. Il s'agit pour les alliés informels d'organiser la relance de la construction européenne et de s'éloigner de l'allié américain qui apparait de plus en plus comme un allié d'une fiabilité toute relative. Lors du même sommet, les états de la CEE également membres de la CED font savoir par un communiqué commun que le parlement de la CED sera désormais élu au suffrage universel, en suivant les modalités de scrutin habituellement en vigueur de chaque état.

1er Janvier 1978.
Troisième présidence irlandaise du Conseil de l'Union Européenne.

18 Janvier 1978.
L'Irlande obtient gain de cause devant la Cour européenne des droits de l'homme dans le dossier Irlande contre Royaume-Uni. Le Royaume-Uni est condamné pour violation de l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'homme interdisant la torture ainsi que les traitements inhumains ou dégradants. C'est également la première fois que la cour se prononce sur une affaire concernant deux états.

19 Mars 1978.
Lors des élections législatives françaises, le MRP (droite conservatrice)mené par son chef François Mitterrand remporte le scrutin face au principal parti de la gauche le PSU de Michel Rocard. Mitterand nomme son bras droit Jacques Chirac ministre de affaires étrangères et européennes. C'est le début d'une grande rivalité entre les deux hommes qui durera pendant toute la décénnie suivante.

2 Avril 1978.
A Rambouillet, les alliés secrets pour la relance de la construction européenne rencontrent le nouveau premier ministre français, François Mitterrand et abordent avec lui leur idées sur le sujet. La rencontre s'achève dans la bonne humeur car les idées du français rejoignent celles de ses collègues européens.

7/8 Avril 1978.
Lors du sommet européen de Copenhague, après la reunion officielle, les alliés secrets abordent avec leurs collègues de la CEE la question d'un dispositif devant succéder au Serpent Monétaire, plus ambitieux et incluant la création d'un Fond Monétaire Européen, l'utilisation accrue des devises européennes lors des interventions des banques centrales sur les marchés européens et la création d'une unité de compte européenne devant devenir à terme une vraie monnaie de réserve. Les auditeurs sont surpris et mécontent d'avoir été tenus à l'écart. La réaction est assez froide, surtout avec l'Italien Giulio Andréotti et le Danois Anker Jorgensen . Néanmoins un accord de principe est obtenu car le problème pour les économies européennes est réel. Il est décidé de lancer des négociations au niveau européen pour établir un calendrier et un contenu pour le futur dispositif monétaire. Ce que ne savent pas les autres européens, c'est que la matin même, les alliés pour trouver un successeur au Serpent Monétaire ont tenu une réunion secrète entre Helmut Schmidt, François Mitterrand et James Callaghan, ou ils ont convenu de confier la suite des négociations à un commité secret formé par le gouverneur de la Banque De France Bernard Clappier , le secrétaire britannique au trésor Ken Couzens et du directeur de cabinet du chancelier Horst Schulmann. C'est cette réunion qui fera dire ultérieurement aux historiens et politologues qu'est né ce jour là le fameux Triumvirat Franco/Germano/Britannique qui mene De Facto l'europe. Au cour du même sommet, les chefs d'états de la CED demandent à leurs collègues de la CEE la possibilté d'organiser les élections parlementaires de la CED le même jour que les élections européennes.

10 Mai 1978.
Après des mois de reflèxions, les chefs d'états et de gouvernement de la CED décident d'acceder à la demande Espagnole et d'ouvrir des négociations d'adhésions avec l'Espagne. Initialement hésitants devant la demande d'un pays qui était une dictature il y a encore peu, la perspective d'obtenir le premier élargissement de la CED depuis sa fondation en 1954 a emporté la décision.

20 Mai 1978.
Yen Chia-Kan, 2ème président de la République de Chine (nationaliste) cède a sa place au premier ministre en exercice et fils de son prédécésseur, Chiang Ching-Kuo.

1er Juillet 1978.
Première présidence norvégienne du Conseil de l'Union Européenne.

6 Juillet 1978.
Lors d'un sommet à Brème, les chefs d'états et de gouvernement recoivent un document rédigé par le comité secret de négociations et indiquant leurs propositions. Elles consistent à; créer un système aussi stricte que le Serpent mais avec des marges de fluctuations plus importantes pour les pays à monnaie faible; de créer l'ECU (European Currency Unit) en tant que pilier du système à utiliser pour les règlements entre les autorités monétaires de la CEE; de créer un fond destiné aux banques centrales constitué par des dépots en Or, en Dollars et des monnaies nationales pour l'équivalent de 20% des reserves de devises des membres; de coordonner les politiques en matière de taux de change avec les pays tiers; de créer dans un délai de deux ans un Fond Monétaire Européen destiné à remplacer le fon destiné aux banques centrales.
Les réactions aux propositions sont mitigés car si la France, la Grande-Bretagne et la RFA soutiennent evidemment celles-ci, l'Italie, le Danemark et les Pays-Bas y sont fortements opposés. Chez les allemands et les belges, des groupes de préssions (banques centrales) se manifestent pour faire rejeter les propositions. Néanmoins, les promoteurs des propositions tiennent bon et un calendrier de travail est adopté qui fixe au 31 Octobre la date de dépot des demandes de modifications, mais les négociations commencent immédiatement. Lors de ce sommet, les états de la CEE non-membres de la CED acceptent la demande de leurs collègues d'organiser simultanément les élections européennes et les élections parlementaires de la CED. L'idée est que cela permettra d'augmenter les enjeux et d'accroitre les taux de participations dans les pays organisateurs.

14 Septembre 1978.
Lors du 34 ème sommet franco-allemand, le premier Ministre Miterrand et le Chancelier Schmidt parviennent à un compromis à propos du successeur du Serpent Monétaire.

18 Septembre 1978.
Lors d'une réunion des ministres de l'économie et des finances des onze, un accord est trouvé à propos des modalités d'intervention sur les marchés financiers. Les banques centrales interviendront dès que la marge de fluctuation d'une monnaie par rapport aux autres sera dépassé, mais l'évolution des marges de fluctaution des monnaies par rapport à l'ECU sera surveillé de près grace à un indicateur de divergence. De même , les pays fautifs sont soumis à une obligation d'action, en echange de l'aide européenne, ils devront mener des actions de stabilisation au niveau monétaire et budgétaire. Par contre un problème reste entier, celui de l'affectation des crédits du Fond Monétaire Européen, pour mettre en place un système de transferts de ressources à destination des pays les moins riches (Grèce, Irlande, Italie). Un accord s'avère impossible car les pays concernés font des demandes que les autres estiment exagérés.

8 Octobre 1978.
Rouhollah Khomeyni, chef du clargé Chiite iranien et éminent opposant du Shah d'Iran, débarque en france et s'installe à Neauphle-Le-Chateau dans la grande banlieue parisienne, mais sans demander l'asile politique. Très vite la présence d'un leader religieux radical indispose le gouvernement français de Francois Miterrand, mais aussi le gouvernement britannique de James Callaghan, traditionnel soutien du pouvoir iranien, qui le voie comme une menace pour ses interets économiques en Iran.

10 Octobre 1978.
Mario Soares, premier ministre du Portugal, demande le même jour l'adhésion de son pays à la CEE et à la CED. Ses motivations sont sensiblement les mêmes que celles de son collègue espagnol Adolfo Suarez, qui l'a inspiré. Il recherche des garanties de prospérités et de sécurité pour le portugal, meilleures que celles qu'il possède déjà.

31 Octobre 1978.
Diplomatie. Signature à Lomé, capitale du Togo, de la Convention de Lomé II entre la CEE et les pays ACP (Afrique, Caraibes, Pacifique). Le nouveau texte prolonge le précédent, qui concerne désormais une soixantaine de pays. En plus des éléments des précédents textes, le nouveau institue le Sysmin ou Système de Développement du potentiel minier) qui couvre huit produits miniers et intervient si la baisse des cours menace l'outil de production. Le seuil de déclenchement du système commence à partir de 15% des exportations et comme agit comme le STABEX.

23 Novembre 1978.
Lors de la dernière d'une série d'entrevue entre le Shah D'Iran et les representants des services secrets français et britanniques en Iran, ceux-ci proposent ouvertement au monarque d'eliminer son opposant. Considéré comme incontrolable et determiné à abbattre un régime ami qui protège leurs interets economiques, les gouvernements de Paris et Londres pensent que sa mort permettra au régime de reprendre la main. Longtemps indécis, le Shah accepte à condition que cela passe pour une mort naturelle ou accidentelle et que l'avenir de sa dynastie. De même, Paris et Londres ont convaincu le Shah d'abdiquer en faveur de son fils, car seul un changement dê visage à la tête du pays peut permettre, avec des réformes politques adaptés, de sauvegarder le Trone du Paon. En echange, Paris et Londres s'engagent à apporter un soutien sans réserve à Téhéran, tant politique qu'économique. Et au besoin militaire. Le Shah accepte.

2 Decembre 1978.
Alors qu'il enregistre une cassette de propagande destiné à ses partisans en Iran, Khomeyni est victime d'une attaque cardiaque. L'autopsie concluera à une crise cardiaque due à la combinaison d'une activté intensive et du grand age du défunt (76 ans). Les partisans de Khomeyni ne peuvent s'en satisfaire et soupconnent un assassinat. Ce n'est que plusieurs décennies plus tard, à l'occasion du rapatriement de son corp en Iran, que l'on découvrira qu'il a été empoisonné.

4/5 Décembre 1978.
Lors d'un conseil européen ayant lieu à Bruxelles, un compromis présentable est présenté aux chefs d'éats et de gouvernements des onze. Il a fallu des mois de négociations difficiles pour y arriver. La marge de fluctuation des monnaies est fixé à 6%. Les banques centrales peuvent se faire des avances illimités, pour soutenir un besoin de financement à court terme de 45 jours maximum. Un soutien maximal de 14 milliards d'ECU est institué pour soutenir la balance des paiements en cas d'imprévus et pour une durée de 9 mois au plus. Pour un besoin de moyen terme, un un soutien de 11 milliards d'ECU est crée. Par contre la question des transferts financiers destinés à renforcer les économies des pays les moins riches reste en suspens, les demandes des grecs, irlandais et italiens étant toujours vues commes excessives. Le SME ou Système Monétaire Européen, puisque c'est son nom, commencera sans la Grèce, l'Italie et l'Irlande.

13 Décembre 1978.
Un jour après une manifestation monstre des partisans du défunt Khomeyni, le Shah d'Iran abdique en faveur de son fils Reza plusieurs heures après avoir nommé Shappour Bakhtiar premier ministre.

1er Janvier 1979.
Sixième présidence luxembourgeoise du Conseil de l'Union Européenne. Le même jour voie l'entré en fonction du SME et de l'ECU, avec la Grèce, l'Italie et l'Irlande. Les chefs de gouvernement des états concernés ont finit par ceder et renoncer à leurs demandes par craintre d'être laisser sur le bord de la route par leur collègues. De même, les français, qui souhaitaient obtenir la suppréssion des aides compensatoires frappant les echanges de produits agricoles ont également renoncé car il s'est averé que cela menacerait directement la bonne santé d'une partie non-négligeable du monde agricole qui en est devenu très dépendant.

16 Janvier 1979.
Reza Pahlavi devient Shah d'Iran après son sacre à Téhéran, et fait ses adieux à son pêre qui quittera très discretement le pays dans son avion privé le soir même avec sa femme. L'ancien monarque part se faire soigner dans une clinique suisse, car il est atteint d'un cancer à un stade avancé et veut pouvoir contacter rapidement Londres et Paris en cas de besoin. Les gouvernements français et britanniques felicitent ne nouveau monarque et lui accordent leur plein soutien. Le jour suivant, le premier ministre déclarera la dissolution de la SAVAK, la police politique du régime et ordonnera la libération des derniers prisonniers politiques.

26 Janvier 1979.
Alors qu'il se trouve à New-york pour assiter à un evènement familial, Nelson Rockfeller, 37ème président des USA, meurt brutalement d'une crise cardiaque. Informé dans l'heure, le vice-président Gerald Ford prète serment afin d'éviter toute vacance du pouvoir et devient ainsi le 38ème président des USA.

4 Février 1979.
Début des négociations d'adhésions de l'Espagne à la CEE.

10 Février 1979.
Après s'être reunis en petit comité, les chefs des forces armées iraniennes décident de soutenir le nouveau chef de l'état et son premier ministre. Le calme revient dans les casernes dont certains membres commencaient à se poser la question de savoir ou placer leur loyauté.

7 Mars 1979.
Le premier ministre Bakhthiar propose aux differents mouvements d'opposition une rencontre avec leurs leaders afin de tenter de négocier une sortie de crise acceptable.

28 Avril 1979.
Après des semaines de dialogues difficiles fortement empreint de méfiance et suspicions, une rencontre a lieu dans les bureaux du premier ministre d'Iran entre celui-ci et les mouvements d'oppositions. Ils sont tous présents, communistes, notables mossadeghistes, intellectuels liberaux, étudiants, syndicalistes, religieux chiites, islamistes ... Si les revendications des opposants et du pouvoir semblent irréconcialiables, c'est neanmoins le debut d'un vrai dialogue entre les parties en présence. En guise de bonne foi, le premier ministre Bakthiar ordonne la fin de l'état d'urgence dès le jour suivant, le calme commencant à revenir dans le pays.

3 Mai 1979.
Lors des elections générales britanniques, le leader du Parti Conservateur remporte le scrutin face aux travaillistes menés par James Callaghan. Pour la première foix en Grande-Bretagne et en europe, il s'agit d'une femme, Margaret Thatcher. Elle devient ainsi le 69ème premier ministre du Royaume-Uni. Surnommé la "Dame de Fer" depuis plusieurs années en raison de son anti-communisme et de sa dureté vis à vis des mouvements sociaux, elle s'illustrera vite par le conservatisme radical de sa politique.

Du 9 au 12 Juin 1979.
Pendant quatres jours ont lieu les secondes elections européennes, qui permettent d'envoyer 435 députés au parlement européen. Simultanément sont organisés dans les états égalements membres de la CED les premières élections communautaires. Le taux de participation est record dans les états organisateurs d'une double-élection.

1er Juillet 1979.
Sixième présidence néerlandaise du Conseil de l'Union Européenne.

10 Juillet 1979.
Le SME subit son premier réaménagement, le Mark Allemand étant réévalué de 2% et la Couronne Danoise est dévalué de 3%.

25 Juillet 1979.
Après plusieurs mois de débats, similaires à ceux ayant eu lieu pour le cas espagnol, les chefs de gouvernement de la CED décident d'acceder à la demande du Portugal et d'ouvrir des négociations d'adhésion avec le gouvernement de Lisbonne. Les hésitations liés à la nature dictatoriale du précédent régime au pouvoir au Portugal étaient fortes, mais l'action de la Grande-Bretagne, allié traditionnel des portugais depuis des siècles, a été déterminante.

1er Septembre 1979.
Au terme de son mandat de cinq ans, Piet De Jong, Haut-Commissaire de la CED en exercice est reconduit dans ses fonctions pour un second mandat de cinq ans par un vote unanime. En effet, il ne s'est pas contenté de faire son travail avec efficacité et dévouement, mais il a su également devenir une force de proposition avec des solutions innovantes. Le Haut-Commissaire, tout à la joie de la reconduite et fort de sa légitimité renouvelée décide de s'atteler discrètement à la relance du processus de paix au moyen-orient, plus ou moins laissé à l'abandon par l'occident depuis les accords de Gènève de 1977. Il décide d'organiser secrètement des négociations multipartites en y incluant les palestiniens afin de tenter d'obtenir une solution globale et définitive du problème. L'election de Menahem Begin en Israel, qui semble favorablement disposé envers l'idée de négociations lui donne bon espoir d'y parvenir.

5 Octobre 1979.
Fin des négociations d'adhésions de l'Albanie et de la Bulgarie par la signature du Traité d'Adhésion dit de Tirana/Sofia. Le même jour débutent les négociations d'adhésions du Portugal à la CEE.

5 Novembre 1979.
Anouar-El-Sadate, président de la République d'Egypte, fait savoir par un communiqué qu'il a décidé d'effectuer une visite officielle en Israel pour entamer des négociations directes avec le gouvernement Israelien. Il déclare agir ainsi car il ne fait pas confiance aux occidentaux ou aux soviétiques pour faire pression sur les israeliens et obtenir d'eux qu'ils acceptent de discuter des termes d'un accord de paix. Si la nouvelle satisfait les occidentaux et qu'elle rend heureux les Israeliens, les états arabes sont catastrophés. Ils y voient une menace pour l'unité du monde arabe et le début de la fin du tabou de la reconnaissance d'Israel.

19 au 21 Novembre 1979.
Anouar-El-Sadate effectue une visite officielle de trois jours en Israel. Il rencontre le premier ministre Begin, prononce un discours devant le parlement israelien, la Knesset. Il y déclare être à la recherche d'un accord de paix permanent avec Israel. Si le reste du monde réagit favorablement à la visite, y voyant un espoir de regler une situation qui semblait sans solution depuis 1948, les états arabes réagissent négativement car ils voient israel comme un état impérialiste et fauteur de troubles.

30 Novembre 1979.
Au Sommet européen d'Athènes, les onze décident d'approfondir la construction européenne en donnant une nouvelle impulsion à la CEE à travers le lancement d'un projet de Marché Commun. A la sortie du sommet, le premier ministre Thatcher déclare aux sceptiques qui doutent du projet " We have our money back".

24/25 Décembre 1979.
Les forces armées soviétiques déclenchent l'opération Chtorm-333 et entrent en Afghanistan afin de soutenir le régime communiste en place à Kaboul et de maintenir l'ordre en Asie centrale. L'URSS répond ainsi aux multiples demandes d'aides émise par le gouvernement local. Pour le reste du monde, c'est une invasion dans les règles d'un territoire souverain qui déclenche une levée de boucliers internationale. C'est le début de deux décennies de conflit connu sous le nom de "Guerre d'Afghanistan".
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"La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce.

[Capitaine caverne]

Aujourd'hui, petite livraison avec un série de successions politico-électorales. Bonne lecture!
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"La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce.

[Capitaine caverne]

Aujourd'hui, petite livraison avec la naissance du groupe TREVI, chargé des questions de sécurité civile à un niveau intergouvernementale. Bonne lecture!
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[Capitaine caverne]

Aujourd'hui livraison du début des travaux visant à créer le SME (Système Monétaire Européen), le succèsseur du Serpent Monétaire et ancètre de l'Euro. Et naissance du Triumvirat Franco/Germano/Britannique leader des affaires européennes. Bonne Lecture!
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[Capitaine caverne]

Aujourd'hui, dernière livraison sur la mise au point du SME et de l'ECU, et préparation de l'adhésion de l'Albanie et la Bulgarie. Bonne lecture!
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[Capitaine caverne]

J'aurais une série de question à poser en vue de la rédaction de la prochaine période de ma chronologie. C'est en rapport avec la guerre des malouinesOTL/FTL.

1- Quelle était la taille exacte de la commande d'armement faite par les argentins (avions et missiles)?
2- A quelle date OTL étaient-elles censées avoir été intégralement livrées?
3- Au bout de combien de temps tout ce matériel militaire aurait-il été mis en service entre les mains de personnels qualifiés?

J'aurais besoin de ces informations, car dans ma version FTL de la guerre des malouines, la présence de la CED a l'arrière-plan incite la Junte argentine a faire preuve de prudence et a attendre que tout soit près avant de passer à l'action.
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[raven 03]

la commande est de 14 SuE ..en cours de livraison.
9 bloqués par l'embargo suite à l'attaque des Falklands ....

les avions sont dejà construits et les pilotes formés...

par contre combien d'exocets..??? je ne sais meme pas si les chiffres officiels ne sont pas classifiés..
L'Argentine utilisant aussi des MM38 .. entre 50 et 100 missiles ont pu etre commandés dont une trentaine d'AM 39. ???

[Anaxagore]

Sans compter que les Argentins ont modifié des Exocets pour pouvoir les tirer depuis la terre. A l'époque ces missiles ne pouvaient être tirés que de bateaux ou d'avions.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[Collectionneur]

Dans une petite uchronie sur le net que je n'ai pas encore retrouvé, l'auteur s'est basé sur l'idée que les USA brade les porte-avions de Classe Essex à leurs allies dans les années 60/70, tout le monde en achète, le Canada, les Pays Bas, le Brésil et l'Argentine et même le Japon et l'Allemagne de l'Ouest, ce qui conduit les anglais à garder leur projet de CVA-01 ''classiques"

Du coup, durant la guerre des Malouines, on assiste à une bataille aéronavale de grande ampleur entre les porte-avions anglais embarquant des Phantom et le navire argentin dont la première vague (Super Etendard et Skyhawk je pense) réussit à détruire ou mettre hors de combat (je ne souvient plus des détails) un des porte-avions de la RN; la seconde manche étant remporté par des britanniques très énervés
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"La défaite du fanatisme n'est qu'une question de temps"
"L'abus d'armes nucléaires est déconseillé pour la santé"
"La Démocratie est le pire des systèmes, à l'exception de tous les autres"

[Hendryk]

[Capitaine caverne]

[Capitaine caverne]

[Capitaine caverne]

Aujourd'hui, petite livraison mais gros evènement avec le premier jour de la guerre du Kippour OTL qui devient la guerre du Ramadan FTL. Et en prime la naissance de la Cour des Comptes Européennes. Bonne Lecture!
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[Capitaine caverne]

Aujourd'hui, grosse livraison avec la suite et la fin de la "Guerre du Ramadan", le choc pétrolier de 1975 et la mort de Tchang-Kai-Tcheck. Et d'ici la fin de la semaine, je m'occuperais des aventures de la CED pour la période 1975-1979. Bonne lecture!
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